Paul était furieux. Il sortait d’un rendez-vous avec son patron et il avait appris alors qu’il allait devoir collaborer dans son enquête actuelle avec un autre agent. Il était sur cette enquête depuis quelques mois et elle lui prenait littéralement tout son temps et toute son énergie. Il ne vivait plus que pour ça en fait et c’était bien ce que lui avait reproché tour à tour Dana et Lily. Mais il était content de lui, tout se passait bien et il ne doutait pas qu’il ne tarderait pas à avoir des résultats. Il fallait juste qu’il se montre… patient. C’est pour ça qu’il voyait d’un très mauvaise œil le fait de devoir collaborer avec quelqu’un d’autres en fait. Mais c’était encore pire quand il avait appris qui était la personne en question. Il s’agissait d’une fille de la brigade des stups. Il avait pu la voir parce qu’elle était aussi là au rendez-vous. Elle ainsi que son patron. En soit, il n’avait rien contre les gens de la brigade des stups mais contre cette fille en particulier, si. Ill n’avait pas fallu longtemps à Paul pour deviner que cette fille devait être nulle. D’abord, c’était une nouvelle recrue qui n’avait même pas dû avoir le temps de faire ses preuves. C’était ridicule à ce point. On ne mettait pas quelqu’un qui sortait à peine de l’école de police sur une affaire aussi importante. Elle allait faire tout rater, il en était certain. Ca ne pouvait pas finir autrement. Et puis, rien qu’en la regardant, on voyait bien que c’était une fille qui n’avait rien faire dans la police. Elle aurait plus gagné à défiler sur les podiums.

Il avait quitté le bureau de son supérieur suivit de l’autre. Les deux autres hommes devaient encore s’entretenir ensemble il fallait croire. Du coup, Paul se trouvait seul avec la fille qu’il dévisagea de haut en bas. Il faisait de son mieux pour ne pas avoir l’air trop méprisant mais il était certain que ça se voyait au moins un peu. Enfin il s’en foutait. « So… on va faire équipe alors. » lâcha-t-il un bout d’un moment en croisant les bras. « Je suis… ravi. » Il pinça les lèvres en disant. En vérité, il aurait juste voulu lui dire quelque chose au sujet de ne pas tout faire foirer mais il s’abstint quand même de justesse.

Cora était furieuse. Elle ne savait pas qu’elle pouvait être furieuse à ce point contre quelqu’un mais apparemment c’était le cas. Elle n’aimait pas être énervée comme ça mais elle n’avait vraiment pas pu le contrôler. Elle venait d’assister à une réunion avec son patron, un agent du FBI et son patron. Ils étaient restés tous les quatre enfermés dans ce bureau pendant au moins une heure, une heure où la jeune femme avait essayé de garder son calme pendant que les trois hommes parlaient, se disputaient même, autour d’elle. Comme elle était nouvelle et n’était un agent que depuis un mois elle n’avait pas grand-chose à dire et surtout pas à contredire ses supérieurs, peu importe qu’ils fassent partie de la maison ou non. Déjà qu’elle avait joué gros en imposant à son patron qu’il la mette sur l’affaire Mikhailov… Elle avait obtenu ce qu’elle voulait en plus, mais elle savait qu’elle devait se tenir à carreau à présent. Alors elle avait écouté les deux patrons leur expliquer calmement que leurs affaires étaient liées – une affaire de disparition pour le FBI, apparemment – et qu’ils devraient à présent faire équipe. Cora ne voulait pas faire équipe. Cela ne ferait que la ralentir. Elle voulait être seule et ne pas dépendre de quelqu’un. Elle ne faisait déjà pas confiance à son futur partenaire de toute façon et visiblement lui non plus. La jeune femme avait bien remarqué sa façon de la