It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. »

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MessageSujet: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyLun 21 Avr - 18:52



You're my nightmare, my dear.

A. Cheyenne Hemingway & Michael Fitzgerald Jr.


Broadway bouillonnait d’activité en cette fin d’après-midi. Le quartier des théâtres ne désemplissait pas et entre deux représentations, on voyait de nombreux artistes sur le trottoir, la clope au bec. L’air était doux en ce lundi d’avril et bien qu’il soit déjà 17h, l’astre solaire n’avait pas encore terminé sa course dans le firmament.
Michael remontait la grande avenue à pied, son attaché-case à la main, impeccable dans son costume noir bien pompeux. Certes, c’était le business que d’être toujours sur son trente et un, mais Mic adorait porter ce genre de vêtements de marque bien coûteux. Ouais, il était sans doute un peu prétentieux sur les bords, et alors ? Il était fier de sa réussite et il ne voyait pas pourquoi il devrait s’en cacher. Tout New-York le connaissait déjà, enfin tout le beau monde, s’entend.
Le jeune homme adorait ce coin-là de Manhattan. D’abord pour sa beauté, puisque de nombreux théâtres datant du siècle dernier offraient une magnifique originalité d'architecture en comparaison aux pâles gratte-ciels qui ne semblaient jamais vouloir s’arrêter de grignoter le ciel. Ensuite pour l’animation. Broadway vibrait constamment au rythme des pièces de théâtre, des cabarets et des comedy show. Michael avait rarement l’occasion d’en voir, mais il aimait s’y rendre. Et enfin, Michael adorait les gens de ce quartier. Toujours accessibles, toujours souriants, loin de la froideur et de la prétention des hommes d’affaires de Manhattan dont il faisait malheureusement partie. Parfois, Michael se sentait un peu dépassé par tout ce qu’il lui arrivait, par toutes les responsabilités qui lui incombaient désormais, maintenant que son père s’était écarté pour le mettre à la tête de l’entreprise. Le jeune homme se demandait souvent si Vladimir n’aurait pas mieux fait d’attendre encore un peu avant de tout léguer à son fils. Il se trouvait de temps en temps bien loin de ses principes personnels. L’argent, l’argent, toujours l’argent. Certes, Michael en avait, et c’était toujours un plaisir de pouvoir s’offrir tout ce qu’il voulait en un claquement de doigts… Mais en réalité, ça l’épuisait plus qu’autre chose. On pouvait très bien n’avoir aucune éthique, aucun respect et se comporter en parfait salaud tout en bénéficiant de tous les privilèges. Nombreux de ses collaborateurs en étaient les exemples. Et ça le gavait.
Le blondinet aperçut une carriole ambulante. Il s’en approcha et commanda un café serré. Il n’avait pas spécialement dans l’idée de grignoter quelque chose mais après avoir humé les délicieuses odeurs qui se dégageaient de l’échoppe, il opta pour un muffin aux figues et aux raisins. Bah quoi ? Ce n’était pas un truc réservé qu’aux filles, tout de même ! Puis peu importe. Michael mit son attaché-case en bandoulière pour récupérer son goûter (un vrai enfant !). Alors qu’il s’apprêtait à partir après avoir récupérer sa monnaie, il remarqua une silhouette féminine en approche dans son champ visuel droit et tarda volontairement à ranger ses pièces. Il était clair que draguer dans la rue n’était pas ce qu’il existait de plus romantique en soit, mais il n’y avait jamais de mauvais endroit ou de mauvais moment pour apprécier la beauté de la gente féminine.

Souriant plus que de raison, Michael s’apprêtait à aborder la jolie demoiselle qui s’arrêta au niveau de la carriole. Mais lorsqu’il fit volte-face, il crut qu’il allait en tomber son café. Son visage se décomposa instantanément et il poussa un profond soupir. Il s’était attendu à tout, sauf à ça. Se retrouver face à face avec Cheyenne Hemingway.

« Oh, mais regardez-moi qui va là… Bonjour, Cruella d’enfer, s’exclama-t-il avec un rictus révélateur de son humeur massacrante. Quelle belle journée pour gâcher celle des honnêtes gens ! »

Quelle poisse !

