Ne plus avoir de bons livres sous la main, ça n’était pas des plus agréables. A la prison, il prenait parfois des livres de la bibliothèque, mais c’était quand il était de service. Seulement, il n’avait pas forcément le temps de lire. Soit il était de surveillance dans la prison, du coup il fallait qu’il voit tout. Soit, il était devant les écrans de sécurité et il devait quand même avoir les yeux ouverts. Seulement, une fois chez lui, seul, il aimait bien pouvoir lire. Mais son étagère lui prouva qu’il avait besoin de faire de nouveaux achats. Une fois prêt, il alla en ville. Allant dans les grands magasins, il en acheta deux, mais plus par dépit qu’autre chose. Du coup, il appela une de ses collègues surveillante pénitentiaire, lui redemander l’adresse de la librairie dont elle avait parlé quelques jours plus tôt. Elle lui expliqua que c’était une toute nouvelle librairie qu’elle aimait bien et qu’elle se situait dans le Queens. Ecoutant les indications, il reprit sa voiture et fila à l’adresse de ce nouveau commerce. Une fois là-bas, il chercha à se garer et descendit de voiture, pour aller dans la librairie. Une fois à l’intérieur, il ne vit personne à la caisse, du coup, il fila voir ce qui se trouvait dans le magasin. Entendant des voix, il comprit que le ou la propriétaire discutait avec des clients. Alors, il fit tranquillement le tour, cherchant ce qui pourrait l’intéresser. Faisant un premier tour, c’était plus pour visualiser tout ce qu’il y avait dans le magasin. Une fois que cela fut fait, il opta pour les romans. Attrapant deux romans policiers, il continua son chemin pour aller se prendre un livre sur l’Amérique du Sud. Il avait bien envie de s’y rendre pendant ses prochaines vacances. Etant en plus espagnol d’origine, forcément la langue ne devrait pas être trop un problème, sauf peut-être s’il devait parler portugais. Le sien était très rouillé. Du coup, il regarda les livres et opta pour un guide qui semblait assez bien détaillé les lieux à visiter dans chaque pays d’Amérique du Sud. Une fois les trois livres en main, il partit vers la caisse. Les déposant au comptoir, il sortit son portefeuille et sa carte de crédit, voyant alors une jeune femme s’approcher. Il se mit à sourire en coin, un sourire à la fois poli, mais également appréciateur. A cette constatation, il se reprit.

Bonjour. Je prendrai ses trois là.

Puis, expliquant qu’il paierait par carte, il attendit avant de faire son code.

Je ne savais pas que quelqu’un devait ouvrir une librairie dans le quartier. En tout cas, vous avez fait du bon boulot.

Il jeta un œil vers le magasin derrière lui et sourit, avant de reposer son attention sur la jeune femme.

Il y a beaucoup de monde qui est venu depuis l’ouverture ?

Faire quelques achats était toujours bon. En tout cas, selon Gaspar, surtout quand il s’ennuyait ferme. En ayant prit trois livres dont il aurait besoin, il alla à la caisse, voyant finalement la propriétaire des lieux arriver. Il indiqua ce qu’il prenait et la laisser tout encaisser. Puis, discutant avec elle, il devait avouer qu’il n’était jamais venu ici. Du coup, à sa réponse, il hocha la tête. A ses propos, apparemment la vente d’une personne à l’autre s’était bien passée. De plus, lui trouvait qu’elle avait réussit à faire quelque chose de vraiment bien dans ce lieu. Cependant, une chose ne semblait pas coopérative. Il sourit amusé. Visiblement Olive savait que la machine était capricieuse.

C’est souvent quand on a besoin le plus que ça nous lâche.

Il sourit amusé. Avant qu’elle ne fasse les comptes. A ses paroles, il donna sa carte et il attendit pour faire le code. Tout en la voyant s’occuper des livres, les mettant dans un sac. Faisant son code, il attendit un peu et retira sa carte. La remettant dans son portefeuille, il remit celui-ci dans sa veste.

Je ne suis pas du quartier en effet, mais ça doit être agréable d’avoir une librairie proche de chez soit.

C’est vrai que de son côté, ça n’était pas du tout le cas. Il y avait de quoi faire des courses alimentaires, mais pour le reste, ça n’était pas proche. Attrapant le sac qu’elle lui donna avec les livres, il sourit. Seulement, il se rendit compte que ça voulait dire qu’il devait partir et il n’en avait pas envie. A vrai dire, la jeune femme semblait vraiment agréable et il se souvenait de ce que Lynn lui avait dit quelques temps avant. Il était un homme séduisant et si une femme lui plaisait, il ne devait pas hésiter à en profiter.

Vous semblez fatiguée ? Vous avez besoin d’un coup de main pour quelque chose ?

C’était venu spontanément, il devait bien l’avouer.

Je peux aller vous chercher quelque chose à manger avec un café si vous voulez ? OU un thé si vous ne buvez pas de café ?

