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Après-midi cambouis ! [PV Samuel Abrhams]

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MessageSujet: Après-midi cambouis ! [PV Samuel Abrhams] Après-midi cambouis ! [PV Samuel Abrhams] EmptySam 19 Avr - 22:32



Shelley & Samuel




Je ne me sens jamais aussi bien que lorsque je me trouve en compagnie de Samuel. Lui et moi sommes de très proches amis et il est comme un pilier dans ma vie. Un pilier sans lequel je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui. Il est de ces personnes qui lorsqu'ils déboulent dans votre vie, la change du tout au tout en à peine un fragment de seconde. Il a cette présence, cette carrure, ce charisme énigmatique, cette propension à rire de tout et à retourner n'importe quelle situation en quelque chose de bon presque malgré lui, et cela sans vraiment y faire grand chose. C'est comme s'il n'avait qu'à esquisser un geste ou m'adresser un regard pour que tout devienne facile et que le moindre évènement négatif paraisse s'alléger. Et pourtant, derrière ce côté réconfortant et charismatique, il a cette part d'ombre qu'il ne désire garder que pour lui-même. Je ne l'ai jamais forcé à parler et pourtant je présage l'importance du poids qui se profile derrière ses airs. Mais je ne suis pas quelqu'un qui se plait à pousser les autres à la confidence dans le simple but de prendre un rôle de pseudo conseiller qui pense que sa propre vision des choses apportera du réconfort ainsi que la force de passer outre des problèmes actuels ou passés. Non je n'ai pas cette prétention, et je désire encore moins juger de ce qui serait bon pour les autres. Les personnes qui le font se montrent souvent à côté de la plaque et ont tendance à imposer leurs idées dans le but soit-disant d'aider la personne ou de la mettre sur la bonne voie. Et même si certes, cela marche parfois, je préfère le soutien que je lui offre à ma façon lorsqu'il semble aller moins bien qu'à d'autres moments.

Jamais je ne le pousserai à parler, je préfère qu'il se livre de lui-même si un jour il désire le faire, et je crois que c’est là l'une des raisons qui font qu'il m'apprécie autant. Je ne blablate pas à tout va, encore moins pour rien dire. C’est d’ailleurs dans ce genre de situations qu'on sait si l'on est bien avec quelqu'un. Dans les silences. Lorsqu'on est simplement bien ensemble même sans parler. Lorsqu'un sourire, un regard, un rire suffit à égayer les moments que vous passez ensemble. Cette amitié va au-delà de tout entre nous, il n'y a pas de faux semblants, pas de trouble si ce n'est celui qu'il semble parfois éprouver tout comme moi lorsqu'il nous arrive d'avoir un contact rapproché. Entendez par là lorsqu'il lui arrive de me serrer furtivement dans ses bras ou lorsqu'on se perds parfois longuement dans le regard de l'autre, si ce n'est encore cette soirée il y a quelques temps où nous nous sommes endormis sur mon lit alors que nous regardions la télévision jusque tard dans la nuit tout en papotant et en grignotant des biscuits, et que nous avons fini par nous endormir l'un contre l'autre sans nous en rendre compte. Ces petits troubles provoqués par des situations ou des contacts dont j'avoue raffoler de plus en plus ... . Samuel est tout-à-fait le genre d'hommes dont je rêverais mais mes dernières relations m'ont décidément trop déçues pour que je songe à me lancer dans quoi que ce soit avec quiconque pour l'instant. Et puis, je crains de braquer Samuel si je lui signifiais à quel point il m'attire parfois. Si les choses doivent un jour évoluer entre nous, il n'y a pas de raisons que cela ne se fasse, alors pourquoi chercher à provoquer les choses ou en parler. Autant laisser le temps faire son œuvre.

C’est sur cette pensée-là que je sens ses doigts me pincer gentiment les côtes alors que je suis présentement occupée à nettoyer l'une des pièces du moteur que j'ai entrepris de démonter dans ma cuisine, avec son aide. Sam et moi nous y attelons depuis le début d'après-midi. J'ai terminé vers midi au garage où je travaille et qui se situe dans le Bronx. Lieu même où vit d'ailleurs Sam, lequel est passé au garage en fin de matinée et lequel j'ai ramené chez moi avec mon pick-up, dans le quartier de Greenwich Village à Manhattan, où je réside. Ça évite de prendre deux véhicules pour un même trajet. Il a son week-end de libre pour une fois, aussi je compte en profiter. Et après l'après-midi bricolage, nous sortirons sûrement en ville ou trainerons à la maison pour visionner quelques bons films jusque tard dans la nuit comme il nous arrive régulièrement.