regarder ainsi que celle dont il s’était énervé contre son supérieur, s’opposant à ce qu’ils fassent équipe lui aussi. Elle le détestait déjà aussi. Mais bon, elle n’avait plus le choix maintenant, elle devait faire avec et lui aussi, sinon on lui retirerait l’affaire et elle ne voulait pas que cela arrive. Elle avait trop donné pour en arriver à ce scénario catastrophe. Les deux nouveaux partenaires se retrouvèrent tous seuls dehors, leurs supérieurs ayant encore besoin de s’entretenir en privé. Si elle n’avait pas eu besoin de parler au sien après, elle serait partie depuis longtemps, ne supportant plus le regard de l’autre sur elle. « So… on va faire équipe alors. » Son ton lui donnait envie de lui cracher à la figure. Il l’avait prise en grippe et la jugeait sans la connaitre – ce qu’elle ne faisait PAS du tout. Il la sous-estimait même et elle allait se faire un malin plaisir le moment venu de lui prouver le contraire. « Je suis… ravi. » Cora s’appliqua à ne surtout pas le regarder. « Vous n’avez pas besoin de faire la conversation vous savez, le silence me va très bien. » répondit-elle d’un ton glacial. Au bout d’un moment elle croisa les bras à sa poitrine et se décida à se tourner vers lui. « Et vous ne devriez pas me sous-estimer non plus, je connais mon travail et sait ce que j’ai à faire. Je ne serais pas sur cette affaire sinon. » S’il croyait qu’elle ne savait pas ce qu’il était en train de penser…

Après être sorti du bureau et en l’observant plus attentivement, Paul put remarquer que la jeune femme n’avait pas l’air de spécialement bonne humeur non plus. C’était incroyable ! Elle aurait pourtant tout eu pour être contente. Elle venait de décrocher une affaire en or sans avoir les compétences pour. Elle n’avait donc vraiment pas à se plaindre. Au bout d’un moment à rester en sa présence, le jeune homme se força à lui adresser la parole en s’efforçant de rester poli. Malheureusement, s’il pouvait être particulièrement doué pour le mensonge et le bluff, son talent ne sembla pas se manifester là et tout ce qu’il alla dire à Cora (c’était son prénom) comme quoi il était ravie d’avoir à faire équipe avec elle sonna totalement faux. « Vous n’avez pas besoin de faire la conversation vous savez, le silence me va très bien. » Le jeune homme fronça les sourcils en la voyant croiser les bras comme une enfant en colère. Il avait raison quand il pensait que ce n’était qu’une gamine. « Peut-être. » convint-il alors. « A moi aussi il me convient très bien en fait. » Parce qu’il n’avait pas spécialement envie d’entendre l’autre parler. « Mais je doute que le silence ne nous fasse beaucoup avancer dans les semaines qui vont venir. » Non parce que s’ils devaient bosser ensemble et faire équipe, ce n’est pas en restant muet qu’ils avanceraient à quoique ce soit. « Et vous ne devriez pas me sous-estimer non plus, je connais mon travail et sait ce que j’ai à faire. Je ne serais pas sur cette affaire sinon. » Le jeune homme soupira en l’entendant dire ça. Il la connaissait depuis à peine une heure et il la trouvait déjà tellement dramatique. Pire que Dana même en fait ! Elle remportait bien toutes les palmes. « Qui a dit que je vous sous-estimait ? » Il la voyait juste à sa juste valeur. Quant à savoir ce qu’elle avait fait pour se retrouver sur cette affaire… C’était une débutante. Mais elle était charmante, elle avait très bien pu se servir de ça après tout. Il préféra taire ce qu’il pensait à ce sujet, il n’était pas certain qu’elle apprécie. « Enfin, on verra bien si vous ne faites pas tout capoter. » lâcha-t-il finalement d’un ton las.

