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Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein?

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MessageSujet: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptySam 16 Mar - 2:34

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

Chapitre I: Chizuru


19h43, Manhattan, appartement de Natsuki.

«Nao-chan! Viens m’aider la télécommande ne marche pas!» C’est ce que je pouvais entendre depuis la cuisine de Natsuki. Je lui avais promis que ce soir je lui cuisinerais ce qu’elle voudrait, et comme chaque fois je recevais la même réponse. «Les omelettes de riz de Naoki sont super bonnes», c’est toujours ce qu’elle me répond. D’habitude les filles sont plutôt doué pour cuisiner mais ma cousine, elle préside le club des massacreuses d’aliments. Comment est-ce qu’avec des ingrédients normaux, elle arrivait à nous sortir des plats aussi mauvais? Voilà une bien bonne question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse. En fait, elle est un peu spéciale Natsuki. Je vous assure, elle se sert toujours de la mauvaise télécommande pour changer de chaîne. Donc on appel le petit cousin à la rescousse qui vient lui rappeler à chaque fois, et avec le sourire, qu’il faut utiliser la noir pour la télé et la rouge pour le lecteur DVD. Comment on peut se tromper sur ça? Non mais je veux dire... ça se voit, non? Je pourrais coller des étiquettes dessus mais j’aime voir son visage de fausse boudeuse quand elle m’appel pour l’aider. Je pourrais lui trouver tous les défauts du monde mais malgré ça, elle prend toujours soin de moi. Pour n’importe quoi, les plus petites choses y compris. «Tes cheveux sont trop long et tu devrais faire des mèches aussi» me disait-elle en mangeant son omelette. Je veux bien mais... Je ne connais aucun coiffeur ici. Pas besoin de demander deux fois. Ni même une. Avant même que je réponde elle était déjà en train de me conseiller un salon à l’intérieur de Manhattan. Elle a aussi rajouté qu’une fille appelé «Rose» travaillait là-bas et qu’elle était très jolie. Le salon est peut-être bon mais je pense que c’est surtout pour que je rencontre cette employée qu’elle m’envoie là-bas. Je veux juste qu’on me coupe les cheveux moi, le reste je peux le faire tout seul. J’espère juste qu’elle ne lui a pas parlé de moi dans l’espoir qu’on finissent par se mettre ensemble. Sérieusement, ma cousine et ses coups tordu. Prions pour que cette «Rose» ne travaille pas demain...
«Bip bip! Bip bip! Bip bip!» J’entend encore résonner le son insupportable de se foutu réveil dans ma tête. «9h07». C’était l’heure qu’affichait mon pire ennemi sur son écran digital quand j’ai finalement ouvert les yeux. J’aimerais pouvoir installé une touche, vous savez comme pour les volets automatiques, pour ouvrir ces satanés yeux. Enfin... J’avais terminé ma douche et je préparais mon petit déjeuner ainsi que celui de Natsuki. Du pain grillé accompagné d’un thé qu’elle fera elle-même parce-que ça sert à rien que je le chauffe maintenant pour qu’il soit froid quand elle se réveillera. Bien. Itadakimaaaasu! J’ai commencé mon breakfast habituel. Lait, céréales et deux tartines de pains griller et un jus d’orange. Un petit déjeuner complet pour bien démarrer la journée, bien que j’ai manqué de me rendormir une tartine à la bouche. Mais mon coude avait quand même ripé sur le bord de la table et j’ai fais tomber ma cuillère par terre. La suite n’était pas difficile à trouver. Oui. Je venais de réveiller Natsuki. Ca avait beau être moi, quand elle était réveiller par quelqu’un ou quelque chose, j’allais en prendre plein ma tronche. Heureusement pour moi, j’avais bientôt fini de manger. Je devais partir vite avant que le démon ne sorte de sa chambre. C’était devenu une course contre la montre. J’ai alors gobé les dernières céréales et bû tout le lait d’une seule traite. Je n’ai pas pris le temps de laver mon bol et ma cuillère qui sont resté sur la table. Simplement le temps de récupérer le reste de ma tartine et les notes pour aller au salon de coiffure qu’elle m’avait donné la veille. Mais j’ai eu un problème avec la porte en fait. Je ne trouvais pas clé et je l’entendais ouvrir la porte de sa chambre. Mitsuketa! Le dieu des clés avait entendu ma prière et m’avait laissé trouver la clé. Je tournais la poignée mais me sentant observé je me suis retourné. Oh l’erreur. Elle était à quelques mètres de moi et ressemblait à la petite fille de The Ring avec ses cheveux pas coiffé. Je lui ai sourie tout en ouvrant discrètement la porte derrière moi. «Oha...». Elle m’a coupé la parole en prononçant mon prénom d’un ton sec et pas très rassurant. «Hai. J’y vais! Je t’adores Natsuki-chan!». J’ai eu le temps de glisser cette phrase très rapidement avant de me glisser à mon tour de l’autre côté de la porte. Un peu avant de refermer la porte, je l’ai entendu me rappeler mais cette fois elle criait presque. Ca ne m’a pas trop donné envie de rouvrir pour savoir ce qu’elle me voulait.
10h01, dans les rues de Manhattan.

Après avoir réussit mon évasion de l’appartement de ma cousine j’étais enfin dehors en me demandant comment je ferais pour qu’elle me pardonne ma maladresse. Tout en pensant à ça, j’arpentai les rues en suivant ce qu’elle m’avait écrit. Cependant, je n’étais pas tellement attentif à ce que je lisais pensant plutôt à la Natsuki effrayante que j’avais pu voir ce matin. Donc sans m’en aperçevoir j’ai relu plusieurs fois certaines lignes qui me disait de tourner à droite ou à gauche. Je ne savais même plus si j’avais déjà tourné ou pas. Embêtant, non? Si carrément, parce-qu’en fait là on dirait pas mais j’étais perdu. J’aurais pu demander à quelqu’un de m’aider mais j’étais tellement déprimé de m’être perdu aussi bêtement que je me suis juste adossé à un mur en penchant ma tête vers l’arrière pour la déposer contre le mur elle aussi. Un soupir s’est échappé de ma bouche puis j’ai ouvert les yeux et... Tiens? Un salon de coiffure juste sur le trottoir d’en face. Après tout ce mal j’y suis quand même arrivé. Je voulais être sûr de me trouver au bon endroit alors j’ai regardé le nom de la boutique sur mon papier et celui qui se trouvait sur l’enseigne. «Ah... C’est pas ça. Oh et merde hein». Oui. J’y suis quand même allé dans ce salon. Après tout, c’est pas un salon de coiffure que je cherchais? Si. Et comme ça, j’aurais pas à rencontré cette «Rose». Allez, j’entre!

-Bonjouuuur, prononçais-je timidement.

Ce n’étais pas dans mes habitudes de parler si timidement mais là, je ne savais pas réellement à quoi m’attendre...

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Dernière édition par Naoki Katsuragi le Sam 23 Mar - 12:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyVen 22 Mar - 14:48


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




En ce moment, ma vie était dans une période plutôt calme. Calme dans le sens ou rien de bien palpitant s’y passait. Je n’avais pas trop de mission, au contraire, nous n’avions pas été appelés depuis plusieurs jours avec les filles. C’était surement bon signe non ? Une vie d’étudiante normale c’était enfin, quelque chose dont je pouvais profiter pleinement. Mais si au début j’étais heureuse et profitais du temps libre en bouquinant tout ce que je n’avais pas pu lire depuis quelques temps, aujourd’hui je m’ennuyais mortellement. J’avais réussi à décrocher un stage dans un salon de coiffure pas trop loin de l’appartement, mais je n’y bossais que le week-end, puisqu’en semaine j’étais à l’école. Et demain c’était mon jour de boulot. Mais pour le moment je m’ennuyais mortellement. Préférant sortir, je pris mes affaires avant de mettre mes baskets pour sortir faire un tour dans New-York. Mains dans les poches de mon pull, je mis la capuche sur ma tête avant de marcher et regarder autour de moi. Les gens étaient pressés soit ils allaient au boulot, soit ils en rentraient, tout dépendait de l’emploi du temps qu’ils avaient. Pour ma part je n’avais pas cours aujourd’hui, le professeur était absent et j’aurai aimé qu’il soit présent pour une fois. Non pas pour m’ennuyer sur un banc de la fac, mais bizarrement pour voir Tomoe. Je me surprenais à vouloir le voir. Comme si nous étions super proche. Ok, c’était peut-être le cas dans le fond. Depuis que nous nous étions rencontrés et le fait qu’il ait voulu me déshabiller dans la cours de l’université le jour même de notre rencontre… Rien n’allait dans le bon sens entre lui et moi. Pervers. Sale type… Toujours à me tripoter dès qu’il le pouvait. Mais le plus bizarre de nous deux c’était bien moi. Pourquoi je l’avais toujours laissé faire ? Comme si mon corps lui appartenait. Peut-être que c’était parce que ça me plaisait. Sentir sa main passer sous ma jupe, ou ses lèvres contre les miennes dès qu’il pouvait me voler un baiser. Secouant vivement la tête pour ne pas y penser, je me mis à me ronger un ongle tout en marchant dans les rues, me retrouvant alors très rapidement après de longues heures de marche vers mon université. Pfff, j’y tenais moi à aller là-bas ma parole. Soupirant, j’entrais dedans pour faire le tour de l’école avant d’aller dans le coin reclus, ou Tomoe m’avait embrassé la première fois. J’avais encore le gout de sa langue dans ma bouche, comme si celle-ci était indélébile. Petite et douce, elle m’avait terriblement marquée. Tsss. Plissant le nez, je filais en direction de mon bâtiment avant de tomber nez à nez avec le dit Tomoe. Restant idiote, on se fixa longuement droit dans les yeux avant que je ne me mette à rire. Oh non, sérieusement, c’était quoi ? Le destin. Cessant de rire, je me mis à le détailler. C’était la première fois que je le voyais avec ces lunettes de vue, il était juste magnifique avec. Ça lui donnait un petit côté lover, enfantin, je trouvais… Nous mettant à parler, on se trouva rapidement un banc pour s’assoir et discuter alors, comme si nous nous étions donné rendez-vous. C’était bizarre de ce voir en dehors des cours mais à l’université même. Au final, nous avions passés l’après-midi ensemble à parler de tout et de rien, à boire des cafés, à trainer dans les rues de Long Island jusqu’au soir, moment où il devait partir pour bosser. On aurait presque cru voir un couple, dû au fait de l’accompagner jusqu’à son boulot, pour ensuite partir chez moi. Vivre avec Salem et Zita était quelque chose de bénéfique pour moi. Mes deux meilleures amies, nous étions inséparables depuis plus d’un an à présent. Bossant ensemble pour le FBI était tout aussi une bonne chose. Nous étions inséparable et vivions en parfaite harmonie. Même si j’avais plus tendance à aller vers Salem pour ce qui était des confidences ou de dormir avec. Non pas que je n’étais pas proche de Zita mais nous avions tous nos préférences suivant ce qu’on devait faire ou dire. Une fois à l’appart, je filais directement dans ma chambre avant de me faufiler dans ma salle de bains pour m’y prendre un bon bain. J’aimais prendre un bain le soir. Ça me détendait de ma journée. Toujours. Une fois le bain froid, je quittais celui-ci pour me sécher et me mettre en pyjama. La soirée se passa sans encombre, Zita fit la cuisine et nous passions le reste de la soirée affalé sur les canapés à regarder la télévision. Vers vingt-trois heures, je filais au lit pour ma part puisque le lendemain, était un jour de boulot pour moi. Le lendemain matin, je me réveillais de bonne humeur et pas trop fatiguée. Le petit déjeuner prêt en silence pour ne réveiller personne, je m’habillais d’un simple leggins, d’une paire de ballerine et d’une petite robe pour partir alors sur la fraicheur de la ville en direction de Time Square. Arrivée pile à l’ouverture de la boutique, j’entrais en disant bien entendu bonjour à tout le monde avant de m’attaquer à mon premier boulot. Vérifier les bouteilles de shampoing et les remplir si besoin, allumer la radio, le chauffage et faire le tri dans les serviettes avant que les premiers clients ne débarquent. Papotant avec les filles, les premiers rendez-vous arrivèrent les occupants alors. Me retrouvant seule, je me mis à feuilleter des magazines qu’elles avaient amené avant d’entendre la porte s’ouvrir. Un jeune asiatique, Japonais à vue d’œil, entra dans la boutique. « Bonjouuuur » M’approchant de lui, je lui fis un franc sourire. « Bonjour, c’est pour ? Une coupe ? Des mèches ? Dites-moi ? » demandai-je en lui faisant signe de me donner sa veste pour que je puisse la mettre sur le porte manteau.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyVen 22 Mar - 19:20

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h04, Time Square, le salon de coiffure.

A ce moment là j’étais certain d’une chose : j’étais perdu. D’accord j’avais réussi à trouver un salon de coiffure, bien que ce n’était pas du tout le bon endroit, mais je ne connais pas Time Square. Ma précipitation, ma bêtise et la peur de ma cousine m’ont ammené jusqu’ici alors je vais devoir faire avec. Oui vous avez bien entendu. J’ai peur de ma cousine. Du moins... Seulement quand elle a subit un réveil forcé. Un vrai démon. J’ai beau être le gentil cousin, ce matin j’étais certainement la personne qu’elle détestais le plus au monde. Penser à ce qu’il me serait arrivé si elle était parvenue à m’empêcher de partir de chez elle me donne des frissons. Enfin j’ai réussi et c’est ce qui compte, non? Mais pour attérir où? Je vous le demande. Alors que je regardais à travers la porte vitré tout en l’ouvrant, j’observais un peu cet environnement de «pipelette». Certain n’apprécieront peut-être pas ce terme mais ce qui, je trouve, qualifie le mieux cet endroit. Vous voyez dans les films la police se rend toujours dans les bars pour intérroger le personnel, qui je dois l’avouer est souvent bien informer de tout. Mais les coiffeurs aussi doivent en savoir des choses, peut-être même plus que les barman. C’est impensable le nombre d’informations sur la vie des gens que l’on peu récolté en une journée dans les salons. Et que ça parle des enfants, et que ça parle du travail, et que ça parle de la petite sœur de la voisine qui a perdu son chat. Je pense que s’ils le pouvaient, les clients referaient le monde entièrement à leur image. Et le jour où ça arrivera, attention les yeux. ça risque de faire des dégâts. Bref, vous comprenez maintenant pourquoi je qualifie les salons de coiffure de cette façon. Mais revenons à mon histoire. Je venais de refermé la porte en prononçant un vieux «Bonjour» tout silencieux comme si j’étais rentré dans une bibliothèque. Non mais n’importe quoi. Il est passé où le Naoki en train sautiller partout et de faire n’importe quoi? Sûrement éteint à cause de Natsuki et du fait qu’il ne sache vraiment pas où il est. Oh? C’est du rapide ici. Je viens de fermer la porte et il y a déjà quelqu’un pour m’acceullir. Une jeune demoiselle avec un jolie sourire étais venue à ma rencontre. Hein? Dites, le monde est petit ou pas là? Je suis aux Etats-Unis et la personne qui m’acceuil à les mêmes origines que moi. Enfin je crois. En tous cas elle s’en rapproche beaucoup. A cet instant il s’est passé quelque chose en moi. D’un seul coup je me suis senti bien. Je suis perdu, je ne connais absolument pas cette fille mais le fait de la savoir japonaise m’a rassuré. J’avais combien de chance pour trouver une telle personne dans ma situation actuelle? Certainement pas beaucoup non. Oui je sais. J’ai pas l’air très net à me sentir bien à la vue d’une inconnue mais comprenez-moi: je venais d’échapper à un démon et j’étais paumé. ça aurait été n’importe qui de japonais je crois que j’aurais réagi pareil. Ou peut-être pas. Je crois que c’est surtout son sourire qui m’a fait décompresser. Il ressemblait à celui de ma petite sœur. Le genre de sourire que vous rend heureux dans n’importes qu’elles conditions. Le sourire d’Haruka était très communicatif. Même si cette fille et ma petite sœur ne se ressemblais pas, c’était bien la première fois depuis que je suis dans cette ville que je retrouvais tel sourire. Du coup, c’est avec ma bonne humeur retrouvé que je lui donné veste et que... Ah. Même pas besoin lui expliquer ce que je voulais pour mes poils de tête. Il y avais tout dans ce qu’elle venait de me demander. Je n’ai pas répondu tout de suite. En fait je regardais le sourire qui décorait son visage. Pendant c’est quelques courtes secondes j’avais sans doute l’air un peu louche à la regarder comme ça. J’ai alors pensé un bref instant à ma sœur et là j’ai laissé échapper un soupir tout en arborant un sourire à mon tour. Mais yeux ont finalement lâché les lèvres de la demoiselle pour se confronter aux siens. «J’aimerais les deux en fait. Simplement raccourcir un peu et me faire quelques mèches blondes» lui ai-je simplement répondu. J’ai commencé à scruter les lieux en regardant un peu partout, comme si je faisais du repérage. Je me suis d’abord rendu compte que j’étais le seul garçon ici. Les employés et les clients, tout le monde était une femme ici. évidemment, vous vous doutez bien que ce n’était sûrement pas ça qui allait me déranger. Rien ne me gênait plus maintenant. J’en avais même oublié tous mes malheurs de la matinée.
Comme je l’avais si bien revendiqué tout à l’heure, les discutions clients/employés étaient très classiques. La jeune lycéenne parlant de ses études et de ses amourettes, la mère de famille qui raconte la vie de ses enfants et de son mari puis pour terminer : la retraitée. La retraitée qu’est-ce que c’est? C’est la petite mamie accompagné de son petit chien qui vient à l’ouverture pour toujours faire la même coupe en forme de chou-fleur et en faisant le bilan météorologique du mois à la volontaire qui s’occupe d’elle. On peut trouver ça ennuyant mais généralement ce genre de personnes est seule le reste du temps. Leur petit chien étant le seul être qui puisse encore leur tenir compagnie. Plus de mari, des enfants occupés par leur travail et des petits enfant qui ne donnent jamais de nouvelles. Souffrir en silence, c’est tout ce que font ces gens là. La coiffeuse ou la boulangère sont les dernières personnes à qui elles peuvent encore parler, même si ce n’est que de la pluie et du beau temps. Bon allez! Assez parlé de choses tristes. C’est pas parlant que je vais avoir une nouvelle tête. J’était quand même soulagé que ce soit une japonaise qui s’occupe de ma tiniasse. Elle me fera ça à la manière du pays. Enfin... J’espère. Elle en avait bien le visage mais peut-être qu’elle n’avait jamais touché le sol japonais. Je voudrais... Non! Je veux être coiffé comme le japonais que je suis. Mais je suis bien loin de mon pays aujourd’hui. Alors si j’ai pas ce que je veux et bien, je lui ferais savoir. Ou pas. J’ai pour règle de ne jamais faire de critique négative à une fille tenant une paire de ciseaux. Après vous faites ce que vous voulez. Enfin... J’étais impatient de m’assoir et de me faire masser la tête avec un bon shampoing. Je pense que c’est la première chose qui réussira à me détendre complètement maintenant. J’ai eu une matinée un peu speed mais pour le moment, je dois dire que je ne regrette pas d’avoir terminé mon parcours ici.

