Luis avait commencé à préparer le souper pour Rain, il avait pris l'habitude de cuisiner chez Rosalie, mais comme aujourd'hui elle devait rentrer plus tôt, il n'avait pas voulu manger avant qu'elle ne soit là, cependant, il ne pouvait pas faire de même pour sa nièce et il l'avait fait mangé à 6h pile, la petite avait alors beaucoup parlé et Luis l'avait écouté avec attention, mais quand son repas avait été terminé, il avait commencé à regarder l'heure... c'était bizarre non que Rosalie ne soit pas là ? Il avait fait la vaisselle et la petite avait regardé la télé tandis qu'il s'était mis à vérifier son portable de temps en temps, peut-être qu'il avait un bug ? Il l'avait fait tombé le matin même alors... ou elle avait été prise dans une dernière longue opération, ce n'était sans doute rien. Il alla bercer la petite et se mit à lui lire une histoire d'un air distrait, il répétait parfois la même ligne ou il s'arrêtait trop longtemps à son goût, la petite finit d'ailleurs par prendre les choses en main et décida que c'était elle qui allait lui lire l'histoire du soir. Il la laissa faire de bon coeur et se laissa apaiser par Rain qu'il embrassa une fois le livre fermé. Il retourna dans le salon et rangea le désordre que Rain avait fait et il alla chercher sa guitare pour s'occuper l'esprit et les mains, il ne devait pas s'inquiéter hein ? Il ne savait pas comment réagir pour dire la vérité, il n'y avait pas vraiment de manuel à sa disposition alors... il préféra attendre, il ne voulait pas la déranger, le travail de Rosalie était important pour la blonde et il le savait. Il l'avait toujours su alors il se rassura, ça ne devait être que ça... mais quand il reçut un message de la blonde, ce fut pour lui indiquer qu'elle était à l'hôpital et qu'elle allait passer la nuit là-bas... définitivement inquiet, il sonna aussi tôt à la baby-sitter, il n'aimait pas trop l'idée qu'elle vienne chez Rosalie... ce n'était pas chez lui mais il n'avait pas l'impression d'avoir d'autres choix, il s'excuserait auprès de la jeune femme une fois qu'il la verrait, parce que c'était bien son intention ! Il était impatient que la bonne femme arrive et il l'installa juste devant la télé, lui indiquant qu'il serait de retour d'ici 2h. Il enfila sa veste en cuir avant de rouler en moto, le froid était mordant mais pour dire la vérité, en cet instant il s'en fichait. Il arriva très vite à l'hôpital et demanda la chambre de Rosalie De la Vega à l'accueil.

Une nouvelle fois, il se dépêcha de la rejoindre et il rentra dans sa chambre le visage clairement inquiet. « Rosalie comment tu vas ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » la voir dans le lit était très stressant pour lui, il ne comprenait pas ce qu'il se passait ou pourquoi c'était arrivé. Il vint aussi tôt s'installer sur le rebord de son lit et il passa sa main sur le visage de la blonde pour la caresser. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? » souffla-t-il du bout des lèvres, tendu et nerveux.

Rosalie avait les yeux fermer depuis que ses parents étaient partis. La tête enfouie dans l’oreiller que sa mère lui avait amené elle savait qu’elle ne dormirait pas de la nuit. Et comment pourrait-elle, vraiment? On avait beau lui avoir donné une chambre privée, sur un étage silencieux – celle des comateux – c’était tellement… Impersonnelle comme endroit. Tellement neutre que s’en était agressant. Puis il y avait le bruit constant des machines, la lumière dans le corridor et les murmures des infirmières de l’autre côté du mur. Sans parler des fils qui lui sortait du nez, du bras et les électrodes sur sa poitrine. Elle ne se sentait pas à sa place, elle ne se sentait pas bien et était dépayser, alors qu’elle avait du entrer dans cette pièce même une bonne centaine de fois au paravent. Peut-être que si elle demandait de faire installer son lit dans son bureau? Elle voulut sonner pour demander, mais son bras manqua de force mit chemin et retomba mollement sur le lit. La blonde ouvrit les paupières légèrement pour le regarder désabuser. Elle sentait que les jours à venir allait être une partie de plaisir. Tant pis, elle était certaine que les pimbêches lui auraient dit non de toute façon. C’était connu, la directrice de staff infirmier envoyait que les plus paresseux s’occuper des comas. Pour cause, ils étaient pratiquement payés à ne rien faire à longueur de journée. « Rosalie comment tu vas ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » L’Anglaise leva la tête vers la porte pour voir Luis entrée et le regarda un peu comme une biche prit entre les lumières d’un phare. Elle lui avait envoyé un message, pour pas qu’il s’inquiète, mais elle aurait préféré qu’il ne la voie pas dans cet état quand même. Son égau en prenait un autre coup. Il posa sa main sur sa joue et la blonde leva ses doigts pour lui attraper le poignet et sentir sa peau sous son toucher. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? » Elle hocha la tête doucement et pointa au bout de son lit. « Can you give me my chart? » Elle n’avait pas encore eu le temps d’y jeter un coup d’œil et était curieuse tien. Elle trouva le bouton pour relever son dossier et appuya deux fois encore. « I’m okay… Well I’m not okay, but… I’m getting fix… » Elle lança un regard à l’intraveineuse à côté d’elle et grimaça. Elle savait que c’était hypocrite dans son cas, mais elle détestait l’idée de tant de produits chimiques dans son corps. Connaitre tous les effets secondaires de chacun n’aidait pas non plus. « I’m sorry, I didn’t mean to worry you… But I didn’t want you to wait for me, and then my parents was there and they just leave and… » Elle arrêta sa phrase en plein milieu incapable de continuer et du respirer pendant plusieurs seconde dans ses tubes. « Can you just hold me a little bit? Please. »