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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyLun 21 Avr - 22:07






You're my nightmare, my dear
michael & cheyenne

La journée avait été si belle que jamais je n'aurais cru qu'elle eut pu prendre un sens comme celui-ci. Dans le fond, c'est vrai, à trop tirer sur la corde, elle finit souvent par céder... J'aurais dû m'en tenir à ma journée de travail et m'en retourner tranquillement chez moi, mais, au lieu de cela, j'avais décidé de profiter de la clémence du temps et de flâner quelques instants du côté de Broadway... Qui sait, peut-être cela aurait-il pu m'être bénéfique et m'apporter un sujet pour un prochain article. Dans le fond, ce qui allait se passer aurait parfaitement pu m'encourager à en rédiger un mais je n'étais pas assez bien implantée dans le métier pour me permettre de telles extravagances...

Tout au long de ma vie, j'avais aimé la simplicité, il faut dire que mes parents m'avaient élevée ainsi, mais c'était un goût que j'avais toujours gardé. Suivant cette idée, j'avais une aversion certaine pour la prétention, le luxe et toutes ces marques de distinctions qui à mon goût n'avaient pas la moindre valeur et ne servaient qu'à ceux trop faibles en réalité pour s'afficher tels qu'ils étaient. J'étais donc parfaitement heureuse lorsque ma rédactrice en chef m'avait offert de réaliser une critique, bien entendu négative, sur une grande marque de luxe représentée à New-York par le prétentieux Michael Fitzgerald. Bien mal m'en avait pris d'accepter cette proposition qui, au final, avait mené à une situation à la mords-moi le noeud dans laquelle j'avais bien failli laisser toute espérance d'une carrière en journalisme.

Rassurée depuis quelques jours déjà par rapport à cette situation, j'avais décidé de prendre un peu de recul sans pour autant arrêter de travailler, disons simplement que je faisais en sorte de décompresser fréquemment. Et cette promenade à Broadway avait, initialement du moins, ce but. Promenant mon regard d'un bâtiment à l'autre, implicitement à la recherche d'un scoop ou d'une information intéressante, j'eus le malheur de changer de trottoir, attirée par une sympathique échoppe ambulante... La curiosité, tout comme la gourmandise, est un vilain défaut... Je le sais pourtant... Et pour me punir, le hasard avait décidé de me remettre face à l'un de mes démons, le trop célèbre Mister Fitzgerald. Il y avait pourtant bien du monde autour de nous, mais il avait bien fallu qu'il me reconnaisse... C'est sans compter que la haine que je lui portais ne m'avait pas encore quittée... Rancunière, moi ? Si peu...

«Cruella d'enfer... Je vois que vous débordez d'imagination et de culture... Une référence à un dessin animé, quelle prouesse intellectuelle !» Et voilà, une pièce de théâtre improvisée allait être donnée en cette belle fin de journée sur un trottoir de Broadway... «A qui le dites-vous ! Vous excellez dans ce genre de choses... Les honnêtes gens, comme vous dites si bien, se passeraient très certainement de la présence du prétentieux que vous êtes... A moins que vous n'ayez été retenu pour rôle du bouffon de l'une des représentations devant se jouer ce soir...»

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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyMar 22 Avr - 11:41



You're my nightmare, my dear.

A. Cheyenne Hemingway & Michael Fitzgerald Jr.


Sur les millions de New-Yorkais qui vivaient dans la Grosse Pomme, il avait fallu qu’elle se retrouve ici au même moment que lui. Qu’elle décide, elle aussi, de se rendre à Broadway en ce lundi, puis qu’elle s’arrête précisément ici pour acheter son café. Trop de coïncidence tue la coïncidence !  Evidemment, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds après la réflexion qu’il lui avait lancé. Michael n’allait pas se laisser abattre pour autant.

« Excusez-moi, Madame, si cette comparaison n’est pas à la hauteur de vos attentes. Il est vrai, après tout, que je ne suis qu’un « vil et trop orgueilleux président directeur général à la tête d’une entreprise qui perd de plus en plus de sa crédibilité ». Ne serait-ce pas là vos mots exacts ? »

L’homme d’affaires qu’il était lui en voulait. Pour avoir craché sur son nom, sur celui que portaient son père et tout le reste de sa famille. Pour avoir sali son image auprès de tous ses collègues et collaborateurs. Pour avoir dénigré tout le travail acharné qu’il fournissait pour être à la hauteur de son père. Pour tous les sacrifices qu’il avait faits et dont elle n’avait absolument aucune idée.
Mais Michael lui en voulait aussi d’un point de vue personnel. Comment pouvait-on traîner quelqu’un dans la boue comme elle l’avait fait dans son article ? Michael n’avait visiblement toujours digéré les lignes qu’elle avait écrites pour vendre des pages puisque de toute évidence, il se souvenait encore de chaque mot alors que la publication remontait déjà à une semaine. De façon à retrouver une contenance, il lui sourit faussement, avant d’ajouter :

