It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Green Light - Jefferson Greenwald

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MessageSujet: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMar 11 Juin - 18:40

Jeff & Nea
Green Light


- File moi une clope, ou non tiens, tu me rends celle que tu me dois depuis les mérovingiens et tu me lâche une cartouche. Enzo me regarde l'air de demander si je le prenais pour un con finit. La réponse : Non. - Mais tiens voilà ton fric. Je pose quelques billets sur le comptoir miteux de son échoppe qui fait bar tabac, et autres le soir venu. Il me donne la cartouche, qu'il me colle dans un sac en plastique, je lui fais signe de se le garder, la terre est assez pourrie comme ça. Il ramasse son fric et je prends la clope qu'il me tend, le paquet et je finis par sortir de là... Je ne fais rien de terriblement passionnant depuis des mois, je surveille l'autre là, le collègue, si on peut appeler ça comme ça, qui est en train de nous griller quelques fusibles au premier. Ses journées se suivent et se ressemblent, il ne semble pas vraiment péter les plombs, mais les apparences sont trompeuses, ne jamais se fier au premier avis, à la première observation, on ne connait pas donc on reste sur nos gardes. Je le vois bouger, soit disant c'est un bon et pourtant, il ne m'a toujours pas percuté, trop perdu dans sa petite vie. Quoique. Je bouge aussi, je salue Enzo d'un signe de main sans me retourner et je grimpe dans ma vieille caisse qui passe inaperçue dans ce quartier de New York. Ici, je suis la fille du quartier, certains m'ont vu grandir, d'autre m'ont sauté, je fais en quelques sortes partie de la famille, sans lien avec la mafia pour autant. Je mets le contact et la sienne comme la mienne, partent de la rue, je reste à trois voitures d'écart, et je ne me prive pas de m'en allumer une sur le trajet. J'aurais apprécié un peu plus d'actions, mais tant que je n'ai pas l'aval des supérieurs, et la preuve qu'il nous a dévoré la moitié de son cerveau sous la pression, je suis juste bonne à le filer et à noter, photographier and co ses faits et gestes. Heureusement que la clope, et la musique sont de la partie, sinon je me serais jeté sous sa caisse depuis longtemps! Sa caisse se gare, et il sort de son véhicule, je le dépasse et me gare un peu plus loin, je le regarde dans le rétroviseur et lorsqu'il s'arrête sur le seuil de Co-op, je me fige, j'attends, je parcours son visage penché en avant, qu'est ce qui se passe petit père? T'as pas digéré ton repas? Inconsciemment, j'attrape mon flingue dans la boite à gant et lorsque je me redresse, je percute qu'il court... Oh putain non, pas un footing en jean! Je sors de la voiture, en claquant la portière et je le suis d'abord en marchant rapidement, planquant mon flingue a l'arrière de mon fute, et ensuite me voilà aussi en pleine course, il ne me sèmera pas, pas moyen! Je le file à allure rapide, évitant les obstacles, non ce n'est pas un footing, c'est clairement qu'il a du sentir ma présence. Bordel de merde. Je bifurque dans une allée crade, des jeunes me font signe qu'il a grimpé, je lève les yeux vers l'escalier de secours, je lâche rapidement quelques billets sur le sol à leur attention et m'élance par l'échelle de secours, je me hisse vivement, et grimpe aussi, mais là je ralentis, et je sors mon flingue. J'observe, j'écoute, je guette et finalement j'arrive sur le toit de l'immeuble, dieu qu'il est haut. J’ai pas le vertige, mais j'aurais du penser à celui là, quand je voulais me finir en beauté... là c'est du sacré vol plané. Arme en main, je réalise alors le cliquetis d'une arme bien trop proche de moi... Chouette...


Dernière édition par Neavia A. Powell le Jeu 11 Juil - 19:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMar 11 Juin - 20:24

[quote="C. Jefferson Greenwald"]




Green light.
Neavia & Jefferson


Cette constante impression d'être suivit, épié, observé dans le moindre de ses faits et gestes, déplaisait prodigieusement à Jefferson. Le loup solitaire qu'il était, ne supportait pas de ne pouvoir vaquer à ses occupations. Si en temps normal il se serait simplement débarrassé de l'individu qui osait le filer, cette fois ci ce n'était pas même en projet. Tout du moins, pas tant qu'il ne connaîtrait pas l'identité de la personne. Son intention n'était clairement pas de le tuer. Sans quoi, ce serait déjà fait depuis le temps. Alors quoi ? Seulement le surveiller de très près ? Peut-être tout simplement veiller à ce qu'il ne fasse pas de connerie. Dans ce cas là, ça voudrait dire que ses propres employeurs veillaient au grain. En un sens, ce serait plutôt logique. Si jamais personne ne s'était rendu compte de la présence de son passager noir, il était maintenant possible d'avoir des doutes quant à son équilibre psychologique. Du fait de l'absence de sa famille à ses côtés, morte par sa faute, il avait beaucoup plus souvent la visite de celui qui l'accompagnait depuis toujours. Et s'il n'avait pas été conscient de la présence d'une personne qui l'observait constamment, sans doute se serait-il trahit depuis le temps. Mais il parvenait plus ou moins à prendre sur lui de façon constante quand il n'était pas enfermé dans son appartement. Et parler un peu "tout seul", ne faisait pas d'une personne, un être fou. Non ? Sans quoi, l'on pourrait en conclure que tout le monde était fou. Enfin, certes, dans son cas c'était une toute autre histoire. Le fait était que son passager noir apparaissait pour lui ordonner de tuer. Et ça, ce n'était pas le cas de toutes les personnes qui se mettaient à avoir une conversation avec un être invisible pour les autres. Du moins l'espérait-il. Il y aurait vraiment de quoi s'inquiéter pour la survie de l'espèce dans le cas contraire. Mais soit. Il se fichait un peu de savoir qui parlait à qui et qui tuait qui. Tant qu'on le laissait tranquillement faire son job, il ne se préoccupait de rien d'autre. Et cette femme qui le suivait, l'empêchait un peu de tourner en rond.

Et parce que ça ne pouvait plus durer, il était bien décidé à mettre les choses bien au point avec elle. Il fallait qu'il sache pour qui exactement elle travaillait. Si c'était ou non pour les mêmes personnes que lui. La tuer par la suite, serait tout bénéfique pour lui. Mais il ne doutait pas qu'il se retrouverait avec d'autres hommes à ses trousses. Et cette fois ci, pas uniquement pour le filer. Et pour la confronter, c'était ce soir ou jamais. Ainsi, alors qu'elle pensait sans doute qu'il allait sagement rentrer chez lui, il la prit de court. Ses premiers pas furent lents, histoire qu'elle comprenne sa fuite et décide de le suivre. Et quand il fut certain qu'elle était à sa poursuite, il accéléra et partit dans une course folle en direction d'une ruelle bien plus loin. Ruelle au bout de laquelle il trouva, comme prévu, une échelle qu'il grimpa au plus vite. Une fois en haut, il eut le temps de se planquer derrière un mur qui contenait la porte qui donnait sur l'escalier permettant de descendre au dernier étage de l'immeuble. Veillant à ne pas respirer trop fort pour ne pas être entendu, il sortit son arme de laquelle il ôta la sécurité et demeurant ensuite bien silencieux, dos et crâne contre le mur froid. Ainsi put-il l'entendre qui montait le plus rapidement possible. Et quand tout bruit cessa, il se pencha pour l'apercevoir et profita du fait qu'elle avait sans doute fait un pas de trop sur le toit, pour venir se placer derrière elle et approcher le canon de son arme de son crâne. « Ceux qui t'envoient ne t'ont pas prévenue que je ne serais pas facile à berner ?» Lui demanda-t-il sur un ton calme et mesuré en venant presser l'arme contre ses cheveux, histoire qu'elle prenne bien conscience du fait qu'elle avait tout intérêt à ne pas faire de bêtise. « Ton arme ! Par terre ! »


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMer 12 Juin - 17:36

Jeff & Nea
Green Light


Agressif le petit père. Je souris radieusement à sa petite phrase d’introduction. - J’travaille pour personne, j’ai fait une fixette sur un petit cul… Tu sais les pulsions de la chair, ça ne se commande pas… Très cher. Lui répondis-je en écartant les bras en signe que je ne compte pas tout de suite jouer les gros bras. Je ris un peu à ma réponse, je le prends pas pour un con, mais je ne suis pas du genre ni à avoir peur, ni à cracher le morceau fissa. Je tourne la tête vers lui mais il colle son arme bien plus sur mon crâne, pense t-il sincèrement que je vais avoir les chocottes là ? C’pas grave, j’me marre en interne, quand il me demande de manière très autoritaire de poser mon flingue par terre. Je lève la main qui le tient, et lui tend vers l’arrière. - T’as qu’à le prendre chéri, la montée a été arasente, j’ai mon pauvre petit dos qui me tue là… Il ne peut pas se douter du large sourire sur mes lèvres, non je ne fais jamais ce qu’on m’ordonne. Les ordres ça m’emmerde, sauf dans mon travail, en mémoire d’Elvis. Je croise les mains derrière ma tête, comme s’il me l’avait demandé, mais c’est plus simple pour ce qui arrive. - On t’a jamais dit qu’avec un cul comme ça, tu aurais pu faire de la pub ou du cinéma chéri ? Marrant quand même qu’on t’ait pas dépêché depuis le temps !  Ouais je continue dans mes propos, j’m’en fou, s’il attente à ma vie, je lui fais avaler le canon de son arme et la balle détruira tout sur son passage. Je cambre le dos, pour faire ressortir mes fesses, aguicheuse légèrement. - Tiens, mate le mien, comme ça on est quitte mon coco. Insolence quand tu nous tiens ! J’éclate de rire doucement, avant de me tourner un peu vers lui. – Alors Jeff, comment ça va ? Tu sais je ne veux que ton bien… Large sourire cruel sur les lèvres, et le regard droit sans ciller, bas les masques, ça sert à rien de jouer trop longtemps, et puis je commence à avoir la bougeotte moi ! Je n’ai pas besoin de mes mains tout de suite, à la place, et avant qu’il ne s’en doute de trop, je lui envoie un grand coup de pied dans le ventre, il atterrit sur la rambarde en métal derrière lui et j’éclate de rire de plus belle. – Sans les mains, chéri, sans les mains… Pose ton flingue toi aussi, tu vas finir par te faire mal. Je laisse mes bras retomber le long de mon corps et je le regarde, du haut de mon petit mètre 70 et des poussières. Je l'observe, je ne l'avais jamais vu d'aussi près. - Bon on se la joue bourrin, ou civilisé? C'est comme tu veux, je te laisse le choix, t'as vu comment je suis gentille avec toi? Non parce que je me doute, qu'être filé depuis quelques temps t'as gonflé, t'as p't'être envie de m'en coller une bonne raclée histoire de te défouler petit père? Non? Je sautille sur place, en mettant mes poings en position, faisant craquer ma nuque, échauffement obligatoire avant baston, sinon c'est le claquage assuré. - Allez te fais pas prier, viens voir maman... 
 
 


Dernière édition par Neavia A. Powell le Ven 14 Juin - 15:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMer 12 Juin - 23:10





Green light.
Neavia & Jefferson


« On t’a jamais dit qu’avec un cul comme ça, tu aurais pu faire de la pub ou du cinéma chéri ? Marrant quand même qu’on t’ait pas dépêché depuis le temps ! » Est-ce qu'elle ne prenait vraiment pour un sombre idiot ? Ca en avait tout l'air, oui. De quoi irriter Jefferson.  Il ne supportait pas qu'on se foute de lui. Et c'était pourtant bien ce qu'était en train de faire cette illustre inconnue.  Même si, en un sens, ça ne l'étonnait pas plus que ça. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'allait pas lui avouer aussi facilement, qui l'envoyait à ses trousses. Il ne baissa pas même le regard sur ses fesses quand elle se dandina devant lui. Il avait autre chose à faire. Comme s'assurer qu'elle ne lui faisait pas de coup tordu quand il récupéra son arme pour la ranger sagement dans son propre étui. Quand il redressa tout à fait la tête, elle venait de se tourner à demi vers lui pour le regarder. Il ne cilla pas, regard planté dans le sien, arme toujours au poing.  Et ce n'était pas elle qui lui ferait baisser les yeux. La personne qui aurait un tel pouvoir sur lui n'était même sans doute pas encore née. Ainsi ne vit-il pas le coup venir. Il eut tout juste le réflexe de se retenir à la rambarde dans son dos, alors qu'il venait d'être projeté en arrière, d'un coup de pied dans le ventre. Le souffle coupé, il conserva la tête baissée pendant quelques secondes.  Il n'écoutait déjà plus les paroles qu'elle était en train de débiter, trop occupé à prendre de longues inspirations. Autant pour retrouver son souffle, que pour parvenir à calmer la rage qui courait désormais dans ses veines, enflammant chaque fibre de son corps.

