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Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas

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MessageSujet: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyMar 9 Juil - 16:17

« McNamara, tu as un nouveau dossier ! Un tueur d’escort à croire que New York pullule de ce genre de nana ! De mon temps, elles faisaient le trottoir maintenant, elles font dans l’accompagnement… C’est comme les femmes de ménage, on dit technicien de surface ! Connerie ! » Tonna la voix de mon capitaine d’une manière désagréable à mes oreilles vu la gueule de bois que je me payais depuis mon réveil. « J’ai déjà l’enquête sur la secte Capitaine » grognais-je en désespoir de cause. Le milieu des putes de luxe, ça me branchait moyen. « Je te demande pas ton avis, voilà le dossier et bouge-toi le cul apparemment monsieur le maire aimerait pas que ses poules de luxe se fassent trucider » me rétorqua-t-il en jetant le dossier sur mon bureau et de repartir aussi sec dans le sien. Putain de hiérarchie qui me cassait les couilles… J’avais que ça à foutre que d’aller faire le guet dans un hôtel pour friqué de la vie. En soupirant, j’ouvris le dossier, mémorisant sans grand effort toutes les informations utiles et non utiles. Mon hypermnésie était dans ces cas-là une bénédiction sur Terre. Rapidement, je passais quelques coups de fils à mon indic de toujours dans ce milieu-là : Zydler. Il était con mais pas méchant et avait tendance à protéger ses oilles. Je crois bien que c’était le premier MAC à faire dans le social mais qu’importe, tant qu’il me donnait les informations que je désirais, le reste, je m’en balançais. J’étais en veine car il put rapidement me parler d’un gars suspect, genre gros client mais qui avait tendance à se lâcher un peu trop avec les filles. J’en dessinais rapidement un vague croquis selon ses descriptions –car même si j’étais doué en dessin, les portraits robots n’étaient pas mon fort ; pour le lui envoyer. La réponse fusa : c’était ressemblant.

Armé de cette photographie mentale, je retournais à mon appartement pour me changer. L’homme ne fréquentait qu’un seul hôtel dans tout New York et il avait fallu qu’il choisisse le plus select. Hors de question d’y aller avec mon imper de toujours, j’avais dû sortir le costume trois pièces. Putain, journée de veine mon cul ! Foutu karma ! Vingt minutes plus tard, je commençais à désespéré. Cet hôtel tournait à l’envers, tout un étage était « privatisé » pour leurs clients désireux de s’adonner aux plaisirs de la chaire en toute discrétion. Vla qu’ils me faisaient le coup de la maison close de luxe. Or, ce n’est pas avec ma paie que je pourrais m’offrir une de ces nanas et je doutais de réussir à faire passer cela en note de frais. En gros, mon lascar allait me filer entre les doigts lorsque je repérais une ancienne connaissance. Je m’écartais donc du bar, mon verre à la main pour m’approcher d’elle et m’asseoir à sa table. Elle semblait être seule, ma chance tournerait-elle. « Je réquisitionne votre cul ! » annonçais-je froidement avant de soupirer « C’est la même chose que pour les voitures sauf que c’est votre cul dont j’ai besoin pour une enquête » lui expliquais-je pour préciser mes pensées.


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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyMer 10 Juil - 12:17

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Cela devait maintenant bien faire 30min que j’étais là, assise à une table dans le bar de cet hôtel. Un des hôtels les plus selects de New York sans doute. Il n’y avait qu’à en juger par le prix exorbitant des chambres. C’était fou que l’on puisse payer aussi cher pour une nuit… Bref, j’attendais donc un de mes clients. Il m’avait donné rendez vous dans ce bar pour nous rendre à une grande réception donnée dans l’hôtel.  Soudain, mon portable vibra. ‘Charlotte, j’ai un empêchement de dernière minute. Je ne peux pas vous rejoindre. Désolé. Je vous paierai quand même la soirée. Je m’étais loué une chambre, gardez là pour la nuit et prenez ça en guise de dédommagement.’ Je soupirais alors. Et merde ! Et l’hôtel étant assez éloigné de mon appartement, je n’avais pas vraiment le choix. Je ne pouvais pas rentrer chez moi, si tard, et devais donc rester ici. Au moins, il m’avait filé sa chambre. Et étant donné ses moyens, je m’attendais plutôt à une belle suite.  C’était déjà ça. Mais quand même, c’était sacrément emmerdant de se faire poser un lapin ainsi. Bon, il n’y était peut être pour rien, mais je perdais tout de même ma soirée. « Je réquisitionne votre cul ! » Je levais donc les yeux, stupéfaite par de tels propos. Ah non, pas lui ! « Pardon ? Non mais vous vous prenez pour qui, là ? » demandais-je sèchement. Je n’étais clairement pas d’humeur à le supporter. Je me demandais d’ailleurs comment on pouvait supporter un tel type.

Je l’avais rencontré quelques temps auparavant, lors d’une enquête et, déjà à l’époque, il était imbuvable. A croire qu’il n’a pas changé. Et il me prenait pour une prostitué. Encore une qui ne sait pas faire la différence entre escort-gril et prostituée.  « C’est la même chose que pour les voitures sauf que c’est votre cul dont j’ai besoin pour une enquête » Wow, quelle comparaison. Je soupirais longuement et croisais les bras tout en posant mon regard sur lui. Etait-ce vraiment utile de lui expliquer une nouvelle fois que mon ‘cul’ que les gens payaient mais ma présence ? J’en doutais. C’était plutôt le genre de type borné qui ne veut rien entendre. « Mon ‘cul’, comme vous dites, n’est pas réservé aux minables de votre genre. » Minable ? Oui, j’en avais bien l’impression. Je connaissais à peine ce type et avais déjà du mal à le supporter.  Et la façon dont il me traitait ne m’aidait pas à avoir une meilleure opinion de lui. « Et d’ailleurs, pourquoi vous aiderais-je ? » demandais-je avec un léger sourire en coin. S’il croyait vraiment que j’allais l’aider… Ce n’était pas parce qu’il était lieutenant de police qu’il pouvait tout se permettre. Et clairement, il ne m’impressionnait pas du tout. Et j’étais bien décidée à lui tenir tête. J’étais pourtant du genre à vouloir aider les gens, mais ce type ne m’inspirait rien de bon. Et il s’était montré – et se montrait toujours – tellement détestable que je n’avais nullement l’envie de lui filer un coup de main.



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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyMer 10 Juil - 13:10

Accoudé au bar, je me remémorais les divers rapports d’autopsies que j’avais lu en consultant le dossier que m’avait remis mon capitaine. Les trois cadavres avaient le même métier –si nous pouvions appeler cela ainsi pensais-je avec ironie ; la même corpulence à quelques détails près et surtout, avaient souvent été aperçues dans cet hôtel. L’idée d’être sur une fausse piste m’effleura l’esprit mais je la chassais aussi vite qu’elle était venue. Une piste devenait fausse quand on avait épuisé toutes les ficelles. Cet homme qui s’amusait à se payer des nanas pour les sauter et les brutaliser recelait encore bien des mystères pour le moment. Zydler m’avait tenu un long discours à ce sujet et si même un MAC n’était pas foutu de me donner plus de renseignements, ce n’était pas bon signe. Le problème, c’est qu’il me fallait absolument pouvoir le surveiller de l’intérieur mais comment faire ?! Je n’avais pas du tout les moyens de me payer une chambre et encore moins une bonne femme. Escort… Pour moi, ce n’était que des putes déguisées sous un air luxueux. Un chat est un chat et quand on vous paie pour jouer les potiches et plus si affinités, j’appelais ça une pute. Je n’aimais pas ce genre de bonnes femmes –je n’aimais personne ou presque, cela ne faisait guère de différences ; alors il est vrai qu’en règle générale, je n’y allais pas avec le dos de la culière. Qu’importe, mon boulot, c’était de résoudre des enquêtes criminelles pas de faire dans le sociale ! Je laissais ce côté-là aux bons samaritains. Je balayais donc la salle du regard à la recherche d’une solution quand mon attention fut captée par une connaissance. Elle. Cette femme que j’avais interrogée quelques mois auparavant et qui possédait un des plus sales caractères au monde. C’était elle mon pass VIP et qu’elle le veuille ou non, elle allait m’y aider. Aussi me dirigeais-je vers elle pour m’installer à sa table, l’informant que je réquisitionnais son cul. Je ne pouvais pas faire plus clair mais elle ne semblait pas être d’humeur à coopérer. « Mon ‘cul’, comme vous dites, n’est pas réservé aux minables de votre genre. » commença-t-elle par me répondre. Je soupirais, la regardant d’un air de dire : ma jolie ton venin ne m’atteint pas le moins du monde. « Le minable vous emmerde et je n’ai jamais dit que je demandais la permission » lui rétorquais-je en buvant une gorgée de mon scotch tout en la regardant froidement. Il valait mieux que nous n’attirions pas l’attention mais je n’avais jamais été du genre à me la fermer. « Et d’ailleurs, pourquoi vous aiderais-je ? » me demanda-t-elle avec un sourire en coin qui me donna simplement envie de la baffer. Putain mais pourquoi avais-je certaine nuance de valeurs morales ? Dans ma chienne de vie, il fallait que je sois rebuté à l’idée de lever la main sur une femme. J’avais toutes les tares mais pas celle-là. Quel dommage. « Pourquoi ? Parce que premièrement, je l’exige. Deuxièmes, je ne pense pas que ce soit dans votre intérêt personnel de refuser et troisièmement parce qu’un mec s’amuse à dézinguer votre collègue de sauterie » répondis-je finalement avec un sourire des plus narquois. Si elle voulait jouer à celui qui emmerderait plus l’autre, elle allait perdre. J’étais passé maitre dans l’art d’emmerder mon monde. Champion du monde toute catégorie confondue.
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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyJeu 11 Juil - 12:09

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Escort-girl, prostituée… Pour beaucoup de personnes, c’était la même chose. Or, c’était totalement différent. Et pour cause, en tant qu’escort, je ne couchais pas avec mes clients. Peu importe le prix qu’il pouvait y mettre. Je servais à leur donner une bonne image lors de soirées, à faire bonne figure, mais cela s’arrêtait là. Il était hors de question que je leur vende mon corps. Mais peu de personnes faisaient la distinction. Exactement comme ce lieutenant. J’avais déjà eu affaire à lui quelques mois auparavant, lors d’une affaire pour laquelle il m’avait interrogé. Et il s’était tout bonnement montré infecte avec moi. Comme à l’instant d’ailleurs, lorsqu’il débarqua et, sans même un ‘bonjour’, m’expliqua vouloir ‘réquisitionner mon cul’. J’avais d’ordinaire, un caractère plutôt souple. Je l’étais un peu moins en tant qu’escort. Il fallait bien que je me fasse respecter des hommes qui payaient ma présence auprès d’eux, non ? Mais alors, avec cet homme, il m’était impossible de demeurer sympathique. Il l’avait bien cherché non ? J’aurais pu être bien plus agréable, s’il l’avait été aussi. Mais je n’étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds. Et encore moins par un abruti pareil ! Non mais, franchement, pour qui se prenait-il ? « Le minable vous emmerde et je n’ai jamais dit que je demandais la permission » Et bien, soit, et comment comptait-il m’obliger à coopérer alors ? Je maudissais encore plus mon client de m’avoir si lâchement abandonné. Surtout avec lui dans les parages. C’était vraiment la poisse.