« Une chance pour vous que je sois photogénique, ç’aura au moins eu le mérite d’aider à vendre votre torchon… »

Il recula d’un pas afin de la scruter de haut en bas. Elle était plus petite que lui, bien sûr, mais restait relativement grande. Libre, sa crinière noire lui caressait les épaules et faisait agréablement ressortir le vert de ses yeux. Michael attarda volontairement son regard sur sa poitrine et haussa les sourcils d’un air appréciateur, avant de descendre jusqu’à ses hanches et ses mollets. Ouep, il validait l’ensemble. S’ils s’étaient connus en d’autres circonstances, peut-être que… En attendant, c’était hors de question ! Même l’idée d’essayer de la séduire l’exaspérait. Elle l’exaspérait. Avec ses manières, son air « bon chic bon genre » et son poste de journaliste pour un des journaux du coin, elle se croyait plus forte que les autres. Le pouvoir des mots est souvent très puissant, certes. Mais il n’était rien comparé au pouvoir de l’argent.
Alors qu’il commençait à s’éloigner, Michael constata :

« Je vais finir par croire que vous me suivez. Vous savez, il y avait bien d’autres moyens pour me faire comprendre que je vous plais, pas besoin de me harceler… »

Et, un sourire moqueur et un air de suffisance sur le visage, il tourna la tête pour apercevoir l’impact de ses mots sur son visage.

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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyMar 22 Avr - 13:13






You're my nightmare, my dear
michael & cheyenne

La lutte s'annonçait acharnée entre nous ! Si ce cher Fitzgerald ne comptait pas lâcher le morceau, il en était de même pour moi. En rédigeant cet article, j'avais laissé parler ma sincérité et s'exprimer mes principes, alors ce n'est pas une crise d'orgueil touché au vif qui allait me faire reculer, certainement pas ! J'avais été si enthousiasmée par ce projet que je n'avais finalement pas vu beaucoup plus loin que le bout de mon nez en écrivant. Seuls étaient ressortis de mon sujet cette exposition du luxe démesuré, l'égo surdimensionné de cet être superficiel. Mon article avait fait le buzz mais, dans le fond, je n'avais pas été très professionnelle en n'allant pas chercher les causes de cette raison d'être de ce Fitzgerald. Ces causes implicites, seul l'avenir me les apprendraient, mais encore faudrait-il que j'y porte du crédit...

«Félicitations, je vois que vous avez une mémoire remarquable, c'est bien la seule qualité que je puis vous reconnaître... A moins que vous n'ayez retenu ces mots simplement parce qu'ils vous ont parlé directement et vous ont fait comprendre ce que vous étiez...» Cet homme avait beau m'exaspérer, j'étais suffisamment maître de moi-même pour ne pas m'emporter plus que je ne le devais. Mais, malgré tout, au bout d'un moment, il ne serait pas étonnant que je ne perde mes moyens laissant libre cours à ma colère ! Après tout, à cause de lui, j'avais failli perdre un contrat important pour ma carrière.

Ce genre de personnage, j'en avais rencontré des dizaines depuis que j'avais fait mes premiers pas dans le journalisme. Alors me faire détailler de la tête aux pieds une énième fois ne m'étonna pas le moins du monde. Seulement, par cette attitude, je pouvais ajouter à cette fierté ridicule ce qui était selon moi un manque de respect total envers une femme.

«Ne prenez pas votre cas pour une généralité... Et ne niez pas l'effet que moi j'ai sur vous, au contraire... Je sais bien que je ne suis pas la seule, les types comme vous vivent pour la gloire, l'argent et le physique, en somme pour le superflu. Une poitrine agréable et vous voilà déjà sous le charme, vous ne pensez qu'avec vos hormones !» Et vlan, une première remarque plus désagréable que les autres prononcée sur un ton hautain. J'espérais le toucher au vif mais je n'aurais cependant pas été surprise qu'il n'en soit rien. Ce genre de réflexion, il avait déjà dû s'en prendre plusieurs dans sa vie, après tout, toutes les filles ne fondaient pas devant un PDG richissime, certaines avaient encore assez de valeurs pour voir ce qui se cachaient sous ces apparences.

Certes, il avait avancé et je l'avais suivi, mais, contrairement à ce qu'il disait, il ne me plaisait pas, du moins pas dans le sens qu'il entendait. Seulement voilà, j'avais une fâcheuse tendance à aimer les embrouilles, celle-ci s'annonçait parfaite, d'autant que ma soif de vengeance n'était pas du tout satisfaite ! Alors, oui, il me plaisait, pour la distraction qu'il pouvait me fournir !

