It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez

lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyMar 7 Jan - 15:51



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Je ne savais vraiment pas ce que voulait ma sœur. Elle avait fait appel à une association d’aide aux « personnes en situation de handicap », carrément ! Je payais une escort girl pour s’occuper de faire les courses et tout, donc est-ce qu’elle pourrait au moins m’expliquer de quelle autre aide j’ai besoin ? Juliette n’aimait pas trop Marleynne-Rose, mais bon, ce n’était pas ses affaires non plus ! Déjà, si je l’avais engagée, c’était simplement pour que ma cadette me fiche la paix. Mais apparemment, cela ne lui suffisait pas ! Pourquoi est-ce que les gens voulaient absolument me gâcher la vie, au juste ? C’est comme mon patron qui est venu me voir, tout mielleux pour s’excuser de m’avoir envoyé en Egypte, en pleine guerre, juste pour que je m’assure que mon ex soit bien installée ! Comment avait-il pu oser sonner à ma porte ? Y’a des gens qu’ont pas d’égo ma parole ! Mais bon, j’imagine qu’il voulait éviter que je porte plainte contre lui – ce qui était toujours en discussion avec moi-même ; après tout, si je commençais à manquer d’argent, je saurais quoi faire ! Parce qu’il méritait que je porte plainte contre lui. Sans lui, s’il ne m’avait pas détesté pour une raison que j’ignore toujours aujourd’hui, je n’aurais pas eu à avoir le stupide réflexe qui avait été de protéger Sofia de mon corps. Je soufflais, alors qu’on sonnait à la porte. Cela ne servait à rien de m’énerver. Et puis, si je n’avais pas été là, Sofia serait probablement morte, non ? Ou alors non, elle ne le serait pas en fait. Elle ne serait probablement pas allée à ce café et tout aurait été pour le mieux. Je serais toujours moi-même, et pour elle, ça n’aurait rien changé. Arrivant enfin à la porte tant bien que mal – même si j’avais maintenant l’habitude de me cogner tout le temps – j’ouvrais cette dernière, avant de rester sans voix en voyant qui était la bénévole. Génial ! De mieux en mieux ! L’univers voulait se foutre de moi ou bien ? Parce que si c’était le cas, m’envoyer une jeune femme que j’ai tenté de draguer pendant tout un été, c’était bien trouvé ! Sans prendre la peine de la saluer, je m’adressais à Lindsay. « C’est toi la bénévole ? Sérieusement ? »
(c) destiny. & sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyMar 7 Jan - 17:53

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

Depuis ma rupture avec Vitaly, je n’étais franchement pas très bien. Et pour cause, il me manquait. Il me manquait même affreusement. Et je n’avais de cesse de penser à lui, à notre relation passée… Et tout cela avait le don de me plomber le moral. Et le pire était très certainement le fait que je ressassais sans cesse cela. Cela ne m’aidait pas vraiment à sortir la tête de l’eau. D’ailleurs, j’avais fini par réagir et avais entreprit de me lancer dans une toute nouvelle aventure. Une association. J’avais décidé de rejoindre une association d’aide aux personnes ayant un handicap. Ok, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus joyeux, mais après tout le mal que j’avais pu faire, j’avais besoin de me redonner bonne conscience. Et aider des personnes en difficultés me paraissait être une bonne idée. Qui plus est, cela pourrait m’occuper et ainsi me changer les idées. Oui, c’était parfait. Cela m’occuperait l’esprit et me permettrait de faire de bonnes actions. Car, clairement, ce n’était pas ce que je faisais ces derniers temps…. Ce fut donc avec grand plaisir que j’acceptais de prendre pour la toute première fois en charge une personne. Cela impliquait donc que tous les jours, après les cours, mais aussi durant week end et vacances, je passe le ou la voir. Et que je m’occupe de cette personne. Ou du moins, que je l’aide autant que possible.

Ce matin, j’étais donc censée rencontrer la personne dont j’allais m’occuper. Je ne savais d’ailleurs pas grand-chose la concernant. Je savais qu’il s’agissait d’un homme, prénommé Lawrence. Et j’avais aussi son adresse. Voilà tout. Ainsi, après m’être préparée, je rejoins le domicile indiqué. Tout naturellement, par curiosité, je jetais un bref coup d’œil sur la boîte aux lettres afin d’en savoir plus sur l’identité de la personne. Lawrence E. Devaux. Après un bref instant de réflexion, je réalisais soudainement pourquoi ce nom me parlait. C’était celui de mon tuteur, cet été lors de mon stage au New York Times. Était-ce vraiment lui ? A moins que ce ne soit là qu’une coïncidence… que je sois tombée, par hasard, sur son homonyme. Je le saurais de toute façon bien assez tôt. Je me dirigeais ensuite vers la porte et y sonnait avant d’attendre que l’on vienne m’ouvrir. Et aussitôt, j’eus la confirmation qu’il s’agissait bien du Lawrence que je connaissais. Mon ancien maître de stage. Celui-là même qui n’avait cessé de me draguer durant mon mois de stage… « C’est toi la bénévole ? Sérieusement ? » Ça, c’était direct. Pas même un ‘bonjour’. Rien. « Bonjour. Et oui, il semblerait que ce soit moi… Ça... Ça pose un problème ? » demandais-je alors face à l’air surpris qu’il avait eu en me voyant. A vrai dire, de mon côté, cela m’importais peu. Je ne voyais même aucun inconvénient à ce que ce soit lui. C’était peut-être même préférable dans la mesure où nous nous connaissions un peu et cela faciliterait certainement les choses.




Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyJeu 9 Jan - 9:19



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Je n’arrivais décidément pas à comprendre ce que l’univers avait contre moi. J’avais cru un moment que ce n’était que mon patron qui me détestait – d’où le fait qu’il semblait tenter de me pourrir la vie à chaque instant – mais cela devait être l’univers. Sinon, la bénévole devant s’occuper de moi, dans cet état, n’aurait pas été une jeune femme que j’avais draguée pendant deux mois. Je l’avais plus draguée par jeu, qu’autre chose. En effet, elle avait alors 17 ans et même si je me moquais éperdument de cette histoire de majorité, je ne l’imaginais tout simplement pas coucher avec son tuteur de stage. Car oui, mon patron me l’avait imposée, et j’avais dû la prendre sous mon aile … Donc si j’avais tenté de la séduire à plusieurs reprises, c’était plus par amusement que pour une quelconque attente de sa part. Elle était mignonne quand elle rougissait, elle me faisait rire, et cela compensait le fait que je devais m’occuper d’elle, comme si j’étais un babysitter. Et c’est pourquoi, sans même un bonjour, je m’agaçais qu’elle soit la bénévole devant s’occuper de moi. La babysitter en somme. « Bonjour. Et oui, il semblerait que ce soit moi… Ça... Ça pose un problème ? » Mais même si ce n’était que par amusement, l’idée qu’elle doive me voir dans cet état – pire qu’elle doive s’occuper de moi ainsi parce que j’étais incapable de faire certaines choses du quotidien – mon égo en prenait sincèrement un coup. J’étais maintenant clairement en position d’infériorité, alors que j’avais passé un été à être son supérieur. Mais bien sûr, je ne pouvais pas lui répondre ça, c’était hors de question. Je soufflais doucement, avant de me pincer l’arrête du nez. « Bonjour. » répondais-je dans un sourire forcé, histoire d’y mettre du mien. « Un problème ? Non, pourquoi ça poserait un problème ? » demandais-je ironiquement. Soufflant de nouveau, je reculais pour la laisser entrer, avant de rentrer de nouveau dans le mur. « Saleté d’entrée de … » jurais-je dans ma barbe – de trois jours, pas plus quand même. Je prenais ensuite la direction du salon, lui laissant le soin de fermer la porte – bien trop galère pour moi de la fermer quand une autre personne était présente de toute façon. Une fois à destination – et c’en était bien une, vu le temps que je mettais pour traverser deux mètres – je me retournais vers elle. « Donc, ça consiste en quoi cette histoire de bénévolat ? Tu vas faire quoi exactement ? » finissais-je par lui demander.
(c) destiny. & sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyJeu 9 Jan - 17:22

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

Bien… J’allais donc devoir m’occuper de Lawrence, mon ancien tuteur de stage. Pour sûr, je ne m’attendais pas à cela. Pas du tout même ! Tout comme je ne m’attendais pas à le voir en fauteuil roulant. Cela le rendait vraiment inférieur, impuissant et donc dépendant. De moi désormais. « Bonjour. » Le plus déconcertant était l’agacement plus que visible du jeune homme. Ma présence le dérangeait-elle à ce point ? Je restais perplexe. D’autant plus que, de  nous deux, j’étais celle qui avait le plus de raisons d’être gênée et agacée par ce hasard. Après tout, il n’avait pas cessé de me draguer durant mes deux mois de stage… Et j’avais toujours veillé à gentiment le repousser. Surtout qu’à l’époque, je filais le parfait amour avec Vitaly. Il était donc hors de question que je me laisse charmer par un inconnu. Même charmant. Car, clairement, physiquement parlant, Lawrence était loin d’être mal… Bien au contraire…  « Un problème ? Non, pourquoi ça poserait un problème ? » Je réprimais un soupir d’agacement. Cela ne s’annonçait pas vraiment de la meilleure des manières qui soit. Et il semblait que j’aurais besoin de tout mon sang froid. Même si je ne comprenais toujours pas d’où provenait son agacement. Nous nous étions quittés en bon termes. En même durant le stage, tout s’était très bien passé entre nous. J’osais donc croire que c’était le contexte actuel qui le mettait dans un tel état. Après tout, peut-être cela venait-il d’un tout autre élément. Ou alors, c’était son handicap…

Fort possible. A longueur de temps, je supposais que cela devait être pénible. Vraiment très pénible et difficile à supporter. Tout comme le fait de ne pouvoir se suffire à soi-même et avoir besoin de quelqu’un à ses côtés. Alors oui, peut-être était-ce cela… J’entrais donc chez lui après qu’il ait lui-même reculé pour me laisser la place. Je fermais alors la porte derrière moi et fus surprise par un bruit sourd. « Saleté d’entrée de … » Je me retournais immédiatement et compris aussitôt qu’il s’était très certainement prit le mur en reculant. « Ca va, vous n’avez-rien ? » m’enquérais-je aussitôt avant de le suivre jusqu’au salon. « Donc, ça consiste en quoi cette histoire de bénévolat ? Tu vas faire quoi exactement ? » Etait-ce vraiment une bonne idée de lui dire que je ne savais pas vraiment puisqu’il était la première personne dont je devais m’occuper ? Pas sûr. Il fallait surtout que je gagne sa confiance et parvienne à le mettre à l’aise, ce qui n’était pas gagné d’avance. « Eh bien, je suis censée vous aider dans votre vie quotidienne, pour toutes ces petites tâches qui vous sont désormais difficiles… Je peux donc très bien m’occuper de votre ménage, de préparer le repas ou encore d’aller faire vos courses. En fait, c’est surtout à vous de me dire en quoi et comment je pourrais vous être utile… » Il avait beau être assez jeune, puisqu’il était mon supérieur – et par politesse – je l’avais tutoyé durant les deux mois d’été et me sentais donc obligée de faire de même ici. Même si j’osais espérer que je pourrais assez rapidement le tutoyer. Cela rendrait certainement les choses plus simples… « Et au niveau des horaires, il faut que l’on définisse ça… Je peux venir tous les jours après les cours, le mercredi après midi et le week-end si besoin. Et pendant les vacances scolaires aussi... » expliquais-je alors en levant le regard vers lui et en affichant un léger sourire.




Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyLun 13 Jan - 10:54



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Je ne comprenais vraiment pas ce que j’avais bien pu faire de mal un jour pour que ça me revienne en pleine face. Okay, depuis tout petit j’étais un très grand ambitieux et j’avais toujours eu tendance à juger ma famille. Et alors ? Cela ne m’empêchait pas de leur verser de l’argent lorsqu’il m’en restait à la fin du mois. J’étais même retourné à Port-Louis pendant une année après la mort de mon père, simplement parce que Juliette, ma petite sœur, me l’avait demandé. Je n’étais donc pas vraiment un mauvais fils, ou un mauvais frère. Bon, à part ma sœur, il était vrai que je ne pouvais en supporter aucun, mais bon, on avait des intérêts différents, ce n’était pas de ma faute tout de même ! Après, il y avait les femmes avec lesquelles je couchais – enfin avant l’accident bien sûr. Je m’étais toujours montré respectueux avec elle, les prévenant que ça ne durerait qu’une nuit, et rien d’autre. Elles étaient donc prévenues quand je partais au petit matin, sans demander mon reste. Et puis j’avais tenté une relation, une fois, et vu ce que ça avait donné, non merci … Donc bon, en soit, je n’étais pas non plus une mauvaise personne. Il y avait pire quoi. Hitler déjà. Et puis bien d’autres. Donc pourquoi est-ce qu’il m’arrivait autant de merdes ? Comme si ça ne suffisait pas que je me retrouve en fauteuil roulant parce que j’avais eu le mauvais instinct de sauver la seule femme qui m’avait brisé le cœur, il fallait que la bénévole qui s’occupe de moi soit une jeune femme que j’avais draguée pendant tout un été. Et elle me voyant handicapé maintenant. Même si elle n’avait jamais répondu à mes avances, ce n’était pas une raison pour que je veuille qu’elle me voie ainsi. J’aurais préféré qu’elle garde comme souvenir de moi le charmant journaliste qui avait passé un été à la complimenter. Pas comme un handicapé incapable de faire quoique ce soit.

Je finis tout de même par la saluer, même si je n’y mettais clairement pas du mien. Après tout, pourquoi le ferais-je ? Elle avait déjà une version estropiée devant elle, je ne voyais pas pourquoi je devais y mettre la forme. Puis je rentrais dans le mur de l’entrée – encore et toujours – en tentant de la laisser passer. Je ne pus m’empêcher de grommeler. Il allait falloir casser ce foutu mur, c’était pas possible autrement ! « Ca va, vous n’avez-rien ? »s’inquiéta-t-elle, me faisant pousser un soupir. Et voilà, maintenant les gens me croyaient en sucre. Jamais ça ne serait arrivé avant. Avant, on me respectait, on s’écartait sur mon passage. Avant, j’intimidais les autres – elle y compris. Je ne les inquiétais pas. « Ça va, ça va … » répondais-je dans un nouveau soupir, avant de l’emmener au salon et de lui demander en quoi consistait son rôle exactement. « Eh bien, je suis censée vous aider dans votre vie quotidienne, pour toutes ces petites tâches qui vous sont désormais difficiles… Je peux donc très bien m’occuper de votre ménage, de préparer le repas ou encore d’aller faire vos courses. En fait, c’est surtout à vous de me dire en quoi et comment je pourrais vous être utile… » expliqua-t-elle. Au moins, le respect était toujours là, c’était déjà ça. J’aurais très mal pris qu’elle se mette à me tutoyer, c’était certain. « En quoi tu pourrais être utile ? » commençais-je, me retenant de l’envoyer balader et de lui dire que je pouvais très bien m’occuper de moi-même, sans l’aide de quiconque. Je pensais à Juliette, et décidais de faire des efforts, au moins pour elle. Après tout, j’étais la personne qui l’encourageait à faire des études, je ne voulais pas qu’elle ne puisse pas réviser parce qu’elle devrait s’occuper du ménage et du repas. Et  Marleynne-Rose ne s’occupait pas de ça. Si on faisait les courses ensemble, je n’allais pas lui demander de se transformer femme à tout faire. « Le ménage pourrait être utile en effet. Le repas aussi. » répondais-je en haussant les épaules. A part ça, je ne voyais pas vraiment autre chose. Et puis c’était déjà beaucoup lui demander, non ? « Et au niveau des horaires, il faut que l’on définisse ça… Je peux venir tous les jours après les cours, le mercredi après midi et le week-end si besoin. Et pendant les vacances scolaires aussi... » reprenait-t-elle dans un léger sourire. « Très bien. Ça semble logique que tu ne vas pas rater des cours pour ça. Tu fais quoi maintenant d’ailleurs ? »
(c) destiny. & sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyMer 15 Jan - 22:09

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

M’occuper de Lawrence ou d’un autre, c’était pareil. Cela m’importait peu à vrai dire. Tout ce qui comptait pour moi, c’était de trouver quelque chose à faire, qui me permette de me changer les idées. J’avais besoin d’une occupation. De quelque chose qui aurait suffisamment d’importance pour que je m’implique totalement. Au point d’oublier, ne serait-ce que quelques heures, Vitaly. Car dans le fond, c’était bien pour cela que j’étais devenue bénévole au sein de cette association. J’avais beau tenter de l’oublier, Vitaly ne quittait pas mon esprit. Or, ce n’était franchement pas une bonne chose. Plus maintenant. A vrai dire, cela ne l’avait jamais vraiment été. Mais c’était désormais pire puisque nous étions séparés et tentions de garder nos distances. Penser à lui ne ferait qu’accentuer la douleur. Ainsi, m’occuper de quelqu’un serait une occupation à (presque) plein temps, qui me ferait oublier Vitaly. Je l’espérais. Et puis finalement, que cela tombe sur Lawrence n’était pas si mal… Surtout s’il continuait à me tourner autour comme il avait pu le faire durant l’été. Cela pourrait s’avérer très intéressant et amusant. Surtout que, contrairement à cet été, rien ni personne ne m’empêcherait d’entrer dans son jeu. Sans forcément aller plus loin… Juste jouer un peu. Après tout, m’intéresser à un autre homme ne pouvait que m’aider à laisser Vitaly reprendre sa vie, sans moi.

« Ça va, ça va … » J’avais pour le moment un peu de mal à reconnaître le journaliste que j’avais côtoyé cet été. Il était beaucoup moins agréable et charmeur. Et c’était regrettable. Car, dans le fond, j’aurais bien eu besoin de cela. Et puis, ne serait-ce que dans le cadre de mon aide envers lui. Ne valait-il mieux pas que l’on s’entende bien ? Si, bien sûr que si. Je lui expliquais ensuite le but de ma présence ici. Il ne semblait d’ailleurs pas vraiment au courant. Ni même partant. Comme s’il n’avait pas vraiment eu son mot à dire quant à l’aide d’une association. « En quoi tu pourrais être utile ? » Ben oui. Si j’étais là, ce n’était pas pour me tourner les pouces. J’étais censé l’aider. Lui être utile, notamment pour les tâches qui, de part sa situation actuelle, pouvait lui poser problème. « Le ménage pourrait être utile en effet. Le repas aussi. » Bien. J’acquiesçais alors sans le quitter des yeux. En même temps, cela paraissait logique. En fauteuil roulant, il risquait d’avoir du mal à faire le ménage au sein de chez lui. De même pour la cuisine, cela ne devait pas être évident. Mais soit. J’étais là et le problème ne devait donc plus se poser. « Pas de soucis, je m’en occuperais ! » répondis-je alors, mentionnant peu après que je ne pourrais venir qu’après les cours, les week end et durant les vacances. Ce qui, en soi, était déjà pas mal. « Très bien. Ça semble logique que tu ne vas pas rater des cours pour ça. Tu fais quoi maintenant d’ailleurs ? » Même si mon stage au sein du journal m’avait plu, je m’étais orientée vers quelque chose d’assez différent. « Je suis dans les langues… Enfin, en licence de langues étrangères appliquées. » précisais-je en réalisant que ma première réponse pouvait être légèrement équivoque. « Et toi, tu bosses toujours au New York Times ? » demandais-je alors, hésitant à lui en demander plus quant à la manière dont il s’était retrouvé en fauteuil.





Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyDim 19 Jan - 22:42



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


J’étais réellement mal à l’aise qu’elle me voit dans cet état, et c’était probablement la raison pour laquelle j’y mettais si peu du mien pour me montrer comme avant. Après tout, à quoi bon ? Si déjà cet été elle m’avait repoussé – même si je ne l’avais draguée qu’innocemment, simplement pour m’amuser de ses rougissements – qu’est-ce que ce serait maintenant ? Pourquoi me montrer charmant alors qu’elle me voyait maintenant rentrer dans des murs – celui de l’entrée principalement, qui me faisait le coup à chaque fois – et donc impuissant ? Attention, tout marchait de ce côté-là, heureusement d’ailleurs, sinon je me serais probablement suicidé, avouons-le. Mais j’avais changé de gamme on va dire. Je ne draguais plus, et encore moins des filles charmantes comme Lindsay. Non, je me contentais d’appeler des prostituées. Au moins, pas de jugement avec elles. Et puis elles devaient être rassurées que je ne puisse quasiment pas bouger. Après tout, je savais parfaitement que ce métier n’était pas des plus rassurants, et que le nombre de cas de prostituées battues par leurs clients augmentait. Il était donc fort probable qu’elles apprécient ma compagnie plus que celle d’autres. Mais ce n’était probablement pas le cas de Lindsay, avouons-le. Pourquoi tenter de la charmer ? Après tout, maintenant que je n’avais plus mon corps, qui serait tentée par moi hein ?

Elle me demanda ensuite en quoi elle pourrait être utile, ce dont je n’avais absolument aucune idée. Je ne faisais ça que pour ma sœur, parce que je ne voulais pas qu’elle ait à s’occuper de moi. J’étais la personne qui la poussait à faire des études, ce n’était pas pour l’obliger à ne pas étudier simplement pour s’occuper de son handicapé de frère. Je luis répondais donc que le ménage ainsi que la cuisine pourrait être utiles. C’était réellement quelque chose que je ne pouvais plus faire. Entre le plan de cuisine qui n’était pas à ma haute et les placards qui étaient encore plus haut, c’était tout bonnement impossible. Et ne parlons pas du ménage, c’était inutile. « Pas de soucis, je m’en occuperais ! » répondit-elle. J’acquiesçais pour simple réponse. Elle m’informa alors ses disponibilités. Etant donné qu’elle n’était probablement bénévole que pour son dossier, il n’était pas surprenant qu’elle fasse ses études à côté, bien au contraire. Je lui demandais donc ce qu’elle faisait maintenant – après tout, son stage n’avait été que pour la fin de son lycée, et je ne l’imaginais pas avoir redoublé son année. « Je suis dans les langues… Enfin, en licence de langues étrangères appliquées. » m’informa-t-elle, me faisant lâcher un sourire en coin. On ne pouvait pas dire que la première partie de sa phrase n’était pas à double sens et vu la rapidité à laquelle elle s’était mise à préciser, elle l’avait pensé aussi. Je me mordais les lèvres, tentant de me reconcentrer. « Ça a l’air intéressant … Et tu comptes faire quoi après ? » lui demandais-je, dans un haussement d’épaule. Il fallait bien faire la conversation après tout. « Et toi, tu bosses toujours au New York Times ? » me demanda-t-elle. Question assez compliquée, vu ma situation. « Techniquement, oui j’y travaille encore. On va dire que je suis en congés. Et que mon patron est la dernière personne à pouvoir me dire quoi que ce soit. » répondais-je en roulant des yeux.
(c) destiny. & sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyLun 20 Jan - 23:28

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

Je n’avais rien à faire de son handicap actuel. Ce n’était qu’éphémère et je lui souhaitais, bien sûr, cela disparaisse rapidement. Mais cela ne changeait rien à l’image que je me faisais de lui. Ce n’était pas parce qu’il était en fauteuil et rentrait dans tous les murs, que j’allais le trouver ridicule ou quoi que ce soit du genre. Absolument pas ! Ce n’était vraiment pas mon genre. D’ailleurs, à l’inverse, je réalisais peu à peu que je le voyais différemment que cet été. En plus positif, disons. Enfin, cet été, même si je trouvais qu’il était plutôt pas mal, je n’étais absolument pas intéressée. J’avais Vitaly. Alors que là… je lui trouvais soudainement bien plus d’intérêt. C’est vrai qu’il était charmant. Sacrément charmant, même. Et je regrettais alors qu’il ait cessé son petit manège de cet été. Même si cela n’aurait pas forcément abouti sur quelque chose, cela m’aurait permit de m’amuser un peu. Et de me sortir Vitaly de l’esprit. Car, même si je ne me voyais pas coucher avec le premier venu, flirter un peu avec lui m’aurait bien amusé et changé les idées. Et puis, c’est toujours flatteur et agréable de se faire draguer. Mais peut-être n’était-ce qu’une question de temps… Quoi que… Il n’avait peut-être tout simplement plus envie de se faire repousser, comme cela fut le cas cet été. Et si c’était cela, c’était fort dommage. Mais soit. Il n’était pour le moment pas question de tout cela. Simplement de ma présence et de mon rôle. Ainsi, je lui expliquais en quoi je pouvais lui être utile et mentionnais certaines activités pour lesquelles je supposais qu’il aurait besoin d’aide. Et ce fut le cas.