« Pourquoi ? Parce que premièrement, je l’exige. Deuxièmes, je ne pense pas que ce soit dans votre intérêt personnel de refuser et troisièmement parce qu’un mec s’amuse à dézinguer votre collègue de sauterie » Je détestais ce petit air supérieur qu’il prenait. Et le pire dans tout ça, c’était que je sentais bien que j’allais devoir l’aider. D’une part, car il était lieutenant de police et qu’il pourrait très bien abuser de son pouvoir si je ne l’aidais pas. C’était tout à fait le genre de type à faire ça. Et puis, je n’avais pas mauvais fond et, si en effet, certaines de mes collègues étaient en danger, je n’allais pas les laisser tomber sous prétexte que le lieutenant McNamara était un con. Pourtant, je n’avais clairement pas envie de le laisser gagner sur ce coup là. Pas tant qu’il serait autant imbuvable. Que lui avais-je fait après tout ? Rien. Absolument rien pour mériter cela. Alors non, je n’avais pas envie de l’aider dans cette affaire. Je ne pouvais pas imaginer une seule seconde devoir faire équipe avec lui. Et pourtant, je me voyais difficilement laisser des personnes en danger. « Parce que vous l’exigez ? Mais que ce soit clair, je n’ai ni l’obligation, ni l’envie de vous obéir. Et puis, je ne vois vraiment pas en quoi je pourrais vous être utile. Vous ne comptiez tout de même pas vous servir de moi comme appât ? » Barré comme il l’était, il était bien capable de le faire. Et, en cas de problème, de me laisser aux mains de ce tueur sans tenter de m’en délivrer.




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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyJeu 11 Juil - 13:04

Mon intuition me soufflait que cette femme n’allait pas me faciliter la tâche et comment dire, mon intuition ne s’était encore jamais trompé. Certes, il y avait un début à tout mais vu les emmerdes qui me tombaient régulièrement sur la gueule, j’aurais plus de chance de voir une poule avec des dents que de la voir coopérer tranquillement sans faire chier son monde. Déjà à l’époque, le courant avec été électrique dans le sens où nous n’arrivions visiblement pas à passer outre notre antipathie réciproque mais ce soir… Je crois que nous ne pouvions pas faire pires ! Qu’est-ce qu’elle n’avait pas compris dans je réquisitionnais son cul ? C’était pourtant clair, concis, net ! Mais non, elle voulait des explications comme si je n’avais que ça à faire ? Et puis en quoi cela pouvait l’intéresser, elle était habituée à se faire démarcher par des hommes. Ok, je n’avais pas le standing de ses clients mais je l’emmerdais sévère dans mon costume trois pièces. Je ne le sortais pas souvent mais en règle générale, il faisait son petit effet. Du moins, avant il le faisait. Dorénavant, je m’en foutais bien trop pour me concentrer sur les réactions des femmes et puis il suffirait simplement que je me repasse le film en fin de soirée pour noter toutes les réactions. « Parce que vous l’exigez ? Mais que ce soit clair, je n’ai ni l’obligation, ni l’envie de vous obéir. Et puis, je ne vois vraiment pas en quoi je pourrais vous être utile. Vous ne comptiez tout de même pas vous servir de moi comme appât ? » Tiens, ce n’était pas con comme idée ! « Maintenant que vous le dites, ça peut être une bonne idée » rétorquais-je avec un sourire des plus narquois « Faudra vous y prendre qu’à vous-même, c’est vous qui venez de me souffler l’idée ! » repris-je avec toujours cette moquerie au fond des yeux. « Bon ma jolie, on va faire simple ! Soit tu obéis bien sagement et on pourra peut-être réussir à finir la soirée sans s’entretuer, soit tu continues à me tenir la jambe comme ça et crois-moi, je me ferais un plaisir que d’évoquer ton travail annexe à toutes les personnes de ton entourage. Je ne sais pas mais quelque chose me dit qu’ils ne sont pas au courant, je me trompe ? » Lui demandais-je perfide, passant au tutoiement sous l’agacement. « Je vais quand même être magnanime avec toi : J’ai juste besoin d’avoir accès aux étages réservés à vos grandes occupations. T’es mon ticket d’entrée, tu en as de la chance alors la demoiselle, elle va arrêter de faire chier son monde et accepter de m’aider ou il faut que j’emploie la manière forte ? Toi qui choisis ! » Lui proposais-je comme marché. C’était à elle de voir après tout si elle désirait que son entourage soit au courant. Peut-être l’était-il auquel cas, je me devrais de trouver une solution annexe mais rare était les escorts à le crier sur tous les toits. Le tout était qu’elle prenne une décision assez rapidement car il était hors de question que mon client me passe sous le nez ! J’avais pour habitude de toujours résoudre mes affaires et celle-ci ne serait pas l’exception qui confirme la règle. Hors de question !


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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyJeu 18 Juil - 22:55

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Je n’avais pas pour habitude de faire chier mon monde. Certes, je n’avais pas forcément un caractère très facile, mais j’étais tout de même assez appréciée de mes clientes au salon. En tant qu’escort, j’étais un peu plus froide et distante. Juste pour éviter de me faire marcher sur les pieds. Dieu sait que les hommes, dans ce milieu là, n’ont parfois aucune considération pour la gent féminine. Il était donc hors de question que je me laisse faire, et ce par qui que ce soit. Alors oui, je tenais tête à ce lieutenant de police. C’était peut-être puéril de ma part, mais il m’avait cherché. « Maintenant que vous le dites, ça peut être une bonne idée » Et merde ! Il n’était pas prêt de me lâcher. Bien au contraire, il semblait clairement déterminé à m’avoir auprès de lui. Et même si je ne savais pas clairement pourquoi, je n’en avais pas la moindre envie. Pourquoi aider un tel type ? « Faudra vous y prendre qu’à vous-même, c’est vous qui venez de me souffler l’idée ! » Pouvait-il exister une pire situation ? Je ne crois pas. J’étais tombée dans mon propre piège. Et il semblait maintenant que j’allais devoir lui servir d’appât ! Bon sang Abi’, t’aurais du la fermer ! Je poussais un long soupir d’agacement, surtout face à cet air narquois et moqueur qu’il affichait. « Bon ma jolie, on va faire simple ! Soit tu obéis bien sagement et on pourra peut-être réussir à finir la soirée sans s’entretuer, soit tu continues à me tenir la jambe comme ça et crois-moi, je me ferais un plaisir que d’évoquer ton travail annexe à toutes les personnes de ton entourage. Je ne sais pas mais quelque chose me dit qu’ils ne sont pas au courant, je me trompe ? »

Il me tenait ! Bien sûr que non, mon entourage n’était pas au courant de mon boulot d’escort. Je faisais d’ailleurs tout mon possible pour qu’il n’en sache rien. Mais voilà qu’il me faisait du chantage ! Je n’avais plus le choix. J’étais obligée de coopérer. Clairement, j’étais prête à bien des choses pour garder ma double vie secrète. Aider ce type en faisait désormais partie. « Ca va, vous avez gagné… » répondis-je amèrement. Je n’aimais pas perdre. Contre lui encore moins. « Je vais quand même être magnanime avec toi : J’ai juste besoin d’avoir accès aux étages réservés à vos grandes occupations. T’es mon ticket d’entrée, tu en as de la chance alors la demoiselle, elle va arrêter de faire chier son monde et accepter de m’aider ou il faut que j’emploie la manière forte ? Toi qui choisis ! » Je m’adossais lentement contre le dossier de ma chaise et plantai mon regard dans le sien. « Je crois que je n’ai pas vraiment le choix de toute façon… » soufflais-je, agacée. Et bien, soit, j’allais l’aider. Je ne savais pas encore trop comment mais j’allais devoir jouer le jeu. « Le client avec lequel j’avais rendez-vous s’est désisté, mais étant donné qu’il avait réservé une chambre ici, il me laisse en profiter.  Sauf que je ne sais pas si elle se trouve dans un des étages qui vous intéresse… Et je doute qu’on nous laisse accéder aux autres étages si facilement… » expliquais-je calmement, commençant à m’impliquer sérieusement dans l’affaire. Je n’avais pas le choix alors tant qu’à faire, il valait mieux faire les choses bien. « D’ailleurs pourquoi avez-vous besoin de moi ? Vous êtes flic, non ? On devrait vous laisser entrer… »





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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyVen 19 Juil - 9:34