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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyMar 22 Avr - 14:54



You're my nightmare, my dear.

A. Cheyenne Hemingway & Michael Fitzgerald Jr.


Si la première réplique de la belle brunette le laissa indifférent, la deuxième, en revanche, ne le laissa pas de marbre. Mais qui était-elle pour le juger ? Pour qui se prenait-elle ? Après tout, que connaissait-elle de lui ? Michael avouait qu’il n’était pas toujours des plus charmants, en particulier envers les femmes qu’il considérait parfois plus comme des objets que comme des individus à part entière. Mais quand bien même, cette journaliste ne connaissait absolument pas cet aspect de sa personnalité puisqu’ils n’avaient été confrontés que lors d’un entretien, qu’il avait malheureusement accepté (si c’était à refaire, il s’en serait bien gardé !), pour répondre à ses questions. Sur le moment, elle lui avait déjà semblé relativement froide et trop professionnelle pour être charmante, mais jamais il ne s’était imaginé qu’elle le dépeindrait de la sorte.
Sa dernière phrase, cependant, ne manqua pas de lui arracher un éclat de rire sincère.

« Ne soyez pas prétentieuse de la sorte, ma chère. Il faudrait que je sois bien désespéré pour me laisser séduire par une vipère telle que vous… »

Que de mesquineries ! Mais que lui arrivait-il, bon sang ? Jamais il ne se comportait de la sorte. Ni même un ado… Elle avait vraiment le don de le faire sortir de ses gongs. C’était physique, ou chimique, ou les deux, mais rien que voir son regard tueur et son air renfrogné l’irritait. Non, décidément, il ne comprenait toujours pas pourquoi il suscitait chez elle tant de haine. Alors qu’il marchait lentement à son côté, il s’arrêta au milieu de la rue et se retourna vers elle, la dominant de toute sa taille. Prenant un air plus sérieux que depuis le début de la conversation et retrouvant son calme, il lui demanda :

« Pouvons-nous parler calmement et honnêtement, pour une fois, s’il vous plait… J’aimerais quand même comprendre pourquoi je suscite chez vous une telle haine. Que vous ai-je donc fait pour que vous me détestiez à ce point ? »

Lorsqu’il parlait, il agitait la main qui tenait son gobelet de café. Il faillit même en renverser, mais s’en rendit compte. Pour éviter un nouvel incident, il en but quelques gorgées et mordit une ou deux fois dans son muffin. Au moins quelque chose d’agréable dans cette terrible fin de journée !

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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyMar 22 Avr - 15:34





You're my nightmare, my dear
michael & cheyenne

Je reconnais qu'à plusieurs reprises déjà je m'étais laissée avoir par le jugement porté au premier abord, mais, à dire vrai, cela ne m'avait pas encore servi de leçon et je continuais à me faire une idée sur la personne dès le premier regard. Son allure me répugnait, alors comment aurais-je pu trouver le courage d'essayer de le connaître davantage ? Du coup, mon article s'était uniquement porté sur son apparence de laquelle j'avais tiré des conclusions, il est vrai, trop hâtives. Mais peu importe, je n'avais aucune envie et aucune raison de remettre mon jugement en cause ! Dans le genre tête de mule...

Contrairement à ce qu'il croyait peut-être, ses paroles ne m'atteignaient pas le moins du monde, du moins pas encore. C'était pourtant étrange... Nous ne pouvions pas nous supporter et nous restions pratiquement collés l'un à l'autre... Pour ma part, j'avais parfaitement trouvé la cause à cette attirance ! J'attendais de trouver une faille afin de lui asséner un coup déstabilisant qui ferait figure de vengeance. Et puis il y avait aussi cette envie de le provoquer, de voir où pouvaient aller ses limites, ça ajouterait un peu de piment à mon quotidien trop calme de ces derniers jours.

«Une vipère dites-vous ? Faites donc attention à ce qu'elle ne vous morde pas... La meilleure attitude à adopter face à une telle bête n'est-elle pas la fuite ?» Je le mettais là devant la vérité, si il me détestait, pourquoi ne me fuyait-il pas ? Avait-il une vie si plate pour perdre son temps avec une femme qu'il ne considérait que comme une vile créature ? Au final, c'est vrai, nous nous posions tous les deux la même question : pourquoi se poursuivre de la sorte ?

J'avais bien vu que son café avait envie de fuir et d'atterrir sur lui, j'avoue que j'avais alors une très grande envie de l'y aider ! Mais je savais encore me tenir tout de même ! Cependant, je ne pus retenir un bref rire moqueur ! Parler ? Il ne manquait pas de zèle celui-là, et puis, l'article ne lui avait-il pas suffit à comprendre pourquoi je le détestais à ce point ?

