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(hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly

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MessageSujet: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyVen 3 Mai - 16:27





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


C'est fou ce que le temps peut passer lentement lorsque l'on attend impatiemment quelque chose. Ou quelqu'un. A croire que c'était fait exprès. Juste pour rendre cette attente encore plus insoutenable. Comme si celle-ci ne l'était pas déjà assez. Après tout, cela ne faisait que quelques jours que Vitaly et moi ne nous étions pas vus. Depuis le fameux week end où elle s'était absentée, nous laissant seuls. C'était ainsi qu'avait réellement débuté notre relation. J'attendais donc, derrière la fenêtre, sa voiture. L'après-midi commençait à peine et je savais que j'avais la maison pour moi seule jusqu'à au moins 18h30, voire 19h. L'occasion idéale pour voir celui qui était désormais un peu plus que mon beau-frère. Tout était prévu, et il était censé arriver d'une minute à l'autre. Et étrangement, j'angoissais un peu. A cause de plusieurs choses. Tout d'abord, j'avais peur qu'un voisin le voit et ne suspecte quelque chose. Ensuite, j'avais peur de ce qui allait se passer. Certes, la dernière fois, tout s'était merveilleusement bien déroulé entre nous, mais je craignais qu'il n'ait accepté de venir que dans le but de mettre un terme à ce début de liaison. J'appréhendais donc un peu sa réaction, qu'il soit à nouveau distant ou pire, qu'il veuille tout arrêter. Mais étant donné les précédents échanges, plutôt passionnés et incontrôlables, c'était peu probable. Du moins je l'espérais. Et malgré cela, je n'avais qu'une hâte; le retrouver. Seulement quelques jours s'étaient écoulés depuis la dernière fois où nous nous étions vus et pourtant, il me manquait déjà terriblement. Je savais pourtant que j’allais souvent devoir faire avec, dans la mesure où nous ne pourrons pas nous voir aussi souvent que nous le souhaitions. Cela faisait partie des inconvénients d’une telle relation. Devoir se cacher, sans cesse, mentir, bref, mener une double vie. Cela allait déjà être difficile pour moi, je n’osais imaginer pour lui qui était marié. Pourtant, cela n’avait pas suffit à nous décourager. Nous étions beaucoup trop bien ensemble pour envisager de mettre un terme à cela, peu importe les conséquences et les obstacles que nous nous apprêtions à rencontrer.

Nous étions censés être seuls pendant plusieurs heures, ce qui nous laissait largement le temps de nous retrouver. Ainsi, j’étais prête à l’accueillir chez moi, vêtue d’une tenue un peu plus sexy que ce que j’avais l’habitude de porter. J’avais d’ailleurs pris soin de me mettre à mon avantage pour être encore plus attirante. A ce propos, j’envisageais même de passer à l’acte… Oui, cela pouvait paraître un peu prématuré mais à quoi bon attendre ? Nous finirons bien par sauter le pas, c’était plus que prévisible. Alors pourquoi attendre si nous en avions tous les deux envie ? Je ne savais pas ce qu’il en était pour lui, mais j’avais, de mon côté, clairement envie de lui. Et je ne perdais pas de vue que nous n’aurions que de rares et courts moments pour nous voir, alors autant profiter un maximum de cette après-midi. Puis il me paraissait clair qu’il devait aussi en avoir envie. Une relation platonique, pour un homme de son âge et avec son expérience, n’était sans doute pas l’idéal. Et donc, je me sentais prête à vivre ma première fois avec lui. Aujourd’hui ou plus tard, cela ne dépendrait que de lui. Mais avec lui. C’était l’essentiel pour moi. Quelques coups brefs furent frappés à la porte. D’un pas rapide, j’allais lui ouvrir, un doux sourire au bout des lèvres. « Salut ! Entre, je t’en prie… » Après avoir jeté un rapide coup d’œil à l’extérieur pour m’assurer qu’aucun voisin n’était dans les parages, je le laissais entrer et refermais la porte immédiatement derrière lui. Mon sourire s’élargit tandis que je l’attirais vers moi pour presser mes lèvres contre les siennes.


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Dernière édition par Lindsay J. Livingston le Dim 12 Mai - 19:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyVen 3 Mai - 17:08





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


Finalement ... Je ne m'étais absolument pas trompé quand j'en étais arrivé à penser que ma relation avec Lindsay allait s'avérer terriblement difficile, à bien des égards. Le simple fait de ne pas pouvoir la voir quand bon me semblait, était grandement ennuyeux. Au cours de ces derniers jours, j'avais eus l'impression de ne penser qu'à elle. Et à part quelques sms échangés par ci et par là pour convenir du moment où nous pourrions passer un peu de temps ensemble, nous n'avions pu avoir d'autre échange. Pour la simple et bonne raison que la discrétion l'exigeait. Je me voyais mal parler au téléphone avec Lindsay, alors que je n'étais pas entièrement seul quelque part. On disait que les murs avaient des oreilles ... Eh bien je pensais que c'était réellement le cas. Parler avec elle quand j'étais chez moi, c'était prendre le risque que Serena ne débarque et ne me surprenne en pleine communication. Et faire ça au bureau ... Il faudrait être complètement con pour ne pas penser à tous les employés qui se trouvaient alentours et risquaient donc d'attraper quelques bribes de conversation. Bref, en guise de traduction, je dirais que nous devions réellement communiquer ensemble, seulement quand on était seuls et qu'on se voyait en face. Même en sachant que ça, ça allait s'avérer très compliqué. Pour la simple et bonne raison que nous n'avions ni le temps ni les occasions de voir ces choses là arriver ainsi. Et pourtant, nous avions déjà trouvé un moment pour ça. Elle avait la maison familiale pour elle toute seule, une bonne partie de la journée. Quant à moi, étant le patron de mon entreprise, il n'était pas compliqué de prétexter un rendez-vous extérieur, pour quitter les lieux et disparaître aussi longtemps que je le souhaiterais. Il ne faudrait simplement pas que j'en abuse. Ma femme avait peut-être encore quelques oreilles qui traînaient au sein de l'entreprise, puisqu'elle y avait travaillé quelques temps.

J'étais perdu entre ma nervosité à l'idée que l'on se fasse surprendre par les voisins ou ses parents, et cette joie que je ressentais en sachant que j'allais enfin la revoir. Bien que le "enfin" était sans doute malvenu, puisque nous ne nous étions quittés que quelques jours plus tôt à peine. Mais le fait était que ces jours là m'avaient semblé durer une éternité et même plus encore. Rien qu'une impression du au manque incroyable que j'avais ressenti au plus profond de moi. J'étais en train de tomber fou amoureux d'elle, c'était indéniable. Etait-ce si mal que ça ? Sans doute que oui ... Mais le fait était que je ne contrôlais plus rien et étais bien décidé à juste me laisser guider par les sentiments et émotions. Ainsi, quand elle m'ouvrit la porte, je sentis mon coeur s'emballer et partir dans une course folle. « Salut ! Entre, je t’en prie… » Je ne me fis pas prier pour faire un pas puis deux dans la maison. Elle prit le temps de fermer la porte derrière moi, avant de venir tout contre moi. Je lui répondis instantanément, mes bras s'enroulant d'eux mêmes autour de sa taille, alors que je l'attirais fermement à moi. Je lâchai un soupir d'aise alors que mes lèvres dansaient déjà contre les siennes, de façon tendre et passionnée à la fois. « Tu m'as manqué ... » Soufflai-je en conservant mes lèvres contre les siennes, paupières entrouvertes pour la contempler. J'étais trop heureux de la revoir pour trouver le courage de ne pas la regarder. Je préférais plutôt me gaver de cette vision enchanteresse qu'elle représentait. Je la serrai plus vivement contre moi, avant que mes lèvre ne se pressent à nouveau contre les siennes, l'embrassant avec plus de lenteur pour profiter pleinement de cet instant.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyVen 3 Mai - 20:47





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


Discrétion oblige, les seuls échanges que nous avions eu, depuis cette fameuse soirée où tout avait commencé, avaient été via sms. C'était sans doute le moyen de plus discret et rapide de nous fixer un rendez vous. Nous appeler était risqué. N'importe qui aurait pu nous entendre, qu'il s'agisse de son côté ou du mien. Car si mes parents entendaient, ne serait-ce qu'une partie de la conversation, leur curiosité et leur envie de me protéger les pousseraient sans doute à m'infliger un véritable interrogatoire afin de déterminait qui était l'homme en question. Pourtant, me contenter de simples textes – tout en priant pour que Serena ne tombe pas dessus – se rapprochait de la torture. Ne pas le voir, ne pas l'entendre, ne pas être à ses côtés, même durant quelques petits jours était déjà beaucoup trop. Et c'était ce qui m'effrayait pour la suite de notre relation. Car il était évident qu'entre nos emplois du temps respectifs et la prudence et discrétion à adopter dans un telle liaison, il serait vraiment difficile de se voir régulièrement. Tout devait être soigneusement calculé, organisé pour que personne ne soit mis au courant et ne puisse ainsi supposer quoi que ce soit. Bref, j'étais donc ravie qu'une si belle occasion de nous voir se présente si rapidement, et bien sûr, qu'il ait pu se libérer. Pourtant, j'étais également assez nerveuse à l'idée de se rendez vous. C'était la toute première fois que je faisais venir quelqu'un chez moi en cachette. Je commençais à mentir à mes parents et même si je savais que c'était nécessaire, je n'aimais pas vraiment cela. Puis j'avais peur qu'on se fasse prendre. Ce serait vraiment con, si tôt. Alors que nous en étions encore aux prémices de notre relation. Et puis, j'avais aussi un peu peur de lui. De sa réaction. Et s'il avait changé d'avis ? S'il regrettait ce qui s'était passé l'autre soir ? S'il voulait tout arrêter ? C'était clairement ce qui me terrifiait le plus.