Le chantage, quelle arme magnifique quand on savait la manier et comment dire, sans me lancer des fleurs, je savais le faire à la perfection –je crois que j’étais passé maitre dans l’art de me faire des ennemis. Je savais qu’elle n’aurait jamais accepté de gaité de cœur de m’aider à mener mon enquête à son terme ou du moins de me permettre de statuer sur le cas de mon suspect. En même temps, il était rare de voir des escortes assumant pleinement leur double métier et c’était tout à mon avantage ce soir. Je la tenais et nous le savions tous les deux. Pour preuve, elle me souffla, agacée cette magnifique réponse « Je crois que je n’ai pas vraiment le choix de toute façon… » Quelle douce mélodie à mes oreilles que celle de la victoire. Je crois que mon air ravi devait se voir sur mon visage et être l’expression d’un chat ayant lapé tout le lait d’une gamelle. « En effet, tu n’as pas vraiment le choix » affirmais-je avec suffisance. Dans le fond, je la plaignais d’être tombée sur un connard comme moi mais d’un autre côté, la fin justifiait les moyens. Je lui expliquais donc grosso modo son rôle dans cette histoire de façon à ce qu’elle ne me casse pas les couilles en me posant des questions dont je n’avais pas du tout envie d’y répondre. Le problème c’est qu’entre volonté et réalité, il y avait un gouffre car si ce n’était pas le cas, je serais déjà milliardaire à l’heure qu’il était à force de vouloir gagner à la loterie. Mon petit péché mignon, je ne pouvais pas m’empêcher de jouer les mêmes numéros depuis des années et des années. « Le client avec lequel j’avais rendez-vous s’est désisté, mais étant donné qu’il avait réservé une chambre ici, il me laisse en profiter. Sauf que je ne sais pas si elle se trouve dans un des étages qui vous intéresse… Et je doute qu’on nous laisse accéder aux autres étages si facilement… » M’expliqua-t-elle me faisant me renfrogner. Franchement, elle ne pouvait pas être plus renseignée ? Je ne sais pas, ce n’était pas le BA-BA des écarteuses de cuisses de connaitre au moins la position de la chambre ? C’était peut-être moi qui étais tout simplement un peu trop maniaque du détail. Déformation professionnelle allons dire. « D’ailleurs pourquoi avez-vous besoin de moi ? Vous êtes flic, non ? On devrait vous laisser entrer… » Me demanda-t-elle et je soupirais. Si c’était aussi simple. « Etre flic n’ouvre pas toutes les portes surtout pas des espaces réservés aux plus riches. Il faut croire qu’il y a des petits secrets que les hautes sphères préfèrent ne pas ébruiter et donc une enquête de police ferait tâche surtout que j’ai la réputation de ne jamais lâcher une piste malgré les menaces. Quand je mène une enquête, je la mène jusqu’au bout point barre et j’emmerde celui ou celle qui décide de jouer les inconscients en se dressant sur ma route » grognais-je en buvant mon verre d’une traite. Putain que ça faisait du bien ! « En gros, sans fille, on grimpe pas au septième ciel et si je veux passer incognito, j’ai besoin de toi va falloir te faire une raison, je ne fais pas ça par gaité de cœur. Tu n’as rien entendu de suspect ? Entre nana vous devez bien causer de vos clients non ? Tu connais ce gars-là ? » L’interrogeais-je en usant du tutoiement en veux-tu en voilà mais je n’allais pas la vouvoyer cent sept ans non plus. Enfin bref, je sortis le portrait-robot que j’avais dessiné à la va vite pour le lui glisser sur la table.

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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyMer 31 Juil - 15:27

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Je n'aimais pas perdre. Encore moins face à ce type. C'était très simple, il m'insupportait. Et même si cela n'était pas de moi de refuser d'aider les gens, je n'avais pas la moindre envie de lui filer un coup de main pour son enquête. Pas tant qu'il se montrerait aussi infecte. Et pourtant, je n'avais finalement pas le choix. Il me tenait ! Et cela ne faisait que confirmer que je détestais cette homme et ses manières. Me faire du chantage pour arriver à ses fins. C'était petit. Et vraiment dégueulasse. Mais soit, c'était ainsi et je n'avais eu d'autre choix que d'accepter de l'aider. « En effet, tu n’as pas vraiment le choix » Parce qu'en plus, il s'amusait à retourner le couteau dans la plaie ! Non, je n'avais pas le choix. Je devais coopérer si je voulais qu'il taise ma double vie. Et clairement, c'était la chose la plus importante pour moi. Il m'expliqua ensuite rapidement la chose afin que je sois briefée et que je puisse l'aider. Je lui expliquais donc que, grâce à ce client qui m'avait lâchement abandonné, je disposais d'une chambre dans cet hôtel. C'était déjà ça. Nous aurions au moins accès aux chambres. Enfin, à une partie des chambres. Car je doutais franchement que l'homme qu'il recherchait soit dans une chambre banale. Et c'était là où je doutais lui être véritablement utile. Si ce type était dans un étage privé, auquel je n'avais pas accès, je ne pourrais rien faire de plus. J'en venais donc à lui demander si, en tant que policier, il n'était pas censé avoir plus d'influence, de pouvoir.  « Etre flic n’ouvre pas toutes les portes surtout pas des espaces réservés aux plus riches. Il faut croire qu’il y a des petits secrets que les hautes sphères préfèrent ne pas ébruiter et donc une enquête de police ferait tâche surtout que j’ai la réputation de ne jamais lâcher une piste malgré les menaces. Quand je mène une enquête, je la mène jusqu’au bout point barre et j’emmerde celui ou celle qui décide de jouer les inconscients en se dressant sur ma route » Ça, au moins, c'est clair. J'acquiesçai longuement. Clairement, il serait inconscient de jouer avec le feu, de me mettre en travers de sa route désormais.

« En gros, sans fille, on grimpe pas au septième ciel et si je veux passer incognito, j’ai besoin de toi va falloir te faire une raison, je ne fais pas ça par gaité de cœur. Tu n’as rien entendu de suspect ? Entre nana vous devez bien causer de vos clients non ? Tu connais ce gars-là ? » Malheureusement pour lui, je n'avais que peu de contact avec les autres escort-girl. Et pour cause, même si nous travaillions dans le même milieu, nous ne nous voyions pas souvent. J'en croisais parfois lors de soirées mais c'était tout. Nous avions chacune nos clients, nos soirées, notre boulot. Je posais donc mon regard sur le portrait-robot qu'il me tendait et l'observait longuement. « Pas du tout. Enfin, je n'ai jamais bossé pour lui... Je ne sais même rien de lui. Il me semble juste l'avoir aperçu tout à l'heure, seul dans le hall... » Je soupirais tout en balayant la salle du regard afin de m'assurer que personne n'écoutait notre conversation ou que l'homme en question ne soit pas dans les parages. « Il doit sans doute se rendre à la réception de ce soir. Ça tombe bien, je suis normalement prévue sur la liste des invités. Enfin, avec mon client... Avec un peu de chance, tu parviendras à te faire passer pour lui. Vu le monde qu'il y aura, je doute que l'on s'amuse à vérifier l'identité de tous les invités. Ça vaut le coup d'essayer, non ? A moins que tu n'aies une meilleure idée.... » concluais-je en passant également au tutoiement, constatant qu'il avait fait de même. Et puis, si nous étions censés passer la soirée ensemble, autant rendre nos rapports un peu plus plaisants. Si c'est possible avec un type pareil...





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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyMer 31 Juil - 19:55

« Pas du tout. Enfin, je n'ai jamais bossé pour lui... Je ne sais même rien de lui. Il me semble juste l'avoir aperçu tout à l'heure, seul dans le hall... » me répondit-elle et pour ainsi dire ce n'était pas trop la réponse que j'attendais mais bon, une enquête trop facilement résolue est une enquête ennuyante. Toutefois, je devais quand même dire que je n'aurais été pas mécontent de me casser de cette endroit qui puait le luxe et la perversité. Dire que ma cousine passait son temps dans ses soirées-là avec son nouveau collaborateur sans parler de son fiancé que je ne pouvais pas blairer. Il y avait un truc pas net chez lui et je comptais bien mettre le doigt dessus. Pour l'heure, j'étais occupé à résoudre une histoire sordide d'Escort girl assassinée. Cela commençait à faire frémir les hautes sphères et bien sûr si je pouvais y mettre un terme, ce serait un bon point pour moi. En gros, tout le monde se foutait des victimes, le but était que cela arrête de faire des vagues et que tout le monde puisse joyeusement s'envoyer en l'air sans danger. « Il doit sans doute se rendre à la réception de ce soir. Ça tombe bien, je suis normalement prévue sur la liste des invités. Enfin, avec mon client... Avec un peu de chance, tu parviendras à te faire passer pour lui. Vu le monde qu'il y aura, je doute que l'on s'amuse à vérifier l'identité de tous les invités. Ça vaut le coup d'essayer, non ? A moins que tu n'aies une meilleure idée.... » Génial, une réception comme si j'avais la gueule à assister à ce genre de conneries mais je n'avais pas le choix. Si je voulais approcher mon coco, il fallait jouer aux riches au bras d'une Escort. Franchement, si ma grand-mère voyait ça, elle se retournerait dans sa tombe et me maudirait sur cinq génération. "OK alors va falloir me donner le plus de détails possibles sur votre client même les anecdotes inutiles !" soupirais-je en me concentrant sur ses paroles. Durant de longues minutes donc, je l'écoutais me parler de son client : profession, habitudes, tics, détails particuliers, tout ce qui pouvait me servir à me faire passer pour lui. Et lorsque sonna l'heure de la réception, je me levais en tendant ma main. "Si madame voulait se donner la peine" l'invitais-je avec un sourire charmant. Je jouais mon rôle à merveille, après tout, il n'y a pas si longtemps, j'avais été marié à une femme exceptionnelle et j'avais la prétention de me dire que je l'avais rendu heureuse avant que tout bascule. "Il va falloir me guider, j'ai pas l'habitude des sauteries de ce genre contrairement à vous" murmurais-je à son oreille comme si je lui faisais des tendres confidences. Putain je me faisais déjà chier à l'idée de devoir jouer au riche homme d'affaires accompagné de sa belle amie.

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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptySam 3 Aoû - 18:17

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
"OK alors va falloir me donner le plus de détails possibles sur votre client même les anecdotes inutiles !" Je fus très agréablement surprise de le voir prêt à coopérer. Ceci dit, ce n’était pas pour moi qu’il faisait cela mais bien pour lui. Il ne dépendait donc que de lui de mettre toutes les chances de son côté pour mettre la main sur ce tueur. « Il se prénomme George Newman, une bonne trentaine d’années, il dirige une chaîne de restauration gastronomique et est actionnaire dans plusieurs entreprises. Il ne manque donc de rien… Et je crois savoir qu’il est divorcé et qu’il a une fille. » Voilà pour la présentation générale. Restait maintenant les ‘anecdotes inutiles’, enfin, tous les petits détails…  Histoire que l’usurpation d’identité soit parfaite. « C’est aussi quelqu’un de très raffiné, cultivé, élégant. Jamais un mot plus haut que l’autre, il est toujours très respectueux et agréable… Bon, il n’est pas parfait mais c’est un chic type, plaisant au premier abord. » Bon, j’en rajoutais peut-être un peu. A m’écouter, il était l’homme parfait. Ce n’était pas totalement cela mais il y avait tout de même pire compagnie. J’appuyais donc volontairement sur ces points là car le lieutenant s’opposait totalement à mon client à ce niveau là. Je savais qu’en dressant un tel portrait de lui, j’allais l’obliger à se montrer bien plus agréable, ne serait-ce que le temps d’une soirée. Ce serait toujours ça de plus. Et franchement, ça risquait de bien l’emmerder de devoir jouer les gentlemans, et avec tout ce qu’il m’avait fait endurer, je n’étais pas mécontente d’avoir ma petit vengeance. Je reprenais donc ensuite pendant plusieurs minutes, détaillant mon client, ses habitudes, hobbies, manies…  J’essayais d’être aussi complète que possible pour qu’il puisse aisément se faire passer pour lui. Ceci dit, mis à part à l’entrée, lorsque l’on vérifierai nos invitations, je doutais réellement que l’on s’intéresse à nous.