Il sourit amusé à la réponse de la jeune femme. En effet, quand on a besoin de quelque chose et que ça nous lâche, c’est souvent très énervant. Après avoir payé pour les livres, il expliqua à la jeune femme qu’en effet, lui n’était pas du quartier, mais qu’il comprenait que c’était agréable d’avoir une librairie pas loin de chez soit.

Je suis là sur les conseils d’une collègue de travail.

C’est vrai que sa collègue était très contente de l’ouverture de la boutique.

Elle habite le quartier, elle m’a dit que l’endroit était vraiment plaisant, donc j’ai voulu voir par moi-même. Elle avait raison.

Il continua de sourire, avant de se rendre compte que la jeune femme lui avait dit qu’elle habitait juste au-dessus.

C’est vrai qu’au moins vous êtes bien placée entre votre logement et votre travail. Mais ça n’est pas trop embêtant de ne pas pouvoir couper avec le travail ? Comme vous habitez juste au-dessus, vous ne partez pas de votre lieu de travail.

Lui en tout cas, n’aurait pas pû vivre sur son lieu de travail. En même temps, vivre en prison n’était pas quelque chose de plaisant. Mais, même s’il avait fait le même métier que la jeune femme, il aurait préféré vivre plus loin dans la rue au minimum. Il eut un sourire quand elle parla du fait qu’elle n’avait de moyens de transports en particulier à prendre et qu’elle se sentait bien ici, à New-York. Il se sentait pareil, il devait l’avouer.

C’est vrai que la ville est agréable. Encore plus quand on vient y habiter.

Il savait de quoi il parlait. Il avait quitté l’Espagne pour venir ici. Finalement, il proposa son aide à la jeune femme au cas ou qu’elle en ait besoin, même à boire ou à manger si elle voulait. En l’entendant répondre, il hocha la tête.

Très bien. Je reviens tout de suite.

Il attrapa son billet et sortit de la boutique. Il passa rapidement à sa voiture, pour y déposer les livres et repartit vers l’endroit indiqué par la jeune femme. Y entrant, il salua poliment et donna la commande de la jeune femme, avant de prendre pour lui, un café et un beignet à la pomme. Beaucoup de sucre là-dedans, mais il s’en fichait, sa séance de sport quotidienne éliminera tout ça. Une fois toute la commande en main, dans un petit sac, il paya de sa propre poche et repartit, tout souriant. Soupirant doucement, il ne savait pas vraiment comment il allait s’y prendre, mais il avait envie de passer du temps avec la jeune femme. De retour dans le magasin, il resta à l’entrée, ne voulant pas reverser de café sur les livres. Quand il vit la jeune femme, il lui tendit le billet qu’elle lui avait donné.

C’est moi qui offre.

Il sourit et sortit la commande de la jeune femme, pour la lui donner. Seulement, il dû se pousser pour qu’un client puisse payer ses livres. Il se mit sur le côté et croqua dans son beignet, tout en regardant la jeune femme. Elle semblait très à l’aise dans cet univers et ça faisait plaisir à voir. Quand le client partit, il sourit poliment et regarda à nouveau la jeune femme.

Vous avez toujours voulu faire ce métier ? Vous semblez vraiment à l’aise dans cet univers et avec la clientèle.

C’est vrai que je n’aurai pas eu idée de venir ici seul. Même si ça fait longtemps que j’habite New-York, je ne connais pas encore tous les coins et recoins de la ville.

Comme il passait beaucoup de temps à son travail, forcément, il n’avait pas l’habitude de venir traîner en ville. Mais en tout cas, sa collègue avait en effet bon goût, parce qu’il appréciait le lieu et l’accueil. A la phrase de la jeune femme, il fut surprit, mais se mit à sourire.

Je suis également content d’être venu.

Gardant son sourire, il devait en effet avouer que sa journée était bien meilleure qu’il ne l’avait pensé. Le lieu était agréable et la jeune femme également. D’ailleurs, il devait avouer qu’il n’était pas indifférent aux charmes de la jeune femme. Seulement, il ne voulait pas paraître lourd, il parla donc de son travail et de son logement. Elle habitait au-dessus et lui aurait eut du mal à faire ça. Il préférait une coupure nette. Mais au vu de leurs métiers respectifs, il pouvait comprendre que ça n’était pas pareil. Souriant de plus belle, il pouvait comprendre ce qu’elle voulait dire. Elle aimait tellement son travail qu’elle avait envie de le faire tout le temps, mais elle se retenait.

Si vous avez besoin de quelqu’un pour vous aider à déménager ou faire des travaux, je pourrai vous aider si vous voulez. Je ne suis pas un pro du bricolage, mais je me débrouille plutôt bien.

C’était lui qui s’était occupé de rénover la maison de ses parents en Espagne et il n’avait pas peur de participer à de longs travaux. Il aimait bien ça, donc si elle avait besoin, ça serait avec plaisir. En parlant de la ville, il haussa les sourcils face aux paroles de la jeune femme.