«Vous m'excuserez mais je n'ai pas de temps à perdre avec vous. Essayez plutôt de réfléchir et prouvez-moi que vous n'êtes pas totalement dépourvu d'intelligence... Si tel est le cas, la réponse ne devrait pas tarder à vous venir d'elle-même !» Vraiment, comment aurais-je pu apprécier un gars comme lui, fier de sa personne, arrogant, riche comme Crésus, irrespectueux envers la gente féminine !?

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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptySam 26 Avr - 20:53



You're my nightmare, my dear.

A. Cheyenne Hemingway & Michael Fitzgerald Jr.


La situation devenait dangereusement intéressante. Se cherchant l’un l’autre, comme chien et chat, cette conversation n’augurait rien de bon. A moins que l’un des deux ne cède à ce conflit de principes et de valeurs, le résultat semblait irrémédiable et l’un d’entre eux allait finir par se brûler les ailes à force d’être trop aigri. C’était un test, un dialogue de sourds entre deux individus absolument bornés et campés sur leurs positions. Complètement enfantin, en somme. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas.

« Non, la fuite, c’est pour les lâches. Ce que je ne suis pas, même si vous supposez le contraire. Les vipères, j’essaie de les éviter dans la mesure du possible… Michael continua de marcher comme pour imager ses paroles. Puis il enchaîna. Mais comme elles ont la fâcheuse tendance de toujours rôder autour de moi comme des mouches sur un pot de miel, sans doute une complication dû à mon métier, je les écrase en un clin d’œil quand elles deviennent trop menaçantes. »

Ouais, bon, il n’était pas très doué en matière de répartie (enfin surtout en métaphore). C’était un peu radical, tout de même, même s’il l’avait lancé sur le ton de l’humour. Peu importe, le résultat était là et il ne doutait pas que Miss Zéro Défaut comprendrait le message. Michael ne put s’empêcher de lui décocher un de ses sourires amusés. Car la situation était vraiment très amusante, dans le fond. Ils se chamaillaient comme de simples gosses. Mais malgré tout, toutes ces mesquineries restaient du demi-humour et même s’il faisait passer ses paroles sur le ton de l’amusement, il n’en pensait pas moins chaque mot. Combien de fois avait-il été sollicité pour des articles du même style ? Il ne les comptait plus. A entendre Miss Hemingway parler, il commettait un crime dans chacun de ses actes quotidiens. Bon sang, il ne faisait que gérer une entreprise comme n’importe quel patron, après tout ! Certes, il lui arrivait de commettre des erreurs mais rien qui ne justifiait une rancœur pareille à son égard, surtout venant de cette simple journaliste.

« Serait-ce un crime de gagner de l’argent ? » questionna-t-il innocemment.

Non, vraiment, il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Michael avait des défauts, il le savait. Il pouvait se montrer prétentieux, parfois, mais c’était surtout un rôle de façade qu’il jouait. Quand il enfilait son costume de PDG d’entreprise, il n’avait d’autre choix que de se montrer sûr de lui, confiant et imperturbable dans n’importe quelle situation, pour paraître un minimum crédible. Qui voudrait investir dans le groupe Dior, s’il en était autrement ?

« Êtes-vous naïve au point de croire que je suis vraiment l’horrible personnage que vous dépeignez dans votre article ? N’avez-vous pas encore compris l’image que je dois donner pour mériter ma place à la tête de mon entreprise ? Je vous croyais plus intelligente que cela… »

Sa mine se renfrogna sensiblement, même s’il aurait voulu n’en rien laissé paraître. Ce n’était pas la première fois, loin de là, qu’il se prenait ce genre de réflexions, mais à la longue, il s’énervait de constater que la plupart des gens le croyaient aussi fade et superficiel qu’il n’y paraissait. Alors qu’au fond, il ne faisait tout ce cinéma que dans le but de se protéger lui-même.

