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In memoris - Jefferson Greenwald

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MessageSujet: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyJeu 11 Juil - 19:52

Jeff & Nea
In memoris



Voilà ce que je lui avais dit : Dans 4 jours on s’envole en attendant on se planque le temps que ça calme le roumain, et que les flics arrêtent de fureter, ensuite on va voir Lazard, on change de peau comme les serpents et on décolle. Le programme d’un début de revanche qui ne manquerait pas d’éclats sous la chaleur intense du Qatar. Assise dans la petite pièce de coiffure du laboratoire de transformation de Lazard, je suis seule en soutif culotte, je me doute que Jeff doit subir pas mal de transformation aussi… Quoique lui on ne lui a pas teint les cheveux, mais avec un peu de chance ça coupe de merde aurait changé. La manucure appliquée, s’occupe de mes mains, une autre de mes pieds, et tout autour de moi, ça grouille en un claquement de doigt. Après tout il faut faire naitre Olga et ce n’est pas sans peine, tout y passe même l’épilation, nan je vous jure c’est bran le bas de combat pour me faire femme. Je rechignais au début, mais maintenant je me laisse faire, avec le regard vide. Il n’y a que le meurtre et la baise qui m’excite, tout ça, nan, ça me fait pas d’effet, mais c’est passage obligatoire, notre mission est dangereuse à tous points, ce n’est pas une promenade de santé qui nous attend. Parce que non, on ne bute pas la famille d’un puissant milliardaire comme ça, il faut échafauder un plan, il faut se préparer. Le sèche-cheveux me fouette le visage, je ne sais pas ce qu’ils font là haut exactement mais Luis le coiffeur espion s’éclate on dirait, il pousse des petits Ah et des Oh à intervalles réguliers. Après le ravalement de façade, ils m’emmènent en salle de revêtissage, une nana me prépare ma valise, j’ai rien à faire, la seule chose que j’avais à dire c’est ma taille et basta. J’enfile une petite robe noire en dentelle, transparente sur les bras et le haut du buste et au niveau des cuisses. Des talons super hauts, dont je n’ai pas l’habitude mais je m’y ferais, je n’ai pas le choix, et puis ce n’est pas la première fois que je vais faire une mission habillée comme une gonzesse. Séance maquillage obligatoire, pareil la nana de la valise me prépare de quoi me maquiller pendant longtemps… On m’explique deux trois trucs, comme le recourbe cils, on m’en colle des faux qui tiendront un an on me dit, bref, je deviens elle. Toute seule, toute habillée, devant cet immense miroir, je me regarde, ben ouais on dirait une putain de mannequin, je suis pas dégueu. « Bonjour Olga Patronov. » Dis-je à mon propre reflet, en russe. On toque à ma porte, c’est Lazard qui siffle entre ses dents lorsqu’il me voit. « Putain, la fauche elle en jette comme ça, j’aurais du vous faire mari et femme. » Me dit-il en me reluquant allègrement de haut en bas. « Ouais non, merci quand même. » Je lui réponds en tirant sur ma clope. « Bon tiens, passeport, carte de sécurité sociale, billets d’avion, nouveau cellulaire, ordinateur portable brouillé, et tout ce que tu m’avais demandé. » Me dit-il en posant un grand sac à main sur la table au milieu de la salle. Je regardais tout, revue de tout ce qu’il m’avait apporté, tout fonctionnait. « Pour les armes, c’est Yjan sur place qui prendra le relais. Ah tiens, j’ai rajouté ça, oreillettes pour que vous puissiez communiquer. » J’hochais la tête, en le remerciant, posant sur la table une enveloppe épaisse. « Y’a le compte. » Lui dis-je, il hocha la tête en prenant le cash. « J’te fais confiance. » Il sortit, j’attrapais mon châle noir, celui là même qui recouvrira mes cheveux arrivée là bas. Valise à roulette en marche, sac à la main, je parcourus le long couloir vers la sortie, le sas où devait m’attendre Jefferson, enfin Andrew. Mes pas claquant sur le sol en métal, annonçant de loin que j’arrivais. 


Dernière édition par Neavia A. Powell le Sam 27 Juil - 0:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyDim 14 Juil - 14:14




NEAVIA & JEFFERSON
In memories.

Lazard semblait prendre un réel plaisir à trouver une nouvelle identité et un physique différent, à Jefferson. Inventer l'histoire de deux personnes, de A à Z, l'excitait, de toute évidence. Et quand il émit l'idée de faire d'eux un couple, le seul coup d'oeil de Jeff', lui apprit qu'il était inutile d'avoir rien que l'idée en tête. Et puis quoi encore ? C'était tout juste s'ils se supportaient. Alors faire mine d'être mariés, semblait plus qu'improbable. Au final, des cheveux et une barbe plus courte, ainsi qu'un costume bleu cintré et chemise d'un bleu ciel passe partout, furent le seul déguisement auquel Jefferson eut droit. Et c'était tant mieux pour lui qui ne voulait pas être transformé des pieds à la tête pendant des heures pour ressembler à un type qu'il ne reconnaîtrait pas. On lui avait également ôté son alliance, qui reposait sagement dans la poche de son pantalon. Un retrait qui laissait pourtant une marque pâle sur son annulaire gauche. Il avait encore le réflexe d'y passer le pouce à la recherche de sa bague, en vain et encore en vain. Il était frustré et plus que ça encore, de ne plus l'avoir à son doigt. C'était une chose à laquelle il n'était vraiment pas habitué et il n'aimait pas ça du tout. C'était, pour lui, comme de tirer un trait sur tout ce qui avait pu arriver, comme oublier son épouse et leurs enfants. C'était faire comme s'il n'était plus marié alors que pour lui, tant qu'il vivrait, il le serait toujours un peu. Quand bien même elle n'était plus là. C'était impossible de passer outre plus de vingt ans de relation. Sa femme demeurerait toujours sa femme. Il se sentait incapable d'en aimer une autre, comme il avait pu l'aimer elle. Quoi que, parfois, il lui arrivait de se demander s'il savait seulement ce que voulait dire "aimer". Mais penser qu'il se trompait depuis vingt ans en pensant savoir et vivre ça au quotidien, était une chose qu'il refusait catégoriquement. Quand Jefferson fut fin prêt à partir sous les traits d'Andrew, il se dirigea vers le sas, avec son sac, où il devait attendre Neavia qui, contrairement à lui, passa de longues heures à changer de tête.

Apparemment, c'était un véritable ravalement de façade pour la jeune femme. S'ils cherchaient à la féminiser, ça semblait on ne peut plus logique. Véritable machine de guerre, il n'y avait pas grand chose chez elle qui rappelait qu'à la base, elle était bien une femme en pleine force de l'âge. Sans doute parce qu'il semblait difficile de faire face à des missions en tant que tueuse à gage, quand on portait des talons hauts. En parlant de talons hauts, Jefferson tourna vaguement la tête aux claquements de chaussure sur le sol. Son regard se posa une seconde sur une jeune femme blonde qui arrivait, avant qu'il ne se détourne. Juste le temps de réaliser qu'il s'agissait de Neavia. Et instantanément, son regard se reposa sur elle. Il fronça les sourcils en réalisant que le ravalement de façade avait foutrement fonctionné. Difficile de reconnaître la faucheuse avec cette coupe de cheveux, ce maquillage, ces fringues. Difficile de croire qu'une tueuse à gage puisse se planquer sous les traits d'une femme sûre d'elle, sexy et qui prenait soin d'elle. Pourtant -évidemment, surtout-, quand elle arriva à sa hauteur, Jefferson ne fit pas le moindre commentaire. La complimenter ? Et puis quoi encore ? Ils n'étaient pas là pour flirter ou autre connerie de ce genre. C'était quelque chose de vraiment très sérieux qui les attendait tous les deux. « J’ai faillis attendre. » Se contenta-t-il de marmonner, grognon comme à son habitude. Avant de se détacher du mur, attraper son sac et s'éloigner, sans un regard de plus pour elle. Il se laissa guider jusqu'au taxi qui les mena à l'aéroport. Et de là, trouver leur vol ne prit guère de temps non plus. Durant tout le temps que cela leur demanda, il ne prit pas une seule fois la peine de parler à Neavia. Trop occupé, sans doute, à se murer derrière sa carapace solide et infranchissable. Ou simplement peu désireux d'avoir une quelconque conversation avec elle.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyDim 14 Juil - 15:23

Jeff & Nea
In memoris



A quoi bon demander à un chien hargneux d’être doux comme un ange ? Et ben c’est pareil pour Jefferson, de toute façon je m’en tape de ce qu’il pense, je ne m’attendais pas à ce qu’il se traine à genoux, à mes pieds pour me supplier de lui faire des enfants ni rien. J’écrase de la pointe de mes escarpins ma cigarette sur le sol et sans ciller, sans devenir vraiment mieux lunée ou autre, je lui réponds du tac o tac. « T’avais qu’à te masturber, ça t’aurait détendu. » Attrapant mes affaires, je saluais de loin Lazard et nous descendîmes les escaliers qui menaient à la ruelle, avant d’entrer dans le taxi qui nous amena vers l’aéroport. Pas un mot ne fut échanger entre nous, pas besoin, j’aime le calme avant la tempête, j’en ai même besoin. Assise dans l’avion à côté de lui, je branche mon mp3 durant le long vol, mange ouais et mate un film, tout en réglant dans ma tête les derniers détails de notre voyage Qatari. L’avion atterrit pas loin de Doha, la capitale, je suis défractée un peu, le jet lag n’est pas des moindres, je pare mes yeux d’une grosse paire de lunettes noires, et Je recouvre mes cheveux du châle noir de rigueur, pour me fondre dans le paysage pour ainsi dire. On récupère nos valises toujours en silence, et une berline nous récupère à la sortie de là. Yjan à tout prévu, il est comme Lazard, on ne peut pas s’en séparer, sans avoir un manque. Le chauffeur a remonté la vitre sans teint, nous sommes à l’abri de n’importe quelle parole et de sa vision à lui, pour être sure je dis haut, quelques mots en russe et ensuite en arabe (le peu que je connais), mais pas de réaction du tout, pas de coup d’œil dans le rétro. Je sors de mon sac à main, une petite boite, et je me tourne vers Jefferson, pour lui coller une oreillette dans l’oreille. « Porte là tout le temps. Recharge là, juste la nuit avec ce câble. » Je lui tendis de quoi. Je place la mienne dans l’oreille et nous arrivons au bout de quelques 20 minutes, la berline s’arrête devant un luxueux hôtel , dans lequel nous resterons jusqu’à accomplissement de la mission. Le directeur n’est autre que Yjan, oui c’est étrange j’en conviens, mais cet ancien espion, est aussi un fan d’hôtellerie et a toujours rêvé d’avoir son propre complexe. Il nous accueille arrivés dans l’impressionnant hall, je le salue avec un arabe teinté d’un accent russe, il me sourit, serre la main de Jefferson et nous invite à le suivre. Deux belles suites, tout confort ont été mise à disposition pour nous, il nous dit qu’il a aménagé le dressing comme nous l’avions souhaité, avec un coffre à reconnaissance d’empreinte. Il nous informe que le groom est dans le coup, que c’est lui qui nous mènera à nos cibles, qu’il n’est pas muet mais entrainé pour ne pas dire un seul mot sauf en cas d’urgence. Il nous remet une enveloppe à chacun avec nos cartes de chambres, nous sommes rentrés dans la mienne, celle de Jeff est communicante, et une immense terrasse s’ouvres sur une vue impressionnante, nous nous trouvons au 18ème étage de l’hôtel. « Bon… » Je retire mon châle après que Yjan soit repartit pour nous laisser tous les deux seuls. « Voyons voir… » J’ouvre l’enveloppe et trouve les lieux fréquentés par Laquisha, la femme de ce puissant fils de pute, s’il doit y avoir assassinat, ça devra se faire loin de sa maison, pour ne pas tenter le diable. « parfait. » je retirais talons perdant 10 cm avant de me diriger vers Jefferson. « Peux tu me descendre mon zip s’il te plait. » Lui dis-je en lui tournant le dos. « Je ne cracherais pas pour une douche… froide…Il doit bien faire 45° ici… quoique non dans la suite il fait à peine 15° »


Dernière édition par Neavia A. Powell le Lun 15 Juil - 18:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyLun 15 Juil - 0:47




NEAVIA & JEFFERSON
In memories.

