Il fallu un moment à Shyenilayne pour qu'elle émerge de son tout nouveau lit, inauguré il y a seulement trois petits mois. Sa soeur n'avait pas prix de la basse qualité lorsqu'elle l'avait acheté puisque la cadette comptait le garder jusqu'au moins l'accouchement de son premier enfant, c'est à dire dans dix bonnes années après avoir terminé ses études et que sa carrière de mannequin ai décollé, du moins elle l'espérait fort. Bref, revenons à nos moutons. Shye sortit sa tête de sous les draps et regarda autour d'elle, le rideau laissait apparaître quelques rayons du soleil apparent cela voulait dire qu'il devait déjà être bien tard. Elle tourna sa tête blonde vers la table de nuit et fut rassurée lorsqu'elle vit qu'il était seulement onze heures. Elle comptait régler quelques trucs aujourd'hui et sa soeur lui avait proposé un dîner dans un restaurant de New-York à une heure, et elle mourrait d'envie d'y aller rien qu'en lisant le menu installé devant le restaurant. Elle se mit assise sur son lit, frotta son visage et laissa échapper un petit baillement puis quitta son lit pour rejoindre la salle de bain sur I Gotta Feeling de Black eyed Peas. Une musique énergique pour bien démarrer le matin, c'était ce qu'il lui fallait. Elle prit une douche, enfila une robe légère et des tropéziennes, attrapa son sac et quitta son appartement après avoir avalé un verre de jus d'orange. La musique se poursuivit sur son ipod alors qu'elle marchait dans les rues de Brooklyn puis hélait un taxi qui la conduisit jusqu'au Majestic où logeait Psychalya. Après le restaurant, celle-ci dû quitter sa cadette pour se rendre à l'épicerie, alors que Shye lui proposa de l'accompagner, Psy' refusa ce qui surpris la plus jeune. Elle se quittèrent et allèrent chacun de leur côté, Shyenilayne se rendit à la bijouterie pour réparer un collier que lui avait acheté son père avant de partir et en même temps, lui rendre son éclat. Lui demandant de revenir une heure plus tard, Shye prit cette excuse pour aller faire un peu de shopping avant ...

Alors qu'elle se balladait en plein dans l'Upper East Side, elle eut une sorte de flash-back en passant devant une rue. Elle se rappelait être venue ici avec sa mère une fois, celle-ci avait eu besoin de crême anti-ride et de boutons pour Psychalya qui n'étaient encore qu'une adolescente à cette époque. Elles s'étaient ensuite baladée, Shye restant étrangement à côté de sa mère sans protester puis une fois que les courses fut faites, la petite fille aperçu à l'entrée d'un magasin de jouet un clown qui fabriquait des ballons, tout à coup plus excitée elle traversa la route sans faire attention à ce qui se passait autour d'elle et c'est en entendant le cri perçant de la mère Nàrwen que Shye se stoppa et regarda un taxi foncer droit sur elle. Des klaxons se firent entendre, et Shye restait immobile alors que le taxi arrivait à grande vitesse. Celui-ci freina aussi fort qu'il put et le capot de la voiture fit simplement basculé la petite fille en arrière, après une perte d'équilibre. Sa mère, portant de gros talons avec lesquels elle n'arrivait même pas à marcher, couru rattraper Shye tout en lui hurlant dessus comme une hystérie, s'attirant les regards de tout ceux qui les entouraient. Toutes les insultes y passèrent, et le taxi lui-même sortit sa tête de la vitre en disant que ce n'était pas uniquement de la faute de l'enfant mais bien de sa mère et qu'il n'y avait pas à l'appeler avec de noms aussi violents qui firent pleurer la petite. La mère de Shye prit celle-ci par la main et l'emmena du mauvais trottoir, pas sur celui où le clown qui faisaient des ballons regardait maintenant la scène, immobile. Aujourd'hui, Shyenilayne se trouvait sur cette rue où une dizaine d'années plus tôt elle avait frôler la mort, et regardait le même magasin de jouet qu'elle avait regardé plus tôt et il avait vraiment changé, il n'y avait plus de clown devant la porte, une peinture foncée avait laissé place à une peinture claire, les vitrines avaient été refaites et avant qu'elle ai pu en voir d'avantage, elle se retrouva à terre avec un énorme mal de dos. Elle ne savait pas ce qu'il se passait, mis à part qu'une jeune homme venait de montrer sa tête juste au dessus d'elle dans son champ de vision alors qu'elle était à moitié par terre. Elle se releva, énervée :