Dès qu'il arriva, j'allais lui ouvrir la porte afin qu'il reste le moins de temps possible dehors. C'était toujours ça de risques en moins. Même si il était mon beau-frère et qu'une simple visite n'avait rien de honteux. Mais cela pouvait paraître étrange étant donné que nous n'avions jamais été très proches – jusqu'à aujourd'hui – et que justifier sa visite serait délicat. Sa simple vue me remplit de bonheur, tandis que je le faisais entrer rapidement. Une fois la porte fermée, je ne pus m'empêcher de l'embrasser, une main dans son dos, l'autre posée sur sa joue tandis qu'il me tenait fermement par la taille. Bon, déjà, il n'avait pas l'air d'avoir changé d'avis, de regretter quoi que ce soit ou de vouloir tout arrêter. Et c'était tant mieux ! « Tu m'as manqué ... » souffla-t-il tout en continuant de mouvoir ses lèvres contre les miennes. Et c'était d'ailleurs réciproque. Beaucoup plus que cela n'aurait du l'être. Non, c'était clairement plus fort qu'une simple attirance. Il y avait, je le supposais, d'autres sentiments naissants. De là à dire que j'en étais tombée amoureuse ? Non, pas encore. Mais il me paraissait évident que ce n'était sans doute qu'une question de temps. Ce que je ressentais actuellement pour lui, dans ses bras, était bien trop fort pour que ce soit un simple désir passagé, assouvi par une partie de jambes en l'air. « Toi aussi... » soufflais-je avant qu'il m'attire davantage contre lui pour un nouveau baiser, plus lent que le premier, durant lequel je vins caresser ses lèvres du bout de la langue tout en l'attirant vers le canapé, où je me laissais tomber, lui à côté de moi, sans cesser de l'embrasser. « T'as pu te libérer facilement ? » demandais-je entre deux baisers. Le canapé serait parfait dans un premier temps, pour nous retrouver tranquillement. Même si j'espérais de plus en plus que nous finirions par rejoindre ma chambre et surtout mon lit. J'espérais simplement qu'il n'y verrait aucun problème, ce qui serait sans doute une autre paire de manches...Il était suffisamment intelligent pour se doute que rajouter le sexe à une relation déjà interdite n'était pas la meilleure des choses à faire. Et pourtant, il fallait bien que cela arrive un jour, non ?


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptySam 4 Mai - 15:15





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


Non, ce que nous étions en train de vivre n'était pas permit. Mais ce que nous ressentions n'était pas non plus autorisé et pourtant nous n'avions aucun contrôle sur tout ça. En clair, nous n'avions pas de réelle motivation pour arrêter tout ça et faire en sorte que les choses conviennent au plus grand nombre. Dans l'immédiat, ça nous convenait à tous les deux et c'était déjà bien. Nous évoluions tout simplement ensemble, sans nous poser la moindre question à propos de tout ça, bien qu'inconsciemment au courant du fait que c'était un jeu dangereux auquel nous nous adonnions sans grande hésitation. Je pensais pourtant être plus mature que ça, pour ne pas me laisser sombrer dans une spirale aussi infernale que celle là. Mais c'était à croire que non. Ou le fait était que tout ça n'était que d'une logique imparable, que ça soit tout à fait normal que je me laisse ainsi porter par cette relation qui n'avait sans doute pas d'avenir sur du long terme. Mais ça, je préférais ne pas trop y penser. Parce que ça m'emmerdait carrément de penser au fait que je finirais bien par la perdre tôt ou tard. Ne serait-ce que parce que nous n'aurions jamais le droit de nous afficher en tant que couple bel et bien réel et normal. Et que de son côté, elle finirait bien par désirer se marier et fonder une famille. Avec un homme de son âge ... Un homme qui pourrait s'afficher à ses côtés sans que ça ne soit interdit. Un homme qui saurait lui offrir tout ce dont elle avait besoin finalement. Parce que cet homme, même si je désirais ardemment l'être, n'était pas moi. Et ce n'était absolument pas par manque d'envie bien entendu. Si ça ne tenait qu'à moi ... Nous serions ensemble aux yeux de tous, sans la moindre gêne et encore moins honte. Mais parmi toutes les raisons qui faisaient que nous ne pouvions nous afficher, il y avait sa jeunesse. Elle était mineure. Aucune relation entre nous n'était réellement autorisée, pour sûr. Pas tant qu'elle était si jeune en tout cas.

Mais quitte à prendre des risques pour pouvoir nous retrouver malgré tout, autant le faire bien et au plus discret possible. C'était bien pour cette raison que je venais d'entrer chez elle, en l'absence de ses chers parents. Nous savions qu'il faudrait sans doute que je parte en catimini et le plus discrètement possible. Nous savions que ma présence ici était un réel danger pour notre relation. Mais c'était plus fort que nous. Si nous avions été capables de nous contrôler, nous aurions tout arrêté beaucoup plus tôt. A peine l'avais-je dans mes bras, que je l'embrassais déjà avec passion et la serrais vivement contre moi, atrocement ravi et soulagé de pouvoir l'avoir ainsi, rien que pour moi, au moins pour quelques heures. « Toi aussi... » Je souris en coin, avant de l'embrasser de plus bel avec une infinie tendresse. Je souris légèrement en sentant sa langue se faufiler sur mes lèvres et entrouvris la bouche pour l'accueillir avec plaisir. Avant de la laisser me guider jusqu'au salon où nous primes place sur le canapé, l'un contre l'autre. Je posai une main sur sa joue pour prolonger notre baiser sans fin, un sourire heureux accroché aux lèvres. « T'as pu te libérer facilement ? » Quelle question ! N'étais-je pas le grand patron de ma propre petite entreprise ? N'étais-je pas qui commandait, dirigeait d'une main de maître, ses employés ? « Un patron fait bien ce qu'il veut ... Et n'a pas besoin de donner des raisons à ses départs ... Tu l'ignorais ? » Demandai-je sur un ton taquin, frottant lentement mon nez contre le sien sans jamais la quitter du regard. Mains posée sur sa joue, je continuais de déposer de lents baisers sur ses lèvres bien trop tentantes pour son propre bien. Et je finis par l'attraper par la taille pour la soulever et la poser sur mes cuisses, réduisant ainsi un peu plus encore la distance physique entre nous. C'était beaucoup mieux à mon goût. Le sourire aux lèvres, je pris le temps de la contempler longuement en venant caresser sa joue du bout de mes doigts.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptySam 4 Mai - 16:48





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


J'étais consciente de tout. Des difficultés qu'une telle relation allait rencontrer et du peu de chances pour qu'elle ait un avenir. Je ne l'avouais que difficilement, préférant me voiler la face, ne pas songer au futur et vivre au jour le jour. Mais je savais clairement que notre relation ne pouvait exister sur du long terme. Du moins, pas tant qu'il serait marié à Serena. Et quand bien même ils divorceraient, une telle relation serait compliquée. Notamment à cause de cet écart d'âge qu'il y avait entre nous. Même si j'approchais de la majorité, nous avions tout de même presque 20 ans d'écart. Et ça, que je sois majeure ou pas, cela allait être difficile à assumer. Supporter le regard des gens, les préjugés et moqueries en tout genre, et ce au quotidien. C'était ce qui nous attendait si nous venions, un jour, à nous afficher publiquement ensemble. Et même si j'étais, en théorie, prête à accepter cela pour lui, nul doute que ce serait réellement difficile de vivre avec. Sans compter que nous serions clairement rejeté par ma famille et sans doute certaines connaissances. Bref, il ne fallait pas réfléchir bien longtemps pour s'apercevoir que cette relation n'avait que très peu de chances de se maintenir sur du long terme. Et dans cette perspective là, nous aurions mieux fait de tout arrêter avant. Avant que l'on s'attache un peu trop à l'autre et qu'une séparation soit trop difficile à supporter. C'était évident. Plus nous attendrions, plus cela serait difficile de mettre un terme à notre liaison. Mais nous étions comme condamnés. Condamnés à continuer sur cette voie. A vrai dire, nous n'avions pas le choix. Ce qu'il y avait entre nous était bien plus fort que notre volonté, notre raison ou toute autre chose qui nous aurait amené à mettre fin à cette relation. Et quand bien même j'en aurais eu la force, aurais-je vraiment pu repousser Vitaly ? Non. Bien sûr que non. Je découvrais tout juste ce qu'était le bonheur. Le vrai. Car clairement, je n'avais jamais été aussi heureuse que dans ses bras. Alors pourquoi renoncer à ce bonheur, alors qu'il m'était enfin accessible ?