« Can you give me my chart? » Voir Rosalie dans cet état n'avait vraiment rien de plaisant pour Luis, il était inquiet maintenant et quelque part dans ses souvenirs revint l'image de sa mère... il avait longtemps détesté les hôpitaux à cause de ça... ça lui rappelait sa mère et les heures qu'il avait passé à son chevet pour la voir se détériorer et attendre qu'elle meurt... c'était difficile à voir... et ça, ça ne pouvait pas arriver à Rosalie, il se rapprocha du pied du lit avant d'apporter ce qu'elle voulait, intrigué, il s'installa sur le lit tout en attendant son verdict sur son résultat, lui ne savait pas lire ça. « Alors ? » demanda-t-il d'une voix hésitante. « I’m okay… Well I’m not okay, but… I’m getting fix… » il retint un instant son souffle et il finit par baisser la tête pour attraper la main de Rosalie, il avait besoin d'un contact, même aussi infime, cela le rassurait. « Il s'est passé quoi ? » demanda-t-il alors, tout en regardant tout l'appareillage auquel elle était reliée désormais, qu'est-ce qui avait bien pu se passer ? Était-elle tombée ? Avait-elle un truc ? Il ne comprenait pas, elle allait bien les autres jours non ? Il était perdu et un peu perplexe, mais malgré ces sentiments, il savait qu'il était à sa place, être auprès d'elle était véritablement important pour le jeune homme. De toute façon, s'il était resté à l'appartement de la blonde il aurait juste été mort d'inquiétude. « I’m sorry, I didn’t mean to worry you… But I didn’t want you to wait for me, and then my parents was there and they just leave and… Can you just hold me a little bit? Please. » Luis hocha de la tête avant de se rapprocher d'elle pour la prendre dans ses bras avec affection, il ne voulait pas être trop brusque avec elle. Il écarta une de ses mèches de cheveux pour la mettre derrière son oreille, il répondit alors en murmurant. « Ne te tracasse pas pour moi, je suis un grand garçon, je sais encaisser... je veux être ton appui mon coeur, je n'aime pas te voir et te savoir dans un sale état alors la moindre des choses à faire c'est d'être là... » il était jeune encore à l'époque où sa mère était malade, mais elle demandait constamment après Diego, son mari... et lui ne venait jamais alors... Luis avait été là, chaque jour, dès qu'il n'était pas à l'école, jusqu'à l'heure autorisée des visites, pour ne pas qu'elle se sente seule, pour qu'elle se sente aimer. Luis souleva le menton de Rosalie pour la regarder dans les yeux. « Je t'aime » souffla-t-il légèrement avec délicatesse, il en pensait chaque mot et en pesait la signification profonde. Il lui avait fallu du temps pour l'admettre, mais c'était vrai et c'était d'autant plus vrai aujourd'hui, il l'aimait, le choix ne s'était donc pas posée, il devait être à ses côtés et c'était naturel.

Luis se trouvait devant elle et pour ne pas céder à la panique, la blonde tenta de réfléchir en demandant son dossier. Elle l’ouvrit sur ses jambes et réussi même à attraper un crayon sur sa table de chevet pour ajouter ses propres notes à ceux de l’autre médecin (de toute évidence, de compétence moindre.). « Alors ? » Elle fronça les sourcils et ne quitta pas les chiffres et les notes de ses yeux. « Apparently I work too hard…. And I’m being punish because I don’t want another thing growing in me, by having blood clots in my lungs.» Son médecin avait encerclé le nom de sa pilule quatre fois puis surligner. Conard. Elle devrait se spécialiser en hormones tient. Elle posa le dossier et le crayon sur la table et se frotta les bras pour se réchauffer un peu. On gelait ici. Pourquoi elle n’avait jamais remarqué qu’on mourrait de froid dans cet immeuble avant? « Il s'est passé quoi ? » Elle croisa ses doigts avec les siens et frotta sa main avec son pouce doucement. Elle avait pas voulu l’inquiéter et maintenant elle se sentait coupable pour l’avoir appeler là et être en colère contre le médecin responsable. « I start coughing blood, stop breathing and felt on the floor… » Elle avait toujours mal au bras et à la jambe d’ailleurs. « It’s okay. I had radio and I’ll be fine, in a while… » Elle baissa la tête, elle comprenait à peine tout ce que ça entendait et elle trouvait déjà l’idée insupportable. Devoir annuler son voyage au pole-nord, dire au revoir à toute l’opportunité et prendre un congé forcé de l’hôpital lui donnait envie de pleurer, franchement. Elle n’avait jamais été douée à rien faire et juste maintenant elle se rendait compte à quel point elle avait eu envie de partir. Mais elle ne pouvait pas dire ça à Luis, elle avait peur qu’il le prenne mal comme la dernière fois, alors à la place, elle s’excusa de l’avoir inquiété de la sorte. Il la prit dans ses bras et Rosalie appuya sa tête contre son torse, en passant mollement un bras autour de son corps. « Ne te tracasse pas pour moi, je suis un grand garçon, je sais encaisser... je veux être ton appui mon coeur, je n'aime pas te voir et te savoir dans un sale état alors la moindre des choses à faire c'est d'être là... » Elle hocha la tête et s’enfouit le nez dans son t-shirt juste un peu. Elle se sentait un peu mieux à l’avoir juste là, elle pourrait presque être capable de s’endormir. Mais ça serait beaucoup trop égoïste de sa part de lui demander de rester. Il la força à lever le visage et elle se força a garder les yeux ouverts pour le coup. « Je t'aime » « I love you, too. » Elle avait presque murmuré. C’était encore encore étrange de se l’entendre dire à voix haute et sa la gênais presque. Si elle avait encore eu du sang au visage, elle aurait pu en rougir, presque. « I won’t be here for long, they just want to make sure I respond to the stuff they’re giving me and adjust the dose… » Elle se mordit la lèvre un moment. « But my parents… Well, they said they didn’t want me to go home alone. Cause I have to takes a lot of stuff for a while and I won’t be in great shape… They want me to go and stay with them, until I feel better… I don’t think they will take ‘no’ for an answer and neither you or I want them popping out at home when they feel like it. » Elle avait réussi à siniser ça les derniers mois en changeant ses serrures, mais elle savait que ça ne tiendrait plus. Enfin, au moins c'était l'upper east side, pas l'autre bout du monde.