Shye - « Tu pouvais pas faire un peu attention ? C'est dangereux, merde ! »

Il est interdit de téléphoner en conduisant car soi disant quand on est au téléphone on fait moins attention à ce qui se passe devant nous, cette loi devrait aussi être appliqué pour ceux qui se ballade en skate la preuve j’suis au téléphone et paf je fracasse une fille. Remarque c’est un moyen comme un autre pour aborder une fille et si j’étais pas pris je mettrais cette technique à l’œuvre plus souvent, nan faut pas déconner non plus je sais avoir un certains tact avec la gente féminine, m’enfin bon cette chute elle avait du la sentir passer. Moi aussi d’ailleurs je l’avais senti passé cette chute et tout ça encore à cause de ce mec qui m’appelais en inconnu, n’empêche si je lui mets la main dessus je le démolis ou tout du moins j’essaye de le pas tuer, après tout il est la cause de ma mauvaise journée, d’abord un mauvais réveil et maintenant cet accident et après quoi, qu’est-ce qu’il allait encore m’arriver. Bon ça va pour moi la chute ne fut pas trop dur, tombant vers l’avant je fis une roulade vers l’avant m’égratignant simplement le genou, ça aurait pu être plus grave, genre si je m’étais cogné la tête et après paf traumatisme crânien direction les urgences et tout, ouais nan faut que j’arrête de regarder la télé c’est pas juste une chute en skate qui allait me tué xD
J’étais un peu sonné, me tenant la tête qui me faisais légèrement mal je me relevais regardant un peu autour de moi. Les gens avaient leurs regards rivé sur moi, comme ci c’était de ma faute ce qui était arrivé, mais bon je suis pas sur d’être très crédible si je dis que tout ça est la faute de mon portable, les gens me prendraient plus pour un menteur qu’autre chose. J’avais pas vraiment vu la personne que j’avais renversé étant donné que tout c’était passé assez vite, je pense tout de même qu’une fille blonde par terre doit pas être difficile (quoi que vous serez étonner de voir combien de personne on retrouve complètement déchiré dans la rue ). Regardant alors par terre je repéra très vite la jeune femme qui elle était encore par terre, oula peut être qu’elle avait quelque chose de grave elle, me précipitant vers elle je mis ma tête au dessus de son visage pour voir comment elle allait. Bon apparemment elle avait l’air d’aller bien étant donné que quelques seconde plus tard elle ouvra les yeux se relevant sous les traits d’une personne assez énervé et pris la parole d’un ton assez dur et ferme. O.K c’est bon j’avais compris, elle était énervé mais c’est bon pas la peine d’en faire tout un plat, c’est pas comme ci je l’avais fait volontairement, bon d’accord j’y étais un peu pour beaucoup dans la faire et la moindre des choses étaient de donner des excuses, je me redressa alors et pris à mon tour la parole:

Ouais s'cuse moi mais c’est la faute de ce foutu téléphone.

Après ces quelques paroles je voulu lui montrer l’objet en le sortant de ma poche mais il n’y était pas, ho nan, nan nan nan je pouvais pas l’avoir perdu, ho nan si c’est ça j’suis mort, mon paternel va me déchirer, même si on a les moyens de s’en acheter un autre il déteste que je ne prenne pas soin des choses. Ho merde ça craint la, je tourna alors la tête dans tous les sens cherchant de vue mon portable, mais bon trouver un portable par terre revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin. La seul que je trouva fut ma planche, complètement péter en deux. Han la merde, la c’est bon il va me tuer quand je vais rentrer à l’hôtel, nan le truc c’est qu’il ne doit pas le découvrir. Cependant en voyant la planche mon premier réflexe fut de dire à haute voix:

Ho nan…Ma planche…

Hrp: Désolé pas très inspiré ce coup ci -_-".