« Tue-la ! » Ce n'était pas lui qui venait de dire ces deux simples petits mots. Pas lui du tout ... Mais bel et bien son passager noir. Qui venait d'apparaître. Et quand Jefferson releva la tête à demi, pour poser les yeux sur la jeune femme, son regard n'avait plus rien de terne, vide, sans expression. Tout au contraire. Il était froid, calculateur, noir. Et ses yeux quittèrent la jeune femme une seconde ou deux, pour se poser sur l'ombre dans son dos. Son passager noir qu'il apercevait désormais. Quand ses yeux se reposèrent sur la blonde, ce fut pour toucher son visage de la crosse de son arme, d'une façon assez brutale, atteignant ainsi sa mâchoire sans la moindre douceur. Il s'éloigna ensuite de quelques pas pour commencer à faire les cent pas. Il ne devait pas la tuer. Non, il ne devait pas la tuer. Et il le répétait à voix basse, comme un leitmotiv. « Ne pas la tuer ! Ne pas la tuer ! Ne pas la tuer ! » Il porta ses poings fermés à ses tempes, arme toujours dans la main. Et il les conserva là bien après qu'il se soit arrêté de marcher pour reporter son attention sur elle. « J'ai tué la dernière personne qu'ils ont envoyés à mes trousses. Qu'est-ce qu'ils attendent de moi au juste ? Que je te tue aussi ? Est-ce qu'ils me testent ? Est-ce que c'est leur nouvelle façon de fonctionner ? »  Difficile de savoir s'il s'adressait à elle ou s'il parlait tout seul. Et difficile de savoir qui était le sujet de ses questionnements. Ses employeurs ? Des personnes mécontentes de ses actions en tant que tueur à gage ? Ou même un organisme ultra secret qu'il était persuadé d'avoir à dos ? Impossible à savoir.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyVen 14 Juin - 16:20

Jeff & Nea
Green Light


Tues là ? J’avais bien entendu ? Je tournais la tête pour regarder à qui il pouvait bien s’adresser, mais ne vit ni de sniper, ni de comparse, par contre je vis la crosse du flingue entrer en contact violent avec ma face. J’en titubais, tellement le choc fut précis et direct. Me tenant la mâchoire, le temps de reprendre mes esprits, qu’il était dos à moi, se tenant la tête de chaque côté, tenant un discours que je n’arrivais pas à suivre. Me parlait-il ? Je grimaçais, lâchant ma mâchoire, pour regarder l’énergumène devant moi, retranché dans son esprit, qui selon moi, avait l’air torturé. Que faire ? Je ne suis pas maternelle, ni née de la dernière pluie non plus, je sens le coup fourré. De toute façon tous les plans foireux ils sont pour moi… Je me racle la gorge, comme si ce simple fait aurait pu le faire décrocher de sa contemplation du vide, mais non… « Jefferson, personne ne veut vous tuer, enfin pas encore. Il semblerait juste que vous ayez grillé quelques plombs, je comprends, on connait tous ça à un moment. Peut-être auriez-vous simplement besoin de vacances ! » Voilà que je me prenais pour sa psy maintenant. Je contournais son corps recroquevillé, assez loin pour me permettre d’agir s’il décidait de s’attaquer à moi. « Le surmenage n’est bon pour personne dans ce travail. » Ajoutais-je en m’accroupissant pour tenter de capter son regard. « Jefferson regardez-moi. » Dis-je d’une voix tellement douce que ça me surpris. Lorsqu’il releva le nez du vide, je fus frappée de la détresse dans son regard. Mon dieu, que lui était-il arrivé ? Je fronçais les sourcils, et penchais la tête sur le côté. « Qu’avez-vous fait, pour vous mettre dans cet état Jefferson ? » Je répétais sciemment son prénom, c’est une technique qui permet aux plus dépassés de ne pas oublier qui ils sont. « Je ne vous ferais aucun mal, si vous ne m’attaquez pas, ça va de soi. » Ajoutais-je pour créer un semblant de lien, mettre en place une quelconque confiance entre nous. Après la baston, la réconciliation ? De toute façon, il avait l’air dépassé, autant discuté avant de prendre des mesures, je suis une tueuse de sang-froid, mais pas non plus un robot sans âme. « A qui parliez-vous à l’instant ? » Je connaissais son dossier par cœur, il avait fait une bourde il y a quelques temps, bourde qui avait fait tuer sa femme et ses enfants. Entre tueurs à gages, on sait les risques de notre métier, s’attacher est une connerie, mais une expérience à faire néanmoins. Une fois celle-ci faite, on y revient pas, c’est trop compliqué, et décrocher du métier est aussi une chose délicate à entreprendre, pire que d’être témoin sous protection de la police pour un procès. Bien pire encore. Il a l’air paumé et pourtant furax, fatigué et très tendu, son regard profond est troublant, sa détresse me touche alors qu’elle en devrait pas. « Je m’appelle Aurélia. » lâchais-je tout aussi doucement pour faire du lien, une boucle, deux prénoms, deux compréhensions, mais une seule sortie possible : La vie.



Dernière édition par Neavia A. Powell le Lun 17 Juin - 15:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptySam 15 Juin - 16:42





Green light.
Neavia & Jefferson


Personne ne voulait le tuer. Grillé quelques plombs. Besoin de vacances. Des vacances ... Lui ? Et pour faire quoi ? Où et avec qui ? La dernière fois qu'il avait prit des vacances dans sa vie, c'était avec sa famille. Son épouse et leurs enfants. Sa petite famille qui avait perdu la vie par sa faute, un an plus tôt. Prendre des vacances ? Non, il tournerait en rond et ça le rendrait fou. Parce qu'il ne l'était pas vraiment là. Non, il était tout sauf fou. Il était encore en pleine possession de ses moyens. Du moins voulait-il le croire. Et puis dans le fond, il se foutait bien de savoir  ce qu'il était. Il était, point. « Jefferson regardez-moi. » Après une brève seconde d'hésitation, il daigna enfin relever la tête. Elle était à sa hauteur. Beaucoup trop proche de lui. Il mit plusieurs secondes avant de se souvenir de cacher ses émotions, derrière un voile de parfaite impassibilité. Il la regarda sans la voir, yeux vides de toute expression.  Elle était étrange elle aussi. Bien différente de ce qu'elle avait laissé paraître quelques secondes plus tôt. Où était la femme narquoise et violente ? Jefferson ne pouvait croire qu'elle soit ce qu'elle était maintenant en train de laisser transparaître. Elle n'était pas une personne compréhensive et à l'écoute. Elle n'avait rien de doux et de sympathique. Elle jouait la comédie. Pourquoi ? Pour l'amadouer. Pour le convaincre de prendre une retraite anticipée ? Autant le tuer maintenant. « Qu’avez-vous fait, pour vous mettre dans cet état Jefferson ? » Il afficha un sourire narquois et froid. Un sourire qui n'atteignit guère ses yeux alors qu'il continuait de l'observer fixement.  Si elle avait été envoyée, aucun doute qu'elle connaissait parfaitement son histoire. Quand on envoie quelqu'un, on mentionne forcément son histoire. Mais personne ne savait pour son passager noir. Il ne datait même pas de la perte de sa famille. Mais l'avait bel et bien toujours eut à ses côtés.

« A qui parliez-vous à l’instant ? » Il lâcha un soupir. Un bref mais parfaitement audible soupir de lassitude. A qui ? A qui ? Pas à elle en tout cas. « A moi ! Ca n'vous arrive jamais de parler toute seule ? » Demanda-t-il sur un ton froid, en dissimulant son visage derrière ses mains posées à plat. Il lâcha un nouveau soupir, glissa ses mains sur ses cheveux bouclés qui ne firent que s'emmêler davantage encore. Hésitant à se relever, il fini par se laisser aller en arrière, s'étendant ainsi sur le dos, face au ciel bleu et parsemé de nuages plus ou moins grisâtres. Il reposa ses mains sur son ventre, arme toujours au poing. Arme qu'il maintenant fermement, histoire de la maintenir encore un peu à distance. Aurélia ... Elle s'appelait Aurélia ... Et alors ? Pourquoi lui donnait-elle son prénom ? Etait-ce vraiment le sien d'ailleurs ? Il doutait qu'elle puisse lui faire part de sa véritable identité, sans l'ombre d'une hésitation et sans craindre qu'il ne cherche à en apprendre plus sur son compte et les raisons de sa présence, toujours derrière lui, à le filer comme si ... Comme si quelqu'un craignait qu'il ne fasse une bourde. Une vraie bourde cette fois ci. Mais de quel genre ? « Alors Aurelia ? Pour qui travaillez-vous ? » Demanda-t-il sans l'ombre d'une hésitation. « Si vous n'avez pas pour mission de me tuer ... Alors quoi ? Vous me filez ? Et pour quelle raison au juste ? Y'a-t-il seulement une raison à ça ... ? »


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyLun 17 Juin - 15:37

Jeff & Nea
Green Light



Il est froid, perdu, calculateur, avec une pointe de violence gestuelle et plus, il me plait. Ouais, il m’en faut peu pour m’étendre de sympathie sur telle ou telle personne. Enfin, dans des critères bien précis, avec ce petit quelque chose de cruel bien évidemment, les gentils garçons ce n’est pas mon fort, plus c’est mielleux plus j’ai envie de gerber. Moi, c’est trash et direct, sinon rien. Ne parlez pas de carapace de protection, ça n’a rien à voir, chuis une fille pas fleur bleue, je l’ai été et regardez où ça m’a emmené. Sur un toit. Et là, ben j’aurais dû le voir le signe évident, mais au lieu de ça, je l’ai pas percuté, pour l’heure, j’étais en train d’essayer de lui faire arrêter ses paroles sans queue ni tête. Ouais, ouais ça m’arrivait aussi d’me parler à moi-même, mais pas pour dire des mots comme tues là, et deux secondes après le contraire ! Putain que je suis douce, ça fait bizarre, on dirait une gamine rachitique qui a trouvé un p’tit oiseau tombé du nid… ça me fait sacrément étrange d’être aussi cool, chais pas ce qui fait que je lui sors les violons là. Son regard si perdu, permutant vers d’un coup le froid et glacial, on dirait un bipolaire ! Putain… si ça se trouve le gars il est schizo. Nan, nan… On arrête avec les suppositions à la con, je ne suis pas psy, je suis tueuse à gages bordel ! Toujours accroupie, alors qu’il se lève, chuis sure qu’il a capté que je m’appelais pas Aurélia, ce nom dans ma bouche, ça sonne pas naturel, allez savoir pourquoi ! Ah ouais, je sais pourquoi, parce que c’est le prénom de ma jumelle décédée ! Bref. Non alors il ne se lève pas du tout, il s’allonge carrément dos sur le béton, arme toujours en main, petite sieste ? Il est marrant le bougre, remarque, ça me reposera aussi. « Soit. » Dis-je avant d’aller m’allonger aussi, à côté de lui, ma tête à la hauteur de la sienne. Rien à secouer de son flingue, s’il tente quoique ce soit, je lui crève l’œil avec le pouce. Je pousse un soupir d’aise, et regarde le ciel bleu là-haut. « Sympa comme spot, beaucoup plus tranquille que la course de tout à l’heure, suivit de ce nombre impressionnant de marches grimpées… » Dis-je simplement, sans répondre à ses questions. Parce que merde, quitte à tout avouer, autant prendre son temps. « Alors Jeff, tu sais avant qu’ils me filent ton dossier j’te connaissais, pas ton histoire perso, mais pro. On est comme qui dirait de la même branche. M’enfin mes clients m’appellent pas Aurélia, d’une parce que c’est pas mon prénom et de deux parce que j’ai un nom de code. J’aurais voulu faire original, mais les gens de notre milieu m’appellent La Faucheuse. » Dis-je tout aussi tranquillement les mains croisées sur mon ventre. « Je suis donc tueuse à gages. Ouaip depuis de longues, longues, longues années… Mais… » Je m’arrêtais pour me gratter le nez avec le revers de la main. « Mais, chuis pas là pour te coller une balle, ni dans le très appréciable postérieur que tu as, ni dans ta tête qu’à l’air d’être en travaux. Chuis là, parce que t’as un peu déconné sur tes derniers contrats p’tit père. Donc… Donc… Donc… Ben soit tu t’en sors et j’te fou la paix, soit tu t’enfonces et je te pousserais dans la tombe. » J’attendis un instant, avant de me tourner sur le côté, vers lui. Une main posée sous ma tête pour la maintenir en appui. On était sacrément proche, si je tends la main, je peux la poser en entier sur son visage. Un sourire sur mes lèvres, le regard pétillant, comme si en fait-on était deux gosses qui avaient séché les cours pour se peloter dans un coin. « T’en dis quoi ? »


