Paul et Cora avait rendez-vous à l'hôpital dans l'après-midi. Cela faisait bientôt un moins qu'ils avaient appris pour le grossesse de la jeune femme et, comme la brune le lui avait dis au début, il était maintenant temps de voir un médecin. Paul se sentait un peu angoissé à cette idée. Durant les dernières semaines écoulées, il avait réussi à se faire à l'idée qu'il allait être père bientôt et c'était devenu quelque chose à laquelle il tenait vraiment. Alors maintenant, il avait peur de découvrir que quelque chose n'allait pas et ça suffisait à le stresser plus que tout. Mais comme il était avec Cora là, il s'efforçait d'avoir l'air le plus serein possible, il ne devait rien montrer de son inquiétude sûrement ridicule et juste la rassurer. C'est en tout cas ce que sa mère lui avait dit un peu plus tôt quand il était passé la voir pour déjeuner. Sa mère qui d'ailleurs était ravie à l'idée de devenir bientôt grand-mère. Certes, elle avait été un peu sceptique au début mais ces seules objections résidaient dans le fait que Paul ne connaissait pas sa petite amie depuis assez longtemps à son goût. Comme si c'était vraiment un problème pour le jeune homme, il n'avait pas besoin de connaître la brune depuis longtemps pour savoir qu'elle était la meilleure chose qui lui soit arrivée dans sa vie et qu'il l'aimait plus que tout et pour longtemps encore. Soit, le jeune homme jeta un coup d'oeil à sa montre pour voir que leur médecin était en retard et après avoir soupiré il passa son bras autour de l'épaule de la jeune femme. « Les médecins sont chiants à ne jamais arriver à l'heure. » soupira-t-il au moment où l'autre apparut justement. Le jeune homme se leva alors, tout comme la brune. « Allez, ça va bien se passer. » dit-il plus pour lui que pour elle.

Cora arrivait à son deuxième mois de grossesse et son médecin lui avait dit que c’était à peu près à cette échéance qu’elle devrait passer sa première échographie. Du coup elle était présentement à l’hôpital avec Paul, attendant que le médecin arrive. En l’espace de quelques semaines, depuis qu’elle avait appris qu’elle était enceinte, elle avait eu le temps de se faire à l’idée qu’elle allait être mère et elle était plus sereine, plus prête à présent. Tout ne lui paraissait pas si difficile, elle sentait qu’elle allait y arriver. En tout cas, elle était déterminée à faire un maximum d’efforts. Elle savait que Paul était plus prêt que la dernière fois aussi. Elle aimait voir qu’il était à 100% avec elle, c’était en partie ça qui la mettait encore plus en confiance. La jeune femme avait hâte de voir son bébé sur l’écran de contrôle maintenant. Elle n’était pas inquiète du tout, elle savait qu’il irait bien et qu’il n’y aurait aucun problème… Elle ne voulait même pas y penser, positiver était important pour elle, elle était certaine que tout se passerait bien si elle y croyait suffisamment fort. « Les médecins sont chiants à ne jamais arriver à l'heure. » fit Paul au bout d’un moment après avoir passé son bras autour des épaules de la brune. Celle-ci ne put s’empêcher de sourire. « Tu devrais te détendre un peu. » Elle sentait bien qu’il était nerveux même si elle ne savait pas trop dire pourquoi. Elle voyait juste qu’il l’était en fait.Elle n’eut cependant le temps de faire aucun autre commentaire sur le sujet puisque le médecin fit son apparition juste après que le blond se soit plaint. Ils se lévèrent ensuite et suivirent le médecin à l’intérieur de la salle de consultation. « Allez, ça va bien se passer. » « Oui, je ne vois pas pourquoi ça se passerait mal. » répondit-elle en fronçant légèrement les sourcils. Le médecin la fit s’allonger et commença à appliquer le gel sur son ventre encore relativement plat. Elle frissona quelque peu au contact avec le gel avant d’attraper la main de son petit-ami qui s’était posté à côté d’elle. Le médecin posa ensuite la sonde sur son ventre et elle le regarda avec insistance.« Allez, dites-nous que tout va bien que monsieur puisse arrêter de s’inquièter pour rien. » Parce qu’elle était convaincu que cela ne servait à rien.