Se masturber pour se détendre un peu. Cette nana là avait toujours le mot pour rire de toute évidence. Ou simplement ce besoin constant d'être dans la provocation, la moquerie et tout ce qui s'y apparentait. « Je ne pensais pas Olga aussi vulgaire que Neavia. » Remarqua-t-il sur un ton narquois alors qu'ils montaient à bord du taxi qui les emmena bien vite à leur avion. Pas un mot ne fut échangé entre eux, durant tout le temps que dura le vol. Ce ne fut que lorsque qu'ils furent dans le taxi qui les menait à l'hôtel, qu'elle s'adressa à lui en fourrant une oreillette dans son oreille. Il eut le réflexe de reculer le visage sur le coup, avant d'achever lui même de la mettre en place, tout en rangeant le câble qu'elle lui avait filé, dans la poche de son costume. Le reste du trajet se passa dans un calme et un silence toujours aussi complet et presque troublant. En même temps, compte tenu de leurs caractères respectif, ils n'allaient pas batifoler comme des gosses. Une fois descendu du véhicule et même dans l'hôtel, Jefferson se contenta d'observer et d'écouter tout ce qui se disait et se passait autour d'eux, sans jamais prendre la parole. Il n'était pas muet, non. Mais il ne parlait jamais pour rien dire. Et préférait être certain de ne rien manquer de tout ce qui pouvait se dérouler autour de lui. Il entendait et voyait beaucoup plus de choses à se montrer aussi attentif. Et là, à l'instant présent, il était surpris de constater tout ce qui avait été fait et prévu pour leur faciliter la tâche. Ca lui faisait le même effet que d'arriver dans un lieu où il avait été invité, et de mettre simplement les pieds sous la table. Ils n'avaient pas grand chose à faire finalement. Simplement à choisir où et quand agir et juste ... Agir. Point final. Certes, il faudrait également prendre garde à ne pas se faire prendre ensuite. Mais le plus dur serait derrière eux. Et puis ni l'un ni l'autre n'avait encore de famille. Alors personne d'autre qu'eux ne risquerait quoi que ce soit.

Ils agissaient donc bien comme ils le voulaient, sans avoir à s'inquiéter d'autres gens qu'eux mêmes. Une chose à laquelle Jefferson n'était pas encore tout à fait habitué, maintenant que sa famille était ... Déjà morte, par sa faute. Toute sa famille ou presque. Ne restait que l'aînée qui ne voulait plus rien avoir à faire avec lui. Et dans le fond, elle avait sans doute bien raison. « Peux tu me descendre mon zip s’il te plait. » Il fut surpris quand il tourna le regard vers elle et la découvrit juste là, dos à lui et avec quelques centimètres en moins, à nouveau. Quoi ? Allait-elle encore se foutre en sous-vêtements devant lui ? Décidément, cette nana n'avait aucune gêne. Certes, il commençait déjà à s'y faire. Il ne répondit rien mais leva les mains pour attraper le curseur de sa fermeture et entreprit de le faire glisser vers le bas. A cause d'un moment de résistance, il logea sa seconde main sur son dos. Mais le contact de sa peau sembla l'électriser, raison pour laquelle il la retira aussitôt. Et après une seconde de flottement, il la posa plus sagement sur la robe pour la maintenir en place, en reprenant la descente du zip. Il lui était étrange de faire un tel geste à une autre femme que celle qu'il avait épousé près de vingt ans plus tôt. Etrange que ce soit pour une emmerdeuse comme cette Neavia, qui plus est. Pourtant, cette dernière pensée eut le don de faire apparaître un léger sourire amusé sur ses lèvres. Sourire qu'il fit disparaître de façon instantanée avant de se détourner. « C'est bon. Et prend ton temps pour ta douche. » Prend ton temps ? Depuis quand n'éprouvait-il plus le besoin de tout faire au plus vite ? Sans doute depuis que les choses semblaient plus concrètes et qu'il se sentait donc prêt à la laisser un peu respirer. Juste un peu alors. En se détournant, il récupéra sa propre enveloppe et fit le tour des quelques documents qui s'y trouvaient. Tuer les gosses de celui qui lui avait ôté sa famille, serait un véritable jeu d'enfants.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyLun 15 Juil - 18:35

Jeff & Nea
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Ouais je n’aurais pu rien dire mais à la place et avant de filer de New York pour le pays des Qataris, je lui ai lancé. « Ouais ben je savais pas Andrew aussi chiant que Jefferson ». Petite pic notable, non parce qu’il est bien gentil, mais qu’est e qu’il peut être chiant par moment, le 48h enfermées avec lui auraient pu être épiques et savoureuses, partagées entre sexe, alcool et entrainement, non à la place, j’ai passé mon temps à préparer notre départ, ou à barboter dans la baignoire. Arrivés à l’hôtel, c’est l’heure de la revue de tout ce qui a été mis à notre disposition, mais avant c'est l'heure de me remettre à barboter, je préfère être à moitié à poil que toute habillée, je me sens pas vraiment moi habillée comme une greluche sortie tout droit d'une revue mode. Je ne vois pas son visage lorsqu'il pose sa main sur le zip, par contre je sens très nettement ses doigts effleurant mon dos et un frisson que je peux pas réprimer parcours la peau de mon dos vers la nuque. C'était quoi ça?! Je ne bouge pas d'un yota et je fais genre que je n'ai rien sentit, en fait non je tente de faire la morte, il réussit à me dézipper le truc, et je me tourne vers lui. Son air blasé de la life me fait prendre conscience, que ce n'était rien d'important. De toute façon, il peut rien y avoir, il est focalisé sur sa femme morte, et moi, ben je pense qu'après ce que l'on va faire, on sera les personnes les plus recherchées du moment. Y'a quand même dans mon esprit cette petite voix qui me dit que profiter des derniers instants de vie, ce s'rait bien. Je la fais taire. Je tourne les talons, et me dirige vers la salle de bain, laissant la robe glisser sur le sol avant de fermer la porte derrière moi. Quelques minutes de douche, réalisant ce que j'avais déjà réaliser, ce qu'il va advenir de nous, va dépasser toutes les missions que nous avons déjà faite avant, je sors de la douche et regarde la petite montre de créateur que j'ai retiré, il est 21h. Ce soir il ne se passera rien, demain commencera le filage de nos proies et dans deux jours à peine, nous devrons passer à l'acte. Ma coiffure est restée intacte, parfait. J'ouvre la porte de la salle de bain, une serviette autour de mon corps, et sans vraiment le regarder, je me dirige vers la valise dont j'attrape la poignée. Mon regard glisse vers lui, et s'oublie sur son postérieur. " Comment tu te sens?" Lui dis-je en déposant la valise sur le lit. "Si tu veux aller dormir, c'est peut être le moment. Demain ça va être ..." Je me tus, ça va être quoi au juste. "Après... je me dis qu'avec cette mission suicide..." Je me tournais vers lui, mes mains sur ma poitrine, tenant ma serviette. "Je serais pas contre de profiter de ma dernière nuit de calme avant la tempête. Qu'en dis tu?" Je fis un pas, puis deux vers lui. "Olga a toujours été férocement attirée par son patron..." Dis-je aguicheuse, en coulant vers lui un regard sensuel qui est sans équivoque. Je lui dis une phrase très sexy en russe, d'un ton lascif, posant une main sur sa poitrine, me collant contre lui, en laissant couler la serviette sur le sol, à nos pieds, plongeant mon regard dans le sien. "Pourquoi pas..." Ajoutais-je donc complètement nue contre lui. Le jet lag ça fait des effets variés chez les gens, chez moi, ça me donne envie de faire des folies de mon corps.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Mar 16 Juil - 10:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyLun 15 Juil - 22:33




NEAVIA & JEFFERSON
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Sans doute à tendances maso, Jefferson commençait à trouver la répartie mordante de Neavia, intéressante. Et même, presque amusante par moment. Il en arriva même à afficher un très léger sourire amusé. Ce qui semblait ne plus lui être arrivé, depuis fort, fort longtemps. Pour preuve, il ne se souvenait aucunement de la dernière fois où ça avait été le cas. Cette constatation était tout aussi troublante que ce qu'il ressenti au contact de sa peau sous ses doigts. Quelque chose d'étrange se passait; Un truc qui le laissait pantois et lui faisait froid dans le dos, parce qu'il perdait le contrôle et que ça ne lui disait rien qui vaille. Et quand elle se détourna de lui pour aller s'enfermer dans la salle de bains, il fut incapable de ne pas la suivre du regard. Et encore une fois, il parcourut les courbes de son corps offertes à sa vu, avec attention. Peut-être un peu plus que lors de leur rencontre précédente, encore. Enfin seul, il reporta son attention sur les documents qui lui avaient été fournis. Perdu dans ses pensées, il n'entendit pas la jeune femme revenir et ne prit conscience de son retour, que lorsqu'elle prit la parole. Son coeur loupa un battement quand il réalisa qu'elle ne portait qu'une serviette sur son corps nu et encore humide de sa douche. Merde. C'était quoi cette foutue manie de toujours se trimbaler presque à poils, devant lui ? Le problème n'était même pas que ça le mettait mal à l'aise. Mais plutôt qu'il commençait à y faire un peu trop attention et à se surprendre à éprouver une réelle attirance pour elle. Pour cette femme qui commençait à le troubler un peu trop à son goût. Pour cette femme qui avait beaucoup de "chances" de ne pas se sortir vivante de leur mission suicide, tout comme lui.

Il la regarda alors s'approcher de lui. Tout en elle était aguicheur. Son regard, le timbre presque caressant de sa voix, sa démarche et ... et ... Merde ... Elle venait de retirer sa serviette. Son souffle se coupa alors qu'il baissait le regard vers son corps et du se forcer à redresser la tête pour ne pas s'attarder sur ... La tentation même. Ca faisait bien longtemps qu'il n'avait pas été attiré par une femme -aucune autre que son épouse, pour être plus exacte- et ne savait plus comment il était supposé ... Résister. Parce qu'il lui fallait résister. Il n'aurait que trop l'impression de tromper sa femme s'il se laissait aller. Et puis avec cette femme, sérieusement ? Elle était juste ... A l'opposé de celle qu'il avait épousé. Double trahison. Son corps était attirant, elle était belle, sa répartie l'amusait ... Mais elle était trop ... Aguicheuse pour lui. Une croqueuse d'hommes. Une mante religieuse de laquelle il avait tout intérêt à se tenir éloigné. En cet instant, tout chez lui semblait montrer le désir qu'il ressentait bel et bien pour elle. Et pourtant, quand il plongea son regard dans le sien, il était déterminé à aller s'enfermer dans sa chambre, seul. « Il serait peut-être temps que tu réalises ... Qu'il ne se passera rien entre nous. » Remarqua-t-il froidement, avant de se détacher d'elle -non sans peine- et rejoindre la porte qui séparait leurs deux chambres. Il l'ouvrit et lui lança un bref regard, en prenant garde à ne pas baisser les yeux sur son corps. « Bonne nuit. » Fut la dernière chose qu'il lui dit avant d'entrer dans sa chambre, fermer la porte, tirer le verrou, se dévêtir et se glisser dans ses propres draps. Sa seule hâte maintenant, était que tout se termine au plus vite. Cette situation devenait trop ... Tendue ... Dans ... Tous les sens du terme.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyMar 16 Juil - 10:35