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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyMer 27 Mar - 11:14


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




Coiffer, créer, défaire, refaire, c’était pour moi quelque chose que j’aimais, que j’adorais. J’avais toujours coiffé ma sœur quand elle était vivante. J’aimais aller chez elle le matin pour faire sa coiffure avant qu’elle ne parte au collège ou même au lycée. C’était une habitude. Par contre elle, dès que je lui confiais mes cheveux c’était la panique totale. Bizarrement, elle ne savait pas coiffer les gens. C’est fou ça, pour de vraie jumelles comme nous, qu’elle soit si différente de moi. Elle la féminine petite lolita par excellence, et moi la petite garçonne manqué… Si différente mais tellement proche, essentiel l’une à l’autre… On se complétait, on était une seule et même personne lorsque l’on était ensemble. Et quand j’ai découvert que j’avais une sœur jumelle, je me demandais alors, comment j’avais pu passer les dix premières années de ma vie sans elle. Maintenant, je me demandais, comment je faisais pour vivre après avoir connu l’apothéose, la joie d’avoir enfin une vie parfaite et un cœur rempli, vivre sans elle. Je revoyais encore son corps dans ce cercueil… Morte trop jeune à mon gout. Seulement dix-sept ans… à mon gout c’était bien trop tôt pour mourir… J’aurai tellement préféré mourir à sa place. Elle avait une belle vie, une maman qui l’aimait et qui était présente pour elle… Contrairement à moi qui avais grandi dans la méchanceté et dans la restriction. Sans mère, peu présente pour moi… C’était ça que d’avoir une mère archéologue qui partait constamment sur des fouilles et j’en passe. Je détestais ce métier… Et dire qu’elle avait voulu que je reprenne ses traces et que j’en fasse mon métier. Et puis quoi encore ? Comment je pouvais avoir une mère si méchante ? Elle était pourtant la sœur jumelle de la mère d’Amane… Même si à la base c’était ma tante, c’était elle qui m’avait élevé comme sa fille, pourquoi être si cruel ? Si possessive ? Peur de me perdre ? Elle avait justement tout fait pour que je m’enfuie. Pff. Voilà maintenant trois ans que j’étais partie sans rien lui dire, faisant croire aux autres que je partais pour le Japon, alors qu’à la dernière seconde, j’étais parti ici, sur New-York… La ville que ma sœur aurait aimé visiter et y vivre. Je vivais à travers elle maintenant et c’était une bonne façon de lui rendre hommage. J’étais peut-être folle de vivre en faisant ce qu’elle ferait, mais c’était quelque chose que je voulais à tout prix… Comme le fait de collectionner les poupées en porcelaine. Ces choses que je déteste tant mais qu’elle, elle aimait atrocement. C’était notre dernier sujet de conversation avant qu’elle ne meure d’ailleurs… L’achat de la nouvelle poupée… rien que d’y penser j’avais le cœur lourd. Soupirant faiblement, je tentais de ne plus y penser tout en feuilletant le magazine que j’avais en main. Mieux valait penser à autre chose, nous n’étions que le matin, ce n’était pas le moment de déprimer et de penser à tout cela… Et rien de tel qu’un client pour m’empêcher d’y penser. Un d’origine Japonaise à première vue. Ça se voyait à ses yeux, a sa peau, et ses cheveux. Si certains ne savaient pas différencier les asiatiques, moi je savais parfaitement les différencier. Rapidement, je lui demandais donc, ce qu’il voudrait faire. Une coupe ou des mèches. Bien sûr il pouvait faire autre chose, je ne faisais que proposait. Certains ne venaient que pour un bon petit brushing avant de sortir quelque part. « J’aimerais les deux en fait. Simplement raccourcir un peu et me faire quelques mèches blondes » Le regardant longuement, surtout ses cheveux, j’essayais de visualiser un peu ce que ça donnerait sur sa tête. Ça serait parfait. Fallait dire que les japonais, ou même les asiatiques tous court, avaient une bonne tête pour faire des couleurs improbable au niveau des cheveux. Rouge, vert, jaune, bleu, c’était là un avantage. Suffisait de voir les groupes de Rock ou Pop d’Asie pour comprendre que oui, c’était faisable. J’aimais d’ailleurs particulièrement les garçons avec les cheveux teints. C’était à mes yeux, quelque chose qui me plaisait et qui pouvait faire chavirer mon petit cœur. Suffisait de voir mon petit Yong avec les cheveux violet et je crevais sur place devant mon écran d’ordinateur. Comment résister ? Non seulement il était beau, mais en plus comme une bouffonne que j’étais, je pensais au temps et à la façon dont on avait teint ses cheveux pour faire tel effet ou tel atténuation et j’en passe. Bref, une vraie mordus des cheveux que j’étais quoi. Attrapant sa veste, je la posais sur le porte manteau avant de sourire encore plus. « Bien, alors venez, on va s’installer sur la chaise du fond ! » soufflai-je avant de partir en direction du plan de travail. Attrapant la veste de protection, je la lui passais avant de la fermer à sa nuque et de le faire s’assoir sur le siège. Par la suite, je filais attraper les produits dont j’avais besoin pour lui faire les mèches blondes. Etant brun, il fallait bien évidemment que je lui décolore les cheveux pour qu’il soit blond. Une fois à son niveau, je commençais alors à faire les mélanges dans mon pot à teinture. « Vous voulez quel nuance en blond ? Etant brun, je vais devoir décolorer, vous voulez blond foncé ? Blond clair ? Presque blanc ? » demandai-je doucement tout en commençant à touiller ma préparation.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyMer 27 Mar - 18:02

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h07, Time Square, Le salon de coiffure.

La coiffure. Voilà un domaine dans lequel je ne connaissais absolument rien. Comme beaucoup de monde, j’aime surtout admirer le résultat final. Moi tout ce que je sais faire là-dedans c’est m’asseoir et attendre qu’on s’occupe de ma tête. Quand j’étais au Japon c’était Haruka qui m’avait conseillé un salon. Elle y allait à chaque fois qu’elle en avait besoin. Quand elle en revenait, elle avait toujours une coupe différente mais qui épousait parfaitement sa tête et son visage. Je l’ai toujours dit. J’ai la plus belle petite sœur du monde. Peut-être que sa fait un peu cliché comme phrase, mais je le pense vraiment. Je pense aussi que tout ne le monde ne peut pas en dire autant de sa sœur. Je vais peut être paraître méchant en disant cela mais il y a aussi des gens moches sur cette planète. De toute façon comme on dit: il faut de tout pour faire un monde. Moi j’ai eu de la chance, mes parents m’ont offert une princesse. Pourtant, je ne sais pas ce qu’elle pense de moi à ce niveau-là. Elle m’a déjà avoué que j’étais le meilleur frère du monde mais pour l’instant je ne sais pas si je suis le plus beau. Peut-être même que je fais parti des gens moches dont je parlais tout à l’heure. Si c’est le cas, ça devait être un gros fardeau pour elle de sortir ma face de limace en pleine rue. J’espère que c’est pas le cas. Cependant, je peux aussi concevoir la difficulté que peut avoir une petite sœur à dire ce genre de chose à son frère. Enfin... Toujours est-il que c’est grâce à elle que j’ai pu sortir à chaque fois pleinement satisfait de ce salon. Depuis que je suis arrivé dans cette nouvelle ville, je n’ai pas osé une seule fois allez chez un coiffeur. Je demandais gentiment à Natsuki de le faire. Elle a déjà travaillé en tant que coiffeuse quand elle était au Japon. Elle a ensuite continué un petit peu ici mais elle y a mit fin un an plus tôt pour être designer d’intérieur. Evidemment elle n’avait rien pour faire des couleurs et autre donc elle coupait simplement. Alors pour cette fois, je n’avais pas d’autres options que de me jeter à l’eau en allant chez un coiffeur local. Je n’étais pas vraiment enthousiaste à cette idée mais à ce moment-là j’ignorais totalement sur qui j’allais tomber. Et oui. A ma grande surprise c’était une jeune femme japonaise qui était venu m’acceullir, décorant son visage avec un sourire similaire à celui de ma sœur. J’avais moins peur du résultat maintenant, d’autant plus qu’elle avait deviné sans le savoir ce que je voulais. Je venais de sentir mon téléphone vibrer dans ma poche alors je l’ai sortit pour voir ce que c’était. Comme tous les japonais, mon portable était décoré. Le mien était blanc avec un Hello Kitty tenant un ballon de basket accroché sur le coin gauche. Oui ça peut paraître étrange qu’un garçon possède un Hello Kitty mais c’était quelque chose d’important pour moi. C’était un cadeau de ma sœur juste avant que je parte pour les Etats-Unis. J’ai enlevé la décoration d’avant pour y mettre celle-ci. C’est maintenant la seule chose qui orne mon téléphone. Bref cette fois-ci, à ma grande non-surprise, c’était ma cousine qui m’envoyait un message. «Ramène-moi des tomates et du lait pendant que t’es dehors.» Elle est maline, non? En me demandant ça, elle m’obligeait à revenir le jour même. C’est une femme diabolique, maintenant j’en suis convaincu. Mais pour le moment j’étais occupé. J’ai donc donné ma veste à ma coiffeuse du jour et je l’ai suivi jusqu’à ma chaise... Ah?! C’est quoi ce truc? Enlève-moi ça tout de suite coiffeuse! Et merde c’est vrai. J’avais oublié qu’on devait mettre cet habit ridicule sur nous. Je déteste ça. Natsuki mettait juste une serviette sur mes épaules. Même si elle ne m’a pas coupé les cheveux beaucoup de fois, je m’y étais habitué assez rapidement. Mais ça! C’est bien une chose à laquelle je ne m’habituerais jamais. J’ai toujours l’impression d’être coincé dans un drap. Mais j’avais pas franchement le choix en fait. Tant pis. Je devrais faire avec. En plus je n’avais même pas rangé mon portable. Comment je fais maintenant avec cet accoutrement? Bon. Je me suis assis puis j’ai attendu qu’elle revienne. Alors je fixais le message de ma cousine. J’appréhendais de savoir ce que j’allais devoir faire pour qu’elle puisse me pardonner. Comme c’était Natsuki je pouvais m’attendre à beaucoup de chose. Rien de méchant bien sûr, elle n’était pas comme ça. Je pensais plutôt à des choses comme être à son service pendant un certain temps. Pendant que je réfléchissais à tous ça, la petite japonaise était de retour avec toutes sortes de produits. J’ai fermé le clapet de mon téléphone et je l’ai regardé s’approcher. Elle a commencé à mélanger ses teintures et en la voyant touiller j’avais l’impression qu’elle préparait de la potion magique. Sauf que... ‘Ya problème si on boit ça. Je devais aussi choisir la nuance selon elle. Ah? Euh... J’en sais rien. J’y avais pas pensé jusqu’à maintenant. «Blond clair je pense. Tu crois que ça m’irais bien?» Oui je l’ai tutoyé. Ca fait certainement partie de mes petits défauts. Je peux tutoyer n’importe qui se trouve en face de moi sans me soucier de connaître la personne. J’espère que ça ne la dérangera pas. Quoi qu’il en soit, j’avais toujours mon téléphone dans les mains. Je ne voulais pas l’exposer à une éventuelle chute de cheveux alors j’ai trouvé une solution plus rapide que de chercher ma poche en dessous de se «drap». La demoiselle était là, juste à côté de moi avec sa potion magique. Alors je l’ai observé et j’ai vu que sa robe avait une petite poche. J’ai donc glissé mon téléphone dedans. Si, je vous assure j’ai fais ça. «Tu peux me garder ça Biyōshi-chan s’il te plaît?» Vous avez bien vu. Je lui ai donné un surnom. C’est toujours ce que je fais quand je ne connais pas le nom de gens. Alors j’associe un mot qui les définis et je les appellent comme ça jusqu’à ce que je connaisse leur vrai nom. Pour elle ça n’a pas été bien difficile. Elle est coiffeuse alors j’ai simplement traduis ce mot en japonais. Ma mère me l’a toujours dit. Ma façon d’aborder les gens n’est pas très commune même si elle me l’a appris à le faire d’une bonne manière. Malgré ça je n’ai jamais changé ma façon de faire. Toute fois, elle m’a aussi prévenu que je n’aurais pas à me plaindre si un jour mes coutumes ne plaisaient pas à quelqu’un. Jusqu’à aujourd’hui je n’ai pas eu de problème avec ça. Evidemment je sais me tenir et parler avec politesse lorsque la situation s’y prête. Un entretien d’embauche par exemple. Ce n’est pas vraiment le genre de situation dans laquelle je vais utiliser un langage familier, vous pouvez en être sûr. Quoi qu’il en soit, j’aurais tout simplement pu lui demander avant de le mettre directement dans sa poche. Mais si je l’avais fait, je pense que ça n’aurait pas été du Naoki…

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Dernière édition par Naoki Katsuragi le Jeu 4 Avr - 19:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyJeu 4 Avr - 18:51


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




La première personne à qui j’avais coupé les cheveux, n’était autre que Tomoe parce qu’il m’avait tout simplement mal traité et foutu la honte devant toute la classe… Et on pouvait me prendre pour une folle, mais sentir le ciseau couper des cheveux, le bruit que ça fait, et la sensation m’avait terriblement plu. J’étais surement folle dans le fond, parce que j’avais complètement changé de voie. Continuant d’aller en fac de langue pour apprendre multiples langue, je faisais à présent un stage en coiffure… Et surtout j’avais de la chance que l’on m’ait prise, alors que je n’avais aucune expérience et surtout aucun diplôme. J’étais surement la femme la plus heureuse en ce moment. Et le fait d’avoir déjà la possibilité de m’occuper des clients comme si ‘j’étais une vraie coiffeuse et faisait entièrement partie de l’équipe démontrait simplement le fait que j’étais talentueuse. J’avais tout fait pour apprendre, c’était là un avantage, quand je commençais quelque chose je m’impliquais au point de vouloir devenir la plus forte. C’était la même chose avec les arts martiaux. On ne croirait pas, mais j’étais très forte, au point d’avoir tout de même des ceintures noires. Autant dire qu’il ne fallait pas me faire chier longtemps. J’étais une fille assez impulsive depuis ce qui s’était passé au Cap vert l’année de ma terminale. Plissant le nez, j’essayais de ne pas y penser, tout en fixant alors mon client, qui venait pour faire des mèches blondes et une coupe. Je devais me concentrer dessus. Il avait l’air d’écrire un message ou d’en lire un, je ne savais pas trop, mais il regardait son téléphone. Pas mal de client faisait ça pendant qu’on leur coupait les cheveux, comme si c’était le moment. Ils bougeaient la tête et on pouvait alors foirer un simple petit coup de ciseau. Pour autant, je ne pipais pas mot sur cela, lui demandant simplement quelle nuance de blond il voudrait pour ces cheveux. Je ne pouvais pas faire comme bon me semblait, je devais avoir son avis. Même si avec ses cheveux et sa tête, tout lui irait. Les asiatiques avaient cette chance, de pouvoir faire n’importe quoi sur leur cheveux, tout va. Contrairement aux caucasiens ou là, bah, ça ne marche pas forcément. Genre les couleurs bleus, verts, jaune, rouge… Violet ! J’osais à peine imaginer… « Blond clair je pense. Tu crois que ça m’irais bien? » Souriant faiblement, plus sous son manque de respect qu’autre chose je baissais le regard sur ses cheveux avant de visualiser la chose. Du blond clair ferait l’affaire oui, il avait les cheveux assez foncé, donc ça ferait un beau contraste. « Blond clair vous ira très bien oui. » soufflai-je doucement en ponctuant sur le, vous pour qu’il comprenne qu’il devait me vouvoyer et non pas me tutoyer. Je n’étais pas méchante, loin de là, mais au boulot, je ne voulais pas faire copine avec les gens. Encore qu’une mamie me tutoie, ok, mais pas quelqu’un de mon âge… J’étais encore mal à l’aise avec ça. Même si les filles au boulot faisaient copine avec tout le monde, moi je ne pouvais pas. Je ne savais pas mais ce n’était pas ma façon d’être. J’étais plutôt quelqu’un de solitaire, ça devait y jouer. Préparant la couleur, de façon à ce que ça soit blond clair et non pas plus blond que cela, je tournais un vague regard vers lui en le voyant bouger. « Tu peux me garder ça Biyōshi-chan s’il te plaît? » Me figeant sur le coup, je baissais un faible regard sur l’une de mes poches avant de me pincer les lèvres. Il était tranquille lui. Je n’avais jamais réellement que l’on me touche de la sorte. Même s’il n’avait fait que mettre son téléphone dans l’une de mes poches… C’était tout de même osé. Depuis quand un Japonais était si tactile et surtout si à l’aise physiquement ? Au Japon un inconnu n’aurait jamais fait ça. Peut-être qu’il n’avait pas grandi au Japon comme moi ? Je n’en savais rien mais dans les deux cas, il aurait pu s’abstenir tout de même. Inspirant longuement, je continuais de remuer la couleur pour qu’elle prenne bien et que je puise alors lui faire des mèches. « Chizuru. Je m’appelle Chizuru ! » Soufflai-je avant de poser le récipient sur ma table avant de prendre les feuilles de papier aluminium. Regardant rapidement ses cheveux, je pris plusieurs pinces pour bloquer ses cheveux du haut et commencer par le bas. Plaçant une feuille sous une mèche je pris le pinceau le trempant dans la mixture avant de l’étaler sur la mèche et faire bien imprégner le tout avant de refermer l’alu sur les cheveux et continuer ainsi sur plusieurs autres mèches. « Vous en voulez sur toute la tête ? Plus prononcé sur le dessus ou pas ? » demandai-je doucement en continuant de faire des mèches tout en écoutant la radio qui passait en ce moment une musique assez rythmé qui me fit alors bouger faiblement le corps sur ce rythme-là.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyVen 5 Avr - 0:52

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h09, Time Square, Le salon de coiffure.