Vous venez d’où si ça n’est pas trop indiscret ? Moi je suis né en Espagne et parfois je regrette le soleil de là-bas.

C’est vrai que la première fois qu’il avait mit les pieds à New-York, il était en tee-shirt et il avait eut très froid. Finalement, il proposa à la jeune femme d’aller lui chercher quelque chose à manger et à boire. Quand elle lui indiqua l’endroit d’en face, il y alla, après avoir déposé ses achats dans sa voiture. Passant donc commande, il attendit d’être servit, voyant bien le regard de l’homme sur lui. Il fronça les sourcils, se demandant ce qui se passait et il eut des remarques. Finalement, il prit sa commande et retourna voir la jeune femme. Lui rendant son billet, il lui expliqua que c’était lui qui invitait et il écouta la jeune femme, en souriant. Seulement, quand elle parla de ce Rodrigue, il grimaça. Dans ses paroles, il n’avait pas été avec le dos de la cuillère et il avait été surprit par sa protection envers la jeune femme, mais il pouvait comprendre. Seulement, il n’aimait pas être celui qui était sur le grill. A la question de la jeune femme, il hocha la tête.

En tout cas, il a été très clair.

Oh que oui ! Voyant la jeune femme rire, il ne s’en offusqua pas. Ca l’amusait, mais il ne le montra pas. La voyant lui donner un tabouret, il sourit.

Merci.

Avalant une gorgée de café, il laissa la place à un client et quand ce dernier fut partit, il demanda à la jeune femme si elle avait toujours voulu faire ce métier. Elle semblait vraiment l’aimer et le contact avec la clientèle semblait lui plaire également. En l’écoutant parler, il hochait la tête. Elle lui posa une question sur son travail et il dû d’abord avaler le morceau de beignet qu’il avait commencé. Elle s’occupait de sa caisse et il se reprit, répondant alors à sa question.

Je travail dans une prison. Je suis surveillant pénitentiaire dans la prison de Rikers.

Quand il disait cela aux gens, les réactions ne se faisaient jamais attendre. Soit on lui demandait en quoi ça consistait exactement, soit on ne voulait pas à faire avec lui, vu qu’il voyait des criminels toute la journée, soit on le fixait longuement, avant de partir sans un commentaire. Il se demandait comment la jeune femme allait réagir, mais avant, il se redressa.

Au fait, je ne me suis même pas présenté. Je m’appelle Gaspar Horvath.

C’était la moindre des politesses, mais il était complètement passé au-dessus.

Ecoutant la jeune femme parler, il hocha la tête. Elle était donc vraiment nouvelle en ville. Il pouvait en effet comprendre que c’était effrayant. Surtout qu’en effet, en étant une femme, ça pouvait être plus dangereux d’être dehors, seule, la nuit. Lui n’aurait sans doute jamais de problème de ce côté-là. Au vu de son physique, peu d’hommes viendraient l’embêter. Heureusement pour elle, elle avait du bon sens et elle aimait son lieu de vie. Mais, elle avait envie d’un vrai endroit pour elle, chose qu’il pouvait parfaitement comprendre. D’ailleurs, il lui proposa de l’aide si jamais elle avait besoin pour déménager ses affaires ou faire des travaux. A ses paroles, il esquissa un sourire et regarda l’endroit qu’elle lui montrait. Ca semblait assez grand en effet pour pouvoir faire quelque chose d’encore plus vaste. Elle semblait très enthousiaste à l’idée de pouvoir agrandir son magasin et il hocha à nouveau la tête.

Si jamais elle a besoin d’un coup de main aussi, je peux venir. Pour ce qui est de la mairie, si c’est refusé, vous pouvez toujours faire une pétition avec les gens du quartier et ceux qui viennent à la boutique. Avec plusieurs signatures, ils devraient changer d’avis, sans doute.

Il ne savait pas si la mairie serait d’accord ou non, mais au moins, ils auraient des gens pour les aider à faire ce qu’ils voulaient avec leurs locaux. A ses paroles, il se mit à sourire. Si le quartier en plus bougeait, ça serait encore mieux alors.

C’est vrai que c’est un espace non négligeable.

Trente mètres carrés seraient vraiment un espace où elle pourrait faire ce qu’elle voudrait. Parlant de leurs origines, Gaspar expliquait qu’il était d’Espagne et que le temps avec New-York changeait vraiment. Il demanda alors à la jeune femme d’où elle venait. A sa réponse, il haussa les sourcils, amusé du fait qu’elle lui parle en espagnol. Ca faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas parlé avec quelqu’un, en dehors des prisonniers, en espagnol.

Esta es una ciudad muy bonita. Luché para salir, pero si un día te quieres ir, te puedo dar Lugares donde ir primero. Nunca he estado en Puerto Rico. Yo no sé nada sobre el lugar. ¿Cómo es?