Dernière édition par Neavia A. Powell le Mar 18 Juin - 10:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyLun 17 Juin - 20:33





Green light.
Neavia & Jefferson


Jefferson ne se pensait pas fou. Pas du tout. Juste un peu ... Différent. Oui, c'était là le mot qu'il emploierait pour se décrire si on lui demandait de le faire. En revanche, il avait prit l'habitude de penser que les autres étaient fous. Atteints d'un truc plus grave que sa schizophrénie à lui. Et pour le coup ... Il était en train de penser que cette jeune femme qui le filait depuis un petit moment, était sacrément atteinte dans son genre. S'étendre à ses côtés sur ce toit, sérieusement ? S'allonger près de lui alors qu'il avait sa propre arme en main et la sienne dans l'étui accroché à sa ceinture ? Etait-elle complètement stupide et irréfléchie ? Ou assez sûre d'elle pour s'imaginer qu'elle aurait trois fois le temps de le tuer avant qu'il ne presse la détente ? Ou bien elle était parvenue à se persuader qu'il ne la tuerait pas ... Trois hypothèses. Trois raisons de plus de se méfier d'elle. Jefferson n'avait pas la moindre petite confiance en elle. Et il ne le cachait pas. Il ne releva pas sa remarque. Ouais, une course éperdue, une montée des marches à rallonge et maintenant, une petite pause sous un ciel bleu. Les événements se succédaient les uns à la suite des autres, sans ordre logique. Un tas d'images disposées les unes après les autres, sans qu'il n'y ait de sens réel pour donner une histoire à la fin. C'était un peu ça la vie de Jefferson. Un peu sa façon de fonctionner, également. Quand elle se présenta à lui, Jefferson se contenta d'abord d'un vague bruit de bouche signifiant qu'il ne voyait pas qui elle était. Avant de rire. Un vrai rire. Pas amusé le moins du monde, pas sincère pour un sou ... Mais un rire franc et sonore. Et trente secondes après tout au plus, le sérieux était de retour. Aucune trace d'amusement sur le visage ou dans les yeux. C'était comme s'il n'avait jamais rit. « Jamais entendu parler. La faucheuse tu dis ? Tellement cliché que c'en est plus drôle que vraiment effrayant. T'arrives à être prise au sérieux avec ça ? » Soit, il mentait. Il avait déjà entendu parler d'elle. "Mission abandonnée, la Faucheuse est sur le coup"; "La Fauche s'occupe de lui. Toi ce sera tel autre"; "un partenariat entre la Faucheuse et toi, serait une bonne affaire pour nous tous si un gros contrat devait être réalisé".

Bref. Oui elle était prise au sérieux dans ce milieu là. Presque trop. Mais il en fallait plus pour impressionner Jefferson. Ce n'était pas qu'il se considérait comme étant meilleur qu'elle. Mais depuis le temps, il n'avait plus non plus à faire ses preuves. Et pourtant, on lui collait cette nana. Parce qu'ils craignaient qu'il ne tombe et n'entraîne dans sa chute, leurs petits secrets à tous et de parfaits innocents. Parce que oui, trop souvent l'envie de tuer arrivait alors qu'il n'était pas en mission. Pourtant, il ne mettait jamais ses besoins en avant et parvenait -tant bien que mal- à les faire taire. Et Dieu que c'était épuisant. Physiquement et émotionnellement. « T’en dis quoi ? » Ce qu'il en disait ? Il en disait qu'elle commençait à le faire sacrément chier. Et qu'il serait si simple de la faire passer par dessus ce petit muret et la regarder chuter de plusieurs étages pour atterrir beaucoup plus bas, dans un sacré mauvais état. Si simple à faire, oui ... Mais ce serait signer son arrêt de mort. Ainsi ferma-t-il les yeux pour prendre sa minute de réflexion. Ses mâchoires se contractèrent et relâchèrent à mainte et mainte reprise, alors qu'il sentait son regard rivé sur lui. Comme dans l'attente d'une réaction et réponse de sa part. Le problème ... C'était qu'elle ne le lâcherait pas de sitôt. Quand bien même il faisait la promesse de se ternir à carreau. Alors ... Il se redressa assez vivement et poussa la jeune femme pour la plaquer à terre, sans la moindre douceur. Le canon de son arme trouva sa place sous le menton de la jeune femme dont il plaquait une épaule de son coude, pour l'empêcher de se redresser. Son visage était assez proche du sien pour que son regard froid soit planté dans le sien. « Ce que j'en dis ? J'en dis que je ne supporterais pas de sentir ta présence derrière moi plus longtemps. J'en dis que s'ils tiennent à leur putain de Faucheuse, ils feraient mieux d'annuler cette mission qui ne mènera nulle part. » Lâcha-t-il sur un ton qui transpirait la rage. Une rage qu'il peinait à contenir. « Tout ... Est ... Sous mon ... Putain ... De contrôle ! » Ajouta-t-il en détachant chaque mot avec application et en montant d'un ton à chacun d'eux.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMar 18 Juin - 11:16

Jeff & Nea
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Ouais j'aurais préféré m'appeler le Mac, ou la Macrelle, mais chais pas pourquoi on m'a appelé la Fauche, c'est fou quand même que je n'ai même pas pu m'appeler comme je le souhaitais! Bref, je vais pas faire de caca nerveux sous ce pretexte puéril, je vais juste me dire ben que ouais, c'est mon nom et je comprends qu'il se mette à rire comme un barge, avant de me dire ne pas me connaitre. M'en tape je cherche pas la reconnaissance de ce type, ni même sa peur de moi, je cherche juste à lui sauver le cul là. Nan, parce qu'on dira tout ce qu'on voudra, on est les pions de la chaine alimentaire nous les tueurs à gages, c'est con à dire hein, mais on occupe le poste le plus dur de tout ce merdier, d'une parce qu'il faut toujours être en alerte, entrainés, préparés, conditionnés même en un sens. Et nos esprits recoivent des relans de souvenirs cruels sans cesse, si l'homme avait été fait pour tuer sciemment, la conscience lui aurait été arraché à la naissance! Non je vous le dis, j'ai pas pitié de lui, je comprends juste. Et alors que je lui fais cette proposition somme toute raisonnable, le voilà qui me cloue au sol en me collant son flingue sour la gorge, l'air menaçant. Ouais je me doute, quelqu'un me collerait au cul H24 j'aurais des envies de le descendre, mais là, faut vraiment qu'il se calme parce qu'il va réussir à me foutre en rogne. Je ne bougeais pas, je le regardais et dans mes yeux y'avait pas grand chose qui se passait, comme si je lui reflêtais son propre regard. On est des caméléons des émotions, c'est utile dans ce monde, très utile. "Bon ok, t'es vraiment grave. Mais j'comprends...." Lui dis-je au bout d'un très long lapse de temps en silence. Je tendis la gorge, basculant le visage en arrière. "Vas y mon gars, t'en meurt d'envie de me la coller profond cette balle... Vas y je ne me débattrais pas. On nait comme des chiens, pourquoi ne pas crever comme tels." J'étais on ne peut plus sérieuse. J'avais pas peur de la mort, c'est elle qui avait peur de moi. J'avais fauché tellement d'âmes, putain, même des enfants, des vieux, des jeunes, des femmes, y'avait aucun distinguo dans mon métier, et dans celle que j'étais. Rien, nada, que dalle. J'm'en foutais pas mal, tant que j'pouvais me payer quelques extra avec le fric récolté. Par contre ouais, j'suis pas patiente pour un sou, et je sais pas combien de temps on est resté là, l'un sur l'autre, me tenant en joue, mais lorsque je bougeais pour inverser les rôles, il parut un peu surpris. A califourchon sur lui, lui plaquant les poignets sur le sol fermement, mon visage au dessus du sien. "Lâche ton arme putain, on dirait un gosse qu'à peur... Tu sais pas te défendre sans c'est ça? On t'a pas appris..." Mon nez frôlait le sien, et mes cheveux lâches, recouvraient nos deux visages. "Tu vas bien m'écouter, et arrêtes de te la jouer dingo hein, je te propose un deal, on fait équipe, tous les contrats on les fait ensemble, je ne dirais rien du rapport d'aujourd'hui, et juste on fait tous les boulots ensemble...T'as compris ou tu veux que je répète." Dis-je avec beaucoup de sérieux, et un ton tranchant n'incluant aucune autre possibilité. Je luttais fermement contre tous ses mouvements à lui, le gardant bien sous moi, son bassin contre le mien en une danse serpentine, qui n'avait rien de sexuel, dommage. "Putain mais arrêtes là, je sais très bien que tu me connais, je sais très bien qui tu es et de quoi tu es capable, ensemble on serait juste le carton plein. Si j'peux collectionner de très grosses sommes de fric, après, j'pourrais m'enterrer quelque part et disparaitre. l'avantage pour toi, c'est qu'tu me reverras plus après ces quelques gros contrats... J'm'assurerais que la boite te feras pas buter, et tu auras le droit de protéger mon cul."


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMar 18 Juin - 23:22





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Voulait-il la tuer ? En avait-il véritablement envie ? Oui, bien sûr qu'il en avait envie. Il en mourait même littéralement d'envie. Mais ... Quelle frustration de songer qu'il ne pouvait pas la tuer; Pas encore du moins. Elle n'était pas là pour l'éliminer, selon ses propres dires. Alors il n'allait pas la tuer. Ce serait se mettre trop de gens à dos. Et il ne donnerait, du coup, pas bien cher de sa vie par la suite. Est-ce qu'il voulait mourir ? Oui et non. Disons que ça ne le dérangerait pas de pouvoir rejoindre sa petite famille -même si au bout du compte, il n'était pas certain d'échouer au même endroit qu'eux-. Mais que dans un même temps, il ne voulait pas se faire tuer aussi stupidement. Ne méritait-il pas une belle mort genre ... En plein combat ? Parce que le souci avec les tueurs à gage, c'était qu'ils éliminaient de façon sèche et définitive. Une balle entre les deux yeux et c'était terminé. Donc, non, ce n'était pas là le genre de fin qu'il souhaitait. Mais finalement, ses hésitations eurent raison de lui. Après être resté trop longtemps dans la même position, arme collée à sa gorge, elle finit par reprendre vivement le dessus. Le souffle lui manqua quand elle se plaça soudainement sur lui et plaqua ses bras sur le sol. Merde. Elle le maintenait prisonnier. Chose qu'il ne supportait vraiment pas. Ses mâchoires étaient crispées à s'en faire mal et son regard ne quittait pas le sien. Pas même quand elle se pencha assez près pour que son nez frôle le sien, que son souffle caresse son visage et que ses cheveux forment un rideau opaque autour de lui. Il préféra se concentrer sur ce qu'elle disait. Cette proposition qui eut le don de le surprendre. Faire équipe avec elle ? Et puis quoi encore ? Il préférait encore qu'elle le tue. Il était un solitaire, depuis toujours. Il ne faisait équipe avec personne. Surtout pas une ... Givrée comme elle. Elle devait plaisanter. Il n'y avait pas d'autre raison pour laquelle elle se mettait à proposer un truc aussi dingue. Elle débloquait sévèrement.