"Si madame voulait se donner la peine" J’attrapais alors sa main et me relevait, affichant un sourire triomphant. Le voir obligé de se montrer aussi… charmant – surtout envers moi -, me réjouissait fortement. Et parce que j’étais plutôt joueuse – et déterminée à profiter de ma position de supériorité – je comptais bien le faire tourner en bourrique en prétextant pour cela les manies et la façon d’être de mon client. J’allais sans doute aller jusqu’à lui inventer des habitudes, pour le simple plaisir de voir ce flic obligé de faire tout ce que je lui disais. C’était hautement plaisant d’imaginer le pouvoir, l’emprise que je pouvais désormais avoir sur lui. Car s’il me tenait en menaçant de dévoiler ma double vie, il était tout aussi faible de son côté puisque sans moi, il ne pouvait espérer trouver son meurtrier. "Il va falloir me guider, j'ai pas l'habitude des sauteries de ce genre contrairement à vous" Vous ? Nous voilà à nouveau passés au vouvoiement ? Dans le cadre de la soirée, je pouvais comprendre mais là… Bref, peu importe. « Soirée, pas sauterie. Je vous ai déjà dit plusieurs fois que je ne couchais pas avec mes clients. C’est pas mon boulot. » glissais-je rapidement tout en attrapant son bras et en me dirigeant vers l’entrée de la réception. « Bon, vous allez devoir vous présenter aux vigiles qui font entrer les invités. Ils ont directement la liste, vous n’avez qu’à donner nos noms pour qu’on nous laisse rentrer… Ah, pour moi, c’est Charlotte Gauthier qu’il faut annoncer. » lui expliquais-je à l’oreille, en songeant qu’il risquait sinon de faire la confusion et m’annoncer comme Abigail. Après tout, jusqu’à présent, il n’était pas censé savoir que j’utilisais mon second prénom comme prénom d’escort.






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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyLun 5 Aoû - 18:33


« Il se prénomme George Newman, une bonne trentaine d’années, il dirige une chaîne de restauration gastronomique et est actionnaire dans plusieurs entreprises. Il ne manque donc de rien… Et je crois savoir qu’il est divorcé et qu’il a une fille. » Commença-t-elle par me répondre si bien que je ressentais déjà la nécessité d’aller me pendre à la première occasion. En gros, le mec était castré et il était riche. Génial, youpi, j’étais super heureux de devenir lui ressembler le temps de cette foutue réception. Fut un temps, cela ne m’aurait pas posé de problème mais désormais, je n’étais pas le genre d’hommes à apprécier faire des ronds de jambe. La plupart des gens voulaient ma tête au commissariat car ça emmerdait beaucoup que je sois franc du collier. Je n’aimais pas graisser la patte aux grandes huiles. Non, je faisais mon taf et point barre « C’est aussi quelqu’un de très raffiné, cultivé, élégant. Jamais un mot plus haut que l’autre, il est toujours très respectueux et agréable… Bon, il n’est pas parfait mais c’est un chic type, plaisant au premier abord. » Poursuivit-elle et je me demandais si elle mentait ou non dans la description car à l’entendre, c’était le client idéal, tout mon opposé. Le problème, c’est que j’avais que sa parole pour acquis et il allait bien falloir que je me plie à cette description. Garce ! Elle me tenait par les couilles et j’étais certain qu’elle prenait son pied comme pas deux. Allez, quand il fallait y aller, il fallait ! Je me levais donc, jouant le jeu à merveille pour berner tout le monde mais je ne pouvais pas m’empêcher de reprendre le vouvoiement. J’étais dans mon rôle après tout. « Soirée, pas sauterie. Je vous ai déjà dit plusieurs fois que je ne couchais pas avec mes clients. C’est pas mon boulot. » Me glissa-t-elle tout en nous dirigeant vers l’entrée de la réception. Je notais ses conseils ne pouvant néanmoins pas m’empêcher d’afficher l’espace d’une seconde, un rictus de mépris « Bon, vous allez devoir vous présenter aux vigiles qui font entrer les invités. Ils ont directement la liste, vous n’avez qu’à donner nos noms pour qu’on nous laisse rentrer… Ah, pour moi, c’est Charlotte Gauthier qu’il faut annoncer. » Bien c’était noté. « Est-ce que vous vous vouvoyez ou pas ? Histoire de savoir si je fais une connerie en étant repassé au vous » lui demandais-je avant de m’approcher de l’homme. « George Newman accompagné de mademoiselle mais non moins délicieuse Charlotte Gauthier » m’exclamais-je avec un je ne sais quoi de respectueux et tendre au fond de la voix en couvant littéralement la jeune femme du regard comme si elle était la plus belle merveille du monde. L’homme vérifia sa liste et nous fit signe d’entrer ce que je fis sans me faire prier. Voilà le loup était dans la bergerie. « On n’a plus qu’à ouvrir les yeux et essayer de repérer notre homme » admis-je tout en la conduisant vers le buffet. « Une coupe ? »

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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyJeu 8 Aoû - 12:20

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Je devais bien l'avouer, ce petit retournement de situation ne me déplaisait pas. Je me retrouvais soudainement à tenir les rennes et ainsi être en position de supériorité face à lui. Il n'avait pas le choix et devait croire tout ce que je lui disais à propos de mon client. Et tenter de se faire passer pour lui. Alors évidemment, j'enjolivais un peu mon client, faisant de lui un portrait plutôt positif et surtout, à l'opposé du lieutenant. Je le tenais et il allait devoir suivre mes indications à la lettre. Et je me fichais bien de savoir s'il me croyait ou pas, lorsque je parlais de mon client comme quelqu'un de raffiné, agréable, etc... Le fait était qu'il n'avait pas le choix et qu'il allait devoir se montrer lui aussi élégant, raffiné et agréable. Je fus d'ailleurs surprise de le voir coopérer sans réticence. Et reprendre par la même occasion le vouvoiement. Je le repris tout de même lorsqu'il compara la soirée à une sauterie. C'était tout de même peine perdue. Il avait l'air tenace et je doutais qu'il finisse par comprendre et accepter l'idée que je ne vendais pas mon corps. « Est-ce que vous vous vouvoyez ou pas ? Histoire de savoir si je fais une connerie en étant repassé au vous » Je fus alors soulagée qu'il ne dise rien quant au prénom que j'utilisais en tant qu'escort. Il aurait très bien été capable de me faire une réflexion à ce propos, mais heureusement, il s'était tenu. « Non, vous avez bien fait, on se vouvoie... » confirmais-je discrètement avant qu'il ne s'approche de l'homme s'occupant de faire rentrer les invités.

« George Newman accompagné de mademoiselle mais non moins délicieuse Charlotte Gauthier » Je me retins de rire en le voyant aussi mielleux. C'était fou de voir ce qu'il était capable de faire pour attraper cet homme. Et clairement, en venant ici, j'étais à des lieues d'imaginer la tournure que la soirée allait prendre. Et pour l'instant, je devais bien avouer que je trouvais cela assez marrant. Restait à voir ce qu'il allait en advenir... L'homme nous fit alors entrer sans problème. Déjà une bonne chose de faite !« On n’a plus qu’à ouvrir les yeux et essayer de repérer notre homme » J'acquiesçai doucement en balayant la foule du regard. Il y a avait du monde, beaucoup de monde. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! Mais j'osais espérer qu'il avait plus l'habitude de faire ça que moi et donc, que cela ne l'effrayait pas. Et puis, de toutes façons, c'était pour lui qu'il faisait cela. Je n'avais, dans le fond, que faire qu'il trouve ou pas cet homme. Même si, évidemment, je préférerais voir un tel type derrière les barreaux. « Et qu'est-ce qu'on fera une fois qu'on l'aura repéré ? » demandais-je avec un réel intérêt, redoutant un peu sa réponse...  « Une coupe ? »  J'affichais un léger sourire en guise de remerciement. « Avec plaisir, merci. » répondis-je en récupérant la coupe. Juste une. Je n'étais d'une part, pas du genre à boire excessivement lors de telles soirées, notamment car j'étais censée savoir me tenir. Et puis, clairement, saoule, je lui serais sans doute d'aucune utilité. Mais une coupe ne me ferait pas de mal et me permettrait de me fondre aisément dans la foule.



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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyVen 9 Aoû - 11:15


Nous étions arrivés à entrer et en effet comme l’avait prédit ma complice d’une soirée, la personne n’avait pas cherché plus loin, vérifiant simplement la présence de notre nom sur la liste. Tu parles d’une sécurité, le service laissait à désirer à croire qu’ils ne s’attendaient pas à faire entrer le loup dans la bergerie. Le plus chiant était de sourire avec un air assuré alors qu’en temps normal, je faisais surtout la gueule. Putain comme on pouvait être aussi chiant comme mec ? Monsieur parfait me gonflait déjà alors que je ne le connaissais pas. En même temps, je doutais fortement qu’il soit aussi clean qu’elle me l’avait décrit mais je n’avais pas franchement le choix, elle me tenait par les couilles. « Et qu'est-ce qu'on fera une fois qu'on l'aura repéré ? » me demanda-t-elle avant que je ne la coupe pour lui demander si elle désirait du champagne, jouant mon rôle à la perfection même si pour le coup, j’étais bien plus intéressé par le fait de me taper une dose d’alcool-enfin, ça restait du champagne donc de la pisse de chat pour moi. « Simple, une fois qu’on l’a trouvé, on essaie d’engager la conversation pour voir si c’est véritablement notre homme. L’idéal serait qu’on puisse le prendre sur le fait accompli –bon ok avant qu’il zigouille une autre nana mais pour cela, faut-il encore qu’il se rende aux étages et qu’on puisse le suivre » marmonnais-je tout en continuant de scanner les environs sans trouver la moindre trace de mon lascar. Deux solutions : il n’était pas encore arrivé ou il était directement monté dans les chambres et dans ce cas, je l’avais dans l’os. « Bingo » murmurais-je après coup en le voyant entrer dans la salle de réception au bras d’une plantureuse brune « C’est une Escorte ? » interrogeais-je Abigail glissant mon bras autour de sa taille, toujours dans un souci de discrétion et de théâtralité. « Je ne suis pas trop dégueulasse niveau dessin, c’est relativement ressemblant, je devrais peut-être me reconvertir dans les portraits robots » notais-je avec humour plus pour moi-même que pour ma compagne étant donné que je doutais que ma présence lui soit agréable d’une quelconque manière. Remarquez, je ne faisais guère l’effort sauf sous les traits de son client. « Une idée pour l’aborder ? Me connaissant, j’ai simplement envie de lui casser la gueule et de l’amener au poste » avouais-je sans détour. Si elle avait une meilleure idée, j’étais preneur car en mondanité, j’étais limite un nouveau-né et je me faisais déjà suffisamment chier comme ça. Et puis, fallait bien qu’elle me serve autrement que comme potiche, elle devrait s’estimera heureuse que je l’implique autant dans l’affaire. Dans le fond, j’étais limite un bon samaritain pensais-je avec cynisme.