Après que je lui ai donné mes disponibilités, il enchaîna sur mes études et plus précisément sur ce que je faisais actuellement. Et, bien évidemment, dans la précipitation, j’avais formulé les choses d’une manière un peu équivoque. Et même si je me repris aussitôt, je remarquais ce soudain changement sur son visage. Il paraissait plus détendu. Et la façon dont il se mordit aussitôt les lèvres me laissa penser qu’il avait tout aussi bien vu que moi ce double-sens… Et qu’il s’en amusait ! « Ça a l’air intéressant … Et tu comptes faire quoi après ? » Intéressant ? Oui, les langues étaient intéressantes. Surtout celle de Vitaly. Il fallait dire qu’il était doué avec. Non ! Ce n’était pas le sujet… Absolument pas le moment d’avoir de telles pensées. Puis, je devais l’oublier, pas continuer à fantasmer sur lui. « Je vais sans doute me spécialiser dans la traduction pour devenir traductrice ou interprète. » précisais-je alors. Traductrice. Oui, cela me tentait bien. Plutôt dans le monde de l’édition tant qu’à faire… Cela semblait être de famille… Je lui demandais alors ce qu’il en était pour lui et s’il travaillait toujours au NYT. « Techniquement, oui j’y travaille encore. On va dire que je suis en congés. Et que mon patron est la dernière personne à pouvoir me dire quoi que ce soit. » De ce que j’avais découvert de lui, il n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Ainsi, sa réponse ne m’étonna pas vraiment. Malgré tout, la curiosité fut plus forte que tout. « Et… si c’est pas trop indiscret, qu’est-ce qui t’es arrivé ? » demandais-je en référence à sa situation actuelle. Observant ensuite l’heure, je réalisais qu’il était temps que je me mettre à l’œuvre. « Bon, il serait peut-être temps que je me mette à faire quelque chose… Je vais commencer par le ménage. Enfin, ça ne nous empêche pas de discuter si tu veux… Dis-moi juste où sont rangés tes outils. » Outils de nettoyage, bien sûr. Je fermais les yeux en réalisant que j’aurais du préciser. Juste pour éviter toute… ambiguïté.




Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyJeu 23 Jan - 16:56



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Je n’aurais jamais cru que le destin se moquerait autant de ma pomme. Son sens de l’humour n’était pas le même que moi en tout cas, c’était certain. Lindsay, la bénévole qui devait s’occuper de moi ? Sérieusement ? Ce n’était clairement pas avec ça que j’allais me sentir mieux. Parce qu’avouons-le, se retrouver en état de faiblesse – car c’était bien mon état actuel – devant une jeune femme que l’on avait draguée pendant tout un été, il y avait mieux non ? J’aurais pu tenter de la draguer à nouveau, maintenant qu’elle était chez moi. Après tout, cela faisait un moment que je n’avais pas dragué – depuis l’accident de fait – et je devais bien avouer que cela me manquait. Un peu comme si j’avais été accro à un jeu, et que je devais me libérer de cette dépendance. Mais la drague n’était-elle pas un jeu finalement ? Soit la personne est intéressée, et on gagne. Soit elle ne l’est pas, et on perd. Et c’était ce qui s’était passé avec Lindsay cet été. J’avais perdu. Et autant dire que maintenant que j’étais en fauteuil, cela ne changerait pas. Après tout, les femmes ont beau dire que le physique n’importe peu, ce n’est qu’un mensonge et tout le monde le sait. Le seul atout que j’avais, qui me faisait gagner la majorité du temps, c’était mon corps. Et maintenant qu’il était estropié, cela n’avait même plus d’intérêt. C’était perdu d’avance, en somme.

Cela ne m’empêcha pas d’être amusé lorsqu’elle m’annonça étudier les langues. Et je dus presque retenir un rire. Plus équivoque que cela, il n’y avait pas en même temps. Et puis donner un verre un alcoolique le fait replonger non ? C’était un peu mon cas maintenant. Je soupirais doucement. Avant, j’aurais joué de son double sens. Je l’aurais répété, dans mon sourire qui en faisait craquer plus d’une. Oui, je me serais levé et rapproché d’elle, ne laissant que quelques centimètres de libre entre nos deux visages. Mais nous n’étions pas dans le passé, mais bien dans le présent. Et de toute façon, je ne pouvais plus me lever. Je lui dis donc que cela semblait intéressant et lui demandais ce qu’elle comptait faire plus tard. « Je vais sans doute me spécialiser dans la traduction pour devenir traductrice ou interprète. » me répondit-elle, me faisant acquiescer doucement. « Et tu sais dans quel domaine ? » lui demandais-je, avant de reprendre. « Enfin tu veux faire ça plus dans la littérature, ou dans des grandes entreprises ? » rajoutais-je en donnant plus de précisions. Elle me demanda alors si je travaillais toujours au New York Times. Pour tout dire, moi-même je ne le savais pas vraiment. Mais je venais de recevoir un bulletin de paye, alors que je n’avais pas travaillé depuis l’accident. Donc j’imagine qu’ils me considèrent toujours comme un employé. En même temps, j’imagine mal mon supérieur m’ordonner de retourner au travail, alors que c’était le dernier ordre qu’il m’avait donné qui m’avait mis dans cette situation. « Et… si c’est pas trop indiscret, qu’est-ce qui t’es arrivé ? » me demanda-t-elle alors. Je haussais vaguement les épaules, avant de lui répondre. « Mon ex a décidé d’aller en Egypte pour devenir reporter, et mon patron m’a ordonné de l’accompagner le temps que la princesse s’installe. Y’a eu un attentat, et je me suis retrouvé avec une poutre écrasant ma colonne.  » répondais-je les yeux dans le vague. Je lui passais le fait que j’avais volontaire protégé Sofia de mon corps dès que j’avais senti des secousses. Pas besoin de rajouter du drama là-dedans. « Bon, il serait peut-être temps que je me mette à faire quelque chose… Je vais commencer par le ménage. Enfin, ça ne nous empêche pas de discuter si tu veux… Dis-moi juste où sont rangés tes outils. » reprena-t-elle, me faisant cette fois-ci lâcher un petit rire ironique. « Bon sérieusement, les trucs équivoques, tu le fais exprès ou bien ? C’est quoi, c’est parce que je t’ai draguée cet été et là tu décides de t’amuser de la situation ? »
(c) destiny. & sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyJeu 23 Jan - 22:56

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

J’étais bien loin d’imaginer toute la difficulté, tout le problème, que ma présence pouvait poser à Lawrence. Je pouvais comprendre qu’il n’apprécie pas de se sentir affaibli et assisté. Cela me paraissait presque normal car, pour sûr, j’aurais sans doute peu apprécié une telle situation. Et devoir faire appel à une aide extérieure était assez rabaissant également. Je pouvais donc concevoir qu’il ait du mal à être aimable et joyeux dans cette situation. Mais j’ignorais totalement que le fait que j’ai été sa stagiaire soit un problème. Au contraire, je voyais presque cela comme un point positif. On se connaissait déjà. Cela allait faciliter les choses et surtout, j’osais croire qu’il me connaissait suffisamment pour être certain qu’en aucun cas, j’allais le juger. Pour moi, qu’il soit en fauteuil roulant ne changeait strictement rien. Et je supposais bien rapidement que, s’il ne tentait plus de me draguer, c’était tout simplement car il avait lâché le morceau. Cela pouvait se comprendre… Je n’avais pas cédé durant tout l’été et il avait du finir par laisser tomber. Sauf qu’à la vérité, j’aurais préféré qu’il continue. Car, clairement, j’étais beaucoup plus réceptive que cet été. Sans doute car j’étais de nouveau célibataire. Et que j’avais vraiment besoin d’oublier Vitaly. Dans les bras d’un autre ? Pourquoi pas… Cela ne me ressemblait pas tellement mais Lawrence m’avait toujours fait de l’effet… Et se faire plaisir de temps en temps ne fait jamais de mal… D’ailleurs, entre les pensées qui m’animaient lorsque je pensais à Vitaly, et celles légèrement troublantes que le journaliste faisait aussi naître en moi, je me retrouvais, malgré moi, à répondre à ses questions de façon équivoque.

Ce n’était même pas voulu ! Je n’étais pas du genre à draguer, encore moins Lawrence, qui avait déjà tenté le coup quelques mois auparavant. Et puis, il était quand même un peu plus âgé que moi et…j’avais déjà donné là dedans. Mais bon, c’était quand même tentant… Sauf que jamais je n’aurais le courage de le draguer. Eventuellement, lui laisser entendre que cette fois-ci, c’était faisable… Et encore, je n’étais pas sûre d’oser. « Et tu sais dans quel domaine ? » Je n’eus pas le temps de répondre qu’il reprit et précisa. « Enfin tu veux faire ça plus dans la littérature, ou dans des grandes entreprises ? » La question ne se posait même pas. J’avais fais des études littéraires et étais véritablement passionné par cela. Il me semblait donc éviter de travailler dans la traduction plutôt littéraire. « Plutôt dans la littérature. Ca a toujours été une passion et puis, une partie de ma famille travaille déjà dans le milieu de la littérature et de l’édition… » Cela coulait donc de source. Après, il fallait juste espérer que je trouve vraiment un boulot là dedans… J’enchaînais alors en lui demandant ce qui lui était arrivé. C’était sans doute un sujet délicat et je ne l’obligeais pas à me répondre… Mais j’étais bien trop curieuse pour rester silencieuse à ce sujet. « Mon ex a décidé d’aller en Egypte pour devenir reporter, et mon patron m’a ordonné de l’accompagner le temps que la princesse s’installe. Y’a eu un attentat, et je me suis retrouvé avec une poutre écrasant ma colonne.  » Je grimaçais à ses derniers mots, imaginant aussitôt la scène. Et c’était tout bonnement horrible. « Ouh… Mince.. Je suis désolée pour toi… » Ce qu’il vivait ne devait pas être simple. Et particulièrement douloureux. Choquant, même. Décidant alors de m’atteler au ménage, je finis par lui demander où il rangeait ses outils. Outils ménagers. Mais je ne réalisais que trop tard que j’aurais du le préciser. « Bon sérieusement, les trucs équivoques, tu le fais exprès ou bien ? C’est quoi, c’est parce que je t’ai draguée cet été et là tu décides de t’amuser de la situation ? » Je me pinçais aussitôt les lèvres, à la fois amusée et affreusement gênée. Je levais aussitôt les mains, comme pour signifier que je n’étais pas responsable. « Non, je suis désolée, c’était… absolument involontaire… Je… je ne me serais jamais permis… Disons que j’ai juste la tête un peu ailleurs… » Et entre lui et Vitaly, mes pensées étaient loin d’être claires et innocentes.



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyDim 26 Jan - 23:30



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Même si cela ne se voyait pas forcément, j’essayais réellement de faire un effort. Mais dire que je n’appréciais pas du tout que ce soit elle la bénévole qui s’occupe de moi, était un véritable euphémisme. Comme si mon égo n’avait déjà pas assez pris de coup comme ça ! Mais non, il fallait en plus qu’une charmante jeune femme, que je m’étais amusé à draguer tout un été doive maintenant s’occuper de l’estropié que j’étais. Je ne m’étais même pas donné la peine de faire sembler de tenter de la séduire. Si elle n’avait pas été séduite par moi pendant son stage, ce ne serait définitivement pas maintenant qu’elle le serait, avouons-le. Parce que je savais pertinemment que ce que les femmes aimaient chez moi, c’était mon corps, et rien d’autres. Elles se moquaient bien de tous les efforts que j’avais dû faire pour atteindre mes buts, ou de ma personnalité, tout simplement. Elles aimaient mon corps, et en profitaient. Et maintenant que je n’avais plus cet atout, cela ne servait tout simplement à rien de tenter quoique ce soit. Mais bon, au bout d’un moment, je ne pourrais plus payer Marleynne-Rose, ou alors la jeune femme trouverait le bras d’un riche homme auquel pavaner – c’était son rôle en même pas, pas de nettoyer les toilettes d’un handicapé. Il fallait donc que je fasse des efforts pour que ma cadette n’ait pas à s’occuper de moi. Et c’est pour cette raison que je lui posais des questions sur ses études. Et qu’après un double sens qui me fit sourire en coin, je lui demandais ce qu’elle comptait faire par la suite. « Plutôt dans la littérature. Ca a toujours été une passion et puis, une partie de ma famille travaille déjà dans le milieu de la littérature et de l’édition… » me répondit-elle. Pour simple réponse, j’acquiesçais lentement.