Une japonaise. Oui. C’était la première professionnelle à s’occuper des mes cheveux depuis mon arrivée ici et elle était japonaise. Voilà une personne que je ne devrais pas perdre de vue. Mais pour le moment j’étais assis là, sur ce siège confortable prêt à me faire transformer la tête en récepteur satellite. Pour tout cet aluminium évidemment je ne pouvais pas être surpris étant donné que j’avais déjà vu faire dans d’autres salon auparavant. Toutefois, ça n’enlevait en rien le fait que j’allais me métamorphoser. Avec ces habits étranges et ces feuilles d’aluminium qu’elle me poserait sur la tête, j’allais finalement ressembler à l’une de ces personnes qui cherchent à communiquer avec les extra-terrestres. Tout ça juste pour quelques mèches. Tout ça à cause de ma cousine surtout. C’est elle qui m’a dit de raccourcir mes cheveux et de faire des mèches. Bon vous allez me dire, t’étais pas obligé de le faire parce-qu’elle l’a dit. Mais ce n’était pas uniquement le fait qu’elle m’ait fait part de son opinion, c’était aussi le fait que ce qu’elle disait était vrai. Enfin c’était vrai. Je n’ai encore jamais essayé donc je ne peux pas dire que si ça me va bien ou non. Cependant Natsuki avait des connaissances dans le domaine alors si m’en parle c’est que ça doit être vrai. Je verrais bien quand Biyōshi-chan auras terminé de toute façon. D’ailleurs en parlant du loup. J’avais comme l’impression que mon tutoiement lui avait déplut. C’était même une certitude en fait. En acquiesçant mon choix de couleur elle avait prononcé le «vous» qui m’était destiné d’une manière insistante. Comme une façon de me dire «qu’on ne se connait pas alors on se vouvoie». Ah. T’avais raison Okasan. Il y a des gens sur cette planète qui n’apprécient pas ma façon de faire. Donc je vais devoir m’adapter à la demoiselle même si je sais que ça sera difficile. Vouvoyer une personne qui à mon âge, peut-être moins, ce n’était pas quelque chose que j’avais l’habitude de faire. Malgré mon éducation japonaise, je suis comme ça. Aussi, je pense que je ne changerais pas. Mais pour aujourd’hui, je m’efforcerais de respecter sa demande... Si j’y arrive. Ouais. C’est pas gagné. D’autant plus que je me ne m’en suis pas arrêté là. Ah non. Malheureusement pour elle, le client que je suis avait rangé son téléphone dans une poche de sa robe. Déjà qu’elle n’a pas tellement apprécié ma façon de lui parler, alors si en plus je me sers d’elle comme un range portable. Je crois que je ne suis pas loin du coup de ciseaux. Pourtant, elle ne m’a fait aucunes remarques là-dessus. Au moins je ne serais pas dans le journal de demain dans la rubrique des faits divers. Bien qu’elle n’est pas fait de remarques, son attitude me laissait comprendre que j’aurais peut être pu passer outre cette action. C’est vrai j’aurais pu. Si elle ne m’avais pas enfermé dans ces vêtements avant. Oui. Je rejette la faute sur elle. Mais ce que je dis est juste, non? Bref... C’est également à ce moment que j’ai pris connaissance de son prénom. Vous l’avez deviné. Ma troisième attitude insupportable était le surnom par lequel je venais de l’appeler. Décidément. Même si je suis venu le matin, je crois qu’elle ne m’oubliera pas, moi, Naoki l’insolent. Elle devait certainement être pressé d’en finir avec moi pour que je parte au plus vite. Mais faire des mèches, ça prend du temps. Elle va devoir me supporté encore un peu. «Chizuru-chan, hein? T’as un jolie prénom... Vous avez un jolie prénom.» Je fais de mon mieux. Même si je sais que c’est pas encore ça. En effet. Je vis de cette façon depuis pas mal de temps alors modifier mon comportement en quelques minutes, je ne pense pas que ce soit possible. Ah! Et pour couronner le tout, je ne lui ai même pas donné mon prénom. Ce n’est pas que je ne voulais pas, c’est juste que sur le coup je n’y avais pas pensé. Cette fille va surement finir par me prendre pour le numéro un dans la catégorie des personnes impolis. Mais pour l’instant, j’avais encore droit à un petit questionnaire. Des mèches all around my head? «Oui». Une couleur plus prononcé dessus? «Pas beaucoup». Je faisais en sorte de lui proposer des réponses courtes. Si je commence à lui parler comme je le fais d’habitude ça risquerais de l’énerver. Enerver une fille, c’est mal. Surtout lorsque la fille en question s’occupe de vos cheveux. Je ne voudrais pas me retrouver avec le même nombre de cheveux qu’un œuf. La chauvitude c’est pas terrible, surtout à mon âge. Mais on pas besoin de parler de ça, hein. Là, tout de suite, je ne pensais qu’à une chose. Son prénom. Je connaissais une chanson qui avait pour titre «Chizuru». Je voulais lui dire mais je ne l’ai pas fais. Au lieu de ça, mon comportement imprévisible et tout à fait étrange a reprit le dessus. Je trouvais son prénom agréable à prononcer. Alors je l’ai essayé avec différents tons. «Chizuru!» De façon ferme. «Chizuru...» D’une manière douce. «Chi-zu-ru!» D’un ton «kawaii». Quelque soit la manière avec laquelle je le disais, il restait beau. En faisant ça on aurait surtout dit que je m’entraînais pour décrocher un rôle. Je continuais encore et encore, comme une musique qui ne cesse d’être diffusé en boucle. Je suis au courant. Je suis une personne parfois insupportable mais je ne le fais pas exprès. Je ne suis pas de ces gens que l’on qualifient de «lourd» profitant de chaque occasion pour se faire remarquer d’une quelconque manière. Je déteste même ce style de comportement. Pourtant j’ai moi-même une attitude similaire à celle-ci. Peut-être que je me déteste sans le savoir au fond de moi? Ah. Cette idée est plutôt tordu je trouve. Faut que j’arrête de penser à n’importe quoi. Bref... Pendant mon «audition» j’ai regardé dans le miroir en face de moi. Je l’ai vue. Elle se laissait entrainer par la musique qui s’échappait de la radio. J’ai fini par arrêter de parler et j’ai fixer mon regard sur elle à l’aide du miroir. Mes sourcils se sont levés et mes yeux se sont agrandis. C’était comme si mes yeux disaient «Mais qu’est-ce qu’elle fait celle-là? On est pas dans une boîte de nuit.». Tout en la regardant faire, je priais pour qu’elle ne fasse pas d’erreur avec mes cheveux. Qu’elle bouge un peu au rythme de la musique ne me dérange pas vraiment mais qu’elle me rate en le faisant par contre, ça peut me effectivement me poser quelques souci ouais. Mais si elle me loupe, je devrais revenir la voir pour qu’elle se rattrape. Et je doute que cette demoiselle veuille encore avoir à faire à moi. Du moins, à mon comportement…

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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyDim 7 Avr - 16:05


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




Mon premier client… De la journée, il fallait que ça soit… Un type assez louche. Dans le style, je vous mes mon téléphone dans une de votre poche. Genre, tout à fait normal. Qui ferait ça ? N’avait-il pas peur que je ne le lui rende pas ? Fin, moi j’aurai peur en tout cas. Mais heureusement pour lui, je n’étais pas ainsi, et puis pour une fille qui bossait pour le gouvernement ça serait horrible tout de même de devenir voleuse, non ? oui, tout à fait… Je n’étais pas ce genre de nana de toute façon. Me présentant par la suite, pour ne pas qu’il m’appelle coiffeuse, je lui annonçais alors mon prénom, qui n’était autre que Chizuru… « Chizuru-chan, hein ? T’as un joli prénom... Vous avez un joli prénom. » Chizuru… Le prénom qui voulait dire… Mille cigognes… Il y avait mieux comme prénom tout de même. Parfois je me demandais ce que foutait ma mère le jour où elle était allée me déclarer à la mairie… Non mais franchement… Heureusement que mon second prénom rattrapé le coup. Shiori… Mais j’avais inversé mes prénoms de façon à ce que plus personne ne m’appelle Shiori. Je préférais quand ma sœur me nommait ainsi. Même si aujourd’hui, ma dite sœur était morte. Je ne voulais plus que l’on m’appelle ainsi, c’était dur très dur pour moi. Soupirant longuement, je lui fis un faible sourire à travers le miroir tout en plongeant mon regard dans le sien. « Merci. Et vous ? Quel est votre prénom ? Vous qui êtes Japonais, je suppose que vous savez ce que veut dire Chizuru… Vous le trouvez vraiment beau ? » Demandai-je alors curieuse de savoir son prénom, et surtout savoir s’il avait compris le sens de Chizuru. Ce n’était pas top, mais c’était mieux que Nièce pour Mei, ou Suzune qui voulait dire, son de cloche… Non mais qui voudrait s’appeler ainsi ? Je me le demandais bien tiens… Par la suite, je lui demandais donc, ce qu’il voudrait comme nuance de blond, et s’il voulait alors plus de mèche sur le dessus ou pas. « Oui » Hochant la tête, je continuais donc à faire mes mèches. « Pas beaucoup » Hochant à nouveau la tête pour lui faire voir que j’avais compris, je continuais alors dans ma lancée. J’aimais toucher les cheveux, autant que bosser dessus, il avait des cheveux pratique. Des cheveux de Japonais j’avais envie de dire. Les cheveux des asiatiques étaient tellement différents des occidentaux… Il y avait certes des différences dans les cheveux Japonais et chinois par exemple, même si pour certains ce n’était pas grand-chose, moi je savais faire la différence, tout simplement. Certains dirons que des cheveux restent des cheveux mais moi j’ai envie de dire que non ! « Chizuru! » Manquant de sursauter, je le fixais longuement sans trop comprendre. « Chizuru... » Euh… Baissant un faible regard sur lui, je ne compris pas trop ce qu’il était en train de faire… « Chi-zu-ru! » Hum… Mais qu’est-ce qu’il était en train de me faire ce petit fou là ? Un coup méchant, un coup doux, et un coup trop kawaii ? Il comptait me faire quoi ? Jouer avec mes nerfs ? Ou me montrer qu’il était … Très, très avenant pour un Japonais ? Ca y est ! Il était tombé amoureux de moi lui aussi ! Ah non ! Ça suffisait ! Entre Kaïen et Tomoe j’en avais mon compte moi des Japonais ! Je ne voulais pas en attirer un troisième hein ! Non, mais non, c’était moi qui me faisais des films là. Impossible ! Masaka ! Raclant faiblement ma gorge, j’attrapais une nouvelle bande de papier aluminium pour faire une nouvelle mèche. J’vais bien avancée les mèches et l’arrière de sa tête était déjà bien faite. « Vous êtes en Amérique depuis combien de temps ? » Demandai-je alors un tantinet curieuse. Je voulais savoir s’il avait grandi ici ou pas. Il était familier et très avenant, je ne doutais pas un seul instant que ça ne puisse pas exister au Japon, mais tout de même entre lui et Tomoe pour le coup, j’allais croire que je les attirais tous, tout simplement. Mais non, ce n’était pas possible. Restant longuement silencieuse, en écoutant la radio, je continuais ma lancée de mèche tout en m’appliquant à ne pas faire de bêtises. De toute façon ce n’était pas comme si je coupais ses cheveux là… Je ne faisais que des mèches. Donc si l’une d’elles étaient plus épaisses, ça ne posait pas non plus de souci. Une fois la tête complètement fini, j’enlevais les gants pour les jeter à la poubelle et pris le tout pour le mettre dans l’évier pour le laver. « Venez, on va mettre votre tête sous le chapeau chauffant, ça ira plus vite ! »[/color] soufflai-je en attendant qu’il s’installe sur la chaise et régler alors le chapeau au-dessus de sa tête pour mettre à bonne température. « Ça va, ce n’est pas trop chaud ? » demandai-je doucement avant de me décaler à sa gauche pour laver le matériel utilsé.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyDim 7 Avr - 21:25

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h12, Time Square, Le salon de coiffure