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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyVen 9 Aoû - 20:23

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Finalement, cette soirée qui avait plutôt mal commencé prenait une tournure des plus plaisantes. Certes, passer du temps accrochée au bras de ce type n’était, en soi, pas ce qui allait me permettre de qualifier cette soirée de sympa. Mais le voir obliger de se conformer à mes dires pour passer inaperçu dans cette soirée m’amusait bien. C’était hautement plaisant de le voir aussi mielleux et aux petits soins pour moi alors que, je le savais pertinemment, il me détestait autant que je le détestais. « Simple, une fois qu’on l’a trouvé, on essaie d’engager la conversation pour voir si c’est véritablement notre homme. L’idéal serait qu’on puisse le prendre sur le fait accompli –bon ok avant qu’il zigouille une autre nana mais pour cela, faut-il encore qu’il se rende aux étages et qu’on puisse le suivre » Et je doutais fortement que cela reste aussi simple. Mais nous n’avions pas d’autres choix. Et de toutes façons, c’était lui le boss. Je devais simplement suivre ses instructions et surtout, l’aider à passer inaperçu. Et l’aider, éventuellement. Et surtout, dans la limite du raisonnable. Je craignais malheureusement qu’il n’ait que faire de cela. Et j’avais été assez conne pour lui souffler une bien belle idée quelques minutes auparavant. Je n’avais plus qu’a espérer qu’il parvienne à choper ce type avant qu’il ne fasse trop de dégât. Ou que je sois obligée de prendre des risques pour l’enquête. « Bingo » Je  posais le regard dans la même direction que lui pour finalement apercevoir le type en question entrant tout juste dans la salle, évidemment en charmante compagnie. « C’est une Escorte ? » Le fait que je sois également escort ne me permettait pas de connaître toutes les autres filles du métier. Mais à en juger par son élégance, sa tenue et son âge – bien plus jeune que le type – j’en concluais que oui, il s’agissait d’une escort. « Je pense… Sinon je ne vois pas ce qu’elle pourrait faire avec lui… » glissais-je discrètement, jugeant qu’ils semblaient bien trop différents pour former un véritable couple.

Je le laissais glisser son bras autour de ma taille, remarquant à peine ce geste. J’y étais plutôt habituée et n’était donc pas surprise par un tel geste. Quoi que, de sa part, cela relevait presque d’un exploit. « Je ne suis pas trop dégueulasse niveau dessin, c’est relativement ressemblant, je devrais peut-être me reconvertir dans les portraits robots » J’hochais la tête. Il ne s’adressait peut-être pas spécialement à moi, mais il n’y avait rien à dire, son portrait était assez ressemblant. « C’est vrai que c’est assez ressemblant… » soulignais-je en souriant, m’efforçant d’être plus agréable que par le passé. « Une idée pour l’aborder ? Me connaissant, j’ai simplement envie de lui casser la gueule et de l’amener au poste » J’arquais un sourcil en me tournant légèrement vers lui. « C’est votre boulot, ça,non ? Enfin, de l’aborder, j’veux dire, pas lui casser la gueule… Quoi que je parie que pour vous, c’est un peu la même chose…. » dis-je d’un ton sarcastique sans pouvoir m’en empêcher avant de reprendre totalement mon sérieux, cherchant tout de même une solution pour l’aborder sans éveiller de doutes.  Sauf que je séchais totalement. Après tout, j’étais généralement là uniquement pour faire bonne impression. Pas pour aborder des inconnus, surtout suspectés de meurtres. « Vous savez dans quoi il bosse ? Je ne vois que ça pour nous rapprocher de lui… » Il suffisait qu’il soit un tant soit peu connu, qu’il ait fait quelques émissions tv ou donné quelques interviews, pour que l’on puisse faire mine de le connaître. Ou encore, s’il dirigeait une grande chaîne – et ce, peu importe dans quel domaine – nous devions aussi pouvoir nous faire passer pour des habitués, des clients. Bref, je ne voyais pas vraiment d’autres solutions si ce n’est pas son boulot, si encore celui ci nous le permettait.  




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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptySam 10 Aoû - 16:01


« Je pense… Sinon je ne vois pas ce qu’elle pourrait faire avec lui… » Me répondit-elle ce qui me confirma que je tenais peut-être une très bonne piste. Si le mec s’était ramené avec sa femme, il y aurait eu peu de chance qu’il puisse être mon homme sauf que là, monsieur fréquentait les Escortes. C’était un très bon point pour moi. Je ne pus d’ailleurs que complimenter mon coup de crayon car le portrait-robot était vraiment ressemblant. Je savais dans quoi me recycler si jamais ça coinçait chez les flics. « C’est vrai que c’est assez ressemblant… » Me répondit-elle en souriant et je l’observais un léger rictus amusé aux lèvres « Attention, vous devenez limite gentille avec moi, vous venez de presque me faire un compliment » la taquinais-je l’air de rien avant de lui demander si elle avait une idée pour l’approcher car je n’étais en règle générale pas très fin dans ma manière de faire. Les infiltrations, ce n’était pas mon dada –sauf quand il s’agissait de jouer mon propre rôle ; surtout quand il s’agissait d’infiltrer la haute. « C’est votre boulot, ça, non ? Enfin, de l’aborder, j’veux dire, pas lui casser la gueule… Quoi que je parie que pour vous, c’est un peu la même chose…. » Rétorqua-t-elle sur un ton sarcastique qui me dit doucement rire. Elle commençait à me connaitre la bougresse et je commençais à me faire à sa personnalité. Elle en avait au moins une, ça me changeait des putes au QI négatif quoique si je lui disais ça, elle allait encore me bassiner avec le fait qu’elle ne couchait pas. Mais sérieusement ? Il y avait des mecs qui payaient juste pour avoir une nana à côté d’eux ? Quitte à mettre le prix, je voulais prendre mon pied au passage. « J’ai pour habitude de cogner avant et de parler après mais je crois que ça le fera pas avec notre coco. Il ne pouvait pas être un petit criminel à la con, genre dealeur de drogue, MAC ou j’en passe et des meilleurs ? Ça me fait chier mais je vais devoir être diplomate et je suis tout sauf ça » grognais-je avec mauvaise volonté. « Vous savez dans quoi il bosse ? Je ne vois que ça pour nous rapprocher de lui… » Me demanda-t-elle et je rassemblais toutes les informations que j’avais sur le gaillard. Pas grand-chose en réalité à croire qu’il n’existait tout simplement pas. Ça sentait l’escroc psychopathes à plein nez. « Apparemment il bosserait dans l’import-export ce qui est assez vague à croire qu’il ne veut pas qu’on s’intéresse à son cas. Ce qui est suspect, c’est que je n’ai rien trouvé dans la base de données et mon informateur n’a rien pu me dire non plus. Soit ce mec n’existe pas, soit il sait parfaitement brouiller les pistes et ça sent pas bon pour tes copines et toi » lui expliquais-je en murmurant à son oreille. « Tu veux pas aller le séduire ? Genre en parfaite appât ? » Tentais-je le coup avec un grand sourire sentant qu’elle allait m’envoyer chier. « Je protégerai ton joli petit cul si c’est ça qui te fait peur »

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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptySam 10 Aoû - 19:35

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
« Attention, vous devenez limite gentille avec moi, vous venez de presque me faire un compliment » Je ne pu retenir un léger sourire à sa remarque, constatant avec plaisir que le courant passait désormais un peu mieux entre nous. « Mais vous savez, je n’ai pas pour habitude d’être méchante… Il ne faut juste pas me chercher… » expliquais-je calmement. Non, je n’avais pas un fond méchant. Et j’étais largement capable d’être sympathique et agréable envers lui, s’il se donnait la peine de faire de même. La preuve, il devenait moins méprisant envers moi et j’en arrivais à me montrer presque gentille. Ce n’était pas plus compliqué que cela. Il me demanda ensuite si j’avais une idée pour approcher notre gars. « J’ai pour habitude de cogner avant et de parler après mais je crois que ça le fera pas avec notre coco. Il ne pouvait pas être un petit criminel à la con, genre dealeur de drogue, MAC ou j’en passe et des meilleurs ? Ça me fait chier mais je vais devoir être diplomate et je suis tout sauf ça » J’affichais un petit sourire en coin à sa réponse, voyant qu’il avait bien pris ma remarque précédente et que je commençais à bien le connaître. Et même, je commençais à le supporter. Ce n’était pas peu dire. « Oui, j’avais cru remarquer… » glissais-je pour le taquiner avant de réfléchir à un moyen de l’aborder.