Elle avait en effet de la chance de connaître des gens dans son domaine de prédilection. Parce qu’il était certain que cette voie était plutôt bouchée. Alors qu’interprète en entreprise ne l’était pas, surtout si elle connaissait beaucoup de langues différentes – sans aucun jeu de mot de ma part. Enfin bon, j’avais bien réussi à devenir journaliste au New York Time, alors que c’était un peu ce que tout le monde voulait faire – du moins lorsque je faisais mes études de journalisme à Yale. Si elle se battait un temps soit peu, elle devrait être capable d’y arriver, je n’en doutais pas. Le sujet dériva ensuite sur mon travail au New York Times justement. Je lui indiquais donc qu’officiellement, j’y travaillais encore, même si je n’avais pas pondu d’article depuis mon accident mais bon, ce n’était pas mon patron qui allait m’en blâmer, non ? Manquerait plus que ça tiens … Elle me demanda ensuite comment j’étais devenu ainsi. Je lui racontais rapidement l’histoire, sans entrer dans les détails non plus. Après tout, elle n’avait pas besoin de savoir que j’avais voulu jouer les héros en sauvant la vie de la seule femme que j’aie jamais aimé et qui m’ait jamais brisé le cœur, non ? Mon histoire était déjà assez pathétique comme ça sans en rajouter. « Ouh… Mince.. Je suis désolée pour toi… » dit-elle alors. En même temps, qu’importe le comment je m’étais retrouvé dans cette situation, elle n’allait pas vraiment dire « ah ah, c’est bien fait pour toi ! » non plus. Et puis elle n’aurait aucune raison de le faire, je ne lui avais jamais rien fait non plus. Et pourtant, j’avais l’impression qu’elle se délectait de la situation, à utiliser des termes équivoques, encore et encore. Elle se foutait de moi ou bien ? Avant, j’aurais probablement cru qu’elle tentait de me séduire – maladroitement, avouons-le. Mais ce n’était clairement pas le cas, d’où mon agacement. Agacement que je ne cachais pas bien longtemps, puisque je lui dis clairement ma pensée à ce sujet. « Non, je suis désolée, c’était… absolument involontaire… Je… je ne me serais jamais permis… Disons que j’ai juste la tête un peu ailleurs… » répondit-elle confuse, après avoir levé les mains en l’air. Bon, peut-être que je m’étais monté un film. Mais qui n’aurait pas pensé comme moi hein ? En tout cas, hors de question d’avouer ma faute, et encore moins de m’excuser. Je décidais donc de dévier le sujet. « Il se passe quoi alors ? T’as la tête où ? »
(c) destiny. & sweet.lips


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyMer 29 Jan - 22:55

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

En un sens, je n’étais pas mécontente de tomber sur Lawrence. Il s’agissait de la première personne dont je devais m’occuper dans le cadre de mon bénévolat au sein de l’association et clairement, j’étais rassurée d’avoir affaire au journaliste. Principalement car je le connaissais. J’aurais très bien pu tomber sur un parfait inconnu, un type peut-être même un peu dérangé ou avec qui le contact aurait été difficile. Cela faisait partie des risques du bénévolat. Je ne savais pas sur qui j’allais tomber. Et puis, soyons honnête, Lawrence était un jeune homme charmant dont j’appréciais la compagnie. Et je devais bien avouer que mon récent célibat me faisait voir le jeune homme différemment. Cet été, les choses étaient différentes. Il y avait Vitaly. Et je ne m’intéressais absolument pas aux autres hommes. Certes, même si nous venions de nous séparer – cette fois-ci, définitivement, j’osais espérer – je n’étais pas encore parvenu à l’oublier totalement. En fait, pas du tout même. C’était bien pour cela que je voyais en Lawrence une solution à cela. Il était charmant et plutôt à mon goût. Clairement, je n’aurais pas été contre quelques petites choses… Et puis, qui sait, cela me permettrait peut-être d’oublier Vit. Ou du moins, d’essayer. Et sans parler de coucher avec lui, le simple fait de rentrer dans un petit jeu de séduction me tentait hautement. J’avais besoin de cela. Sauf que, à l’inverse de cet été, il semblait ne plus du tout envisager de me draguer. Comme si je ne lui plaisais pas du tout. Ou qu’il avait quelqu’un. Possible… Oui, mais non. Sinon, il n’aurait pas besoin de l’aide de quelqu’un pour les tâches du quotidien…

Ainsi, nous parlâmes dans un premier temps de banalités, abordant, entre autres, mes études et projets professionnels. Et à peine là, j’arrivais à gaffer en faisant des remarques équivoques. Ce n’était pourtant pas mon intention ! Si j’espérais qu’il me drague et que je pourrais ainsi ‘jouer’ avec lui, je ne me voyais pas du tout le draguer. Encore moins d’une manière aussi maladroite. J’enchaînais donc aussitôt, faisant comme si de rien n’était, pour lui demander s’il travaillait toujours au NYT et ce qui lui était arrivé, ce qu’il m’expliqua alors vaguement, ne rentrant pas dans les détails. Ceci étant parfaitement compréhensible, je n’insistais pas et lui proposais de commencer le ménage. Après tout, j’étais là pour ça. Sauf qu’encore une fois, je dis quelque chose qui pouvait prêter à confusion. Et largement. Lawrence ne tarda pas à m’en faire la remarque, me soupçonnant de faire cela volontairement. Immédiatement, je lui expliquais que non, c’était purement involontaire, et je m’en excusais. Le fait était qu’entre le léger attrait qu’il avait sur moi, et surtout, mes pensées tournant autour de Vitaly, j’avais du mal à contrôler tout ce que je disais. Mais je ne voulais pas qu’il prenne cela pour une tentative de drague de ma part, ou quoi que ce soit d’autre de déplacé. Je n’étais pas contre un rapprochement, mais je n’étais pas certaine de pouvoir être celle qui l’initiait. « Il se passe quoi alors ? T’as la tête où ? » Bonne question… A vrai dire, la réponse était, pour moi, très claire. Mais je ne pouvais pas lui dire que je ne cessais de penser à mon beau-frère. Ce serait ridicule et surtout, totalement insensé et risqué ! « C’est rien… laisse tomber… » répondis-je alors, préférant éviter le sujet. « Histoire de cœur, on va dire… » précisais-je tout de même afin qu’il ne se fasse aucune illusion et surtout, qu’il ait ne serait-ce qu’une vague réponse. Si cela pouvait déjà l’empêcher de me questionner davantage à ce propos…

Spoiler:



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyMar 4 Fév - 17:49



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


C’était limite si le fait de voir Lindsay ne me déprimait pas. Ce serait mentir que de dire que je vivais très bien mon accident. C’était même plutôt l’inverse. Je n’avais jamais été d’un très bon caractère, bon vivant ou respirant la joie de vivre. J’avais même plutôt toujours été plutôt renfermé sur moi-même et bougon. Mais cela s’était nettement aggravé depuis que j’étais en fauteuil. La moindre contrariété me mettait dans un état indescriptible. Et il n’était pas rare que je hurle sur ma petite sœur d’ailleurs. Je m’en voulais toujours après, et m’excusais même – ce qui était assez rare pour être noté – mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je vivais très mal le fait d’être en fauteuil. J’en avais juste assez en fait. Je me demandais ce que j’avais bien pu faire pour mériter toutes les merdes qui m’étaient tombées dessus depuis que j’étais petit. J’avais mal commencé ma vie en naissant dans la mauvaise famille, sans aucune ambition, n’ayant même aucune envie de quitter le trou qu’était Port Louis. Ils auraient même été prêts à me laisser pourrir là-bas, comme eux, tout simplement parce que pour eux, l’université n’était pas un investissement ayant de l’importance. J’avais donc, dès le début, eu plus de mal que les autres et avais donc dû me battre dès ma plus tendre enfance pour m’en sortir mieux qu’eux. Et là, on me retirait la seule chose où j’avais eu beaucoup de chance. A croire que je ne méritais même pas une petite chance et qu’il fallait donc l’anéantir. Parce que pour moi, mon corps était la seule chose où j’avais eu de la chance, dès la naissance. Et maintenant, on me l’avait retiré. Et cela, Lindsay me le rappelait, simplement en se trouvant là. Parce qu’elle m’avait connu avant. Parce que j’avais joué de mon physique avantageux avec elle. Je m’étais amusé à tenter de la séduire, pendant deux mois. Et là, le fait que je n’ai plus mon corps de mon côté me déprimait réellement.

Mais bon, j’avais besoin d’aide, il fallait bien l’avouer. Je ne voulais pas que ma petite sœur délaisse ses études pour devoir s’occuper de son handicapé de frère. Et si je voulais que ma sœur continue ses études, je ne pourrais pas continuer à payer Marleynne-Rose pendant bien longtemps. Ma sœur n’avait pas eu la chance d’avoir une bourse, comme j’en avais eu une. Rien que pour cela, je regrettais de ne pas être resté à Port Louis. J’aurais alors pu la pousser à travailler plus, plutôt que de se reposer sur ses acquis. Elle était intelligente, je le savais. Il fallait juste qu’elle travaille. Mais sans bourse, c’était à moi de le payer. Et même si j’étais journaliste au New York Times, la majorité de mon salaire servait à payer mon crédit immobilier. Je pourrais prendre un autre crédit pour sa scolarité, mais je n’avais pas spécialement envie de me retrouver sur endetté. Parce que je savais très bien ce qui se passait lorsqu’une personne l’était, et je risquais tout simplement de me retrouver à la rue. Et merci mais non merci. Je préférais donc mettre de l’argent sur un compte tous les mois et épargner. C’était bien plus sûr. Et donc, pour pouvoir mettre de l’argent de côté tous les mois, il ne fallait pas que je le dépense avec Marleynne-Rose, alors qu’une bénévole – même s’il s’agissait de mon ancienne stagiaire – se proposait de faire tout ce qu’elle faisait, gratuitement. Je me retrouvais donc à faire des efforts et à lui demander ce qui lui passait par la tête – vu qu’apparemment, les propos à double sens qu’elle me lançait depuis le début n’étaient pas pour se foutre de ma gueule. « C’est rien… laisse tomber… » me répondit-elle en haussant les épaules, avant de reprendre. « Histoire de cœur, on va dire… » fini-t-elle par préciser. Je prenais un instant pour réfléchir. Ce n’était pas comme si je pouvais l’aider avec cela. Avant, j’aurais proposé de rendre la personne jalouse et en aurait bien profité au passage. Mais de quoi pourrait-il être jaloux hein ? Si cela marchait avant, ce n’était plus vraiment le cas. « Parler peut te faire du bien. » répondais-je en me passant la main dans les cheveux. « Tu fais mon ménage et tout bénévolement, j’imagine que je peux être un psy bénévole. » dis-je dans une petite grimace, pas sûr que ce soit une bonne idée. Surtout que bon, vu mon historique amoureux, je n’étais peut-être pas le mieux placé pour l’aider non plus.
(c) destiny. & sweet.lips


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyDim 9 Fév - 20:02

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

« Parler peut te faire du bien. » J’esquissais un léger sourire ironique. Même si cela partait d’une bonne intention de sa part, je ne me voyais vraiment pas me confier à lui. Tout d’abord, parce qu’il avait tenté de me draguer il y a tout juste quelques mois. Cela serait donc assez étrange de devoir ainsi lui parler de ma vie sentimentale. J’en serais assez gênée. Et puis, surtout, je ne pouvais rien lui dire. Ce serait bien trop risqué. Et je n’osais imaginer sa réaction – et son opinion sur moi – en apprenant que j’avais été la maîtresse du mari de ma sœur. Il risquait de me trouver horrible. Sans cœur. Bref, tout simplement d’adopter une opinion bien plus négative me concernant. Non, lui parler était impensable. Et je doutais que cela me fasse du bien… N’allais-je pas ainsi ressasser ? Me souvenir de tout ce que je tentais vainement d’oublier ? Si, très certainement. Ce n’était donc pas une bonne idée. Cela risquait juste de me refaire du mal. Or, j’étais là dans l’espoir d’oublier un tant soit peu tout ça.. Et puis, il disait peut être cela par pure politesse, n’ayant que faire de mes histoires. Après tout, j’étais là pour m’occuper de lui. Pas l’inverse. « Tu fais mon ménage et tout bénévolement, j’imagine que je peux être un psy bénévole. » Je ne pu retenir un vague rire. Bizarrement, j’avais du mal à le voir dans le rôle du psy. Il semblait être d’un naturel un peu renfermé, presque bougon. Pas forcément le type très avenant auquel on a envie de parler durant des heures et des heures. Et même si j’avais appris à le connaître durant mon stage, je ne me voyais pas lui parler de Vitaly. Pas en tant qu’amant, du moins.