Ce premier examen chez le médecin stressait beaucoup Paul. C'était sûrement un peu ridicule mais le jeune homme avait du mal à se raisonner. Il avait tenté pourtant comme Lily avait tenté de le rassurer avant et comme sa mère avait essayé de le faire. Mais sa peur était comme irrationnelle là. Cependant, comme il était avec Cora, il faisait du mieux qu'il pouvait pour le cacher. Juste que du coup, il s'en prenait à tout le monde et se plaignait maintenant des médecins qui ne savaient jamais arriver à l'heure. Et il faisait ça en connaissance de cause en plus, parce qu'il avait constaté ça depuis longtemps avec son père et sa mère. « Tu devrais te détendre un peu. » « Mais je suis très détendu. » se défendit-il alors. C'est à ce moment-là que le médecin se décida finalement arriver. Voilà qui était une bonne nouvelle ! Ils se levèrent alors et suivirent le médecin dans la salle de consultation. Parlant plus pour lui que pour la brune, Paul souffla alors que tout allait bien se passer. Il avait encore besoin de se rassurer et de s'encourager comme ça.  « Oui, je ne vois pas pourquoi ça se passerait mal. » Paul haussa les épaules. « Oui moi non plus. » Mais en vérité, il aurait put lui donner tellement de raison pour expliquer que ça puisse mal se passer. Il allait néanmoins bien se garder de faire ça. Paul alla prendre place aux côtés de Cora qui s'était allongé et elle lui attrapa la main tandis que le médecin appliquait le gel. Paul entrelaça leur doigt attendant impatiemment de voir une image s'afficher sur l'écran. « Allez, dites-nous que tout va bien que monsieur puisse arrêter de s’inquièter pour rien. » Cora avait dit ça en s'adressant au médecin et le blond leva les yeux au plafond doucement. « Je ne m'inquiète pas du tout. » se défendit-il à nouveau. Mais il ne voyait vraiment pas qui il avait réussi à convaincre avec ça. « Enfin presque pas. » Le médecin posa alors sa sonde sur le ventre de Cora et une image finit par s'afficher sur le petit écran.

Si Cora avait beaucoup stressé au départ en apprenant sa grossesse, elle était bien plus sereine à présent. Elle avait plus de facilité à positiver encore et elle était même de plus en plus convaincue des choses qu’elle se disait pour se rassurer. En revanche, cela ne semblait pas être le cas de son petit-ami. Il ne fallait pas être devin pour constater que Paul n’était pas bien. Il semblait encore plus stressé qu’avant. Alors qu’ils attendaient depuis un moment, le jeune homme se plaignit du fait que les médecins n’étaient jamais à l’heure. Cora ne put s’empêcher de lui conseiller de se détendre. « Mais je suis très détendu. » Non, il n’était pas très convaincant là. Et le pire c’était qu’elle ne savait pas pourquoi il s’inquiétait comme ça, ils avaient pourtant établi qu’ils ne se débrouilleraient pas plus mal que d’autres. « Non, tu ne l’es pas du tout. » répliqua la jeune femme en souriant avant de se pencher pour l’embrasser rapidemment. « Tu n’as pas à t’inquièter, d’accord, fais moi confiance. »C’était un peu cute quand même qu’il s’inquiète comme ça, ça prouvait qu’il aimait déjà leur enfant. Le médecin arriva juste après et ils allèrent s’installer dans la salle de consultation. Paul souffla alors que tout allait bien se passer, montrant encore à quel point il était nerveux parce qu’il était evident qu’il disait ça plus pour se rassurer qu’autre chose. Cora tenta une nouvelle fois de le rassurer à son tour en lui disant qu’elle ne voyait pas pourquoi ça se passerait mal. C’était un simple contrôle de routine. « Oui moi non plus. » Ouais, elle n’était pas encore convaincue mais elle s’abstint de tout commentaire, préférant demander au médecin de se dépêcher de rassurer Paul lui-même. C’était un professionnel après tout, le blond aurait sans doute plus confiance en lui qu’en elle sur ce sujet. « Je ne m'inquiète pas du tout. » La jeune femme tourna alors la tête vers lui en haussant les sourcils. « Enfin presque pas. » Ouais, c’était déjà plus honnête. Elle n’eut pas le temps de répliquer puisque le médecin l’interpella pour lui montrer l’image qui venait de s’afficher sur le moniteur. La jeune femme serra la main de Paul, elle était encore plus émue qu’elle ne l’aurait pensé. Elle tourna ensuite à nouveau la tête vers lui. « T’as vu, c’est notre bébé. » Elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire. « Et c’est un bébé en pleine forme. » fit alors le médecin, la forçant à reporter son attention sur lui. « Vous n’avez aucun raison de vous inquièter pour le moment. » Le risque zero n’existait pas, évidement. Il pointa ensuite quelque chose sur l’écran. « C’est son coeur là, et il bat normalement. » Cora regarda à nouveau son petit-ami. « Tu vois que tout va bien. »