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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptySam 26 Avr - 22:20






You're my nightmare, my dear
michael & cheyenne

Cette petite guéguerre risquait de nous mener loin, Michael et moi. Pas loin dans l'intérêt qu'il y avait à se chamailler de la sorte, pas du tout, mais plutôt dans les conséquences qui pourraient en découler. Emportée par la colère, j'étais capable de dire des choses dont je ne tardais pas à me mordre les doigts sans cependant osé revenir dessus, par fierté. "C'est bien ce que j'ai toujours pensé de vous, vous n'êtes qu'un prétentieux... M'écraser serait donc dans vos possibilités à ce que vous me faites comprendre... Et de quelles manières entendriez-vous vous y prendre ?" J'étais bien curieuse de connaître sa réponse, c'est qu'en me débrouillant bien comme je l'avais fait au final, cet article qui avait failli me coûter ma place, me l'avait assurée plus que jamais. Ca, il n'était pas sensé le savoir et ce serait donc un véritable plaisir de le voir s'écraser comme un vulgaire boudin en entreprenant une attaque contre moi.

J'avais beau être journaliste, je n'avais pas la science infuse et restait à ma place par rapport à cela, lui aurait dû en faire autant et ne pas se prendre pour un colosse indétrônable, car plus dure serait la chute si elle se produisait... "Ne mélangez pas tout... Ce n'est pas le fait de gagner de l'argent qui me dérange chez vous mais plutôt ce que cela a fait de vous. Vous devriez prendre le temps de vous regarder dans un miroir un jour... Quoi que je doute de vos capacités à comprendre ce que vous êtes vraiment... Mon pauvre, je vous plains !" Cette attitude, j'étais persuadée qu'elle lui était innée. D'ailleurs, si je m'étais trompée, ne serait-il pas apparu face à moi dans sa vraie nature, comme l'homme qu'il prétendait être en dehors de son job ? "N'essayez pas de me faire croire cela, rien ne va en votre faveur sur ce point. Vous vous trompez vous même en vous croyant différent du sale type que vous êtes au travail, vous l'êtes en permanence, malheureusement..." Pauvre de lui... Vraiment !

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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyMar 29 Avr - 18:34



You're my nightmare, my dear.

A. Cheyenne Hemingway & Michael Fitzgerald Jr.


Cela l’attristait beaucoup, au fond de lui. Cheyenne n’était pas la seule à le traiter comme un moins que rien, ni la première et certainement pas la dernière, malheureusement. Michael ne doutait pas qu’il avait parfois besoin d’être remis à sa place, c’était même le premier à l’avouer. Mais il essayait toujours d’en tirer les leçons pour éviter de réitérer ses erreurs. Au fond, pourquoi s’inquiétait-il tant de l’avis de cette journaliste à son sujet, d’ailleurs ? Cette arriviste lui était complètement indifférente. De toute façon, quoiqu’il dise ou quoiqu’il fasse, il doutait sincèrement de parvenir ne serait-ce qu’un instant à insérer le doute dans son esprit et à l’amener à se remettre elle-même en question.

« Oh, ne vous y méprenez pas, ce ne sont pas des menaces. Mais sachez tout de même qu’en plus d’avoir de l’argent, je peux m’avérer être très… créatif. » lança-t-il avec une lueur de malice dans ses yeux bleus.

Michael la trouvait bien hypocrite, dans le fond. Cheyenne lui reprochait le fait qu’il paraisse superficiel (elle pensait qu’il l’était vraiment, d’ailleurs), mais en vérité c’était elle qui l’était. Parce qu’elle maîtrisait l’art des mots, elle se croyait supérieure à lui, avec sa liberté de presse et d’expression. Elle le jugeait de prime abord et se contentait seulement de cette première impression.

« Ah ah, mais quel culot ! Gardez votre air de suffisance pour vous, je vous prie. Vous ne nous connaissez pas suffisamment, ni moi ni ma famille, pour cracher sur notre nom tel que vous l’avez fait. Vous me blâmez mais, contrairement à vous, je n’ai jamais fait passer l’éthique au second plan dans mon travail. C’est qui, le plus pourri d’entre nous, au final ? »

Oups… Petite perte de sang-froid, mais cette jeune écervelée venait à bout de sa patience. Et comme il était déjà trop tard pour rembobiner, il enfonça le clou une bonne fois pour toutes.

« Et permettez-moi de vous signaler que vous êtes bien hypocrite. Oui, hypocrite ! Vous êtes la première à proscrire le jugement sur l’apparence, mais n’êtes pas vous-même maître en la matière ? Les gens comme vous m’attristent, dans le genre « faites ce que je dis mais pas ce que je fais »… Vous ne valez pas mieux que ce ramassis de cons qui bossent pour les journaux people, vous n'allez jamais chercher plus loin que le bout de votre nez ! »

Michael avait haussé le ton, tellement qu’il commençait presque à hurler. Il s’était rapproché ostensiblement d’elle et elle lui sembla toute petite et fragile à son côté. A en croire le regard bizarre que les passants lui lançaient, le jeune homme réalisa qu’il était peut-être allé un peu trop loin…