« C’est gentil mais je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée… Il y a des choses que j’essaie d’oublier.. En parler risque juste de raviver certaines blessures. Et je n’ai pas envie de ça… » expliquais-je doucement, fuyant son regard. Et malgré tout, j’avais envie de parler de certaines choses. En fait, j’avais juste envie qu’il comprenne que ce n’était pas un simple et banal chagrin d’amour. Le genre de truc puéril qui a toujours eu tendance à m’insupporter. C’était bien plus important, plus fort, plus grave… Et ça, personne ne pouvait s’en douter. « Tu as déjà aimé quelqu’un qui ne t’était pas destiné ? Quelqu’un qui, malgré un amour vraiment fort et réciproque, ne pourra jamais véritablement t’appartenir ? T’as beau le savoir, tu as toujours un petit espoir… jusqu’au jour où les choses changent et t’éloignent un peu plus de cette personne… où tu te rends compte qu’espérer ne sert plus à rien… que quoi que tu puisses faire, penser, vouloir… le destin en a décidé autrement et tu es alors totalement impuissant… » expliquais-je alors, pensive. Avant de me ressaisir, réalisant que j’en avais peut-être trop dit. Ou que, tout simplement, je n’étais pas censée lui parler de tout cela, même si, étant restée vague, je doutais qu’il puisse se douter de quoi que ce soit. « Et donc, balais, plumeau…où est-ce que je peux trouver ça ? » demandais-je en tentant, sans faire de détour, de changer de sujet. J’étais là pour faire le ménage, à la base. Il était donc préférable que je retourne à ma mission, plutôt que m’épancher sur ma vie sentimentale…


Spoiler:



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyDim 16 Fév - 22:41



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Je ne savais pas si lui proposer de me parler de ses histoires de cœur était une bonne idée. Je ne savais même pas si j’avais envie de l’écouter parler de ça. En fait si, je le savais, je n’avais absolument pas envie de l’entendre parler de ses soucis de cœur. Je connaissais bien les filles maintenant, et avouons-le, la plupart de leur soucis de cœur étaient plutôt immature. « Je croyais qu’il m’aimait, mais en fait il voulait juste coucher » était un bon exemple de la totale immaturité des femmes en matière d’amour. Pourquoi déduire que l’homme est amoureux, alors qu’il n’en donne aucun signe et qu’il ne semble que s’intéresser à son corps à chaque fois qu’il la voit ? Sauf si l’homme en question était un véritable connard qui lui faisait croire qu’il était amoureux d’elle, la femme manquait clairement de jugement. Bref, écouter les problèmes de cœur qu’une jeune fille de dix-huit ans n’était probablement pas la chose qui me tentait le plus, c’était certain. Mais je me devais de faire un effort pour que cela marche. Bientôt, je ne pourrais plus payer Marleynne-Rose, et si je faisais fuir une bénévole qui était prêt à tout faire gratuitement, c’était que j’étais le dernier des crétins égocentriques. Et comme je ne l’étais pas – bon, peut-être un peu – je me retrouvais à faire des efforts. Efforts qui étaient apparemment vain, au vu de sa réponse. « C’est gentil mais je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée… Il y a des choses que j’essaie d’oublier. En parler risque juste de raviver certaines blessures. Et je n’ai pas envie de ça… » expliqua mon ancienne stagiaire tout en fuyant mon regard. Je retenais un soupir de soulagement. Je lui avais proposé après tout ! Si elle n’avait pas envie d’en parler, et bien je n’allais pas la forcer à le faire simplement pour lui prouver que je n’étais pas un connard égocentrique centré sur moi-même, non ?

Enfin, j’avais apparemment trop rapidement sauté aux conclusions, puisqu’elle reprit de nouveau. « Tu as déjà aimé quelqu’un qui ne t’était pas destiné ? Quelqu’un qui, malgré un amour vraiment fort et réciproque, ne pourra jamais véritablement t’appartenir ? T’as beau le savoir, tu as toujours un petit espoir… jusqu’au jour où les choses changent et t’éloignent un peu plus de cette personne… où tu te rends compte qu’espérer ne sert plus à rien… que quoi que tu puisses faire, penser, vouloir… le destin en a décidé autrement et tu es alors totalement impuissant… » finit-elle par tenter d’expliquer. Ma respiration se bloqua quelques instants. Oh oui, j’avais déjà vécu cela. Sofia. Elle était la seule femme que j’avais jamais aimée, et pourtant, cela n’avait pas marché entre nous. Après plus d’un an de relation, elle avait rompu avec moi, sans aucune explication. J’aurais aimé avoir alors le courage de lui demander la raison, mais mon égo m’en avait empêché. J’avais préféré la laisser partir. Et pourtant, apparemment mes sentiments n’étaient jamais partis, eux. Après tout, si j’étais dans cette situation en ce moment, dans un fauteuil roulant, c’était bien à cause de mes fichus sentiments. Lorsque j’avais senti la terre trembler, prémices de l’attentat qui était en train d’arriver, mon instinct m’avait poussé à prendre Sofia et m’allonger sur elle, la protégeant ainsi de mon corps. Bien sûr, à l’exception de ma meilleure amie, personne ne savait ça. Même ma petite sœur, qui était pourtant la pire fouineuse que je connais. « Oui. J’ai déjà été dans cette situation. » fut tout ce qui sortit de ma bouche. Pas besoin de lui donner des détails non plus. «Et donc, balais, plumeau…où est-ce que je peux trouver ça ? » me demanda ensuite la jeune femme pour changer de sujet. J’acquiesçais lentement. « Dans le placard des toilettes. »
(c) destiny. & sweet.lips


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyJeu 20 Fév - 21:52

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

Je ne parlais à personne de ma vie privée, ce n’était pas nouveau. Certes, cela s’expliquait, en grande partie, par le fait que je vivais une histoire secrète et interdite. Je ne pouvais en parler à personne. Et même si je pouvais, je ne le ferais certainement pas. Je n’aimais pas vraiment parler de moi. Encore moins de choses aussi intimes. Ne serait-ce que mes goûts par exemple ! J’avais horreur de devoir dire à Serena – ou a qui que ce soit d’autre – que je trouvais untel ou untel charmant, etc… Je préférais donc me taire, aussi bien sur mes goûts que sur ma véritable vie amoureuse. Et donc, bien sûr, lorsque Lawrence me proposa son écoute, je déclinais son offre. En même temps, je n’étais même pas certaine qu’il ait vraiment envie d’entendre cela. Après tout, qu’est-ce qu’un type d’une bonne vingtaine d’années pouvait avoir à faire des histoires de cœur d’une jeune femme de tout juste 18 ans ? Et même si, pour sûr, il ne devait pas du tout s’attendre à cette relation si particulière entre Vitaly et moi, j’étais persuadée qu’il s’en foutait. Oh, rien de méchant. Je comprenais parfaitement. Après tout, nous ne nous connaissions pas tant que ça et il me paraissait normal qu’il se désintéresse de ce genre de choses. Surtout après que je l’ai moi-même repoussé. Sa proposition relevait très certainement d’un simple geste de politesse. Ainsi, je commençais par le remercier sans donner suite à sa proposition. Toutefois, quelques secondes après, je repris la parole, évoquant vaguement la situation.

Bien sûr, je ne rentrais pas dans les détails. J’évoquais simplement le fait qu’il s’agissait d’une histoire « impossible » et donc très complexe. Je ne pouvais et ne voulais pas en dire plus. J’avais juste besoin de lui préciser ça… Je ne voulais pas qu’il me voit comme une gamine immature, déprimant à cause de la fin d’une pseudo histoire d’amour. Parce que, avouons-le, les problèmes sentimentaux à cet âge étaient souvent plutôt légers voire ridicules. Et je n’en avais que trop conscience. C’était donc pour cela que je précisais un peu les choses. Pour qu’il se rende compte que, de mon côté, c’était tout autre chose. Du moins, c’était réellement compliqué ! « Oui. J’ai déjà été dans cette situation. » Ca, je m’en étais doutée en voyant sa réaction lorsque je parlais. J’avais bien vu qu’involontairement, j’avais mis le doigt sur quelque chose…J’acquiesçais alors vaguement, n’osant pas lui en demander plus. Après tout, chacun son jardin secret. « C’est loin d’être facile… » avouais-je alors doucement, avant de changer totalement de conversation. « Dans le placard des toilettes. » Faire le ménage pour oublier. C’était pour ça que j’étais là, non ? Pas pour parler de mes problèmes au journaliste et retourner le couteau dans la plaie. « Merci » répondis-je avant de filer vers le placard des toilettes pour y récupérer le matériel nécessaire et de commencer à faire le ménage. « Si tu as besoin de quoi que ce soit d’autre, n’hésites pas… » glissais-je en lui lançant un léger sourire. « Et hormis moi, tu as de l’aide extérieure ? Ou des proches qui pourraient venir t’aider en cas de besoin ? » demandais-je alors histoire de faire la conversation.


Spoiler:



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyVen 21 Fév - 11:55



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Je pouvais comprendre que mon ancienne stagiaire n’ait pas envie de parler de ses histoires sentimentales. Après tout, moi-même je n’en parlais jamais. Après tout, qui était au courant pour Sofia ? Personne, sauf Samantha, ma meilleure amie. Et encore, même elle ne savait pas tous les détails. Tout ce que je lui avais dit, c’était que j’étais tombé amoureux – même si ça, elle avait pu le voir par elle-même vu qu’elle était à Yale, avec Sofia et moi – et qu’elle m’avait brisé le cœur. Je n’en avais pas dit beaucoup plus. Si, elle savait aussi que Sofia était, en quelque sorte, responsable de mon état. Je lui avais raconté ce qui s’était passé en Egypte et donc que c’est en sauvant la vie de Sofia que je me suis retrouvé avec une poutre écrasant ma colonne vertébrale. Apparemment, j’étais un héro. Et ben voyons. Je ne voyais pas en quoi. Et est-ce qu’un héro se demandait si ça avait valu le coup de lui sauver la vie, pour moi-même me retrouver ensuite un fauteuil ? Non, un héro ne se demandait pas ça. D’ailleurs, personne ne devait se demander ça. Qui étais-je pour dire que mes jambes valaient plus que la vie d’une personne, que je la connaisse ou non ? Je n’étais personne. Je n’étais qu’un petit journaliste du New York Time. Et encore, je n’étais même plus vraiment un journaliste. Ce n’était pas parce que je continuais de recevoir ma paye que j’en étais encore un. Je n’avais pas écrit un mot depuis l’accident. Pas un seul. Je n’avais même pas essayé d’ailleurs.