Je savais bien que j’avais oublié quelque chose au moment où j’ai pu entendre son prénom. Ouais. Donner le mien. D’habitude lorsqu’une personne se présente on doit dire des choses du genre «Enchanté! Moi c’est Naoki!» mais je ne vais pas vous mentir et de toute façon je pense que vous l’avez vu, je ne suis pas de cette population là. Moi je donne mon nom si instinctivement donc parfois ça sort pas. Comme aujourd’hui par exemple. Elle m’accueil, prend ma veste pour la ranger et en plus de ça elle m’offre un large et beau sourire. Je lui donne quoi en retour moi? Un «Biyoshi-chan» déplaisant et un tutoiement dont elle se serait volontiers passé. Merci la politesse. C’est dans des instants comme celui-ci que je m’aperçois de quelle type de personne je suis réellement. Une personne insouciante et impoli. Rien de plus à rajouté. Pourtant, aujourd’hui c’était bien la première fois que quelqu’un était si mécontent de ma façon de lui parler. Enfin la première fois. Peut être que ce n’était pas une première mais la seule qui me l’a fait comprendre en tout cas. Ce n’est pas que ça m’aie gêné mais maintenant je me dis surtout que je devrais certainement remettre en question ma façon de faire. Bien que je pense que ce soit perdu d’avance. Mais reparlons plutôt des présentations. Le fait est que si je me rend compte de ma non-présentation maintenant c’est que cette fille venais de m’interroger dessus. Quoi de plus normal venant d’une personne qui vient de dévoiler son identité? Elle ne m’a pas questionné uniquement sur mon nom. Me reconnaissant comme étant japonais, elle pensait que je connaîtrais sûrement la signification de «Chizuru». Oui. Je connais le sens ton prénom Biyoshi-chan. «Hai! Naoki desu! Et c’est mille cigognes. Pour moi, les oiseaux sont des créatures libres parce-qu'elles peuvent voler n'importe où. Il y a des gens très fort dans la recherche qui pensent que des milliers de mondes parallèles au notre existent. Toi t’as mille cigogne en réserve. Donc si leur théorie des mondes est juste, ça veut dire qu’il y a au moins mille univers où vous êtes une personne libre et heureuse. C’est comme ça que je vois les choses, alors à partir de là je peux dire que oui, j’aime ton nom... Chizuru-chan.» Malgré mes efforts, je trouvais toujours des difficulté à la vouvoyer naturellement. J’aimerais simplement qu’elle ne prenne pas ça pour un affront ou une quelconque insolence. Vous l’avez sans doute remarquez mais j’ai une vision très souvent positive des choses. En général les gens voient et retiennent les mauvais points de diverses situations. Toujours a s’attendre au pire sans tenter d’approches qui pourraient leur apporter le meilleur. Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose. Je dis simplement qu’il y a une part d’égalité partout. On ne peut pas penser tout le temps cent pour cent négatif ou cent pour cent positif dans la vie. Analyser le bon et le mauvais serais un compromis plutôt rentable. Imaginons par exemple une assiette de pâtes carbonara. J’aime les pâtes, mais pas les lardons. Alors je tri et je sépare les deux. Je mange le bon, et je laisse le mauvais sans l’avoir ignoré pour autant. Wakarimasu ka? De toute façon, qui suis-je pour apprendre aux autres comment vivre? Quoi qu’il en soit, je venais de lui donner la raison pour laquelle je trouvais son nom beau et agréable. Cependant, en répondant à sa question j’avais l’impression que si elle m’avais demandé ça c’était parce-que elle, dans son esprit, elle ne le trouvais pas aussi jolie que moi. Je me demande bien pourquoi. Avoir un prénom possédant une telle signification était plutôt gratifiant je pense. Je voulais vraiment savoir pourquoi elle m’avait demandé ça de cette façon. Elle m’as dit quelque chose du genre «Vous êtes japonais. Vous connaissez la définition de mon nom. Vous l’aimez toujours?». C’était comme si je rencontrais une jolie fille et qu’elle m’annonçais «Je m’appel Robert. Vous me trouvez toujours jolie?». J’extrapole mais dans l’ensemble c’est ça. Aaaah. Il doit sûrement y avoir une raison pour elle. Et cette raison ne me regarde peut-être pas donc finalement, je ne vais pas la poser ma question. Puis là, j’étais trop occupé à répéter «Chizuru» sans cesse et de différente manière. On aurait dit un robot à intonations. Je n’ai même pas fait attention à la réaction qu’elle pourrait avoir pour chacune de mes prononciations. Comme enfermé dans mon propre monde. J’en suis soudainement sorti lorsque je l’ai entendu parler. Elle commençais les questions typiques de son métier. Essayer de garder l’attention du client et faire en sorte qu’il se sente bien dans l’établissement. Depuis combien de temps suis-je aux Etats-Unis? «Euh... Un an environ. Je suis venu aidé ma cousine a emménagé. Elle était à Denver avant. Une histoire d’amour apparemment, mais j’ai pas tout compris. On a habité un peu ensemble le temps que je trouve mon chez moi.» Je me suis regarder dans le miroir devant moi puis j’ai laissé un soupir s’échapper. J’ai finalement pensé à haute voix tout en me fixant «Même si Natsuki-chan est là... Ma petite sœur me manque...». Haruka. Certainement la fille que j’aime le plus au monde. J’étais loin d’elle et ça me rendait un peu triste. Ne plus voir son visage souriant. Pour moi, c’était arracher des mains un jouet à un enfant. Faite ça et il pleurera pour sûr. J’étais comme cet enfant. Je n’ai plus ma sœur à mes côtés alors je pleure. Pas à l’extérieur mais à l’intérieur. Elle était contente que je puisse m’éloigner de tous les tracas de notre vie là-bas. Moi je ne voulais pas partir en la laissant derrière. Pourtant… Je suis là. Me contentant de mail et de lettre. Si c’était pas pour Natsuki, je pense que je n’aurais jamais quitté le Japon. Mais j’étais en Amérique aujourd’hui. Et je j’allais devoir… Mettre ma tête là-dedans? Je pensais avoir atteint un niveau de ridicule assez élevé depuis quelques minutes déjà. Mais apparemment, j’allais encore être servi. Autant j’étais au courant pour le papier alu’ mais pas pour cette euh… Chose chauffante. Si ça avait été un film d’horreur elle m’aurait attaché au siège pour me faire bouillir la tête là-dedans et manger ce qu’il y a l’intérieur de mon crâne. Sorcière! Je suis soulagé que ça ne soit pas le cas. M’asseyant, la tête sous le «four crânien», j’ai levé les yeux comme si je voulais voir le dessus de ma tête avant de lui répondre «Hm, daijōbudesu. Arigato.» J’espérais juste que ça ne dure pas trop longtemps…

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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyLun 8 Avr - 14:19


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




« Hai! Naoki desu! Et c’est mille cigognes. Pour moi, les oiseaux sont des créatures libres parce-qu'elles peuvent voler n'importe où. Il y a des gens très fort dans la recherche qui pensent que des milliers de mondes parallèles au notre existent. Toi t’as mille cigognes en réserve. Donc si leur théorie des mondes est juste, ça veut dire qu’il y a au moins mille univers où vous êtes une personne libre et heureuse. C’est comme ça que je vois les choses, alors à partir de là je peux dire que oui, j’aime ton nom... Chizuru-chan. » Fronçant les sourcils sous son raisonnement, je m’y perdis même… Oh mon dieu, j’étais perdu, il avait dit quoi au début ? Je ne me souvenais même plus. Il avait une drôle de façon de penser pour le coup. Du moins, je n’avais jamais pensé de la sorte pour ma part. J’avais mille cigognes en réserve donc ? Elles se cachaient en moi ? Haussant un sourcil, je baissais faiblement le regard sur moi-même avant de me mordiller les lèvres. Mille univers ou j’étais libre et heureuse ? Alors pourquoi dans celui-là, j’étais loin d’être libre et heureuse ? J’avais choppé le mauvais univers en clair, c’était ça, ça théorie ? Fallait que je cesse d’y penser, j’allais me faire péter une durite pour essayer de comprendre son raisonnement là. « Je n’ai pas tout compris vous savez… Mais… Euh merci Naoki-Kun. Votre prénom aussi est bien vous savez ! Vous avez le même prénom qu’un manga que j’ai vu y’a pas longtemps… Mais je ne me souviens plus du nom du manga… Mais en tout cas merci. » soufflai-je en souriant à travers le miroir. Par la suite, je lui demandais donc, depuis combien de temps il était ici. Je voulais savoir, par rapport à sa façon d’être, s’il avait grandi au Japon ou ici, en Amérique. « Euh... Un an environ. Je suis venu aider ma cousine a emménagé. Elle était à Denver avant. Une histoire d’amour apparemment, mais je n’ai pas tout compris. On a habité un peu ensemble le temps que je trouve mon chez moi. » Oh donc, il était bien Japonais, il n’était pas d’ici… Eh ben, j’osais à peine imaginer la tête de ceux qui étaient bien pudique et de tomber sur Naoki le décoincé ! Ça devait bien envoyer tiens ! Souriant rien qu’à cette idée, je baissais le regard sur son visage avant de continuer à faire les mèches. « Même si Natsuki-chan est là... Ma petite sœur me manque... » Oh… Sentant mon cœur se serrer, je me mis alors à penser à ma sœur jumelle, Amane… Qui malheureusement n’était plus de ce monde. Alors autant dire qu’à moi aussi elle me manquait et bien plus que sa sœur à lui. Au moins, lui il pouvait l’appeler, ou la voir sur Skype ou autre moyen de communication ! Moi… Rien… Ne sachant pas quoi dire, je me frottais la joue de mon poignet pour ne pas me mettre de la couleur sur le visage avant de prendre le pinceau pour bien enduire une mèche avant de reposer le pinceau dans le pot. « Elle a quel âge votre petite sœur ? Elle ne peut pas venir vous voir le temps des vacances d’été qui approche à grand pas ? » Demandai-je doucement en souriant comme pour lui remonter un peu le moral. Et puis rien ne l’empêchait de retourner chez lui maintenant que le déménagement avait l’air d’être fini de ce que je compris, puisqu’il avait son propre logement. Enfin, je ne voulais pas me mêler des histoires qui ne me concernait pas, je n’étais pas ce style de fille, loin de là même. Une fois les mèches faite, je l’installais alors sur un autre siège, afin de lui mettre le chapeau chauffant pour qu’il n’ait pas besoin d’attendre bien longtemps que la couleur pose. « Hm, daijōbudesu. Arigato. » Souriant faiblement, je continuais ma lance, lavant alors les ustensiles qui étaient dans l’évier. Même ceux que je n’avais pas utiliser, histoire de rendre service et de pouvoir alléger le boulot des autres filles. J’aimais faire la vaisselle, c’était loin d’être quelque chose de dérangeant pour moi. Tremper les mains dans l’eau chaude, sentir la mousse et tout ça, ça me plaisait. J’étais surement bien une fille pour ça… Enfin, bon. Moi tant que je ne m’ennuyais pas et que j’avais quelque chose à faire ça m’allait, je n’allais pas m’en plaindre. Le sourire aux lèvres, je continuais ma lancée, tout en regardant de temps en temps Naoki pour voir s’il n’était pas en train de dépérir à cuir au niveau de la tête. C’était pour aller plus vite, ce chapeau chauffant permettait de rester moins de temps avec la couleur sur la tête. Dans quelques minutes au moins, il serait débarrassé et pourrait rentrer bien plus vite chez lui. C’était bien la technologie hein ? Mais oui que c’était bien ! Moi personnellement j’aimais tout ce qui pouvait nous aider ! Une fois le tout lavé, je me séchais les mains et attrapa le balais pour passer un coup dans le salon et enlever la tonne de cheveux qui s’y trouvait par terre. Je m’étais aussi habituée à avoir des tonnes de cheveux dans mes vêtements, à tel point que ça ne me grattais plus. Mais bon ça serait bien si nous pouvions faire comme au Japon ou en Corée et avoir des tabliers transparents par-dessus nos vêtements nous permettant de ne pas avoir des cheveux partout sur nous. Ça serait bien plus pratique je trouvais… Enfin, je n’étais pas la patronne… une fois le coup de balai fait, je m’installais rapidement derrière le comptoir avant d’entendre la sonnerie pour les mèches du jeune garçon. Me relevant, je relevais le chapeau avant de prendre l’une des dernières mèches faite et ouvrir le papier pour voir si ça avait bien pris. Oui, c’était parfait. Eteignant la machine, je la rangeais avant de sourire faiblement. « Allez ! En direction du lavabo, c’est tout bon. » soufflai-je avant de me mettre derrière l’un des lavabo pour qu’il s’installe sur le siège devant. Attrapant une serviette, je la lui mis le long de la nuque avant d’enlever tous les papiers de sa tête. « Vous voudrez que je fasse un soin ? » Demandai-je tout en continuant d’enlever les papiers.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyLun 8 Avr - 17:13

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h14, Time Square, Le salon de coiffure

Une femme à la mer! Je crois qu’elle s’était perdu dans mon explication. En même temps, j’étais parti chercher mes idées très loin cette fois-ci. Je pensais pourtant que mon raisonnement n’était pas trop compliqué. Rien qu’en parlant de la théorie des univers les gens était rapidement perdu de toute façon. La science, c’est loin d’être facile. Elle venait d’avouer son décrochage en plus. Pendant un cours instant j’étais devenu le professeur Tournesol. J’aurais pu m’en évanouir vous savez? Tout cet afflux d’intelligence, je ne suis pas habitué à cela. «Et si jamais vous n’étiez pas heureuse dans ce monde, vous n’avez qu’à envoyer une cigogne vous rapporter un peu de joie. Comme un pigeon voyageur, mais en forme de cigogne. Et avec du bonheur à la place d’un message. Se rendre heureux est plus difficile que de laisser la peine nous submerger. Mais… C’est pas impossible.» J’aurais aimé pouvoir faire venir ma sœur si facilement avec un oiseau. Ou même pouvoir partir sur le dos de l’un d’eux pour pouvoir voler jusqu’au japon. Un peu comme un Pokémon qui a la capacité Vol. Allez n’importe où, n’importe quand. Pour moi c’était cette vision que j’avais sur les oiseaux. C’est également l’une des raisons pour lesquelles j’aimais son nom. Elle avait un nom représentant la liberté et elle n’avait pas l’air d’en avoir conscience. Cependant, elle m’avait entendu parler d’Haruka. Une mauvaise manie que j’ai de penser à haute voix de temps en temps. Parler de ma sœur. C’était bien quelque chose que je pouvais faire pendant des heures, des jours voir même des années. L’amour que j’ai pour ma petite frangine frôle la limite de l’excès ou de l’obsession. Peut-être même les deux. Mais comme on dit, quand on aime on ne compte pas. «Vingt-deux ans» La faire venir ici? Certainement une très bonne idée mais «Je crois qu’elle as trouvé un petit ami. Je lui demanderais confirmation. Si c’est le cas et qu’elle veux passé les vacances là-bas avec lui alors ça me va.» En voyant le sourire qu’elle me lançait, je ne pouvais penser qu’à ma sœur. «Vous lui ressemblez vous savez? Votre sourire… C’est le même.» Je pouvais pas retourner chez moi. Je ne voulais pas le faire non plus. Prétendre vouloir être avec ma sœur et dire ensuite que je ne veux pas retourner au Japon est assez contradictoire, non? Mais… Plus je suis loin de mon père et mieux c’est. Il a toujours privilégié son image à sa propre famille. Se montrez poli et serviable devant ses relations de travail pour qu’ils puissent le voir et le considérer comme étant un bon père. J’ai toujours détesté ça mais je m’y pliais. Mais Haruka n’a jamais flanché elle. Sa façon de nous demander d’être sage et d’être des enfants modèle était tout à fait déplaisante. Ma sœur n’a jamais changé sa façon d’être depuis toujours, même face aux collègues de papa. En fait, je crois qu’elle a hérité du caractère de ce père qu’elle déteste tant. Pourtant ce n’était pas les paires de claques qui manquaient quand ont rentraient à la maison. La plus rebelle de nous deux. Elle finissait souvent larmes quand on était petit. Je m’en prenais aussi parce-que m’a sœur ne prenais pas exemple sur moi, d’après lui. Les claques ne plaisent jamais aux enfants, c’est normal. Alors je la prenais souvent dans mes bras en lui demandant d’arrêter de se comporter comme ça. Elle me répondait toujours la même chose. «Je préférerais ne pas avoir de père plutôt que d’en avoir un comme ça. Je continuerais jusqu’à ce que ça change!» Ca n’a jamais changé jusqu’à ce que nos parents décident de divorcer. Depuis ce jour où notre père n’est plus rentré, elle n’a jamais pleuré, demandé où il était, ce qu’il faisait. Elle avait attendu tellement longtemps pour finalement vivre avec le sourire. Je pense même que ma sœur est plus forte que moi. Je m’en fichais de ramasser des baffes mais voir ma sœur en prendre aussi de cette manière, c’était insupportable. Pourtant je n’ai jamais trouvé la force de m’élever contre notre père. Maintenant que j’ai pris du recule par rapport à ça, je me demande si ce n’était pas à moi de prendre un peu exemple sur ma petite sœur. Je n’ai pas réussi à la protéger de papa et elle ne m’en a jamais voulu pour ça. Prétendant que l’avenir de l’aîné était plus important elle me disait comprendre ma situation. J’aurais pourtant aimé qu’elle me déteste pour ne pas avoir pris sa défense toute ces fois où elle se dressait contre lui. J’aurais aimé qu’elle me dise «Naoki! Pourquoi tu ne me défend jamais face à papa? Un bon frère le ferait!» Qu’elle me déteste. Rien qu’un peu. Moi qui voulait protéger l’image d’un père qui n’en était pas un. Maman n’a jamais osé l’arrêté. Je la haie parce-qu’elle aurait du nous protéger mais je suis heureux qu’elle n’ait rien fait. Comme ça, elle n’avait pas à être frappé elle aussi. Aujourd’hui tout allait tellement mieux. J’ai quand même réussi à vivre huit ans de bonheur aux côté de ma sœur et de ma mère. On pouvait enfin rire et être content de rentré à la maison. Je cuisinais avec ma sœur pendant que maman nous surveillait pour être sur qu’on ne mange pas tout pendant la préparation. Elle nous connaissait bien. C’était surtout Haruka qui mangeait tout. Quand c’était moi qui cuisinais tout seul elle venait traîné dans la cuisine, mine de rien, et grignotait discrètement ce que je préparais. Je l’ai piégé une fois. J’avais mis du wasabi dans un sushi que j’avais laissé à découvert exprès. Comme je m’y attendais, elle l’a prit en me disant, satisfaite de son action «Surveille plus ta cuisine Nao-chan!» J’ai fais celui qui savait pas et comme d’habitude je lui ai dit qu’elle finirait grosse et moche. Bien sûr, c’était pas méchant. J’ai simplement rigolé lorsque je l’ai entendu crier «Aaaah Naoki ça piiiique!». Elle a retenu la leçon pendant seulement trois jours. Impossible d’arrêter ce ventre sur pattes. Vous voyez? Je vous l’avait dit. Je peux en parler sans m’arrêter. Mais là tout de suite, la machine au dessus de ma tête était en train de sonner. Elle va pas exploser au moins? Biyoshi-chaaaan viens l’éteiiiiindre! Ah? C’est bon. Ma sauveuse, Biyoshi-girl! Je suivais mon héroïne jusqu’au lavabo avant de m’asseoir et de répondre que j’aimerais effectivement un soin. Une fois la tête dépourvue de papier, j’ai posé ma nuque contre le lavabo. Pendant qu’elle me massais la tête avec ses produits je commençais à m’endormir. Les yeux fermés, je lui ai posé une dernière question… «Vous avez un frère ou une sœur loin de vous?»… Avant que Morphée ne m’emporte avec elle. Oui. Même dans un endroit comme ici, je pouvais dormir. Je m’endormais aussi quand j’allais au salon où Natsuki travaillait et qu’elle me le faisait. En général elle me réveillait avec une claque sur le front qu’il y est des clients ou non. Mais c’était ma cousine. Aujourd’hui je me laisse endormir par une fille qui ressemble à ma petite sœur…

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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyDim 14 Avr - 11:39