Jeff & Nea
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J’aurais pu être très vexée, voir super en colère qu’il me repousse comme ça. Mais je ne suis pas dupe, on ne mate pas une femme, comme il le fait, si on n’éprouve pas un peu le chatouillis du poireau. Je souris donc lorsqu’il s’en va, luttant un peu je présume pour ne pas baisser les yeux sur ma nudité effective. « Bonne nuit. » Répondis-je à mon tour. Eclatant de rire lorsqu’il eut disparut. C’est dommage oui, de gâcher son temps à dormir, vu ce que nous allons vivre, mais bon soit. J’ouvre le mini bar me sert une vodka on the rocks, l’alcool ne se consomme pas en dehors des murs de l’hôtel, religion musulmane oblige. Je m’allume une clope, et enfile un peignoir léger de soie noire, ouvrant la fenêtre pour me faire happer par l’air bouillant du dehors. On est en plein désert, les Qatari font en sorte depuis des années maintenant, que leur pays soit vu comme une oasis de luxe, pour se gargariser d’évoluer par rapport aux autres pays. Ce n’est pas l’étalage de luxe qui pourra me faire penser que ce pays vaut mieux qu’un autre, c’est la tête pensante au pouvoir. Assise entre la chambre et la terrasse sur un fauteuil, fumant et sirotant mon verre, je mémorise le planning de demain avant de le brûler dans une poubelle au dehors. Aucune trace, c’est le même leit motiv, ici plus qu’ailleurs. Sur les coups de minuit, je retire le peignoir pose un flingue sous mon oreiller et me couche, nue. Le seul point positif d’un tel voyage c’est que je sombre rapidement dans les limbes du sommeil, pas comme chez nous, chez moi, où le sommeil ne vient qu’une fois tous les 36 du mois ! Mon réveil se mit à sonner Cinq heures plus tard, je me levais énergiquement, ouvrant le dressing d’armes, et ma valise. Optant pour un long pantalon de soie, noir, un haut à manche trois quarts noir aussi et le châle sur mes cheveux, pour masquer un peu plus ma blondeur. En dessous de mon t-shirt était strappé le boitier émetteur et récepteur de mon oreillette, que je logeais à droite sous le châle en somme. Je ne pris aucune arme, juste mon sac et mes papiers, et si en fait je mens, dans la doublure de mon sa c à main se trouve un couteau en céramique, qui  n’est pas détectable par des portillons électriques, s’il y a camera radiographique, ils ne verront rien non. Yjan est un sacré filou. Je pose l’index sur mon oreille et parle doucement. « Je sors ma journée commence, rendez-vous ce soir, 20h10 pour réception au musée, famille s’y trouvera et lui aussi. Fin. » J’appuyais sur le bouton de l’ascenseur et me rendis à la réception, demandant en anglais avec un fort accent russe, la possibilité d’avoir un chauffeur. Je montais en voiture et quittais les abords de l’hôtel, direction un centre de spa dans lequel Laquisha se rend tous les Mardi matin, pour soins, épilation, et autres trucs de gonzesses riches, qui m’échappent totalement. J’entrais dans le lieu, et fus surprise de trouver toutes les femmes sans voiles, nous n’étions qu’entre nous. « Bonjour. » Me dit une jeune femme avec un large sourire, une autre me retira mon châle dégageant ma chevelure ondulante blonde et rousse, soyeuse. Je choisis tout ce qu’il y avait à faire et reconnu immédiatement dans la première sale de soin, la fameuse cible. Belle femme brune, pulpeuse, des cheveux incroyablement longs lui caressant la chute des reins. Je marchais près d’elle, un verre de thé glacé à la main, sans pour autant rentrer en contact avec elle. Dans la journée, ce fut peu fun, je fus roulée dans la boue, masquée à plusieurs reprises avec des algues, et d’autres mixtures un peu dingue, et je me prélassais dans des bains à remous en petite tenue, toujours suivant à la lettre les faits et gestes de Laquisha. Le seul truc qui me parut suspect fut un coup de téléphone sur les coups de 16h, elle parut bien amoureuse pendue à son portable. A 17h, on se rhabilla, j’étais détendue ? Ouif, j’aurais préféré une levrette avec mention fessée, m’enfin on n’a jamais ce que l’on veut dans la vie ! Je sortis m’allumant une cigarette, pour voir du coin de l’œil ma voiture arriver sur la gauche et Laquisha prendre la main d’un homme qui n’avait rien d’être son mari… Intéressant, elle est infidèle. Celui-ci regarde tout autour de lui, de peur d’être surpris, tu m’étonnes gars, dans ton pays c’est la lapidation qui t’attend, ou pire encore, quoique la lapidation ce sera pour madame, si entre temps je ne l’ai pas liquidé bien sûr.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Mer 17 Juil - 21:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyMar 16 Juil - 23:10




NEAVIA & JEFFERSON
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Etait-ce une illusion auditive ou l'avait-il réellement entendu rire aussitôt qu'il avait fermé la porte derrière lui ? S'était-elle rendue compte du trouble qu'elle avait causé chez lui ? Sentis ce désir qu'il peinait bien à dissimuler alors qu'il semblait plus tenace à chaque fois qu'elle se foutait à poils -ou presque- devant lui ? Il voulait croire qu'il était assez discret et froid, pour éviter qu'elle ne se rende compte d'une chose pareille. Mais trop sûre de son petit effet, sans doute n'était-elle pas du tout passé à côté de ce "détail". Mais puisqu'il avait bien autre chose à faire et à s'inquiéter, il regagna sa propre chambre sans autre forme de procès et n'eut aucun mal apparent à trouver le sommeil. Quand il se réveilla aux premières lueurs de l'aube, il replaça de suite son oreillette, qu'il avait refusé de porter au cours de la nuit. Il tourna dans son lit, juste assez longtemps pour entendre le message de la jeune femme séparée de lui, par une simple cloison. Il ne répondit rien, soupira et demeura un long moment de plus dans les draps, avant de daigner enfin se lever. Ainsi quitta-t-il ses draps, pour prendre une douche et enfiler une tenue qui lui permettrait de ne pas trop attirer l'attention sur lui, tout en luttant plus ou moins contre la chaleur étouffante qu'il faisait au dehors. Déjà bien au courant des faits et gestes des deux personnes qu'il comptait trouver et éliminer sous peu, il quitta l'hôtel et entreprit de faire du -faux- tourisme. Il n'eut absolument aucun mal à trouver le restaurant dans lequel l'aînée des deux gosses aimait à se rendre pour déjeuner un jour par semaine. Elle était justement en train d'arriver quand lui même tourna au coin de la rue. Mais il eut un temps d'arrêt quand il réalisa qu'elle poussait une ... Poussette. Il savait qu'à tout juste vingt et un ans, elle était déjà mariée et mère. Il ne s'était pas attendu à ce que l'enfant soit aussi jeune. Car, comme il le le réalisa quand il fit mine de vouloir entrer en même temps qu'elle dans le restaurant, ce n'était encore qu'un bébé. De quelques mois tout au plus. Il pinça les lèvres de frustration et entra à son tour pour aller s'asseoir à une table au fond de la salle. Ce n'était pas prévu. Ce n'était pas prévu !

Quand le serveur vint prendre sa commande, Jefferson choisit le premier plat qui lui sauta aux yeux sur la liste, sans s'y attarder vraiment. Il ne comprenait, de toute façon, rien du tout. Le serveur eut tout juste le temps de déposer son assiette devant lui, que Jefferson se leva et balança quelques billets sur la table, sans avoir touché à son plat. Et sans un regard pour la jeune femme occupée à faire des papouilles à son avorton, il quitta le restaurant, le coeur au bord des lèvres. Ne restait plus qu'à espérer que la jeune femme ne serait pas à la réception ou où que ce soit d'autre où il l'éliminerait, avec toute sa petite famille. Si le, ou la, mioche pouvait rester en dehors de ça, ça l'arrangerait bien. Ce n'était pas qu'il éprouvait de la pitié ou autre chose de ce genre ... Mais il ne supporterait pas que le moindre mal soit fait à un bébé. Lui avait perdu le sien. Il l'avait perdu ! Il se foutait bien de la douleur qu'engendrerait une telle perte sur les proches de l'enfant en question. Tout ce qui lui importait, c'était le bébé lui même. Ca ne lui rappellerait que trop son propre enfant. On ne tue pas un enfant aussi jeune. Jamais. Ce fut en claquant violemment la porte, qu'il fit son retour dans sa chambre d'hôtel. Et ce fut poussé par une véritable flambé de rage qu'il envoya tout en l'air. Bibelots, tableaux, plantes, meubles plus ou moins légers, ses propres effets personnels. Bref, une véritable tempête sembla s'abattre sur la chambre d'hôtel. Rien que ne parvint à le calmer. Mais au moins eut-il l'impression de se défouler un tant soit peu. Il n'interrompit ses gestes que lorsqu'il fut à bout de souffle et, dans un coin de la pièce, colla son dos au mur contre lequel il se laissa lentement glisser. Jusqu'à ce que ses fesses touchent terre. Jambes repliées devant lui, coudes posés sur ceux ci, il dissimula son visage derrière ses mains tremblantes.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyMer 17 Juil - 21:55

Jeff & Nea
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Je suis obligée de rentrer à l’hôtel, pas parce que ma journée est terminée, non mais parce qu’un message d’Yjan m’a fait tilter. Comment ça Jefferson aurait pété une durite ? Je montais dans la berline et le chauffeur me déposa devant l’hôtel, grimpant d’un pas rapide mais pas précipité non plus. Cette mission est casse gueule, ce n’est pas pour tout foutre en l’air avec ses problèmes psychologiques notoires. Yjan me récupère dans le hall, on grimpe dans l’ascenseur, il refuse qu’un autre client ne monte avec nous et appuie sur le bouton. « Des clients se sont plaint. » Me dit-il en regardant comme moi, les chiffres s’afficher sur l’écran en haut de la porte. « Je le connais pas lui, je te connais toi par contre. Ce que vous allez faire, est une mission suicide, même les mecs d’attentats suicide ne s’y frotteraient pas, il te faut quelqu’un de fiable, pas un fou furieux. » Ajouta t-il. Je poussais un soupir. « Merci de ta considération Yjan, mais il est fiable, juste un peu … » Il me regardait attendant la suite. « Tu sais, un peu comme moi. » « Ouais sauf que toi t’as jamais saccagé une chambre de mon hôtel… » Il réalisa le coté faux de ses dires et leva les yeux au ciel. « Ouais bon pas tout à fait, mais c’était durant un travail. Là, ce n’est pas la même chose. » Je sortis à notre étage et posais une main sur sa poitrine, le repoussant vers la cabine. « Tu ne viens pas, je peux gérer ça toute seule. On se croisera tout à l’heure au musée. » Il hésita, puis hocha la tête, il sait combien c’est compliqué de me faire changer d’avis. Les portes de l’ascenseur se referment, je regarde vers sa chambre, retire mon châle de la tête et arrive devant, je pousse un soupir et me prépare à voir Beyrouth. Je glisse la carte clé dans la fente et la porte s’ouvre. Je la pousse doucement. « J’entre. » Lui dis-je dans l’oreillette et de vive voix tout court, mais pour éviter qu’il ne m’attaque. Effectivement je fais un pas prudent dans l’antre de la bête, il a envoyé valser à peu près tout ce qu’il avait eu à portée de main. Par terre, on ne distingue pas bien la blancheur du parquet, sous mes pieds ça crisse de verre brisé… J’avance et le trouve dans un coin de la pièce, recroquevillé sur lui-même, il n’a même pas levé la tête. Faire attention, la bombe a peut être fait des ravages matérielles, mais peut en faire des humains. A moins d’un mètre de lui, je me baisse doucement et pose une main sur son bras… Mon ventre se serre sans que je puisse y faire quoique ce soit, il a l’air tellement faible en cet instant, tellement perdu. « Jefferson… » Dis-je d’une voix douce, aimante presque. « Je suis là… » Je sais la phrase fait con dans le contexte, il s’en doute et je le sais, mais je suis en mode, approche tactique. « Parles moi… » Je glisse sur les genoux devant lui, et dépose une autre main tendre sur sa tête. « Tout va bien… Je suis là… »


Dernière édition par Neavia A. Powell le Sam 20 Juil - 13:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyJeu 18 Juil - 23:21




NEAVIA & JEFFERSON
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Fallait-il toujours faire face aux problèmes et aux douleurs, sans avoir l'air blessé, sans faire montre de quelconques sentiments pourtant tout à fait humains ? Fallait-il faire face sans l'ombre d'une hésitation ou de la moindre peine ? Quand ça faisait un mal de chien, fallait-il juste se taire et accepter sans broncher, toute la douleur qui s'accumulait ? Jusqu'à ce soir, Jefferson avait songé que oui. Parce qu'il n'avait que ce qu'il méritait finalement; Il aurait du écouter son épouse et arrêter ses conneries beaucoup plus tôt. Il avait refusé d'obéir. Et voilà où il en était maintenant. Il était seul. Foutrement seul. Mais si depuis un an il acceptait sans peine sans la montrer et sans se laisser submerger, il ne comprenait pas pourquoi elle était en train de lui exploser en plein visage. Parce qu'il se retrouvait à faire un partenariat avec une femme au coeur plus froid encore que le sien ? Parce qu'il éprouvait une certaine attirance pour elle quand bien même il aurait préféré continuer de n'avoir que son épouse en tête ? Ou simplement parce que, sur le point de se venger enfin, la douleur décidait d'arriver et de le faire trébucher ? Il ne fallait pourtant pas qu'il cède. Pas maintenant. Pas si près du but ! Il avait tout intérêt à faire face, au contraire. Et assumer jusqu'au bout. Et si pour ça il devait se reposer un tant soit peu sur la jeune femme qui était justement en train de le rejoindre dans sa suite sans qu'il ne semble remarquer sa présence, eh bien il le ferait. Parce se venger était une nécessité et qu'il était près à tout pour ça. Même à accorder sa confiance à une folle furieuse nymphomane. Se venger était plus qu'une envie. C'était un besoin.