« Apparently I work too hard…. And I’m being punish because I don’t want another thing growing in me, by having blood clots in my lungs.» Luis fronça les sourcils quelques instants, il entendait les mots qu'utilisaient Rosalie, mais pour la peine, il ne comprenait pas tout... il avait l'impression de recevoir quelques pièces d'un puzzle, il avait le thème général sans pour autant voir l'ensemble du plan. « Je ne comprends pas Rosalie... qu'est-ce que t'as fait ? Est-ce que c'est grave ? » parce que bon, elle devait connaître elle les effets de son truc, mais lui, pas du tout, il ne savait pas dire s'il devait paniquer ou quoi... enfin, elle restait très calme, du coup... il était juste confus, il préféra donc copier son comportement, mais il demanda tout de même ce qu'il s'était passé. « I start coughing blood, stop breathing and felt on the floor… It’s okay. I had radio and I’ll be fine, in a while… » il pâlit aussi tôt, à ses yeux, ce n'était pas si okay que ça... « C'est combien de temps "un moment" ? » parce que bon... si elle allait être mal un moment, c'était que ce n'était pas si léger qu'elle le faisait penser. Puis il se rappela aussi tôt son voyage dans le grand nord... « Tu vas devoir repousser un peu ton voyage ? » demanda-t-il faiblement. Il ne voulait plus se disputer avec Rosalie sur ce sujet... mais elle y tenait sincèrement, elle lui avait avouée, et si c'était important pour elle... ça le devenait aussi pour lui, il l'aimait après tout, c'était ainsi qu'on s'aimait sainement, non ? « I love you, too. » elle était si fatiguée, il l'embrassa doucement sur le front avant de la serrer un peu plus contre lui, il avait vraiment besoin de la sentir proche de lui, profiter tant qu'il était encore là avant qu'il ne soit obligée de rejoindre sa nièce. « I won’t be here for long, they just want to make sure I respond to the stuff they’re giving me and adjust the dose… » il hocha la tête, tant mieux si elle n'était pas là trop longtemps, ça le rassurait, ça ne devait donc pas être "si grave". « But my parents… Well, they said they didn’t want me to go home alone. Cause I have to takes a lot of stuff for a while and I won’t be in great shape… They want me to go and stay with them, until I feel better… I don’t think they will take ‘no’ for an answer and neither you or I want them popping out at home when they feel like it. » « Oh » répondit simplement Luis prit légèrement au dépourvu, il ne s'était pas attendu à ça, il se gratta la joue et tenta de trouver quoi dire à tout ça... « C'est normal pour eux... c'est bien que tu ne restes pas seule... et nous on s'arrangera toujours pour se voir... je suppose que je peux recommencer à grimper dans des arbres dans le pire des cas, sauf que ce sera bien toi cette fois-ci que je viendrais voir... » gosh, leur rencontre chez James remontait à une éternité... il caressa la joue de Rosalie avec douceur, il tenait tellement à elle.