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




« Et si jamais vous n’étiez pas heureuse dans ce monde, vous n’avez qu’à envoyer une cigogne vous rapporter un peu de joie. Comme un pigeon voyageur, mais en forme de cigogne. Et avec du bonheur à la place d’un message. Se rendre heureux est plus difficile que de laisser la peine nous submerger. Mais… C’est pas impossible. » Fronçant faiblement les sourcils, je le fixais longuement avant de me secouer faiblement la tête. Je n’aimais pas parler de ça, je n’aimais pas parler de bonheur, de joie, de malheurs ou diable sait quoi. Je n’avais jamais été à l’aise dans ce genre de conversation, parce que je savais parfaitement que moi, ça n’allait pas. Et je ne voulais pas partager mes ressentis avec qui que ce soit. Je voulais garder pour moi certaines choses, comme le fait que ma jumelle était morte. Peu de personne le savaient et mieux c’était pour moi. Voilà comment j’étais. Surement pathétique de penser et agir ainsi, mais j’étais ce que j’étais. « Personnellement, je ne cherche pas à atteindre le bonheur comme atteindre le malheur ou la peine. Je laisse la nature faire. Si je déprime, je déprime, si j’ai la joie de vivre alors j’ai la joie de vivre. Chaque jour est différent… » soufflai-je doucement en souriant faiblement. Par la suite, on se mit à parler de sa sœur et du fait qu’elle lui manquait beaucoup. Je proposais donc à ce qu’elle vienne puisque ce serait bientôt les vacances d’été. Si elle était encore étudiante, c’était possible qu’elle vienne d’ailleurs. Quelques jours lui ferait surement du bien. « Vingt-deux ans » Oh mon âge. On avait donc le même âge avec sa petite sœur. « Je crois qu’elle as trouvé un petit ami. Je lui demanderais confirmation. Si c’est le cas et qu’elle veut passer les vacances là-bas avec lui alors ça me va. » Souriant doucement, je pus voir qu’il avait l’air un peu jaloux, ou alors, je me faisais des idées ? Un grand frère était souvent jaloux, ou n’aimait pas trop que sa sœur puisse avoir un petit ami. C’était normal, c’était lui le frère, il devait protéger la petite sœur. « Vous lui ressemblez, vous savez? Votre sourire… C’est le même. » Surprise, je ne pus m’empêcher de sourire à nouveau avec franchise. C’était la première fois que l’on me disait que mon sourire ressemblait à celui d’une autre personne. Je ne savais pas comment le prendre. Enfin, un sourire restait un sourire, il n’y avait pas trente-six mille façons de sourire alors… Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, je baissais le regard sur ses cheveux, tout en lui enlevant alors les papiers aluminium de sur la tête. « A son âge avoir un petit ami et passer du temps avec… c’est tout à fait normal… Ne vous sentez pas délaissé d’accord ? Elle vous aime quand même et beaucoup ! » soufflai-je pour le rassurer un peu si jamais il avait peur qu’elle ne l’aime plus, ou quoi que ce soit… « Et merci pour le sourire, c’est la première fois que l’on me dit que quelqu’un d’autre à le même sourire que moi… » Ajoutai-je assez surprise tout de même. Une fois fini, je me mis alors à lui faire le shampoing, pour lui laver bien évidemment les cheveux. La couleur avait bien pris et ça avait l’air de lui faire de belle mèches, qui j’espérais lui plairait tout de même. De toute façon, là, il n’avait pas le choix et devrait faire avec… « Vous avez un frère ou une sœur loin de vous? » Surprise de la question, je cessais de bouger mes mains qui shampouinaient sa tête avant de boguer faiblement. Un frisson s’empara alors de moi rien qu’au fait de repenser à Amane. Comment l’oublier ? Je ne pouvais pas oublier ma défunte sœur. Elle était loin de moi oui… C’était le cas, elle m’avait abandonnée, elle m’avait laissée seule sur cette terre de misère, elle ne m’avait même pas dit au revoir correctement. Elle ne m’avait pas laissé la serré dans ses bras… Elle qui voulait tant acheter la dernière poupée en porcelaine qui venait de sortir, ne l’avait jamais eu, si ce n’est dans sa tombe… elle n’avait même pas pu en profiter… à présent, j’en profitais à sa place, alors que je haïssais ces foutues poupées d’horreur. Je vivais pour elle, je me faisais belle pour elle, je faisais pas mal de chose pour elle. Tss, j’étais pathétique tout de même, mais seule la souffrance prouvait son existence, alors si souffrir pour me souvenir d’elle était nécessaire, alors je souffrirai, autant qu’il le fallait. Inspirant profondément, je continuais mon shampoing avant de me rinçais les mains. « Oui, j’ai une sœur qui est… Assez loin de moi. En Afrique plus exactement. » Soufflai-je doucement avant de rincer sa tête doucement en prenant bien mon temps. J’aimais l’eau tiède, et je savais que lorsque l’on nous faisait un shampoing on avait tendance à s’endormir, c’était mon cas d’ailleurs. Déglutissant longuement, je lui massais la tête tout en rinçant avant de couper l’eau, essorant alors ses cheveux, avant de prendre la bouteille pour les soins et en verser dans ma main. Maintenant place au soin des cheveux. Me faisant douce et lente, je fis en sorte de bien faire pénétrer le soin dans les cheveux tout en les massant de la racine vers les pointes, lui massant le cuir chevelu pour filer en direction de ses tempes. C’était là que le stress venait en général, et un bon massage ici, faisait le plus grand bien. Sans plus parler, j’écoutais la musique tout en le massant lentement, très lentement faisant en sorte de lui faire du bien. Une fois le massage fini, je me rinçais les mains. « Je vais laisser poser encore quelques minutes. Vous voulez un café ? Un thé ? » Demandai-je doucement en ayant moi-même soif.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyDim 14 Avr - 17:02

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h16, Time Square, Le salon de coiffure

Et bien? En voilà une personne avec une vie assez plate. «Métro, boulot, dodo». C’était comme ça qu’elle avait choisi de vivre? Bon elle n’était sûrement pas la seule sur cette terre mais pour une jeune demoiselle comme elle, avoir choisi ce mode de vie là… Etrange. N’ayant aucune attente de la vie que ce soit en terme de bonheur ou de malheur, cette fille était peut-être «Un robot?!» Aaaah! J’ai pensé trop fort! Baka. Comment pourrait-elle être une machine? Ca existe les robots humanoïdes coiffeur? Je dois certainement me faire des idées. Je vais arrêter de regarder des films bizarre avec Natsuki je pense, sinon je vais finir par devenir complètement dingue. Enfin. J’avais commencé à parler de ma sœur. Il y en avait des choses à dire mais là on parlait de ses amours. Ca ne me dérange pas qu’elle est un copain, du moins, du moment qu’il ne fait pas ressortir ses larmes tout va bien. Je ne veux pas que ma petite sœur soit triste encore une fois. C’était à ça que je pensais quand Biyoshi-chan à tenter de me rassurer. Elle était peut-être réellement humaine après tout. «Vous inquiétez pas. Je reçois de ses nouvelles régulièrement donc ça va.» Pour ça je n’avais aucunes raison de m’inquiéter. Elle m’aimait beaucoup et je le savais. D’ailleurs elle m’envoie toujours une photo d’elle dès qu’elle possède un nouveau costume de cosplay. «Hm.» Je me suis contenté de ça suite au remerciement de Chizuru. Ensuite je ne me souviens pas trop. Je lui ai demandé si elle avait un frère ou une sœur loin d’elle, un peu comme moi. Je me rappelais de «Oui» et «Afrique» en fait. Je dormais mais pas complètement. J’ai pu saisir quelques mots. Apparemment j’avais eu l’essentiel. C’est sûr, l’Afrique c’était pas de l’autre côté de la rue. «L’Afrique hein?… Alors votre sœur est… Loin… Comme la mienne» J’essayais de parler pour éviter de me transformer en sac à patate endormit mais c’était peine perdu. Je ne pouvais pas lutter contre un tel massage crânien. Impossible. Il était encore mieux que celui de Natsuki. J’étais tellement bien là à parler de ma sœur avec une fille qui pourrait aussi l’être. Les soins capillaires c’était ce qu’il y avait de mieux. Je crois que je pourrais me faire masser la tête de cette façon pendant au moins une dizaines de vies. Je n’entendais même plus la musique ni même les autres personnes présentent dans le salon A ce moment-là je crois que j’étais parti loin, très loin même. Je ne m’étais encore jamais endormi aussi vite et aussi bien. Sûrement grâce Chizuru et à sa magnifique technique de massage. Maintenant je voyais ma sœur. On était dans les magasins pas très loin de la maison au Japon. Elle me traînait pas la main dans toutes les boutiques devant lesquelles on passait et essayait des chapeaux, des lunettes de soleil et plein d’autres choses. Elle souriait tellement. Même si c’était un rêve j’avais réellement l’impression d’y être. Mais plus qu’un rêve, c’était un souvenir. C’était le jour de son anniversaire. Je n’aimais pas trop faire les magasins comme ça mais je lui avait promis que le jour de ses vingt ans on ferait toutes les boutiques du Japon. C’est vrai que le jour où je lui ai dis ça je m’étais un peu emballé mais elle a tenu à le faire en me disant que «Même si c’est pas celles de tout le Japon, on fera toutes celles d’Akihabara!» En attendant cet anniversaire, elle n’a jamais oublié. Elle me le rappelais même pour mon anniversaire. Donc le jour venu elle était toute excité et ne tenait plus en place. On est sorti avec ma mère et ma tante qui était venu pour l’occasion mais on les a vite laissé. Cependant on a pas été retenu plus que ça, elle nous dit qu’elles resteraient dans ce café en attendant la fin de notre tournée des boutiques. C’est la que l’hyperactive Tornado Haruka à fait son apparition pour la première fois. Je ne l’avais jamais comme ça. Je ne suivais presque plus la cadence tellement elle allait vite. A partir de là elle m’a pris la main comme si elle avait compris que moi j’étais à la ramasse. Je me demandais par la même occasion à quelle moment de la journée ses piles se déchargeraient histoire que moi je recharge un peu les mienne. Mais l’énergie qu’elle avait ce jour là semblait inépuisable alors je pouvais dire adieu à la moindre pause et au moindre banc. Mais bon, j’avais promis. J’aurais aimé que cette journée ne se termine pas. Maintenant que je la revoit, j’aimerais encore y être. Mais toutes les bonnes choses ont une fin c’est inéluctable. Comme ce rêve qui était en train de se terminer à son tour. On était de retour à la maison depuis quelques minutes et Haruka m’avait enlacé en s’exclamant «Arigato Onii-chan!». Malheureusement, je me suis réveillé avant de pouvoir la serré dans mes bras encore une fois, même si ce n’était qu’en rêve. Le moment où je suis revenu du monde des rêves correspondait à celui où Chizuru avait stoppé son massage. J’avais comme une envie de lui dire «Hep, toi là! Continue à me masser la tête, j’ai un rêve à terminer!» Je me suis bien évidemment gardé de lui dire une telle chose. Le point positif pour elle s’était qu’elle n’aurait pas à me réveiller. Pour l’instant j’avais la tête coincé dans le lavabo et d’après ce qu’elle venait de me dire, j’allais y rester encore quelques minutes donc j’avais droit à une boisson pour patienter. Et surtout un moyen pour pouvoir sortir ma tête de cet étaux. Chouette. Un café? Non ça rend les dents jaunes. Alors allons-y pour «Un thé s’il vous plaît.» Je l’ai attendu un court instant avant de la voir revenir. Pendant que je récupérais la tasse qu’elle me tendait, j’en ai profité pour éclaircir mon blocage sur la «Femme robot without les sentiments». «Dites…Euh…Vous qui ne cherché pas le bonheur. Vous n’avez jamais essayé? Je veux dire…» J’ai regardé autour de moi avant de reposer mon regard sur le sien et de dire presque en chuchotant «Un petit ami?» Oui. J’aime savoir ce qu’il se passe dans la vie des gens. Mais je voulais surtout savoir si malgré ses paroles elle avait des sentiments, des émotions. Tous le monde en a, peut-être que les siens étaient juste bloqué à cause de quelque chose qui a refermé son cœur…

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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyMer 1 Mai - 20:48


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




« Un robot?! » Robot ? Pourquoi robot ? Je n’étais pas un robot, s’il parlait bien évidemment de moi… M’enfin, je me mis doucement à rire avant de secouer lentement la tête. « N’abusons pas ! » soufflai-je ne souriant franchement. Par la suit on parla d sa sœur, qui lui manquait, elle était au Japon, lui était ici, normal qu’elle lui manquait. Ça ne devait pas être facile tous les jours… Je comprenais parfaitement même… « Vous inquiétez pas. Je reçois de ses nouvelles régulièrement donc ça va. » Oh je ne m’inquiétais pas tant que ça. Je me doutais bien qu’ils devaient tout d même communiquer. Et puis tant qu’elle était dans le même monde, même loin c’était toujours ça. Non ? Soupirant faiblement, je me mordis les lèvres, sans rien répondre. Je lui appris que j’avais une sœur, sans préciser qu’elle était malheureusement morte. Mais qu’elle était ne Afrique. Oui c’était là-bas que l’on avait enterré ma sœur. « L’Afrique hein?… Alors votre sœur est… Loin… Comme la mienne » Oui à la différence, que la mienne était mort depuis déjà trois ans. Je doutais d’ailleurs qu’elle soit entière dans son cercueil. Rien que d’imaginer, j’en eus des frissons. Au moins lui avait la chance de pouvoir profiter de sa sœur. Même si c’était au téléphone il pouvait entendre sa voix, lui parler, partager des choses avec elle. Moi, je ne pouvais rien partager avec elle. Je lui parlais dans ma tête. C’est tout. « Hum, oui, c’est ça. Un océan entier nous sépare de notre sœur tous les deux. » Marmonnai-je doucement en continuant son massage capillaire. Je n’aimais pas trop parler d ma sœur, mais au moins, je feintais le sujet, j’en voulais pas entrer dans les détails. Par la suite, je lui demandais s’il voulait boire quelque chose le temps que le soin pose. Lui faisait un thé lorsqu’il m’annonça qu’il voulait un thé, je le lui mis entre les mains, avant de me faire pour ma part, un café. J’aimais le café. « Dites…Euh…Vous qui ne cherché pas le bonheur. Vous n’avez jamais essayé? Je veux dire… » Le regardant faire, je fronçais les sourcils sans rien dire. « Un petit ami? » Un petit ami ? Pourquoi j’en aurai un ? Je vivais bien sans eux franchement. Je ne voyais pas en quoi ça pouvait me rend réellement heureuse. On n’avait pas besoin d ça pour l’être et puis j’étais bien trop occupé avec le boulot pour pouvoir faire attention à un quelconque personne. J’avais Joaquin mon meilleur ami, ça me suffisait amplement, il était là pour m’écouter et sécher mes larmes. C’était largement suffisant oui. J’avais le temps pour avoir un petit ami aussi de toute façon. J’étais jeune, je devais avant tout profiter avant de pouvoir me caser. Et puis surtout je n’étais pas ce genre de fille cucul qui cherchait à tout prix le grand amour pour vivre une histoire comme dans les dramas, ou je ne sais quoi. J’étais réaliste te je savais que l’amour c n’était pas tout beau tout rose comme dans un manga. Les hommes étaient tous des chieurs, des pots de colles, et ça ne restait pas longtemps fidèle. Sirotant lentement mon café, je le regardais en soupirant faiblement. « Pas le moins du monde. Je suis du genre solitaire, je ne dis pas que je n’ai jamais aimé, j’ai déjà aimé mais j’ai d’autres préoccupations que d’avoir un petit ami. Ms amis me suffisent amplement. Si l’amour vint à moi, alors il viendra, mais je ne cherche pas. » soufflai-je en souriant faiblement. Buvant entièrement mon café, je me levais pour poser ma tasse sur l’évier avant de venir lui rincer la tête. Le soin avait assez posé. L’eau tiède en marche, je pris mon temps pour rincer ses cheveux avant de lui relever la tête pour attraper la serviette et lui sécher vivement les cheveux. Enroulant celle-ci autour de sa tête pour garder le tout dedans. Je lui annonçais alors qu’il pouvait se lever et s’assoir là où je lui avais fait la teinture. Une fois installé, je pris le peigne et les ciseaux et commença alors à le coiffer. « Bon, je n coup pas trop court c’est bien ça ? Et assez long sur le dessus ? » Demandai-je pour être sur avant d faire quoi que ce soit qui puisse le contrarier.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyVen 3 Mai - 14:14

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h36, Time Square, le salon de coiffure

