La vie de couple, voilà quelque chose que Häagen ne pensait pas détester. On l'avait marié de force à une femme plus jeune que lui et qui faisait de sa vie un véritable enfer. Cette dernière ne pensait qu'à son boulot, qu'à elle et pas du tout à lui. Enfin, c'était la façon de voir du jeune homme. Alors, ce dernier, ayant eu l'habitude d'être seul pendant des années, faisait sa vie comme bon lui semblait. En public, il donnait le change, mais en privée, il était solitaire et loin d'être un mari aimant. D'ailleurs, seul un de ses collègues de travail était au courant de la chose. Il savait que le couple n'était pas un couple aussi heureux que tout le monde le disait. Ce dernier essayait d'aider Häagen a changer, mais ce dernier ne le voulait aucunement. Du coup, il essaya de calmer les ardeurs de Cupidon de son collègue. Préférant se concentrer sur son travail et sur les animaux, il fila d'enclos en enclos. Finissant par les félins, il commença par les tigres, pour finir par les lions. D'ailleurs avec ses derniers, il y avait un souci. En effet, un des lionceaux était blessé. Sa mère avait beau essayé de le soigner, il n'y avait que les hommes qui pouvaient vraiment lui venir en aide. Du coup, il prit le lionceau avec lui, allant à l'infirmerie. Seulement, là-bas, il se rendit compte que la blessure était plus profonde que prévu. Il allait devoir le séparer de sa famille pendant au moins trois jours. Ca voulait donc dire qu'il prendrait l'animal chez lui. Il aimait faire ça, être une famille pour les animaux. Après son travail, il alla chercher le jeune blessé et l'amena dans sa voiture. En route, il passa à la supérette du coin pour acheter à manger, pour lui, mais aussi pour le lionceau. Une fois chez lui, il vit que sa femme était déjà là. Il ne chercha pas à la trouver, préférant s'occuper du lionceau. Le laissant prendre ses marques, il alla dans la cuisine, pour se préparer son dîner, tout en préparant celui de son nouveau colocataire. Seulement, ce dernier finit par être attiré par la chambre. Häagen le laissa faire, avant d'entendre des bruits et il comprit que le lionceau essayait de rentrer quelque part. Allant voir, il le vit gratter à la porte de la salle de bain.

Je sais qu'elle sent le fauve, mais tu ne peux pas y aller.

Attrapant le bébé dans ses bras, il le sortit de la chambre. Seulement, il se stoppa et se mit à sourire. Déposant le lionceau au sol, il alla ouvrir doucement la porte de la salle de bain. Il savait que Hansel y était, sinon elle lui serait déjà tombée dessus. Le lionceau fit un peu le tour de la chambre. Häagen lui alla dans la cuisine, mettant son dîner dans une assiette, allumant la télé et attendant le moment où sa femme allait hurler. Le lionceau lui, passa la tête par la porte et avança prudemment. Il voyait des mouvements en hauteur et il décida d'être prudent, faisant d'abord le tour de la pièce à son rythme. Finalement, il alla vers la baignoire et se dressa sur ses pattes arrières pour poser celles avant sur le bord de la baignoire et il croisa alors le regard de la jeune femme qui était dans l'eau. Häagen lui se fichait pas mal de ce qu'il y avait à la télé, il voulait juste donner le change, même s'il savait parfaitement que sa femme lui crierait après. C'est alors qu'il entendit le hurlement de sa femme, voyant le lionceau arriver à toute vitesse, pour se protéger derrière le canapé. Le danois lui se mit à sourire, mangeant tranquillement son repas, sachant que d'ici quelques secondes, il allait voir une furie débarquer dans le salon.