Cora ne savait pas comment elle faisait pour rester calme. Relativement calme. En réalité elle bouillonnait toujours intérieurement parce qu’elle n’avait pas réussi à digérer le fait qu’on lui ait collé un partenaire. Ce même partenaire qui était en train de la juger sévèrement à en juger par sa façon d’agir et de lui parler. Elle n’était pas dupe, elle savait déchiffrer les expressions des gens et l’autre n’était pas non plus très enchanté de devoir faire équipe avec elle. Il avait cru nécessaire d’affirmer le contraire sans prendre la peine de faire semblant d’y croire. Il devait la juger absolument nulle et pas faite pour le job. Elle venait d’avoir son diplôme après tout et n’avait qu’une seule affaire – réussie – à son actif. La jeune femme pouvait comprendre que cela pouvait inquiéter un agent plus aguerri qu’elle. Elle concevait que ce soit le cas pour l’autre à ses côté – son nom lui échappait encore – mais il n’était pas obligé d’être désobligeant. Passablement agacée, Cora lui fit savoir qu’il n’avait pas besoin de faire la conversation, elle se sentirait bien mieux s’il n’ouvrait pas la bouche à tout bout de champ pour cracher son venin. « Peut-être. A moi aussi il me convient très bien en fait. » Pourquoi il parlait encore alors ? La brune se retint de lui répliquer quoi que ce soit, techniquement il était supérieur à elle et déjà qu’elle avait de mauvaises pensées à son encontre, elle ne pouvait pas en plus ajouter de mauvaises paroles. « Mais je doute que le silence ne nous fasse beaucoup avancer dans les semaines qui vont venir. » Gosh, pourquoi il parlait encore ? « Au contraire, je pense que ce sera bénéfique. » répliqua-t-elle sèchement. Il était clair que leurs discussions ne seraient pas productives s’ils continuaient à se bouffer le nez. Pour elle en tout cas, il n’y aurait pas de mieux tant qu’il ne se serait pas calmé. « Je n’ai pas envie de faire équipe avec et il est clair que vous n’en avez pas envie non plus. Rien ne nous empêche de faire notre boulot de notre côté, je ne m’en porterai pas plus mal. » Surtout qu’en soit, leurs enquêtes avaient deux objets bien distincts. Ils n’auraient qu’à se mettre d’accord avant chaque rapport. La jeune femme insinua ensuite qu’il le sous-estimait. « Qui a dit que je vous sous-estimait ? .» Peut-être qu’il pensait l’apprécier à sa juste valeur mais elle savait qu’il se trompait. Personne ne lui avait jamais appris à ne pas juger les apparences ? « Oh oui vous me sous-estimez. » répondit-elle en le regardant bien dans les yeux, d’un air sombre. « Je sais ce que je vaux et je n’ai absolument rien à vous prouver. » Il ne manquerait plus que ça tiens. « Enfin, on verra bien si vous ne faites pas tout capoter. » Elle pouffa de dégout. « Vous êtes détestable et un peu trop sûr de vous. » C’était si immoral que ça de frapper un coéquipier ? Parce qu’elle en avait très envie là.