Rosalie s’était énervée en regardant sa charte. Elle avait trouvé les commentaires de l’autre complètement stupide et inachevé et c’était amusé au corrigé du mieux qu’elle le pouvait. Elle aimerait bien pouvoir sortir de son corps et s’occuper d’elle-même, elle était la seule qui savait apparemment faire son boulot. « Je ne comprends pas Rosalie... qu'est-ce que t'as fait ? Est-ce que c'est grave ? » Rosalie leva la tête vers Luis et affaissa ses épaules un peu. Elle lui attrapa les doigts doucement. « Well… It could have been worse… » Juste sur cet étage, il y avait des gens avec un cas pire que le sien. « It’s a Pulmonary embolism. Some blood clots form and then detach and went straight to my lungs, which stop them to function normaly. It’s exactly like an heartattack, but with the lungs. And it was probably because of the stress and well, my birthcontrol pills. » Elle le regarda doucement avec son air inquiet et essaya de sourire le plus rassurèrent possible. « I’m fine. » Ou en tous cas, elle le serait, bientôt. « C'est combien de temps "un moment" ? » Elle pencha la tête et cligna des yeux, ce n’était pas dans son domaine, ce n’était pas quelque chose qu’elle voyait toute les jours. « It usually take three months for the Anticoagulant to finish their jobs… Gives or takes. » La moitié de sa ‘mission’ quoi. Et elle en avait déjà marre, elle arrivait à peine à finir une phrase dans s’étouffer et se sentait tellement faible et étourdit. « Tu vas devoir repousser un peu ton voyage ? » Elle ménagea assez d’effort pour hocher la tête. « I can’t go. I’ll call them tomorrow. » Elle n’arriverait pas à respirer dans de telle circonstance et puis bon, avec les traitements et tout, ce n’était pas faisable. « You’ll have me to yourself a little bit sooner. » Elle eut un petit sourire triste. L’idée ne lui déplaisait pas, mais ce n’était pas la même chose non plus. Elle aurait aimé avoir les deux. « I won’t be able to go to work either… I don’t know what I would do… » Ses yeux se remplir de larmes rapidement, mais elle baissa la tête et fis de son mieux pour les faire disparaitre. Elle n’avait pas envie de faire la gamine devant l’homme, ça ne servait à rien. Luis la prit dans ses bras et elle en profita pour s’installer confortablement. C’était la première fois depuis la journée où elle se sentait bien et en sécurité. Elle aurait voulu qu’il reste là jusqu’à ce qu’elle sorte d’ici. Elle combatte le sommeil et finis par lui expliquer que ses parents la voulaient à la maison pour un temps. « Oh » « Hm. » Ce n’est pas comme si elle avait eu le choix. « I would have told them that you were with me. But I didn’t want to have this conversation right now… Plus, I wouldn’t want to be a burden either. » Parce que bon, malade, elle n’était pas très sympathique. Ses parents avaient l’avantage d’être habitués et de l’aimer inconditionnellement. « C'est normal pour eux... c'est bien que tu ne restes pas seule... et nous on s'arrangera toujours pour se voir... je suppose que je peux recommencer à grimper dans des arbres dans le pire des cas, sauf que ce sera bien toi cette fois-ci que je viendrais voir... » Rosalie rigola doucement, pas trop fort parce que ça lui faisait mal. « Except I had a pan. My father as guns. » Mais ça avait l’air amusant, elle avait presque envie de ça aussi. « You can still stay at my place. It’s not that far and I won’t be in jail, I could probably manage to walk there or take a cab. I’ll miss Rain too… » Elle se redressa un peu et essaya de sourire. « Do you think you could bring her tomorrow? My sibblings would be there for a while, with my parents. Most definetly… But after. I could ask Elena to stay, with Esmeralada and Felicity. » Elle détestait être seule ici en fait. Elle n’en avait pas du tout envie. Elle n’avait jamais eu à rester a l’hôpital très longtemps, sauf pendant l’épidémie et à ce moment, elle avait pu partager sa chambre avec sa sœur. Sofia était aussi pénible qu’elle malade, mais elle était là au moins. En pensant à sa sœur, elle eut un pincement au cœur et espérait que ses parents sachent se taire la prochaine fois qu’il lui parlerait. Elle n’avait pas envie de lui faire savoir ça pendant qu’elle était à l’autre bout du monde en pleine révolution.

« Well… It could have been worse… » Luis fronça les sourcils. Ou, en effet, toutes les situations pouvaient être "pire", mais lui, ça l'ennuyait de ne pas savoir, Rosalie tournait autour du pot mais dans le fond, il ne savait pas trop si c'était lui ou elle qu'elle tentait de ménager. « It’s a Pulmonary embolism. Some blood clots form and then detach and went straight to my lungs, which stop them to function normaly. It’s exactly like an heartattack, but with the lungs. And it was probably because of the stress and well, my birthcontrol pills. » il passa sa main sur le visage de Rosalie, il était inquiet pour elle, ce n'était pas rassurant tout ça à ses yeux, pas du tout même. « I’m fine. » il sentit sa mâchoire se contracter légèrement et il préféra ne rien dire, se contentant de caresser la blonde pour lui montrer son soutien. Mais même si elle ne cessait de répéter que tout allait, il n'empêchait que ça allait prendre un temps avant qu'elle ne guérisse. « It usually take three months for the Anticoagulant to finish their jobs… Gives or takes. » oh... il ne savait pas trop quoi répondre, il passa nerveusement sa main dans ses cheveux. « Je suis désolé pour toi Rosalie... » surtout vu son projet... elle devait être déçue que tout ça soit repoussé... du moins, c'est ce qu'il se dit dans sa tête. « I can’t go. I’ll call them tomorrow. » il écarquilla les yeux de surprise, il ne s'y attendait vraiment pas en fait. « Mais... tu es sûre ? » c'était tellement ce qu'elle voulait, il l'avait même accepté alors... « You’ll have me to yourself a little bit sooner. I won’t be able to go to work either… I don’t know what I would do… » il la prit aussi tôt dans ses bras en la voyant si fragile, elle tentait d'être forte, elle restait Rosalie... mais ça se voyait que toute cette histoire l'affectait. « ça va aller mon coeur, je ne sais pas quoi te dire... juste... je suis là d'accord, et on trouvera bien un truc à faire... j'ai quelques