Apparemment, le fait que Paul était stressé devait se voir. Il faisait pourtant de son mieux pour le cacher mais il n'avait pas pu s'empêcher de faire quelques commentaires au sujet du retard des médecins en général. Cora lui parla alors d'être détendu et le jeune homme se défendit aussitôt à ce propos. Selon lui, il était très détendu. Sa petite amie le connaissait juste assez pour ne pas le croire. « Non, tu ne l’es pas du tout. » Il voulut à nouveau protester mais la jeune femme le prit de vitesse en l'embrassant rapidement. « Tu n’as pas à t’inquiéter, d’accord, fais moi confiance. » Le jeune homme hocha lentement la tête. « Je te fais confiance oui. » Mais ça ne l'aidait pas à être moins stressé. Fort heureusement, le médecin ne tarda pas à arriver et l'échographie put bientôt commencer. Une fois installée, Cora ne put s'empêcher de faire une remarque au sujet de l'inquiétude de Paul, pour rien d'après elle, et le blond se défendit à nouveau sans pour autant réussir à convaincre personne. Mais cela n'eut plus aucune importance au moment où l'image de leur bébé s'afficha finalement sur l'écran. Cora lui serra la main tendit que Paul se montrait vraiment fasciné par ce qui se passait sur l'écran. « T’as vu, c’est notre bébé. » Le jeune homme ne répondit rien, il avait la gorge sèche et il était incapable de trouver quel mot dire pour expliquer ce qu'il ressentait. Il avait essayé de s'imaginer ce qu'il ressentirait quand ce moment arriverait mais il ne s'était pas attendu à être tellement ému à cette vue-là. Le médecin reprit bien vite la parole. « Et c’est un bébé en pleine forme. » Voilà qui rendait ce moment encore plus parfait. Leur bébé allait bien. Rien ne pouvait aller mieux en cet instant. Cette fois, Paul ne put pas retenir son sourire. « Vous n’avez aucun raison de vous inquièter pour le moment. » Le médecin montra ensuite un détail sur l'écran. « C’est son coeur là, et il bat normalement. » C'était un soulagement ça. Le regard de Paul croisa par la suite celui de Cora. « Tu vois que tout va bien. » Il eut un nouveau grand sourire en l'entendant dire ça. « Oui je vois ça. » répondit-il alors. « Rien ne pouvait me rendre plus heureux tu sais. »

Cora avait bien vu que Paul était stressé. Il ne faisait pas beaucoup d’efforts pour le cacher et puis même, elle le connaissait maintenant et ce n’était pas bien difficile à voir. Elle avait du mal à comprendre pour il était nerveux comme ça, c’était un simple contrôle de routine, elle ne voyait pas ce qui pouvait mal se passer. Puis elle ne voulait pas gâcher un si beau moment alors elle évitait de penser au pire même si elle savait qu’il y aurait toujours des risques. Finalement, la jeune femme demanda à son petit-ami de lui faire confiance et de croire au fait que tout irait bien. Il lui promit que c’était le cas mais elle voyait bien que cela ne suffisait pas.

Le médecin arriva ensuite et il commença rapidement l’examen. Cora avait hâte, depuis qu’elle avait su qu’elle était enceinte elle avait eu hâte de voir son bébé. Peu importe qu’elle ait peur, ses inquiétudes étaient vraiment moindres par rapport au fait qu’elle allait être maman et la joie qu’elle pouvait ressentir par rapport à ça. Une nouvelle vague de joie l’envahit lorsqu’une image apparut enfin sur l’écran. Cora avait pris la main de Paul parce qu’elle voulait vraiment sentir qu’il était là avec elle, et qu’ils partageaient ce moment. C’était… Well, elle ne s’était pas imaginée à ressentir autant d’émotion mais c’était presque magique. Elle était plus que jamais sûre qu’elle aimait déjà énormément son enfant. Pour couronner le tout, le médecin leur assura que leur bébé était en bonne santé et qu’ils n’avaient pas de souci à se faire pour le moment. La jeune femme se tourna alors brièvement vers Paul pour lui répéter que tout allait bien et qu’il avait été ridicule de s’inquiéter autant. « Oui je vois ça. Rien ne pouvait me rendre plus heureux tu sais. » Cora lui rendit ensuite son sourire. « Et rien ne pourrait me rendre plus heureuse. » répéta-t-elle alors. « Ca va être parfait, j’ai hâte. » Elle faisait allusion à leur prochaine vie à trois, elle était vraiment plus sûre d’eux au fur et à mesure que le temps avançait.

L’échographie ne dura pas plus longtemps et ils se retrouvèrent assez vite dehors. « Je commence à avoir très faim. » fit Cora une fois sortie, en battant rapidement des cils. « Tu m’offres à déjeuner dit ? » Elle s’accrocha ensuite à son bras et s’approcha le plus près possible de lui comme il faisait froid tandis qu’ils avançaient. « Et t’as vu hein, il ou elle est parfait. » ajouta-t-elle en soupirant. Elle n’en revenait toujours pas.

Paul avait été saisi par l'émotion en voyant l'image de son bébé s'afficher sur l'écran. Certes, ça n'avait rien d'encore très ressemblant avec un bébé mais quand même. Ca rendait les choses tellement plus réel. Il y avait bien un être qui grandissait à l'intérieur de Cora et bientôt, il (ou elle) sera là avec eux. Après que le médecin ait assuré que tout allait très bien et qu'ils n'avaient pas à s'en faire pour le moment, Paul s'autorisa à sourire et croisa le regard de Cora. Il lui assura alors que rien ne pouvait le rendre plus heureux. Et il l'aimait tellement pour tout le bonheur qu'elle lui apportait. « Et rien ne pourrait me rendre plus heureuse. Ca va être parfait, j’ai hâte. » Le jeune homme ne put que hocher la tête pour approuver les dires de sa petite-amie. C'était son cas à lui aussi, même s'il était toujours inquiet à l'idée de ne pas être à la hauteur.