J'adore ces soirées à veiller en sa compagnie. Nous nous amusons toujours beaucoup et nous jouons parfois comme des enfants, comme cette fois où nous nous sommes courus après à travers toute la maison alors que je lui avais piqué le dernier beignet de la fournée qu'il avait si gentiment préparé. Je m'étais d'ailleurs rétamée par terre en glissant sur le parquet au détour d'un couloir que j'avais pris un peu trop vite, et en partie à cause de ce maudit chat que certes j'adore, mais qui eu la très bonne idée de se fourrer dans mes jambes. Je me rappelle encore comme le beignet m'a échappé des mains durant ma chute et la façon dont Sam l'a rattrapé au vol avant de mordre dedans sous mes yeux de chien battu qui quémandaient au moins une petite part de ce beignet que je ne méritais pas ! Sam s’est alors penché vers moi en s'agenouillant, avec un morceau de beignet dépassant d'entre ses lèvres. Puis il s'est approché plus près, encore plus près jusqu'à ce que je puisse moi-même y mordre ou du moins tente d'y mordre avant qu'il ne se retire et engloutisse le morceau. C'est ces instants complices que j'apprécie par-dessus tout avec lui, ainsi que ses taquineries.

Mais exit ces souvenirs et revenons à l'instant présent. Alors que je sens ainsi ses doigts titiller mes côtes pour m'embêter, je penche la tête en arrière alors qu'il se tient derrière moi, et l'observe avec un petit brin de malice dans les yeux. Il me voit venir et sait pertinemment ce que je m'apprête à faire. Mais pour une fois, je suis fière de moi car je ne loupe pas mon coup malgré son habituelle rapidité à esquiver. Et c’est ainsi qu'il se retrouve alors avec une trace de graisse sur la joue qui tire un trait noir de la commissure gauche de ses lèvres jusqu'à sa pommette. Je lui souris et lui lance :

- Tu es vachement plus sexy comme ça ! T'en veux d'autres ? C'est pas un problème tu sais ... Allez approche ! lui dis-je en me levant de ma chaise pour aller à sa rencontre tandis qu'il semble de son côté, me préparer lui aussi un mauvais coup. Nous tournons un instant autour de la table tandis que mon chat étendu tel un sphinx sur l'ilot centrale de la cuisine, nous observe d'un air on ne peut plus blasé. C’est d'ailleurs en attirant l'attention sur lui que je me fais avoir par Sam qui me plaque ses mains pleines de cambouis sur les deux joues en les laissant lentement glisser jusqu'à mon menton.

- Alors ça c'est juste très  ... très ... Merde je ne trouve plus le mot ! lançais-je à son adresse alors qu'il se tient devant moi avec un air fin fier de lui et amusé.

Et lorsqu'il insiste pour savoir de quel mot il s'agissait en en faisant une petite liste, je me met à rire. Son sourire suffit à me rendre euphorique sur le moment, autant qu'il ne me trouble. Je concède alors à aller me rasseoir à ma place pour poursuivre et en promettant de ne plus recommencer, sans quoi Monsieur fera pire la prochaine fois ! Ce sont ses menaces ! Et en y songeant, je me dis qu'il serait sans doute bien que je me débarbouille le visage car je dois avoir l'air très conne le visage ainsi noirci.

- Prends nous deux bières dans le frigo pendant que j'essaye de rattraper le massacre que tu as fais à ce qui me faisait office de visage ! lui lançais-je en me rendant à la salle de bain.

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MessageSujet: Re: Après-midi cambouis ! [PV Samuel Abrhams] Après-midi cambouis ! [PV Samuel Abrhams] EmptyDim 20 Avr - 14:14



Après-midi cambouis.