C'était dans ce raisonnement – et par incapacité de notre part à d'une toute autre manière, plus mature et responsable – que je l'accueillais discrètement chez moi, profitant d'une après midi où je n'avais pas cours et durant laquelle mes parents bossaient. L'occasion était trop belle. Il aurait fallu être totalement imbécile pour ne pas en profiter. A peine était-il rentré que nos lèvres se retrouvaient déjà avec passion. Je lui avouais alors qui lui aussi m'avait manqué. Terriblement manqué. Il me répondit d'un baiser, plein de tendresse, auquel je vins doucement mêler ma langue. Peu après, je l'attirais au salon, sur le canapé afin de nous y installer confortablement. Je lui demandais alors s'il avait pu facilement se libérer. « Un patron fait bien ce qu'il veut ... Et n'a pas besoin de donner des raisons à ses départs ... Tu l'ignorais ? » Je souris doucement tandis qu'il frottait son nez au mien. « Non mais justement.. T'as des responsabilités, t'aurais pu avoir du boulot, des rendez vous .. enfin des trucs du genre... » expliquais-je avant que l'on échange de nouveaux baisers. « Mais tu es là, c'est l'essentiel... » reprenais-je avec un petit sourire taquin. Rapidement, il m'attrapa par la taille et me plaça sur ses cuisses où il me caressa la joue, m'observant longuement. Je m'installais ensuite à califourchon et nichait aussitôt ma tête dans son cou que je venais parsemer de baisers. « Tu penses pouvoir rester jusqu'à quelle heure ? » demandais-je, continuant de l'embrasser dans le cou, afin de savoir s'il avait un quelconque impératif horaire, ou si, au contraire, nous avions de longues heures devant nous.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyDim 5 Mai - 1:25





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


Ce n'était pas que j'étais d'un naturel insensible ... Mais pour sûr, je n'étais pas le genre de type qui se laissait guider par ses sentiments. Et moins encore, je n'étais du genre à tomber amoureux pour un oui ou pour un non. Ce qui pouvait sans doute expliquer, en grande partie, pourquoi j'étais aussi surpris par les sentiments que j'éprouvais pour Lindsay. Jeune femme encore mineure et petite soeur de mon épouse. Le fait de ne rien contrôler me faisait aussi peur que ça me plaisait. Oui, ça me plaisait ... Parce que je découvrais quelque chose que je n'avais encore jamais connu jusqu'à maintenant. Et parce que je sentais que je pouvais tout simplement me laisser porter par la chose, par ces sentiments fantastiques. Et puis après tout, nous étions deux à être embarqués dans cette galère terriblement belle bien que douloureuse à bien des égards. Désormais, autant simplement se laisser aller sans se poser trop de question inutile. Puisque de toute évidence ça ne servait à rien du tout. A quoi bon tourner autour du pot cent ans et s'ennuyer avec des questionnements et des craintes inutiles. Il était temps de se laisser aller ... Comme nous étions justement en train de le faire, ses lèvres contre les miennes, tous les deux installés dans le canapé du salon de ses parents. C'était une chose étrange que d'être ici pour de telles raisons et dans le dos de sa famille. Etrange d'embrasser cette fille que j'avais connu toute gamine ... Mais qui avait foutrement changé et évolué en cinq ans, c'était le moins que je puisse en dire. Bref, tout ça était grandement étrange et me faisait vraiment bizarre. Pourtant, ce n'était pas assez pour me faire reculer. Il m'en faudrait clairement plus pour ça. Et ce n'était, de toute évidence, pas prêt d'arriver. Après un moment passé à nous embrasser ainsi, elle recula légèrement le visage pour me demander si ça n'avait pas été difficile pour moi, de me libérer.

« Non mais justement.. T'as des responsabilités, t'aurais pu avoir du boulot, des rendez vous .. enfin des trucs du genre... » Je souris en coin et continuais de la contempler longuement, sans parvenir à m'en lasser une seule seconde. Etait-ce seulement possible de se lasser d'une telle vision ? De se lasser d'elle ? De se lasser de ce qu'elle provoquait en moi ? De ce raz de marées d'émotions toutes plus prenantes les unes que les autres ? « Mais tu es là, c'est l'essentiel... » Je souris et vins déposer un nouveau tendre baiser sur ses lèvres, avant de prendre enfin le temps de lui répondre. « J'avais un seul rendez-vous, en milieu d'après-midi, que j'ai pu décaler à demain sans aucun souci. » Lui répondis-je d'une voix douce, avant qu'elle ne vienne s'asseoir carrément à califourchon sur moi. J'en restai totalement con durant d'interminables secondes, songeant que cette position était pour le moins ... Aussi excitante que dérangeante. Au point où il était grandement préférable que je n'y pense pas de trop. Ca risquait fort de me donner de drôles de pensées et d'étranges envies. Le genre que je ne pensais être encore permises entre nous. Même si j'en mourais d'envie pour ma part. Elle se pencha ensuite pour venir déposer de lents baisers dans mon cou. J'en fermai les yeux pour profiter pleinement de cette attention légère. « Tu penses pouvoir rester jusqu'à quelle heure ? » Je fus bien incapable de retenir un vague gémissement tant j'aimais ses baisers dans mon cou, ma peau se recouvrant bien vite d'une légère chaire de poule. « De mon côté, aucun impératif horaire ... Ce sera donc ... Seulement un peu avant que tes parents ... Ne rentrent. » Soufflai-je tant bien que mal alors que mon coeur s'emballait et ma respiration se coupait.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyDim 5 Mai - 13:53





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


J'avais passé cinq ans à tenter tant bien que mal de masquer ce désir, ce trouble que Vitaly faisait naître en moi par un simple regard. J'avais même essayé de le refouler, mais en vain. J'avais tout simplement appris à vivre avec. C'était de toutes façons la meilleure des choses à faire. Parce que je n'étais qu'une gamine pour lui et que lui avouer cette attirance serait sans doute mal venu. Et tellement ridicule. Non, je savais bien, à l'époque, que je n'avais rien à espérer à ce niveau là...Alors que j'avais, pendant toutes ces années, tenté de mettre ces sentiments de côté, je ne pouvais désormais plus lutter. Plus l'on s'embrassait, plus ce désir était grandissant. Peut-être que s'il ne s'était rien passé entre nous, j'aurais pu continuer à vivre ainsi, masquant autant que possible mon attirance pour lui. Mais le fait était que nous étions allés beaucoup trop loin pour que ce soit désormais possible. Et cela remettait en cause toutes les frustrations accumulées ces cinq dernières années. Je me sentais d'un côté presque soulagée. Je n'avais plus à faire semblant, du moins, plus face à lui. Ainsi, nous nous laissions aller, laissant nos envies prendre le dessus. Je voyais d'ailleurs ces sentiments s'intensifier au fil de nos échanges, et cela m'inquiétait même un peu. J'avais tendance à m'attacher facilement et je craignais de vraiment tomber amoureuse de lui. Ce n'était pas quelque chose de grave en soi, mais cela risquait de devenir problématique pour la suite de notre relation. Il allait bien y avoir un moment où nos chemins devraient se séparer. C'était évident. Une relation sérieuse, officielle et sur de long terme était totalement impossible. Ainsi, je savais que notre couple – bien qu'employer ce mot pour nous désigner me paraisse encore un peu étrange – ne serait pas éternel. Et là était le problème. C'était bien pour cela que je ne voulais pas tomber amoureuse. Juste par peur de souffrir une fois le moment de nous séparer venu. Et pourtant, je sentais bien que mes sentiments pour lui s'intensifiaient de jours en jours, baisers après baisers. Et passer à l'acte aujourd'hui, comme je l'espérais, n'allait sans doute rien arranger à cela.