Spoiler:
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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyMar 29 Avr - 23:02






You're my nightmare, my dear
michael & cheyenne

DDepuis mon plus jeune âge, on m'avait reproché d'être trop têtue. Mais, puisque c'était vrai, je ne l'avais jamais admis. De même que par fierté, je n'admettais que très rarement mes torts, et toujours à moi-même, jamais aux autres. Cela m'avait joué des tours à plusieurs reprises mais pas suffisamment encore puisqu'à 27 ans, je continuais d'être la même sans faire en sorte de changer et de corriger ce terrible défaut. Je n'arrivais pas à faire la part des choses entre être bornée comme je l'étais et avoir du caractère comme c'était nécessaire pour ne pas se faire écraser. Alors, quand deux caractères forts se rencontrent, comme Michael et moi, ça ne pouvait que partir en cacahuète ! Sur un ton volontiers moqueur, je poursuivis sur ma lancée, faisant mine de me laisser aller dans son jeu. "Ah oui ? Et, puisque vous êtes si créatif, vous êtes capable de me dire comment vous comptez vous y prendre sans avoir à réfléchir ?" Dans le genre je dis n'importe quoi, on pouvait me décerner la palme !
Pauvre idiote que j'étais ! Ca non plus je ne voulais pas le reconnaître quand il me le fit remarquer, au risque de m'en mordre les doigts plus tard, mais il avait raison, je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez. Après tout, n'aurait-il pas été plus intelligent de ma part d'essayer de voir les choses en profondeur avant d'écrire cet article uniquement basé sur ce que les apparences me laissaient penser ? Sur le moment, je l'aurais fermement nié ! Bon, il est vrai que j'aurais eu bien du mal à essayer de le connaître mieux puisque l'allure qu'il donnait dès le premier abord me répugnait par son caractère superficiel. Encore une trace de mon entêtement ! Si seulement j'avais mis mes goûts de côté, je n'en serais peut-être pas là à me prendre la tête avec ce qui n'était qu'un inconnu, au beau milieu de Broadway, me donnant en spectacle en sa compagnie devant un public étonné et pour le moins ébahi.
En somme, Michael et moi n'étions pas du tout sur la même longueur d'onde. Et tout ce qu'il put me dire ne fit que conforter l'idée que j'avais de le détester. Moi hypocrite ? Elle était bonne celle-là ! La poêle qui se fout du chaudron, vraiment ! Et lui avec son costume-cravate et ses airs prétentieux, ce n'était pas de l'hypocrisie peut-être ? Cela ne cachait-il pas un homme plat, terne et ennuyeux, un pauvre type ? Oh si, j'en étais persuadée ! Pour autant, je le laissais cracher tout son venin, attendant le moment propice, lorsque vraiment j'en aurais assez entendu pour le couper et lui renvoyer quelques phrases de mon cru bien salées ! Et puis me comparer à une paparazzi ? Non mais, n'importe quoi ! Non n'étions pas du même monde ; moi, mon travail, c'était de dire au public ce qui pouvait l'intéresser en le concernant directement, et cette critique sur Mister Fitzgerald était parfaitement dans ce sujet puisqu'il s'agissait de faire comprendre que le garçon que l'on disait si gentil ne l'était pas du tout et qu'il trompait son monde, et donc la clientèle.
Ce fut d'ailleurs bientôt plus fort que moi. Mais, pour la première fois de ma vie, je me retrouvai complètement démunie, incapable de prononcer la moindre phrase cohérente, j'en avais tant à dire... Ou pas assez plutôt ! Mon ego en avait en tout cas pris un sacré coup ! Et dire que j'étais prête à crier haut et fort que j'étais une femme tout à fait simple, cela aurait été un véritable mensonge ! M'entendre dire ce qui, dans le fond était ma vérité, devant tant de monde m'avait décontenancée. J'aurais voulu partir en courant et me terrer dans un trou, mais cela aurait été m'avouer vaincue et ça, mon orgueil me l'interdisait, même si je me savais en tort complètement, je ne lâchais jamais le morceau. Aussi, à défaut de la parole que je savais si bien manier habituellement, c'est mon bras qui s'exprima. Sans qu'il ne puisse vraiment s'y attendre, du moins je le pensais, je lui collais une bonne gifle, surprenant alors les passants.

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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyMer 30 Avr - 18:47



You're my nightmare, my dear.

