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Once in your life comes a time when you acknowledge your own weaknesses. - Paul

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MessageSujet: Once in your life comes a time when you acknowledge your own weaknesses. - Paul Once in your life comes a time when you acknowledge your own weaknesses. - Paul EmptyJeu 8 Aoû - 14:44

Once in your life comes a time when you acknowledge your own weaknesses.
Paul & Izia



Assise à son bureau dans son appartement, Izia fronça encore une fois les sourcils et enfouit son visage dans ses paumes, désespérée. « Ugh ! » Cela faisait deux semaines déjà qu'elle recherchait ce gosse de riches qui s'était fait la malle avec la fortune familiale pour une raison et une destination inconnue. Les parents étaient venus la voir en larmes, comme s'il avait quatre ans et était parti en vélo avec un baluchon à l'épaule. Cela la faisait doucement rigoler. Ces parents seraient beaucoup mieux sans ce fils ingrat qui s'est sans doute barré dans un quelconque paradis fiscal pour se la couler douce au soleil. Mais elle avait vraiment besoin de l'énorme chèque promis pour survivre à New York, ou du moins payer son loyer et ses études. Elle s'en voudrait à mort d'avoir à demander de l'argent à sa mère seulement parce qu'elle aurait échoué dans sa tâche, se serait déçue elle-même. Respirant un grand coup, la jeune femme ravala les larmes qui menaçaient de couler sous la pression et la détresse puis rassembla les pièces qui constituaient le dossier de l'affaire. Elle n'avait définitivement plus de pistes. La recherche dans les aéroports et les gares n'avait rien donné. Les voitures de location et les achats de passeports non plus. L'impasse la plus totale. En désespoir de cause, elle repassa en revue les différents papiers déjà appris par cœur et pianota quelques adresses sur son clavier d'ordinateur, ne découvrant bien entendu rien de nouveau. Izia décida de faire une pause pour respirer un minimum. Elle alla se faire une tasse de thé, réfléchissant à la manière la plus simple de se sortir de là, résoudre l'enquête et empocher les sous. Elle sortit son téléphone pour parcourir sa liste de contacts. Au bout de quelques secondes, un nom apparut sur son écran et elle poussa un énorme soupir de soulagement. Sauvée. Trois tonalités plus tard, une voix résonna au bout du fil. « Peter, c'est Izia. J'ai besoin de ton aide. Parmi tes mecs, t'en n'aurais pas un spécialisé dans les disparitions à me prêter ? Je suis bloquée sur une enquête et j'ai vraiment besoin de la récompense à la clé. S'il te plaît. T'es mon dernier recours et le FBI doit bien avoir ça. Rappelles-toi que tu m'en dois une. » Oui, elle avait le numéro du directeur du FBI dans son répertoire. Un des nombreux avantages qu'il y avait à l'avoir eu comme professeur de profilage lors de sa première année de criminologie. Dix minutes plus tard, il lui avait arrangé un rendez-vous avec un dénommé Paul Bennett, agent