Ils quittèrent finalement la salle d'examen. Paul avait l'impression d'être sur un petit nuage. Rien ne pourrait gâcher ce moment. Une fois qu'ils atteignirent l'extérieur, Cora le rappela quand même à des préoccupations un peu plus plus urgentes en reprenant la parole. « Je commence à avoir très faim. » Qu'elle parle pour dire ça étonnait à peine le blond en fait et voir la manière dont elle battait maintenant des cils l'amusait plus qu'autre chose. « Tu m’offres à déjeuner dit ? » « Tu me poses vraiment la question ou c'est un ordre ? » voulut-il savoir légèrement moqueur. Enfin de toute façon, il ne voyait pas vraiment pourquoi elle demandait ça parce qu'il était évident qu'il ferait ce qu'elle voulait. Il y était encore plus près maintenant que jamais. D'ailleurs, il lui aurait proposé de lui même après qu'elle se soit plainte d'avoir faim. Mais pour qu'il ait le temps de proposer, il aurait simplement fallut qu'elle attende un peu le temps de lui placer deux mots. « Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? » Il lui lança un regard un peu circonspect. Le délai de répit qu'il avait demandé pour se faire à l'idée de la grossesse était passé à présent et il s'attendait à tout venant de la jeune femme. Ils avancèrent encore un peu dans le froid, Paul tenant la brune serrer contre lui. « Et t’as vu hein, il ou elle est parfait. » Un sourire stupide et complètement niais se dessina sur le visage du jeune homme à cette évocation. « Oui vraiment. » souffla-t-il alors. Il posa ensuite une main sur le ventre de la jeune femme. « Je l'aime déjà. » Il n'y avait aucun doute à avoir à-dessus. « Et je t'aime tellement aussi. »

Cora se sentait vraiment mieux depuis qu’elle avait vu la photo de son bébé. Elle était vraiment heureuse et elle ne pensait pas qu’elle aurait pu l’être à ce point… Comme quoi, elle s’était bien trompée et cela ne laissait présager que du bon pour la suite. Elle était certaine que tout serait plus facile maintenant, elle aimait déjà tellement le petit être qui grandissait en elle qu’elle voyait comment elle ne pourrait pas tout faire pour que tout se passe bien. Et à en juger par la réaction de Paul ce serait également son cas à lui aussi.

Ils ne tardèrent pas à se retrouver dehors comme l’examen était terminé et maintenant, Cora avait faim. Bien évidemment, elle réclama à déjeuner à son petit-ami. Son temps de préparation était passé après tout et elle pouvait lui demander ce qu’elle voulait. Surtout qu’elle avait été plutôt cool jusqu’ici et que même là, elle ne lui demandait pas la lune. « Tu me poses vraiment la question ou c'est un ordre ? » « Une question bien sûr. » affirma-t-elle d’un air innocent. Un ordre… Elle n’était pas un tyran non plus, pour qui la prenait-il ! Puis même, il avait promit donc il n’avait pas le droit de se plaindre. « Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? » Là par contre, c’était un peu plus compliqué comme question. Elle n’en avait aucune idée, elle n’était pas bien difficile de toute façon, tout lui irait. « Hum je ne sais pas… » répondit-elle alors en haussant les épaules. « Ce que tu veux toi ? Surprend-moi ? » Elle aimait bien l’aider comme ça, mais elle était sure qu’il ne lui en voudrait pas trop longtemps. Et si c’était le cas, tant pis. Ils continuèrent ensuite à avancer. Cora avait froid et elle se tenait bien serrée contre Paul. Elle aimait bien le sentir près d’elle comme ça, encore plus dans de tels moments. Elle était encore sur son nuage… Elle avait tellement hate que le bébé naisse maintenant ! Il allait être parfait. « Oui vraiment. Je l'aime déjà. » L’entendre dire faisait son cœur se soulever et elle ne put résister à l’envie de lui attraper la main. « Et je t'aime tellement aussi. » La jeune femme les fit s’arrêter et elle se pencha pour embrasser Paul rapidement. « Je t’aime, je t’aime, je t’aime. » Elle se retint de préciser “encore plus” mais ce n’était pas une competition. Elle l’embrassa à nouveau et se mit à sourire après s’être écartée. « Merci pour tout ça, encore, merci de me faire vivre ça. Ca n’aurait définitivement pas été pareil sans toi. » Elle n’aurait pas voulu savoir comment ça se serait passé si elle avait été seule.