S'il était clairement surprit par le ton que prenait Neavia et sa façon de se comporter vis à vis de lui, il ne montra rien et ne broncha même pas. Il se contenta de demeurer prostré sur lui même, là contre le mur. Pendant un long moment. De longues minutes. Dans le silence le plus complet qui soit. Alors que peu à peu il retrouvait ses esprits, il se demanda pourquoi elle se comportait de la sorte avec lui. Cherchait-elle à l'amadouer ? En tout cas, aucun doute que c'était uniquement en rapport avec la mission qu'ils étaient venus mener à bien ici. Et qu'ils allaient accomplir, parce que Jefferson en avait soudainement décidé ainsi. Jefferson qui fini par ôter ses mains de devant son visage, pour laisser son regard balayer la pièce, en évitant avec soin de regarder la jeune femme en face de lui. Il regardait les lieux, sourcils froncés, comme s'il tentait de comprendre ce qu'il s'était passé ici. « Qu'est-ce que tu fais là ? On ne devait se retrouver que ce soir. » Remarqua-t-il d'une voix à peine audible, en continuant d'éviter de poser les yeux sur elle. Parce que dans les siens, brillait encore la détresse qui l'avait poussé à saccager sa chambre d'hôtel, comme si ça pouvait l'apaiser un tant soit peu. C'était tout juste si ça l'avait épuisé au final. La seule chose qui semblait avoir un quelconque effet apaisant sur lui en cet instant, c'était la douceur dont faisait preuve Neavia. Des agissements qu'il ne comprenait d'ailleurs toujours pas. Ramenant ses mains devant lui, Jefferson réalisa qu'il s'était abîmé les phalanges. Sans doute en cognant dans un miroir. « Le fou furieux est calmé. La mission se déroulera très bien. Tu devrais peut-être repartir maintenant. » Ajouta-t-il sur un ton plus dur, regard posé sur les perles de sang qui glissaient le long de ses doigts et échouaient au sol, à ses pieds.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptySam 20 Juil - 13:19

Jeff & Nea
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Je me sens un peu con en cet instant, je pensais que je devais calmer la bête, donc j’ai déployé le maximum de gentillesse et lui, me réponds comme si c’était moi la cinglée. Je lève les yeux au ciel et le regarde. « Ok. » Il saigne de la main et moi je m’en cogne, vu ce qui va suivre, ce sera pire qu’une petite coupure de merde. Je me redresse et me hisse sur mes jambes, tout en ayant attrapé le col de sa chemise pour le faire se lever. Mon regard et noir, et peu amical. « Très bien, ça me fait une belle jambe que tu ailles mieux. » Je le collais sans ménagement contre le mur auquel il était adossé plus avant. « Dois-je te rappeler, qu’en plus de buter la famille de ce fils de pute, je suis ta nounou… Et crois moi je m’en serais bien passé. Donc tes dingueries de merde… Voilà ce que je leur dis. » Je lui envoyais le plat de ma main à vive allure au visage, le giflant avec dynamisme. Puis attrapais son visage entre mes doigts, fermement. « Refais encore une fois ça et je te bute avec le reste de sa famille ! » Dis-je avec véhémence, entre mes dents serrées, le lâchant brutalement je tournais les talons pour me diriger vers le téléphone. « Oui, nettoyage. Merci. » Je raccrochais le téléphone et le vis du coin de l’œil. « Je te déconseille vivement de m’attaquer Jefferson, sinon je te fais bouffer le sol, habillée en fille ou pas, saches que je peux te tuer avec deux doigts, au cas où tu te penses plus fort que tout le monde, sous prétexte que tu as été flic. » Je me tourne vers lui, attendant que peut être ce cinglé notoire ne décide de m’attaquer quand même. « Prends ton costume pour ce soir, et bouges ton cul jusqu’à ma chambre le temps qu’ils nettoient tes conneries de caprices de merde. » J’ouvris la porte en grand, traversais le couloir, pour ouvrir ma porte et le laisser entrer, sans trop rester derrière la porte non plus. J’ouvris les placards, les refermais en faisant claquer les portes, ne dis pas un mot, attrapant juste la grande pochette pendue à la barre du rideau de la chambre pour l’emmener dans la salle de bain, puis fouillais dans le tiroir du bas pour en ressortir une trousse de secours. « Assis. » Lui dis-je en revenant vers la chambre. Je sortis l’alcool, les pansements, et du coton, et pris ses mains une à une entre les miennes. Désinfectais ses plaies, sans m’appesantir sur une quelconque souffrance qu’il pourrait ressentir. Marre de ses conneries bordel. Avant de prendre les pansements, je me dis qu’il vaudrait mieux arrêter le sang cash, j’attrapais une pierre posée sur la table de nuit, et l’humidifiant au préalable, la fis rouler sur les blessures. C’est de la pierre d’Alun, reconnut pour arrêter les hémorragies bénignes des petites coupures. Par contre, oui ça pique et j’espère qu’il douille ce connard. Je me relève les trucs, range les autres et regarde ma montre. « La berline passe nous chercher dans 1heure, je file sous la douche, et après tu prends la suite. » J’en ressortis vêtue d’une impressionnante robe longe, fendue jusqu’au milieu de la cuisse, perchée sur de très hauts talons mettant mes jambes en valeur. Pas un seul regard sur lui. « Vas Y. » J’enfilais mes bagues en diamants, un collier de saphirs, ce genre de choses que je ne porte jamais en règle générale. Lorsqu’il est fin prêt, j’attrape un châle qui recouvrira mes épaules seulement, et une pochette contenant un émetteur,  qui atterrira futurement sur notre cher ami commun. Dans le hall du palace, mon pas décidé fait claquer énergiquement mes talons sur le sol, quelques hommes se retournent sur nous, oui je suis blonde, oui je porte une robe très classe, et sexy, oui je suis aussi votre pire cauchemar. Mais les apparences sont trompeuses et c’est bien là le plus important. Je monte en voiture, sans l’aide de Jefferson et me concentre sur la rue qui défile dehors plutôt que sur lui, se concentrer c’est la clé de toutes réussites.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Lun 22 Juil - 19:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyDim 21 Juil - 11:56




NEAVIA & JEFFERSON
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La scène se déroula de façon bien trop accélérée, pour que Jefferson et son esprit encore embrumés, parviennent à comprendre quoi que ce soit. La réaction de Neavia devant ses paroles, le fait qu'elle le force à se relever et la gifle cinglante qu'il reçut en plein visage. Une gifle qui eut au moins le mérite de lui remettre plus ou moins les idées en place. Elle était complètement ... Folle ... Des deux, lequel était le plus givré ? Il était incapable de la moindre réaction ou même de la moindre parole, alors qu'elle s'éloignait enfin pour passer un coup de fil. Il ne broncha même pas quand elle le défia de l'attaquer. Il était calme. Il était calme putain ! Pourquoi l'emmerdait-elle de la sorte ? N'avait-il pas l'air plus calme ? Il la suivit du regard, paupières plissées, avant d'obéir. Tout en récupérant ses affaires, il marmonna un vague : « Putain d'hystérique. » Bien que conscient du fait que ce n'était encore rien par rapport à la crise que lui même avait eut juste avant son arrivée. Bien vite, il se retrouva installé sur le bord de son lit pendant qu'elle nettoyait les quelques plaies qu'il s'était fait sur les mains. Il ne la regardait pas faire et se contentait de serrer fort les mâchoires pour ne pas broncher sous les douloureuses brûlures. Ce serait lui faire bien trop plaisir, aucun doute à ce sujet. Durant le temps qu'elle prit pour se doucher, Jefferson s'étendit en travers du lit, regard vide rivé sur le plafond et mains croisées sur le ventre. Il demeura ainsi, sans broncher, sans bouger, durant tout le temps que dura la douche de Neavia. Et quand, une fois de retour, son ordre claqua, Jefferson serra les dents. Il se redressa assez vivement avec la ferme intention de lui faire cesser ce petit jeu mais ses mots s'étranglèrent dans sa gorge quand ses yeux se posèrent sur elle. Il l'étudia du regard, sourcils froncés. N'étaient-ils pas supposés passer inaperçu ? Parce qu'elle, elle n'allait pas passer inaperçue du tout ...

Il soupira et, sans dire un mot, s'enferma à son tour dans la salle de bain, pour prendre une douche, se raser, se coiffer un minimum et enfiler son costume sombre. Il n'oublia pas de transférer son alliance d'un pantalon à l'autre. Quand il revint dans la pièce, il lança un regard peu amène à la parure de bijoux des plus voyants, qu'elle portait. « C'est pas avec tout ça qu'on passera inaperçu ... » Remarqua-t-il d'une voix froide, avant de quitter la chambre avec elle et de travers le hall de l'hôtel pour gagner leur voiture. Une fois à l'intérieur, tout à fait silencieux, il détacha la fine chaîne qu'il portait à son goût, y glissa son alliance et referma le collier autour de son cou, avant de le glisser sous sa chemise. Une façon de ne pas oublier pourquoi il faisait tout ça ce soir là. Même s'il semblait évident qu'il n'avait pas le moins du monde besoin de tout ça. C'était juste ... Un geste. Quand la voiture ralentie sa course et s'arrêta enfin, Jefferson descendit le premier et offrit sa main à Neavia. Qu'elle le veuille ou non, il fallait maintenant qu'ils prennent l'apparence de ce qu'ils étaient supposés être. Et ils n'étaient pas deux personnes qui se haïssaient. Enfin, au moins pour les quelques heures à venir. Il lui adressa un regard narquois mine de rien, avant de gagner le musée avec elle à son bras. Pourvu que tout fonctionne comme prévu ... C'était tout ce qu'il demandait ... Que rien ne vienne foutre en l'air leurs projets.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyLun 22 Juil - 19:28