Mais c'était plus fort que moi. Que nous, même. Ni lui, ni moi n'avions une quelconque emprise sur ce qui se passait. Nous étions simplement des marionnettes. Et en même temps, le scénario qui se déroulait sous nos yeux et pour lequel nous étions acteurs, sans vraiment le vouloir, me ravissait. Parce qu'il était pour le moment parfait. Si l'on oubliait le côté interdit de notre liaison. En tout cas, le moment présent était parfait. Et rien que pour vivre d'autres moments de ce genre, j'étais prête à mentir à mes parents, à le voir en cachette, etc... Après nous être installés sur le canapé, je lui demandais s'il avait pu facilement se libérer. Il m'expliqua que non, sans me quitter des yeux. Je le dévisageais également, profitant pleinement de l'avoir ainsi pour moi seule. Il déposa ensuite un doux baiser sur mes lèvres. « J'avais un seul rendez-vous, en milieu d'après-midi, que j'ai pu décaler à demain sans aucun souci. » Je souris doucement et m'asseyais alors à califourchon sur lui. « Tant mieux... » soufflais-je avant de venir l'embrasser dans le cou. Certes, la position était équivoque. Et c'était volontaire de ma part. Je voulais réduire au maximum les distances entre nous, sentir son corps contre le mien et profiter autant que possible de sa présence. Je lui demandais alors jusqu'à quelle heure il pensait rester, sans pour autant cesser de l'embrasser alors qu'il laissa s'échapper un vague gémissement, qui m'encouragea à continuer de plus belle. « De mon côté, aucun impératif horaire ... Ce sera donc ... Seulement un peu avant que tes parents ... Ne rentrent. » J'affichai un léger sourire en coin, notamment en le voyant réagir autant à mes baisers, tout en me relevant légèrement pour lui faire face. « C'est parfait. Ça nous laisse pas mal de temps ça... » Je posai alors une main sur sa nuque, glissant mes doigts dans ses cheveux avant de venir une nouvelle fois l'embrasser, laissant ensuite mes lèvres courir dans son cou tout en entremêlant les doigts de ma main libre aux siens. Je sentais le désir monter petit à petit et descendait alors mes baisers, rapprochant dangereusement mes lèvres de son torse. L'envie de le mordiller ou de lui laisser une quelconque autre marque était bel et bien là, mais je savais que je ne pouvais pas. Serena aurait vite remarqué cette trace et pourrait alors comprendre que son mari ne lui était pas fidèle. Il fallait donc que je veille à ne rien laisser de compromettant sur sa peau.

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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyDim 5 Mai - 23:36





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


Je voulais croire que ce n'était pas si grave que ça ... Que même si nous perdions totalement le contrôle de nos sentiments, nous serions quand même en mesure de limiter la casse quand les choses devraient prendre fin. Oui, je commençais sérieusement à éprouver des sentiments pour elle. Oui, je tenais à elle, je m'étais foutrement attachée à elle et je craignais le jour où je la perdrais définitivement ... Mais non, je n'étais pas capable de mettre fin à ce qui était en train de naître entre nous. Parce que c'était trop beau et parce que ça me faisait me sentir bien. Vraiment très bien. Beaucoup trop bien ... Tellement bien, que je n'étais donc pas capable d'arrêter cette machine infernale et si prenante, si belle ... Qui me rendait heureux. Oui, c'était cela. Je me sentais si bien en sa présence, avec elle tout contre moi et avec cette relation interdite, que je pouvais affirmer que j'étais heureux. Vraiment et foutrement heureux. Le genre de bonheur que l'on ne souhaiterait pour rien au monde, mettre en danger. Même pour un type qui adorait mettre son bonheur en péril à tout va. C'était dire à quel point Lindsay et cette relation qui naissait, comptaient pour moi. Aussi étrange que ça puisse paraître. Bref ... En clair, j'étais prêt à tout pour garder notre relation secrète, le plus longtemps possible. Je tenais vraiment à la conserver ainsi encore longtemps. Au moins jusqu'à ce que ce soit elle qui, d'elle même, décide d'y mettre fin. Parce que ça finirait bien par arriver tôt ou tard ... Quand elle réaliserait qu'elle souhaitait rencontrer un type de son âge qui, peut-être un jour, finirait par la demander en mariage ... L'épouser ... Et lui faire des enfants. Bref, toutes ces choses que je ne serais très certainement jamais en mesure de lui offrir. Parce que j'étais marié à sa soeur. Et que même si je venais à divorcer, notre relation ne serait jamais bien vue et encore moins acceptée. Et pas seulement à cause de notre importance différence d'âge. Parce qu'à la limite, les couples avec une telle différence, étaient de plus en plus fréquents. Mais le fait était ... Que sa famille n'accepterait jamais une chose pareille. Et en un sens, je ne pouvais que le comprendre. J'imaginais difficilement les réunions de famille durant lesquelles Serena devrait supporter de voir son ex mari aux côtés de sa petite soeur ... Bref, impossible.

« Tant mieux... » Oui, tant mieux. Tant mieux que j'aie pu me libérer totalement pour le restant de l'après-midi, pour venir la retrouver ici. Tant mieux que je sois actuellement là, dans son salon, installé sur son canapé, elle à califourchon sur moi. Position hautement plaisante pour bien des raisons. Une position à laquelle je ne devais pas trop penser si je ne souhaitais pas perdre totalement la raison et lui sauter purement et simplement dessus. Pour ça, ce n'était vraiment pas du tout l'envie qui manquait. Je commençais malgré tout à perdre la raison alors qu'elle déposait de lents baisers dans mon cou, encore et encore. Comment pouvais-je trouver la force de réfléchir à sa question de façon posée et rationnelle, alors qu'elle faisait ça ? J'en lâchai même un faible gémissement d'aise. J'aimais sa douceur, sa tendresse ... J'aimais son parfum, la chaleur et les courbes de son corps. Mais je ne devais pas me laisser m'enfoncer là dedans. Je devais garder le contrôle jusqu'au bout. Quitte à passer pour le rabat joie de service si j'en venais à la repousser. « C'est parfait. Ça nous laisse pas mal de temps ça... » Oui pas mal de temps ... Mais pas mal de temps pour quoi ? Si elle continuait ce genre de baisers à ces endroits là, je n'étais pas certain de pouvoir garder le contrôle de mon désir bien longtemps. Et ça, ça me faisait peur ... Vraiment très ... Et comme inconsciente de tout ça, elle continuait de m'embrasser. Main sur la nuque, l'autre dans la mienne, ses lèvres sur les miennes ... Avant qu'elle ne glissent à nouveau dans mon cou et descendent un peu plus bas encore cette fois ci. Je laissai échapper un vague grognement à mi chemin entre le plaisir et la protestation. Et posai finalement ma libre sur sa hanche, comme prêt à la repousser. « Tu devrais arrêter ça ... » L'avertis-je d'une voix douce. Pas parce que je n'aimais pas et qu'elle s'y prenait mal ... Oh ça non ! Mais parce que j'aimais un peu trop ... Et que je craignais le moment où le désir prendrait suffisamment le dessus pour qu'elle se rende ... Physiquement compte. Elle était sur moi et risquerait de s'en rendre rapidement compte, c'était une certitude. Elle était vierge, mineure, et notre relation commençait à peine. Inutile de lui faire peur aussi rapidement que ça ...


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyLun 6 Mai - 10:07





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


Je savais qu’il ne pouvait pas être celui avec qui je passerais le restant de mes jours. C’était tout bonnement impossible. A moins de vivre cachés, de maintenir notre relation secrète pendant tout ce temps. Et malheureusement, si pour l’instant, cela nous était possible, il y aurait bien un moment où cela ne serait plus tenable pour l’un de nous. Ou peut-être que, plus simplement, nous nous ferions prendre. Mais dans tous les cas, notre liaison ne pouvait être que passagère. Parce que, même si à l’heure actuelle, nous trouvions tous deux notre compte dans cette situation, il ne parviendrait peut-être pas à mentir sans cesse à Serena et à vivre ainsi. Et puis, c’était pour moi, la première véritable relation que j’avais. Et il était clair que, même si ce n’était pas dans mes priorités actuelles, j’aurais sans doute un jour d’une vrai relation, sérieuse et officielle. Le genre de relation qui mène à fonder une famille. Il m’était clairement impossible d’imaginer passer ma vie en restant la maîtresse de Vitaly. Parce qu’ainsi, il n’y aurait aucune évolution possible entre nous. Ce n’était clairement pas possible. Si pour le moment, je n’y voyais aucun soucis, trouvant même cette relation secrète presque excitante, je finirai sans doute par avoir besoin de stabilité. Une stabilité que Vitaly était en incapacité de m’offrir dans la situation actuelle, parce qu’il était marié. Et même s’il venait à divorcer pour moi, les choses seraient tout de même compliquées. Je serais sans doute rejetée par ma famille, au vu de la trahison faite. Je savais ainsi qu’en aucun cas je ne pourrais concilier une relation officielle avec Vitaly et ma famille. Je serais obligée de choisir entre les deux et cela ne serait pas chose facile. Enfin, si toutefois il envisageait un jour de se séparer de Serena pour être pleinement avec moi. Et même ça, ça relevait de la science fiction. Serait-il prêt à tout laisser tomber ? Prêt à laisser tomber sa femme, une partie de sa vie actuelle pour tenter quelque chose avec une « gamine » ? C’était sacrément risqué. Car si cela ne fonctionnait pas entre nous, il aurait alors tout perdu. Serena et moi.