Après avoir quitté l'hôpital, Cora n'avait pas tardé à réclamer à manger. Enfin, le terme n'était pas exacte, elle n'avait pas vraiment réclamé. Elle avait plutôt demandé à Paul s'il lui offrait à manger mais ça ressemblait plus à un ordre déguisé qu'autre chose. D'ailleurs, le jeune homme ne tarda pas ) se renseigner pour vérifier s'il s'agissait d'un ordre ou d'une question. Il voulait savoir s'il pouvait lui répondre non en s'en tirant bien (même s'il n'avait pas vraiment l'intention de dire non, c'était juste comme ça). « Une question bien sûr. » Paul n'était vraiment pas dupe du tout de l'air innocent qu'elle prenait maintenant. Il ne se gêna d'ailleurs pas pour lui lancer un regard plus que sceptique. « Donc si je te disais non là, ça ne te poserait aucun problème ? » demanda-t-il sur un ton très très légèrement moqueur. Il cherchait un peu pour rien parce qu'il savait très bien qu'il allait lui offrir à manger. Elle devait aussi le savoir aussi en fait. Juste après, il demanda même ce qui lui ferait plaisir. Il était prêt à lui acheter ce qu'elle voulait mais il fallait au moins qu'elle l'éclaire là-dessus. Apparemment, même ça, ça semblait être trop demandé à la brune. « Hum je ne sais pas… » Voilà qui allait beaucoup l'aider. « Merci Cora. Tu es géniale. » fit-il en roulant des yeux. Mais il devait peut-être s'estimer heureux en fait, c'était mieux que si elle lui avait demandé quelque chose d'impossible à trouver. « Ce que tu veux toi ? Surprend-moi ? » Bon, pour la surprise, elle risquait d'être déçue parce que Paul venait de décider qu'il s'arrêterait manger dans le premier endroit qu'ils croiseraient. C'était un bon moyen de faire ça et comme il n'avait absolument aucune idée de ce qu'il voulait non plus. Tandis qu'ils continuaient d'avancer, la brune ne tarda pas à reparler du bébé. Il était obligé qu'ils reviennent à ce sujet de toute manière et à la simple évocation de son enfant, Paul se sentit à nouveau sur son nuage. Il l'aimait déjà tellement et c'est ce qu'il ne tarda pas à dire à Cora avant de lui dire qu'il l'aimait aussi elle. Cora le força alors à s'arrêter pour l'embrasser. « Je t’aime, je t’aime, je t’aime. » Paul ne répondit rien après ça mais se pencha de la jeune femme pour prolonger le baiser qu'elle lui avait fait juste avant et qui avait été bien trop court à son goût. « Merci pour tout ça, encore, merci de me faire vivre ça. Ca n’aurait définitivement pas été pareil sans toi. » Paul fit un petit sourire. « C'est moi qui devrait te remercier tu sais. » Mais il y avait fort à parier qu'ils ne tomberaient jamais d'accord là-dessus. Il la tira ensuite par le bras pour qu'ils se remettent en route. « Viens qu'on aille se mettre au chaud. » fit-il alors. Et il fit exactement comme il avait prévu, entrant dans le premier endroit qui vendait de la bouffe qu'ils croisèrent. « J'espère que le resto italien te convient. » demanda quand même le jeune homme avant de pousser la porte.

Sans grande surprise, Cora ne tarda pas à réclamer à manger. Elle n’avait pas autant mangé depuis des mois, mais maintenant c’était différent elle avait un bébé à nourrir et elle ne faisait plus les choses que pour elle. Elle demanda donc à Paul s’il comptait lui offrir à déjeuner et celui-ci ne trouva rien de mieux à faire que lui demander si c’était un ordre ou une question. Un ordre… Il la prenait pour un tyran apparemment, ça faisait vraiment plaisir. « Donc si je te disais non là, ça ne te poserait aucun problème ? » La jeune femme le regarda très sérieusement pendant quelques instants avant de soupirer. « Aucun problème. » Après tout elle avait de l’argent elle aussi et elle pouvait bien aller manger toute seule. C’était juste plus agréable de se faire inviter quoi. Une simple question de galanterie. Elle plissa ensuite le nez et afficha un sourire malicieux. « J’irai juste me trouver un autre petit-ami un peu plus gentil. » Son air devint innocent. S’il ne pouvait pas être simplement gentil avec elle, ordre ou pas, ce n’était pas de sa faute. Mais bon apparement il allait le faire et il lui demanda ce qui lui ferait plaisir sauf qu’elle n’en savait rien. « Merci Cora. Tu es géniale. » L’intéressée fit une petite révérence. « C’est toujours un plaisir de t’aider. » Il n’avait qu’à l’emmener là où ça lui faisait plaisir, elle n’était pas tellement difficile et son bébé n’était pas difficile non plus. C’était simple, son bébé était parfait. Elle l’aimait déjà énormément, tout comme elle aimait énormément Paul. Elle voyait difficilement comment elle pourrait être plus heureuse qu’en cet instant. Et c’était entièrement grâce au blond ça, elle ne le remercierait jamais de lui permettre de vivre tout ça et de ne pas l’avoir laissé tomber aussi. « C'est moi qui devrait te remercier tu sais. » Encore une fois, ils n’allaient pas tomber d’accord alors Cora jugea qu’il était inutile d’insister. Elle l’embrassa donc simplement avant qu’ils ne se remettent à avancer. « Viens qu'on aille se mettre au chaud. » Elle ne pouvait pas protester là, elle avait vraiment très froid. Ils s’arrêtèrent visiblement au premier restaurant qu’ils croisèrent et Cora ne se fit pas prier pour entrer. « J'espère que le resto italien te convient. » « C’est parfait. Du moment que c’est bon je ne suis pas très difficile hein. » crut-elle bon de lui rappeler parce qu’il semblait toujours arrêté sur l’idée qu’elle était capricieuse. Mais elle savait être cool aussi. Ils s’installèrent ensuite rapidemment à une table. « Je veux, je veeeeux… » Elle s’interrompit le temps de réfléchir quelques secondes. « Une pizza. » décréta-t-elle finalement. « On partage une grande pizza ? »