(C'est une ville très agréable. J'ai eu beaucoup de mal à la quitter, mais si jamais un jour vous voulez y aller, je pourrai vous donner les endroits à aller voir en priorité. Je n'ai jamais été à Puerto Rico. Je ne connais pas du tout l'endroit. C'est comment ?)

Parler espagnol était naturel pour eux et cela amusa Gaspar, à qui ça faisait plaisir de pouvoir parler sa langue natale avec quelqu’un. Puis, elle lui demanda si l’homme tenant la boulangerie en face ne lui avait pas fait des misères. Il grimaça et vit la jeune femme sourire, avant de se mettre à rire. Il l’écouta répondre et il haussa les épaules.

Disons que je ne suis pas surprit qu’il veuille vous protéger. Une femme telle que vous doit souvent être embêté par les hommes je suppose.

Pour lui, c’était un fait avéré. Le fait que des types devaient tenter de séduire la jeune femme et qu’elle devait en avoir assez de cela. Quand elle lui donna un tabouret, il la remercia et répondit à sa question, en expliquant qu’il travail comme surveillant pénitentiaire à la prison de Rikers.

Au début ça l’a été. Il fallait que je m’adapte. Je travaillais en Espagne dans une autre prison déjà, c’était plus calme on va dire. Mais heureusement les collègues sont sympas et ils m’ont vraiment aidés. Pour la peur, il ne faut pas que j’en aie. Si ça se voit, ça va se retourner contre moi et il ne vaut mieux pas.

Il savait que c’était un travail qui pouvait rebuter, ais la jeune femme fut curieuse. Elle voulait savoir ce qu’il faisait vraiment au sein de la prison. Seulement, il se présenta un peu à la va vite et à sa réponse, il hocha la tête.

Enchanté également.

Souriant, il but une gorgée de café et décida de répondre à ses questions précédentes.

Pour mon travail, on tourne sur les différents postes. En général, on s’occupe de vérifier que tous les détenus se comportent bien. Qu’il n’y ait pas de problème entre détenus. Je dois fouiller les cellules, pour vérifier qu’il n’y a rien d’illégal ou que les détenus n’ont pas fabriqués d’objets qui pourraient en blesser d’autres. Après, on doit aussi surveiller la cours, pour voir si tout va bien. On vérifie aussi avec les moniteurs, voir si les caméras sont bonnes et bien dirigées, pour avoir une vue d’ensemble sur l’intérieur et l’extérieur des bâtiments.

C’était ce qu’ils faisaient en temps normal, enfin, tous les jours.

C’est assez répétitif, mais j’aime ce que je fais, donc je n’ai aucun problème à le faire.

Le quartier était en plein expansion apparemment. Les commerçants avaient déjà des idées pour leurs boutiques et Olive semblait déjà avoir certaines idées pour agrandir la sienne et son logement. Souriant, Gaspar avala une gorgée de son café, tout en écoutant ce que la jeune femme lui disait. Parlant même en espagnol, ça lui faisait étrange. Il n’en avait plus l’habitude, à part avec sa famille. Alors, il était content de pouvoir en parler avec une jeune femme comme elle. Parlant de l’Espagne et de Puerto Rico, il devait avouer que lui n’y avait jamais été. Le soleil devait être très agréable. Mais, il n’avait jamais pensé à y aller. C’est vrai que l’Amérique du Sud était surtout sa prochaine destination de vacances. Il pourrait toujours y faire une escale. Après tout, si les prix étaient peu chers, il pourrait toujours tenter. Si c’était le cas, il viendrait demander des renseignements à la jeune femme et voir ce qu’elle pourrait lui dire de son pays. Il en ferait autant si elle voulait aller en Espagne. La conversation dévia sur la façon dont l’homme d’en face avait accueillit Gaspar. D’abord avec un sourire, avant de comprendre sa venue. Même si physiquement il était imposant, Gaspar avait déjà vu des personnes lui tenir tête. Ces personnes n’avaient pas peur de lui, ce qui était agréable. Mais là, il avait bien vu que cet homme tenait à Olive et il pouvait le comprendre. Il était pareil avec sa meilleure amie Lynn.

Je comprend. Je ne lui en veux pas. Je dois avouer que c’était quand même assez amusant.

C’est vrai que l’homme avait été vraiment clair avec lui, mais en y repensant, ça l’amusait.

Au moins vous avez des personnes qui tiennent à vous, c’est bon à savoir.

Esquissant un sourire, il devait avouer que de son côté, il n’avait pas de personnes comme cela autour de lui. Lynn bien sûr, mais quand elle partait en mission, il se retrouvait seul. Ca n’était jamais plaisant, mais il devait faire avec. Gaspar aborda alors le sujet de son travail. Olive voulait savoir en quoi consistait son emploi et il essaya de décrire au mieux ses journées. En l’écoutant répondre, il termina son beignet et avala une gorgée de café.

Merci, c’est gentil. C’est vrai qu’on a tous les jours des choses nouvelles à découvrir et parfois, ça peut être instructif.