« La seule chose que j'ai à y gagner c'est quoi au juste ? Que tu m'lâches ? Et que tu fasses aucun rapport négatif sur moi ? Y'a rien à dire sur moi de toute façon ... Je me suis tenu à carreau et tu le sais. » Répliqua-t-il froidement, en continuant de l'observer d'un regard froid et vide de toute expression. Et soudainement : pensée tout à fait étrange et survenant à un bien étrange moment. Il fallait qu'elle se retire de sur lui. Non pas qu'il était gêné par la position. Mais pas franchement à l'aise en tout cas. Il n'y avait eut qu'une seule femme dans sa vie. Une seule qui avait eut le droit d'être aussi proche -physiquement parlant- de lui. Et elle était morte depuis un an déjà. Ainsi, à cette soudaine pensée, se redressa-t-il avec soudaineté en la poussant sans la moindre douceur. Il se foutait bien de savoir si elle allait tomber et se faire mal. Il ne pensait qu'à se libérer de son emprise. Ce qu'il fit donc et en profita pour se lever pour de bon et s'éloigner d'elle. Distance de sécurité réglementaire ... Et à nouveau, il entreprit de faire les cent pas. Il ne pouvait pas nier qu'être débarrassé d'elle lui ferait un bien fou. Mais faire équipe avec elle ... C'était sans doute la meilleure façon pour elle de le surveiller. Plus près que jamais cette fois ci. Chacun de ses faits et gestes serait vu, observé, décrypté et sans doute rapporté à la "boîte" qui les employait. « Si t'es vraiment La Faucheuse ... t'y arriveras pas ... Tout arrêter ... » Remarqua-t-il alors qu'il était dos à elle. Avant de lui faire à nouveau face, calme et posé. « Les gens comme toi et moi ne le peuvent pas ... Ce n'est pas qu'une question d'argent. » Conclut-il sans une ombre d'émotion. Quand on tuait sans se poser de question et sans sembler en être désolé, c'était que quelque chose clochait déjà quelque part. Elle pouvait bien parler de moi et de ma folie...


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMer 19 Juin - 10:31

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Il m’éjecte purement et simplement. Le rapprochement commençait à me plaire pourtant, dommage encore une fois. Je retombe lourdement sur mes fesses et me redresse en me hissant à l’aide de la rambarde. Bon, alors on fait quoi, il reste sur sa position de mec solitaire qui n’a pas besoin d’aide, ou il lâche un semblant de leste. Je cale mon coude et pose un index et mon pouce sur le menton, tout en l’écoutant. « Et pourquoi pas… Je veux dire les cauchemars, les insomnies, tout ça existe déjà au quotidien, donc pourquoi ne pas tenter une échappée belle… Tiens regarde y’a 1 mois, j’ai descendu un gosse, enfin descendu… Non je l’ai ouvert en deux avec un couteau, ses viscères ont dégoulinés sur mes pompes, son regard est devenu vitreux et finalement il est allé choir sur le sol. Tous ces petits détails là, ben ils n’auront de cesse d’être. Ici ou ailleurs… » Je compris alors que du coup, mon speech abondait en son sens, je pinçais les lèvres et réfléchissant. « Ouais bon, c’est peine perdu, si à chaque pas sur une plage déserte je me retrouve à penser à mes victimes… L’esprit vacances n’y sera pas… sauf avec un shoot d’héroïne peut être. » Je ris, alors que le bipeur à ma ceinture se mit à sonner. Je ne le regardais pas de suite, continuant de le reluquer, lui, sans une once de retenue. « Bien… bien, bien. » Je me penchais pour regarder mon bipeur, c’était  donc ce que je craignais, j’avais été suivit en train de le suivre… Chouette un peu d’action. Pas suivis par nos employeurs communs, non, plus par des gringos qui avaient surement une dent contre l’un de nous deux. J’ai beau avoir des radars, des mouchards and co, un peu partout, y’a des fois où c’est pas facile, et là si nous ne bougions pas, Co-Op serait notre tombeau. « Bon, je vais pas y aller par 4 chemins, y’a des méchants qui… » Je marchais vers le bord du toit, et regardais en bas, pas loin de 5 Mercedès s’étaient garées en bas… Intéressant. Mafia Russe ? Mafia Chinoise ? Je n’ai pas franchement envie de le savoir tout de suite, j’ai un mec à garder en vie pour l’heure. « … Qui arrivent… Donc toi et moi, on va faire équipe, d’une parce que tu es ma mission, de deux parce que j’ai décidé que ce serait ça. » Je m’approchais de lui d’un pas rapide, et fis claquer un truc sur son poignet, en terminant ma phrase. Je tendis une main, soulevant la sienne, menottes. je souris largement… « J’aurais préféré plus d’intimité, mais soit, tu veux faire le con, je vais la faire aussi… Dommage pour toi, je n’ai pas les clés. Donc soit, tu acceptes de me suivre, soit on crève ensemble, juste le temps que les niakwé grimpent les marches, tu préfères quoi ? » Lui dis-je de but en blanc. « Bon… Très bien… » Je me tournais vers les escaliers pour accueillir notre futur baston de tous les diables et peut être même notre mort. Je passais ma main libre vers mon dos, sous ma chemise à carreau était dissimulé un étui long, qui lui-même dissimulait un grand couteau, je le sortis alors prenant garde à ne pas m’effleurer la peau de la lame, ça me ferait saigner à coups surs. « J’espère que tu es agile de tes mouvements p’tit père, parce que la chorégraphie ne risque pas d’être la même pour le coup."


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMer 19 Juin - 18:28





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Il y avait deux sortes de tueurs à gage ... D'un côté, ceux qui faisaient ça pour l'argent et uniquement pour cela. Ils n'éprouvaient aucun plaisir à tuer. Voir, ils en souffraient vraiment. Et de l'autre côté, il y avait ceux qui, au contraire, avaient le besoin de tuer. De façon plus ou moins sanglante. Et plus ou moins régulièrement. Mais ils avaient le besoin de tuer, c'était une façon de vivre, une nécessité. Jefferson était de cette seconde catégorie. Quand il n'avait pas de mission pendant trop longtemps, arrivait forcément le moment où le besoin de mort se faisait trop vive en lui. Et dans ce cas là, il se démerdait pour avoir une mission au plus vite. Sans quoi, il se savait capable de tuer un parfait innocent. Ce n'était pas qu'il éprouverait la moindre gêne à cette idée et le moindre remord ... Mais plutôt qu'il craignait que ses employeurs se retournent contre lui .C'était d'ailleurs bien pour ça que Neavia le collait depuis tout ce temps. Elle guettait pour s'assurer qu'un tel épisode ne se produise pas. Les deux tueurs à gage étaient justement en train de parler de ça. Du fait qu'elle voulait soit disant mettre fin à tout ça une fois qu'elle aurait assez d'argent pour s'en aller prendre des vacances. Jefferson savait que, si elle était comme lui, c'était impossible. Mais ils n'eurent pas le temps d'en parler plus longtemps, que déjà elle mentionnait des "méchants". Et il eut tout juste le temps de relever la tête vers elle, qu'elle était déjà à sa hauteur et faisait claquer un bracelet autour de son poignet. Il connaissait parfaitement ce bruit là et cette sensation sur la peau. Il avait été flic après tout. Les menottes, ça le connaissait plutôt bien. Son visage se décomposa et son expression il eut le temps de passer par toute une palette d'émotions. Surprise, choc, inquiétude, peur et puis finalement, la rage. « Arrête ... Arrête tes conneries, putain ! Retire ces menottes. Tu signes notre arrêt de mort ! T'es complètement conne ou seulement suicidaire ? »

Mais bien sûr, tirer sur son poignet ne servait à rien. Les menottes n'allaient pas se retirer par magie. Finalement, il abandonna la partie. Se débattre ne servirait à rien. Et il avait même tout intérêt à coopérer avec elle, s'il ne tenait pas à crever comme une merde sur ce toit à la con. Après un grognement de frustration, il récupéra son arme. « T'as intérêt de survivre à ça. Pour deux raisons. La première, c'est que tu pèses ton poids et qu'un cadavre c'est deux fois plus lourd. Alors merde, j'tiens pas à avoir cet handicape là. La seconde raison ... » Temps d'arrêt durant lequel il lui lança un regard en coin, incendiaire. « C'est qu'si quelqu'un doit t'tuer, j'veux que ce soit moi. » Marmonna-t-il, le plus sérieusement du monde. Parce que, non, ce n'était absolument pas une blague. Quitte à la voir morte, autant que ce soit lui qui se charge de ça. Non pas qu'il la haïssait ... Après tout, il ne la connaissait pas le moins du monde. Mais elle avait eut largement le temps de lui en faire voir de toutes les couleurs et de lui donner carrément l'envie et même le besoin, de la voir morte. Mais soit, ce n'était pas le moment de penser à ça. De toute évidence, ils avaient bien plus grave à affronter. Comme une armadas de mecs sans doute armés jusqu'aux dents, qui étaient là pour les éliminer. Oui juste lui ... Ou elle ... Mais dans tous les cas, puisqu'ils étaient "ensemble", les deux allaient y avoir droit. « Tu permet ? » Grommela-t-il en tirant sur sa main menottée pour aller récupérer les munitions planquées dans la poche arrière de son jean. Vu le peu de balles qu'il lui restait, il aurait au moins le temps d'en tuer une dizaine avant d'avoir recours, comme elle, à son couteau.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyJeu 20 Juin - 10:11

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« Mais je t’en prie beau brun. » Lui répondis-je avec un petit sourire aguicheur. Me positionnant en face de lui, laissant ma main droite suivre sa main gauche vers l’arrière de son jean. Collée un peu exprès à lui, tout sourire, le regard pétillant. « Oh attend, je récupère ce qui est à moi… » Je glissais le couteau dans son fourreau dans mon dos, avant de glisser la main gauche vers sa hanche, l’effleurant juste un peu, j’ouvris l’étui holster, pour y récupérer ma propre arme qu’il m’avait subtilisé plus avant. De dos, on dirait qu’on flirte gaiement, alors que clairement je suis la seule à flirter outrageusement dans le tableau. « HEY VOUS LA ! »Héla un homme derrière moi, je n’eus pas besoin de me retourner, cette voix nasillarde ne m’était pas inconnue. Basile Wolkoff, avec son nom on pourrait croire qu’il est russe, mais non, Basile fait partie de la mafia Roumaine, il est roumain pure souche. Et outre sa nationalité réelle, je le connais parce que ce chien a décidé de buter tous les tueurs à gages du secteur, pour y mettre ses hommes et avoir la main mise sur le fric des crimes, qui en découle. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas venu que pour moi, la mauvaise, c’est qu’on ne tue pas comme ça, un lieutenant de la mafia… « Basile… » Dis-je en me tournant lentement. « Neavia! » Dit-il avec une sympathie feinte. « Ça me fait plaisir de te voir… Dis donc, tu flirte avec un autre TAG… Et pas n’importe lequel en plus… Jefferson…. Comment ça va chez les flics ? Ah ouais pardon j’oublie tout le temps que t’es plus un poulet. Comment va ta famille ? Oups… Décidemment j’ai des trous de mémoire ! » Bon ben voilà, j’ai plus d’identité secrète, fils de pute. Et il était en train de chauffer mon compagnon, pas cool du tout. Je glissais l’arme contre l’arrière de ma cuisse, prête à tout, laissant ma main pendante, accrochée à la poche de jean de Jefferson. Pas besoin de tout dévoiler, pas avant que… Un, deux, trois, cinq, sept, neuf…. Waouh… Neuf mecs armés font barrage devant nous, j’observe du coin de l’œil, tandis que Jeff et Basile échangent des civilités. « Dis donc t’as mis le paquet… Deux contre dix… T’avais les pétoches de venir seul ? » Lui lançais-je toujours dans la même position, nulle besoin de charger, avec deux flingues, on arriverait à en liquider la moitié, même s’ils sautillent. Il sourit et ricana même. « Ce n’est pas personnel ma belle, c’est les affaires. Mon petit commerce de proximité fonctionnera bien mieux lorsque tous les deux vous serez plus là… Et dire que je vais atomiser une nouvelle histoire d’amour. Vos vies de ce côté-là, ont été vraiment catastrophiques ! » Il soupira, respirant le faux cul à plein nez, je tournais le visage vers Jeff, posant une main sur son torse comme s’il avait été à moi. « Chéri, t’en penses quoi ? A la cool, ou pas ? » Lui dis-je d’une petite voix doucereuse. « Allez les gars butez les. » Dit-il avant de se retirer du futur champ de bataille. Mitraillettes, MP5 armés, et la scène de baston commence sur un fond de Joan Jett « bad reputation », je sais que la musique est dans ma tête, mais j’trouvais ça cool de le préciser, ça m’donne un rythme. On a de l’espace autour, ouais, mais un seul abri de repli. Ça canarde dans tous les sens et on court se réfugier derrière une cahute en métal. Les roumains à part tirer à toutes berzingues, c’est nul au corps à corps, alors que je suis capable de me battre et de tuer comme les chinois. Je me recroqueville sur moi-même, collée contre Jeff, il faut attendre qu’ils rechargent tous, avant de commencer à les buter… Genre maintenant, je me lève comme un diable sortit de sa boite, et vise la tête d’un premier, puis d’un second, je ne dirais pas que je les ai tous du premier coup, parce que ça bouge ces petites bestioles, mais les deux premiers tombent raide mort sur le sol.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyJeu 20 Juin - 20:41