« Apparemment il bosserait dans l’import-export ce qui est assez vague à croire qu’il ne veut pas qu’on s’intéresse à son cas. Ce qui est suspect, c’est que je n’ai rien trouvé dans la base de données et mon informateur n’a rien pu me dire non plus. Soit ce mec n’existe pas, soit il sait parfaitement brouiller les pistes et ça sent pas bon pour tes copines et toi » Merde ! Impossible donc d’utiliser son travail pour un quelconque rapprochement. « Mouais, c’est pas net tout ça… » dis-je doucement en esquissant une légère moue. « Tu veux pas aller le séduire ? Genre en parfaite appât ? » C’était à prévoir, ça. Et clairement, cela ne me tentait pas vraiment. Aider le lieutenant à se faire passer pour mon client et à entrer dans la salle m’avait amusé, mais là, les choses devenaient sérieuses. Et dangereuses. Je plantais alors mon regard dans le sien, secouant doucement la tête de droite à gauche malgré l’immense sourire qu’il affichait, sans doute pour me convaincre. « Non, je suis désolée, je peux pas… » murmurais-je à son oreille, encore hésitante. D’un côté, je n’avais pas la moindre envie de prendre de tels risques et en même temps, cela me faisait chier de laisser ce type échapper à la police. « Je protégerai ton joli petit cul si c’est ça qui te fait peur » Je baissais le regard et réfléchissais rapidement. « Il m’arrivera rien, c’est sûr ? Tu me lâches pas, hein ? » demandais-je légèrement inquiète. « Donc j’attends qu’il soit seul, je l’aborde et le drague… et après ? Comment je peux être sûre que c’est bien lui ? Il faut que je lui soutire certaines infos ? Et… s’il propose de m’emmener dans sa chambre… je le suis ? Ca peut nous ouvrir l’accès à l’étage mais ça devient vachement dangereux… » demandais-je afin de connaître la marche à suivre.





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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyLun 12 Aoû - 17:47


« Il m’arrivera rien, c’est sûr ? Tu ne me lâches pas, hein ? » Me demanda-t-elle inquiète et je m’apprêtais à lui répondre quand une pensée me vint : si je lui disais : t’inquiète poupée, tu risques quedal, elle allait croire que je me foutais de sa gueule. En même temps, si je lui disais oui tu risques ta peau mais fais-moi confiance, elle allait partir en courant. A la place, je fis ce que je savais bien faire : je laissais la dame se rassurer elle-même. Les femmes avaient toujours eu cette capacité à poser une question à y répondre elle-même. Pour preuve, elle commença à me poser des questions sur la marche à suivre. Décidément, j’étais plus fin psychologue que je ne le pensais à moins que j’étais un génie tout compte fait. Cela pouvait être le cas après tout ! Mouarf, tu parles, les gonzesses étaient surtout prévisible. « Donc j’attends qu’il soit seul, je l’aborde et le drague… et après ? Comment je peux être sûre que c’est bien lui ? Il faut que je lui soutire certaines infos ? Et… s’il propose de m’emmener dans sa chambre… je le suis ? Ca peut nous ouvrir l’accès à l’étage mais ça devient vachement dangereux… » Me demanda-t-elle et pour la calmer, je remontais ma main le long de son dos, allant jusqu’à lui masser la nuque. « Déjà arrête de stresser, tu donnes l’impression d’être une biche dans les phares d’une voiture. Après, tu taches de le séduire pour qu’il t’amène à sa chambre, je te suivrais de près car tu vas me filer la clé de ta chambre. Après, tu vois cette jolie oreillette ? Tu vas la mettre discretos à ton oreille et la camoufler sous une mèche de cheveux ainsi je pourrais exactement entendre tout ce qu’il se passe ma belle » tentais-je de la rassurer car je ne voulais pas qu’elle me claque entre les doigts sinon je pouvais dire adieu à mon plan de génie. « Dis-toi qu’il n’est qu’un client comme les autres et que j’interviendrais mais oublie pas d’essayer de me donner le max d’information possible comme l’étage, le numéro de la chambre sinon c’est clair que je vais avoir du mal à protéger ton joli petit cul » l’informais-je avant d’essayer de la détendre au maximum tout en lui installant l’oreillette après l’avoir conduit à l’écart pour plus de discrétion. « Tu vas y arriver, c’est dans le caractère des bonnes femmes que de rouler un mec, c’est inné chez vous » plaisantais-je pour l’aider à se détendre.

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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyMar 13 Aoû - 15:01

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Si la vie d'autres personnes n'avaient pas été en jeu, je n'aurais sans doute jamais accepté de jouer un tel rôle. Mais là, j'acceptais finalement très rapidement de jouer les appâts. Je ne savais pas si le plus fou était de prendre de tels risques ou de faire confiance à ce flic. Après tout, il m'avait tout de même bien mené la vie dure récemment. Et il se montrait désormais bien plus agréable. Soit, il jouait les hypocrites pour que j'accepte de l'aider. Soit, il était moins pire que ce que je croyais. Quoi qu'il en soit, ma vie était peut être entre ses mains et il avait pourtant toute ma confiance. Et tandis que je m'inquiétais de la marche à suivre, il remonta sa main le long de mon dos pour finalement me masser la nuque afin de me détendre un peu. Etait-ce bien le même type qui, quelques minutes auparavant 'réquisitionnait mon cul' ? Je peinais à le croire, et pourtant, c'était bien lui. « Déjà arrête de stresser, tu donnes l’impression d’être une biche dans les phares d’une voiture. Après, tu taches de le séduire pour qu’il t’amène à sa chambre, je te suivrais de près car tu vas me filer la clé de ta chambre. Après, tu vois cette jolie oreillette ? Tu vas la mettre discretos à ton oreille et la camoufler sous une mèche de cheveux ainsi je pourrais exactement entendre tout ce qu’il se passe ma belle » J'acquiesçai tout en écoutant toutes les directives qu'il me donnait, tentant de ne pas trop stresser. Après tout, c'était son boulot. Il devait avoir l'habitude de gérer de telles opérations. Je ne risquais donc rien... Du moins, je l'espérais.

« Dis-toi qu’il n’est qu’un client comme les autres et que j’interviendrais mais oublie pas d’essayer de me donner le max d’information possible comme l’étage, le numéro de la chambre sinon c’est clair que je vais avoir du mal à protéger ton joli petit cul » Heu... C'était censé me rassurer, ça ? Il allait falloir que je la joue vachement fine pour obtenir toutes ces infos sans qu'il ne soupçonne quoi que ce soit. « C'est compris ! Je te promets rien, mais je vais faire de mon mieux...  Faudrait juste que tu surveilles l'escort qui était avec lui, histoire qu'elle ne vienne pas se mêler à la conversation et fasse tout foirer... » glissais-je tandis qu'il m'installais l'oreillette après m'avoir conduit un peu à l'écart. « Tu vas y arriver, c’est dans le caractère des bonnes femmes que de rouler un mec, c’est inné chez vous » Cela eut au moins le mérite de me faire sourire et lever les yeux au ciel. J'arrangeais rapidement ma tenue, vérifier que mon oreillette était toujours bien cachée et de prendre mon courage à deux mains. « Bon, j'y vais. Ne me lâche pas... Je te fais confiance. » dis-je en plantant mon regard dans le sien, comptant réellement sur lui. Et après une grande inspiration, je me faufilais à travers la foule pour rejoindre notre type, que j'abordais alors, un grand sourire au bout des lèvres. Il fallait croire que j'étais pas trop mauvaise comédienne puisque, à priori, il ne se doutait de rien. Tout en échangeant des banalités, et en tentant de le séduire, j'essayais d'obtenir les informations demandées par Jeremiah. Une fois fait, je continuais à le séduire, et évidemment, il ne me repoussa pas. Il allait même dans mon sens, commençant à me draguer également. Ce petit jeu dura un moment avant qu'il me propose de nous isoler, afin de discuter plus tranquillement, loin du bruit et de la foule. Vérifiant discrètement que McNamara nous suivait toujours, j'entrepris de suivre le type dans les couloirs de l'hôtel afin de rejoindre sa chambre.



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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyMer 14 Aoû - 16:13


Me faire confiance n’était pas la plus brillante des idées mais j’avais pour principe –et même un crevard comme moi possédait quelques principes ; c’était de ne pas laisser mes pions se faire bananer la gueule. Abigail était une équipière par intérim mais elle se débrouillait bien pour une gonzesse, j’avais vu pire. Toutefois, je savais qu’elle n’avait pas l’habitude de ce genre de conneries et peut-être que cela me poussait à me montrer moins con en sa présence, à tenter de la rassurer quitte à laisser un sourire même infime étirer mes lèvres. Je savais ce que ça faisait de réaliser sa première mission : on stresse, on ignore si on en sera capable, on craint d’y rester, tous ses doutes qui vous poussent soit à abandonner soit à vous surpasser. J’espérais dans son cas qu’elle arriverait à dépasser ses limites, qu’elle m’aiderait à boucler cette affaire. Je m’en foutais qu’il s’agisse de victime habituée à écarter les cuisses ou à jouer les potiches, elles étaient des victimes et cela, ça comptait à mes yeux. Pourquoi ? On pourrait penser que je me fouterais royalement du macchabé refroidi à la morgue, ce serait le genre de la maison. Le problème c’est que beaucoup de monde ignorait qu’il était difficile de vivre avec des fantômes comme les miens. Chaque geste, chaque parole, chaque visage étaient gravés à jamais dans ma mémoire. Je retenais tout du plus banal détail au plus crucial. Je ne cherchais pas, cela se faisait tout seul, à mon plus grand dam car ces souvenirs revenaient me hanter chaque putain de jours. Seul l’alcool m’avait aidé à tenir jusque-là car même ma femme avait baissé les bras lorsque je me réveillais en hurlant après un cauchemar. Un cauchemar non. Juste le rappel d’une réalité que j’aurais aimé oublié. Alors, le fait de prendre en considération la victime, de lui donner ne serait-ce qu’un nom, c’était déjà pour moi, un peu de répit car je savais que dans ma mémoire, ce fantôme aurait une histoire. Abigail elle-même resterait gravée que ce soit dans son attitude outrée du début de la soirée à son petit sourire craintif. Tout resterait. Il était à moi de faire en sorte qu’elle continue de rester en vie même dans mon souvenir.