C’est vrai que certains détenus ne manquaient pas d’imagination. Il fallait bien l’avouer.

C’est vrai. Je ne regrette pas mon choix et je vois que vous aimez également ce que vous faites.

Finissant son café, il sourit à la jeune femme. C’est vrai qu’elle semblait très à l’aise. En entendant la jeune femme parler sport, il se mit à sourire.

Vraiment ? Vous avez besoin de faire du sport ? Vous ?

Il la montra du doigt, en haussant les sourcils. Il ne voyait pas pourquoi elle devrait faire du sport. Elle avait un corps magnifique, en tout cas, lui, le pensait vraiment.

Moi encore je comprendrai, mais vous, à quoi ça servirait ?

J’espère que ça sera le cas. Si ça ne l’est pas, je serai banni du quartier ?

Amusé, il se mit à sourire. Il espérait que ça ne serait pas le cas. Il disait cela pour rire, mais il avait bien vu dans le regard de cet homme qu’il protègerait la jeune femme quoi qu’il arrive. Hochant la tête aux paroles de la jeune femme, il était en effet content de savoir que des gens tenaient à elle. Lui avait sa famille et sa meilleure amie, mais comme ils n’étaient pas souvent là, ça n’était pas tous les jours facile, mais il s’y ferait. Parlant de son emploi, il devait avouer que c’était parfois répétitif, mais il apprenait beaucoup et souvent. Evidemment, au vu de son physique, ça n’était pas compliqué de s’occuper de certains prisonniers récalcitrants. Par contre, d’autres, c’était parfois plus complexe. En écoutant ce que la jeune femme lui disait, il hocha la tête.

Parfois ça peut être difficile. Certains aiment se faire voir, donc il faut les rappeler à l’ordre. Pour ce qui est de la lecture, il y a la bibliothèque. Ce sont majoritairement de vieux livres.

C’est vrai que c’était surtout des livres vieux et en mauvais état qui finissait là-bas.

Oui, c’est tout à fait possible et très bien surveillé. Maintenant, c’est vrai qu’en effet, si vous n’êtes pas à l’aise, il ne vaut mieux pas y aller. Il ne faut pas avoir peur.

Mais il comprenait parfaitement si c’était le cas de la jeune femme. L’écoutant parler de son métier, il haussa les sourcils.

Vraiment ? C’est-à-dire ? Ils posent de drôles de questions par rapport à des livres qu’ils cherchent ?

Gaspar n’aurait jamais imaginé que des clients puissent poser des questions étranges dans une librairie, mais il avait bien envie de savoir ce qu’on pouvait demander de la sorte. Parlant sport, il fut étonné que la jeune femme dise qu’elle avait besoin d’en faire, pour éliminer ce qu’elle venait de manger.

Ah là je comprends. C’est vrai que c’est important de rester en forme. Pour mon métier, oui il vaut mieux. Il faut que je puisse être compétent à tous moments.

Esquissant un sourire, il devait en effet être sur le qui-vive et donc faire en sorte de se protéger et protéger ses collègues également quand il le fallait. Quand elle fit un tour sur elle-même, il se mit à sourire, amusé de la voir le faire.

Je vous en prie et c’est vrai. Vous êtes très belle.

Gardant son sourire sincère, il attrapa son café. Regardant la jeune femme faire son travail, il ne dit rien, ne voulant pas l’empêcher de faire ce qu’elle devait faire. Quand elle fut à ses côtés, il sourit et la regarda, tout en l’écoutant parler.

Il est très bon. Je carbure au café pour mon travail, mais de temps en temps, je prends un thé comme vous tout à l’heure.

C’est vrai que parfois, tranquillement chez lui, devant la télé, ou un livre, il prenait un thé. La regardant retourner la pancarte pour dire que le magasin était fermé, il soupira doucement. Il devrait sans doute partir. Seulement, la jeune femme lui parla et il se mit à réfléchir.

Il y a une supérette pas loin d’ici. Sinon, il faut aller plus en ville pour faire de vraies courses dignes de ce nom.

Amusé, il termina son café et alla le déposer dans la poubelle.

Vous voulez que je vous y accompagne ?

Il ne voulait pas s’imposer, mais il proposait juste gentiment si elle avait besoin d’aide.

Enfin, seulement si vous voulez. Sinon, je vous laisse tranquille et je rentre chez moi.

Haussant les sourcils, il se mit à sourire. C’est vrai que de son coté, il pensait la même chose. Ca serait dommage de ne pas pouvoir la revoir s’il était bannit du quartier. Il n’avait pas envie que ça arrive. Parlant alors de son emploi, il expliqua que les livres qui étaient en prison, n’étaient pas tout neuf. A ses paroles, il hocha la tête.

C’est gentil. Je vais en parler là-bas et voir si la direction accepte d’en avoir des nouveaux.