Paul avait beaucoup du mal à cacher le mépris qu’il ressentait pour la jeune femme. Il ne faisait peut-être pas beaucoup d’efforts non plus mais il venait d’apprendre la nouvelle et il était encore trop furieux pour bien vouloir prendre sur lui. Peut-être que ça avait joué dans la manière dont l’autre lui parlait (pas très agréablement du tout) mais tant pis. En tout cas, l’autre avait peut-être raison quand elle disait qu’ils n’étaient pas obligés de parler et que le silence ne dérangeait pas. Le seul problème, c’était qu’ils allaient devoir collaborer et que ce n’était pas avec ça qu’ils arriveraient à grand-chose. « Au contraire, je pense que ce sera bénéfique. » Le jeune homme fronça les sourcils avant de soupirer. C’était bien là la preuve de son manque d’expérience. Voilà, ça commençait vraiment bien. « Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Vos très nombreuses enquêtes où vous avez du collaborer peut-être ? » lança-t-il vaguement moqueur. Clairement, la réponse était non. Elle avait tort et lui raison. Elle pourrait le contredire autant qu’elle voulait mais le fait était que Paul en savait plus qu’elle à ce sujet. « Je n’ai pas envie de faire équipe avec vous et il est clair que vous n’en avez pas envie non plus. Rien ne nous empêche de faire notre boulot de notre côté, je ne m’en porterai pas plus mal. » « Mais il se trouve qu’on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. » Ca se saurait sinon. « Donc, on ne fera pas comme ça. » Si leurs boss avaient voulu qu’ils travaillent ensemble, c’était pour qu’ils s’accordent un peu et qu’ils ne fassent pas des choses qui portent préjudice au travail de l’autre. Or, c’est ce qui allait se passait si ils faisaient comme le disait l’autre. Elle se montra ensuite très dramatique en disant que Paul la sous-estimait. C’était faux, il la voyait juste très justement par rapport à ce qu’il avait pu voir d’elle depuis tout à l’heure. « Oh oui vous me sous-estimez. » Le jeune homme laissa échapper un petit rire moqueur. « Si vous le dites. » Il restait toujours sûr de ce qu’il disait mais elle avait l’air têtu. Elle reprit ensuite de plus belle. « Je sais ce que je vaux et je n’ai absolument rien à vous prouver. » Le jeune homme ne répondit encore rien à ça. Il était vrai qu’elle n’avait sûrement rien à lui prouver. De toute manière, elle n’aurait pas pu. Son charme ne fonctionnerait pas sur lui. « Vous êtes détestable et un peu trop sûr de vous. » Le jeune homme prit un faux air blessé. « Tout ça parce que j’ai quelques réticences à votre sujet ? Je trouve que vous exagérer. » Et encore, il n’avait que le quart de ce qu’il pensait, il n’osait pas imaginer quelle aurait été la réaction de l’autre sinon. « Et vous êtes aussi un peu trop sûre de vous en plus. C’est l’hôpital qui se moque de la charité là. »

Appuyée contre le mur, les bras toujours croisés sous poitrine, Cora se demandait vraiment ce qu’attendait son chef pour débarquer. Elle ne supportait plus d’entendre parler l’autre. Il était détestable et désagréable, c’était un fait ! Elle n’avait pas eu trop à attendre avant de le découvrir en plus, qu’il était généreux ! Parce qu’honnêtement, il y aurait eu une chance pour qu’elle accepte la chose plus facilement si son futur partenaire ne s’était pas montré aussi désobligeant envers elle. Le problème était qu’elle ne pouvait pas se laisser faire sans se défendre. C’était plus fort qu’elle et c’était la seule et unique raison pour laquelle elle était toujours à côté de lui à le supporter d’entendre déblatérer des inepties à son propos. Sinon, il y a bien longtemps qu’elle serait partie attendre son patron ailleurs. La jeune femme lui fit vite comprendre que même si cela semblait nécessaire, ils n’auraient pas à s’adresser la parole pour mettre au point leur plan d’attaque. Ils pourraient très bien s’en sortir en faisant chacun de leur côté. « Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Vos très nombreuses enquêtes où vous avez du collaborer peut-être ? » Le ton moqueur de l’autre ne lui échappa pas, bien entendu. Il semblait vraiment être content de lui en tout cas. « C’est exactement ça. » répliqua-t-elle sèchement, une fois de plus. Elle commençait à en avoir d’essayer de se défendre puisqu’il ne la lâcherait