Alors, je veillais, attirant l’Escorte pour lui laisser le temps de séduire la cible, gardant toujours un œil sur elle, essayant de déterminer quand le bon serait venu pour moi d’intervenir. Pour l’heure, leur conversation était d’une banalité affligeante mais je reconnaissais qu’elle savait mener sa barque la bourrique. Elle était douée si bien qu’elle réussit à décrocher un tête à tête. Le plus discrètement possible, je me glissais à leur suite, entrant dans l’ascenseur au dernier moment, les saluant poliment comme si je ne les connaissais pas. Je savais qu’il n’avait pas fait attention à moi à la réception si bien qu’il ne se méfierait pas. Un étage avant eux, je sortis de l’ascenseur non sans toucher le bras d’Abigail comme pour lui dire que je ne la quittais pas, telle une ombre, je veillais. Le plus chiant fut de me taper la flopée d’escaliers, je n’aimais pas le sport ! C’était qu’une perte de temps à la con. L’homme ne se dévoilait toujours pas et j’attendais qu’elle puisse me donner le numéro de la chambre juste au cas où. Bien sûr, je ne lui avais pas dit que j’avais caché un micro sur elle, ceux qui ne se voyaient pas. Un truc à la mode qu’un indic m’avait refourgué. Il était bon d’avoir encore des contacts avec les ripoux ! Il était temps de patienter…

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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyJeu 15 Aoû - 20:01

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Contre toute attente, j’avais fini par faire confiance à ce type et à coopérer. A prendre de sacrés risques, même ! Je me surprenais à accepter aussi rapidement cela. Et à avoir soudainement une confiance aveugle en ce Jeremiah. Qui aurait cru que nous serions amenés à coopérer pour une affaire de ce genre ? Parce que, clairement, je n’avais jamais eu à flirter autant avec le danger. Et j’allais devoir jouer les appâts, quitte à risquer ma vie, bon sang ! Ce n’était pourtant pas mon métier et je n’avais jamais été confronté à ce type de situation. Je dépendais donc totalement du lieutenant qui se montrait petit à petit beaucoup plus agréable. Presque souriant. Et je me devais alors de suivre toutes ses instructions à la lettre. Ma vie, et celles d’autres personnes, en dépendaient peut-être. Parce que si j’avais accepté de courir autant de risques, ce n’était pas pour les beaux yeux de Jeremiah, ni même pour pouvoir me vanter d’avoir contribué à une arrestation. Je me fichais bien de cela ! Ce dont je me foutais moins, en revanche, c’était que des innocentes soient tuées dans la plus grande impunité. Et puisqu’il s’agissait visiblement d’escort-girl, j’en déduisais que j’étais peut-être la prochaine sur la liste. Alors c’était sans trop d’hésitation que j’avais fini par accepter. Je ne pouvais pas laisser d’autres femmes se faire tuer…

Après avoir mit au point les derniers détails avec le lieutenant, je rejoignais notre cible, discutant dans un premier temps de banalités afin de gagner sa confiance. Avant de petit à petit tenter de le séduire. Tant que nous étions au beau milieu de la foule, je ne craignais rien. Je devais juste veiller à ne pas éveiller ses soupçons. Mais je ne courrais aucun danger. Il n’allait pas tenter de me tuer là, en pleine soirée de gala et devant tant de monde. Et, à force d’efforts et de ronds de jambes, j’obtins enfin un rendez vous. C’est là que tout se corsait. Je fus cependant rassurée en voyant mon complice nous rejoindre dans l’ascenseur, faisant évidemment mine de rien, avant de sortir un étage avant nous, ne manquant pas de me toucher légèrement le bras. Une preuve de son soutien ? Sans doute. Je continuais de faire la conversation avec notre type, cherchant absolument un moyen de lui faire dire le numéro de sa chambre. Mais ce n’était pas chose facile. Et lui demander directement aurait été suspect. L’ascenseur s’arrêta alors et nous nous dirigeâmes alors vers sa chambre. Evidemment, la pression était là. Je sentais le danger se rapprochait et j’avais tout de même sacrément peur que Jeremiah n’arrive pas à temps. Ou que les choses se passent mal. Il ne manquerait plus qu’il parvienne, avant d’être arrêté, à s’emparer d’une arme et qu’il tue Jeremiah, avant de me tuer également. Ce n’était vraiment pas le moment pour moi d’avoir de telles pensées. Tandis que nous étions toujours dans les couloirs, je jetai un rapide coup d’œil derrière nous, cherchant à voir si le lieutenant nous suivait. Sans doute que oui. Mais le fait de ne pas le voir ne me rassurait pas. Ne parvenant pas à lui soutirer le numéro de sa chambre, je du attendre d’arriver devant celle ci. « Chambre 206 ? C’est une des plus luxueuses, non ? Enfin, c’est ce qu’il paraît… » Bon, ce n’était pas extra, mais au moins, Jeremiah pouvait savoir dans quelle chambre il logeait.  J’espérais juste que, malgré le temps que j’avais mis pour parvenir à avoir cette ultime information, il serait bientôt là. Dans le doute, je prétextais une envie pressante pour m’isoler un moment dans les toilettes, à l’abri, espérant que cela laisserait le temps au lieutenant de trouver la chambre.




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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptySam 17 Aoû - 15:49


Descendant le plus rapidement possible les marches menant à l’étage inférieur, j’essayais vainement d’entendre la conversation mais il semblerait que la cage d’escalier faisait obstacle à la bonne écoute –à moins que la distance n’en soit la cause ; mais fort heureusement, je réussi à capter à nouveau les paroles d’Abigail. « Chambre 206 ? C’est une des plus luxueuses, non ? Enfin, c’est ce qu’il paraît… » Entendais-je avec soulagement. « Bravo ma belle mais il était moins une que je te loupe ! » marmonnais-je tout en regardant les numéros des chambres sur les portes. Bingo, la 206 ! Malheureusement, je ne pouvais encore rien tenté tant qu’il n’aurait pas montré son véritable visage. Cependant, la chance était avec moi en cette soirée car une femme de chambre arriva avec son chariot. Je fis mine de chercher ma carte, lui adressant un sourire des plus chaleureux –et bon sang que j’avais l’impression d’avoir l’air con tant sourire de cette manière n’était franchement pas naturel dans mon cas ; L’employée de l’hôtel me sourit en retour avant d’entrer dans la 208. Pile celle qu’il me fallait ! Discrètement, je poussais la porte de la chambre. La femme de ménage était semble-t-il occupé dans la salle de bain si bien que cela me laissait tout loisir de pénétrer la suite pour mieux atteindre la fenêtre. « Putain de merde, j’espère que le Capitaine m’offrira une prime de risque pour tous les emmerdes que je me colle avec cette enquête à la con » râlais-je tout bas en enjambant le balcon pour atteindre la petite corniche. Je priais pour qu’Abigail ait réussi à s’isoler dans ce qui semblait être la salle de bain du moins je priais pour que ce soit le cas. Pas à pas, je me rapprochais donc de la fenêtre, espérant ne pas finir par glisser et m’étaler comme une crêpe en bas. Qui a dit que j’adorais l’escalade ? Certainement pas moi ! Sportif comme je l’étais, j’étais bon pour me coltiner de sacrées courbatures à la fin. « Ouvre cette putain de fenêtre » marmonnais-je tout en essayant d’attirer son attention au travers de la vitre tandis que je la voyais faire les cents pas dans la salle de bain. Finalement en désespoir de cause, je me décidais à frapper le plus discrètement possible à la fenêtre, attirant ainsi son attention. « Putain, tu voulais ma mort ou quoi ? » murmurais-je tout bas en pénétrant dans la salle de bain. « Me faut des vacances » poursuivais-je en essuyant mes mains moites sur mon pantalon. « Ça va ? » lui demandais-je toujours dans un murmure pour ne pas attirer l’attention de son client. Il serait con que je finisse par faire capoter moi-même l’enquête en l’ouvrant trop fort.

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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptySam 17 Aoû - 18:51

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Après lui avoir donné le numéro de la chambre et n’ayant plus de nouvelles de McNamara et ne sachant pas vers où il pouvait être, je m’isolais dans la salle de bain de la chambre de notre cible, par sécurité. J’espérais d’ailleurs qu’il allait vraiment se bouger ! Parce que je n’allais pas pouvoir rester enfermée ici indéfiniment. Notre homme allait trouver ça louche et peut être se douter de quelque chose. Et ce n’était pas le moment d’éveiller ses soupçons. Tout s’était bien passé jusqu’à présent, ce serait con de tout faire capoter maintenant. Et je savais très bien qu’en retournant avec notre type, je prenais de gros risques. Il valait donc mieux que je reste à l’abri au moins jusqu’à l’arrivée du lieutenant. J’étais donc à l’affût du moindre bruit, faisant les cents pas dans la salle de bain, me demandant quelle mouche était venue me piquer pour que j’accepte un tel rôle. A croire que j’étais suffisamment inconsciente pour risquer aussi facilement ma vie. Et faire confiance à ce flic. Et s’il m’avait laissé tombé ? Bien sûr, l’idée me traversa l’esprit mais j’osais croire qu’il n’était tout de même pas aussi con. Soudain, mon attention fut attirée par des coups donnés à la fenêtre, juste derrière moi. Arrivant à distinguer Jeremiah à travers celle ci, j’ouvris immédiatement afin de le faire rentrer, l’aidant à passer en toute discrétion.

Moi qui m’attendait à une grande arrivée de sa part, digne des films policiers, l’imaginant  déjà défoncer la porte de la chambre avant de se jeter sur notre type afin de l’arrêter, j’étais un peu déçue. Et tellement rassurée qu’il soit là. Jamais je n’aurais imaginé que le voir me ferait autant plaisir ! « Putain, tu voulais ma mort ou quoi ? » Heu… Parce que de mon côté, je ne risquais pas ma vie peut-être ? « Désolée, j’ai fais ce que j’ai pu ! » répondis-je toujours à voix basse. Clairement, je me sentais désormais plus rassurée. Au moins, je n’étais plus seule et il serait là pour me protéger. Au final, sous ses airs de type infecte, il n’était pas si mauvais…  « Ça va ? » J’acquiesçai alors doucement, posant mon regard sur lui pour s’assurer qu’il allait bien également. « Oui, oui, ça va… Et toi ? » En dehors de sa chambre, je n’avais couru aucun risque. Il n’allait pas s’attaquer à moi dans un lieu public, où n’importe qui pouvait débarquer à tout moment. En revanche, Jeremiah venait d’arriver par la fenêtre, il avait donc prit de jolis risques pour arrêter ce type. Et me sortir de ses griffes avant qu’il ne soit trop tard. « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Il va commencer à se demander pourquoi je suis si longue… » Il allait donc falloir que l’on décide vite de la suite de notre plan. Et j’espérais sincèrement que tout cela soit bientôt fini. Il n’était pas dans mes habitudes de jouer les appâts pour de possibles tueurs. Et si il y avait là un côté héroïque, c’était aussi sacrément flippant !