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Je lui signifie d’un regard que je me moque bien de son avis en matière de tenue. Fermée, focus. Il n’y a que ça de vrai, on se focalise sur l’heure sur la mission, et finalement je prends la main de Jefferson en descendant de voiture, j’affiche un sourire radieux, oui c’est du faux, mais c’est du vrai faux, c’est ma couverture, mon identité secrète, ce que je sais faire de mieux. Je pose mon bras sur le sien et nous entrons dans le musée d’histoire naturelle, qui accueille tout le gratin occidental et qatari du moment. Je garde mon châle sur les épaules, accepte une coupe de champagne et salue ici et là, les quelques personnes que nous croisons. Nous sommes Andrew et Olga en ces lieux, ni plus ni moins. En entrant dans la grande salle, je reconnais Laquisha en discussion avec un ambassadeur français je crois, et non loin d’elle, notre cible principale. Ce fils de pute est à tomber par terre, son charisme n’a d’égale que sa cruauté. J’exerce une petite pression sur le bras de Jefferson, pour lui intimer le calme. L’ambassadeur américain vient nous trouver, il dit avoir reconnu un de ses PDG à Andrew. Je le salue, et laisse Jeff me présenter, j’accepte cordialement les compliments sur ma tenue, et sur ma beauté, lui réponds en anglais avec un accent russe prononcé. Je discute tout en ne quittant pas vraiment ma proie du regard… Mieux encore, il faudrait qu’il nous présente, nous sommes proches, mais pas assez pour que colle l’émetteur, et puis il faudrait une diversion. « Vous allez étendre vos produits en France non ? » Nous dit-il. J’hoche la tête, c’est le moment. « Peut être pourriez vous nous présenter, avec votre confrère ? » Il accepte naturellement, c’est le bal avide des courbettes dans le musée. Nous nous déplaçons donc vers le petit groupe, moi je ne ressens rien de particulier, mais je pourrais presque sentir Jefferson se tendre comme un arc. Les présentations se font, échange de mains, salutations cordiales entre nos proies et nous même, je remarque et ça ne m’échappe pas le regard plein de désir que cette enflure pose sur moi. Je me dis que si la femme a une aventure, lui doit collectionner des esclaves à tire la rigot ! Sa poignée de main s’attarde un peu d’ailleurs, je lui rends ses œillades, avant de retirer doucement ma main. Sa femme me complimente sur ma parure de diamants, je la remercie, en posant une main innocente et douce sur ma poitrine, lui indiquant que c’est beau mais lourd, très d’humour auquel elle rit doucement. Elle me parle de sa bague de mariage, qui pèse aussi son poids, mais qu’elle adore, elle se montre tendre avec lui, et lui il me reluque copieusement. Comme je le présumais, il m’invite à me montrer quelques galeries un peu plus loin, hébergeant selon lui des animaux d’origine russe, que je devrais adorer. Je quitte Jefferson et prend le bras de notre ennemi juré, c’est une question de manipulation et je suis très douée à ce jeu là. Nous partons tous les deux, et je ne réalise pas vraiment que dans la pénombre plus loin, se trouve un homme qui ne peut quitter ses yeux du couple d’étonnant que nous formons. Je m’arrête devant une première galerie, nous sommes seuls dans le couloir tamisé. Nous regardons à l’intérieur des mammouths ou un truc du genre, je ne regarde pas vraiment, je capte ses œillades à la volée sur moi et je souris en rougissant, c’est fait exprès, juste après un petit compliment l’air de rien. « Vous êtes trop aimable. » Répondis-je en anglais. « Votre accent est une douce mélodie à mon oreille, chère Olga… » Me dit il, en passant son index sur ma joue, pour écarter une mèche de cheveux. S’il savait comme j’ai envie de lui éclater sa gueule contre la vitre du mammouth en cet instant, mais je souris en jouant les timides. Gros naze. Je profite de son rapprochement, qui vise à me glisser des niaiseries à l’oreille, pour glisser furtivement l’émetteur dans la poche intérieure de sa veste de costume. « Ne devrions nous pas revenir vers votre femme ? » Dis-je avec la voix de la blonde de base. Il sourit, apprécie quand même cette remarque et finalement décide de faire quelques pas de plus, avant de me voler un baiser, je le repousse en secouant la tête. « Ce n’est pas bien… » « Je sais, je m’en excuse, votre parfum de neige m’a enivré. » Putain qu’il est beau parleur.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Jeu 25 Juil - 22:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyJeu 25 Juil - 18:57




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Jefferson aurait évidemment préféré que la personne qui l'accompagnait dans cette mission suicide, ait meilleur caractère. Mais on ne pouvait pas tout avoir. Le beurre, l'argent du beurre et, pour couronner le tout, se taper la crémière. Neavia avait véritablement un sacré sale caractère. Et c'était affreusement compliqué de le supporter. Si lui même n'était pas facile à vivre, il tentait de prendre sur lui pour ne pas envenimer les choses. Et pour ça, il demeurait froid, distant et silencieux. Ce fut tout juste s'il parvint à se détendre et à faire mine de rien quand ils gagnèrent enfin le musée. Au bras de celle qui se ferait appeler Olga pour la soirée, il se tendait un peu plus de minute en minute. Autant à cause de son agacement à l'encontre de cette femme, qu'à l'idée de ce qui allait enfin arriver le soir même. Il se rapprochait dangereusement de cet homme qui avait fait voler sa vie en éclats. Et quand il le vit enfin, il eut un mal fou à se retenir d'agir sur le champ. Ce n'était évidemment pas le moment. Mais la rage lui nouait la gorge et le faisait contracter fortement les mâchoires, à s'en faire mal. Tout juste parvint-il à se détendre quand Neavia le rappela doucement à l'ordre. Son regard demeura quelques secondes de trop fixé sur l'homme qui discutait tranquillement avec un groupe de personne. Et enfin, il se força à poser les yeux sur l'ambassadeur qui s'adressait à eux. Les paroles et gestes de Jefferson étaient mécaniques. Toutes ses pensées étaient tournées vers celui dont les jours étaient désormais comptés. Quand la jeune femme eut la bonne idée de le mentionner, ils furent donc présentés à eux. Le coeur de Jefferson semblait battre de plus en plus vite à mesure que l'adrénaline montait en lui et que l'instant fatidique voulait arriver au plus vite. Il ne montrait rien évidemment. Et se contentait de sourire et avoir l'air le plus aimable du monde tandis que les conversations allaient bon train. Finalement, le fait de savoir que tout prendrait prochainement fin et qu'il serait enfin délivré de ce poids douloureux, lui rendait un tant soit peu de sa bonne humeur. Juste de quoi jouer la comédie avec brio en tout cas.

Quand Neavia fut embarqué par "leur homme" toutefois, il eut une seconde ou deux d'hésitation. Pourtant, il savait qu'elle ne risquait rien. Aucun doute qu'elle aurait le temps de castrer le type de ses mains avant de l'encastrer dans un mur, avant même que quiconque n'ait pu lui venir en aide. Et le tout, sans trop de mal et sans crier à l'aide. Neavia était juste trop indépendante pour ça. Et elle n'avait pas besoin de la moindre aide pour s'en sortir seule. Jefferson le savait grâce à tout ce qu'il avait pu entendre au sujet de la faucheuse. Sans doute la plus grande tueuse à gage depuis quelques temps. Tueuse, pas tueur. Pas tous sexes confondus. Jefferson voulait croire qu'il était en bonne place également. Surtout grâce à son incapacité à ressentir la moindre émotion qui soit tout à fait humaine. Et également grâce à son passager noir, qui n'était jamais bien loin et qui le poussait à agir quand il semblait avoir une quelconque hésitation. Ce qui, fort heureusement pour lui, n'arrivait pas très souvent. Jefferson se força à revenir à l'instant présent et chassa quelque peu Neavia et ce qu'elle pouvait bien être en train de faire, de son esprit. Il devait continuer de jouer la comédie. Sans s'inquiéter pour elle qui, de toute façon, ne risquait pas grand chose. Ainsi joua-t-il le jeu et évita-t-il de trop détailler ceci ou cela, pour masquer son ignorance sur quelques sujets lancés dans la conversation. Dans son métier, c'était là ce qu'il aimait le moins faire. Agir en bon comédien pour noyer le poisson. Enfin, avant de le noyer, il fallait surtout le berner complètement pour mieux lui faire mordre à l'hameçon. C'était le plus difficile, mais également le plus ennuyeux. S'il jouait la comédie plutôt pas trop mal à l'instant, Jefferson continuait surtout de chercher les enfants du regard. Enfants bien assez grands, certes ... Mais enfants de l'homme qu'il haïssait le plus en ce bas monde, tout de même. Et c'était là le plus important. La raison pour laquelle la vie devrait leur être ôtée.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyJeu 25 Juil - 22:59

Jeff & Nea
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Han quel gros connard. Bref, après qu’il ait décidé de me faire un bisou alors que sa femme est pas loin, je lui indique avec une grâce peu commune que ce n’est pas possible, il me sort les violons qatari, j’ai envie de lui vomir au visage. A la place, je souris, le sourire est la clé de tout, c’est Gandhi qui me l’a apprit, ou alors une pub signal, je sais plus bien. Il m’invite à regagner donc la grande salle de réception, avec cet énorme squelette de tyrannosaure qui trône au milieu. Je quitte son bras un instant. « Veuillez m’excuser je vais aux toilettes pour dames. » Dis-je doucement. Il me retint par la main et y apposa un baiser. Yeurk il me débecte, je souris encore une fois, et je pousse la porte des commodités pour connasses de la haute. Un couloir m’y emmène et je fouille dans mon sac à main à la recherche du petit récepteur, histoire de le mettre en route. Le signal sera envoyé directement sur le portable de Jeff et le mien. Je bute contre quelqu’un, je ne relève pas la tête à temps. Dommage. « Pardon. » Dis-je à son intention. Mais c’est trop tard, le mal est fait, et sa main encercle ma bouche, je sens l’éther avec une justesse presque trop intense. Je tente de lutter, et mon sac à main tombe au sol, il me maintient fermement contre lui, et c’est la fin, je me sens partir et mon corps se relâche comme celui d’une poupée de tissus.

Oh ma tête… Putain ma tête. Je suis assise, c’est ma première impression. Après un kidnapping, il faut se réveiller lentement, et prêter attention à tous les signes, malgré une douleur fulgurante à la tête. Et là encore j’ai du bol, c’était que de l’éther, une fois au Pakistan, on m’avait filé un coup derrière la tête, ce n’était pas joli-joli à voir, ni à sentir d’ailleurs. Je fais craquer ma mâchoire, je reprends conscience de mon visage et de mon corps. J’entends un tintement de métal, mais guère plus. Je fronce les sourcils et relève ma tête qui pendait sur moi-même. J’ouvre un œil, et une lumière aveuglante me fauche. « God.. » Un rire coupe mon sacrosaint réveil, un rire gras et masculin de surcroit. « Non ce n’est pas dieu… Allah peut être… » Me dit la voix. Je secouais la tête, réalisant que j’étais alors ligotée à une vulgaire chaise en bois. Le métal c’est bien mieux, le bois, ça se pète vite. Je rouvris les yeux pour voir une masse sombre accroupie vers moi. « Ou suis-je ? » Demandais-je, me doutant que la réponse ne viendrait peut être pas. « Dans l’atelier. » Répondit l’homme avec un fort accent arabe. Chais pas, l’arabe qui parle anglais, ça fait tout de suite terroriste, la faute au cinéma ça encore. « Et vous êtes ? » continuais-je d’un ton monocorde, sans vie presque. « Celui qui pose les questions… » Je sentis une piqure dans ma nuque et je n’eus pas assez de réflexe pour l’éviter. Puis il me montra la seringue. « Ceci est un sérum de vérité très particulier… » Je grimaçais en déglutissant, sentant le produit s’insinuer dans mon corps. « Chouette j’aime être défoncée. » Lui dis-je avec beaucoup de sarcasme. Il eut un petit rire, mais rien de très cool en soit, c’est le rire sournois du bourreau. Je suis encore vêtue de ma robe de cocktail et je sens encore les diamants pendre à mon cou. « Pouvez-vous me retirer cette guirlande de noël de merde que j’ai autour du cou ? » Lui demandais-je avec un naturel déroutant, preuve que le produit faisait effet. « Mais bien sur madame. » Il me le retira et le laissa choir sur un plan de travail typiquement chirurgical.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyVen 26 Juil - 22:08




NEAVIA & JEFFERSON
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Quand sa cible principale fit sa réapparition dans la pièce principale, sans aucune trace de Neavia alentours, Jefferson fronça les sourcils et la chercha discrètement du regard. Où était-elle passée ? C'était avec lui qu'elle était partie. Pourquoi ne revenait-elle pas en même temps ? Jeff doutait sérieusement qu'il ait eut le temps de la tuer et de planquer le corps. A moins que quelqu'un d'autre ne soit sur le coup ? Le tueur à gages refusa de s'en faire trop pour elle dans l'immédiat. Il attendrait simplement de voir si elle faisait sa grande réapparition. Elle n'était pas assez faible pour se faire avoir comme une bleue, n'est-ce pas ? Elle ne pouvait pas avoir été assez idiote pour ça. Semblant se rendre compte de sa distraction, leur homme -celui que Jeff abhorrais tant à l'heure d'aujourd'hui-, lui offrit le sourire le plus éblouissant mais également le plus faux, qui soit. Le brun du se forcer, vraiment de toutes ses forces, pour lui offrir au moins un vague sourire en retour. De quoi étouffer toute éventuelle méfiance de sa part. « Votre charmante employée est, semble-t-il allée se repoudrer le nez. » Neavia se repoudrer le nez. Ce n'était tellement pas en adéquation avec la personne qu'elle était véritablement, que Jefferson eut à nouveau le doute. Ainsi se contenta-t-il d'un hochement, d'un sourire et d'une aimable plaisanterie au sujet des femmes et leur coquetterie à toutes épreuves. De quoi encore une fois, noyer le poisson à la perfection. Comme quoi, il n'était peut-être pas si nul que ça à ce petit jeu là. Mais plus le temps passait, plus le doute s'insinuait dans l'esprit de Jefferson. Un truc était arrivé à Neavia. Raison pour laquelle il s'excusa et quitta le petit groupe à la recherche de la jeune femme. Aucune trace d'elle. Rares étaient les blondes à cette soirée. Si elle avait été là, il voulait croire qu'il l'aurait de suite repérée. Or, elle demeurait introuvable.