A. Cheyenne Hemingway & Michael Fitzgerald Jr.


Il était loin de s’y attendre. C’était clair qu’il avait poussé le bouchon un peu loin, mais il l’avait quand même vraiment pas vu venir. La main de Cheyenne s’abattit alors sur sa joue, et bien que la claque en elle-même ne lui fit pas excessivement mal, son égo, lui, en avait pris un coup. Pour se venger, Michael avait même envie de lui verser l’intégralité du contenu de son gobelet en carton sur la tête. Mais il était malgré tout respectueux et, pour une raison inconnue, il ne souhaitait pas perdre tout lien avec Cheyenne. Ce qu’il serait bien évident advenu s’il avait commis un acte du genre.
Après le choc de la claque, Michael resta un petit moment la tête de profil, à réaliser tous les regards qui se posaient à présent sur lui et elle, et sur ce très étrange duo qu’ils formaient en plein milieu de la rue. Inutile de préciser qu’ils se donnaient littéralement en spectacle au beau milieu de Broadway. Un petit sourire moqueur s’afficha bientôt sur les lèvres du jeune homme et, dans un petit rire, il haussa les épaules avant de plonger son regard bleu dans le sien. Il ne savait pas vraiment quoi ressentir, en fin de compte. Certes, il l’avait peut-être (même beaucoup !) cherché. Mais sur son visage se lisait, en plus de la surprise, une certaine admiration. Quel sacré bout de femme !

« Et maintenant ? interrogea Michael. On en reste là ou vous êtes prête à concéder qu’il subsiste une trace de vérité dans tout mon discours ? »

De la provocation, encore et toujours ! Ce jeu allait-il donc s’arrêter un jour, ou bien ? Michael se tenait sur ses gardes, cependant. Après tout, il n’avait pas non plus envie de s’en prendre une deuxième. Au fond, le jeune homme d’affaires avait bien senti que certains de ses mots avaient fait mouche chez la belle brune qui se tenait face à lui, bornée et visiblement en colère. Michael se jura d’éviter de mettre une femme en colère, à l’avenir, tout du moins les femmes du même genre que Miss Hemingway. Michael termina son gobelet de café et le jeta dans une poubelle sur leur chemin. Il mit ses mains dans ses poches avant de poursuivre.

« Vous êtes redescendue en pression, Mademoiselle Hemingway, ou dois-je m’attendre à m’en prendre une autre ? »

Michael avait dit ça avec humour, un sourire prudent vissé sur son visage.


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MessageSujet: Re: cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » cheyenne&michael « you're my nightmare, my dear. » EmptyMer 30 Avr - 19:18






You're my nightmare, my dear
michael & cheyenne

Tout le monde nous regardait et j'en étais bien contente ! Enfin j'avais eu gain de cause et j'avais réussi à faire fermer son caquet à ce prétentieux ! Non mais, il y a des limites à ne pas dépasser ! J'étais patiente, je supportais beaucoup de choses mais là, il était aller vraiment trop loin ! Et puis, n'était-ce pas aussi un moyen pour le faire cesser de dire tout ce qui peu à peu s'assimilait dans mon esprit à la vérité ? J'allais peut-être finir par prendre conscience de mon tort, mais pas question de faire la carpette et de m'excuser. Après tout, un ennemi de plus ou de moins, avec mon métier, je n'étais plus du tout à ça près ! En attendant, je prenais un malin plaisir à savourer ma victoire, me tenant droite et ne cessant de le regarder avec défi. Aurait-il le cran de recommencer où je l'avais arrêter ou bien serait-il assez vexé pour se la mettre en veilleuse ? Visiblement, il n'avait pas l'air décider à se taire, à ses risques et périls !
Une trace de vérité dans son discours ? Et puis quoi encore ? Il venait de se faire humilié publiquement et il osait recommencer... "A croire que vous en voulez une autre ? Gourmand ?" Si il avait fallu, je n'aurais pas hésité à lui en recoller une. Habituellement, je n'étais pas du tout violente, d'ailleurs, la seule baffe que j'avais donnée, c'était à ma soeur quand elle m'avait créé des histoires au lycée... Mais là, c'était la seule solution pour moi de ne pas perdre tout mon crédit... Au moins, il n'avait pas l'air d'avoir vu sa colère décupler, à croire que ça l'avait calmé et même moralement apaisé... Gare à lui si il recommençait, maintenant que j'étais échauffée... "Libre à vous d'en décider... Reprenez votre discours sans queue ni tête et j'aurais l'honneur de vous en redonner une... C'est encore gentil de ma part, je vous préviens et je vous laisse même la possibilité de l'éviter... A moins que vous ne soyiez maso et que vous en réclamiez d'autres..."

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