Il hocha la tête à ses paroles. Il pouvait comprendre ça et il le respectait. Il ne lui forcément pas la main. A sa remarque, il comprenait parfaitement. Une prison n’était pas un lieu pour tous. Il savait que certaines familles avaient peur, pour les visites parfois. Heureusement, le lieu de visites était éloigné du reste de la prison, avec les prisonniers. C’était une mesure de sécurité, mais ça n’était pas négligeable. Au moins tout le monde était en sécurité. Cependant, avoir peur était très compréhensible. Avant d’y travailler, il n’était pas fier non plus. Etant surprit par les propos de la jeune femme, il lui demanda en quoi les questions des clients pouvaient être étranges parfois. A sa réponse, il hocha la tête en souriant.

Ah oui en effet. Ca ne doit pas être simple à gérer parfois, si ?

Lui ne se voyait pas répondre à ce genre de questions. Surtout qu’il n’était pas particulièrement doué pour ce domaine. Il était du genre timide avec les femmes, donc répondre à des questions sur le sexe n’était pas fait pour lui. Malgré tout, il savait quand faire des compliments à une femme qui en mérite et ce fut le cas avec la jeune femme. Pour lui, elle avait un corps parfait et il le lui fit remarquer. Amusé par sa réaction, il termina son café, tout en expliquant qu’en effet c’était à cela qu’il fonctionnait. En écoutant ses paroles, il hocha la tête. Il ferait attention. C’était gentil à elle de le lui dire d’ailleurs. Parlant nourriture, il expliqua à la jeune femme qu’il y avait de quoi faire quelques courses pas loin, sinon il faudrait aller en ville. Proposant d’y aller avec elle, il sourit quand elle accepta. Haussant les sourcils quand elle lui dit qu’elle ne comptait pas le lâcher maintenant, il en fut amusé et esquissa un sourire. La regardant s’activer, il garda son sourire et à sa question, il hocha vivement la tête.

Avec grand plaisir. Je ne suis pas un pro de la cuisine, mais j’aime beaucoup apprendre.

En plus de cela, ça serait une recette venant du pays de la jeune femme, donc autant en profiter. Il fut amusé par sa remarque. Quand ils furent près, il sortit de la boutique, laissant la jeune femme fermer, puis, il prit le chemin de la supérette avec elle.

Je ne connais absolument rien de votre pays, du coup je me permets d’être curieux.

Les mains dans les poches, il regardait la jeune femme, tout en marchant. Après tout, il n’y connaissait rien en cuisine de son pays, donc autant qu’il apprenne et soit attentif.

Que comptez-vous faire comme recette ?

Hochant la tête aux paroles de la jeune femme, il était d’accord avec elle. Même si ces personnes étaient en prison, ils avaient le droit de lire, comme tout le monde. De son coté, elle avait parfois des questions intimes de la part des gens. Ca ne devait pas être simple à gérer. Pour Gaspar en tout cas, ça l’aurait clairement mit mal à l’aise. N’étant pas en plus un coureur de jupon, il n’aurait pas vraiment eu de réponses à donner.

Ils vous blâment pour leurs choix ? Ca ne me viendrait pas à l’esprit. Comme vous dites, c’est eux qui choisissent. Si ça ne leur plaît pas, ça n’est pas vous qui devraient écouter leurs plaintes, ce sont les écrivains.

C’était gonflé de la part des gens de venir dire à Olive qu’elle était fautive. Certains se croient vraiment tout permit. Parlant cuisine, il comprenait ce qu’elle voulait dire. Souriant, il devait avouer qu’en effet les bonnes odeurs de la cuisine étaient toujours très agréables. A chaque fois qu’il allait à un repas de famille, il était toujours souriant. Il savait que sa mère faisait des merveilles en cuisine, alors forcément, il était très enthousiaste pour aller à ce genre de dîner.

C’est vrai, mais parfois, on a beau lire la recette, ça n’est pas vraiment bon.

Il fronça les sourcils. Il se souvenait de certains plats qu’il avait préparés en suivant des recettes et ça n’était clairement pas bon du tout. Bon la première fois, c’était sans doute parce qu’il était partit sur un plat complexe, mais pour les autres, il n’avait pas pensé que ça serait si mauvais. Ca semblait pourtant simple. Tout en marchant aux côtés de la jeune femme, il était content de pouvoir goûter quelque chose qui venait directement du lieu de naissance de la jeune femme. Souriant à ses paroles, il devait avuer que ça semblait être un dîner avec lequel il allait se régaler.

Ca donne l’eau à la bouche.

Une fois devant la supérette, il attrapa un panier. Puis, il revint près de la jeune femme en souriant.

Je vous suis.

Avec elle, ils allèrent dans différents rayons, achetant donc ce dont ils avaient besoin. Mettant tout dans le panier, il resta hésiter sur le fruit à ajouter pour le dessert.

Je prendrai bien des fraises. Vous préférez peut-être autre chose ?

C’est vrai que la plupart des livres n’aident pas. Enfin sauf la collection pour les nuls. Ca semble pas mal celle-là.