spécialisé dans les disparitions, à Battery Park City. Elle le remercia et raccrocha avant de s'autoriser à souffler. Même si cette situation s'améliorait, elle devenait ce qu'elle avait repoussé dès le début de sa carrière encore jeune : une fille qui s'appuie sur les autres. « Ce n'est pas de l'appui, c'est un travail d'équipe. Travail d'équipe. Travail. D'équipe. » Un dernier recours, une sortie de secours. Essayant de mettre totalement sa fierté de côté, elle jeta un coup d'oeil à sa montre et réalisa qu'elle allait être en retard si elle ne se bougeait un peu plus. Une paire de chaussures, un sac rempli et un coup de brosse plus tard, elle franchit le seuil de son appartement, appela l'ascenseur avant de se retrouver dans la rue. L'air était étouffant mais Izia décida tout de même de prendre le métro. Ecolo, quoi qu'il arrive jusqu'au bout des ongles. Elle courut jusqu'à l'arrêt le plus proche et ne descendit qu'une fois arrivée dans Midtown. Perdue dans ses pensées studieuses, elle parcourut les derniers kilomètres à pied afin de profiter du temps. Battery Park City n'était pas loin et la jeune femme repéra quelqu'un assit sur un banc dans un parc, au milieu de nulle part. Un peu nerveuse, elle réajusta ses vêtements, resserra ses dossiers et son sac contre elle puis prit son air le plus professionnel. Izia se sentait toute petite pour la première fois depuis très longtemps. Pourquoi, elle n'en avait aucune idée. Elle avait déjà rencontré des agents du FBI, et des plus impressionnants. Tout d'un coup, la réalité la frappa. Avant, on lui demandait de l'aide, tant elle était douée pour son âge. Là, c'était elle qui demandait de l'aide. Pour elle, c'était un aveu de grande faiblesse. Elle n'était pas à l'aise, se sentait extrêmement vulnérable. Une fois sa façade mise en place, Izia s'avança jusqu'à se trouver en face du banc. « Paul Bennett ? » Après un signe d'approbation, la jeune femme s'assit et tendit la main à l'agent. « Izia Fitzgerald, enchantée. » Elle soupira puis ricana nerveusement. « Je suis désolée... C'est tellement stupide de vous avoir dérangé pour ça... C'est une simple histoire de fugue de gosse de riche avec la fortune familiale, les parents veulent récupérer le magot pour pouvoir arriver à temps dans leur maison des Hamptons. » Elle roula des yeux, tant ce monde était à des années-lumière du sien. Se balançant nerveusement d'un pied sur l'autre, la jeune femme continua son explication avec la désagréable impression d'être une bonne à rien, une cancre qui s'est pris un moment pour la première de la classe mais revient finalement la queue entre les jambes, demander de l'aide à un surdoué pour faire ses devoirs. « Des cas comme ceux-là, j'en ai plein et normalement je les règle en deux jours maximum, mais là rien. Aucune trace. »Elle lui fit passer le dossier avec toutes les recherches et informations recueillies. « Au fait, merci d'avoir accepté de m'aider. » La brunette sourit. Une collaboration était lancée.