Ah, un bon bain… on pouvait dire que Hansel l’avait pleinement mérité, après cette dure journée de labeur. La jeune femme avait enchaîné les rendez-vous depuis sept heures du matin, moment où elle avait dû convaincre l’un de ses patients de sortir de ses toilettes, où il s’était barricadé. Le revers de la médaille lorsque l’on est un psychologue de renom ET que l’on permet à ses patients de vous appeler à n’importe quelle heure du jour, du matin comme de la nuit. Hansel n’avait cure du fait que cela n’emmerde son « mari » puisqu’ils n’avaient strictement rien en commun, qu’ils ne connaissaient rien du passé de l’autre et qu’ils n’avaient même pas consommé leur mariage. Plutôt crever que de laisser un aussi rustre personnage poser ses sales pattes sur son divin corps ! La jolie blonde avait, pour éviter tout souci, placé un drap entre eux ainsi qu’une montagne de coussins dans leur grand lit puisqu’il fallait à tout prix qu’ils dorment dans la même chambre. Mais hors de question qu’elle fasse le plus petit effort supplémentaire, c’était bien assez suffisant à son goût. Voilà pourquoi elle espérait, dans sa grandissime naïveté, pouvoir prendre un bain tranquille pendant une bonne heure au moins – autant ne pas lésiner sur ce qui détend avant de n’affronter les rédhibitoires défauts de son époux –, un verre de vin en main, avant de ne voir une boule de poils débouler et sauter littéralement dans la baignoire, la faisant de fait hurler à la mort comme une hystérique et bondir hors de la salle de bain, peinant à mettre en place une serviette sur son corps nu et mouillé. A croire que Häagen ait fait exprès de ne laisser que des serviettes ultra courtes pour pouvoir se rincer l’œil… mais autant dire qu’elle déboula comme une furie, à nouveau agacée par la présence d’un animal dangereux dans son appartement. « Tu vas me faire le plaisir d’enlever ce machin poilu et dangereux de ma baignoire ou les conséquences vont devenir bibliques !! » hurla-t-elle, les yeux lançant littéralement des éclairs. Là, c’était le pompon… déjà qu’elle n’était pas disposée à lui laisser passer quoi que ce soit, là, il lui en demandait bien trop. « Si tu ne le fais pas je le vire à grands coups de balais, ton choix ! » Et elle en était absolument capable…

Embêter Hansel était devenu presque un sport olympique pour Häagen. Il trouvait toujours de nouvelles façons de la faire s’énerver et même si ça finissait par des cris, il trouvait cela particulièrement amusant. C’est pour cela qu’il laissa le lionceau rentrer dans la salle de bain, alors que de son côté, il dînait devant la télévision. Après avoir vu l’animal revenir rapidement dans le salon, pour se cacher derrière le canapé, il attendit la jeune femme et finit par la voir arriver dans une serviette visiblement trop courte. Il avait mit les autres ailleurs et il en fut bien content. Après tout, même s’il était marié à une femme qu’il n’aimait pas, ça ne le dérangeait pas d’avoir une belle vision de ses jambes et de toute peau découverte. A l’écoute de ses paroles, il posa son assiette sur la table basse et attrapa le lionceau qui se blottit contre lui.

Comment peux-tu faire du mal à cette petite boule de poils ?

Fixant la jeune femme, il voyait bien qu’elle ne changeait pas d’avis et il haussa les épaules, avant de reprendre son assiette pour reprendre son repas. Le lionceau lui se blottit contre le ventre du vétérinaire, tout en gardant un œil sur celle qui lui faisait peur.

Il est blessé et il doit rester ici pendant trois nuits, donc tu vas devoir t’y faire.

Elle n’avait pas son mot à dire à ce sujet.

Chacun fait sa vie comme il l’entend dans cette maison. Donc, comme il a besoin d’être soigné, il sera ici autant qu’il le faudra.

Il était sérieux sur ce coup là. Il ne fallait pas l’ennuyer sur les animaux et son métier de vétérinaire.

Oh et tu pourrais au moins te couvrir et non débouler comme ça. Après tu vas encore dire que c’est moi qui me balade à moitié nu en étant en caleçon.

Tournant la tête vers la jeune femme, il la fixa avec un regard sévère. Même si la dévisager de haut en bas se fit quelques secondes après.