Lui en avait deux. C’était le jardinage pour les nuls et la guitare pour les nuls. Il ne savait faire aucun des deux, du coup il avait acheté ces deux là et il avait un peu progressé, même si ça n’était clairement pas du grand art dans les deux domaines. Les gens sont étranges parfois. Allant ensuite vers la cuisine, de son côté, il s’en sortait plutôt pas trop mal. Il n’en faisait pas tous les jours, ça dépendait de ses plannings au travail. Mais quand il pouvait faire la cuisine, il en profitait. Mais c’est vrai qu’en temps normal, il était plus plats à emportés et sandwichs. Après certains plats étaient durs à faire. Ca semblait simple sur la recette et finalement le résultat était vraiment mauvais. Il savait que ça devait venir de lui, mais il n’arrivait pas toujours à comprendre ce qu’il avait raté.

Si vous faites souvent les recettes qui sont inscrites dedans, normal qu’il soit un peu sale. Comme vous dites un changement et ça sera parfait. Votre mère vous a apprit beaucoup de recettes ?

Il ne savait pas que parler de la mère de la jeune femme serait un sujet sensible. En même temps, il venait à peine de la rencontrer, donc normal qu’il ne sache pas. En tout cas, avec ce qu’elle avait donné comme dîner, il devait avouer que ça lui donnait faim. Gaspar était un vrai ventre sur pattes. Dès qu’il pouvait manger, il le faisait. Mais ce qui était bien, c’était qu’il ne prenait pas trop de poids. Pratiquement tout chez lui était du muscle. Evidemment, il faisait quand même de sport pour éliminer, mais ça n’était pas non plus une obligation. Entrant dans la supérette, il suivit la jeune femme après avoir prit un panier. Portant les courses, il suivit la jeune femme. Regardant ce qu’elle prenait, il notait mentalement. Parce que si c’était aussi bon que ça en avait l’air, il comptait bien retenter la chose seul. Faisant attention quand elle le faisait aussi, il finit par hausser les sourcils aux propos de la jeune femme.

Je n’y avais jamais pensé de cette façon, mais elle a raison.

Il eu un sourire. C’est vrai que c’était un surnom auquel il n’avait jamais pensé. Une fois aux fruits, il regarda ce qu’il y avait. Evidemment, selon les saisons ça changeait, mais il devait avouer que les fraises lui plaisaient bien. L’expliquant à la jeune femme, il haussa la tête à ses paroles.

Je vais en prendre alors.

Il laissa la jeune femme s’occuper du melon et il regarda les fraises, vérifiant qu’elles étaient belles et non pas touchées déjà. En voyant la crème chantilly pas loin, il grimaça. Non, la jeune femme avait son idée, pas besoin d’y mettre les siennes. Mettant les fraises dans le panier, il remarqua à quel point il était remplit. Se tournant vers la jeune femme, il sourit.

En boisson vous … tu as déjà ce qu’il faut ou il faut passer chercher également ?

Peut-être qu’elle avait déjà des boissons pour accompagner le dîner chez elle. Dans ce cas, ils pourraient aller payer et rentrer chez la jeune femme. Sauf si elle avait autre chose à faire avant.

Il comprenait parfaitement pourquoi elle proposait cette série de livres. C’était vraiment pratique. De plus, si on n’arrivait pas dans un domaine, ça en couvrait une bonne partie. Ca allait de la musique, aux plantes, à la cuisine. Bref, vraiment tous les terrains possibles et imaginables. Discuter lires n’étaient pas ce qu’il faisait le plus en temps normal, mais là avec la jeune femme s’était naturel. Après les livres, vinrent les recettes. Apparemment la mère de la jeune femme lui en avaient fait écrire un bon nombre. Elle avait tout compilé dans un seul cahier, mais qui n’était plus très lisible. Enfin selon ce qu’il comprenait des propos de la jeune femme.

Ca fait un bon nombre en effet.

Une trentaine de recettes c’était pas mal. Si elle devait tout remettre en ordre dedans, ça risquait de lui prendre un petit moment. Encore que si elle savait déjà comment faire et quoi écrire exactement, ça irait assez vite. Surtout qu’elle semblait connaître les recettes. Se concentrant par la suite sur ce qu’il fallait acheter pour le dîner, il suivit la jeune femme, gardant tout avec lui, dans le panier. Aux propos de la jeune femme, il e mit à sourire. C’était un surnom qu’il n’avait pas imaginé, mais c’était tout à fait approprié. Finalement, en arrivant devant les fruits, il opta pour des fraises et laissa la jeune femme prendre ce qu’elle voulait. Puis, le fromage blanc en main, il en prit quand la jeune femme le lui demanda. Finalement, il demanda si elle avait des boissons pour accompagner les plats.

Pour aller avec le poulet, il vaut mieux prendre un vin rouge. Pour les fritures de crabe, je ne sais pas trop si le vin rouge s’accorde avec ou pas.