idées... » ajouta-t-il sur un ton taquin juste pour la détendre un peu, pour qu'elle le traite d'idiot ou whatever, tout plutôt que de la voir si triste, il était si désarmé dans ce genre de situation... il la prit dans ses bras pour la consoler, pour la calmer aussi. Il était inquiet mais quand il l'avait contre lui, il avait le sentiment d'être un peu utile en la consolant. C'est dans cette atmosphère paisible que Rosalie finit par lui avouer que ses parents avaient décider de la ramener chez eux le temps qu'elle se soigne. « Hm. I would have told them that you were with me. But I didn’t want to have this conversation right now… Plus, I wouldn’t want to be a burden either. » Luis observa Rosalie quelques secondes avant de lui caresser la joue à l'aide de son index. « Tu n'aurais pas été un poids tu sais... je me serais occupé de toi et j'aurais été à ton service, ça m'aurait fait plaisir » avoua-t-il tout en haussant les épaules. Il le pensait, il aurait même évité de travailler le temps qu'elle se remette convenablement. Mais s'il devait lui rendre visite chez ses parents en escaladant... pourquoi pas. Tant qu'il n'arrêtait pas de la voir. « Except I had a pan. My father as guns. » il pâlit un peu. « Tu crois qu'il pourrait me tirer dessus ? » l'idée était vraiment désagréable. Il se gratta nerveusement la nuque. Mais bon... pour Rosalie il supposait qu'il pourrait prendre le risque... ça pouvait toujours rajouter un peu de piment dans le pire des cas... « You can still stay at my place. It’s not that far and I won’t be in jail, I could probably manage to walk there or take a cab. I’ll miss Rain too… » « T'es sûre ? Je n'aime pas l'idée d'être chez toi quand je sais que tu n'y es pas... enfin, j'ai toujours mon appartement... il n'est pas si loin non plus dans le fond... Et Rain va te réclamer aussi » soupira-t-il alors un peu mal à l'aise avant de sourire gauchement en rajoutant son dernier point. L'affection que Rain avait pour la blonde était cute à voir dans le fond. « Do you think you could bring her tomorrow? My sibblings would be there for a while, with my parents. Most definetly… But after. I could ask Elena to stay, with Esmeralada and Felicity. » il hocha la tête avant d'avoir un petit sourire en coin. « Tu veux me présenter à ta soeur... est-ce que je dois mettre un costume ? » demanda-t-il alors. Quand il y pensait, c'était la première fois que Rosalie le présentait à quelqu'un de sa famille, les autres fois c'était différent, il était tombé sur eux et... c'était des situations étranges. « Qu'est-ce que tu vas lui dire me concernant Rosalie ? » finit-il par demander... qu'est-ce qu'elle pourrait bien dire sur sa personne, il n'était pas vraiment... le genre de type qu'on présentait à sa famille... surtout si on posait des questions sur son métier, sur sa façon de mener sa vie... il sentit un poids sur son coeur. Rosalie était médecin, brillante et intelligente... à côté lui était... beau et... c'était plus ou moins tout...

C’était étrange d’être malade pour elle. Parce qu’elle savait exactement ce qui s’était passé, ce qui allait se passer et tout ce que ça engendrait. Mais elle ne pouvait rien faire. Elle ne savait pas si la tonne d’informations dans sa tête devait l’inquiéter ou bien la rassurer. Elle voulait surtout être certaine que ceux qui s’occupent d’elle sachent ce qu’ils fassent. Les médecins faisaient les pires patients et elle n’était pas exceptions à la règle. Mais ça mis de côté, elle avait tout de même de la difficulté à cerner la situation. Elle n’avait pas l’habitude que son corps la lâche de cette manière et ça la dérangeais oui, mais en voyant la tête de Luis, elle avait l’impression qu’elle aurait du être beaucoup plus inquiète sur son sort qu’elle ne l’était vraiment. Mais bon, elle était réveillée, elle avait mal oui et arrivait à peine à respirer, mais elle n’allait pas mourir donc la blonde avait forcément vue pire comme situation. Son plus gros problème à elle, c’était perde du temps et de stagner. C’était beaucoup plus pesant et inquiétant comme idée que n'importe quelle maladie. « Je suis désolé pour toi Rosalie... » Elle lui lança un regard de louve blessée, mais se mordit la lèvre pour s’empêcher de dire quoi que c’est. Il n’avait pas vraiment bien réagi quand elle avait parlé de son ‘projet’, donc bon… Elle savait qu’il ne la souhaitait pas malade et tout le reste, mais qu’elle soit prise ici ne pouvait pas lui déplaire autant qu’à elle. « Mais... tu es sûre ? » « Yes.. » Sa voix fut toute petite et elle détourna la tête pour s’empêcher qu’elle craque complètement. « I couldn’t breath in that air, and the trip is only sixth month. They can’t postpone it for me. I’m just the doctor, it’s not big deal, they’ll find someone else. » Ils avaient probablement déjà une liste longue comme son bras pour la remplacer au quart de tour. Luis la prit dans ses bras et la blonde enfouit sa tête dans son cou et essaya de serrer ses bras autour de lui, sans grande force. « ça va aller mon coeur, je ne sais pas quoi te dire... juste... je suis là d'accord, et on trouvera bien un truc à faire... j'ai quelques idées... »  L’Anglaise soupira doucement, elle savait que c’était pour rire, mais elle était encore plus démoralisée pour le coup. « Cariño, you’re just going to send me back here. » Elle n’avait pas envie d’expliquer à ses parents et aux autres médecins (les gens avec qui elle travaillait tous les jours donc), qu’est-ce qu’elle était en train de faire quand elle avait arrêté de respirer de nouveau. Puis bon, si elle était chez ses parents, ça s’annoncerait plus compliquer. « Tu n'aurais pas été un poids tu sais... je me serais occupé de toi et j'aurais été à ton service, ça m'aurait fait plaisir »  Elle chassa tout de suite l’idée d’un geste de la main, elle n’aimait pas du tout l’idée. Elle était déjà assez dépendante de Luis, elle n’avait pas besoin d’en rajouter une couche encore plus importante. « Trust me, you don’t know how annoying I can be. » Puis bon, l’idée de le voir escalader son mur était beaucoup plus amusante pour le coup. Si on ne comptait pas la crise qui se produirait s’ils étaient découverts. « Tu crois qu'il pourrait me tirer dessus ? »  Elle