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Jefferson était à peu près certain de ne pas se tromper quand il songeait que la jeune femme blonde lui tournait ouvertement autour. En d'autres termes, qu'elle flirtait avec lui sans l'ombre d'une hésitation. Le seul souci dans tout ça ... C'était qu'il ne lui faisait absolument pas confiance. Il était persuadé que ça avait à voir avec la mission qu'elle avait de le filer et le surveiller. Du coup, même si elle l'avait intéressé -et ce n'était pas le cas du tout. Il était toujours marié !-, il se serait trop méfié d'elle pour que quoi que ce soit puisse être possible. « Neavia! » Tiens donc ... Neavia. Plus joli qu'Aurelia. Mais également plus rare. Ainsi, si jamais il prenait l'envie à Jefferson de la retrouver, ça ne devrait pas être bien compliqué. Ces étranges pensées dans lesquelles il se perdait, ne lui permirent malheureusement pas de passer à côté des paroles de l'homme qui venait de les rejoindre sur le toit. Ainsi le regard qu'il posa sur le dénommé Basile, se fit-il noir et empli de haine. Fallait-il préciser que lorsque la haine le gagnait, plutôt que d'en être aveuglé, il n'était que plus dangereux encore ? Non, bien sûr que non il ne fallait pas partager ce détail ci. Plutôt le garder pour lui. Et agir en conséquence. Famille ... Famille ... Famille. Instinctivement et sans y penser, il fit tourner l'alliance autour de son doigt, regard rivé sur l'homme, sans prendre la peine de dire un mot. A quoi bon répondre à ça de toute façon ? Ca n'avait aucun intérêt. Ca ne ferait que lui montrer que ses paroles venaient de l'atteindre. Quand Jefferson détourna le regard, ce fut seulement pour le poser sur la jeune femme quand elle posa une main sur son torse pour attirer son attention. Chéri ? A la cool ? Est-ce qu'il avait une tête à agir "à la cool" ? Enfin bref, ce n'était pas le moment de la remettre à sa place ou quoi que ce soit de ce genre. Dans l'immédiat, il était plus que temps de se mettre à l'abris. Et c'est ce qu'ils firent, allant se planquer dans un coin en se déplaçant comme un seul homme. A vrai dire, ils n'avaient pas d'autre choix. Et ce, à cause des menottes qu'elle avait eut la bonne idée d'accrocher à leurs poignets.

Recroquevillés l'un contre l'autre, ils étaient tout autant aux aguets l'un que l'autre. Et sans doute étaient-ils tous les deux habitués à ce genre de situation. Car ils se mirent en mouvement exactement au même moment, pour se redresser et commencer à tirer. Jefferson visa derechef ceux qui redressaient déjà leurs armes, prêts à tirer à nouveau. Mais bien vite, il fallut se planquer à nouveau. Le brun ferma un instant les yeux, marmonnant à voix basses des choses que Neavia ne pouvait comprendre, tout en récupérant le chargeur de son arme pour vérifier le nombre de balles qu'il lui restait. « Plus qu'deux ... J'espère que tu sais te servir de ton couteau. Trancher un gosse en deux, ça fait pas tout. » Lâcha-t-il à son intention, avant de sortir son propre couteau rangé dans sa Rangers droite, prêt à l'utiliser une fois qu'il serait à court de balle. Ce qui fut rapidement le cas d'ailleurs. Le temps de se redresser une seconde fois avec Neavia, pour en descendre un max, et c'était terminé. « Putain d'cons increvables. » Grommela-t-il une fois à nouveau derrière leur abris de fortune, alors que trois types étaient toujours debout. Il lâcha un bref soupir et posa vaguement le regard sur la jeune femme. Pour s'assurer qu'elle était prête à foncer dans le tas. Vu le nombre de tirs qui avaient été échangés, il fallait espérer pour que les trois derniers survivants n'aient plus beaucoup de munitions. Sans quoi, ils étaient morts. Non pas que ça dérangeait foutrement Jefferson. Mais tant qu'il pouvait éviter de mourir, ça l'arrangeait. Tranquillement, comme s'il avait absolument tout son temps, le tueur déposa son arme à terre avant de passer doucement la lame de son couteau, sur la jambe de son pantalon. Non pas qu'il était sale, puisqu'il prenait soin de le nettoyer totalement après chaque utilisation. C'était plus comme un rituel avant le grand saut.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMer 26 Juin - 14:07

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Si j’ai peur ? J’éclate de rire. Non. Si j’ai peur pour sa vie ? J’éclate de rire de plus belle. Non. Sauf s’il continue de prendre son temps pour nettoyer son précieux couteau. On n’est pas des putains de sportifs de haut niveau, avec des tocs et habitudes, on est des assassins. Je tire sur son bras, deux roumains sont venus nous débusquer, le corps à corps fiévreux a commencé, et j’peux vous dire que c’est excitant ouais, malgré les menottes, on danse c’est notre putain de tango à nous. Coup de pied retourné dans la gueule de l’un d’entre eux, je me baisse, passe en dessous du bras de Jeff en un tour sur moi-même. Je me prends une patate dans la gueule et la réponse est rapide, je plante ma lame dans la poitrine de ce mec qui a osé lever la main sur moi. Regard féroce, je capture son dernier souffle dans mon esprit, j’aspire sa vie, avant de retirer énergiquement la lame, dans une éclaboussure de sang. Ils ont capté enfin que nous étions prisonniers l’un de l’autre, ça les fait rire, moi aussi beaucoup. J’enjambe un des mecs, tourne autour de Jeff, dos à dos, une main qui ne nous aide pas, pour combattre notre mort. « Si… on s’en sort, je peux t’assurer, que tu accepteras ma proposition ! » Lui dis-je en passant au dessus des râles, des cris, et des exclamations en roumain. « BAISSES-TOI ! » Lui dis-je au moment où je me baisse aussi, un bâton lancé à vive allure voulut nous atteindre en pleine tête. Au bout de cinq minutes, je ne comprends pas pourquoi, ils reculent tous, sur la défensive, pas prête à baisser ma garde, je regarde dans la direction opposée et là ce que je vis, me fit arquer un sourcil et ouvrir la bouche. Dans notre ligne de mire, là bas, un bazooka est pointé sur nous. « Putain… » Soufflais-je avant de courir vers l’autre bout, le seul encore sauf, qui inclut un saut sur un toit un peu plus bas, je tire Jeff lorsque j’entends le petit tilt qui annonce l’armement de cet engin de destruction massive. « CCOOOOUUUUURRRRRSSSSS » Lui dis-je vivement, nous prîmes notre élan ensemble et la chute nous sauva… Du moins, normalement. Une chute de deux mètres, qui nous fit atterrir lourdement sur le toit en verre de l’autre bâtiment… Verre qui se brisa sous l’impact. Je poussais un hurlement strident, notre chute me parut éternelle, nos corps en suspension dans l’air, dans un éclat brillant de poussières de verre. L’impact suivant eut le mérite de me surprendre, un bruit sourd, nous atterrîmes dans une piscine municipale fermée à l’heure actuelle, je retins ma respiration, repliant les jambes, et nous finîmes dans une grande gerbe d’eau rafraîchissante. Sous l’eau, je battis des jambes, pour remonter, tout en hissant Jeff. A la surface, je pris cette grande inspiration salvatrice. Pause. Impression de distorsion du temps, ralenti hallucinant, on est en vie… Coupures, blessures mineures, bleus, mais en vie. Je nage vers le bord, avec Jeff. Je ne l’ai pas encore regardé, je ne sais pas comment il est… Je passe une main sur mon visage, pour repousser ma tignasse trempée, je me hisse sur le rebord et m’affale sur le dos, ma main toujours attachée à la sienne. J’expire, j’inspire… putain… j’avais jamais vécu ça.


Dernière édition par Neavia A. Powell le Ven 28 Juin - 21:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyJeu 27 Juin - 23:46





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Neavia & Jefferson


Dieu ... Que c'était bon ... Ce mélange de terreur, d'adrénaline poussée à son maximum, de fureur, de rage de vivre et rage de vaincre ... En cet instant, Jefferson se sentait vivant. Vraiment vivant ... Son coeur battait la chamade alors que chacun de ses gestes, de ses déplacements, était plus calculé que ce qu'il pouvait bien laisser paraître. Il ne pensait même pas au fait qu'il était parfaitement coordonné à la femme toujours attachée à lui par la paire de menottes qu'elle avait refermé sur leurs poignets. A vrai dire, il avait presque l'impression d'être seul. Mais ne plus fort encore. Parce que s'ils dépendaient un peu l'un de l'autre, ils pouvaient par le même coup conjuguer leurs forces. Et c'était là un point non négligeable. Se baisser, pivoter, sauter, trancher, frapper, pousser. Oui, ils avaient la même façon de se défendre en plein corps à corps. Il n'écouta même pas ses propos. Sauf quand ses ordres étaient tranchants et parvenaient donc à ses oreilles. Ceux là étaient importants pour leur survie à tous les deux. Surtout ceux qu'elle hurlait littéralement. Comme ... « CCOOOOUUUUURRRRRSSSSS » Quand il releva la tête et réalisa dans la ligne de mire de quoi ils se trouvaient tous les deux, il ne se fit pas prier pour obéir. Et quand elle sauta ... Il sauta également ... Sans prendre la peine de se poser la moindre question. Premièrement, s'il ne le faisait pas, il ne survivrait pas au tir qui les menaçait tous les deux. Le saut était donc le seul moyen de pouvoir, éventuellement, survivre à cette attaque. Et puis deuxièmement, ce n'était pas comme s'il pouvait refuser d'obéir. Après tout, il était encore attaché à Neavia. Finalement, la chute fut longue et très courte à la fois. Quand le verre se brisa sous leurs corps, Jefferson eut le temps de penser à la douleur que ça allait engendrer quand ils toucheraient terre; Mais déjà, l'eau d'une piscine les accueillait.

Quand il eut enfin la tête hors de l'eau, Jefferson prit de longues inspirations pour récupérer de l'air. Son souffle s'était coupé dès l'instant où son regard s'était posé sur le bazooka. Et il ne le réalisait qu'en cet instant. Il suivit Neavia parce qu'il n'avait d'autre choix. Mais quand elle s'étendit sur le bord carrelé, il demeura sur le bords, bras posés sur le carrelage froid. Il avait mal. A quelques divers endroits de son corps. Mais rien de bien grave ni d'inquiétant. Sans doute quelques petits débris de verre qui s'étaient fichés dans sa peau. Son regard s'attarda enfin sur Neavia. Ou Aurelia ! Appelez-la comme bon vous semblera. Il ne pouvait nier que cette femme l'intriguait désormais au possible. Même si la méfiance qu'il ressentait à son égard, était plus forte que tout le reste. « Voilà qui était ... Intéressant ... » Daigna-t-il lâcher calmement. Non, il n'irait pas jusqu'à lui dire que ça avait été foutrement bon que de se sentir aussi ... Un, alors qu'ils étaient deux. « Bien. Et si tu nous détachais maintenant ? C'était trop simple pour être vrai. Ils vont sans doute revenir finir le travail. » Trop simple pour être vrai ? Bon, d'accord, ces crétins s'étaient plutôt bien défendus ... Mais ils avaient été bien meilleurs à deux et malgré les menottes. C'était un fait. Peut-être qu'il réfléchirait à son offre de faire leurs missions à deux. Aucun doute que ce serait bien mieux que de la voir qui le filait de façon constante. A la force de ses bras, Jefferson fini par se hisser hors de la piscine, s'asseoir sur le bord et leva la tête pour vérifier que les hommes n'étaient pas en train de les chercher. Mais ce n'était pas le cas ... Peut-être parce qu'ils étaient déjà en train de descendre ?