jamais. « Mais il se trouve qu’on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. » La jeune femme leva les yeux au ciel et soupira, il se croyait malin peut-être, à lui faire la leçon comme ça. « Oh, d’accord. Excusez-moi alors, je n’étais pas au courant. » répondit-elle avec le même ton moqueur qu’il avait utilisé plus tôt. Plus sérieusement, elle n’était pas prête à le laisser la prendre de haut sous prétexte qu’il avait pls d’expérience et que c’était normal pour lui. « Donc, on ne fera pas comme ça. » « On ne fera pas comme ça donc on fera comme VOUS le voulez, c’est ça que je dois comprendre non ? » C’était clair pour elle en tout cas. Parce qu’il continuait à se moquer d’elle alors il ne la laisserait même pas faire son travail comme elle l’entendait et comme elle l’avait appris. Cora ne put donc s’empêcher de lui avouer qu’elle le trouvait détestable et trop sûr de lui. Elle aurait pu faire preuve d’un peu plus de self control mais elle n’avait pas réussi. « Tout ça parce que j’ai quelques réticences à votre sujet ? Je trouve que vous exagérer. » Elle se tourna vers lui, le fixant avec dédain. « Ce n’est que mon avis personnel, vous n’allez pas non plus me dire quoi penser quand même ? Si vous pensez que j’exagère, libre à vous, mais il faudra du temps avant que j’arrive à avoir une meilleure opinion de vous. » Elle ne cilla pas une seule fois, montrant qu’elle était déterminée et non faible comme il semblait le penser. « Et vous êtes aussi un peu trop sûre de vous en plus. C’est l’hôpital qui se moque de la charité là. » « Whatever. » répliqua-t-elle en haussant les épaules. « Pourquoi continuez-vous à me parler, je croyais que le silence vous convenait ? »

Non seulement cette fille n’y connaissait rien ce qui en soi, n’était pas encore trop sa faute mais en plus ! Elle faisait comme si elle savait tout mieux que lui et ça agaçait fortement Paul. Comme là où elle se permettait de dire ce qui d’après elle était le mieux. Il répondit un peu moqueur, soulignant sa très grande expérience (l’un comme l’autre savait ce qu’il en était vraiment). « C’est exactement ça. » Le jeune homme poussa un soupir, aussi discret que possible avant de l’informer qu’on n’avait pas toujours ce qu’on voulait dans la vie – au cas où elle ne le saurait pas encore aujourd’hui – en utilisant encore une fois le même ton moqueur. Bien évidemment, la brune répondit exactement sur le même ton. « Oh, d’accord. Excusez-moi alors, je n’étais pas au courant. » Paul roula des yeux. Il ne pouvait pas vraiment lui reprocher de se moquer de lui parce qu’il venait d’en faire autant mais ça l’agaçait quand même. Soit, il finit par lui dire quand même qu’ils ne feraient pas comme ça et il ne voulait même pas l’entendre protester. « On ne fera pas comme ça donc on fera comme VOUS le voulez, c’est ça que je dois comprendre non ? » Oh, finalement elle n’était pas si bête que ça. Pour un peu, Paul aurait presque pu lui flatter la tête ou lui donner un biscuit pour la récompenser d’avoir compris ça. Il s’abstint parce qu’il n’était pas certain qu’elle le prenne très bien et vu qu’elle avait l’air terriblement dramatique… « Oui, c’est ça. J’espère que ça vous convient. » dit-il en haussant les épaules, comme s’il se souciait vraiment de sa vie. « Enfin même si ça ne vous va pas, tant pis en fait. » Oui voilà. Et peu lui importait après qu’elle vienne dire qu’il était détestable et beaucoup trop sûr de lui comme elle venait de le faire. Même si c’était un peu exagéré, il était légitime qu’il ait quelques réticences à son sujet, non ? « Ce n’est que mon avis personnel, vous n’allez pas non plus me dire quoi penser quand même ? Si vous pensez que j’exagère, libre à vous, mais il faudra du temps avant que j’arrive à avoir une meilleure opinion de vous. » Le jeune homme haussa à nouveau les épaules. Peu importe qu’elle ait une bonne opinion de lui ou non. Il savait ce qu’il valait lui et c’était le plus important. « Pourquoi continuez-vous à me parler, je croyais que le silence vous convenait ? » « Vrai. » Elle marquait un point au moins là-dessus. « Je ne comptais pas rester longtemps de toute manière. J’y vais là. » Il se redressa et fit quelques pas avant de se retourner, un sourire ironique sur le visage. « J’ai hâte de vous revoir. »