Je glissais alors que c’était tant mieux s’il avait pu se libérer pour tout l’après midi. J’espérais qu’il pourrait réitérer la chose encore bien des fois. Car, clairement, je n’étais totalement heureuse qu’en sa présence. Exactement comme à ce moment là, lui assis sur le canapé et moi à califourchon sur lui, venant déposer de multiples baisers dans son cou. La position adopté était loin d’être innocente et anodine. J’avais de plus en plus envie de lui. Envie de sauter le pas. C’était peut-être encore un peu tôt, mais le fait était que mes sentiments envers lui étaient de plus en plus forts. Et puis, nous n’étions pas un couple comme les autres, qui peut se permettre d’attendre un peu plus avant de passer à l’acte. Nous n’avions que peu d’occasion de nous voir, qui plus est pendant suffisamment de temps pour coucher ensemble. Cet après midi était juste l’occasion idéale. Je n’osais cependant pas le lui dire directement. J’espérais que les choses se fassent plus naturellement et continuais donc de l’embrasser dans le cou. Je soulignais ensuite que, puisqu’il n’avait pas d’impératif horaire, nous avions tout notre de temps. Je retrouvais ensuite ses lèvres des miennes, une main dans la sienne, l’autre sur sa nuque. Et je reprenais mes baisers dans son cou, et même un peu plus bas. Ce qui le poussa à laisser s’échapper un léger grognement, auquel j’eus du mal à donner un sens. Puis, sa main se posa sur ma hanche, comme s’il était prêt à me repousser. « Tu devrais arrêter ça ... » Je stoppai alors immédiatement mes baisers et reculai légèrement le visage pour le fixer, sans comprendre pourquoi ce soudain désir. « Mais… pourquoi ? Qu’est-ce qui ne va pas ? » Demandais-je en craignant que ce soit par peur de craquer qu’il ait réagi ainsi. Et si c’était bien le cas, comment réagirait-il une fois mes intentions dévoilées ? Ou alors, peut-être que je m’y prenais simplement mal en l’embrassant ainsi ? Peut-être qu’il n’aimait pas… Mais j’en doutais étant donné ses gémissements passés et sa respiration qui s’était accélérée quand j’avais commencé à l’embrasser.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyMar 7 Mai - 20:58





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


J'étais venu chez Lindsay pour la retrouver, avec des interdictions bien précises que je m'étais moi même donné, bien en tête. Ne pas perdre la tête, ne pas lui sauter dessus, ne pas franchir les limites qui allaient au delà du baiser, ne jamais perdre de vu l'heure qu'il était pour ne pas être surprit par qui que ce soit ... Bref ... Toutes ces recommandations que je m'étais faites à moi même, tournaient encore et encore dans mon esprit. Il ne fallait pas que je les oublie. C'était important. Notre relation était importante. Et c'était pour ça que je comptais faire tout ce qui était en mon pouvoir pour la maintenir à flot. Même si c'était étrange. Même si nous avions tout un tas de raisons pour lesquelles elle semblait ne pas pouvoir ni devoir continuer sur cette lancée. Tant pis. Nous semblions prêt à tout accepter de subir pour le bien de histoire naissante. Pour preuve, j'étais là chez elle, alors que je n'étais pas du tout supposé m'y trouver. J'avais mis de côté mon boulot quand bien même il comptait beaucoup pour moi. Je mentais et cachais tout ça à tout le monde et elle également de son côté. Bref, ce que nous faisions était vraiment mal. Mais honnêtement ... Tant pis ! Tant que ça nous rendait heureux ... N'était-ce pas l'essentiel ? En plus, nous ne rendions personne malheureux avec ça ... Puisque personne n'était et ne serait dans la confidence. Pas tant que nous parviendrions à garder ce lien secret. Et je comptais faire tout ce qui était en mon pouvoir pour que ça soit ainsi longtemps ... Très longtemps ... Parce que le révéler reviendrait à le mettre beaucoup trop en danger. Le perdre pour de bon peut être même. Et ça, il était certain que je ne le supporterais pas. Surtout pas aussi rapidement après l'avoir vu entrer dans ma vie de cette façon là. Son arrivée à mes côtés et dans mon coeur, me faisait l'effet d'un brutale électrochoc. Douleur des plus plaisantes, aussi étrange que cela puisse sembler ...

Lutter contre mes terribles envies qui me poussaient constamment vers elle, était déjà une véritable torture en soit. Mais ce n'était encore rien en comparaison de la force que ça me demandait alors qu'elle était assise à califourchon sur moi et s'amusait à parsemer ma peau de doux baisers. Ses lèvres qui descendaient un peu trop bas à mon goût. Trop pour qu'ils puissent encore sembler innocents. Et puis contre toute attente, je craquai. Pas de la façon à laquelle on pourrait s'attendre compte tenu du désir qui bouillonnait dans mes veines. Non, pas du tout même ... En effet, je finis par poser une main sur sa hanche pour l'inciter à cesser et se reculer quelque peu. Je lui conseillai d'ailleurs d'arrêter, sans trouver le courage de lui préciser pourquoi. Je craignais qu'elle ne me prenne pour un vieux pervers totalement en manque, si je lui disais clairement les choses. Certes, notre début de relation prouvait que je n'étais pas l'un de ces pervers. Mais le fait de craquer aussi rapidement ... Pourrait le faire penser. Je fermai un instant les yeux pour ne pas croiser les siens alors qu'elle me regardait avec attention, semblant se poser un tas de questions au sujet de mon comportement. Pourquoi la repoussais-je ainsi ? Je craignais qu'elle n'imagine que je n'aimais pas ce qu'elle me faisait. Parce que c'était loin d'être le cas. Dieu que c'était bon et plaisant ! Mais justement. Ca l'était beaucoup trop pour que je puisse supporter ça plus longtemps. « Mais… pourquoi ? Qu’est-ce qui ne va pas ? » Je soupirai doucement, fermai les yeux et vins poser mon front contre le sien avec lenteur en conservant les paupières closes. De mes pouces faufilées sous son haut, je caressais lentement ses hanches. « Dois-je te rappeler que je suis un homme ? Et que je te désire déjà bien assez comme ça ... » Marmonnai-je à voix basse. Ne pas oublier qu'elle était vierge et mineure. Ne pas oublier que, par conséquent, il ne fallait surtout pas précipiter les choses. Nous avions tout notre temps après tout. Du moins, c'était là ce que j'avais envie et besoin de croire.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyMar 7 Mai - 22:40





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


Nous étions, tous les deux, prêts à faire de multiples sacrifices pour donner une chance à cette relation. Il venait, par exemple, de mettre de côté son travail – et je savais à quel point il y accordait de l'importance – afin de passer quelques heures avec moi. Et de mon côté, j'avais accepté sans rechigner de mentir à mes parents et de cacher cette liaison. C'était d'ailleurs la seule solution pour la préserver. J'avais même mis de côté tout morale ou raison que j'avais d'habitude. Car j'étais, en temps normal, plutôt censée, raisonnable et droite. Mais il avait suffit d'un seul petit baiser entre nous pour faire voler en éclat toutes ces valeurs que j'avais respecté durant 17 ans. Il n'y avait d'ailleurs que Vitaly pour provoquer un tel changement en moi. Clairement, je n'aurais jamais agis de la sorte pour un autre homme. J'avais bien sûr déjà été attirée par d'autres hommes ou garçons de mon âge, mais jamais au point de pouvoir imaginer faire le quart de ce que je faisais désormais avec Vitaly, c'est-à-dire trahir ma soeur, mentir à ma famille, entretenir une liaison interdite... J'en venais même à songer à perdre ma virginité dans ses bras. Pas seulement pour faire « comme les autres ». Pas du tout, même. J'en avais, à vrai dire, rien à foutre. Car même si nous couchions ensemble, je ne pourrais pas m'en vanter. Je serais obligée de garder cela secret et ainsi continuer à passer pour une vierge. Non, ce n'était pas par rapport aux autres que j'en avais envie, mais bien par rapport à notre relation. Il me plaisait. Oh, oui, ça c'était une évidence. J'avais une irrépressible envie de lui que les baisers échangés ne faisaient qu'augmenter. Et puis, j'avais envie que ce soit lui et pas un autre. Cela pouvait paraître quelque peu précipité, mais notre relation pouvait à tout moment être découverte. Et donc prendre ainsi fin. C'était bien pour cela – et aussi parce que je me sentais prête à sauter le pas - que j'étais déterminée à le faire le plus tôt possible avec lui. Parce que nous n'étions pas sûrs qu'il y aurait une prochaine fois. Chaque entrevue risquait d'être la dernière. Il fallait donc en profiter un maximum, dans la crainte que tout s'arrête bien trop rapidement.