Seul le crépitement du tabac se consumant se fait entendre dans le bureau que j'occupe. Recrachant lentement la fumée blanchâtre, j'examine d'un peu plus prêt les feuilles d'impôts. Putain, c'est qu'ils s'en mettent plein les poches les salauds avec leurs taxes. A quoi ça me sert de bosser aussi dur, si c'est pour que la moitié de mon fric parte directement entre les mains de ces putains de bureaucrates ? Je n'aime pas particulièrement la société actuelle et si je le pouvais je serais un véritable marginal. A la place je me contente d'envoyer tout le monde se faire foutre et de casser la gueule du premier qui me tape sur les nerfs. Je ne suis pas un homme qui se laisse marcher sur les pieds et mon visages marqué par de grandes souffrances, montre très bien le mauvais caractère que j'ai et qui s'est forgé au fil des années. C'est d'ailleurs ce pourquoi je suis actuellement quelqu'un de respecté à New York. J'y vis depuis huit ans maintenant et les quelques suicidaires qui ont tenté de me chercher des problèmes ont eu affaires à moi. La loi dans mon bar et chez moi je la fais moi-même. Ce ne sont pas des conneries écrites sur un bout de papier et que même ceux qui les ont écrites ne respectent pas, que je vais suivre. Soudain la porte de mon bureau s'ouvre, laissant apparaître Thea une serveuse. «Sam, y'a deux mecs qui sont entrain de se chauffer près des billards, je crois que ca va partir très rapidement en couille. » Me lance t-elle presque à bout de souffle. Je pousse un long soupire et écrase la fin de mon mégot dans le cendrier, avant de reporter mon attention sur elle. « J'arrive. » Me contentais-je de répondre sur un ton neutre. Lorsque je me lève, la chaise en bois fait un grincement sordide à cause du frottement sur le parquet nouvellement ciré. Je déboule en moins de trois secondes pres des billards et choppe les deux rigolos qui sont à deux doigts de s'en coller une sur le coin de la gueule. Les saisissant l'un et l'autre par le col de leur veste, je les dégage illico de mon bar en leur affirmant qu'ils ne sont plus les bienvenus ici. Au fil des années mon bar avait acquérit une certaine réputation et mon business marchait très bien. Alors ce n'était certainement pas deux ploucs de bikers qui allait tout foutre en l'air. Tout le monde savait qu'en passant le seuil de la porte, il fallait mieux se tenir à carreaux, sous peine de subir les foudres de ma colère. Il est très rare que je me serve simplement de la parole pour envoyer chier quelqu'un. Généralement mes poings font office de réponse. Etant quelqu'un de particulièrement nerveux et impulsif, je sens l'énervement monter rapidement tout le long de mon corps. J'informe donc à mes employés que je m'en vais et que je reviendrai plus tard. Autrement dit pas avant demain matin. Une fois dehors je m'allume une énième cigarette et marche d'un pas assuré vers le garage de mon amie Shelley. Je n'y allais pas pour discuter de la pluie et du beau temps mais simplement pour etre avec elle. Nous n'avions pas besoin d'avoir une conversation pour que tout aille bien. Je fréquentais très peu les femmes depuis le décès de ma femme il y a de cela huit ans, car je n'en voyais pas l'intéret. M'attacher à quelqu'un ? Très peu pour moi. Et pourtant le courant était bien passé avec la demoiselle. C'est pourquoi nous décidions de passer la journée ensemble après que je l'ai rejoint sur son lieu de travail. […] l'après-midi était passée à une vitesse folle, je ne m'étais rendu compte de rien. Il faut dire que la mécanique est une véritable passion et que je pourrai passer des heures les mains dans le cambouis. J'avais d'ailleurs une moto qui était la prunelle de mes yeux. Une Yamaha XV920R. Personne n'avait le droit de poser les mains dessus. Mais aujourd'hui Shelley et moi bricolons sur un moteur. Connaissant le caractère de mon amie, je savais par avance que la journée n'allait pas rester serieuse très longtemps. Pour preuve, elle m'étala du camboui le long de la joue. Moi qui avait en général de bons reflexes, je n'avais pas pu esquiver ce coup fait en fourbe. Ceci dit, je ne me gênais pas pour lui coller mais deux mains sales sur les joues une fois son attention détournée. Par moment j'ai l'impression d'avoir de nouveau vingt ans quand je vois la façon dont nous nous comportons tout les deux. « Prends nous deux bières dans le frigo pendant que j'essaye de rattraper le massacre que tu as fais à ce qui me faisait office de visage !   » J'affiche un sourire en coin. « Je ne vois pas trop la différence personnellement. » Affirmais-je sur un ton moqueur. Puis je me dirige vers le frigo afin d'aller nous chercher de quoi boire. La bière, ma boisson favorite. D'ailleurs j'ai une très bonne descente coté alcool. Une bouteille dans chaque main, je me dirige vers la salle de bain afin de la rejoindre. Je me cale à l'aide de mon épaule contre le cadre de la porte et la regarde. « C'est bien connu, les femmes ne sont pas douées pour faire de la mécanique. » M'exclamais-je avec un sourire. J'aime bien faire le misogyne de temps en temps.  


made by pandora.