Oui, un robot. Même si elle avait un jolie sourire, c’était une machine à qui je parlais aujourd’hui. Bon, pas une vraie machine avec des bras en fer et des circuits interne hein. C’est juste qu’une personne qui se lève le matin en pensant aller travailler et rentrer le soir pour dormir et recommencer tout ça le lendemain, sans rien faire d’autre, c’était comme si elle était programmé. Puis mes pensées sont devenues des paroles. Maintenant elle savait ce que je pensais d’elle. Heureusement, elle ne l’a pas mal pris. On ne peux pas prédire la réaction des gens donc je suis content de ne pas m’être prit un coup de ciseaux dans l’œil. Elle a simplement dit de ne pas exagérer autant sur son cas. Je ne pensais pas trouver un jour quelqu’un qui était presque tout mon opposé. Mais avoir des caractères différents n’a jamais empêché les gens de se parler. Aujourd’hui en faisait une belle preuve. On en était venu à parler de nos sœurs. L’une étant au Japon, l’autre en Afrique. J’ai repensé à ce que Chizuru m’avait dit un peu plus tôt. Faire venir ma sœur ici. Je me demandais alors ce qu’il en était entre ces deux là. Je veux dire, Chizuru et sa sœur. «Elle est déjà venu ici, votre sœur?» Pas que je m’intéresse fortement à sa vie familiale mais j’avais en quelque sorte répondu à cette même question auparavant. Je voulais simplement remettre le score à égalité. J’ai ensuite récupéré le thé qu’elle m’avait gentiment préparé avant de poser une question à caractère personnelle. Avait-elle un petit ami? En voulait-elle un d’ailleurs? Cette fille avait l’air tout de même un peu malheureuse, alors je pensais que peut-être elle aurait cherché une personne pouvant la soulager de cette tristesse. Cependant, elle affirme être une solitaire. Je n’arrivais pas à m’imaginer une vie comme celle là. Moi il faut que je bouge. Je veux toujours être en train de faire quelque chose, être en contact avec des gens. C’est aussi pour ça que j’ai choisi de travailler dans un bar. Bon c’est pas la super joie pour le moment avec mes collègues mais accueillir toutes ces personnes avec le sourire, je trouve ça génial. Et je suis jeune, donc ça me permet d’avoir une attitude détendu avec les clients dans ma tranche d’âge. Je ne voudrait pas me vanter mais il semblerait que j’attire le regard des filles. Enfin… Si on en croit ce que dit Nam-Kyu. Vu le temps libre qu’il a, ça lui laisse assez de temps pour observer ce genre de choses. Je crois que lui aussi retient l’attention des filles de toute façon. Pourtant, même en sachant que des regard son tournés vers moi je suis toujours seul. J’ai pas vraiment le temps de faire attention à ce genre de chose au travail. Il y a Natsuki aussi. Ma cousine qui essai de me caser à sa façon. J’apprécie son attention mais je préfère me débrouiller pour ça. J’ai beau lui dire elle continue quand même ses traquenards. Elle est bien trop têtu pour arrêté parce-que je lui demande. Quoi qu’il en soit, j’étais là en train de boire mon thé et d’écouter ce que me racontait Chizuru. Elle était sérieuse quant au fait d’attendre l’amour venir jusqu’à elle. Je ne savais pas vraiment quoi répondre. Peut-être parce-qu’il n’y avais tout simplement rien à répondre. Surtout que je n’étais pas en très bonne position pour parler d’amour. J’essayais de faire de mon mieux pour ne pas m’immiscer encore plus dans sa vie mais j’étais comme ça, je ne pouvais pas le changer. Toujours en train de m’intéresser aux autres comme si le monde entier était mon ami. Evidemment c’était loin d’être le cas et je le savais, pourtant je n’ai jamais songé à modifier mon comportement. Trop amical, parfois impoli. Bref, je venais de terminé ma tasse de thé et je laissais Chizuru me rincer la tête pour ensuite sécher mes cheveux avec vivacité. C’était un peu moins agréable que le massage de tout à l’heure je dois dire. En plus elle m’avait enroulé la serviette sur la tête et maintenant je ressemblais à un cône glacé. Je me suis levé avant de posé ma tasse à côté de la sienne. Je l’ai remercié pour le thé puis j’ai commencé à me diriger vers le siège où j’étais un peu plus tôt. En me voyant dans le miroir habillé comme ça, je ne pouvais m’empêcher de voir une glace. Je me suis arrêté puis je me suis tourné vers elle qui me suivait. A cet instant, je lui ai demandé quelque chose. Maintenant que j’y repense c’était assez bizarre de demandé ça mais sur le coup je l’ai avec un naturel incroyable. Comme si je demandais l’heure. «J’ai vraiment l’air d’une glace là. Est-ce que je suis à croquer?» Oui. J’ai dis ça. Ca parait fou mais je l’ai vraiment fait. Je ne savais pas du tout comment elle allait réagir face à ma question et à vrai dire je ne m’en souciais guère pour le moment. J’ai tourné la tête une dernière fois en direction du miroir puis j’ai finalement regagné mon siège. C’était l’heure de perdre de la masse capillaire. «Oui, c’est bien ça.» Cette simple phrase répondait aux deux questions qu’elle m’avait posé. Puis l’interrogatoire de l’agent Katsuragi a recommencé. Je suis désolé pour elle de devoir me supporter aujourd’hui mais je dois parler. Je ne peux pas rester plus de deux minutes sans sortir un mot. J’allais épuiser cette pauvre fille en moins d’une mâtiné. «Je me demandais… Qu’est-ce qui t’as poussé dans la coiffure?» C’est le genre de questions assez classique mais aux quelles certaines personnes on dû mal à répondre. Il y en a qui font leur métier par obligation, d’autres par hasard et les plus chanceux par plaisir. Je crois pouvoir me considérer comme chanceux parce-que j’aime mon travail. Mais ce n’est évidemment pas le cas de tous le monde…

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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptySam 4 Mai - 11:06


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




« Elle est déjà venu ici, votre sœur? » J’aurais dû m’y attendre à ce genre de question non ? Oui puisque nous parlions de nos sœur… souriant faiblement, j’aurais sincèrement aimé qu’elle vienne surtout elle qui aimait l’Amérique comme jamais… J’étais venue ici pour elle qui plus est, puisque moi à la bas je voulais partir pour le Japon. Me pinçant les lèvres je secouais la tête de gauche à droite, de façon négative. « Non, elle ne viendra jamais, c’est moi qui vais la voir. » oui un jour j’irais sur sa tombe, parce qu’elle me manquait atrocement… Mais je savais qu’elle me regardait de là ou elle était. Elle me surveillait. Oui. Elle veillait sur moi. Sa sœur. Soupirant faiblement, je lui fis un thé avant de finir de lui rincer les cheveux. Une fois bin rincé j’enveloppais ses cheveux dans une serviette n lui annonçant d’aller s’assoir là où il était tout à l’heure, j’allais lui couper les cheveux à présent. « J’ai vraiment l’air d’une glace là. Est-ce que je suis à croquer? » euh ? Pourquoi je n’avais rien compris là ? Haussant un sourcil je le regardais longuement sans trop comprendre avant de sourire faiblement. « Je ne dirais rien. » soufflai-je doucement en riant quelque peu. C’était bien la première fois que l’on me sortait ce genre de chose… Une fois assis sur la chaise je lui demandais donc si je devais bien couper court en bas et plus long en haut. « Oui, c’est bien ça. » Souriant faiblement, je me mis alors à le coiffer pour tendre au maximum les cheveux, avant de prendre des pinces pour relever les partis des cheveux que je ne coupais pas encore. Une fois fait, je me mis alors à couper les cheveux, le tout en silence, je n’étais pas très bavarde comme fille de toute façon. Pourtant, je savais qu’en étant coiffeuse, nous nous devions d’engager la conversation avec les clients, histoire de les mettre à l’aise. Après tout nous avions leur tête entre nos mains. C’était un bien précieux, nous ne devions pas faire de connerie avec leurs cheveux. « Je me demandais… Qu’est-ce qui t’as poussé dans la coiffure? » J’aurai du m’y attendre qu’il me poserait une question. Il était du genre bavard. Je l’avais remarqué dès le début. Soupirant faiblement, je me m’y à réfléchir. Depuis quand je voulais devenir coiffeuse ? J’avais toujours aimé toucher les cheveux. Et depuis que je connaissais ma sœur, soit, depuis mes dix ans, j’avais toujours voulu la coiffer, pouvoir tenter plusieurs coiffure, lui laver les cheveux, les lui couper. Je prenais soin de ses cheveux comme si c’était le trésor du monde. J’aimais les cheveux. Les toucher, sentir la douceur de ceux-ci entre mes mains. C’était plus une passion qu’autre chose dans le fond. Je ne saurais l’expliquer mais c’était ainsi et pas autrement. On avait tous un hobby, ou une passion. Moi c’était les cheveux et la coiffure tout simplement. « Hum… a vrai dire j’aime beaucoup la coiffure tout simplement. J’aime toucher les cheveux, j’aime pouvoir les coiffer les couper… C’était une passion, si je puis dire. » Murmurai-je document en le regardant rapidement. Continuant de couper ses cheveux, je les coiffais en égalisant partout histoire de ne pas lui faire n’importe quoi non plus. « Et vous ? Que faite vous ans la vie ? Une passion quelconque ou pas du tout ? »




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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyDim 5 Mai - 19:50

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h40, Time Square, le salon de coiffure

Allez voir sa sœur? C’était plutôt une bonne idée. Je devrais peut-être en faire autant. En retournant là-bas j’aurais également l’occasion de revoir ma mère. Pouvoir lui montrer que le fils qu’elle a élevé se porte bien la rendra sûrement heureuse. Je pense que je vais faire ça, mais je ne sais pas quand je pourrais le faire. En attendant je continuerais de rendre visite à ma cher cousine, Natsuki. J’avais fini par ne plus me soucier du fait de l’avoir réveillé ce matin. Je crois que c’est grâce à ma rencontre avec Chizuru. Il faut que je l’avoue, cette fille m’intrigue. Sa façon de vivre ne m’enchantait pas beaucoup mais qui suis-je pour lui dicter sa conduite? Malgré ça je ne pouvais pas m’empêcher de me poser des questions sur elle comme par exemple, pourquoi avait elle choisi de vivre comme ça? Il existe forcément une explication et j’aimerais bien la connaître. Cependant, je ne me voyais pas lui demander aussi facilement pourquoi elle avait décidé de vivre dans la tristesse. Avec ce genre de question il y avait tellement de réponse possible, difficile de dire laquelle je voulais entendre. Connaître sa véritable histoire pourrait être gênant pour moi et douloureux pour elle de m’en parler. Et de toute façon, pourquoi me le dirait-elle? Je ne suis qu’un client parmi tant d’autres. On est pas amis ni quoique ce soit d’autre alors si je demandais je pense que je pourrais aller me faire voir avec ma question. Pour l’instant je ressemblais au Pokémon Sorbébé avec le vêtement qu’elle m’a fait mettre et la serviette sur la tête. J’étais tellement surpris que je lui avais clairement demandé si elle me trouvait à croqué. Enfin… Pas exactement mais c’était presque ça. Elle va finir par avoir peur de moi c’est sûr, avec mes questions suspecte et peu commune pour des gens qui se rencontre pour la première fois. Elle ne m’a pas réellement répondu. Disons quelle avait esquivé la question avec agilité en rétorquant qu’elle ne me dirais rien. Maline la demoiselle. «Quoi? C’est là qu’il faut dire oui normalement.» Lui ai-je répondu en m’asseyant sur le siège avec un faux air agacé. Je voulais faire semblant d’être déçu mais je ne pouvais pas m’empêcher de sourire alors, zéro crédibilité. Maintenant que j’étais assis et prêt à dire «au revoir» à quelques un de mes cheveux. Bizarrement, depuis qu’elle avait commencé ma coiffure elle ne parlais plus. Peut-être que la concentration la rendait muette? Ou alors elle en avait marre de parler avec moi? Quoi qu’il en soit, n’échanger aucune parole avec la personne me coiffe me rendait un peu nerveux. Enfin… Stressé. Il fallait que je parle alors je lui ai demandé la raison pour laquelle elle avait pris le chemin de la coiffure. Le contact et la découpe des cheveux lui plaisait. Un peu comme une petite fille qui joue à la coiffeuse avec ses poupées. Sauf qu’aujourd’hui c’était pas une petite fille et je n’étais pas non plus une poupée. Elle travaillait dans la voie qui la passionnait. C’est une bonne chose de pouvoir travailler dans quelque chose qu’on aime faire. Ce n’est évidemment pas le cas de tout le monde sur cette Terre. Chizuru m’a ensuite retourné la question. Mon travail actuel et ma passion divergeaient complètement mais je m’y plaisais dans ce bar. Je ne sais pas vraiment comment je devais me qualifier étant donné que c’était moi qui faisais quasiment tout là-bas. Alors je me suis contenté de lui dire que «Je suis serveur.» Et oui. Sur le papier j’ai été embauché pour ça, mais sur le papier seulement. «Et pour répondre à ton autre question je dirais, voir ma sœur dans ses défiler de cosplay, le graphisme et le basket. Mais je vais peut-être remplacer le graphisme par mon travail au bar. C’est pas la fête tous les jours mais j’aime bien être là-bas.» Ca c’était sûr, avec des collègues pareils j’étais loin de sautiller dans tous les sens. Quand j’y repense, j’ai bien fait de lui poser une question pour empêcher le silence de s’installer. Vous l’avez déjà remarquez mais je parle beaucoup. Les fois où Natsuki me coupait les cheveux chez elle on parlait énormément aussi. Bon, c’est normal c’est ma cousine. Mais j’ai fini par en prendre l’habitude et Chizuru allait devoir prendre son courage à deux mains et endurer encore quelques temps ma pipeletterie incessante. «T’as déjà été en Afrique?» J’avais recommencer à la tutoyer sans m’en rendre compte. Je suis une personne énervante, vous trouvez pas? Mais ce n’était pas volontaire. Je ne sais pas du tout à quoi ressemble l’Afrique. Bien sûr j’en ai une vague idée mais rien de bien concret au final. «Oh! Des lions, des serpents et tout t’en à déjà vu? C’est comment? Je veux dire… En vrai.» Ca devait certainement être quelque chose de fantastique d'avoir la possibilité de voir ce genre d’animaux en vrai. Les seules fois où j’ai vu de telles animaux c’était dans des documentaires à la télé mais elle, elle les avaient peut-être déjà observé de ses propres yeux. C’était comme si je discutais avec une reporter. Ici on pouvait aller au zoo mais à mon avis ça doit être quelque chose de complètement différent de pouvoir les regarder dans leur habitat naturel. «Et les gens? Ils sont gentils?» Et non j’en avais pas encore terminé avec mon interview. Mais là je pense que je vais arrêter de demander des trucs sinon elle aura déjà oublié la dernière question en répondant à la première. Je ne suis pas un harceleur mais j’aime bien savoir. C’est tout…

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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyDim 19 Mai - 9:58


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




« Quoi? C’est là qu’il faut dire oui normalement. » Haussant un sourcil, je ne pus m’empêcher de rire doucement. Il parlait vraiment beaucoup, cet homme. et il avait aussi de l’humour. « Yah ! C’est qui qui tient des ciseaux ? » Demandai-je en lui montrant les ciseau avant de rire faiblement. Je me fichais de lui bien évidemment, je n’allais pas le planter ou quoi que ce soit. « Je suis serveur. » Oh serveur, c’était un de mes anciens boulots quand j’étais venue ici… « Et pour répondre à ton autre question je dirais, voir ma sœur dans ses défiler de cosplay, le graphisme et le basket. Mais je vais peut-être remplacer le graphisme par mon travail au bar. Ce n’est pas la fête tous les jours mais j’aime bien être là-bas. » Sa soeur faisait du cosplay ? C’est vrai que le Japon est connu pour ça justement… Je n’en avais jamais vu mais ça devait être cool à faire quand même… dans le sens où l’on pouvait se défouler et entrer dans la peau d’une autre personne. C’était un peu comme être acteur je présume ? Je me voyais mal faire du cosplay, mais pour rire, ça devait être tout de même sympa non ? Je n’en savais trop rien. « Alors vous avez fait des études dans le graphisme ? Bah, serveur, c’est cool, j’ai été serveuse y’a quelques temps… Mais c’est dur parfois, enfin, tout dépend, du lieu, et des soirées… Ca crève vite aussi… » soufflai-je doucement en écoutant le bruit des ciseaux qui coupait ses cheveux. « T’as déjà été en Afrique? » Ah… L’Afrique… Là où j’avais grandit et passé ma vie… le paysage et le temps me manquait beaucoup… Mais, je ne voulais plus y retourner… Pourquoi ? Tout simplement, parce que je ne voulais pas revivre ce que j’avais vécu… Si j’y retournais c’était juste pour me rendre sur la tombe de ma sœur. Mais je n’avais pas besoin de ça pour lui parler… « Oh! Des lions, des serpents et tout t’en a déjà vu? C’est comment ? Je veux dire… En vrai. » Souriant faiblement, il avait l’air fasciné plus par les animaux qu’autre chose. Bien évidemment que j’avais vu tout ça… Il était d’ailleurs courant, de retrouver des serpents dans la maison. C’était d’ailleurs horrible, tout comme pas mal d’araignées immonde et grosse. et malgré les apparences, j’avais une peur bleu des araignées. J’avais des souvenirs de moi tenant de longue tapette à mouche pour pouvoir écraser les dites araignées. Et le pire c’était les serpents… Brrr ! Heureusement que le voisin venait dès que je le lui demandais. Mais au final, on s’y habitue… Quand on protège bien sa maison il n’y a aucun risque après tout… « Et les gens? Ils sont gentils? » Surpris de sa question, je me mis doucement à rire. Bien sur qu’ils étaient gentils. Ils étaient comme ici… Des gens restaient des gens… Il n’y a pas plus gentil que les Africains. Surtout au sud. Continuant de couper ses cheveux avec précision histoire de ne pas lui foirer la coupe. « Je suis née et j’ai grandi en Afrique. Je suis ici que depuis trois ans. Les lions, et tous autres animaux de safari, oui j’en ai déjà vu plein. Cependant, on se passerait bien des serpents… Comme des araignées… ce n’est pas le top. Je n’aime pas ça ! » Marmonnai-je en frissonnant faiblement. Heureusement ici, il n’y avait pas de serpent. Et les araignées qu’il y avait dans l’appartement, quand ça arrivait, été si petite, que s’en était dérisoire… Je les écrasé même d’un coup de chaussure… Sans aucune peur possible. « Les gens sont très gentil là-bas. Plus convivial qu’ici je dirais même, mais après ça dépend du lieu, et tout ça. C’est partout pareil. » soufflai-je doucement tout en continuant mon boulot. « et le Japon ? C’est comment ? C’est vraiment comme l’on dit ? Si chaleureux et tout ça ? » demandai-j doucement pour en savoir un peu sur le Japon à mon tour, vu qu’il demandait à savoir sur l’Afrique.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyVen 24 Mai - 16:13