J'étais donc en train de parsemer sa peau de baisers, espérant faire monter le désir en lui, sans pour autant lui réveler clairement mes intentions. Cela aurait sans douté été plus simple, mais je craignais sa réaction. Etant donné la discussion que nous avions eu la dernière fois, j'avais bien peur qu'il refuse. Qu'il préfère que l'on prenne notre temps. Et même si ce serait tout à fait compréhensible et honorable de sa part, ça ne m'arrangeait pas franchement. Bien sûr, je pouvais attendre. Le problème était qu'à trop attendre, on finisse par se perdre sans avoir eu le temps d'aller plus loin. Et même si ce n'était que des baisers dans son cou, cela devait sans doute être déjà trop pour lui. Du moins, c'est ce que je supposais lorsqu'il posa une main sur ma hanche pour m'arrêter. Je reculai alors et le fixai, pleine de questions et de doutes. Il ferma alors les yeux tandis que je lui demandais pourquoi une telle réaction. Bien qu'une réponse évidente m'apparaissait. Je frissonnais alors en sentant ses pouces se faufiler sous mon haut pour doucement caresser mes hanches, tandis qu'il posai son front contre le mien, gardant les yeux fermés. « Dois-je te rappeler que je suis un homme ? Et que je te désire déjà bien assez comme ça ... » Un léger sourire, à la fois de soulagement et de plaisir – car entendre qu'il me désirait me faisait bien plaisir - prit place sur mon visage. Je fermais doucement les yeux, enroulant mes bras autour de son cou. « Et si justement... moi aussi...je te désirais autant...? » glissais-je à demie-voix, sans oser ouvrir les yeux et risquer d'affronter son regard. Je prenais ensuite une grande respiration et reprenait, encore plus hésitante, redoutant sa réaction. « Et si...je me sentais prête...si j'avais envie d'aller plus loin...tout simplement ? » demandais-je doucement, hésitante et craignant le pire. Il fallait bien que je lui dise les choses clairement à un moment ou a un autre. Et puisqu'il commençait à me repousser, par peur d'aller trop loin, il était temps que je lui dise qu'au contraire, ce n'était pas un problème. Pour moi, du moins. Peut-être que cela le serait tout de même pour lui. Car j'étais toujours mineure, vierge et... la petite soeur de son épouse. Beaucoup de points négatifs. Beaucoup trop même. Je n'avais plus qu'à espérer que son désir soit bien supérieur à tout cela.




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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyMer 8 Mai - 22:30





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


Lindsay était de ces personnes qui passaient dans votre vie, vous marquaient à tout jamais et devenaient impossible à chasser de notre mémoire. Elle m'avait fait tilter, provoquait ce désir insensé chez moi. Elle me donnait des envies totalement dingues et grandissantes. J'en étais même arrivé à rêver d'elle à de multiples reprises et à penser à elle même au boulot. Elle était clairement devenue une obsession pour moi. Grandissante, tenace, à la limite du supportable. Penser à elle et désirer la voir tout en était bien conscient que je ne pourrais pas la retrouver trop vite à cause de toutes les contraintes qui entouraient cette étrange relation, était affreusement frustrant et même douloureux. Je la voulais plus que comme une simple maîtresse. Je voulais la voir plus souvent qu'une fois tous les trente six du mois quand on parviendrait à se libérer tous les deux. Je voulais pouvoir afficher notre relation au grand jour ... Et penser que nous en étions encore au tout début de notre relation, me faisait atrocement peur. Si j'avais autant de mal à supporter tout ça maintenant ... Qu'adviendrait-il de moi par la suite ? N'allais-je pas tout simplement péter un plomb, devenir complètement dingue et tout foutre en l'air ? Pas abandonner Lindsay, oh ça non ... Mais plutôt révéler notre relation en oubliant définitivement toute prudence. Et puis dans le fond, je savais très bien que quelque chose d'énorme finirait par arriver. Je ferais tout pour ne pas la perdre. Quitte à mettre mon mariage en danger et ses relations avec sa famille. Egoïste ? Mes sentiments pour elle avaient tendance à me rendre ainsi, je le craignais ... Pourtant je savais qu'en faisant un truc pareil, il y avait des risques pour que ça en revienne à détruire même notre histoire. Bref ... Du coup, ça m'obligeait à réfléchir plus longuement pour ne pas faire une connerie que je regretterais trop rapidement par la suite. Perdre Lindsay était bien la dernière chose que je désirais. Ca me poussait à me montrer d'autant plus prudent et plus réfléchis, avant de faire quoi que ce soit. Rien de stupide. Rien qui ne soit susceptible de faire que je puisse la perdre pour X raison. Je tenais beaucoup à elle. Presque trop. Ma crainte de la perdre était une peur irraisonnée, prenante et grandement envahissante. Provoquée par le fait que notre relation était interdite.

Et malgré cette peur insoutenable de la perdre pour de bon, je refusais d'aller plus loin avec elle. Pas maintenant en tout cas. C'était beaucoup trop tôt dans l'avancée de notre relation. En plus du fait qu'elle était vierge et mineure. Je craignais qu'elle ne finisse par le regretter. Et si je couchais avec elle, c'était donner une arme à ses parents dans l'hypothèse où ils finiraient par apprendre cette relation avant sa majorité. Et puis c'était également une question de valeur. Elle était rester vierge jusqu'à maintenant ... Je refusais de lui prendre ce bien précieux, aussi rapidement. L'idée était tout bonnement inacceptable. Et ce, quand bien même je la désirais sincèrement et ardemment. Oh oui ... J'avais vraiment envie d'elle ... Je soupirai faiblement d'aise quand elle vint enrouler ses bras autour de mon cou et conservai les yeux fermés, front toujours posé contre le sien. J'avais toujours autant envie d'elle, bien sûr. Mais là, je parvenais à y penser un tout petit peu moins. « Et si justement... moi aussi...je te désirais autant...? » Un léger grognement. Ce n'était vraiment pas prudent qu'elle m'apprenne qu'elle me désirait également. Bien sûr, je m'en doutais. Sans cela, elle ne passerait pas son temps à me câliner et m'embrasser comme elle le faisait, de façon toujours plus insistante et poussée. Mais qu'elle me le dise ouvertement, n'allait carrément pas m'aider à passer outre et à ne pas trop y penser. Ca me frustrait autant que ça me plaisait, d'en avoir la confirmation... « Et si...je me sentais prête...si j'avais envie d'aller plus loin...tout simplement ? » Non ! Surtout pas ça ! Surtout pas ces mots ! Je refusais de craquer aussi vite et aussi tôt. Il fallait qu'elle se taise. Je soupirai doucement et détachai mon front du sien pour laisser ma tête aller en arrière, la posant contre le dossier du canapé, regard rivé sur elle et sourcils froncés. « Non Lindsay ! Je ... C'est beaucoup trop tôt. Tu es ... Beaucoup trop jeune et ... Je refuse de prendre ton innocente. Enfin non ... Mais ... Pas aussi tôt. » Soupirai-je doucement en continuant de l'étudier du regard. Pour contre balancer avec mon refus pur et simple, je vins poser une main sur sa joue pour la caresser tendrement de mon pouce. Ce n'était vraiment pas par manque d'envie d'elle que je refusais d'aller plus loin. « C'est quand ta majorité ? » Demandai-je l'air de rien.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyJeu 9 Mai - 11:15