Ca il devait avouer qu’il n’en savait rien. Gaspar ne s’en sortait pas trop mal avec les vins, mais quand il n’avait jamais fait un plat, il ne connaissait pas les meilleurs accompagnements. Du coup, il alla vers les bouteilles et regarda ce qu’il y avait en rayon. Faisant quelques propositions, il laissa la jeune femme choisir ce qu’elle préférait. Il savait que certaines personnes n’aimaient pas certains vins, donc il préférait laisser choisir. Quand ce fut fait, il regarda la jeune femme.

On a tout ou il nous manque quelque chose ?

Quand j’ai le temps. Ca n’est pas du grand art, mais je peux me débrouiller avec ce que je connais.

Il n’était pas chef. Même s’il aimait la cuisine, il ne pouvait pas faire de grandes choses. Ce qu’il connaissait était pour lui des valeurs sûres. Pour les nouveautés, il n’était jamais très sûr du résultat. A ses paroles, il fut surprit, mais sourit.

Pourquoi pas. Il faudrait que je vois quand ça tombe, pour être sûr que je ne travaille pas à ce moment là. Mais si c’est faisable, ça sera avec plaisir.

Il avait déjà pensé prendre des cours, mais il avait abandonné l’idée. Peut-être que ne pas y aller seul allait lui donner plus envie de s’y rendre. Parlant ensuite vin pour accompagner le dîner, il proposa du vin rouge pour le poulet. Pour le reste, il ne savait pas vraiment. En écoutant ce que la jeune femme disait, il hocha la tête. Vin blanc, alors, tout en les regardant, il devait avouer que de ce côté-là, il ne s’y connaissait pas.

Celui-ci irait ?

Il montra une bouteille de vin blanc, espérant que ça pourrait correspondre. L’année était assez éloignée de la leur, mais pas trop. A ce que la jeune femme disait, il tourna la tête, haussant les sourcils.

Pas vraiment non. Seulement quand j’étais adolescent j’allais faire les vendanges. Je vivais en Espagne, mais j’avais des copains en France et j’allais souvent les aider pendant cette période.

C’est vrai que c’était amusant et il s’en sortait plutôt bien pendant les récoltes. Ca lui rapportait de l’argent de poche et quelques bouteilles pour sa famille. La jeune femme prit les bouteilles et il lui demanda s’ils avaient tout ou s’il manquait quelque chose. Hochant la tête à ses paroles, ils filèrent prendre du chocolat, puis passer à la caisse. Après avoir tout payés, ils allèrent chez la jeune femme. Il suivit le mouvement et l’aida avec les courses. Une fois chez elle, il la regarda se mettre au travail.

Où sont les couverts ?

Comme elle semblait concentrée sur la cuisine, il se disait qu’il pouvait bien mettre la table. Après tout, autant qu’il se rende utile. Après qu’elle ait répondue, il se mit en action. Assiettes, fourchettes, couteaux, petites cuillères et verres. Voilà tout disposé pour deux.

Je peux faire autre chose ?

Je vais m’accrocher.

Il eut un sourire amusé. La cuisine n’était pas son domaine de prédilection, mais il s’en sortait parfois avec certaines recettes.

Avec plaisir. Je verrai si je peux me libérer pour les cours, sinon je viendrai te voir avec plaisir pour qu’on voit ça.

Après tout, la jeune femme proposait gentiment son aide, pourquoi devrait-il refuser ? En plus, ça pourrait être des visites amusantes à avoir ensemble. Après avoir fait les courses pour le dîner, il suivit la jeune femme chez elle. Olive se mit directement en cuisine pour préparer le repas. Il décida alors de mettre la table. Demandant où se trouvait les couverts, il écouta la réponse de la jeune femme et se mit en action. Seulement ce fut rapide et il propos son aide si elle en avait besoin. Ce fut le cas et il fut donc très attentif à ce qu’elle lui disait. Faisant tout ce qu’elle lui avait dit, Gaspar se mit une nouvelle fois en action. Il s’occupa de nettoyer les crevettes et les morceaux de crabe. Ca n’était pas le plus simple, parce qu’il fallait faire attention, mais il s’en sortait plutôt bien. Jetant un œil vers la jeune femme, il la regarda faire et eut un léger sourire. Elle semblait vraiment dans son élément et c’était agréable à regarder.

Tu fais souvent la cuisine ?

Vu que lui était plus un adepte des plats à emporter ou des choses faites rapidement, forcément, quand il faisait la cuisine, il mettait du temps. C’est pour ça que quand il devait faire la cuisine, il devait savoir à l’avance qui venait et combien il y aurait de personnes. Comme ça, il pouvait chercher quelle recette faire et avoir de l’avance pour ne pas se planter.

Tu cuisines depuis toute petite, avec ta mère ?

Peut-être qu’elle cuisinait depuis moins d’années que ça, mais vu son aisance dans cette pièce, elle semblait avoir un bon nombre d’années de pratique.