Bam ! Jayden donna de nouveau un coup sur le sac de boxe suspendu, sur lequel il faisait ses nerfs. Parker venait à peine d’arriver et ne pût cacher son étonnement face à la violence dont laquelle Jayden faisait preuve. Elle lança un regard à demi inquiet vers Roxane et Marisa. «  Euh… J’ose à peine le demander mais il se passe quoi là ? » Demanda-t-elle. Marissa ouvrit la bouche pour repondre mais le McCall fût plus rapide. «  Blod c’est marié » dit-il d’un ton sec. «  Oh… » Fût le petit son que laissa échapper Parker pour traduire son étonnement. Voilà qu’elle comprenait mieux ! «  Et le mec est toujours en vie ? » Demanda-t-elle surprise.  «  Le sac revient vers Jayden et il donna de nouveau un violent coup de poing à l’intérieur. «  Pour l’instant... » Répondit Roxane avec une certaine grimace. «  J’ai parié sur 1h avant que Jayden se lasse du sac et en vienne à cogner sur le gars. » reprit Marissa. «  Moi 30 minute ! » dit Roxane à son tour avec un large sourire enfantin. «  Et il en est à combien ? » «  15 minute. »  De nouveau Jayden donna un coup dans le sac mais cette fois avec tant de violence qu’il explosa. Les trois filles se jetèrent un regard. «  Oh oh… C’est pas bon ça. » Commenta Roxane avec une légère grimace. Jayden attrapa sa veste en cuir posait sur une chaise et se dirigea vers la porte. Sentant la catastrophe arrivait, Parker se mit en plein milieu pour l’empêcher de partir. «  Non tu n’iras nulle part dans cet états ! » dit-elle en écartant les bras sur la porte. « Pousse toi ! » lui dit Jayden sur un ton qui aurait fait trembler les meubles et avec un regard des plus intimidants. «  Non ! » dit-elle avec colère. «  Parker… Pousse toi ! » Redit-il avec toujours aussi peu de tact. «  Pousse toi ou j’défonce la porte à coup de pied. Qu’tu soit devant ou pas ! »  Elle hésita, se demandant s’il mettrait sa menace à exécution. Elle planta son regard dans le sien et vu la colère  qu’elle y vit elle s’écarta. «  Fait attention à toi… » Jayden ouvrit la porte et sortit comme une furie…

Une demi-heure plus tard il était au Dream, là où Blodwyn devait normalement travailler. Elle était là à l’entrée en train de faire son job de videuse. D’un pas décidé il s’avança vers elle, jusqu’à être en face. Alors avec une certaine rapidité, sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit ou de parler, il passa sa main derrière sa nuque et l’embrassa avec passion. Elle était peut-être mariée mais ce n’était pas pour autant qu’il cesserait de l’aimer…

Blodwyn lui donna une violente gifle en réponse à son baiser et un regard noir. Il n’en attendant pas moins venant d’elle. «  C’est toi qui saute sur Slayers, te marie et c’est moi qui craque mon slip ???? » demanda-t-il avec une colère non dissimuler, tandis que son cœur battait la chamade. Il avait envie de hurler, de frapper, de… Aaaaah ! Il était dévoré par la jalousie. Jayden avait toujours était un garçon jaloux, qui n’en gardait pas moins à l’esprit un œil objectif sur les femmes et leurs conditions. Elles n’étaient pas des objets et n’appartenaient à personne contrairement à ce que certain macho pensaient. Jayden, lui, n’était pas macho et loin de lui l’idée de croire que Blodwyn lui appartenait, ce n’était pas ça. C’est juste que l’idée que quelqu’un puisse avoir pris sa place dans son cœur le rendait tout simplement malade, l’écœuré. Comment avait-elle pût l’oublier aussi vite ? Alors ses promesses d’amour éternel c’était du vent ? Quand elle lui disait n’aimait jamais personne d’autre, elle mentait ? Il n’arrivait pas à y croire. Il avait l’impression d’être trahie, de ne plus la reconnaitre… «  Je ne pensais pas qu’tu tournerais aussi facilement la page. Je suis désolé…. Pas de t’avoir embrassé, je ne m’excuserais jamais pour ça. Je m’excuse d’avoir attendu de voir ton mariage dans le journal pour réaliser à quel point je t’aime. Je me fou du bébé, on en fera d’autre. Mais de toi… J’m’en fou pas. J’ai merdé, grave ! Mais je sais ce que j’ressent. » Il posa sa main sur son cœur. «  là. Et j’en ai strictement rien à carré qu’tu soit tomber amoureuse du premier pecno qui est passé dans ta vie. Nos deux c’est plus important que ça. Nos deux on est fait l’un pour l’autre. Et si tu l’a oublié tant pis, j’vais tout faire pour te le rappeler. Tu le réalise peut-être pas aujourd’hui, ni demain et il te faudra du temps pour me pardonner, okays j’me fais à l’idée. Mais sache une chose j’laisserai pas tomber ! Voilà c’qui m’prend. »