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyVen 28 Juin - 22:02

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Intéressant ouais, c'était le mot. En putain de parfaite symbiose même, ça avait été géant, je me tournais sur le côté, pour le regarder, esquissant un grand sourire de pur contentement. Oui c'était le moment de se barrer et même fissa. Je me relevais en position assise, tirant sur les menottes. "Oui Robin, c'est le moment de regagner la Batmobile!" Lui lançais-je en me relevant, lui faisant tendre le bras vers moi. "Peut être trouverons nous des outils pour se séparer enfin Robin!" Lui dis-je avec entrain et même joie! Ce n'était pas feint, c'était un peu étrange d'ailleurs, de cette baston, de cette chute de dingue n'en ressortait chez moi, qu'une vraie bonne joie de malade. Ce qu'on avait vécu là c'était comme ce mythe d'un rayon vert aux dernières lueurs du soleil... Comme une aurore boréale, trop de cul. Et je ne parle pas seulement de son adorable derrière, archi moulé maintenant que son jean était trempé. Non, je parle de la parfaite harmonie malgré les menottes, putain que c'était bon. Il sort de l'eau enfin, et on se retrouve face à face, je me perds un instant dans la contemplation de son visage, puis balayant les sentiments trop forts ressentis dans l'instant, je nous guidais vers la sortie. Un grand coup de pied pour faire céder la porte fermée à clé, et nous voilà sortis dans une ruelle, je regarde à droite, à gauche et l'emmène sur la droite, à petites foulées, je fouille de ma main libre dans la poche de mon fute, heureusement mes clés sont encore là. Je pense que mon portable est mort lui, et que mes biftons vont avoir droit au séchage en machine. Je le tire vers le mur, avant de sortir à découvert, il fallait vérifier que tout roulait. Personne, alors petite course rapide, direction ma caisse, toujours garée là, j'ouvris la portière passager et le regardais. "Je vais me glisser, tu me suis ma loutre." Lui dis-je avec un petit sourire en coin. Je m'assis sur le siège, le tirant vers l'intérieur de la voiture, passant par dessus le levier de vitesse, avant de faire démarrer la caisse. Nous partîmes sans problème, je poussais le son à fond de la radio, appréciant un bon Metallica là tout de suite, chantant, tout en tapotant sur le volant. "On va s'planquer Cendrillon, ce soir tu rentreras pas, j'espère que tu te transformeras pas en citrouille." Je n'avais pas peur, des représailles, y'en a toujours eu dans notre métier, je m'en cogne complet en fait. Ils ne me font pas peur, je n'ai plus peur depuis très longtemps.Je regarde dans le rétro tout le temps que dure notre route, on sort progressivement du bronx, on entre même dans Manhattan, je sais c'est zarb, mais pour fuir correctement faut aller là où on nous attend pas, je travers les beaux quartiers et chante Nothing else matters comme si j'avais été seule dans c'te caisse. Je me penche vers lui pour ouvrir la boite à gant et chope un bip, un porte de garage s'ouvre sur une très grande avenue connue par les richards du coin, j'entre la caisse et referme la porte derrière nous. "Bienvenue dans la tour de Crystal chéri..." Je l'appelle comme ça parce que j'adore Die Hard.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyDim 30 Juin - 13:32





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Le regard de Jefferson était toujours vide d'expression alors qu'il observait la jeune femme sans un mot. Il ne réagissait à aucune de ses plaisanteries. Non pas que cette femme n'était pas drôle du tout ... Mais il en faudrait beaucoup plus dérider le brun. Rire, lui ? Encore faudrait-il qu'il se souvienne de comment faire ça. Or, ce n'était pas franchement gagné. Finalement, il était plus lassé du comportement de la blonde qu'autre chose. Sans doute parce qu'il ne rêvait que du moment où il serait enfin libéré d'elle. Elle était trop .. Tout, pour lui. Trop énergique, trop ... Mouvementée, ouais. Peut-être même un poil trop excentrique. Alors qu'il était introverti et ne se lâchait tout à fait que lorsqu'il se battait ou tuait. Elle racontait des blagues ... Il ne riait pas. Elle flirtait ouvertement ... Il ne bronchait pas. Lui répondre aurait été comme de tromper sa défunte épouse. Parce que même si elle était morte, il n'y songeait guère. Il n'avait encore pas accepté sa mort. Ni celle de leurs enfants. Quand il se retrouva debout face à la jeune femme, il eut un temps d'arrêt. Au delà de son côté emmerdante, elle dégageait un truc. Quelque chose de différent. Et sans doute intéressant. Si on y prêtait un minimum attention. Ce qui n'était pas le cas, du tout, de Jefferson. Pour sûr, il se foutait royalement d'elle et de ses ... Conneries ! Bientôt, ils se retrouvèrent dans sa voiture. Et il soupira doucement en tentant de ne pas lui prêter plus attention que ça. Robin, loutre, Cendrillon. Et puis quoi encore ? « Et puis quoi au juste ? Tu comptes m'attacher pour m'empêcher de partir ? » Demanda-t-il sur un ton peu amène, regard rivé sur le paysage qui défilait sous leurs yeux. Des bâtiments ... Encore des bâtiments ... Manhattan. Elle vivait vraiment dans Manhattan ? Intéressant.

A peine la voiture fut-elle garée, que Jefferson en descendait et tirait un bref coup sur sa main pour tendre son bras. C'était, encore une fois, elle qui quitterait la voiture en escaladant le siège voisin. Pas lui. Chacun sa merde. Il n'avait d'ailleurs qu'une hâte : celle de se libérer. Il demeura parfaitement silencieux, durant tout le temps que dura leur petit voyage en direction de son appartement. Là, tout en la suivant -parce qu'il n'avait toujours pas le choix, il prit le temps d'étudier les lieux du regard. Son appartement était à peine plus remplit que le sien. Lui, depuis qu'il avait quitté l'immense logement familiale qu'il avait acheté avec son épouse, il se contentait d'un appartement avec une chambre. Les seuls meubles étaient ceux de la cuisine qui se trouvaient déjà là lors de son emménagement. Pas de lit, juste un matelas. Pas de télévision. Rien qu'un ordinateur portable posé à côté de son lit et qui lui servait pour toute recherche concernant ses missions. Peu de bouffe dans les placards. Et rien que le stricte nécessaire dans la salle de bain. Bref, un appartement qui semblait vide de vie. Le sien était plus vide ...D'âme. « Je suppose que tu n'es pas le genre de femme à avoir une épingle à cheveux ... ? Ca aurait fait office de clés pour nous libérer de ces menottes que tu as eus la bonne idée de nous attacher aux poignets. » Oui, il avait vraiment hâte d'être détaché d'elle. Parce qu'il n'était pas assez patient pour supporter ça plus longtemps. Et que le seul moment où, bizarrement, ça n'avait pas été contraignant ... C'était sur ce toit ... Alors qu'ils se battaient pour leur survie.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyDim 30 Juin - 18:40

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Il me tire, je ne dis rien mais j’en pense pas moins. Ça a l’air de lui faire presque plaisir, quoiqu’il soit bien difficile de le comprendre, il a autant d’expressions faciales qu’un kiwi, et tout aussi rugueux. Je me glisse hors de la voiture donc, la ferme non sans le pousser lui de mes fesses, lui signifiant qu’il me gênait un peu mais pas tant que ça. Chiquenaude, rien de plus. Je le tire ensuite, montant les escaliers, m’arrêtant un instant pour brancher l’alarme en bas et désactiver celle du haut. Je pousse la grande et imposante porte d’entrée, et nous arrivons, dans une salle immense. Grandes fenêtres sans teint, pas de rideaux, des moulures sur les murs et au plafond, une cheminée qui trône au milieu surplombée d’un imposant miroir baroque. Au milieu de la pièce, un lit deux places, des mallettes d’armes, un vieux fauteuil club en cuir devant une fenêtre, un bureau avec ordi et réseau internet. Sur la droite dans un renfoncement une cuisine américaine équipée, qui n’a jamais vraiment eu son utilité. Sur la gauche une porte vers la salle de bain et les toilettes. Dans le hall les escaliers montent plus haut, à mon étage d’entrainement, tapis de sol, sac de sable, etc. J’approche du pc, que j’allume, laissant Monsieur je sais tout me faire une blague de son cru. Je me baisse, pour aller chercher la clé collée sous le bureau, et sans attendre détache nos menottes. « Toujours une clé de secours. » Je me frottais le poignet rougit par ce qu’il avait vécu, et me dirigeais vers la cuisine pour boire un coup d’eau. Je regardais mon buste, ma chemise ne ressemblait plus à rien, je fis la moue, c’était ma préférée. Je la retirais pour la jeter dans un incinérateur, ne jamais laisser de trace, c’est l’astuce pour survivre, je n’existe pas, même entre ces murs. Je traverse la pièce passant devant lui, pour poser un verre d’eau proche de lui. « Je vais chercher la trousse de secours. » Dis-je simplement, ayant retrouvé mon flegme froid. Je retirais mon marcel avant d’être arrivée dans la salle de bain, à demie nue, la pudeur n’est pas mon propre, je m’en moque en fait. Je laisse la porte entrouverte, tandis que je m’ausculte devant la glace, quelques morceaux de verre ici et là, rien de bien méchant. Je sors la trousse, et avant de revenir vers lui, j’enfile une chemise blanche presque transparente, restée là pour accueillir mon corps rompu. Je reviens vers lui, en posant la trousse. « Retire tes frusques, tu vas choper la mort. » Je ne le regarde pas vraiment, concentrée sur ma tâche, sortant bandages, pansements, mais surtout alcool et cotons. Je me doute qu’il n’obtempèrera pas si facilement, mais j’attends, relevant enfin le regard vers lui, une mèche de cheveux devant mon regard neutre. « Je m’appelle Neavia Powell, Aurelia est mon second prénom. Et maintenant que tu connais une de mes planques, tu pourras me descendre sans problème. » Lui dis-je alors, tout en imbibant un coton de désinfectant. « On est en sécurité ici. » Je lui tendis le coton, et me retournais lorsqu’il retira sa chemise, pour me concentrer sur le pc. Me penchant pour regarder l’écran, tous les contrats passent sur des réseaux détournés, facebook, wikipedia de temps en temps, et autres, il suffit juste de lire entre les lignes, des codes bien précis. Sur un bord de l’écran, les cameras de surveillance m’indiquent tout, ça couvre un grand champ de vision. J’appuie sur les touches, je vérifie tout, avant de tourner mon regard vers Jefferson, un regard tout aussi neutre, plus de sourire, plus de flirt, juste un assassin qui regarde son contrat. Je traverse la pièce direction un tableau, un grand cadre représentant le radeau de la méduse, il a toujours été là, il protège mon coffre. J’appuie sur un bouton et le tableau s’ouvre en deux, je tape mon code, je pose mon pouce sur la demande d’emprunte et l’épaisse porte s’ouvre à son tour, j’en retire un dossier classé secret défense avant de refermer le tout. Je reviens vers lui et pose le dossier sur le bureau en regardant Jefferson, je n’ai pas besoin de lui dire ce qu’il contient, il le sait. Je repars vers la cuisine, et retire mon jean pour le foutre dans l’incinérateur, le déclenche et tout brûle.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyLun 1 Juil - 20:05