Quoi que non, tu devrais rester comme ça ou même enlever cette petite serviette, ça serait encore mieux.

Un sourire amusé au visage, il fixa la jeune femme, toujours aussi content de l’avoir mit dans un tel état de nerf.

Autant dire que Hansel ne manqua pas de grogner pour la énième fois tout en se ruant dans sa chambre pour enfiler un peignoir en soie blanche juste histoire de ne pas se prendre de nouvelle réflexion sur sa nudité. A vrai dire, à ses yeux, Häagen ne serait jamais bien placé pour lui faire la plus petite réflexion qui soit, puisqu’il n’était strictement rien, et surtout pas au sein de son appartement. « Que les choses soient bien claires entre nous, Sørensen : tu n’es pas chez toi ici, c’est MON appartement et si j’estime que cette boule de poils à l’odeur nauséabonde et sûrement blindée de microbe n’a pas sa place ici, essaye de m’empêcher de le flanquer à la porte, blessé ou pas ! » Hansel était sans cœur dès qu’on lui courait sur le haricot, mais après tout, lui avait-on seulement demandé son avis ? Ses parents lui avaient imposé ce mari dont elle ne voulait en aucune façon et désormais, c’était Häagen en personne qui lui imposait ses animaux dangereux à longueur d’année. « Si j’appelle les flics, tu vas voir s’ils ne vont pas virer ton machin qui couine !! La détention de ce genre de bestiole est illégale dans un appartement privé alors fais-moi le plaisir de lui faire débarrasser le plancher ou je vais prendre des mesures plus drastiques… sur ça, tu peux me croire sur parole ! » Il valait bien mieux ne pas la pousser à bout… car Hansel n’avait jamais été aussi sérieuse de son existence toute entière.

L’énervement de la jeune femme, il arrivait à y faire face. Après tout, il y avait été doucement dans les problèmes avec elle. De plus, il savait comment gérer, enfin à peu près. Il savait gérer pour qu’il ne soit pas blessé. Après avoir vu la jeune femme partir dans leur chambre, il se mit à sourire de plus belle, baissant les yeux vers le lionceau qui dormait paisiblement. Cependant, ce dernier fit un bon quand Hansel reprit la parole en revenant dans le salon. De son côté, il soupira, mais l’écouta sans la couper.

La police ne peut rien faire. Le zoo a remplit tous les papiers pour que je garde cette boule de poils pendant au moins trois nuits. Etant vétérinaire, je suis une autorité compétente pour le garder chez moi.

Il savait protéger ses arrières et il s’était fait avoir une fois avec la jeune femme, mais pas deux.

Pour ce qui est de l’odeur, je peux arranger ça.

Attrapant l’animal dans ses mains, il le porta jusque la salle de bain. L’eau du bain de sa femme était encore là et il fit en sorte de nettoyer l’animal qui se mit à ronronner. Apparemment l’eau lui faisait du bien.

Il aime l’eau de ton bain visiblement.

Amusé, il continua de le laver doucement pour ne pas le blesser d’avantage et finalement l’enveloppa dans une serviette et regarda la jeune femme.

Tout propre, plus de microbes. Comme ça, tu ne pourras plus rien dire de méchant à son égard.

Il prit lui-même une moue triste avant de fixer la jeune femme.

Autre chose à lui reprocher ou je peux terminer mon dîner et aller me coucher après cette longue journée, mais encore plus longue soirée, vu que tu cries pour rien ?