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


Comment un simple baiser pouvait changer autant de choses dans une vie ? Car clairement, tout était parti de ce baiser, échangé chez moi après un repas de famille. Cela avait été le début de tout. Enfin, surtout de notre liaison. Car de toute évidence, ce premier baiser volé nous avait clairement donné envie de plus. Ce que nous ne nous étions pas privé de faire la dernière fois, tandis que ma soeur s'était absentée. Sans toutefois franchir une certaine limite. Limite que je remettais en cause aujourd'hui. Tout simplement parce que j'avais envie de plus. Envie de lui. Envie d'aller plus loin que les baisers et caresses échangés...Le pire, dans tout cela, était de se dire que si après ce fameux repas de famille, j'étais allée avec ma mère et ma soeur, rien de tout cela ne serait arrivé. Et nous ne serions peut être pas ensemble à l'heure actuelle. Pas obligé de se cacher pour se voir, de mentir à tout le monde pour garder notre relation secrète. Et clairement, lors de ce premier baiser, je n'avais pas songé à tout ce qu'il allait engranger. Et au final, ce n'était pas pour me déplaire. Pas le fait de trahir ma soeur, non, ça surtout pas. C'était bien mon pire soucis. J'avais toujours été très proche de ma famille, leur mentir et leur cacher quelque chose d'aussi important était assez difficile pour moi. Non, ce qui me plaisait dans cette relation, c'était qu'elle venait pimenter ma vie, jusque là trop banale. Et voilà qu'elle devenait bien plus palpitante grâce à cette relation interdite et secrète... Et au final, je ne regrettais absolument pas ce baiser, qui m'avait finalement conduit au bonheur. Oui, le bonheur pour moi, c'était d'être avec lui. Mais ce qui me faisait peur, c'était le fait que justement, nous ne pourrions être ensemble – physiquement – que rarement. Cela faisait partie des inconvénients de notre relation; nous ne pouvions pas nous voir quand bon nous semblait. Chaque moment passé ensemble devait être soigneusement organisé afin que personne ne puisse nous surprendre. Cela impliquait donc que nous arrivions aussi à nos libérer. Lui de son boulot, moi des cours. Sans pour autant éveiller l'attention de qui que ce soit. Oh, oui, ça allait être sacrément compliqué ! Et c'était ce qui m'inquiétait car, si nous avions pu facilement nous libérer aujourd'hui, il n'en serait pas de même à chaque fois. Et je savais clairement que je ne pourrais pas rester bien longtemps sans le voir. Ces quelques jours séparés de lui avaient déjà été bien trop longs à mon goût. Pourtant, il fallait bien que je m'y habitue, car il y aurait sans doute de longs moments durant lesquels nous ne pourrions nous voir, faute d'occasions et de temps.

Et, c'était certainement pour cela que j'avais envie d'aller plus loin. Aujourd'hui me semblait le jour idéal. Nous étions seuls pendant plusieurs heures, chez moi. Que demander de plus ? Certes, notre relation était encore à ses débuts, et passer à l'acte pouvait paraître un peu prématuré. Mais le fait était que nous n'étions pas sûrs d'avoir une telle occasion prochainement. Ni même un jour. Car il suffisait que nous soyons découverts aujourd'hui, ou dans les jours à venir, pour que tout soit fini entre nous. Certes, rien ne nous empêchait de continuer à nous voir, même si Serena venait à être mise au courant de notre relation et donc venait à se séparer de Vitaly. Mais clairement, si une telle chose arrivait, mes parents veilleraient sans doute autant sur moi que sur un enfant en bas-âge, ne me laissant ainsi aucune occasion de le revoir. Pas tant que je serais mineure en tout cas. C'était donc par peur de le perdre définitivement, et bien trop tôt, que je souhaitais aller plus loin. J'avais envie de lui et j'étais prête. Où était le problème ? Le fait que j'étais mineure et encore vierge, sans doute. Je me doutais bien que cela serait le problème. Et malgré tout, j'avais essayé de le faire craquer, en vain. Tandis qu'il me repoussait doucement, je lui avouais de vive voix que j'avais, moi aussi, envie de lui. Je venais, juste après, à lui confesser doucement, de manière hésitante, que je pensais être prête pour aller plus loin. Et que j'en avais envie. Terriblement envie, même. Et puisque son problème semblait être de ne pas être sûr de pouvoir se tenir si je continuais à l'embrasser ainsi, je préférais lui avouer les choses clairement. Peut-être qu'en sachant ce qu'il en était désormais pour moi, il se laisserait aller... En tous cas, je l'espérais. Mais vu sa réaction, ce n'était pas gagné. Je le fixai également, devinant presque ce qu'il allait finir par me dire. « Non Lindsay ! Je ... C'est beaucoup trop tôt. Tu es ... Beaucoup trop jeune et ... Je refuse de prendre ton innocente. Enfin non ... Mais ... Pas aussi tôt. » Je baissais doucement les yeux, à la fois confuse et déçue, tandis qu'il me caressa doucement la joue. « Beaucoup trop jeune ? Les ¾ des filles de mon âge l'ont déjà fait... Et puis, si je me sens prête, si on en a tous les deux envie... Pourquoi attendre ? » Même si je prenais leur exemple, ce n'était pas parce que la majorité des filles de mon âge l'avaient déjà fait, que je voulais coucher avec lui. Mais le fait était que prétexter ma jeunesse n'était, pour moi, pas une excuse valable. Même si je voyais bien que le problème ne venait pas du fait que je n'avais que 17 ans, mais plutôt du fait que j'étais encore mineure, alors qu'il avait 34 ans. « C'est quand ta majorité ? » Je relevai immédiatement le regard vers lui, avec une lueur d'espoir. « En Novembre...le 6... » Encore 6 mois à attendre, s'il voulait réellement attendre ma majorité pour franchir le pas. Six mois. C'était bien trop. Et je ne me sentais pas capable de tenir autant de temps. Surtout qu'en six mois, il n'était pas impossible que notre relation soit dévoilée au grand jour, ce qui rendrait les choses sans doute encore plus difficiles. « Vit'...C'est juste l'occasion idéale... On sait tous les deux qu'on aura que très peu d'occasions de se voir... du moins, avec autant de temps devant nous et dans de telles conditions... Et si on attends trop ? Qu'on est découverts ? Ce sera définitivement mort... » expliquais-je sans vraiment oser le regarder dans les yeux.




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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyJeu 9 Mai - 13:30





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


Eprouver des sentiments pour une femme autre que mon épouse, était une chose que je n'avais clairement pas prévu. Et surtout pas que ladite femme ne soit ni plus ni moins que la petite soeur de celle ci. J'étais de plus en plus perdu par ces sentiments très forts que je ressentais. Ce n'était pas dans mes habitudes que d'éprouver ça ... Et ça ne me faisait que plus peur encore. Que m'arrivait-il ? Que nous arrivait-il à tous les deux ? J'étais bien incapable de trouver les mots juste pour le dire, puisque je n'arrivais même pas à comprendre moi même. Je ne faisais que me perdre un peu plus à chaque minute que nous partagions tous les deux, entre baisers et caresses légères et encore innocentes. Innocentes ... Ou non ... Puisque quand elle posa ses lèvres sur la peau de mon cou pour le parsemer de baisers légers et qu'elle descendit un peu plus bas encore, je fus pris de doute. Innocentes ces caresses ? Je n'étais maintenant plus très sûr de cet état de fait là. Je ne savais plus très bien moi même, je ne comprenais plus ... Et, oui, étonnamment ça me faisait peur. Ca non plus ce n'était pas dans mes habitudes. Mais ça prouvait que je ne contrôlais absolument rien et me contentais de prendre les choses comme elles venaient. D'ordinaire, je provoquais le danger dans ma vie, par ennuie pur et simple. Mais là, pour la première fois de ma vie ... Le danger arrivait de lui même. Et je n'étais vraiment pas certain d'aimer ça. Pour la simple et bonne raison que si ça n'avait tenu qu'à moi, la relation que j'entretenais avec Lindsay n'aurait pas été un secret. Pour personne. Nous ne nous serions pas cachés et aurions plutôt vécut cette étrange relation au grand jour. Parce que c'était la première fois de ma vie que je ressentais des sentiments aussi forts et que je ne supporterais très clairement pas de les perdre. De la perdre elle ... Bon sang. Ca faisait fort peu de temps que nous étions embarqués là dedans, et je savais déjà que je ne supporterais pas que ça s'arrête. C'était étrange et surprenant. Je ne me voyais plus sans elle, déjà. Si tôt ... Ca me faisait vraiment peur pour la suite des événements. N'allais-je pas devenir carrément et totalement accro à elle ? C'était peut-être même déjà le cas en fait. Et ça ... Oui, ça ça faisait vraiment peur. Peut-être même plus que l'interdit de cette relation, encore. Plus que mes sentiments incontrôlables. Plus ... Plus que tout le reste. Et malgré toutes ces peurs insensées et grandissantes, je refusais de faire marche arrière. Ce n'était pas comme si je le pouvais de toute façon. Je m'en savais parfaitement incapable ! Et ce, même avec toute la bonne volonté du monde. Si ça, ce n'était carrément pas surprenant de ma part. Moi qui aimais avoir le contrôle sur tout et parfois même sur tout le monde. Je ne me reconnaissais plus. L'effet de ... L'amour ? Non, ça ne pouvait pas déjà être de l'amour. Même si ça s'en approchait déjà et très rapidement. Et c'était sans doute en grande partie à cause des sentiments très forts qu'elle m'inspirait, que j'avais autant envie d'elle.