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Enfin libéré de la morsure du métal froid du bracelet qui le maintenant attaché à Neavia, Jefferson porta sa main à son poignet pour se le frotter faiblement, de sorte à apaiser la légère douleur qui marquait sa peau de rouge. « Je vais chercher la trousse de secours. » Toujours aussi impassible et silencieux, il suivit la jeune femme du regard. Et ne songea même pas à détourner le regard quand elle ôta son marcel, dévoilant une partie de son corps. Ce fut sans la moindre gêne apparente que le brun l'étudia du regard. De plus en plus, elle l'intriguait. Plutôt positivement, il devait bien l'admettre. Froide, parfaitement maîtresse d'elle même, douée dans ce qu'elle faisait .. Et physiquement ... Attrayante. Oui, quand bien même trop souvent il pensait encore à sa femme, ça ne l'empêchait pas de reconnaître ça au sujet de cette jeune femme qu'il continuait d'observer alors que la porte de la salle de bains était entrouverte. Quand elle revint près de lui, il la regarda déballer son nécessaire sans toujours broncher. Retirer ses fringues ? Il se voyait mal se trimbaler en sous vêtements devant elle. Non pas qu'il était du genre complexé ou quoi -parce qu'en vérité, il s'en foutait bien-. Mais ça ne serait pas très pratique si jamais. Si jamais quoi ? Si jamais il fallait se défendre face à elle -il n'avait aucune confiance en elle-. Si jamais un truc leur tombait dessus. Même chez lui il portait toujours au moins un jean. Et une paire de chaussures à côté de lui, au cas où. En sécurité, oui ... Vu l'artillerie lourde qui se trouvait dans le coin et les caméras toujours en marche, il semblait évident que oui. Plus en sécurité que chez lui, à n'en pas douter. A ce sujet, il n'était pas franchement prudent. Et il le savait bien. Pour preuve, sa famille était morte. Aucune prudence. Il finit néanmoins par se redresser pour débouter tranquillement sa chemise et l'abandonner, avant de récupérer le coton qu'elle lui tendait. A part un morceau de verre fichée dans l'une de ses épaules et quelques petits débris sur l'avant bras, du même côté, rien de bien grave ou inquiétant. Mais il prit quand même le temps de retirer les éclats de verre et désinfecter. Vraiment histoire de dire. Ce n'était pas une petite infection qui aurait raison de lui. Ou si c'était le cas, il ne manquerait pas à grand monde de toute façon. Et même à personne.

Jefferson eut un temps d'arrêt quand elle plaça un dossier sous son regard. Il redressa la tête pour poser un instant les yeux sur son visage, sourcils froncés. Avant de reporter son attention sur la pochette cartonnée qu'il ouvrit du bout des doigts ... Ses états de service en tant que flic. Rien de bien important pour lui. L'article qui concernait la fin de son emploi en tant que tel. Oui, il avait fracassé intégralement un homme à coups de barre de fer. Finalement, Jefferson tomba sur ce qu'il aurait préféré ne pas voir dans ce dossier. Mais bien sûr que ça se trouvait là. Article au sujet de la mort de sa famille. Photos aux sourires étincelants. Bras dessus bras dessous avec son épouse. Le bébé dans les bras de sa femme, le plus jeune dans ses bras à lui, et la plus grande à leurs côtés avec sa soeur placée devant elle. Sourires heureux. Bonheur non feint. Une flambée de rage gagna Jefferson alors que ses doigts se refermaient sur le papier journal, le froissant considérablement avant de resserrer violemment son poing autour de la boule de papier. Ses mâchoires étaient fortement crispées, son regard totalement haineux. Et après avoir refermé le dossier d'un geste sec, il pivota sur lui même pour regarder Neavia. « Tu veux toujours qu'on fasse équipe ? Si oui, j'émet une condition... » Demanda-t-il sur un ton froid, avant d'ouvrir sa main sur le papier qui s'y trouvait toujours. « Retrouver celui qui a fait ça. » Inutile d'entrer plus en détails. Elle savait parfaitement de quoi il était question. Seul, il n'était jamais parvenu à retrouver les traces de celui qui avait pu détruire sa famille. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il avait fait une erreur, une fois, une seule ... L'homme qu'il était supposé tuer, s'en était rendu compte et avait mené sa petite enquête sur lui. Jefferson avait été embrouillé complètement et s'était retrouvé loin de sa famille, pour tuer l'homme dont il était question. Sauf que c'était un piège. Il n'était pas là où il était supposé se trouver. Et pendant ce temps ... Sa famille se faisait tuer. Riche et puissante, sa cible était parvenue à disparaître dans la nature. Ainsi que le tueur à gage qu'il avait employé pour cette mission ...


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMar 2 Juil - 13:01

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Lorsque je réapparus se fut en petite tenue. Culotte encore humide, ma chemise blanche aux manches retroussées et rien d’autre. Je le regardais tandis que je décelais tellement de rage sur son visage, il n’avait toujours pas encaissé l’assassinat pur et net de sa famille, qui pourrait l’en blâmer. Je m’approchais lentement de lui, le contournant pour arriver dans son dos, posant mes doigts sur lui, et retirant énergiquement un dernier morceau de verre, logé là. Le sang coula un peu  et je positionnais un pansement sur sa petite plaie. « Tout le monde le sait… Du moins s’attaquer à Caleb Ib Branaim, est une pure folie… Le contrat était passé par moi, et je l’ai refusé tout net, ce mec a le bras plus long que toutes les cellules secrètes gouvernementales. » Je tamponnais doucement la gaze sur sa plaie, avant de me glisser en face de lui, regardant tout sauf son expression faciale. « En Juillet 2010, un document classé secret défense a été divulgué sur la toile, attestant qu’il avait payé la campagne de Bush, en même temps que d’avoir fourni les armes nécessaires à la défense islamiste en Afghanistan. Ce n’est pas du poids plume Jefferson. » Mes doigts effleuraient ses petites coupures ici et là. Je me reculais d’un pas, relevant le regard vers lui, un sourire carnassier se dessina alors progressivement sur mes lèvres. « Mais heureusement pour nous, nous avons tout ce qu’il faut aujourd’hui, pour lui remettre la main dessus. Le retrouver lui ne sera pas si difficile, au contraire, par contre retrouver l’assassin qu’il a mandaté pour buter ta famille… ça… C’est une autre paire de manches. » Je pivotais vers le pc, où je m’assis pour taper quelques mots, via caramail sous le pseudo ‘papower’, encore des noms de codes, d’emprunt, pour dissimuler ce que nous sommes. « Laisse-moi d’abord faire coffrer les fils de putes qui ont failli nous dézinguer tout à l’heure, et après on discute. » L’avantage de ma position de non indépendante de la profession d’assassin, c’est que je travaille pour des corps gouvernementaux puissants, et/ ou groupuscules étrangers très pervers. J’envoie un message à un certain Razul, avec quelques données cachées dans des phrases de codes paraissant totalement normales à un œil débutant. J’appuie sur entrée et me relève de là, passant devant Jefferson qui avait l’air de vouloir rester comme une statue au milieu de la pièce. « Scotch ? » Lui demandais-je sans trop prêter attention à la réponse, sortant d’un placard deux verres, et une bouteille. Je me dirigeais vers le lit, posant mes fesses dessus, servant les deux verres avant de m’installer lascivement sur la couette.  Silencieusement, je l’intimais du regard à venir se poser là, lui promettant presque qu’il ne se passerait rien, c’est dommage d’ailleurs, vu notre osmose plus avant, ça promettait pas mal de perfection dans un lit. Bref. Je bus une gorgée d’alcool sans broncher, le regardant droit dans les yeux. « 48heures et on pourra à nouveau sortir de là et partir à la recherche de Caleb Ib Branaïm. Si tu veux te défouler… » Je me penchais vers lui, m’approchant de trop, mais juste pour attraper sous un oreiller le paquet de clopes et le feu qui m’y attendait. « … Là-haut, il y a une salle d’entrainement. » Terminais-je par dire en m’allumant une clope.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMar 2 Juil - 22:27





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Totalement perdu dans un flot de pensées qui semaient une zizanie sans nom, dans son esprit dérangé, Jefferson sentit à peine que la jeune femme était en train de retirer un dernier morceau de verre fiché dans son dos. Il se contenta de relever la tête quand elle se posta face à lui et l'étudia silencieusement du regard. Oui, il ne le savait que trop que cet homme était ... Bien trop "lourd" pour être atteint aussi facilement. Mais cette mission lui aurait rapporté beaucoup d'argent. Assez pour arrêter de tuer pour gagner sa vie. Et c'était tout ce que lui demandait alors son épouse. Il ne l'avait finalement pas fait à temps ... Et voilà ce qui était arrivé ... Cesserait-il un jour d'être rongé par la culpabilité ? Aucun doute que non. « C'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous. » Oui, ça n'expliquait pas tout son comportement. Mais ça contribuait à ... Enfin ... Un peu tout de même, non ? Soit, c'était sans importance. Jefferson ferma les yeux en soupirant doucement quand elle reprit la parole. Peu importait le temps que ça prendrait, l'énergie que ça leur demanderait et même s'ils y perdaient la vie ... Il retrouverait cet homme ... Et le tuerait. De ses propres mains. Voilà sans doute la raison pour laquelle il tenait encore debout à l'heure d'aujourd'hui. Tant qu'il n'obtiendrais pas vengeance, il se raccrocherait à la vie comme un mourant s'accroche à sa putain de morphine. Toujours aussi silencieux, le brun observa la jeune femme qui se plongea dans son écran d'ordinateur avec sérieux. Elle l'intéressait davantage quand elle était aussi pro, que lorsqu'elle jouait à l'allumeuse. Sans doute parce qu'il ne voyait en elle que la possibilité de retrouver l'assassin de sa famille et mettre fin à une année de torture moral. Ou pour une autre obscure raison qu'il ignorait ... Pour ce qu'il en savait ! Enfin bref. Dans l'immédiat, il ne pensait aucunement à ce qu'il adviendrait de lui une fois débarrassé de ce poids immense. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il en avait vraiment besoin.

« Scotch ? » Question qui n'attendait vraisemblablement pas de réponse, puisqu'elle était déjà en train de sortir deux verres et une bouteille, avant de s'installer sur le lit. Encore une fois et bien malgré lui, Jefferson se perdit un bref instant dans la contemplation du corps de la jeune femme. Avant d'en prendre conscience, s'insulter mentalement et reposer le regard -plus sagement- sur son visage. Voilà qui était mieux. Une nouvelle fois, il lui sembla que la jeune femme s'amusait à flirter avec lui. Ou plus exactement, à se moquer de lui. Etait-ce le cas ou se faisait-il des films ? Peut-être un peu des deux. Quoi qu'il en soit, il fini par se déplacer. Pas juste pour pivoter sur lui même et s'adosser à un mur loin d'elle. Non. Cette fois ci, et sans la quitter du regard, il s'avança dans sa direction. Façon de montrer qu'il pouvait également jouer à ça. Et une fois à sa hauteur, il récupéra le second verre qu'il porta à ses lèvres pour le boire d'une traite, toujours sans la quitter du regard. Avant de le remplir à nouveau et enfin se détourner d'elle, pour s'asseoir sur le bord du lit en soupirant. Lassitude, ennuie ... la routine quoi. « Quarante huit heures ? Le but est-il de me rendre fou ? » Non, il ne l'était pas déjà. Pas du tout voyons ... Au moins il aurait l'excuse de l'enfermement à donner, si jamais elle réalisait qu'un truc clochait sacrément chez lui. Même s'il était à peu près certain qu'elle se doutait déjà de quelque chose. « Ou c'est une nouvelle façon de me garder à l'oeil ? Pratique ... » Après les menottes, l'enfermement dans son appartement sans vie, sans âme, sans ... Rien. Pire que le sien encore. A l'image de la personne qui vivait là d'ailleurs. Quoi que dans le genre "morne et sans vie", Jefferson était plutôt pas mal. Depuis que les rires d'enfants et les mots doux de sa femme ne résonnaient plus autour de lui, il n'était plus qu'un corps chargé de haine et d'un besoin vital de se venger. « Pourquoi acceptes-tu de m'aider pour cette affaire, alors que tu as refusé une première fois de prendre le risque d'approcher ce type ? » Demanda-t-il alors, mettant fin au silence.