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MessageSujet: Re: Après-midi cambouis ! [PV Samuel Abrhams] Après-midi cambouis ! [PV Samuel Abrhams] EmptyDim 20 Avr - 17:59



Shelley & Samuel





« Prends nous deux bières dans le frigo pendant que j'essaye de rattraper le massacre que tu as fais à ce qui me faisait office de visage !  »

« Je ne vois pas trop la différence personnellement. » me lance Samuel depuis la cuisine.

Je peux parfaitement imaginer son petit sourire en coin alors qu'il me taquine. Je l'entends s'emparer de la bière dans la frigo tandis que je suis dans la salle de bain en train de me débarbouiller du moins que je peux. Bon sang, il ne m'a pas loupé ! Même le dessous de mes yeux est souligné de noir. On dirait qu'une rivière de mascara a coulé jusqu'en bas de mes joues. Et je peine à virer cette saloperie de graisse avec ça ! Pour en venir à bout, j'ai souvent recours à de la lessive en poudre, il n'y a rien de tel pour se laver les mains et les bras quand on est pleine de cambouis, mais je me vois mal en utiliser pour le visage. Déjà que ce n'est pas bon pour la peau vu comme ça décape, alors évitons. A la place, je m'évertue à frotter avec un produit qui démontre une certaine efficacité en temps normal mais lorsque Sam se pointe à l'encadrement de la porte en y prenant appui, je manque d'avaler du savon en voulant répliquer aussitôt à son sarcasme. Je laisse alors couler l'eau pour me diriger un instant vers lui et le choppe par le col pour l'attirer au lavabo. Je fais mine de lui dire "regarde-moi bien dans la glace, regarde les dégâts que tu as causé !" mais c'est un habile subterfuge, et je le prends par surprise en lui passant le visage sous l'eau, m’efforçant tant bien que mal de le pousser à se baisser encore un peu plus sous le robinet en appuyant sur l'arrière de sa tête.

- J'ai l'air d'une femme certes, mais ne me compare pas à ces greluches tout juste incapables de s'intéresser à autre chose qu'à leurs souliers !

J'imagine qu'il va s'empresser de me répliquer que je ne suis pas mieux avec le goût que j'ai pour les chaussures à talons et les belles fringues, mais au moins, ne suis-je pour autant pas superficielle. Moi ce que j'aime avant tout, ce sont les belles voitures, les gros camions américains, la mécanique, la lecture, l'écriture et ensuite oui ok, les beaux vêtements. J'aime être élégante et séduisante, j'aime tout simplement porter ce qui me plait et me sentir ainsi bien dans ma peau. Mais mon monde ne tourne pas autour de la mode, je n’en fais pas forcément une folie en achetant tout et n'importe quoi. Quand j'entre dans un magasin, je n'y passe pas des heures, j'ai l’œil pour repérer les choses intéressantes et une fois que j'ai mis la main sur ce qui me plaisait, tout va très vite.

Enfin bref, alors qu'une véritable bataille d'eau commence entre nous, c’est bientôt moi qui me retrouve la tête sous le robinet avec en prime Samuel qui se montre un peu trop aux petits soins en me frottant le visage avec un gant.

- C’est un peu trop énergique là ! Sans compter que je vais finir par me noyer sir tu ne retires pas la bonde !!

En effet, le lavabo se remplit à vu d’œil et l'eau ne tarde pas d'arriver à hauteur de mon menton désormais. Un instant plus tard, il concède enfin à me relâcher, satisfait de sa vengeance et je lui promets alors que j'aurais un jour ma revanche sur lui.

- Y'en a marre, c’est presque toujours toi qui gagne ! Tu sais quoi, pour la peine, ce soir on va dîner à l'extérieur et c'est toi qui offre !

Nous discutons d'ailleurs en revenant ensuite dans la cuisine à propos de ce qu'on pourrait manger vu l'heure qui approche. J'hésite pour ma part entre un resto de rue où l'on commande rapidement afin de déguster des mets sympas en allant se poser ensuite où l'on veut ou en se baladant tranquillement, ou bien d'aller faire quelques courses pour nous préparer ce qui nous fait plaisir à bouffer, une fois de retour à la maison. Lorsque Samuel mange chez moi, c’est souvent lui qui finit par cuisiner, malgré mes talents de cuisinière, je trouve qu'il a toujours un côté créatif  qui fait qu'avec un rien il fait des choses qui ne ressemblent parfois pas à grand chose mais qui sont juste incroyablement bonnes !


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