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MessageSujet: Re: Once in your life comes a time when you acknowledge your own weaknesses. - Paul Once in your life comes a time when you acknowledge your own weaknesses. - Paul EmptySam 10 Aoû - 3:13

Paul avait réussi à libérer sa journée. Ca l'avait beaucoup embêté parce qu'il aurait pu trouvé des tas de choses à faire au boulot. Surtout depuis que son affaire avec Cora occupait la majorité de son temps. C'était justement le problème en fait. Cet affaire lui prenait beaucoup trop de temps. Sa mère avait été la première à s'en inquiéter et à s'en plaindre. Pourtant, on ne pouvait pas dire que son emploi de chirurgien pédiatrique lui laissait beaucoup de temps libre à elle aussi. Elle avait bientôt été rejointe par Lily dans ses plaintes qui s'inquiétait plus à propos de la santé de Paul que sur le fait qu'elle ne le voyait pas assez en fait. Elle trouvait qu'il en faisait trop et elle s'inquiétait des dangers qu'ils pouvaient courir quand il était sur une enquête. Le comble avait quand même était quand Dana s'y était mise aussi. Là, Paul avait jugé qu'il était nécessaire qu'il prenne un peu plus de temps pour les femmes de sa famille. Elles réclamaient de l'attention et il allait leur en donner. Il avait passé des heures entières avec Lily au grenier la semaine précédente en ne prenant pas son téléphone avec lui. Il avait ramené des fleurs à Dana (même si celle-ci n'avait pas semblé beaucoup apprécié son geste) lorsqu'il avait été fêté l'anniversaire de Lucy. Et aujourd'hui, il avait profité que sa mère soit en congé pour libérer sa journée. Il était arrivé chez eux dans la matinée et il avait parlé avec elle un moment. Elle avait évoqué son boulot, elle était insatiable qu'on touchait à ce sujet-là mais ça ne dérangeait pas beaucoup Paul de l'écouter. Ils avaient ensuite été dîné dans un petit resto sympa que Paul avait découvert il y a peu. A ce moment-là, elle avait cessé de parler un peu d'elle pour s'inquiéter à son sujet et lui reprocher ses absences. Le jeune homme avait fait de son mieux pour la rassurer, il lui avait promis de ne plus manquer de dîner de famille à l'avenir. C'était pendant le déjeuner justement que le patron de Paul l'avait appelé. Celui-ci s'était excusé poliment auprès de sa mère pour aller prendre le coup de fil. C'était peut-être important, au sujet de son affaire, il ne pouvait pas manquer. Mais non, ce n'était rien de tout ça. Il semblait juste que son patron ait jugé bon de le dérangé dans sa journée de congé pour venir en aide à une détective privée. Ou whatever, quelque chose dans ce genre-là. Paul avait bien été tenté de dire non mais voilà, on ne disait pas non comme quand votre patron exigeait quelque chose. Il avait quand même prit le temps de finir le repas et puis, il avait promis à sa mère de les rejoindre le soir-même pour un dîner. Oui, il serait à l'heure. Non, il ne prendrait aucun coup de fils à ce moment-là. Et oui, il promettait de faire bien attention. Il ne voyait de toute façon pas bien ce qu'il pourrait craindre cette après-midi. Il prit donc la route de Battery Park City, là où on lui avait donné rendez-vous. Arrivé à destination, il prit place sur un banc et patienta en attendant que la personne n'arrive. Il ne tarda pas à repérer une jeune femme brune qui se dirigeait vers lui. Ca devait être elle. Il ne voyait pas pourquoi sinon elle viendrait vers lui (peut-être grâce à son charme irrésistible aussi). « Paul Bennett ? » fit-elle en arrivant à sa hauteur. Le jeune homme hocha la tête et attendit qu'elle ne se présente à son tour. Elle savait qui il était mais lui n'en savait pas autant sur elle encore. « Izia Fitzgerald, enchantée. » Elle lui tendit alors une main que le jeune homme serra. « Moi de même. » fit-il avec un sourire charmant. Non parce que, cette histoire avait beau l'embêter au plus haut point, il ne comptait pas refaire avec cette fille l'erreur qu'il avait déjà faite avec Cora. A savoir, la traiter comme une moins que rien. Tout le monde ne pardonnait peut-être pas aussi facilement que sa coéquipière préférée. « Je suis désolée... C'est tellement stupide de vous avoir dérangé pour ça... C'est une simple histoire de fugue de gosse de riche avec la fortune familiale, les parents veulent récupérer le magot pour pouvoir arriver à temps dans leur maison des Hamptons. » Well, il avait clairement bien deviné en pensant que cette affaire n'aurait rien de bien palpitante pour lui. Foutu gosse de riche ! « Mais non, ce n'est pas stupide. » dit-il en tentant de se montrer le plus convaincant possible. La jeune femme reprit bientôt la parole et Paul put remarqué à quel point elle avait l'air nerveuse. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi en fait, il avait pourtant tout fait pour essayer qu'elle ne soit pas mal à l'aise. « Des cas comme ceux-là, j'en ai plein et normalement je les règle en deux jours maximum, mais là rien. Aucune trace. » Ah oui, ça devait être ça en fait, elle cherchait à l'impressionner. Le jeune homme arqua un sourcil. On ne disparaissait pas comme ça sans laisser de trace. Surtout un gosse de riche en crise comme ça, elle n'avait pas dut si bien cherché. « Au fait, merci d'avoir accepté de m'aider. » Le jeune homme lui sourit à son tour. « Mais de rien. » Il passa sous silence le fait qu'il n'avait clairement pas eu le choix. Elle n'avait pas besoin de savoir ça. « Et si vous me racontiez votre affaire dans le détail et depuis le début. » demanda-t-il alors. Ca lui semblait être une bonne idée pour commencer.
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Once in your life comes a time when you acknowledge your own weaknesses. - Paul

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