Agacé, Jefferson fini par s'excuser auprès du petit groupe avec lequel il se trouvait et s'éloigna dans un coin moins peuplé de gens inutiles, pour tenter d'appeler la jeune femme directement sur son téléphone. Aucune réponse. Evidemment. C'aurait été trop beau qu'il parvienne à l'appeler aussi facilement. Pourtant, il tenta le coup plusieurs fois, avant de finalement appeler Yjan. Pour se faire, il déserta le musée. C'était bien trop risqué de demeurer là, avec toutes ces oreilles alentours. « On a un putain de problème. Cette idiote de faucheuse a disparue. » Crachai-je aussitôt que l'homme eut décroché son téléphone. « Comment ça disparue ? » Comment ça disparue ? Le mot n'était donc pas assez clair à lui tout seul ? Est-ce que tout n'était pas du juste avec ça ? Lui fallait-il encore un dessin ? Ou qu'il lui mette directement en tête, l'idée qu'elle ait pu se faire enlever. Ou mieux, qu'elle soit déjà morte et au fond d'un ravin ? « Pas de question à la con. Contente-toi de la chercher. Parce qu'à moi qu'elle soit en train de s'faire sauter dans un coin de ce musée à la con, elle n'est plus là. Et très certainement pas en train d'assumer sa part du contrat. Parce que son putain de contrat est encore en train de rire aux blagues stupides de son époux, à l'heure actuelle. » Et il raccrocha d'un geste sec. Il entreprit de faire les cent pas au dehors, en attendant qu'il le rappelle et soit en mesure de l'éclaircir. Une question s'insinua alors dans l'esprit du veuf. Et si elle n'était bel et bien plus là et courait le risque d'être tuée ... Est-ce qu'il serait prêt à mettre sa mission entre parenthèse pour aller la sortir de cet éventuel merdier ? Prendre le risque de tout foutre en l'air ou repousser le tout à plus tard ? Il ne voulait pas envisager une telle conclusion ...

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptySam 27 Juil - 1:02

Jeff & Nea
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La vache, c’est de la bonne, je suis en orbite sur Mars là. Et malgré l’enchainement de baffes que je me mange dans la tête. En fait, ce con a trop dosé en drogue et acide, plutôt qu’en sérum de vérité, et  part chanter l’hymne russe en russe, je ne fais pas grand-chose qu’il aimerait. J’ai pas tout compris de ce qu’il était, la certitude que j’ai c’est qu’il n’est pas content du tout. Qu’est ce que j’y peux moi, il m’a shooté la gueule au méta et ensuite il veut qu’on papote, ce n’est pas possible, je ne peux pas repousser les éléphants roses, et les vagues d’eau qui se fracasses sur les murs, et en même temps répondre à toutes ses questions. La dernière claque, réussit par je ne sais quelle miracle à refaire fonctionner mon oreillette, mais la voix de Jefferson me semble irréelle, j’entends ses paroles, à qui parle t-il. « A qui parles-tu trou duc ! » Me mis-je à crier un peu fort, l’autre me regarde et s’arrête de me frapper, il attrape mon visage entre ses doigts, ça fait mal et je lui fais remarquer. « Ça fait mal. » Il ricane. « Arrête de rire infidèle on dirait un con. » Lui lançais-je avant de m’en manger une autre. Je fais craquer ma mâchoire. « J’aurais préféré la lapidation fils de pute, que de me faire tabasser par tes mains de tapette. » Il me rattrape la mâchoire et j’ai du mal à parler, il me demande pour qui je travail. « Je suis un espion du gouvernement américain, je suis en vacances et t’es en train de faire merder ça, je n’apprécie pas trop… » Le sérum marche un peu mine de rien. « Si tu es des services secrets américains, pourquoi tu chantes l’hymne russe ? » Me dit-il. Question pas con. « Parce que j’aime chanter, on m’a toujours dit que j’avais une belle voix, face de rat, et je pense… » Une énième claque, je crache sur le sol. « Faire the voice en rentrant dans mon pays. » Terminais-je. Je suis vraiment défoncée et j’ai du mal à garder le statut quo pour le coup, là je chantonne imagine de Jon Lennon. Et déjà j’entends une scie sur ma droite. « Chouette, tu as décidé de t’auto couper la tête, au moins lorsqu’on viendra me chercher, ce sera ça de moins à faire… » « Personne ne sait que tu es là, ici on est dans un abri atomique ma belle… Personne ne t’entendra crier… Mais fais le juste pour moi, ça m’excite beaucoup. » Me dit il assez proche du visage pour l’oreillette capte ce discours. Je sais ce qu’il va faire, et malgré toute la hargne du monde, on ne peut rester indifférente sans cesse à la torture. Je pousse un hurlement strident, lorsque la lame rentre en contact de ma peau, la douleur est insoutenable et serrer les mâchoires n’y changera rien ! Je pleure, c’est physique, mon esprit peut encore tenir mais jusqu’à quand ? J’entends le tissu de ma robe se déchirer et je peux sentir parfaitement l’air glisser sur mes cuisses nues, ça ce n’est pas bon signe du tout. Je ferme les yeux et refuse de voir ce qu’il va faire, je voudrais lui dire que violer une femme ne fait pas partie des préceptes d’Allah, mais au son ne sort de ma bouche, je m’évade, je lui octroie un regard vide et un visage sans expression et ce malgré la violence de ses coups, je lui ferais payer plus tard cet affront. 


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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptySam 27 Juil - 12:26




NEAVIA & JEFFERSON
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Il parait qu'en mission, il faut garder son calme en toutes circonstances. Oui ... Eh ben c'est plus facile à dire qu'à faire ! Leur putain de mission est en train de capoter en beauté. Et tout ça parce que Neavia semblait s'être faite enlever. Jefferson aurait plus envie de lui démolir sa tronche que de la prendre dans ses bras, s'il parvenait à remettre la main sur elle. Jeff eut un involontaire sursaut quand la voix de la jeune femme hurla dans son oreillette. Putain. C'était à lui qu'elle s'adressait ? Il grimaça et tenta de faire mine de rien alors que des gens se pressaient alentours. L'homme ne ressentait rien à l'idée qu'elle soit en train de se faire passer à tabac. Absolument rien. A moins que ça ne soit ce qu'il tentait de se faire croire à lui même ? Impossible à savoir. En fait, parce qu'il ne le voulait pas. Il ne pouvait pas s'inquiéter pour cette nana qui lui faisait tout bonnement horreur. Ils ne s'entendaient pas le moins du monde. Se haïssaient même. Il la détestait et pourtant sa remarque sur son envie de participer à the voice, le fit sourire. Un sourire qu'il parvint à faire disparaître bien assez vite toutefois. Un abri antiatomique ? Un putain d'abri antiatomique ? Et où se trouvait-il au juste ? Jefferson commença à faire les cent pas alors qu'une sueur froide recouvrait sa peau, au son du hurlement de Neavia. Merde. Merde et remerde. Il pouvait être n'importe où. Près d'une centrale, sous une maison, en plein coeur de la ville, en dehors. « Fais le parler ! Fais le dire où vous êtes putain ! » Tonna-t-il vivement. Il passerait pour un fou furieux qui parlait tout seul. Ca ne changerait pas beaucoup de d'habitude ...

Pour la première fois depuis bien longtemps, Jefferson ressentait quelque chose ... De l'angoisse, de la peur pour quelqu'un. C'était sans doute complètement con, mais il ne voulait pas qu'elle se fasse descendre. Il le voulait si peu, qu'il acceptait de mettre ses cibles de côté pour plus tard, tant qu'il pouvait venir en aide à Neavia. Il récupéra son téléphone pour rappeler Yjan. « Trouve moi une caisse rapide tout de suite. Et dit moi que les putains d'abris antiatomiques de ce pays sont référencés quelque part. » Et encore une fois, il coupa la communication sans attendre de réponse. Il le rappellerait s'il trouvait quoi que ce soit qui serait utile à Jefferson. Du moins voulait-il le croire. Et il avait putain d'intérêt à trouver un truc, s'il ne voulait pas la faucheuse se fasse descendre. Même si dans l'immédiat, le tueur à gages doutait que ce soit dans les intentions immédiates de l'homme, que de la tuer. Il semblait surtout vouloir la faire parler. Et ce n'était vraiment pas une bonne chose non plus. Ne restait donc plus qu'à espérer qu'elle était assez résistante à la douleur pour ne pas l'ouvrir. Si la raison de leur présence ici était révélée, ils crèveraient tous les deux. Sans autre forme de procès. Et se faire tuer comme une merde à l'étranger, ce n'était pas dans les projets de Jeff. Sans doute pas dans ceux de Neavia non plus. Mais pour qu'elle ne crève pas trop vite, encore faudrait-il qu'il sache où la chercher. Parce qu'elle ne s'en sortirait pas seule. Et dire que Jeff était prêt à mettre tout ça de côté juste pour elle. Parce qu'elle était sa partenaire dans tout ça ? Oui. Evidemment que oui. Pour quoi d'autre hein ?

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptySam 27 Juil - 15:46

Jeff & Nea
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Oui je me suis retrouvée à moitié à poil, mais non il ne m'a pas violé, à la place j'ai eu le droit au fouet. C'est beaucoup moins sympathique. Debout, tenue par des chaines et des menottes en métal qui me sciaient les poignets, mon corps rompu, mais mon esprit encore là quelque par, il m'avait laissé un peu de répit et déjà il revenait avec un verre d'eau fraîche, je le laissais me faire boire et lui crachais l'eau au visage, éclatant de rire; "donc, je résume, tu bosses pour cet Ibrahim machin et comme j'ai refusé ses avances, il t'as demandé de m'enlever et de m'apprendre la vie, alors je chauffe ou je chauffe?"Lui dis-je au comble de la fatigue. "Faux." Me répondit il. "Alors qui es tu putain, j'en ai marre qu'on tourne autour du pot, si t'avais été qu'un putain de sociopathe tu m'aurais déjà ligoté à une table pour me disséquer." Il se posa sur une chaise en face de moi, reluquant mon corps. "Faut pas te gêner mon gars, j'croyais qu’Allah et tout le bordel ça t'apprenait le respect?" Il sourit sans rien dire tout de suite. "Tu parles pas mal après ce que tu as subit, tu dois être sacrément entraînée pour une nana." Je levais la tête vers lui, les cheveux dans les yeux, le visage tuméfié par les coups, on ne sait d'ailleurs plus si je souris ou pas. "Ouais et alors, ça change quoi?" Il se rapprocha de moi, pour poser une main trop douce que ma joue. "Il a engagé une belle petite pute américaine..." Je fronce les sourcils, et le regarde, de qui il parle, notre couverture a t-elle déjà capoté? "Pourquoi t'as t-il engagé? Pour tuer Laquisha?" Je me fige et mon ventre se crispe. Putain ils sont au courant, ce mec en plus d'avoir un ego de dingue, a une chance de coc... Je m'arrête un instant sur le visage de l'homme en face de moi, penche la tête sur le côté et réalise que j'ai en face de moi, l'amant de Laquisha. "Mais... Je vous connais. vous êtes l'amant de Laquisha... Pourquoi pensez vous que je veux buter Laquisha?" Il me versa une bassine d'eau froide sur la tête. Je sais pas si ça me fait du bien, mais au moins ça lave un peu le sang. "Il vous a engagé non? Ibrahim?" J'arque un sourcil inquisiteur et surpris. "Je vous demande pardon, vous pensez que j'ai été engagé par son mari?! Mais qu'est ce qui vous a fait croire ça?" Manque de peau ma parole aurait pu le faire, si ça n'incluait pas dans l'équation que oui j'ai été engagé par quelqu'un pour la tuer, mais pas par lui. Je me mangeais un pain dans le ventre, avant qu'il ne décide de jouer encore du fouet sous mes cris plus ou moins aigus. "Pourquoi vouloir la tuer?" Je repris ma respiration. "Parce que c'est la vie, la mort en fait partie, il faut savoir l'accepter..."