pencha la tête, essayant de bien réfléchir à la question. « Well, probably not… But I won’t swear it… »  Elle ne préférait pas trop y penser en fait. Elle lui proposa de rester à son appartement pendant qu’elle était malade, parce que ça lui semblait naturel qu’il soit là en fais, puis c’était plus pratique si elle avait envie de s’enfuir de ses parents pour quelques heures. « T'es sûre ? Je n'aime pas l'idée d'être chez toi quand je sais que tu n'y es pas... enfin, j'ai toujours mon appartement... il n'est pas si loin non plus dans le fond... Et Rain va te réclamer aussi »  Elle hocha la tête doucement. « I didn’t want to force you, sorry. I forgot you still have your place and you probably want to be there for time to time. It’s okay, it’s not like I can’t afford a cab or two. »  Puis elle pensa à la petite et demanda tout de suite à Luis de l’amener avec lui, le lendemain. Elle savait que ça allait se montrer encore plus compliquer de voir Rain que de voir Luis et bon, elle avait tellement l’habitude de la voir tout les jours qu’elle lui devraient probablement quelques explications tient. Enfin, ça semblait normal pour elle. Mais peut-être qu’elle y attachait trop d’importance. « Tu veux me présenter à ta soeur... est-ce que je dois mettre un costume ? »  Oh gosh, Rosalie éclata de rire – ou du moins essaya, jusqu’à ce qu’elle manque d’air -  en imaginant la tête d’Elena si Luis arrivait vraiment avec un costume, l’air sérieux et tout le reste. « Please don’t. She’s not like that. »  Personne dans sa famille n’était vraiment comme ça dans le fond, c’était tous des airs qu’ils se donnaient. « Qu'est-ce que tu vas lui dire me concernant Rosalie ? » Elle fronça les sourcils, pas certaine de comprendre la question. « What do you mean… She, anybody actually, doesn’t need to know anything, except that I like you and she already knows that. » Ses sœurs n’étaient pas stupides et la connaissait mieux qu’elle aimait le prétende, Sofia et Elena avait toujours une longueur d’avance sur elle. « What else do you want me to say? »

Luis ne mesurait pas tellement tous les propos de Rosalie, elle était malade, ça il avait compris, mais il n'imaginait pas réellement la gravité de la chose... il préférait juste être... optimiste ? Naïf ? Il ne savait pas trop dire, mais il n'avait pas envie de penser à la gravité de la chose, la seule chose qu'il pouvait imaginer, c'était que le voyage de Rosalie serait reporté de quelques jours, mais pas tout annulé. « Yes... I couldn’t breath in that air, and the trip is only sixth month. They can’t postpone it for me. I’m just the doctor, it’s not big deal, they’ll find someone else. » elle semblait touchée par la situation, Luis le voyait mais il n'allait pas pouvoir trouver les mots pour la consoler, alors il se contentait de la serrer et de la caresser légèrement, de temps en temps, il se penchait vers elle pour lui embrasser doucement le front avec tendresse. Il ne s'était pas attendu à ça, il s'était préparé à la laisser partir 6 mois à l'autre bout du monde, il s'était préparé à lui parler via Skype ou whatever... mais la voir là, fragile et déçue... ça le touchait, alors il tenta de la consoler maladroitement, c'était tout ce qu'il pouvait faire pour dire la vérité. Sauf que son plan semblait compromis, il avait pensé... enfin, que si elle était là, ils auraient encore leur relation de toujours. « Cariño, you’re just going to send me back here. » Luis ne dit rien un instant avant de passer sa main sur la joue de Rosalie. « Ce n'est pas grave, on trouvera, je te composerai des chansons, ou on regardera des films, tout ce qui peut te faire plaisir » murmura alors le chilien avec gentillesse. Il était prêt à prendre soin d'elle, à s'occuper d'elle s'il le fallait, ça ne le dérangeait pas d'être attentionné pour une personne. « Trust me, you don’t know how annoying I can be. » Luis sourit avant de l'embrasser sur la joue avec tendresse. « I don't care, je veux juste être avec toi » avoua-t-il avant de chercher ses lèvres pour l'embrasser avec douceur. Ensuite, Rosalie lui proposa de rester dans son appartement, mais c'était spécial sans Rosalie avec, non ? Du moins, ça l'était pour Luis. Puis il avait toujours son propre appartement, il le payait donc bon. « I didn’t want to force you, sorry. I forgot you still have your place and you probably want to be there for time to time. It’s okay, it’s not like I can’t afford a cab or two. » Luis fronça les sourcils. « Non, mais j'irais s'il le faut, pour la bête de Rain déjà, puis si c'est plus facile d'aller chez toi, on se rejoindra là hein. » puis il n'avait réellement pas envie de la fatiguer, s'il fallait escalader à sa fenêtre, il le ferait sans aucun soucis. Ensuite, la blonde parla de lui présenter sa soeur, et pour dire la vérité, Luis ne savait pas réellement comment il devait réagir ? Est-ce qu'il devait être sérieux ? Ou plutôt cool ? Enfin, personne ne lui avait présenté quelqu'un de sa famille au préalable, les gens de la famille que Luis avaient rencontré s'était par pur hasard... du coup, il était un peu perplexe et il demanda conseil à Rosalie, s'il devait mettre un costume ou quoi. « Please don’t. She’s not like that. » il se gratta la joue avant de finalement approuver d'un signe de tête. Mais il voulait tout de même savoir ce que Rosalie comptait dire sur lui. « What do you mean… She, anybody actually, doesn’t need to know anything, except that I like you and she already knows that. » Luis arqua alors un sourcil et un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. « Tu lui as parlée de moi ? » voulut-il savoir légèrement curieux à cette idée. « What else do you want me to say? » le chilien haussa les épaules avant de déposer son doigt sur la joue de Rosalie de le faire le contour des formes du visage de la blonde avec délicatesse. « Tu sais, en général les gens demandent le boulot qu'on fait dans la vie... ou comment on s'est rencontré... ou depuis quand on se voit... ce genre de choses... puis savoir si je suis sexy et doué au lit... » c'était souvent les premières questions, pour les deux dernières, il avait juste dit ça pour détendre l'atmosphère, il avait toujours du mal avec les sujets trop sérieux.