Cora avait l'air de dire qu'elle n'avait pas voulu lui donner un ordre en voulant savoir s'il lui offrait à manger mais Paul n'était pas franchement convaincu par ce qu'elle disait. Histoire de vérifier, il demanda d'ailleurs s'il pouvait dire non sans qu'elle n'y voit un problème. Il était certain qu'elle allait lui donner raison là en confirmant qu'il s'agissait bien d'un ordre. « Aucun problème. » Le jeune homme continua de la fixer sans rien dire en attendant qu'elle ajoute quelque chose. Parce qu'elle allait ajouter autre chose, c'était juste obligée à ce point-là. « J’irai juste me trouver un autre petit-ami un peu plus gentil. » Voilà, étonnant. Paul roula des yeux. « Je pense que tu auras du mal à trouver. » Mais si elle voulait vraiment aller en chercher un autre juste sous prétexte qu'il refusait de lui offrir à manger, qu'elle fasse hein. Enfin en fait, la question ne se posait pas vraiment puisque Paul n'avait pas vraiment l'intention de ne pas lui offrir à manger. Il lui demanda d'ailleurs ce qu'elle voulait mais elle ne l'éclaira pas beaucoup. Et un peu ironique, le jeune homme lui fit savoir qu'elle était géniale. « C’est toujours un plaisir de t’aider. » Il leva les yeux au ciel mais ne fit aucun commentaire.

Ils évoquèrent ensuite le bébé avant de finalement se remettre en route. Il faisait vraiment froid dehors et il était plus que temps qu'ils se mettent à l'abri. Fidèle à l'idée qu'il avait eu plus tôt, Paul attira la brune vers le premier restaurant qu'ils croisèrent mais il se renseigna quand même de savoir si les restaurant italien lui convenait. « C’est parfait. Du moment que c’est bon je ne suis pas très difficile hein. » « J'espère que ce sera bon alors. » souffla-t-il songeur. Il poussa la porte et ils prirent rapidement place à l'intérieur. N'empêche, ils étaient bien mieux là que dehors. En plus, ils allaient bientôt manger alors tout était parfait. « Je veux, je veeeeux… » Paul leva la tête, attendant le verdict de la brune. « Une pizza. » Well, ça étonnait à peine le blond tout ça. « On partage une grande pizza ? » Paul fronça les sourcils. « T'es sûre que ce sera assez pour toi ? » demanda-t-il un peu moqueur. « Parce que je te préviens, je veux un bout de la pizza si on en partage une. »

Si Paul ne voulait pas lui offrir à manger ce n’était pas dramatique. Cora pourrait toujours trouver une autre solution : comme par exemple trouver un petit-ami un peu plus gentil et qui ne lui refuserait rien. Parce que le blond avait quand même plus ou moins promis qu’il tenterait de satisfaire tous ses caprices durant sa grossesse donc il n’avait pas vraiment le droit de lui dire non là. Tant pis pour lui au pire, c’était lui qui perdrait le plus – quoi qu’elle y perdrait beaucoup elle aussi mais elle ne le reconnaitrait pas. « Je pense que tu auras du mal à trouver. » La jeune femme fit la moue. Il avait entièrement raison et elle le détestait rien que pour ça. Elle ne serait jamais capable de trouver et même si c’était le cas elle ne le verrait pas parce qu’elle l’aimait bien trop pour vouloir être avec quelqu’un d’autre. Du coup elle serait « coincée » avec lui-même s’il ne voulait pas réaliser ses caprices. « Fine, je l’admets. » Du coup sa menace n’avait servi à rien, d’autant plus qu’il accepta juste après de l’emmener manger. Comme elle n’avait pas été très spécifique sur ce qu’elle voulait ils s’arrêtèrent au premier restaurant qu’ils croisèrent : un Italien. C’était parfait, Cora n’était pas tellement difficile de toute façon, du moment que c’était bon. « J'espère que ce sera bon alors. » La brune le regarda d’un air moqueur. « Tu dis ça parce que tu ne veux pas avoir à chercher un autre restaurant ou parce que tu tiens à ce que je sois pleinement satisfaite ? » Elle se fichait bien de la raison au fond, elle espérait elle aussi que ce soit bon parce qu’elle n’avait pas envie de ressortir pour le moment, elle était bien au chaud. Il ne fallut ensuite pas longtemps à la jeune femme pour réclamer une pizza qu’elle voulait partager avec son petit-ami. « T'es sûre que ce sera assez pour toi ? » La jeune femme tira la langue devant son air moqueur. « Parce que je te préviens, je veux un bout de la pizza si on en partage une. » Elle le regarda d’un air pensif pendant plusieurs secondes avant de finalement se mettre à parler : « Je ne sais pas, ça ne dépend pas de moi. On est deux maintenant alors tant qu’il a faim tu comprends… » répliqua-t-elle d’un air désolé. La priorité revenait au bébé à présent. « Mais si t’es gentil peut-être que je voudrais bien te laisser un peu de ma part à moi. »