« C’est loin d’être facile… » annonça la jeune femme, m’interrompant dans les pensées que j’avais suite à son monologue. J’avais donc eu tort à propos de mon ancienne stagiaire. Son histoire de cœur n’était pas aussi futile que je ne le pensais. Et cela m’avait touché, en quelque sorte. Ou en tout cas, cela avait remué beaucoup de choses en moi. Il était probable que la jeune femme l’ait remarqué d’ailleurs, puisqu’en plus de ma respiration qui s’était bloquée, j’avais probablement blêmi aussi. « Oui, même après plusieurs années. On croit que c’est terminé. On croit que nos sentiments se sont effacés avec le temps, qu’on ne ressent plus rien pour la personne. Et on se retrouve à la plaquer au sol lors d’un attentat et la protéger de notre corps. Juste comme ça. Sans même le réaliser. On s’engueule au café, on parle même de nos conquêtes et on se retrouve avec une poutre sur le dos parce que tout revient d’un coup. Et la peur de la perdre est telle qu’on a le stupide réflexe de la protéger. » répondais-je, toujours amer par rapport à la situation. Puis je réalise ce que j’ai dis et je secoue la tête, tout en roulant des yeux. N’importe quoi. Voilà que je me confie maintenant. De pire en pire. Quand elle change de sujet, je suis soulagé. Et je ne me fais pas prier pour lui dire où se trouve le nécessaire pour le ménage. « Merci » me lance-t-elle alors, avant de se mettre à la tâche. J’acquiesçais rapidement, tout en pinçant l’arrête du nez, toujours sidéré par mes paroles. « Si tu as besoin de quoi que ce soit d’autre, n’hésites pas… » me propose-t-elle alors. De nouveau, j’acquiesçais, ne sachant pas vraiment comment réagir. « Heu, le repas peut-être ? » finis-je par répondre, toujours autant gêné, et évitant son regard par la même occasion. « Et hormis moi, tu as de l’aide extérieure ? Ou des proches qui pourraient venir t’aider en cas de besoin ? » me demande-t-elle alors, probablement pour simplement faire la conversation. En même temps, il n’y a rien de pire qu’un silence gênant non ? « Pourquoi, tu veux déjà te débarrasser de moi et me lâcher ? » la questionnais-je dans un sourire amusé, avant de reprendre, plus sérieux. « Je paye une escort pour m’accompagner faire les courses. Je ne voulais pas faire appel à une association. Cela voudrait dire que j’ai besoin d’aide quoi. Et donc j’ai fait appel à Marleynne-Rose. Mais bon, je n’ai pas encore gagné au loto, donc voilà, même si elle me fait un prix, c’est toujours pas gratuit. Et j’ai ma sœur, qui vit ici. C’est pour elle que j’ai fait appel à l’association. Parce qu’elle doit se concentrer sur ses études, et pas s’occuper de son handicapé de frère. »
(c) destiny. & sweet.lips


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyLun 3 Mar - 12:16

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

Ce fut finalement assez rapidement, que nous en vîmes à nous ouvrir un peu plus l’un à l’autre… Dès l’instant même où il avait été question de mes problèmes sentimentaux. « Oui, même après plusieurs années. On croit que c’est terminé. On croit que nos sentiments se sont effacés avec le temps, qu’on ne ressent plus rien pour la personne. Et on se retrouve à la plaquer au sol lors d’un attentat et la protéger de notre corps. Juste comme ça. Sans même le réaliser. On s’engueule au café, on parle même de nos conquêtes et on se retrouve avec une poutre sur le dos parce que tout revient d’un coup. Et la peur de la perdre est telle qu’on a le stupide réflexe de la protéger. » A ces mots, je me figeai peu à peu. Je plantais alors mon regard dans celui du jeune homme, encore sous le choc de ce que je venais d’apprendre. Wow. Ce n’était pas rien. Et clairement, il devait vraiment tenir à cette personne pour réagir de la sorte. Et il avait clairement fait preuve d’un sacré courage ! Et c’était, dans le fond, une magnifique preuve d’amour. Preuve qui, malgré tout, ne semblait pas avoir suffi pour reconquérir le cœur de la jeune femme en question. « Oh… Ce n’était pas stupide, au contraire ! Tu as très certainement prit la meilleure décision et a fais preuve d’un courage extraordinaire. Puis tu as fais ce que bon te semblait, c’est l’essentiel. Et ton geste est honorable. » répondis-je alors avec franchise et d’une voix réconfortante. Ce qu’il avait fait, ce n’était pas rien… Et même si cela lui avait valu quelques problèmes physiques, j’estimais que ce n’était rien comparé à la vie d’une personne. Qui plus est celle aimée. En tout cas, clairement, je ne m’étais pas du tout attendue à cela. Ni au fait qu’il ait pu agir de la sorte, par amour, ni à ce qu’il m’en parle aussi facilement.

Malgré tout, gênée par cela, je finis par changer radicalement de sujet. C'était sans doute un peu mieux ainsi. Et puis, je n'étais pas là dans le seul but de lui faire la conversation, mais bel et bien pour l'aider dans son quotidien. Ainsi, j'entrepris alors de faire un peu de ménage, lui précisant que s'il avait besoin de quoi que ce soit, qu'il n'hésite pas. Ne serait-ce que d'un objet placé en autre, besoin de se déplacer ou je ne sais quoi d'autre, devenu difficile avec son handicap. « Heu, le repas peut-être ? » Il semblait vraiment gêné, sans doute suite à ces révélations... Et je n'étais pas habituée à le voir ainsi. Si peu sûr de lui. Surtout qu'il n'avait aucune raison de réagir de la sorte ! « Oui, bien sûr... Je voulais dire autre chose que le ménage et la bouffe... Je suis là pour t'aider donc ne te gêne pas... » Ce n'était pas parce que nous n'avions évoqué que le ménage et la cuisine, qu'il devait se limiter à cela. S'il avait besoin que je lui fasse des course, lui donne un objet ou quelque chose étant hors de sa portée, cela me paraissait normal de le faire. « Pourquoi, tu veux déjà te débarrasser de moi et me lâcher ? » Sa question me fit immédiatement sourire tandis que je levais les yeux au ciel avant de retrouver mon sérieux, continuant le ménage. Bien évidemment, c'était juste de la curiosité. Je n'avais pas la moindre intention de le lâcher... « Je paye une escort pour m’accompagner faire les courses. Je ne voulais pas faire appel à une association. Cela voudrait dire que j’ai besoin d’aide quoi. Et donc j’ai fait appel à Marleynne-Rose. Mais bon, je n’ai pas encore gagné au loto, donc voilà, même si elle me fait un prix, c’est toujours pas gratuit. Et j’ai ma sœur, qui vit ici. C’est pour elle que j’ai fait appel à l’association. Parce qu’elle doit se concentrer sur ses études, et pas s’occuper de son handicapé de frère. » Je soupirais vaguement en comprenant le problème. Par fierté, il ne semblait pas vouloir d'une association, ni d'une aide en général. Mais il ne voulait pas non plus que sa sœur mette entre parenthèses ses études pour prendre soin de lui... Et c'était compréhensible. « Tu as bien fais... On est là pour ça ! Et puis, dis-toi que tu m'aides aussi à me changer les idées, à oublier mes soucis... Sans ça, à l'heure actuelle, je serais très certainement en train de déprimer au fond de mon lit ! » répondis-je en plaisantant vaguement. Même si ce n'était pas vraiment faux.

Spoiler:



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyMer 5 Mar - 12:51



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Je n’étais pas vraiment du genre à me confier, ni à parler de moi. Ce que je venais de dire à propos de Sofia et de mon accident, seule ma meilleure amie était au courant. Même ma sœur ne le savait pas. Bon, Sofia aussi le savait. Après tout, elle était présente quand ça s’était passé. Après, si elle savait que c’était parce que mes sentiments pour elle n’avaient pas vraiment disparus, ça je n’en savais rien. Mais j’imagine qu’elle devait s’en douter. Enfin quand même, personne ne va sauver quelqu’un en mettant sa propre vie en péril, si on ne ressent rien pour la personne en question. Enfin si, y’en a qui le font, comme les pompiers par exemple. Mais j’étais plutôt un connard égocentrique de base, et Sofia le savait. Donc elle devait se douter que je n’étais pas du genre à sauver la veuve et l’orphelin sans raison. Bon, bien sûr, si j’assiste à une agression dans la rue, je ne vais pas non plus rester sans rien faire. Je ne suis pas un connard fini non plus. Mais je ne vais pas intervenir non plus, simplement appeler la police pour les prévenir, avant de continuer mon chemin. « Oh… Ce n’était pas stupide, au contraire ! Tu as très certainement prit la meilleure décision et a fais preuve d’un courage extraordinaire. Puis tu as fais ce que bon te semblait, c’est l’essentiel. Et ton geste est honorable. » me répondit mon ancienne stagiaire. Je n’en étais pas certain, personnellement. « Au final, est-ce que je ne l’ai pas fait pour moi ? Après tout, si je l’avais perdu, j’aurais probablement plus souffert que je souffre actuellement. Donc n’est-ce pas égoïste finalement ? Ma sœur, ma meilleure amie, et même ma famille, ont failli me perdre juste pour que je n’ai pas à souffrir de la perte de Sofia. Donc bon, je ne vois pas en quoi c’est honorable. » pensais-je à voix haute de nouveau. Je secouais la tête, comme pour chasser mes pensées.

Heureusement, la jeune femme finit par changer de sujet, pour me demander si j’avais besoin d’autres choses que le ménage. Le repas fut la première chose qui me vint à l’esprit. « Oui, bien sûr... Je voulais dire autre chose que le ménage et la bouffe... Je suis là pour t'aider donc ne te gêne pas... » me répondit-elle. Cela semblait logique en même temps que cela fasse parti de son bénévolat. Après tout, je ne pouvais plus vraiment cuisiner, sauf à réaménager la cuisine. Et que je sache, je n’avais pas vraiment gagné au loto dernièrement. Je pourrais porter plainte contre le New York Times. Après tout, mon patron m’avait envoyé sans aucune raison en Egypte, puisque je n’avais pas à faire de dossier là-bas. Mais bon, je n’avais pas envie de m’engager dans un procès, cela ne servait à rien. A voir peut-être si nous pouvions trouver un accord financier avec le journal, pour rendre mon duplex complètement accessible – après tout, je ne pouvais pas accéder au deuxième étage à présent – et donc la cuisine en ferait parti. Mais pour cela, encore fallait-il que j’ai le courage de remettre les pieds là-bas, ce qui n’était pas gagné encore. « Heu, j’ai pas vraiment d’idée je t’avoue. » répondais-je toujours gêné, avant de hausser les épaules. Elle me demanda alors si j’avais quelqu’un d’autre qui s’occupait de moi. Je lui parlais de Marleynne-Rose. J’adorais MR, mais je devais la payer. Et même si, pour une escort normalement de luxe, elle me faisait un très bon prix, je ne pourrais pas vraiment continuer longtemps ainsi. Et c’était pour ça que j’avais enfin fait appel à une association, mettant ma fierté de côté. Parce que oui, avouer avoir besoin d’aide, cela en mettait un coup à l’égo. Mais je ne voulais pas que ma sœur ait à mettre ses études entre parenthèse juste pour s’occuper de moi. « Tu as bien fais... On est là pour ça ! Et puis, dis-toi que tu m'aides aussi à me changer les idées, à oublier mes soucis... Sans ça, à l'heure actuelle, je serais très certainement en train de déprimer au fond de mon lit ! » avoua la jeune femme, me tirant un petit sourire. « Et toi, il se passe quoi ? Sérieusement, tu es obligée de me parler de ta vie sentimentale maintenant, vu tout le blabla que j’ai sorti. On doit se mettre en position d’égalité, je ne vois pas comment ça pourrait marcher sinon. » affirmais-je dans un sourire en coin, à moitié sérieux tout de même.
(c) destiny. & sweet.lips


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptySam 8 Mar - 16:02

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

Je n'aimais pas me confier. Ni même parler de moi en général. Mais ce n'était que pire lorsqu'il s'agissait de ma vie privée. Là, ce n'était même plus un choix de ne pas en parler, c'était une obligation. Je ne pouvais et ne devais rien dire. C'était trop dangereux, aussi bien pour moi que pour Vitaly. De ce fait, je préférais largement servir de confidente et écouter les autres, plutôt que de parler de mes problèmes. Ce fut donc tout naturellement que j'écoutais avec une grande attention Lawrence, touchée par sa situation. A vrai dire, jusqu'à présent, je le prenais plutôt pour un type égocentrique, connard sur les bords... Or, en le découvrant ainsi, je réalisais qu'il n'était pas si mauvais que ça. Pour preuve, il avait failli sacrifier sa vie pour en sauver une autre... Et ça, clairement, ce n'était pas rien ! « Au final, est-ce que je ne l’ai pas fait pour moi ? Après tout, si je l’avais perdu, j’aurais probablement plus souffert que je souffre actuellement. Donc n’est-ce pas égoïste finalement ? Ma sœur, ma meilleure amie, et même ma famille, ont failli me perdre juste pour que je n’ai pas à souffrir de la perte de Sofia. Donc bon, je ne vois pas en quoi c’est honorable. » J'esquissais une vague moue. Pourquoi se compliquait-il autant la vie ? Il avait sauvé une femme. Celle qu'il aimait. C'était, de toute évidence, un très beau geste. En tout cas, clairement, je découvrais un homme torturé. Bien plus que je ne l'aurais imaginé. « Pour moi, c'est quand même honorable, parce que tu as « juste » sauvé une vie...  Pourquoi te compliques-tu autant les choses ? » répondis-je d'un ton vaguement ironique. Enfin, soit. Il semblait que je ne pouvais pas vraiment lutter...