En voiture comme en skate ou en tout autre moyen qui nous sert à nous déplacer facilement (sauf les transports en communs bien entendus) il était interdit de téléphoner et de porter attention à autre chose que ce qui se passe devant nos yeux, surtout avec un skate qui n'est pas facile à arrêter. Le jeune homme était une des nombreuses preuves vivantes à ne pas savoir le faire en plus de ne pas faire attention à ce qui l'entourait. Tellement plongée dans la contemplation du magasin de jouet qui était installé là depuis son enfance, Shyenilayne n'avait pas vu ce qui allait lui arriver sinon elle se serait bien entendu écarter du chemin du jeune homme qui aurait encore fini sur la route. Bref, lorsque sa planche lui fonça dessus avec lui dessus, elle bascula en arrière et se retrouva sur le sol et lui, projeté du côté et sans aucune égratinure, voilà pourquoi il mit si peu de temps à se remettre debout. Shye, elle, s'était retrouvée avec le bout avant de la planche dans le dos avant qu'elle ne se casse au poids des deux personne qui étaient tombées dessus. Une douleur lui parvenait du creu du dos alors qu'elle était assise par terre, les avant-bras posés sur le sol brûlant et les personnes qui regardaient autour, mais continuait leur marche et se fichait si un des deux adolescent qui avait chuté avait quelque chose. Vive la solidarité new yorkaise ! Quand Shye haussa le ton après avoir senti son dos qui lui faisait un mal de chien, le jeune homme en face d'elle lui répondit quelque chose qui la fit rire.

Shye - « C'est de la faute à ... ton téléphone si on s'est cassé la figure ? Explique-moi, il s'est mis devant toi sans que tu lui dises rien, il est sortit tout seul de ta poche pour venir te cacher la vue ? Avoue que tu as voulu le prendre. »

Le jeune homme tendit sa main vers Shye et l'aida à se relever avant de remarquer que sa planche était cassée en deux. Pas insensible, elle regarda le dégât de son skate, qui était en partie de sa faute et mis sa bouche en coin, désolée pour le garçon. Elle voulait faire quelque chose mais quoi ? Son regard se porta encore une fois sur la magasin de jouet et tout à coup, ce fut comme si une ampoule s'était allumée au dessus de sa tête.

Shye - « Laisse tombé ton vieux skate, jete-le et viens avec moi ! »

Shyenilayne attrapa le garçon par le bras et ils traversèrent prudemment la route avant de se retrouver devant le magasin de jouet bien éclairé, la belle blonde poussa le jeune homme à l'intérieur et le suivit de près avec un sourire satisfait sur le visage, signe qu'elle était contente de la bonne action qu'elle allait faire.

Shye - « Ils vendent des skates de toutes sortes ici, choisi celui que tu veux, ils sont là-bas il me semble ! ( elle désigna du doigt le fond du magasin ) Je t'accompagne et c'est moi qui le paie, après tout mon postérieur est aussi responsable de la casse de ta planche à roulette. Au fait moi c'est Shyenilayne et toi c'est quoi ton nom ? »