A son tour, Hansel observa la scène d’un air hautain sans le couper, non sans préparer chaque contre argument qu’elle n’allait pas manquer de lui opposer dès lors que sa voix désagréable aurait cessé de lui rebattre les oreilles. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne comprenait toujours pas la raison l’ayant poussé à lui à se marier avec une femme comme elle. Hansel était l’archétype de la femme qui réussit, quitte à écraser son adversaire alors que le vétérinaire aidait son prochain, pour peu que ledit prochain ne possède quatre pattes et une bonne dose de poils. « Tu n’espères quand même pas que je vais salir mon vernis neuf à nettoyer la baignoire ? Tu vas me faire le plaisir de le faire puisqu’il s’agit de ta sale bête et non de la mienne… ne me pousse pas à bout véto du dimanche sans quoi les répercussions seront bibliques… si tu ne sais pas de quoi je suis capable je me ferais forte de te faire un dessin ! » Hansel ne quittait pas son « mari » des yeux, le regardant la provoquer sans aucun état d’âme alors que tout ce qu’elle voulait en rentrant chez elle, c’était avoir la paix. Sauf que son appartement n’était plus un havre de paix depuis qu’il y avait mis les pieds, ce n’était rien d’autre qu’une halte garderie pour animaux de la savane ! « Hors de question que tu viennes dans mon lit. Tu prendras le canapé, comme ça, ça te fera les pieds. »

Après tout, pourquoi gâcher de l’eau ? Il fallait être vigilant avec la nature et il avait décidé d’utiliser l’eau du bain de la jeune femme pour nettoyer le lionceau. Il semblait d’ailleurs apprécier la chose, vu qu’il avait les yeux fermés et qu’il profitait simplement de l’eau. Une fois l’animal enroulé dans une serviette, il le sécha, tout en écoutant les paroles de sa femme.

Je préfère dormir sur le canapé qu’avec une folle hystérique qui est obligé de mettre un drap et des oreillers entre nous, pensant que je vais lui sauter dessus dès que la lumière sera éteinte. Il faut être malade psychologiquement pour vouloir une telle chose.

Parce que oui, le mariage n’avait jamais été consommé. Jamais de bisous, jamais de câlins, pas de caresses et encore moins le sexe. C’était à proscrire et Häagen ne comptait pas commencer ce genre de chose un jour. C’était même tout l’inverse. S’il pouvait l’éviter ça serait encore mieux. Sentant le lionceau bouger, Häagen lui sourit et le caressa doucement.

Je m’occupe de la baignoire, si tu arrêtes de hurler dès qu’un animal met les pattes ici. Tu savais mon métier et que je ramenai des animaux déjà chez moi, alors arrêtes toutes tes histoires.

Laissant le lionceau au sol, ce dernier se mit à renifler un peu partout et le danois alla dans la salle de bain. Vidant d’abord l’eau qui était dans la baignoire, il attendit que tout s’en aille. Enlevant ensuite les poils qui restaient derrière, il nettoya la baignoire à fond, avec du produit, parce que sinon madame n’allait pas être contente et finalement, il vérifia son travail. Tout était propre et il décida alors de se laver à son tour. Sortant de la salle de bain, il vit le lionceau assit au pied du lit, comme s’il l’attendait.

Je vais prendre une douche.

Il avait crié cela à l’attention de la jeune femme, imaginant le fait qu’elle ne voulait pas se trouver dans la même pièce que lui avant longtemps. Retirant son tee-shirt et son pantalon, il vit le lionceau jouer avec le tissu de son tee-shirt et il en fut amusé, avant de sortir de la chambre.

Je vais d’abord ranger ça, sinon tu vas aussi en faire une crise.

Attrapant son assiette, il alla tout ranger et nettoyer dans la cuisine, se fichant pas mal d’être uniquement en caleçon. Après tout, elle avait été en serviette juste avant ça. Retournant dans la chambre, il fit exprès de passer plusieurs longues minutes avec l’animal. Il savait que la jeune femme voudrait se changer ou reprendre un bain qui la détendrait. C’est pour cela qu’en la voyant à la porte de la chambre, il se mit à sourire.

Quoi ?