Dernière édition par Neavia A. Powell le Dim 28 Juil - 11:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptySam 27 Juil - 23:46




NEAVIA & JEFFERSON
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Putain mais quelle conne. Qu'elle est conne cette nana ! Pourquoi est-ce qu'elle ne le faisait pas parler ? Certes, il semblait être en train de la passer sacrément à tabac. Mais si elle voulait sortir de là, il fallait qu'elle le fasse dire où ils se trouvaient. Jefferson n'était pas un putain et Yvan pas un putain de magicien. Yeux fermés, il écoutait la pseudo-conversation qui se déroulait il ne savait trop où. Elle était en train de foutre en l'air leur couverture. Non, pire que ça ... Ils n'en n'avaient maintenant plus la moindre. Non, elle ne l'avait pas encore mentionné, lui, Jefferson. Mais ça ne serait sans doute qu'une question de temps s'il continuait à la torturer physiquement comme il semblait être en train de le faire. Elle était humaine et réagissait comme tout le monde face à la douleur. « Je sais pas où t'es, je sais pas où t'es, je sais pas ... » Gémissait-il doucement en commençant sérieusement à dérailler. Quelques personnes qui ne faisaient initialement que passer non loin de lui, se retournèrent pour le regarder avec inquiétude. Qui était cet homme ? Allait-il bien ? Etait-il dangereux ? Mon Dieu, il devait être tellement dangereux. Et il ne leur prêtait pas la moindre attention. « Andrew !? » Il releva instantanément la tête et regarda l'homme qui venait de l'interpeller. Avant de baisser le regard sur la voiture qu'il venait de quitter, prêt à remonter à bord. « Je suis là sur ordre de ... » « Je sais ! » Le coupa-t-il avec impatience, avant de monter côté passager. « Où va-t-on ? » « J'aimerais bien le savoir moi aussi... » Soupira-t-il en baissant le regard sur son téléphone. Qui ne tarda finalement pas à sonner. Il décrocha sur le champ et le porta à son oreille.

« J'ai localisé son téléphone. Et j'ai vérifié dans le registre, il y a bien un abris antiatomique sous la maison. Mais c'est celle d'un associé de notre homme ... » L'amant de la femme ? C'était lui ? Un associé de son tendre et cher époux ? Quelle charmante femme. Et charmant homme également. « L'adresse ! » « Tu es sûr de vouloir faire ça ? Je veux dire ... C'est Neavia. La Faucheuse. Elle sait se déb ...» « Donne moi cette putain d'adresse ! » Se débrouiller seule ? Alors qu'elle était en train de se faire refaire le portrait ? Un soupir au bout de la ligne précéda l'énoncé de l'adresse. Encore une fois, Jefferson coupa la communication, sans un merci ni un au revoir. Il n'avait pas de temps pour ça. Ainsi donna-t-il l'adresse au chauffeur, en se contentant d'un sec "et vite !" pour tout merci ou s'il vous plait. L'homme hocha la tête et démarra au quart de tour. Jefferson soupira et posa le regard sur sa montre en continuant de guetter tout ce qu'il pourrait entendre via son oreillette. Il espérait ne pas faire tout ça pour rien. S'il arrivait et la trouvait morte, quelle sacré perte de temps quand même. Bon ok, ce n'était pas juste une question de perte de temps. Ca le ferait chier de la perdre maintenant. La perdre ? Comme dans "perdre un être qui compte" ? Pouah. C'était dégoûtant. Il en n'avait absolument rien à foutre d'elle. C'était juste son esprit de partenaire fiable qui le poussait à agir et à ne pas la laisser dans cette merde noire. Evidemment. Quoi d'autre au juste ? La voiture eut tout juste le temps de se garer devant une maison colossale, que Jefferson mettait déjà le pied au dehors. Il guetta la moindre caméra extérieure mais n'en trouva aucune. Un abris, oui, des caméras, non. Ce mec ne tournait pas rond. Le brun passa donc le grillage et fit le tour de la maison pour tenter de trouver une foutue entrée à cet abris.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyDim 28 Juil - 11:42

Jeff & Nea
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Ma vue me joue des tours, je commence à délirer complètement, devant moi des fleurs poussent à vive allure sur le sol terreux, et sur les murs en métal. Lorsque sa main rentre dans mon champ de vision, je comprends mon délire, une autre injection, plus puissante pour le coup, ce n’est déjà pas facile là de supporter tout ça, mais si on me drogue, alors adieu bon sens et réalité, bonjour délire notoire. « Pourqqquuuoi… » Ma voix est incroyablement traînante et j’entends la sienne de très loin. « Parce qu’elle est le prochain cadeau d’Allah, elle aura une plus belle vie que maintenant, elle comprendra ce que foi signifie, c’est tout la magie, sa vie est un présent… Et On n’aime pas beaucoup que des occidentaux s’immiscent dans ce projet de dieu. » « Je comprends rien… » « Je sais petite pute américaine, et dans quelques secondes tu n’auras plus besoin de comprendre quoique ce soit. » J’ouvre la bouche mais rien ne sort, la fatigue me fait fermer les yeux et douloureusement lorsque le produit injecté parcourt mes veines, je sais ce qu’il va advenir de moi dans quelques minutes, il vient de m’injecter ce célèbre poison arabe. « La mort est ton cadeau » me souffla t-il à l’oreille et je ne pus juste pas réprimer quelques larmes, non de la peine, mais de la joie en cet instant. J’allais rejoindre Elvis, arrêté de courir après une chimère qui aurait sustenté une énième vengeance, arrêté d’être l’esclave d’une cause en laquelle je ne crois pas. Un sourire glissa sur mes traits, et l’homme partit me laissant seul dans cette partie appelé l’atelier. A genoux sur le sol, les bras attachés en hauteur, la tête retombant sur ma poitrine, je pouvais sentir les prémisses de pincement à mon cœur. Mon corps entier chauffait. Je ne sais pas si j’entendis réellement les coups de feu au loin, j’étais un peu  perdue dans la transition, loin de m’imaginer que mon partenaire avait remué ciel et terre pour aller me récupérer, loin d’imaginer qu’il me préférait vivante. Je sentis mon corps se relâcher d’un coup, et mes bras retomber le long de mon corps, tandis que celui échoua sur le sol de tout son long. J’eus un hoquet, et déjà une mousse reconnaissable se mit à poindre sur les bords de ma bouche, un tremblement non naturel vint me parcourir le buste, je convulsais sous le poison. Mais arrivais à poser une main tremblotante sur la sienne, non je ne rêvais pas, quelqu’un était avec moi, mais mes yeux étaient fermés. « Merci….et…adieu… » Réussis-je à prononcer avec beaucoup de difficulté. Mieux vaut tard que jamais pour s’exprimer comme une vraie personne, j’aurais pu faire une phrase plus longue, j’aurais pu m’exprimer avec grande éloquence, mais ce furent les deux seuls mots que je pus prononcer avant de sombrer dans des limbes bien épaisses et non sécuritaires. C’était la fin. Quelqu’un aura eu raison de la Fauche, je le savais que la mort pouvait mourir, comme tout à chacun. Je savais que la vie après la mort n’existait pas, que c’était une invention pour palier à la peur de celle-ci. Je n’ai pas peur. Partie à travers l’espace et le temps, flottante vers un ailleurs plus apaisant, j’ai jamais prit de vacances dans toutes ma vie et pourtant mes passeports sont remplis de tampons d’un peu partout dans le monde. J’assiste à mon propre enterrement et hormis un fossoyeur qui fait son travail, il n’y a personne, quelques hommes en noir qui se congratulent de la fin de mo règne. Je n’ai personne, pas d’amis, pas de famille, pas de compagnon, ma vie est un écran de fumée, je pourrais être tant de personnages, n’en ressortira au final que je ne suis personne. Pourquoi ce constat me touche t-il encore ? Je suis sensée être morte, je suis sensée pouvoir courir sur des nuages en suspension dans les bras de Jefferson… Euh…d’Elvis. Je fronce les sourcils et réalise que mon corps est encore attaché à mon esprit. Putain. Je bouge quelques doigts, c’est douloureux, et le réveil de tout mon corps allongé dans ce qui me sembla être un lit, est un processus long et non sans peine. Je poussais un grognement qui vint de très loin, j’entendis le Bip qui rythmait mon cœur et arrachais le câble de mon pouce, mais le bip perdurait, du coup je tâtonnais sur ma poitrine et arrachais-les câbles collés là. J’avais du mal à respirer, et une colère bien présente qui remontait à la surface, une envie de vomir me faucha.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Lun 29 Juil - 10:51, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyDim 28 Juil - 13:20




NEAVIA & JEFFERSON
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Jefferson ne s'était pas préparé à avoir cet étrange pincement au coeur devant la vision de Neavia dans ce sale état. Et pourtant, ça avait été le cas. En la découvrant de la sorte, totalement inconsciente, il l'avait cru morte. Mais d'une main sur sa gorge, il avait senti son coeur battre encore. Très difficilement et faiblement, mais encore. Il l'avait donc détaché et récupéré avant qu'elle ne touche le sol. Il n'avait eut que faire de son adieu. Parce qu'il ne l'avait prit comme définitif. Il n'avait pas fait tout ça pour rien. Il le refusait ! Restes de son époque d'être humain normal, il l'avait enroulée dans sa veste de costume pour recouvrir un tant soit peu son corps nu et pour la transporter au dehors et la porter dans la voiture qui les avait directement menés à l'hôpital. Heureusement, elle fut rapidement prise en charge par les médecins. Et Jefferson demeura sagement en retrait durant tout le temps que prirent les soins. On lui annonça finalement qu'elle serait sauve et il fut autorisé à aller à son chevet. Enfin, seulement quand il menti et annonça qu'il était son fiancé, pour avoir le droit d'entrer dans sa chambre. Installé dans l'unique siège de la pièce, il la regardait sans trop comprendre pourquoi il s'était autant démené pour elle ni pourquoi il était encore là maintenant. Il fut incapable de trouver le sommeil, n'éprouva pas même la moindre envie de manger ou boire quoi que ce soit. Il se contentait d'être là ... Avachi dans le fauteuil, coude posé sur l'accoudoir, menton dans la main et regard rivé sur elle. Il avait beaucoup de mal à le reconnaître ... Mais oui, il s'était inquiété pour elle. Et oui, ça lui aurait fait sacrément chier qu'elle ne survive pas. Pourquoi ? De quel droit le mettait-il dans cet état ? Si seulement il avait été en mesure de trouver des réponses à tout ça. Mais non, ce n'était pas le cas. Il subissait ces terribles vérités, sans broncher. Il n'avait de toute façon pas d'autre choix que d'accepter.