HS : Excuse-moi, j'étais pas ultra inspirée non plus et pas trop en forme ... :s

N’empêche qu’on me prendre autant pour un fous que cela vous chante cet accident est entièrement la faute de ce téléphone, moi normalement je suis très habile et agile en skate. Quoi vous me croyez pas ? C’est pourtant la vérité j’en fais depuis tout petit alors autant dire que je maîtrise ma planche, j’ai juste fait l’erreur de détourner mon attention quelques secondes, qui ont valu un accident certes mais rien de très grave alors pas besoin d’en faire toute une montagne. Les passants nous fixaient tous mais aucun d’eux n’allaient proposer leur aide, à ça nan voir ce qui se passe ok mais donner un coup de main la nan, cette idée ne leur viendrait même pas à la tête, sérieux une des choses que je n’aime pas dans les quartiers riches c’est l’esprit si peu ouvert qui règne. Ici tout le monde a une étiquette collé sur son visage disant qui vous êtes dans la société, avec qu’elle personnes sortir, a qui parler et tout et tout, un peu trop…Superficiel à mon goût. Alors imaginez vous bien qu’aucune d’entre eux viendraient aider deux ados qui sont entrer une collision, parfois je me demande bien comment j’ai fais pour ne pas être influencer par ce genre de comportement alors que j’ai vécu toute ma vie dans ces quartiers riches. Enfin de compte je m’estima très heureux de constater qu’aucun dégâts physique sur moi n’était à déploré, je m’en sortais bien finalement et je me relevai aussitôt pour proposer mon aide à la jeune femme. celle-ci avait un peu plus de mal à se relever je lui tendis ma main en gage de bonne foi et d’excuse qu’elle accepta sans avoir l’air trop énervé, le plus dur semblait passé, ouf…

Rien n’est pire que la colère d’une femme, croyait moi je sais de quoi je parle pour avoir été témoin d’une tel expérience et j’espère bien ne plus avoir à refaire face à une femme énervé. L’enfer semble doux face à une femme énervé, une image un peu trop forte vous croyez ? Ba ça veut dire que vous, vous avez pas vu ce que moi j’ai vu. Mon explication pour l’accident semblait assez mince, ouais c’est clair qu’il y avait mieux comme excuse que le traditionnel « c’est pas ma faute mais celui de mon portable », de nos jours n’importe quel homme désolé utilise cette excuse c’est courant, et son efficacité à été prouvé maintes et maintes fois. Nan j’déconne, bien sur que non cette excuse ne passa pas et comme prévu à l’entente de ma phrase la jeune femme ne put s’empêcher de lâcher de petit ricanement jusqu’à même sourire. Chouette en plus de passer pour un irresponsable (ce qui n’est pas tout à fait faux mais chut) je passais également pour un clown, parfait, vraiment PA-RF-AIT, nan mais je vous jure y a des jours ou vaut mieux pas sortir du lit. Les seuls dégâts étaient ma planche complètement pété en deux et puis mon téléphone qui était introuvable, ba dis donc aujourd’hui j’ai gagné le gros lot. Me retournant de nouveau vers la jeune femme cette dernière prit de nouveau la parole d’un ton un peu plus calme que tout à l’heure déjà, bien évidemment comme je m’attendais je pouvais ressentir une petite pointe de sarcasme dans ses paroles. Me tenant l’arrière de la tête je ne savais quoi répondre à ces mots alors d’un ton hésitant je lui répondis:

Ba…Euh…Ouais c’est ça

Tandis que je ne pouvais détacher mon regard dégoûté de ma planche la femme elle aussi porta son attention sur la l’objet en question. Cette dernière me conseilla d’oublier ma planche et d’en acheter une autre, s’en suivit de cela la traversé de la route alors que je la suivais alors qu’elle m’aggripait le bras m’entraînant dans un magasin…De jouet. ? Euh les filles de son âge c’est pas plutôt censé faire les boutiques plutôt qu’aller s’acheter des poupées barbie, enfin je dis moi je dis rien hein j’ai rien contre ces pauvres poupées, blonde…Elle s’expliqua enfin en me montrant le fond du magasin en me disant qu’ils vendaient toutes sortes de planche et que bien évidement elle allait payer. Genre j’allais la laisser payer toute seulement je me contenta de répondre d’un simple « oui ». Pour finir elle se présenta, ben dis donc elle avait un sacré prénom, assez difficile à prononcer, cependant il ne m’étais pas inconnu. Sa tête me disait quelque chose, comme un air familier, ha mais ouais ayé je sais !! Je pris alors la parole en regardant les planches dans leurs intégralité:

Enchanté moi c’est Marlon. Attends t’es pas la petite sœur de Psycha ?

hrp : Y a pas de problème je comprends .