Cora mentait un peu quand elle disait que le fait que Paul lui offre à manger n'était pas un ordre venant de sa part. Parce que si vraiment ça avait été le cas, ça n'aurait rien fait à la brune qu'il refuse. Sauf que là, dans l'hypothèse où il refusait de la nourrir, la jeune femme projetait ni plus ni moins de changer de petit-ami. C'était quand même un peu... extrême tout ça. Il ne méritait pas un tel traitement. Enfin, si elle en venait à faire ça, elle serait la première punie parce qu'elle aurait bien du mal à trouver un autre petit-ami. Et encore moins un qui l'aime autant que Paul. Elle fit la moue devant le super argument que venait d'évoquer le blonde. Elle devait savoir elle aussi qu'il avait raison. Après, toute la question était de savoir si elle allait l'admettre. « Fine, je l’admets. » Apparemment, c'était le cas. Un large sourire satisfait se dessina sur les lèvres de Paul et il fit de son mieux pour ne pas prendre un air trop arrogant non plus. « On dirait que tu vas être coincée avec moi alors. » Mais ça n'avait rien de si terrible. Surtout qu'il la cherchait pour rien depuis tout à l'heure parce qu'il avait bel et bien l'intention de lui offrir à manger. Ils s'arrêtèrent d'ailleurs dans le premier restaurant qui se présentait sur le chemin. Il s'agissait d'un italien. Paul espérait que ça conviendrait à Cora et que ce serait bon. Enfin au pire, vu le peu d'éclairage qu'elle lui avait donné sur ce qu'elle pouvait vouloir manger, elle n'avait pas vraiment à faire la difficile maintenant. « Tu dis ça parce que tu ne veux pas avoir à chercher un autre restaurant ou parce que tu tiens à ce que je sois pleinement satisfaite ? » « Parce que je tiens à ce que tu sois satisfaite bien sûr. » Même si bon, il n'avait pas non plus envie de se mettre à chercher un autre restaurant maintenant. Ils avaient assez bravé le froid pour le moment. Et elle chipotait pas mal pour rien parce que ce n'était pas très important de savoir ça.

Après qu'ils se soient installés, Cora voulut qu'il commande une pizza géante à partager à deux. Ca pouvait être une bonne idée. Mais Paul devait d'abord s'assurer qu'il ne se ferait pas avoir en se retrouvant avec une toute mini-part. Il savait à quel point la brune pouvait se montrer morfale par moment. « Je ne sais pas, ça ne dépend pas de moi. On est deux maintenant alors tant qu’il a faim tu comprends… » Paul roula des yeux. « Bah oui, bien sûr, ça ne sera pas de ta faute. » fit-il en soupirant. Il trouvait son argument très nul. D'autant plus que s'il pouvait blâmer sa petite-amie autant qu'il le voulait, il ne pouvait vraiment pas blâmer son bébé trop parfait. « Mais si t’es gentil peut-être que je voudrais bien te laisser un peu de ma part à moi. » « C'est vraiment trop généreux de ta part ça. » dit-il sur un ton ironique. Le serveur vint ensuite à leur table pour prendre leur commande et Paul réclama deux pizzas ainsi que des boissons. Une fois que l'autre se fut éloigner, le blond adressa un petit sourire moqueur à Cora. « Comme ça, nos trois estomacs seront pleinement satisfaits. »

Cora pouvait menacer Paul autant qu’elle le voulait ils savaient très bien tous les deux qu’au fond elle ne trouverait pas de meilleur petit ami que lui. Parce qu’elle n’avait déjà pas envie de chercher, elle était bien avec lui et elle aurait été stupide de le laisser tomber pour une stupide histoire de nourriture. Elle finit par le reconnaitre, faisant tomber tout son « plan » à l’eau. « On dirait que tu vas être coincée avec moi alors. » Cora se mit à sourire après avoir « réfléchi » à la chose pendant quelques instants. « Ça va, mon sort pourrait être bien pire. » Elle se trouvait même très chanceuse d’être coincée avec lui. Elle s’émerveillait toujours de la chance qu’elle avait qu’il ait voulu être avec elle donc… Surtout qu’il accepta de lui offrir à manger juste après et l’emmena dans un restaurant italien. C’était bien ça, elle adorait les pizzas. Puis même s’il l’avait emmené ailleurs elle aurait été satisfaite parce qu’elle n’était pas difficile du moment que ce qu’elle mangeait était bon. Cela sembla rassurer le blond d’ailleurs et Cora n’était pas dupe sur la raison qui le poussait à être soulagé comme ça : elle était déjà chiante apparemment, pourquoi elle avait essayé de ne pas trop l’être mais well… encore une fois… elle n’était pas totalement responsable. « Parce que je tiens à ce que tu sois satisfaite bien sûr. » Cora le regarda d’un air perplexe avant de sourire en coin. « Ok, je vais t’accorder le bénéfice du doute. » C’était surtout qu’elle ne voulait pas le blâmer alors qu’il était parfait avec elle. Elle ne voulait pas trop le décourager. Ils s’installèrent ensuite et la jeune femme voulut partager une grande pizza avec lui. Enfin, partager… Comme elle comptait pour deux, ce n’était pas sûr que Paul puisse en avoir une page. Mais ce ne serait pas de sa faute à elle comme le bébé était la priorité maintenant. « Bah oui, bien sûr, ça ne sera pas de ta faute. » L’intéressée hocha la tête d’un air innocent. Il n’avait vraiment pas le droit de lui en vouloir. Cora afficha ensuite un air désolé. « En fait à partir de maintenant j’aurais toujours raison alors il va falloir t’y faire. Parce que tu n’as pas le droit d’en vouloir à ton fils et comme c’est moi qui le porte… » Du coup elle n’agissait qu’en fonction de lui, elle n’était que son « porte-parole » en quelque sorte. Son raisonnement était irréfutable. Néanmoins, comme elle était parfaite et qu’elle ne voulait pas qu’il meure de faim, elle accepta de lui donner un peu de sa part à elle. « C'est vraiment trop généreux de ta part ça. » « C’est parce que je t’aime ça. » Mais oui, elle était parfaite. Un serveur arriva pour passer et commande et Paul demanda deux pizzas et deux boissons. Comme il lui faisait confiance ! « Comme ça, nos trois estomacs seront pleinement satisfaits. » Mouais, encore une fois elle devait manger pour deux alors une pizza ne suffirait peut-être pas. « N’en sois pas si sûr… Ce sera juste une question de rapidité… » fit-elle d’un air songeur. S’il n’était pas rapide pour la finir avant qu’elle n’ait fini la sienne, well…