Ce fut pourquoi je changeais ensuite de sujet, revenant à la raison de ma présence ici ; l'association et mon bénévolat. Et je lui précisais bien sûr qu'il n'hésite pas à me demander quoi que ce soit... Ma mission ne se limitait pas à cuisiner et lui faire le ménage. A lui de voir et me dire s'il avait besoin d'autre chose... « Heu, j’ai pas vraiment d’idée je t’avoue. » J'haussais les épaules, l'air de rien. Ce n'était pas grave... Je voulais simplement qu'il n'hésite pas si besoin. Et qu'il soit un peu plus à l'aise. Depuis qu'il m'avait parlé de sa vie privée, de Sofia...Clairement, il semblé gêné. Tout comme je l'aurais sans doute été si j'étais entrée en détails dans ma vie. Puis, lorsqu'il mentionna l'escort qui l'aidait aussi et sa sœur, je le rassurais dans son choix en lui rappelant que l'association était bel et bien là pour l'aider. Et il valait mieux qu'il fasse appel à l'association plutôt qu'à sa sœur et qu'il la détourne de ses études. Je lui précisais d'ailleurs que c'était aussi une bonne chose pour moi, puisque du coup, cela m'occupait un peu l'esprit. Même si, pour le coup, parler de nos vies privées respectives n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour oublier Vitaly... « Et toi, il se passe quoi ? Sérieusement, tu es obligée de me parler de ta vie sentimentale maintenant, vu tout le blabla que j’ai sorti. On doit se mettre en position d’égalité, je ne vois pas comment ça pourrait marcher sinon. » Oh non... J'esquissais une petite grimace. Je ne pouvais pas lui dire la vérité. Vraiment pas. Du moins, pas toute la vérité... Mais j'étais obligée de lui en dire plus, maintenant qu'il s'était confié lui aussi. « Eh bien... C'est un peu délicat... En fait, il est un peu plus âgé que moi mais surtout... il est déjà prit. Et c'est du sérieux... Puis là, il est sur le point de devenir père. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a décidé de tout arrêter. Ça devait vraiment trop compliqué. Et dangereux pour tout le monde...» expliquais-je en détournant le regard et sans mentionner notre lien familial ni sa véritable identité. Ça, je ne pouvais pas.



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyDim 9 Mar - 22:47



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Je n’arrivais toujours pas à croire que j’avais parlé aussi librement et naturellement de l’attentat, alors que quasiment personne n’était au courant. Bon, il était vrai que lorsqu’elle avait commencé à parler de « l’être aimé et des difficultés à l’oublier et blablabla », j’avais grandement pensé à Sofia. Et sans m’en rendre compte, j’avais tout simplement pensé à voix haute. Donc je n’avais pas parlé de Sofia dans le but de me confier ou autre chose du style, j’avais plutôt … gaffé. Et voilà que maintenant elle me prenait pour une sorte de héro ou je sais pas quoi. C’était probablement le pire. Parce que je n’en étais pas un. Du tout. Ce n’était pas parce que j’avais eu le « réflexe » de sauver la vie de Sofia que cela faisait de moi un quelconque héro. Un héro ne se poserait même pas la question du « est-ce que ça valait le coup ? », et n’en viendrait pas à penser que la perte de ses jambes étaient pire que la perte d’une personne. Et même si à chaque fois je rationnalisais la chose, cela ne m’empêchait pas d’y penser. « Pour moi, c'est quand même honorable, parce que tu as « juste » sauvé une vie...  Pourquoi te compliques-tu autant les choses ? » me répondit mon ancienne stagiaire d’un air ironique. J’esquissais un sourire en coin à sa question. « Parce que la vie serait bien ennuyeuse si on prenait les choses comme elles viennent … » répondais-je tout autant ironiquement, bien qu’en vrai, je ne connaissais absolument pas la réponse à sa question.

La jeune femme changea ensuite enfin de sujet, me demandant s’il y avait quelque chose qu’elle pourrait faire pour m’aider, en tant que bénévole. Toujours gêné par mes précédentes révélations, je ne trouvais absolument rien. Parce que le repas était quelque chose qui rentrait dans ses fonctions, et c’était pourtant la seule chose à laquelle j’avais pensé – j’étais un gros mangeur en même temps, ceci expliquant cela. Mais bon, je ne voyais pas vraiment que lui demander de plus que ce qu’elle ne comptait déjà faire. Faire le ménage, faire les courses, faire la cuisine. C’était déjà beaucoup non ? Le fait était que, de toute façon, je n’arriverais pas à enlever la gêne que je ressentais suite à ce que j’avais dit et que je ne voyais pas vraiment que faire pour y changer. Et pourtant, il le fallait bien, sinon la situation risquerait d’être toujours délicate à chaque fois qu’elle viendrait. Je lui proposais donc de me parler de ses propres problèmes, histoire de nous mettre en position d’égalité. Si nous étions tous les deux gênés par des révélations, la gêne devrait s’en aller. « Eh bien... C'est un peu délicat... En fait, il est un peu plus âgé que moi mais surtout... il est déjà prit. Et c'est du sérieux... Puis là, il est sur le point de devenir père. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a décidé de tout arrêter. Ça devait vraiment trop compliqué. Et dangereux pour tout le monde...» m’expliqua mon ancienne stagiaire tout en détournant le regard. « Un homme marié hein ? Je ne comprendrais jamais ces hommes. S’ils se sont mariés, c’est qu’il y a une raison. A eux de faire que leur mariage marche ensuite, ou alors il ne fallait pas se marier. » énonçais-je en haussant des épaules. Pour moi, tromper lorsque l’on est marié, ce n’est que de la pure hypocrisie. Et puis la maitresse dans l’histoire se retrouvait souvent perdante, tandis que le marié reprenait ensuite sa vie comme si de rien n’était. « Rassure-moi au moins, il ne t’a pas fait de promesse ni rien ? Du style qu’il allait divorcer et tout. Parce que si c’est le cas, s’il t’a fait espérer des choses, permets-moi de te dire que c’est un connard. Parce que futur enfant ou pas futur enfant, il serait retourné avec elle. Et malgré tout ce qu’il a pu te dire, il le savait qu’il retournerait avec elle. C’est toujours comme ça, l’homme marié retourne avec sa femme. » tentais-je de lui expliquer, même si je n’étais pas sûre qu’elle assimile ce que je lui disais – elle était amoureuse après tout. « Mon boss m’a demandé de faire un sujet sur les relations extra-conjugales y’a quelques mois. Et crois-moi, c’est toujours le même schéma qui se répète. La maitresse tombe amoureuse, le mari a son égo renfloué probablement parce que sa maitresse est belle et jeune, puis il retourne avec sa femme. Dans le dossier que j’ai fait, même une fois l’infidélité découverte, il n’y a pas eu une seule maitresse qui a gagné. Au contraire, elles étaient traitées de tous les noms par les femmes, qui apparemment oubliaient que dans cette histoire, les fautifs étaient au nombre de deux. »
(c) destiny. & sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyJeu 13 Mar - 15:12

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

« Parce que la vie serait bien ennuyeuse si on prenait les choses comme elles viennent … » Je souris vaguement à sa réponse. Décidément, il semblait vraiment du genre à se compliquer la vie. Quoi que... Il semblait que je sois exactement pareille. Parce qu'il n'y avait rien de simple lorsque l'on commençait à entretenir une liaison – secrète – avec le mari de sa sœur, de 15 ans son aîné, et sur le point de fonder une famille. Non, clairement, cela n'avait rien de simple ni même de sain... Et pourtant, je ne m'étais posée aucune question et m'étais laissé guider par mes sentiments pour lui. A vrai dire, je n'avais pas vraiment eu le choix. Si je l'avais eu, pour sûr, je n'aurais pas choisi de tomber amoureuse et d'avoir une aventure avec un homme marié. Mais les choses s'étaient faites avec une telle vitesse, et mes sentiments étaient tellement forts, que je n'avais rien pu choisir. Juste subir. Ainsi, après que Lawrence m'ait parlé de Sofia et de ses problèmes, il me demanda de faire pareil, histoire de nous mettre à égalité. Et je ne pouvais pas vraiment refuser. Il m'en avait dit beaucoup le concernant et je sentais bien que cela le gênait. Alors que, si je lui parlais de moi, il se sentirait peut-être moins mal à l'aise... J'en arrivais donc à lui expliquer brièvement la situation. Je passais le fait qu'il était marié, et plus encore à ma sœur. J'avais eu une liaison avec un homme déjà casé, c'était déjà pas mal comme révélation. Et puis, c'était surtout que je ne pouvais rien dire d'autre... Cela serait trop dangereux pour Vitaly et moi. « Un homme marié hein ? Je ne comprendrais jamais ces hommes. S’ils se sont mariés, c’est qu’il y a une raison. A eux de faire que leur mariage marche ensuite, ou alors il ne fallait pas se marier. » J'esquissais une légère moue. C'était plus compliqué que ça. Certes, lorsque nous nous étions mis ensemble, son mariage battait de l'aile mais tout de même ! Même sans cela, il se serait très certainement passé quelque chose... Parce que ce qu'il y avait entre nous, était bien plus fort que la raison. Il n'était – j'en étais certaine – pas venu vers moi juste histoire de prendre du bon temps, mais parce qu'il avait de forts et réels sentiments avec moi. C'était évident.

« Rassure-moi au moins, il ne t’a pas fait de promesse ni rien ? Du style qu’il allait divorcer et tout. Parce que si c’est le cas, s’il t’a fait espérer des choses, permets-moi de te dire que c’est un connard. Parce que futur enfant ou pas futur enfant, il serait retourné avec elle. Et malgré tout ce qu’il a pu te dire, il le savait qu’il retournerait avec elle. C’est toujours comme ça, l’homme marié retourne avec sa femme. » Je secouais négativement la tête et ouvrais la bouche pour lui répondre que non, il ne m'avait jamais fait de promesses, mais il reprit aussitôt. « Mon boss m’a demandé de faire un sujet sur les relations extra-conjugales y’a quelques mois. Et crois-moi, c’est toujours le même schéma qui se répète. La maitresse tombe amoureuse, le mari a son égo renfloué probablement parce que sa maitresse est belle et jeune, puis il retourne avec sa femme. Dans le dossier que j’ai fait, même une fois l’infidélité découverte, il n’y a pas eu une seule maitresse qui a gagné. Au contraire, elles étaient traitées de tous les noms par les femmes, qui apparemment oubliaient que dans cette histoire, les fautifs étaient au nombre de deux. » Bon, au moins, ça c'était dit ! Et il comptait me remonter le moral comme ça, au juste ? Parce que franchement, ce n'était pas la meilleure des solutions. Il venait juste de me plomber le moral. Même si, tout ce qu'il venait de dire, je le savais déjà. A peu près. Parce que Vitaly n'était pas comme tous les autres hommes. Ou du moins, entre nous, cela n'avait pas été qu'une histoire de sexe. Il y avait eu plus... Tellement plus... Mais ça, jamais personne ne pourrait le comprendre. « Non, il n'est pas comme ça... Puis, il ne m'a jamais fait de promesses. On savait dès le départ, que ça ne pourrait pas durer éternellement... Il n'a jamais cherché à me manipuler, à me faire espérer ceci ou cela. Puis, faut pas lui jeter la pierre, il n'avait pas l'intention de tromper sa femme, d'aller voir ailleurs... Des fois, les sentiments sont plus forts que la raison... Et puis, j'suis pas fière de ça, tu sais. Enfin, j'ai toujours été contre l'infidélité mais j'ai rien pu contrôler. Sinon, évidemment, j'aurais évité tout ça. Et dans notre cas, ce n'est pas lui qui est retourné avec sa femme. C'est moi qui n'ai pas voulu continuer en sachant qu'il allait devenir père... et que cette situation n'avait ni queue ni tête... » expliquais-je doucement en tentant de lui faire comprendre que Vitaly n'était pas aussi mauvais qu'il pouvait l'imaginer. Que ce n'était pas le connard de première qui couchait avec la première venue... Par contre, moi, il devait me voir comme une salope. Comme la nana prête à briser un couple...