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h47, Time Square, le salon de coiffure

Finalement elle pouvait sourire MachineGirl. Elle pouvait même faire plus apparemment. Et en effet, ce n’était pas moi qui avait les ciseaux. «Hai! Onegaishimasu!». Non pas que je sois effrayé mais la politesse avant tout. Et la survie aussi. Juste après ça j’ai repris ma place initiale et on a commencé à parler de moi. «Oui. Et je continue à l’université d’ici.» On s’est ensuite trouvé un point commun, même si pour elle ce n’est plus d’actualité. Il se trouve qu’elle a été serveuse. Un travail qui peu être éprouvant selon les endroits et les jours. C’est pas faux. Surtout avec des collègues comme les miens. Heureusement pour moi, on a une clientèle assez jeunes avec laquelle je peux facilement communiqué sans être obligé d’être droit comme un «i» et parler comme un Bescherelle. Je m’y suis vite attaché à ce boulot. Je fais l’impasse sur mes collègues et je me concentre sur mon travail, c’est la meilleur solution pour ne pas être énervé chaque soir. «C’est clair que c’est pas toujours facile mais j’ai pas envie de faire autre chose. C’est que je m’y plaît moi derrière mon bar!» Je n’avais jamais vu l’Afrique de mes propres yeux, ni même foulé son sol et voilà qu’aujourd’hui je rencontre une Japonaise née en Afrique. Moi je n’ai connu que le Japon et maintenant New-York. Je n’ai pas eu le temps de m’attarder à Denver lorsque j’ai aidé ma cousine à déménager. Bref. Vivre en Afrique, c’était vivre avec les serpents et les araignées d’après ce qu’elle me disait. Ca doit pas être folichon de recevoir la visite de Monsieur Serpent à l’heure du repas et de Madame Araignée qui vient vous tenir compagnie toute la nuit. Je ne sais pas du tout comment je réagirais si je retrouvais dans cette situation. A vrai dire, je ne peux même pas dire si j’ai peur des serpents. Les araignées c’est une toute histoire parce-que j’en ai déjà vu et je sais à peu près à quoi m’attendre à chaque fois mais les serpents, les seuls que j’ai pu voir réellement étaient derrière une vitre avec une branche et un peu de sable. Mais je ne m’inquiète pas pour les gens qui vivent là-bas. Ils doivent très certainement être habitués et savent gérer la situation. Ma question suivante l’avait visiblement amusé. Est-ce que la population là-bas était gentille? Bon c’est vrai que c’est une question un peu bizarre mais tous les pays ne son pas accueillant. Cependant elle avait raison sur un point. Il n’y a pas que des gentils sur cette planète et le passé nous en reste témoin. Je ne disais rien pour ma part. Je l’écoutais simplement me raconté son histoire. Jusqu’au moment où j’allais évidemment devoir parler de la mienne. Comment c’est le Japon? «Oui, c’est génial. Les gens ont un grand respect entre-eux mais aussi pour beaucoup de chose. Je ne pourrais pas t’apprendre grand chose sur la campagne parce-que j’habitais juste à côté d’Akihabara. Je pense qu’il n’y a qu’un seul endroit comme ça dans le monde et j’ai eu la chance d’y vivre. Presque tout là-bas est remplie de manga, que ce soit les boutiques, les restaurants et même les gens. Leurs vêtements, leurs coupent de cheveux, ils y en a même qui porte des lentilles pour que leurs yeux ressemblent à ceux d’un chat. Ma sœur est l’une de ces personnes. Toujours avec un costume différent, elle anime les galeries d’une boutique Hello Kitty. Je l’ai déjà vu faire. C’était comme Mickey à Disney. Les enfants voulaient tous le temps prendre des photos avec elles.» En fait j’étais parti dans un monologue vantant les mérites de mon pays et de ma ville natale. Je lui disais que partout où on allait l’accueil des personnes que l’on rencontrait était toujours chaleureux. En même temps je ne faisais que de parler d’Akihabara comme d’une merveille du monde mais ce n’était que mon point de vue. C’est une ville très animé et je m’y sentais bien. Je ne vous cacherai pas que même là-bas on trouve des endroits un peu suspect. Je l’ai même dis à Chizuru. J’ai quand même parlé doucement cette fois-ci, je ne voulais pas que les autres personnes présente dans le salon entendent ce que je raconte. J’ai tourné la tête vers elle en lui faisant signe de la main pour qu’elle se rapproche de moi. Evidemment, si je parle doucement et qu’elle est trop loin pour m’entendre ça sert à rien. «Je te cache pas que j’ai trouvé des trucs louche aussi. Comme… Des clubs d’hôtes ou des bars assez malsains. Je veux dire… Des bars avec des adolescentes habillé en soubrette avec des oreilles de chat qui vous «punissent» si vous ne finissez par votre assiette.» Plutôt pervers comme endroit, non? Heureusement ma sœur ne travail pas là-dedans. [color=#3e59de]«Mais en dehors de ces délires bizarres je suis sûr que tu te plairais là-bas.» [color=#3e59de]Et voilà! J’en avait fini avec mon monologue de propagande sur le Japon et Akihabara. Si on enlève mon passage sur les lieux de pervers je pense que mon discours fonctionnerait pour la publicité d’une agence de voyages qui proposerait le Japon dans ses destinations. «Tu veux y aller un jour?» Moi en tout cas, j’aimerais retournés là-bas pour vois ma mère et ma petite cosplayeuse préféré… Haruka.

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Dernière édition par Naoki Katsuragi le Mer 19 Juin - 19:50, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyMer 5 Juin - 13:08


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




« Oui. Et je continue à l’université d’ici. » Oh, il bossait et continuait ses études, c’était une bonne chose. C’était dur de joindre les deux bouts… « C’est courageux de faire vos études tout en travaillant. » ajoutai-je sans pour autant cesser mes coups de ciseaux. Le cheveux tombaient en masse par terre. « C’est clair que c’est pas toujours facile mais j’ai pas envie de faire autre chose. C’est que je m’y plais moi derrière mon bar! » Ahaha, on faisait jamais réellement le métier qu’on avait décidé de faire au début. C’était toujours comme ça. Moi je n’avais jamais prévu d’être une espionne et pourtant, j’en étais une. Mais ça… il ne le saurait pas. Je n’allais pas le lui dire. Ça serait bizarre de me griller tout de même. Par la suite, on se mit à parler de nos pays respectif. Même si j’étais Japonaise, je n’étais pas née là-bas, je n’avais jamais mis les pieds au Japon tout court. Mais je lui fis donc part de comment était l’Afrique du sud. On s’y habituait. On s’habituait toujours je pense au pays où l’on vit. « Oui, c’est génial. Les gens ont un grand respect entre-eux mais aussi pour beaucoup de chose. Je ne pourrais pas t’apprendre grand-chose sur la campagne parce-que j’habitais juste à côté d’Akihabara. Je pense qu’il n’y a qu’un seul endroit comme ça dans le monde et j’ai eu la chance d’y vivre. Presque tout là-bas est remplie de manga, que ce soit les boutiques, les restaurants et même les gens. Leurs vêtements, leurs coupent de cheveux, ils y en a même qui porte des lentilles pour que leurs yeux ressemblent à ceux d’un chat. Ma sœur est l’une de ces personnes. Toujours avec un costume différent, elle anime les galeries d’une boutique Hello Kitty. Je l’ai déjà vu faire. C’était comme Mickey à Disney. Les enfants voulaient tous le temps prendre des photos avec elles. » Hm, oui, je voyais un peu le genre du boulot de sa sœur. Après tout il fallait bien amuser les jeunes. Ça devait être cool. Mais bon, fallait tout de même aimer les mioches pour ce genre de truc. Si tu n’aimes pas les enfants, autant ne pas bosser là-dedans. Moi, je ne savais même pas si je pourrais faire ce genre de chose. C’était tout de même…. Pfff, fallait les supporter quoi. Mais c’était un truc typiquement Japonais ça. Que de se cosplayer, et de faire fantasmer les autres. C’était un autre monde, mais c’était tout de même intéressant, c’était loin d’être nul. Après tout chacun sa culture, nous ne pouvions pas non plus les blâmer. Ici, il y avait bien le droit au port d’arme… et les gens s’entretuaient. Très belle culture Américaine soit dit en passant. « Je vois, c’est un peu … un monde d’otaku quoi. Ça doit être chouette à visiter mine de rien. Ils parlent aussi comme dans les mangas ou pas ? » demandai-je en souriant sur le coup. Continuant de lui couper les cheveux, il me fit signe de m’approcher de lui. Pourquoi ? Je me le demandais bien. Il voulait me dire quoi ? M’approchant, je le sentis alors très près de moi. « Je te cache pas que j’ai trouvé des trucs louche aussi. Comme… Des clubs d’hôtes ou des bars assez malsains. Je veux dire… Des bars avec des adolescentes habillées en soubrette avec des oreilles de chat qui vous «punissent» si vous ne finissez par votre assiette. Mais en dehors de ces délires bizarres je suis sûr que te plairais là-bas. » Fronçant les sourcils, je me mis doucement à rire. Il parlait de ces bars cosplay, ou les filles s’habillaient oui en soubrettes. Plus un fantasme qu’autre chose apportait à la clientèle. Moi je trouvais ça courageux. Ce n’était pas tout le monde qui pouvait faire ce genre de boulot. Dans le sens ou… bah, il fallait tout de même mettre sa fierté de côté pour oser s’afficher dans ce genre de tenu devant pas mal d’hommes. Qui en général, avouons-le, sont des gros vicelard. « Tu veux y aller un jour ? » Hm, oui j’aimerai tellement aller au Japon un jour. Mais ce n’était pas pour tout de suite de toute façon. J’avais à faire ici, je ne pouvais pas partir. J’avais le boulot, le stage au salon de coiffure… Bref, des obligations qui ne me permettaient point de quitter le territoire Américain. Continuant de lui couper les cheveux, il ressemblait de plus en plus à quelque chose. J’avais d’ailleurs bien avancé, et presque fini sa coupe. « Bah vous savez… Il faut de tout dans un monde. Mais bon elles ont beaucoup de mérite surtout je trouve. Ça ne doit pas être facile de travailler avec ce genre de personnes… Alors je leur tire mon chapeau. » soufflai-je doucement en effilant un peu ses cheveux avec le ciseau spécialement pour ça. « Je compte y aller un jour oui, mais… pour le moment je ne peux pas. Ça sera pour plus tard. Je ne suis pas non plus pressé j’ai le temps. » soufflai-je avant de bien le coiffer pour voir si j’avais bien coupé de façon égal des deux côtés. Je ne voulais pas non plus lui rater la coupe. Il n’allait pas être content sinon. Surtout si je lui faisais des trous dans les cheveux. « Et vous ? » demandais-je en sachant pertinemment qu’il comptait bien retourner au Japon un de ces quatre, ne serait-ce que pour voir sa famille. Sa petite sœur surtout… au vu de combien elle lui manquait…


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyMer 19 Juin - 19:53

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h51, Time Square, le salon de coiffure

«Courageux? Je n’ai surtout pas vraiment le choix.» En effet. Si j’avais pris un appartement c’était pour vivre indépendamment. Je n’allais pas demander à Natsuki de vivre éternellement avec elle. Bref. Je discutais avec la jeune coiffeuse de tout ce que j’ai pu voir au Japon. Elle qui avait des airs de japonaise mais qui apparemment ni avait jamais posé les pieds. Je me suis fais un plaisir de lui vanter les mérites de notre pays. Elle a tout de suite compris de quel genre d’univers il s’agissait. Celui des Otaku. Tout ces passionnés de manga qui seraient capables de se marié avec l’héroïne de la page trente-quatre du tome cinq. Je n’avais d’ailleurs pas d’inquiétude au sujet de ma sœur qui s’habillait comme dans les livres. Même si elle était là pour les enfants, il y avait aussi des hommes et des adolescents qui venait juste pour la voir et se prendre en photo. De toute façon, elle était bien encadré dans ce magasin. Elle ne craignait pas grand chose. Mais comme on dit, chacun sa culture, aussi étrange soit elle. Un peu intrigué par la chose, elle m’a demandé si les gens parlaient de la même façon que dans les mangas qu’ils lisaient. Je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à cette question. De mon point de vue, les gens communiquent tous de la même façon. Sa question me semblait bizarre. C’est comme si je demandais à un Belge si tous les Belges parlaient comme des Schtroumpfs. Du coups j’étais un peu bloqué pour lui donné une véritable réponse. «Je n’en sais rien. Tu te feras sûrement une idée en allant voir par toi-même.» C’était là tout ce que je pouvais lui dire. Ca pourrait paraître un peu sec comme réponse mais j’avais pas mieux. Je lui avait également dévoilé les côtés un peu «spéciaux» du Japon. Ca l‘a faite sourire que je lui parle des pervers qui fréquentaient les bars à soubrette. C’est pas que je m’intéresse à ce genre d’établissements mais j’habitais juste à côté d’Akihabara donc quand j’y allais, certains de ces bars étaient mêmes posté en évidence dans les rues. Alors c’était difficile de faire celui qui ne voyais pas. Pour ne pas que tout le monde entende tout ça, je lui avait demandé de se rapprocher. Je n’allais pas crier dans le salon «Il y a des bars à soubrette au Japon! Finissez votre assiette sinon elle vous punirons!». Les seuls personnes de sexe opposés à qui j’ai déjà parlé de si près étaient ma mère, ma Haruka et Natsuki. Je suis pas doué du tout avec les filles, les sentiments et tout ça. Pourtant les occasions d’avoir une petite ami n’étaient pas inexistantes. Je finissais toujours par me faire détester par les filles qui tombaient amoureuses de moi. Au lycée on me surnommait «Kabe». La muraille de l’amour. Aucunes filles n’a encore réussi à passé à ce mur débile. J’aurais simplement aimé ne pas être comme ça. C’était limite si je n’en devait pas méchant envers elles à cause de mon incapacité à parler plus de trois minutes avec une fille qui souhaite dépassé le stade de l’amitié. Parfois même juste parlé avec une fille quelconque. Il n’y en a qu’une qui ne m’a jamais détesté malgré ce que j’ai pu lui dire et avec laquelle je suis toujours en contact. C’est une amie de ma sœur. Mao Tatsukawa. On était d’ailleurs resté ensemble pendant quatre mois. Enfin… Il serait plus juste de dire qu’elle m’a supporté pendant quatre mois. Deux mois plus tard je me rendais à Denver. C’est seulement il y a quelque jours que j’ai appris par Haruka que Mao était présente à l’aéroport le jour de mon départ. D’après ma sœur, c’est au moment où j’ai embarqué à bord de l’avion qu’elle s’est montré pour lui avouer qu’elle m’avait discrètement regardé partir parce-qu’elle savait que je n’aurais pas quitté le Japon si je l’avais vu à ce moment-là. Elle me connaissait bien. Avec ce que j’avais traverser comme épreuve c’était d’une personne comme elle… Non. C’était d’elle dont j’avais besoin. Je ne m’en rendais pas compte à cet époque. Ou plutôt, je ne voulais pas m’en rendre compte. Je ne lui ai pas dis que j’étais au courant de sa présence ce jour-là. Parfois je l’ai au téléphone. La nouvelle la plus récente était son mariage. Aujourd’hui je ne suis plus amoureux d’elle. Elle est ma meilleure amie du Japon. Presque comme une seconde sœur. Bref. J’ai dérivé un peu donc je vais revenir à ce qui se passe maintenant. Je parlais à l’oreille de Chizuru. Maintenant je commence à croire que mon corps à une distance réglementaire avec les autres personnes. C’est lorsque je m’apprêtais à reprendre ma place initiale face au miroir que je me suis retrouvé à croiser son regard. Croiser le regard d’une jeune femme d’aussi près est assez… Perturbant. Je suis resté comme ça environ cinq secondes. Heureusement aujourd’hui le Naoki que tant de filles ont détesté n’était pas de sortie. Autrement j’aurais pu lui dire quelque chose comme «Qu’est-ce que t’as? Tu veux m’embrasser?». Pas terrible de dire ça à une personne que je ne «connais» que depuis quelques heures et qui en plus s’est rapproché de cette manière parce-que je lui ai demandé. Et je le répète mais, les ciseaux étaient dans ses mains. J’ai incliné légèrement la tête en arborant un petit sourire qui laissait apparaître un soupçon de gêne avant de me tourner complètement vers le miroir. «Ca oui, elles en ont du mérite. Si j’étais une fille je ne sais pas si je voudrais être regardé comme ça par ces vicelards» Elle m’a ensuite répondu tout en me retournant ma question juste après. «J’irais. Tu n’auras qu’à venir avec moi, comme ça tu pourra voir ma sœur.» La gêne d’il y a quelques instants était déjà terminé, ou presque, et c’est avec le plus grand naturel du monde que je lui ai proposé de venir avec moi au Japon. Faut le faire, non?…