Quand Luis finit de prendre ses nouvelles, il lui demanda combien de temps sa réadaptation allait durer… Et devant sa réponse, il lui demanda ce qu’elle allait faire avec son projet. Le cœur de Rosalie tomba dans sa poitrine et la blonde fut prit d’un énorme coup de blues. Elle s’était retenue de penser à tout ça, au temps qui allait passer et a ses vacances forcées jusqu’à maintenant et pour cause, ça lui donnait envie de pleurer. Elle n’était pas du genre à s’assoir et regarder le temps passer. En trois mois, elle finissait un an de cours à Harvard, elle faisait au moins dix opérations et un nombre incalculable de rendez-vous, en trois mois il y avait beaucoup de choses qui suivaient son cours et elle serait obligée de mettre ça en pause. Son homme avait beau essayer de la consoler comme il pouvait, elle avait toujours un pincement un cœur, surtout quand il proposa qu’ils puissent passer ce temps sous la couette. Elle était à peine capable de se tenir assise présentement et Luis la laissait déjà sans le souffle en temps normal… Quand elle lui annonça que ‘ça’ aussi devrait être en pause, son affirmation fie suivie par un silence. Chouette. Ça la fit presque sentir mieux. « Ce n'est pas grave, on trouvera, je te composerai des chansons, ou on regardera des films, tout ce qui peut te faire plaisir » Ce qui lui ferait plaisir serait de travailler toute la journée et le retrouver le soir, mais elle décida de ne pas faire l’enfant et de ne rien ajouter. Ce n’était pas sa faute après tout. Elle ménagea un sourire et leva les yeux vers lui. « Really? You’re going to spend your day signing about me? » Elle ne savait pas si elle trouvait ça vraiment mignon ou juste un peu trop, mais elle aimerait bien voir la tête des femmes de son entourage quand elle allait s’en vanter. C’est elle, ensuite, qui en fit un peu ‘trop’ apparemment. Juste après lui avoir dit qu’elle ne pouvait pas jurer que son père ne lui tirait pas dessus, elle laissa entendre à Luis qu’il pouvait rester à son appartement. Elle oubliait souvent le fait qu’il n’habitait pas, techniquement, ensemble et elle se sentit ridicule et prise sur le fait pour le coup. « Non, mais j'irais s'il le faut, pour la bête de Rain déjà, puis si c'est plus facile d'aller chez toi, on se rejoindra là hein. » « ‘Will do what you want. » Elle sourit pour de vrai avant de s’enfoncer de nouveau en assumant que ça ne le dérangerait pas de rencontrer sa sœur. Décidément… Elle avait bien envie de blâmer les médicaments pour la faire parler autant. « Tu lui as parlé de moi ? » « À Elena? » La blonde fronça les sourcils, et y pensa quelques secondes. « Well, not directly. But she knows there’s someone, since my abortion. She’s the only one I told in my family… » Excepter Sirius, mais ça ne comptait pas vraiment parce qu’elle lui avait crié par la tête pour l’énerver plus qu’autre chose. « She pick up on things. She’s clever… More than Sofia and I, I think. » Elle était simplement différente, elle ne saurait pas comment l’expliquer. « Tough, Sofia as her way too. They both know me too much. » C’était le comble d’être le bébé de la famille, elle supposait. « Tu sais, en général les gens demandent le boulot qu'on fait dans la vie... où comment on s'est rencontré... ou depuis quand on se voit... ce genre de choses... puis savoir si je suis sexy et doué au lit... » Elle le regarda un instant et haussa les épaules. « I’ll tell her the truth. Or I’ll tell her what you ask me to tell. I don’t care Luis, do you? » Puis bon, James savait déjà, l’instant où il se rendait compte qu’elle sortait avec Luis, c’était foutu. Puis Sirius, mais ça venait de la même engueulade que l’autre information… Au pire, s’il n’était pas à l’aise, elle pouvait dire à son frère qu’elle parlait d’une autre personne. James, Sirius, Fred et Diego étaient stupides. Il ne pouvait pas voir qu’elle mentait, à moins qu’elle leur explique clairement avec ses mots simples. Si elle mentait à Elena, elle le saurait dans la seconde. Mais sa sœur ne poserait pas de question, Sofia peut-être, mais Elena tiendrait sa langue. Elle l’avait toujours fait. « And my sister and cousin find you very actractive, do you really need to charm my other sister too? She’s pregnant! »