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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyDim 18 Aoû - 16:26


Après alcoolique voilà que je mettais une nouvelle corde à mon arc avec suicidaire ! Heureusement que je n’étais pas sujet au vertige sinon je n’aurais pas été dans la merde. Bon sang, je m’inventais que des conneries en ce moment à croire que je me faisais royalement chier dans ma vie pour en arriver à de tels extrêmes. Seulement, je ne pouvais pas laisser Abigail dans la merde non plus –surtout que je l’avais foutu moi-même. Alors tant pis si je risquais ma vie sur cette foutue corniche, j’atteindrais leur foutue salle de bain à la con même si pour cela, je devais prier le bon dieu pour réussir. Heureusement, je n’eue pas besoin d’en arriver à ce point car mon Escorte préférée vint m’ouvrir et m’aider à entrer dans la salle de bain. Ouah, c’était quand même moins une et je dus cacher le tremblement de mes mains pour lui dissimuler ma peur. Finalement, j’étais peut-être encore un peu humain. « Désolée, j’ai fait ce que j’ai pu ! » s’excusa-t-elle et je levais les yeux au ciel. « Ma belle, va falloir que tu arrêtes de prendre mes paroles au premier degré car je jure et je râle énormément mais ce n’est pas pour autant que je vais te tomber dessus » avouais-je en haussant les épaules. Autant qu’elle sache ma manière d’être, cela lui permettra de savoir quand l’ouvrir ou quand la fermer. Je n’étais pas gentil mais je n’étais pas tout à fait un crevard non plus. Il fallait simplement s’habituer à moi. Bon tant qu’elle ne commençait pas à me trouver gentil, c’est que j’avais encore de la marge et que je pouvais continuer à persévérer dans la voie de l’emmerdement total. « Ça va, je m’improvise cascadeur mais j’aurais pu refaire le remake de DSK dans la chambre voisine avec la femme de chambre mais je n’étais pas certain qu’elle n’aurait pas ameuté notre gaillard avec ses cris » répliquais-je avec un humour noir tout en entrebâillant la porte pour voir justement ce que faisait notre gars. Il semblait un peu nerveux. « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Il va commencer à se demander pourquoi je suis si longue… » me demanda-t-elle et je la regardais droit dans les yeux avec un léger sourire. « Tu retournes là-bas et tu oublies que tu es une simple Escorte. Je ne te demande pas de coucher avec lui mais de faire en sorte de lui donner envie et de faire en sorte qu’il te croit réceptive. Toutes les victimes ont eu un rapport sexuel après leur mort donc j’en ai conclu qu’il doit aimer les corps refroidissants ! » Avouais-je avant de poser une main sur son épaule. « Je suis de l’autre côté de la porte, si c’est bien notre homme, il n’aura pas le temps de te toucher que je lui serais tombé dessus ! Allez, t’es bientôt débarrassée de moi, haut les cœurs »

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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyDim 18 Aoû - 22:28

∞ Crois-tu vraiment qu'un tigre est si gentil ?
Jeremiah & Abigail
Alors que je me retrouvais seule dans cette salle de bain, je fus prise de terribles doutes. Notamment quant à la fiabilité du lieutenant. Bon, il avait, jusqu’à présent, été irréprochable. Sur le plan professionnel du moins. Et je gardais en tête le fait qu’il nous ait suivi, y compris dans l’ascenseur. Il ne devait donc pas y avoir vraiment de soucis. Il allait finir par arriver et tout cela allait se régler. N’est-ce pas ? Je l’espérais sincèrement. Je mettais même tous mes espoirs en lui. Parce que là, je risquais clairement ma vie et il était peut être le seul à pouvoir me tirer de là, merde ! Alors oui, je m’inquiétais. Sans parler du fait qu’il puisse m’abandonner, j’avais peur que pour telle ou telle raison il n’ait pas entendu le numéro de la chambre, ou que l’étage lui soit interdit, ou je ne sais quoi d’autre qui mettait son plan en péril. Pour cela, je fus extrêmement rassurée de le voir débarquer. « Ma belle, va falloir que tu arrêtes de prendre mes paroles au premier degré car je jure et je râle énormément mais ce n’est pas pour autant que je vais te tomber dessus » Le pire était qu’il ne me faisait pas peur. Et que, s’il décidait de me tomber dessus, j’aurais vite fait de l’envoyer royalement balader, comme j’avais pu le faire par le passé. Mais là, il prenait quand même de sacrés risques pour moi alors je ne pouvais m’empêcher d’être un peu confuse. Je soupirais doucement, me demandant si un jour, nous parviendrons à être sur la même longueur d’onde. Je commençais à en douter. Enfin, soit. Au fond, cela m’était égal. Je n’étais pas là pour me lier d’une grande amitié avec lui – ce serait tout simplement impossible – mais pour l’aider à arrêter notre type. Point barre. « Ça va, je m’improvise cascadeur mais j’aurais pu refaire le remake de DSK dans la chambre voisine avec la femme de chambre mais je n’étais pas certain qu’elle n’aurait pas ameuté notre gaillard avec ses cris » Je me retins de pouffer de rire, songeant que cela éveillerait les doutes de notre homme. Tout compte fait, je commençais presque à l’apprécier. C’était paradoxal, il pouvait m’agacer autant qu’il pouvait me faire rire.

« Tu retournes là-bas et tu oublies que tu es une simple Escorte. Je ne te demande pas de coucher avec lui mais de faire en sorte de lui donner envie et de faire en sorte qu’il te croit réceptive. Toutes les victimes ont eu un rapport sexuel après leur mort donc j’en ai conclu qu’il doit aimer les corps refroidissants ! » J’eus une légère moue à ces derniers mots. Et je ne préférais vraiment pas songer à ce genre de choses. « Mmmh, c’est rassurant tout ça… » glissais-je doucement tout en me recoiffant rapidement dans le miroir avant qu’il ne pose sa main sur mon épaule, comme pour me soutenir davantage. « Je suis de l’autre côté de la porte, si c’est bien notre homme, il n’aura pas le temps de te toucher que je lui serais tombé dessus ! Allez, t’es bientôt débarrassée de moi, haut les cœurs » Je levai les yeux au ciel en soupirant doucement. « ‘Si c’est bien notre homme’ ? Et si c’est pas lui ? Tu le laisses aller plus loin ? Ou tu comptes me prévenir histoire que je ne couche pas avec un parfait inconnu ? » demandais-je presque ironiquement. Parce qu’à l’entendre, il n’agirait que s’il s’agissait de notre cible. Et si ce n’était pas lui, je devenais quoi, moi ? « Ah, et pour ta gouverne, c’est plus de lui que j’ai envie de me débarrasser, que de toi… A croire que ta présence m’est devenue supportable. » lançais-je, trop fière pour avouer qu’il plus agréable que je ne l’aurais cru et que je m’étais peut être trompé sur lui. Enfin juste un peu… Parce qu’il n’était quand même pas l’homme parfait. Je quittais ensuite la salle de bain, veillant à ne pas trop ouvrir la porte pour ne pas qu’il puisse voir Jeremiah, pour rejoindre notre type et me montrer plus entreprenante avec lui.  




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MessageSujet: Re: Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas Abigail&Jeremiah •• Une coéquipière de choc...ou pas EmptyLun 19 Aoû - 19:50


« ‘Si c’est bien notre homme’ ? Et si c’est pas lui ? Tu le laisses aller plus loin ? Ou tu comptes me prévenir histoire que je ne couche pas avec un parfait inconnu ? » Me demanda-t-elle et j’haussais les épaules avec une légère grimace. C’était les risques, je pouvais très bien être sur une fausse piste tout comme tenir mon homme. Le jeu était ainsi établi et cela faisait longtemps que je me posais plus ce genre de question mais Abigail ne faisait pas partie de la police de New York, elle n’était qu’un dommage collatéral dont je me servais pour résoudre cette enquête. Valait peut-être mieux pas que je lui parle des nombreuses heures qu’elle devra encore subir pour rédiger sa déposition mais quelque chose me disait qu’elle m’en collerait une si je lui en parlais maintenant. « Si ce n’est pas lui, je le coffre pour relation sexuelle tarifée comme ça, ça lui fera les pieds et je n’aurais pas escaladé cette corniche pour des prunes » marmonnais-je tout bas « Allez te fait pas de bile ma belle, tu n’auras pas à écarter les cuisses, je ne suis pas un voyeur ! Je préfère participer que mater perso » lâchais-je avec ironie même si c’était vrai. Je n’étais pas asexué ni pervers au point de prendre du plaisir à mater un couple s’envoyer en l’air car quitte à prendre mon pied, je préférais largement me taper la nana. « Ah, et pour ta gouverne, c’est plus de lui que j’ai envie de me débarrasser, que de toi… A croire que ta présence m’est devenue supportable. » Lança-t-elle et je la regardais avec un léger sourire « mon charme légendaire a encore opéré » rétorquais-je avec amusement tout en la regardant disparaitre dans la chambre, me dissimulant simplement le temps qu’elle ouvre la porte. Les dés étaient jetés et je n’avais plus qu’à attendre mais le mec était du genre assez lourdingue dans son genre à lui raconter par menu son enfance.. « Putain sors lui tes albums photos pendant que tu es connard » marmonnais-je tout bas derrière la porte commençant à me faire réellement chier quand le ton changea du tout au tout. La colère semblait grimper si j’analysais bien le timbre de sa voix et je me préparais à intervenir quand il lui expliqua que sa mère avait été une Escorte et que son père ne l’avait pas supporté et c’était suicidé. Merde, c’était juste pour ça qu’il refroidissait les nanas ? Remarquez, c’était toujours quelque chose de valable mais tellement prévisible à croire que les criminels devraient tous passer chez un psy. Toutefois, lorsqu’il sauta sur Abigail pour l’étrangler, j’ouvris la porte à la volée pour lui sauter dessus également s’en suivit une bagarre avant que je n’arrive à le maitriser. « Putain tu as bouffé quoi dans ta jeunesse toi ? Bon tu sais quoi mon gaillard, là où je vais t’envoyer, tu auras tout le temps de ruminer sur tes conflits relationnels avec ta mère ! Je t’arrête pour meurtre. Allez tu as le droit de garder le silence. Dans le cas contraire, tout ce que tu diras, pourra être et sera utilisé contre toi devant un tribunal. Tu as le droit de consulter un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si tu n’en as pas les moyens, un avocat te sera désigné d’office, et il ne t’en coûtera rien. Durant chaque interrogatoire, tu pourras décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition… putain que c’est long de réciter leurs droits aux criminels » râlais-je avant de me tourner vers Abigail « ça va, rien de cassé ? » lui demandais-je avec une certaine inquiétude avant d’appeler du renfort pour qu’on vienne me coffrer ce type. Vingt minutes plus tard, nous étions à nouveau seuls dans la chambre. « Je suis le meilleur ! »

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