« Le fait que tu aies un boulot minable et crasseux ne veut pas dire que je vais accepter une seconde de plus le fait que tu ne ramènes ces horreurs ici ! » énonça-t-elle, les bras croisés contre son corps fin et élancé tandis qu’elle ne le lâchait pas du regard. Il est vrai que Hansel avait un orgueil extrêmement développé et mal placé, mais Häagen ne ratait jamais une occasion pour en jouer et la mettre hors d’elle. C’était devenu un jeu, pour lui, n’est-ce pas ? A croire que ce métier qu’il se targuait tant de faire ne le satisfaisait plus et que justement, il avait besoin d’un autre dosage d’adrénaline. Dosage que la somalienne n’était pas du tout disposée à lui offrir, loin s’en faut. Il devrait se démerder toute seule ! « On ne dit pas quoi, on dit comment… oh mais j’oubliais, ta famille a sûrement dû oublier de te fournir des leçons de bonnes manières. » Il la provoquait, il la trouvait, c’était aussi simple que cela. Après tout, elle prenait son bain tranquille, sans demander rien à personne, et il l’avait défiée en premier. Qui s’y frotte s’y pique, comme dit le proverbe ! « J’étais juste venue pour te dire que d’une, tu as exactement dix secondes pour débarrasser le plancher de ma chambre, de deux, cet animal ne remet pas les pieds chez moi demain, sans quoi tu trouveras la porte fermée… serrure changée et tout ce qui s’en suit. Bon courage pour trouver une chambre d’hôtel dans le coin qui soit dans tes misérables moyens ! »

Surprit par les paroles de la jeune femme sur son métier, il haussa les sourcils. Ca, il ne l’avait pas vu venir. Donc, elle pensait ça du métier de vétérinaire ? A moins que ça ne soit que de lui ? Il n’en savait rien, mais il n’aimait pas qu’on parle de son métier de la sorte.

C’est vrai que c’est tellement mieux de rester assise toute la journée à écouter des gens se plaindre. Tu dois tellement t’amuser dan ton boulot.

Il ne voyait pas l’intérêt d’être psy. Aller en consulter pourquoi pas, si on en ressent le besoin. Mais être soit même psy ? Très peu pour Häagen.

La tienne au moins t’as fournit un magnifique balais.

Il ne comptait pas être plus vulgaire que cela, mais parler de sa famille était une chose qu’il ne supportait pas. Y penser seul d’accord, mais en parler, sûrement pas et encore moins avec elle. Ses parents étaient morts quand il était petit et il n’avait pas besoin qu’on le prenne en pitié ou qu’on s’en moque.

Je serai plus tranquille à dormir au zoo avec les animaux qu’avec toi. Au moins eux sont chaleureux et pas désagréable comme toi.

Laissant le lionceau jouer avec son tee-shirt, il alla vers la salle de bain et se retourna vers sa femme.

Si tu le touches une seule fois, ça va très mal se passer.

Il fixa la jeune femme, avant d’aller dans la salle de bain pour prendre une douche. Il en avait marre. Pas de se battre avec la jeune femme, mais de ne pas pouvoir divorcer. Il avait épousé Hansel, pensant que peut-être il pourrait arriver à l’aimer, mais c’était loin d’être le cas. Cependant, sa tante ne le laisserait jamais divorcer. C’est pour cela qu’en douce, il avait un avocat qui l’aidait à monter un dossier pour un divorce rapide. Il n’avait pas besoin des meubles et de tout ce qui était dans cette maison. Seules ses affaires lui suffisaient largement. Finalement, après sa douche, il revint dans la chambre, uniquement vêtu de sa serviette de bain et il vit le lionceau qui s’était couché sur son tee-shirt et qui dormait. Il le laissa tranquille et vit la jeune femme, il passa devant elle.

Tu as le bonjour de ma tante au fait. Elle veut venir dîner un de ses soirs et elle aimerait goûter à ta cuisine pour une fois.

Häagen disait la vérité. Sa tante disait qu’une femme devait savoir faire la cuisine, ce qui n’était pas le cas d’Hansel. En tout cas, pas quand la tante du blond venait à la maison.

Oh et en ce qui concerne l’argent, pour ma part, ta famille a donné assez d’argent à la mienne lors de notre mariage pour que je puisse être tranquille un bon moment. Alors tes menaces tu peux te les garder.