Paul était content, il avait réussit à faire oublié à Cora son super plan de trouver un nouveau petit ami. Plan qui n'était pas si super que ça d'ailleurs, parce qu'il était voué à l'échec. En toute modestie, jamais l'américaine ne pourrait trouver un petit ami aussi bien que lui. En même temps, il aurait été bien embêté si elle avait vraiment crut ça possible et voulu le remplacer. Parce qu'il avait besoin d'elle dans sa vie et ça l'arrangeait bien qu'elle soit coincée avec lui. « Ça va, mon sort pourrait être bien pire. » Le jeune homme hocha lentement la tête. « C'est que je pense aussi. Mais je ne suis pas sûr d'être très objectif là-dessus. » Autant dire qu'il ne l'était pas du tout. « Mais je suis contente que tu vois les choses ainsi. » Il savait bien de toute façon que si ça n'avait pas été le cas, ils n'auraient plus été ensemble depuis longtemps. Ils ne se seraient probablement même jamais mis ensemble en fait. Gosh... ça aurait été terrible ça. Il ne voulait même pas y songer.

Ils avaient ensuite choisi de manger des pizzas. Enfin, choisi... Paul s'était décidé sur le restaurant italien parce que c'était le premier qu'ils avaient croiser en vérité et qu'il commençait à vraiment mourir dehors (d'ailleurs, si tout l'hiver était comme ça, il ne savait pas comment il allait y survivre). Du coup, il espérait que ce serait bon. Et pas simplement pour ne pas avoir à chercher un autre endroit, contrairement à ce que Cora avait l'air de penser. Il était même outré qu'elle ait émis cette hypothèse. « Ok, je vais t’accorder le bénéfice du doute. » « Bien. » Ils se chamaillèrent ensuite à propos de cette histoire de pizza. Cora voulait qu'ils en commandent une géante pour deux mais le jeune homme avait peur que cela se termine en une pizza géante pour Cora (et le bébé) et une mini-part pour lui (si par miracle il avait le droit à quelque chose). Il aurait bien blâmer sa petite amie mais celle-ci fit aussitôt valoir qu ce n'était pas sa faute à elle mais qu'elle devait manger pour deux. Gosh, il la détestait pour ça. Parce que bien sûr, il ne pouvait pas blâmer son enfant. « En fait à partir de maintenant j’aurais toujours raison alors il va falloir t’y faire. Parce que tu n’as pas le droit d’en vouloir à ton fils et comme c’est moi qui le porte… » Malgré l'air désolé qu'avait prit la jeune femme, Paul savait que ce n'était vraiment pas le cas. Elle devait plutôt être très fière d'elle au contraire. Mais soit, ce n'est pas là-dessus qu'il se concentra lorsqu'il reprit la parole. « Mon fils ? Pauvre bébé, si c'est une fille, elle va beaucoup en vouloir d'avoir parlé d'elle comme un garçon. » Lorsque le serveur vint prendre leur commande, le jeune homme réclama deux pizzas, pour être sûr que tous leurs estomacs soient satisfaits. Parce que lui aussi avait besoin de manger. Il devait prendre des forces pour pouvoir supporter ensuite le tyran qu'était Cora (il éviterait de dire ça à haute voix). « N’en sois pas si sûr… Ce sera juste une question de rapidité… » Paul plissa les yeux. « Tu es diabolique ! On ne va quand même pas devoir faire un concours de celui qui mange le plus vite ? » Il gagnerait s'il le fallait mais bon, il préférait éviter si c'était possible. « Et si ce n'est que ça, je peux commander une troisième pizza hein. » Ce serait la part du bébé.