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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyMer 3 Juil - 0:08

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Je me répétais mentalement cette phrase, c’est déjà pure folie de vivre sagement dans un monde de fous. Je me la répétais tout en allant chercher de l’alcool. Pas que je sois spécialement alcoolique, mais après avoir faillit mourir, il faut accorder un verre au condamné. Et nous étions tous deux, des condamnés d’avance, le genre de personnes à abattre coute que coute. Si je jouais, un peu, peut être beaucoup, si je rêvais de me brûler les ailes, elles étaient déjà cramées avant qu’il n’entre dans ma vie. Lorsqu’il approcha de moi, de sa stature imposante, avec ce regard franc et non pas fuyant je dois avouer qu’il me fit ce petit quelque chose, cette petite morsure au niveau de mon bas ventre, mais à part le regarder droit en retour, je ne fis aucune moue, rien. En cet instant, et dans cette tenue, il me fit de l’effet. Je bus mon verre tranquillement, le sirotant comme une dame du monde, ne perdant pas le contact si savoureux de ses yeux. Continuant à jouer avec ses nerfs, je me faisais sensuelle et languissante. Je n’ai pas l’intention de vivre sagement, d’être dans la retenue, mais juste d’être moi dans mon entièreté, dans ma propre folie ! Je tire sur la cigarette et recrache la fumée épaisse, qui s’envole vers le plafond là haut à plus de 3 mètres. Je ris à gorge déployée à sa phrase, le rendre fou, moi ? Non… Pas besoin. On l’est tous les deux de toutes façons. Je le regardais, tout sourire, avec ce petit regard aguicheur. « Je n’oserais pas voyons… Disons que je préfère sortir de là, sans regarder toutes les 5 secondes qui me suit, me talonne et tente de me faire tomber… Rien de plus. Et puis, ça nous laissera le temps de… » Je me redressais en position assise, allant vers lui, penchant mon buste, tendant le bras pour attraper la bouteille entre ses jambes. « … Nous remettre en forme. » Ajoutais-je en revenant à ma place initiale. « J’ai tout un tas d’idées d’entrainement, qui ne nécessiteront pas forcément que je t’attache. » Je lui adressais un large sourire amusé. Tous ces mots, dit avec douceur, comme un murmure, la promesse d’un feu d’artifice plus grandiose encore que tout ce dont il aurait pu rêver. Je me ré allongeais sur le lit, poussant un petit gémissement de pur contentement en m’étirant le dos. Quelques laps de temps de silence, avant qu’il ne pose une question bien plus sérieuse. Je poussais un soupir, en effectuant un semblant de geste de la main. Quoi répondre à ça ? La vérité ? Qu’on n’est pas si différent, et que je voudrais tuer aussi la personne qui a assassiné Elvis, mon compagnon ? Ah oui, mais non, c’est moi qu’il faudrait tuer. Alors non, je ne dirais pas la vérité, ce serait avouer que pour moi, cette mission représenterait mon aller simple pour l’enfer, ma salvation à moi. Je jouais avec quelques mèches de cheveux humides, avant de répondre. « Je pense… » Commençais-je avant de m’arrêter, songeuse, mon regard perdu un instant, revoyant encore le visage si parfait d’Elvis, entendant son rire dans ma tête, ses taquineries, et ses soubresauts de joie. Mon cœur se serra et mon expression devint terriblement humaine. Je baissais le regard, me mordant l’intérieur de la lèvre en regardant tout au fond de mon verre, le liquide ambré qui était devenu mon meilleur ami. « … Qu’on n’est pas si différent. Les gens autour des personnes que l’on a tuées, voudraient avoir leur revanche, nous sommes comme eux au final. Et puis, si je peux te permettre d’avoir ta dernière danse, et bien… » Je relevais le regard vers lui, affichant un petit sourire sans joie. « Pourquoi pas. » Je bus mon verre d’une traite, sans ciller. « En un sens, l’humanité nous a rejeté, et pourtant, nous voulons encore la venger, la protéger d’une certaine façon. Une façon bien à nous. »


Dernière édition par Neavia A. Powell le Lun 8 Juil - 10:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyJeu 4 Juil - 20:13





Green light.
Neavia & Jefferson


C'était quand même quelque chose. Ce ... Truc qui se passait entre eux. C'était indéfinissable et invisible ... Et pourtant, un truc se passait bel et bien. Jefferson ne saisissait pas tout à fait quoi, comment ni pourquoi. Tout simplement parce qu'il n'y connaissait vraiment rien en la matière et que, pour le coup, il se contentait de réaliser plus ou moins que ... Quelque chose se passait, point. Il ne fallait pas trop lui en demander. Il n'était vraiment pas doué en relations humaines de quelle que sorte que ce soit. Ca n'avait d'ailleurs jamais été le cas. Et ça n'allait pas changer de sitôt, pour sûr. Il avait pourtant fait des efforts fut un temps ... Mais c'était avec son épouse. Et depuis qu'elle n'était plus, il perdait juste royalement le fil et se contentait donc d'être ce qu'il était. Fait qui n'était pas forcément une bonne chose pour tout le monde. Il y eut à nouveau quelques secondes de flottement, quand elle émit l'idée d'entraînements qu'elle pourrait lui proposer, avant qu'elle ne lâche un gémissement. Le genre qui ferait, sans aucun doute possible, réagir n'importe quel mec à peu près normal. Jefferson, pourtant, se contenter de crisper encore davantage les mâchoires, avant de se détourner à nouveau. « Je serais curieux de voir ça. » Marmonna-t-il finalement, avant de boire son second verre de schotch sans même sourciller. Et après un long moment de silence, il finit par lui demander ouvertement, la raison pour laquelle il faisait tout ça. Parce que, oui, il était bien curieux de le savoir. Ne serait-ce que parce qu'elle n'était pas le genre de nana à rendre service juste ... Comme ça. Donc, aucun doute que ce n'était pas pour lui rendre service ou pour le plaisir. Pourtant, quand il tourna le regard vers elle, il fut surprit par l'expression de son visage. Certes, il ne la connaissait pas encore assez pour savoir si oui ou non ça lui prenait souvent ... Mais là, il fut surpris de constater qu'elle pouvait encore sembler ... Humaine. Ainsi fronça-t-il les sourcils en continuant de l'observer, perplexe.

L'humanité ? Vouloir l'aider ? Jamais de la vie. Jefferson se foutait royalement d'eux. Tout ce qu'il souhaitait, c'était venger sa famille, point barre. Loin de lui l'idée de vouloir protéger et venger qui que ce soit. Il avait autre chose à faire, vraiment. « J'en ai strictement rien à foutre de l'humanité. Elle se détruit d'elle même de toute façon. » L'être humain était vraiment ... Tellement ... stupide. Assez pour se faire du mal à lui même. Alors finalement, ce n'était peut-être pas si mal que ça qu'ils viennent y mettre leur grain de sel. Enfin, façon de voir les choses. « Mais tu ne peux pas nous comparer ... » Commença-t-il calmement, avant de lui adresser un regard toujours aussi ... Vide. « Tu as tué ton époux. On a tué ma femme. J'aurais préféré mourir que de la tuer. Soit tu ignores ce qu'est aimer ... Soit, tu as oublié d'être humaine. » Jefferson ... Ou l'art d'être froid en toutes circonstances et franc sans l'ombre d'une hésitation. Parce qu'il se foutait bien des réactions et émotions d'autrui. Peut-être parce que lui même ne savait pas vraiment ce que c'était. Il avait beau dire avoir toujours aimé sa femme et ses enfants, c'était parfois encore à se demander. Difficile de savoir ce qu'il se passait véritablement dans sa tête et son coeur. N'était-il pas enragé par la situation, uniquement parce qu'il avait faillit quelque part et que c'était arrivé sous son nez ? Une chose que lui même n'aurait jamais dans l'idée de remettre en question dans sa vie. « Bref ! » Soupira-t-il en quittant le lit pour s'éloigner distraitement de quelques pas, abandonnant son verre sur la table de chevet au passage. « J'ai besoin de fringues de rechange. » Remarqua-t-il en pivotant sur lui même pour lui faire à nouveau face. Ce n'était pas que son pantalon humide n'était pas du tout confortable pour lui ... Mais presque quand même.


©fiche créée par Morphine
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MessageSujet: Re: Green Light - Jefferson Greenwald Green Light - Jefferson Greenwald EmptyLun 8 Juil - 10:54

Jeff & Nea
Green Light



Je fis craquer ma nuque, je devais me douter que lui qui n’a déjà pas réellement de conscience sociale, il finirait par m’envoyer dans la gueule une telle horreur. J’aurais dû m’y attendre, mais non je ne l’ai pas vu venir. Je roulais sur le lit pour me lever, fumant ma clope avec frénésie et ferveur. J’aurais pu lui sauter à la gorge avant qu’il ne s’y attende et lui découper la peau avec un couteau planqué sous ce lit. Mais non, je préfère marcher un peu. Ce con là, ne semble s’émouvoir de rien, ce qui fait de lui, un pas si mauvais assassin. Je suis meilleure que lui, c’est la seule vérité notable dans le débat qui est le meilleur des deux. Je termine mon verre et sur mon visage rien n’est visible, ni tristesse, ni colère, ni joie d’ailleurs, non je suis un livre fermé qui ne se laisse déborder par ses émotions que dans de rares cas. J’ouvris un placard dans le mur, collant ma clope à ma bouche, le temps d’attraper un jean d’homme et une chemise. Ce sont les affaires d’Elvis dont je n’ai pas réussi à me débarrasser, pourtant propres et lavées, elles ne sont plus imprégnées de son odeur si particulière et déroutante, non… Et pourtant je n’arrive pas à m’en défaire. C’est mon côté terriblement humain, malgré ce que ce connard pense. Je n’ai jamais aimé les gens qui jugent sans connaitre, sans savoir les tenants et aboutissants d’une vie, à croire que ça leur importe peu, au final tiré des conclusions hâtives est souvent plus simples pour les faibles d’esprit. J’écrase ma clope dans le cendrier posé sur le bureau, portant de l’autre main la pile de vêtements. Je lui collais sans douceur dans les bras, le fusillant du regard. « Ça doit être ta taille. » Dis-je simplement, faisant volte-face, pour me diriger vers la sortie. « Je monte, si tu te sers du pc, enclenche le boite brouilleur d’IP. » Je traverse le couloir, et grimpe le grand escalier en bois, direction le dernier étage de ma planque. Je pousse les portes, battantes, et j’arrive dans mon sanctuaire. Les fenêtres sont voilées en plus des vitres sans teint, d’immenses miroirs recouvrent les pans de murs, je ne suis pas narcissique, mais pour l’entrainement c’est mieux et lorsque je veux le faire à l’aveugle, en éteignant les lumières, les miroirs disparaissent. Cette pièce, c’est comme dans les meilleurs films d’espionnage, je suis une férue de gadget, enfin seulement en entrainement, le reste du temps rien ne vaut un bon gros et grand couteau de boucher, ou même un petit canif bien aiguisé. J’aurais pu écrire un livre, qui s’appellerait « vos objets du quotidien, peuvent vous tuer mieux qu’une arme à feu. » mais personne ne voudrait savoir ça. J’enfile un jogging moulant noir, retire ma chemise et l’accroche sur le porte manteau à l’entrée, j’attrape ma brassière et l’enfile. J’attache mes cheveux, enfile mes straps de mains, genre de gants de boxe mais beaucoup moins volumineux. Au milieu de la pièce un sac de sable sur la droite un tatami pour les corps à corps avec bâton ou sans, sur la gauche, une ligne de tir un peu spécial. Etant donné que le bruit d’une arme à feu, malgré l’insonorisation s’entend, j’ai fait placer une espèce de cylindre en titane, et il s’agit de tirer dedans, le bruit est étouffé. Je marche sur le parquet central, resserre correctement mes protections de main,  m’arrête, reviens sur mes pas pour brancher la chaine et un tube des Iron Maiden se déverse dans la salle, à très haut volume, puisque je n’aime pas entendre mon souffle lorsque je frappe.  Je me détends les bras, les mains, les jambes, m’étire les muscles avec soin et commence à donner des droites et des gauches dans le sac de sable.



Dernière édition par Neavia A. Powell le Mar 9 Juil - 19:57, édité 1 fois
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