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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyJeu 4 Juil - 10:25


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




« Courageux? Je n’ai surtout pas vraiment le choix. » certes… tout comme moi je ne l’avais pas eu quand je suis arrivée sur le territoire Américain. C’est normal, si l’on veut survivre il faut rapidement bosser… et pour avoir un meilleur job, aller à l’école, comme je le faisais aussi. « On passe tous par là… quand on change de pays on n’a pas le choix je crois… » marmonnai-je faiblement en plissant le nez. Par la suite on se mit à parler du Japon, mais plus précisément, j’en vins à lui demander, si les gens là-bas avaient le même accent que dans les mangas ou même les dramas… ça se pouvait après tout… « Je n’en sais rien. Tu te feras sûrement une idée en allant voir par toi-même. » hm, oui surement. Enfin, d’ici là…. J’ai du temps quand même avant de pouvoir avoir une réponse. Mais il n’avait pas l’air de parle comme dans un manga, ou bien même un drama. Beaucoup idéalisé le Japon comme un manga. Je pense qu’au contraire, les gens ne devraient pas faire ce genre de chose. Même si les mangas c’est cool, et que ça permet de s’évader… la vraie vie est toujours différente, c’est comme un bouquin… « Je verrais ça alors quand j’irai. » oui, mais bon d’ici là… continuant ma coupe de cheveux sur lui, j’essayais au mieux de faire ce qu’il me demandait, pour ne pas qu’il dise que j’avais raté sa coupe de cheveux, ça pouvait arriver, mais pas avec moi, je ne le voulais pas ! Me demandant d’approcher, je le fis, alors que nous nous trouvions maintenant plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Je n’aimais pas trop ça… son regard croisa le mien. Trop près… tout ça pour me parle du côté pervers du pays. Ça le rendait d’autant plus pervers haha. « Ça oui, elles en ont du mérite. Si j’étais une fille je ne sais pas si je voudrais être regardé comme ça par ces vicelard » hm… toutes les filles ne le voudraient pas oui, mais d’autre s’en foutent. Après tout il fallait de tout dans le monde. C’était un peu comme les nans qui se prostituaient. Je ne les comprenais pas, mais je leur tirais mon chapeau, car il en fallait du courage, et surtout pouvoir mettre sa fierté de côté de la sorte… ce n’était tout simplement pas facile… je n’aurai jamais pu… alors bon. Faire du cosplay, c’était aussi, en quelque sorte vendre son corps. On offre une belle vue au client, on lui permet de satisfaire une sorte de fantasme… c’est pervers à souhait… j’aurai surement jamais pu… « J’irais. Tu n’auras qu’à venir avec moi, comme ça tu pourras voir ma sœur. » euh… on se connaissait depuis même pas une heure qu’il me demandait déjà de l’accompagner au Japon pour voir sa sœur ? il avait l’air d’être un peu trop sociable lui. Trop même. Ou alors c’était moi qui étais trop solitaire ? Je n’en savais rien, mais pour le coup, c’était un peu dérangeant… Je ne savais même pas quoi répondre… refuser gentiment était une bonne option. Sans lui faire peur, vu que je tenais tout de même une paire de ciseau… mais en même temps il était un peu flippant là… je ne voulais pas dire mais bon… « Bah vous savez… chaque personne est différente sur cette terre. Je pense que celle qui font ça, savent à quoi elles s’exposent, et soit, elles font ça par passions, car certaines doivent vraiment aimer le cosplay… d’autre car ça pait bien et qu’elles ont besoin d’argent… et le reste… allez savoir… on s’y habitue. C’est toujours mieux que la prostitution, faut se dire ça. » marmonnai-je doucement avant de changer de ciseau. Je ne lui coupais plus les cheveux, mais je les lui désépaississais. Fixant ses cheveux je me concentrais à la tache avant de pincer mes lèvres. Finalement j’avais bien fait la coupe de cheveux tout de même. « Ne vous préoccupez pas de moi. Je ne suis pas prête d’aller au Japon de toute façon… » soufflai-je pour évincer sa pseudo invitation. Je ne voulais pas qu’il se fasse des idées ou toute autre chose moi… non hors de question. Posant les ciseaux, je le regardais longuement, ou plus précisément, la coupe de cheveux, pour voir les finitions, avant de me mettre plus devant lui tout en touchant ses cheveux. « Vous voulez qu’on les coiffe avec le lisseur ? Ou pas ? Comment vous faites d’habitude ? » demandai-je pour savoir comment finir sa coupe de cheveux.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyMer 10 Juil - 16:55

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

10h57, Time Square, le salon de coiffure

Comme elle le disait, en changeant de pays on n’avait d’autres choix que de trouver un travail et de s’intégrer au plus vite. Ce n’était pas toujours facile et ça ne fonctionnais pas pour tout le monde mais il semblerait que nous deux on ait réussi. C’est toujours satisfaisant de réussir à faire quelque chose surtout lorsque la chose en question est importante. Personnellement, j’ai eu de la chance. Enfin… Si je peux appeler ça comme ça. Je n’ai pas eu à chercher très longtemps avant de me faire embaucher. J’ai regretté quelques jours plus tard de travailler ici. Non. Ce n’était pas le lieu qui me dérangeait, c’était les gens avec qui j’y travaillait. Bref, je ne vais pas vous répéter à quel point j’aime mes collègues. Mes cheveux prenaient forme. C’était, je ne vais pas dire «exactement», très proche de ce que j’avais demandé. Pourquoi pas «exactement»? Parce-qu’elle n’avait pas fini banane. C’est quoi ces questions là? Oui… Bref… Pendant que la jeune coiffeuse apportait les finissions à ma tête, on avait entamé une discussion sur les cosplayeuses.  Parlant de courage, de mettre de côté sa fierté tout ça, tout ça. Mais il n’y avait pas que des filles qui faisaient par «obligation». C’était le cas de ma sœur. Même si je l’aime énormément, parfois je me demande si «Ca peut être du narcissisme? Je veux dire… Aimer se regarder. Aimer que les autres vous regardent. Ca ne me surprendrait pas.» D’autant plus que «Ma sœur est peut être comme ça quelque part.» Elle adore s’admirer et être vu dans tous ses costumes. Je l’ai déjà vu faire dans sa chambre prenant des posent que l’on ne voit que dans les mangas devant son miroir. Je dois dire que ça m’amusait de la regarder faire ça. On aurait dit une petite fille avec un surplus de passion au spectacle de son école. Combien de garçons j’ai pu voir tourner autour d’elle dans ce magasin. Heureusement, c’est l’un des plus grand de la ville donc la sécurité est bonne. Parfois je ressentais comme un sentiment de dégoût en imaginant que pouvait penser ses ados qui la dévoraient du regard. D’un autre côté, je ne désirais pas vraiment savoir les idées qui trottait dans leur cerveau de pervers. Certain d’entre eux seraient prêt à ce marier avec une figurine, vous vous rendez compte? A ce niveau là, ça devient grave. Là ce n’est plus du mariage pour tous, c’est de la conneries, de la vraie. Il existe même des jeux pour avoir un copain ou une copine virtuelle. Ce n’est pas vraiment la faute des créateurs de ce genre de jeux. Eux ils fabriquent ça et le mettent en vente. Si derrière personne ne l’achète ça fera un bide et c’est tout. Mais si au contraire les gens le prennent et ne s’en lasse plus, il ne nous reste plus qu’à s’incliner devant cette invention… Révolutionnaire? Pas vraiment. Je dirais plutôt inattendue. Enfin… Tout ça pour dire que tout le monde possède son propre point de vue sur tout. Et comme le disait Chizuru, du moment qu’elles n’avaient pas à ce prostitué… Mais revenons-en à nous. Je venais de dire à ma coiffeuse de venir au Japon avec moi et… Elle a gentiment refusé. Pas étonnant en même temps. Nos parents nous ont toujours appris à ne pas suivre les inconnues. En voilà une qui écoute les recommandations parentales. En y repensant, il n’y avait pas besoin de ça pour refuser d’aller quelque part avec une personne dont la première rencontre remonte à seulement une heure. Oui oui, une heure. Et moi je l’invite à partir loin en ma compagnie. Surprenant hein? Quoi qu’un peu effrayant aussi. Si les rôles étaient inversé et que c’était elle qui me proposait de partir au Japon ensemble, j’aurais sans doute accepté. Je ne me pose pas vraiment les questions qui semblaient forger sa réticence actuelle. A une même question nous avons des réponses et des réactions différentes. Elle se dit «Qu’est-ce qu’il me veut celui-là?» et de mon côté je penserais «Chouette, j’aurais quelqu’un pour me rassurer pendant le décollage». Oui parce-que ça je ne le dis pas mais, pendant mon voyage jusqu’ici, une hôtesse passait me voir toutes les cinq minutes pour savoir si j’allais bien. Je ne suis pas fan des machines volantes mais quand les options sont réduites à une seule et bien, on fait avec. Pas que je sois effrayé à l’idée de prendre l’avion mais… Un avion ça s’écrase, vous comprenez? Et je doute que la ceinture de sécurité y change quelque chose au moment où l’appareil fait un bisou à la planète. «Ah… Ben… Quand tu seras prête je serais ravi d’être ton guide.» Ce n’est pas du harcèlement, c’est de la bonne volonté. Si si, je vous assure. J’aime rendre service. «Ce n’est pas très marrant de voyager seul. Tu dois sûrement le savoir, non?» Surtout quand une hôtesse nous sert de maman. «Au lisseur, oui.» Natsuki le faisait toujours. Je me demande d’ailleurs combien de temps elle vas m’en vouloir pour l’avoir réveiller aujourd’hui…

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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyJeu 18 Juil - 11:46


NAOKI & CHIZURU
coupez pas trop court hein




« Ca peut être du narcissisme? Je veux dire… Aimer se regarder. Aimer que les autres vous regardent. Ça ne me surprendrait pas. » hum, peut-être, en soi ce n’était pas mal, ni méchant. Il était naturel d’aimer être regardé, enfin, à mes yeux, c’était quelque chose de normal, certains n’aimaient pas qu’on les regarde, après tout dépendait des gens et de notre façon d’être… « Ma sœur est peut être comme ça quelque part. » oui, surement. Mais si elle adorait et que c’était son choix, alors pourquoi pas. On n’allait pas la blâmer pour autant, tout de même. Elle ne faisait rien de mal. « Oui, vous avez surement raison, tant que ça lui convient, je pense que c’est tout ce qui compte. » oui, c’était vraiment tout ce qui comptait. Après, c’était à elle de voir, si, elle ferait ça toute sa vie, ou pas. C’était sa vie après tout pas la nôtre. Et si ça convenait à son grand frère… parce qu’il fallait tout de même l’avouer, parfois, ce n’était pas facile à accepter d’avoir une sœur dans ce genre de boulot… surtout pour un garçon. Je pense que j’aurai aimé avoir un frère un peu jaloux, protecteur de la sorte… Maintenant, j’avais Edouard comme frère de cœur… peut-être qu’il agirait de la même façon… Il me suffisait d’attendre et de voir, je n’allais pas le provoquer exprès, ça ne serait pas drôle, c’était mieux quand c’était quelque chose d’inattendu… « Ah… Ben… Quand tu seras prête je serais ravi d’être ton guide. » Moui, on verra bien à ce moment-là. « Ce n’est pas très marrant de voyager seul. Tu dois sûrement le savoir, non? » Haussant un sourcil, je baissais un faible regard vers lui avant de me mordre la langue. En quoi ça le regardait ? je m’en fichais, j’avais toujours été seule de toute façon, alors… et puis au moins, il n’y aurait pas de souci pour savoir qui voulait visite quoi et quand… seule je pouvais faire mon planning comme je le voulais. « Au lisseur, oui. » Inspirant faiblement, je posais les ciseaux et le peigne que j’avais en main avant d’aller chercher le lisseur pour le brancher et le laisser chauffer le temps de faire quelques finitions. Finissant de couper sur cheveux mouillé, je restais silencieuse un long moment avant d’attraper le sèche-cheveux qui lui était constamment branché. Ça ne risquait rien, contrairement au lisseur. « Voyager seule ne me dérange pas personnellement, après chaque personne est différente, je pense. » soufflai-je avant d’allumer le sèche-cheveux et les lui sécher rapidement, pour pouvoir les lisser convenablement après pour ne pas lui bruler les cheveux. Attrapant le lisseur et les pinces, je me mis alors en action pour pouvoir lui lisser convenablement les cheveux et réussir alors ma coupe. De toute façon ce n’était pas trop dur non plus à faire. Attrapant ses cheveux je commençais alors à les lui lisser, les regardants devenirs tout plats et bien lisse. C’est fou comme l’évolution de l’être humain pouvait être fabuleuse tout de même… Soupirant faiblement, je continuais de lui lisser les cheveux, avançant à grand pas, avant de m’attaquer sur le dessus de la tête. Une fois fini, je pris de la mousse en mettant dans mes mains avant dès les plonger dans ses cheveux pour donner un effet plus brillant, plus épais. La laque en main je lui cachais les yeux d’une main histoire de ne pas lui en mettre dedans. Je mis alors plus de cinq minutes à bien le coiffer pour faire des effets épais, et un peu ondulants. La coiffure pouvait réellement embellir quelqu’un. Suffit de voir l’avant et l’après pour constater que oui, une coiffure pouvait déterminer la beauté d’une personne. Une fois finie, je me tapais les mains avant de reculer en souriant franchement. « Alors ? Comment vous trouvez vous ? Moi je vous trouve sublime ! Vous allez faire tomber les femmes en sortant du salon ! » soufflai-je en faisant un sourire faussement coquin.


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MessageSujet: Re: Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? EmptyLun 5 Aoû - 19:54

Naoki to Chizuru - Coupez pas trop court, hein? Naoki_15

11h07, Time Square, le salon de coiffure

Ca pour lui convenir. Il n’y avait pas grand chose qui rendant ma sœur aussi heureuse dans la vie. Quelque part je l’envie un petit peu. Moi je n’ai pas trouvé d’activité qui me fasse sourire aussi naturellement qu’elle le fait. C’est peut-être parce-que ce qu’il me manque ce n’est pas une activité mais une personne. Je doit dire que je suis content de ce que je suis devenu aujourd’hui mais je crois ne pas pouvoir être pleinement heureux en restant seul. Ma mère me disait qu’un jour je rencontrerait l’amour et qu’à ce moment-là, rien au monde ne pourra me rendre plus heureux. Je comprend maintenant ce qu’elle voulait dire. Enfin, je comprend mieux. J’ai déjà aimé quelqu’un au point de me sentir insouciant et libre mais c’était il y a longtemps. Je me souviens encore d’elle d’ailleurs. Je n’ai jamais osé la recontacter. J’ai sans doute peur mais je ne sais pas exactement de quoi. Puis de toute façon, aujourd’hui elle m’a sans doute remplacé et oublié. Pour l’heure je me concentrais d’avantage sur mon travail que sur ma vie sentimentale. Je ne sais pas si un jour je trouverais le moyen de trouver l’équilibre entre les deux mais si je n’essaye pas, ça n’arrivera jamais. En attendant, j’allais me faire lisser les cheveux par Chizuru qui rejetait gentiment mon invitation. Bon ça pouvait se comprendre. Elle n’allait pas partir avec n’importe qui aussi loin. «Dis-le tout de suite que tu ne veux pas de moi comme guide.» Je lui ai répondu ça en faisant semblant de bouder. Je le sais, parfois je réagi comme un enfant mais je suis comme ça. Puis ce n’est pas comme si je boudais vraiment. C’est juste que je me sentais bien en sa compagnie et que si je le pouvais, je lui aurais bien demander de me masser à nouveau la tête comme elle l’avait fait un peu plus tôt. Mais là c’est trop tard, elle en avait bientôt terminé avec moi. Sûrement un soulagement pour elle d’ailleurs. Je dois avouer que je ne suis pas sûr de pouvoir me supporter moi-même si je devais me parler. Bref, elle venait   à l’instant d’achever ma coiffure. Elle semblait satisfaite de son travail et arborait un large sourire tout en me demandant si cela me convenait. Un peu que ça me convient. Tu m’as rendu plus beau rien qu’en changeant ma coupe. «Sublime? Moi? ‘Faut pas exagérer. Mais c’est vrai que t’as fais un beau boulot. Si effectivement le charme de cette nouvelle coupe fonctionne je sais à qui je le devrais.» Ce qu’il y a de certain c’est que les clientes régulière du bar vont être ravi de me voir ainsi. Je dois dire que je ne change pas souvent de tête. Enfin, de coupe de cheveux. Du coups ça se remarque immédiatement lorsqu’il y a du changement. Et celui est plutôt positif. Je dois dire que «Je ne regrette pas d’être venu ici. Même si ce n’est pas l’endroit où je devais atterrir au départ.» Ai-je dis en rigolant. N’oublions pas qu’à la base, je me suis perdu. Malgré les explications de Natsuki qui étaient écrite correctement. D’ailleurs je suis sûr qu’elle doit m’attendre derrière la porte de chez elle avec une fourche…

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