Les prochains jours, semaines, mois allaient être difficile pour Rosalie, Luis le savait, elle était une travailleuse, c'était après tout à l'hôpital qu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois. Il vivait assez en sa compagnie à l'heure actuelle pour savoir qu'elle ne comptait jamais ses heures lorsqu'elle était à l'hôpital et il ne lui avait jamais reprochée, parce qu'il comprenait qu'elle sauvait des vies, qu'elle était parfois la seule à pouvoir le faire et il ne pouvait pas l'empêcher d'être là, elle faisait quelque chose de tellement épanouissant... lui... il avait compris que le temps qu'il passait avec Rosalie était important pour eux aussi, pour leur couple, mais il aimait à penser qu'il était plus une bouffée d'air frais pour la blonde, qu'avec lui, elle pouvait sortir de ces cas, il voulait lui offrir... un foyer calme, apaisant, un endroit où elle aimerait se reposer et où elle pourrait compter sur sa présence... il voulait lui offrir ce qui lui avait tant manqué toute son enfance, ce qu'il s'efforçait de donner à Rain depuis qu'elle était rentrée dans sa vie, ce qu'il voulait également donner à Rosalie depuis qu'il avait compris qu'elle ne partirait pas si facilement de son coeur. C'était qu'il était prêt à lui consacrer plus de temps afin qu'elle ne s'ennuie pas trop. « Really? You’re going to spend your day signing about me? » il toucha le bout du nez de la blonde tout en la regardant dans les yeux, il lui offrit soudain un sourire sincère. « Si c'est ce que tu veux, je suppose que je pourrais te chanter des chansons, note mon effort, je chante vraiment très peu ! » rigola-t-il simplement. Il était un musicien dans l'âme... et la dernière fois qu'il avait chanté c'était avec Ilwen alors... enfin, il s'était remis à chanter depuis quelques temps en présence de Rain, il supposait donc qu'il pouvait en faire de même avec Rosalie.

La blonde lui fit savoir qu'il pouvait rester à son appartement tant qu'elle se reposerait chez ses parents, l'idée ne le dérangeait pas tellement, enfin, si un peu tout de même, être chez elle sans Rosalie c'était étrange et il préférait rentrer à son propre appartement, il savait que c'était Rain qui allait être la plus ennuyée de ça, lui... non, ce n'était pas tellement l'appartement et son confort qu'il allait regretter, c'était la nuit, le corps de Rosalie étendue à côté du sien, sa chaleur, sa douceur... « ‘Will do what you want. » il hocha la tête, il le savait, mais c'était aimable qu'elle le lui rappelle. Elle lui offrit ensuite un sourire réel et il fut touché de son effort. Puis il stressa un peu... vraiment un peu quand elle lui lança qu'elle voulait le présenter à sa soeur... c'était nouveau pour lui. Et il ne voulait pas faire mauvaise impression, puis il ne savait pas ce qu'elle avait pu raconter sur lui... « À Elena? Well, not directly. But she knows there’s someone, since my abortion. She’s the only one I told in my family… She pick up on things. She’s clever… More than Sofia and I, I think. Tough, Sofia as her way too. They both know me too much. » Luis eut un petit sourire. « Les grandes soeurs... » répondit-il alors d'une légèrement émue. Dans un geste doux, il plaça sa main sur le ventre de Rosalie, parfois, il oubliait cette histoire d'avortement, mais maintenant qu'elle le lui rappelait... ça lui faisait étrange. Ils avaient pris la bonne décision, il n'en avait jamais douté, mais désormais qu'il savait qu'ils auraient toujours été ensemble... ça donnait une autre perspective, non ? A l'époque, ils se connaissaient très peu après tout. Cependant, il voulait savoir ce qu'elle allait lui dire sur sa personne. « I’ll tell her the truth. Or I’ll tell her what you ask me to tell. I don’t care Luis, do you? » « Non, c'est ce que je suis, tu peux lui dire la vérité, c'est ta soeur » il espérait juste qu'elle l'accepterait malgré ça, malgré le fait qu'il serait toujours contraint d'être avec d'autres femmes que Rosalie. « And my sister and cousin find you very actractive, do you really need to charm my other sister too? She’s pregnant! » il éclata de rire sans pouvoir s'en empêcher. « Je n'y peux rien si je suis beau, c'est mon avantage. Mais la seule que je veux vraiment charmer c'est toi tu sais ? Et tu vas être tante alors ? C'est bien, vraiment, je suis content pour vous ! J'aime bien les bébés, je trouve ça drôle » avoua alors Luis. Il avait du mal avec eux, il ne voulait pas de bébés, mais il devait avouer qu'il avait toujours eu un faible pour les bébés, avec leur tête d'oeuf, leurs grands yeux qui découvraient le monde... le moment de l'innocence où rien ne pouvait les atteindre. « C'est la première fois que je rencontre la famille de ma copine... tu sais que c'est stressant hein ? »