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyDim 16 Mar - 22:48



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Les hommes mariés qui trompaient leur femme, c’était réellement quelque chose que je ne supportais pas. Déjà, se marier était un choix. Pas une obligation. Donc il fallait bien y réfléchir avant de sauter le pas. Je ne savais pas si je me marierais un jour, mais ce qui était certain, c’était que si je venais à le faire, la décision serait murement réfléchie. Parce que si je me mariais, ce ne serait pas pour divorcer quelques années plus tard, et encore moins pour la tromper. Et puis sérieusement, tromper quoi … Si j’avais réussi à être fidèle à Sofia pendant deux ans, tout le monde pouvait être fidèle. Surtout que durant près d’une année, nous ne couchions pas ensemble, la jeune femme étant vierge. Donc je m’étais carrément passé de sexe pendant une année. Autant dire que si j’avais réussi, tout le monde pouvait le faire ! Donc quelle lâcheté de tromper. Je ne disais pas que j’étais l’homme le plus moral existant, bien au contraire, mais le mariage était tout de même une promesse. Et si j’avais tendance à traiter les femmes comme … bref, à ne pas spécialement bien les traiter, elles le savaient dès le début, et surtout, je ne leur promettais strictement rien. Mais promettre d’être toujours avec une personne – « jusqu’à ce que la mort nous sépare » – de lui être fidèle, … et rompre ensuite cette promesse, je trouvais vraiment ça lâche.

Et ce que je dis ensuite ne remonta probablement pas le moral de mon ancienne stagiaire. En même temps, je n’allais pas lui mentir non plus. Aucune maitresse ne gagnait. Les hommes finissaient toujours par retourner vers leur femme. J’en avais même fait un dossier au New York Times, c’était dire à quel point je m’étais renseigné sur le sujet. J’aurais pu lui mentir, mais pourquoi faire ? Il fallait qu’elle se fasse une raison, et le plus tôt serait le mieux, sinon elle aurait bien plus de mal à tourner la page. « Non, il n'est pas comme ça... Puis, il ne m'a jamais fait de promesses. On savait dès le départ, que ça ne pourrait pas durer éternellement... Il n'a jamais cherché à me manipuler, à me faire espérer ceci ou cela. Puis, faut pas lui jeter la pierre, il n'avait pas l'intention de tromper sa femme, d'aller voir ailleurs... Des fois, les sentiments sont plus forts que la raison... Et puis, j'suis pas fière de ça, tu sais. Enfin, j'ai toujours été contre l'infidélité mais j'ai rien pu contrôler. Sinon, évidemment, j'aurais évité tout ça. Et dans notre cas, ce n'est pas lui qui est retourné avec sa femme. C'est moi qui n'ai pas voulu continuer en sachant qu'il allait devenir père... et que cette situation n'avait ni queue ni tête... » me répondit-elle. Oh, les femmes amoureuses … Ce n’était pas les plus intelligentes, malheureusement. Enfin les hommes non plus d’ailleurs. Je n’étais pas mieux quand j’étais avec Sofia. « C’est déjà bien qu’il ne t’ait pas fait de promesse. » répondais-je en haussant les épaules. Je ne dis rien sur le fait que si c’était elle qui avait terminé leur relation après avoir appris qu’il serait père, cela voulait dire qu’il était prêt à continuer. Non, elle avait beau dire ce qu’elle voulait, sa description ne me faisait absolument pas changer d’opinion sur lui. « Mais tu sais que si ça s’apprend, ce sera toi qui prendra tout ? C’est quelque chose que j’ai toujours du mal à comprendre. Mais apparemment, dans les histoires d’infidélité, c’est la maitresse qui est une vilaine tentatrice et qui limite a violé le mari tant elle l’a forcé à tromper sa femme. Donc fais en sorte que ça ne se sache pas. Ça pourrait ruiner ta réputation. Parce que s’ils en viennent quand même à divorcer, généralement les deux parties veulent gagner, et les coups bas sont très présents. Donc si elle engage un détective privé ou du style, fais attention. »
(c) destiny. & sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptySam 29 Mar - 17:27

Universe : i'm not thanking you
Lawrence & Lindsay

Je n'en voulais même pas à Lawrence pour sa franchise. Je savais qu'il me disait tout cela en voulant m'aider. Ou du moins, en voulant me faire retrouver la raison... Et je doutais fortement qu'il soit ravi à l'idée de pouvoir me faire du mal. Non... Il cherchait juste à me faire ouvrir les yeux. Et je n'étais pas totalement contre ce qu'il disait. C'était – jusqu'à présent – plus ou moins ce que je pensais... Je n'avais jamais pu tolérer l'infidélité et trouvais cela abominable. Et je partageais, jusqu'à ce que cela dérape avec Vitaly, le point de vue de Lawrence. A savoir, que les maîtresses étaient toujours perdantes, que l'homme faisait cela pour flatter son égo, etc... Mais j'avais radicalement changé de point de vue depuis que ma liaison avec Vitaly avait démarré. Du moins, j'avais cessé de croire que tous les maris infidèles étaient de vrais connards qui avaient juste envie de prendre leur pied ailleurs. Parce qu'entre nous, c'était vraiment différent. Ce n'était pas qu'une simple histoire de sexe. Nous nous aimions vraiment.. Et cela changeait tout. Cela le rendait moins coupable, non ? Du moins, j'avais l'impression que cela pouvait un peu expliquer notre attitude ô combien horrible. Après nous, nous n'étions pas véritablement fautifs... Enfin si, un peu tout de même. Mais pas entièrement. Nous n'avions pas choisi de tomber amoureux l'un de l'autre. Et c'était ces sentiments qui nous avaient incité à commettre l'irréparable. Ce fut ce que je tentais d'expliquer à Lawrence. Même si nous n'étions plus ensemble, je ne pouvais pas le laisser parler de Vit comme il le faisait, le prenant pour le connard de première. Non... Il n'était pas comme ça ! « C’est déjà bien qu’il ne t’ait pas fait de promesse. » Il n'était pas convaincu. Ça se voyait. Et ça me gênait un peu... Parce que du coup, il se faisait une idée totalement fausse de la situation. Aussi bien de l'homme en question, que de moi... Mais soit. Je pouvais concevoir que c'était difficile d'imaginer qu'il pouvait y avoir de réels sentiments, lors d'une liaison extra-conjugale. De toutes façons, il risquait de ne jamais changer d'avis. Sauf si un jour, il se retrouvait dans cette situation là...

« Mais tu sais que si ça s’apprend, ce sera toi qui prendra tout ? C’est quelque chose que j’ai toujours du mal à comprendre. Mais apparemment, dans les histoires d’infidélité, c’est la maitresse qui est une vilaine tentatrice et qui limite a violé le mari tant elle l’a forcé à tromper sa femme. Donc fais en sorte que ça ne se sache pas. Ça pourrait ruiner ta réputation. Parce que s’ils en viennent quand même à divorcer, généralement les deux parties veulent gagner, et les coups bas sont très présents. Donc si elle engage un détective privé ou du style, fais attention. » Le problème, ce n'était pas tant que ça pourrait ruiner ma réputation. C'était surtout que ça ruinerait une famille. Enfin, quoi qu'il en soit, il était évident que je ne voulais pas que ça se sache. Pour les raisons qu'il avait cité, mais pour d'autres également. Mais j'en avais déjà beaucoup trop dit et il était impensable que je lui explique qu'il ne s'agissait pas d'un simple homme marié, mais de l'époux de ma sœur. Non, ça c'était absolument à taire. Mais, clairement, si cela s'apprenait, j'en prendrais plein la gueule. Sans doute même plus que Vit. N'était-ce pas pire, pour une sœur, d'entretenir une liaison avec son beau-frère ? Enfin, dans tous les cas, si cela s'apprenait, nous étions tous deux finis. « Oui, je sais bien... Je risque gros et lui aussi... Ceci dit, ils ne semblent vraiment pas sur le point de divorcer. Et dans le fond, je ne le leur souhaite pas... Si j'ai rompu, si j'ai accepté de souffrir, ce n'est pas pour rien. De toute façon, sa vie est avec elle, pas avec moi... Quoi qu'il en soit, je ferais attention à ce que tout ça ne se sache jamais... » déclarais-je doucement, le regard fuyant.




Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ EmptyDim 6 Avr - 22:34



Lindsay & Lawrence

❝ universe : i'm not thanking you ❞


Je devais bien avouer que j’étais très dubitatif à propos de toute cette histoire. Elle avait beau me dire que ce n’était pas prévu et qu’il n’était pas comme tous ces hommes qui prenaient maitresse, j’avais bien du mal à la croire. Pour moi, c’était bien simple : si un homme ne voulait pas tromper sa femme, il ne le faisait pas. Et c’était moi qui disais ça. Je savais donc de quoi je parlais. Je n’étais pas du style à me mettre en couple. Vraiment, je préférais largement passer de femme en femme, sans m’attacher. C’était bien plus simple. D’ailleurs, je n’avais été qu’une seule fois en relation sérieuse, et c’était avec Sofia. Vu comment cela avait fini, cela ne me donnait pas vraiment envie de réitérer la chose. Mais le fait était que malgré le fait que j’étais un coureur invétéré, aimant séduire et coucher avec ce qui passait, j’étais contre l’infidélité. D’ailleurs, je n’avais jamais trompée Sofia. Et pourtant, j’avais mis six mois avant de réussir à la séduire, et six autres mois avant de passer la nuit avec elle. Durant donc huit mois environ, j’avais donc fais abstinence totale, simplement parce que j’étais avec elle, alors que nous n’avions pas de relations sexuelles. Autant dire que si j’avais réussi à le faire, chaque homme pouvait se retenir de tromper sa femme. Surtout que l’on parlait de mariage là. Je ne savais pas si j’avais envie de me marier un jour ou non, mais ce qui était sûr, c’était que le mariage était une promesse, et tromper voulait donc dire briser cette promesse. « Oui, je sais bien... Je risque gros et lui aussi... Ceci dit, ils ne semblent vraiment pas sur le point de divorcer. Et dans le fond, je ne le leur souhaite pas... Si j'ai rompu, si j'ai accepté de souffrir, ce n'est pas pour rien. De toute façon, sa vie est avec elle, pas avec moi... Quoi qu'il en soit, je ferais attention à ce que tout ça ne se sache jamais... » me répondit-elle après que je l’ai mise en garde du fait que si son amant finissait par divorcer, il était possible que sa femme fasse appel à un détective privé et que donc elle finirait par être au courant de leur aventure. Et autant dire qu’elle la trainerait dans la boue, c’était certain. Parce qu’étrangement, lorsqu’il y avait une tromperie, ce n’était jamais le mari le coupable, mais plutôt la vile maitresse qui l’avait séduit et forcé à tromper sa douce femme. Bref, tout ce qui était le plus hypocrite en fait. « Oui je vois ce que tu veux dire. Tu n’as pas rompu avec lui pour qu’ils finissent par divorcer. Sinon autant rester avec lui, cela est bien plus simple, et la souffrance en moins. Mais juste fais attention, c’est tout. »



Lindsay & Lawrence

❝ to be continued ... ❞




(c) destiny. & sweet.lips
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞ Empty

Revenir en haut Aller en bas

lindsay & lawrence ❝ universe : i'm not thanking you ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Auto Stop { Lindsay}
» I was so confused as a little child [PV Lindsay]
» I love you. But ... [Lindsay & Vitaly]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-