Quand Neavia commença à remuer dans son lit, il n'eut pas la moindre réaction apparente. Juste, il la regarda se débattre comme s'il n'en n'avait que faire. Ce ne fut que lorsqu'elle commença à retirer tout ce qui la reliait aux machines avec une rage évidente, qu'il se leva. Et sans prononcer un mot, sans un bruit, il appuya sur le bouton pour appeler les infirmières. Il reprit ensuite tout naturellement place dans son siège pendant que deux femmes s'afféraient autour du lit pour achever de retirer tous les câbles qui étaient devenus inutiles maintenant que Neavia reprenait connaissance. Jefferson ne broncha même pas quand une bassine lui fut proposée pour qu'elle puisse achever de libérer son organisme de tout ce qui la rendait mal. Génial. Ce fut tout juste s'il prit la peine de détourner le regard. Concernant le côté très humain et tout ça, il avait encore besoin de quelques leçons sans doute. Mais il lui en fallait plus pour le faire réagir, à n'en pas douter. Comme une Neavia entre la vie et la mort par exemple. Une pensée qui le fit grimacer. Il détestait penser de la sorte. Surtout concernant cette femme qu'il voulait continuer à haïr. Mais c'était difficile à faire alors qu'elle venait de manquer mourir, plus ou moins par sa faute. Après tout, c'était lui qui l'avait entraîné dans cette mission suicide. Et puis merde, depuis quand éprouvait-il ce genre de sentiments ? Ce n'était pas lui ça ! « Dois-je te rappeler ma promesse d'être celui qui t'ôterais la vie ? » Demanda-t-il froidement, une fois qu'ils furent à nouveau seul. Jefferson ... Fidèle à lui même. Evidemment que ce n'était pas dut tout la raison pour laquelle il avait remué ciel et terre pour la retrouver, la sauver et faire en sorte qu'elle revienne parmi les vivants. Mais il ne se sentait pas en mesure de le reconnaître. Même si son geste parlait pour lui. Il avait quand même mit de côté la raison de sa présence dans ce pays, pour lui venir en aide. A croire qu'elle était plus importante. Quelle connerie. Bien sûr qu'elle ne l'était pas ! Genre, pas du tout.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyLun 29 Juil - 11:18

Jeff & Nea
In memoris



Je déteste entendre ce bip, ça me stresse beaucoup, et je n’apprécie pas du tout que l’on me colle tout un tas de tubes dans le corps. Le fait d’être alité, à l’hôpital me confirme que je suis nettement en vie. J’ai une sacré migraine et chaque muscle qui se réveillent me font un mal de chien, à m’en faire serrer les mâchoires. Je ne parle même pas de ma douleur dorsale, le fouet c’est bien quand on est dans l’excitation d’un plan sado maso, sinon… Sinon c’est barbare, et les stries qui ont été faite par cette arme sur ma chair, se rappellent à mon bon souvenir. Je grimace et une infirmière vient m’aider et à me redresser, et à me faire boire un verre d’eau, me glisse un haricot sous le cul et me laisse pisser tranquille, tandis que je capte enfin que Jefferson se trouve là, assis sur une chaise à me scruter. Te gênes surtout pas, j’adore qu’on me regarde lorsque je suis si bassement placée. L’infirmière me retire le haricot et va le vider dans les toilettes de la salle de bain, puis me borde et m’informe que le médecin passera un peu plus tard pour me parler de tout ça. J’hoche la tête, et la suis du regard lorsqu’elle sort. Je tourne la tête, lentement vers Jefferson, qui telle une statue, n’a pas bougé d’un yota, je ne l’avouerais jamais mais il fait flipper comme ça. On dirait un serial killer qui attend que je clamse pour me bouffer le cerveau avec une fourchette à huitres. Je pince les lèvres à sa remarque et gigote un peu pour me réinstaller plus confortablement dans le lit. « Dois-je te rappeler, que je ne lui ai pas demandé de m’injecter ce poison… » Je soupirais en regardant le plafond, j’avais mal mais ça plutôt crever que de l’avouer devant lui. J’étais épuisée, et passablement peu encline à supporter son caractère de merde. « J’pensais même que tu te sentirais soulagé, la Fauche s’est fait la malle en Enfer. Mais je présume que tu m’as laissé vivre pour m’acquitter de ma tâche, qui est de tuer l’autre fils de pute… et juste pour cette raison… » Je lui jetais un œil, avant de sentir le besoin de sortir de ce lit. Je me redressais en gémissant dents serrées, avant de me tourner pour poser un pied ou deux par terre. Dos à lui, il pouvait voir à loisirs mon dos lacéré de marques que je pensais violacées vu la douleur ressentie. Je baissais la tête un instant, reprenant mon souffle, tentant de me maitriser. « Faut que j’aille prendre l’air. » Dis-je simplement, en me mettant debout, me servant de la perfusion pour m’appuyer, comme une canne. J’ouvris le placard de la chambre,  pas de fringues. Je me tournais vers lui. « j’vais pas sortir cul nu, file moi des fringues. » être dépendante de lui, l’horreur suprême, un peu énervée, et à bout, je lui sommais de me filer de quoi recouvrir mon corps sans plus de cérémonie. « Ne penses pas que je sois incapable de te faire bouffer la vitre, juste parce que j’ai été torturé… File-moi des fringues. » Je serrais les mâchoires, attestant de ma colère environnante, mais surtout… Surtout pour contrer une quelconque envie de pleurer.  Avant même que je ne répète ma supplication, on entra dans la chambre, tournant la tête vivement je me retrouvais nez à nez avec le médecin et quelques internes. Ils me regardèrent, je devais avoir une sacré sale gueule. « Mme Patronov, ce n’est pas le moment de se lever, veuillez-vous recoucher. » me dit l’un d’entre eux, le plus âgé. « Je veux sortir m’en griller une, j’ai quand même le droit après ce que je viens de vivre ! » tranchais-je cinglante. Il regarda Jefferson et s’adressa à lui. « Pouvez-vous lui faire entendre raison, Mr Patronov ? » j’ouvris de grands yeux, et tournais la tête vers Jefferson. « Mr Patronov ?! » Répétais-je sur le cul avec ironie et véhémence.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Mar 30 Juil - 16:44, édité 1 fois
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NEAVIA & JEFFERSON
In memories.

Assit dans le siège, regard vide fixé sur la jeune femme qui revenait peu à peu à elle, il continuait de ne rien laisser transparaître. Pas même quand elle s'évertua à jouer à la femme dure et froide. Pas même quand elle émit l'idée qu'il ne l'ait sauvé que par intérêt. Il tiqua quand même légèrement mais se contenta de la regarder, sans parler, sans rien laisser transparaître. C'était pourtant faux. Totalement faux ... Il l'avait sauvé parce que ... Parce que ... Aucune idée finalement. Il n'en savait foutrement rien. Il l'avait juste fait, point. Et ça l'emmerdait parce que ce n'était pas son genre d'agir de la sorte. Pas même son genre de s'inquiéter pour qui que ce soit d'autre que les membres de sa famille. Et encore ... Il l'avait si bien fait, qu'ils étaient tous ... Morts. Par sa faute. Il attirait foutrement la mort ! Et pas la sienne malheureusement. Ce coup ci, c'était Neavia qui avait manqué en faire les frais. Certes, elle avait accepté de faire cette mission en toute connaissance de cause. Et Jefferson aussi s'était préparé à sa mort à elle, comme à sa mort à lui. Pour autant ... Il avait juste été incapable d'accepter ça. Et même maintenant, alors qu'il savait qu'il n'obtiendrait pas vengeance de sitôt, il ne parvenait pas à regretter sa décision qui consistait à tout abandonner pour venir en aide à la jeune femme. Pourtant, il ne lui devait rien. Et puis merde, elle était sacrément emmerdante dans son genre. Depuis le début il se languissait du moment où il serait enfin débarrassé d'elle. Et quand le moment semblait être arrivé... Il ne supportait pas l'idée. Quel genre de crétin était-il au juste ? Le genre qui continuait à se montrer parfaitement impassible alors qu'elle était en train de lui donner des ordres. Comme s'il allait lui donner ce qu'elle demandait. Non seulement il n'était pas homme à obéir à de tels ordres ... Mais en plus, il acceptait difficilement l'idée qu'elle se foute en l'air après tout ce qu'il avait fait pour qu'elle soit saine et sauve.

Heureusement, elle fut coupée dans son élan par les médecins qui entrèrent dans la pièce. Jefferson leur lança un regard morne, avant de se figer quand Neavia réagit au nom. Merde. Quelle abrutie. Le brun daigna enfin déplier sa longue silhouette pour quitter le fauteuil et s'approcher du médecin. « Je m'occupe d'elle. Mais évitez de revenir tout de suite. Surtout avec vos internes. Vous pensez sincèrement qu'elle a besoin de ça, maintenant ? Non ? Bien sûr que non. Alors ne ramenez pas vos internes. Montrez-leur un cas plus intéressant qu'une femme qui vient de vivre un enfer. » Demanda-t-il sur un ton calme et mesuré en les faisant tous reculer, pas à pas. Une fois qu'il eut terminé et qu'ils eurent mit un pied hors de la chambre, il ferma la porte sans se soucier de leur avis. Et il pivota pour regarder la jeune femme, à travers ses paupières plissées, bras croisés sur le torse. « Très bien ... Maintenant tu vas te calmer, la fermer et te rallonger, pour te reposer bien sagement. Je ne me suis pas démené sans relâche dans le but de te retrouver, pour que tu te plombes toi même. » S'exclama-t-il froidement à son adresse, avant de reprendre place dans le siège. Il reposa ses coudes sur les accoudoirs, entremêla ses doigts au dessus de lui et étendit ses jambes devant lui qu'il croisa à hauteur des chevilles. « Quant à la mission ... N'y pense plus. C'est terminé. » Soupira-t-il en tiquant malgré lui. Bien sûr que ça l'emmerdait. Mais il craignait -et Yjan était du même avis- que tout ne remonte rapidement à ces deux étrangers débarqués du jour au lendemain et le jour même de la mort d'une personne aussi importante. Pour sûr, Jefferson se savait incapable de faire une croix définitive sur sa vengeance. Mais la prochaine fois il se démènerait seul. Au moins, ce serait lui qui crèverait en voulant agir. Pas quelqu'un d'autre. Pas Neavia. Et puis merde, pourquoi s'inquiétait-il autant pour elle, hein ? Elle n'était ... Rien ... Ni personne, pour lui.

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MessageSujet: Re: In memoris - Jefferson Greenwald In memoris - Jefferson Greenwald EmptyMar 30 Juil - 17:05

Jeff & Nea
In memoris



Jefferson ne releva pas du tout mon interjection, et chassa de manière appliquée les médecins. Une fois seuls à seuls, il me somma de me recoucher, et de ne pas à chercher plus loin. Je lui lançais un regard torve. « Je n’ai pas dit me foutre en l’air, juste allé me pourrir les poumons de nicotine. Nuance. » Lui répondis-je tout de même, en me dirigeant vers le lit, m’y asseyant le plus confortablement possible. Posant mes mains sur mon front. « Je déteste les hôpitaux, ça me rend super à cran. » Dis-je pour toutes excuses à mon comportement. Fermant les yeux, je les rouvris vivement lorsqu’il parla de la mission, qui était annulée, tournant la tête lentement vers lui. « De quoi ?! » Lui dis-je avant de me redresser en poussant un gémissement de douleur, qui fut rapidement balayé par la réalité. « Hors de question. » Lui dis-je avec beaucoup de sérieux. « Tu ne peux pas me faire languir d’abattre ce salop, pour tout arrêter. Oui j’ai faillit crever, oui j’ai torturé, oui ce fils de pute travaillait avec Ibrahim, et était l’amant de Laquisha… J’espère d’ailleurs que tu ne l’as pas épargné… » Je le regardais sévèrement. « C’est simple, on est ici, on finit le travail, j’ai pas mit le bran le bas de combat dans tout mon réseau pour abandonner, je crois que tu me sous estime férocement Jef… Andrew Patronov… Mariés donc pour le meilleur et pour le pire… On est en plein dedans, on est dans le vif du sujet, dans la merde jusqu’au cou, et je refuse d’arrêter là. » Je fis une pause avant de reprendre, il fallait mettre les choses à plat, et faire la part des choses aussi. « On va prendre 4 jours au vert, j’ai un ami qui vit dans le désert, on prend nos valises et on va chez lui c’est un ancien du KGB. » Autre pause, mon cerveau avait reprit son pouvoir, et mon esprit moulinait sacrément, heureusement que la perf d’anti douleur faisait encore effet. « Dans 4 jours, j’aurais des appuis, d’anciens de la CIA, et autres, on se crée une équipe et on prend d’assaut leur maison d’été… C’est faisable, on liquide la famille en entier. » Je me tournais vers lui, le corps en entier, laissant mes pieds dans le vide tellement le lit était haut. « Contact Yjan, dis lui juste ces chiffres, il comprendra : 1-1-4-5. Je ne rigole pas Andrew, mon canard en sucre, dis lui juste ces chiffres et fais moi sortir de et hôpital ce soir. » Je ne changeais pas de position, tant qu’il n’appela pas Yjan, décidée et fermement peu encline à abandonner, je voulais plus que tout coller le canon de mon flingue sur le front de cette famille, qui n’avait pas le droit de vivre. Et plus spécialement sur le front de la salope que j’avais du suivre à peine 24h. Pour le coup, quelque chose à changé en moi, je ne veux pas terminer cette mission pour mourir, mais pour vivre, et réussir enfin à disparaître, changer d’identité pour de bon, et me désengager de tous. Je ne doute pas un instant que le FBI et la CIA profite grassement du fric venant des poches de ce fumier, il me faudra donc devenir caméléon et aller m’installer sur une île peut être, quelque chose dans ce gout là… A voir.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Mer 31 Juil - 12:15, édité 3 fois
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