Et ses baisers, tout comme notre proximité physique, ne m'aidaient vraiment pas à penser à autre chose. C'était même carrément impossible. J'en perdais peu à peu la raison, sentais toutes mes résolutions faiblirent ... Et je du me justifier quand elle fut surprise par mon refus d'aller plus loin. Lui expliquer qu'elle était trop jeune et que je refusais de prendre son innocence aussi rapidement dans notre relation, ne fut pas chose aisée. Je ne tenais pas à ce qu'elle s'imagine que je ne la désirais pas assez pour passer outre tout cela. Oh non, parce que c'était loin d'être le cas. « Beaucoup trop jeune ? Les ¾ des filles de mon âge l'ont déjà fait... Et puis, si je me sens prête, si on en a tous les deux envie... Pourquoi attendre ? » Je souris de façon attendrie à cette réponse et cette pure tentative pour me faire flancher une bonne fois pour toute. Je continuais de caresser tendrement sa joue sans la quitter du regard. Comment refuser de coucher avec elle et comment lui résister alors que tout me poussait vers elle et à laisser les choses se faire comment nous en mourions tous les deux d'envie ... ? « Si je ne commençais pas à te connaître ... Je pourrais croire que tu veux le faire uniquement pour faire comme les filles de ton âge ... » La taquinai-je d'une voix douce, alors que mon pouce venait lentement caresser ses lèvres que j'aimais déjà beaucoup -trop- embrasser. « Pourquoi attendre ? Parce que c'est trop tôt dans notre relation ...? » Remarquai-je ensuite doucement. Je n'étais moi même pas certain de mes arguments. Ca n'allait pas m'aider à lui résister, pour sûr. Après un léger soupir de frustration, je lui demandai quand était son anniversaire, craignant déjà la réponse qu'elle allait me donner. « En Novembre...le 6... » Oh non ... Quelle idée d'être née aussi tard dans l'année ? C'était insupportable de savoir qu'il restait six bon mois avant que nous ne puissions, légalement, passer à l'étape suivante. Je ne tiendrais jamais aussi longtemps. Et surtout pas si elle s'amusait à me provoquer comme elle était justement en train de le faire. Vile tentatrice qui me faisait perdre la raison ... « Vit'...C'est juste l'occasion idéale... On sait tous les deux qu'on aura que très peu d'occasions de se voir... du moins, avec autant de temps devant nous et dans de telles conditions... Et si on attends trop ? Qu'on est découverts ? Ce sera définitivement mort... » A plusieurs reprises, j'ouvris et fermai la bouche sans trouver quoi lui répondre. Elle était donc prête à tout pour me faire flancher ... Comment j'étais supposé lui résister moi ? J'avais envie d'elle. Elle avait envie de moi et elle ne se privait pas pour me le faire comprendre. Sourcils froncés, je la contemplai en silence pendant un moment. Et finalement, de façon subite et sans la prévenir, je la fis basculer sur le canapé pour l'allonger sur le dos et me placer au-dessus d'elle, pressant mon bassin contre le sien sans chercher à dissimuler le désir réel qu'elle provoquait chez moi. Je pressai mes lèvres contre les siennes pour l'embrasser avec rage et passion. Je logeai l'une de mes mains sur ses fesses, en frottant lentement mon bassin contre le sien. Provocation ? Non ... Aussi subitement que je l'avais initié, j'y mis fin en me redressant pour planter mon regard dans le sien. Le désir bouillonnait dans mes veines, rendait mon souffle irrégulier et faisait battre mon coeur beaucoup trop fort. « Tu n'es pas prête pour ça ! »


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyJeu 9 Mai - 17:19





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


C'était le mari de ma soeur, merde ! Et j'étais clairement en train de m'attacher à lui. En train de tomber amoureuse ? Peut-être bien. Cela en avait tout l'air en tout cas. Et je n'étais pas habituée à ressentir de telles choses. Qui plus est, ce n'était pas pour un inconnu ou un jeune de mon âge mais pour le mari de ma soeur. Bordel ! Qu'est-ce qui nous arrivait ? J'étais totalement impossible de réflechir calmement et raisonnablement à nous. Enfin, à ce qu'il se passait entre nous. Enfin si, j'y avais réfléchi. Et ça m'avait fait peur. Parce qu'avec un peu de recul, il était évident que rien ne pouvait durer entre nous. Soit l'un de nous finirait par se lasser d'une telle situation, soit nous nous ferions démasquer. Mais il était quasiment impossible que nous puissions continuer une telle vie. Et c'était bien ce qui me faisait peur. Cela signifiait que je finirai par le perdre un jour ou l'autre. Et sans doute bien plus tôt que je ne l'espérais. Et je ne pouvais me résoudre à une telle chose. Je tenais trop à lui pour ça. Il y a encore quelques jours, j'étais prête à le fuir pour éviter tout problème. Aujourd'hui, devoir rester loin de lui était un véritable cauchemar. Notre relation avait ainsi changée du tout au tout en très très peu de temps. En trop peu de temps pour que nous ayons la possibilité de le réaliser vraiment et de réagir. Nous avions subis et subissions encore notre désir, nos sentiments. Sans avoir ni la force, ni l'envie d'aller à l'encontre de ces derniers. C'était ainsi que je me retrouvais à parsemer sa peau de baisers. Ce n'était en rien innocent. J'avais bel et bien une petite idée derrière la tête. Faire l'amour avec lui. Cela pouvait paraître surprenant de ma part. Moi qui avait toujours été calme et réfléchie, refusant de prendre des décisions à la légère, n'aimant pas prendre de risques... Je me retrouvais à lui proposer, bien rapidement, de passer à l'acte. Là, maintenant. Cela montrait à quel point il exerçait, sans doute involontairement, un sacré pouvoir sur moi. Il avait réussi à métamorphoser la petite Lindsay, tout sage, que personne n'aurait un jour imaginé devenir la maîtresse de son beau-frère. J'étais pleinement consciente de ce changement. Et je l'assumais. Pourtant, j'aurais bien pu rejeter la faute sur lui. Après tout, il était l'élément déclencheur de cette métamorphose, non ?

Le fait était que j'avais envie de lui. Oui, là, maintenant. Et donc, dès qu'il refusa d'aller plus loin, je ne pus m'empêcher de lui demander pourquoi. La raison était évidente, mais je voulais l'entendre de sa bouche. Alors qu'il prétextait le fait que j'étais beaucoup trop jeune, je soulignais que la plupart des filles de mon âge avaient déjà perdu leur innocence. Ce n'était, certes, pas dans le but de les imiter que j'essayais de faire flancher Vitaly mais bien car j'avais envie de lui. J'avais juste évoqué ce fait afin d'essayer de le faire déculpabiliser. Non, je n'étais pas spécialement jeune pour aller plus loin. L'essentiel est d'être prête pour cela, non ? Et bien, je l'étais. Et je n'hésitais pas à user d'autres arguments pour essayer de lui faire entendre raison. « Si je ne commençais pas à te connaître ... Je pourrais croire que tu veux le faire uniquement pour faire comme les filles de ton âge ... » Je soupirai doucement, levant les yeux vers lui tandis que son pouce glissais vers mes lèvres pour les caresser. « Surtout pas... Tu sais bien que je ne suis pas comme ça... Je voulais juste que tu saches que 17 ans, c'est pas trop jeune pour le faire... » expliquais-je d'une voix douce et posée. « Pourquoi attendre ? Parce que c'est trop tôt dans notre relation ...? » Je ne pus retenir un vague soupir, comprenant que, malgré cette légère hésitation que je parvenais à déceler, il était tout aussi déterminé à me résister, que moi à le faire craquer. Et puis, honnêtement, que répondre à ça ? Il n'avait pas tort. C'était tôt. Très tôt pour le faire. Mais le fait était que nous n'aurions, à l'avenir, que peu d'occasions de nous retrouver ainsi et pouvoir le faire. C'était ce que je lui faisais finalement remarquer, après lui avoir donné ma date d'anniversaire. Six mois à attendre pour pouvoir franchir le pas légalement. Autant dire qu'il allait être totalement impossible pour nous de rester sage autant de temps. Car même s'il refusait de le faire aujourd'hui, je n'étais pas prête d'arrêter ce petit jeu. Il finirait par craquer. C'est un homme, après tout. Et tout le monde sait de quelle manière pensent les hommes...J'essayais donc, une nouvelle fois, de le convaincre. Et après un bref silence durant lequel il ne me quitta pas de yeux, il me fit basculer sur le canapé. Je me retrouvais subitement couchée sur le dos, lui au dessus de moi. Je n'eus pas le temps de réagir qu'il collait son bassin au mien, m'embrassait passionnément puis posa une main sur mes fesses et commença à mouvoir lentement son bassin contre le mien. Merde ! Qu'est-ce qu'il lui prenait ? Cédait-il déjà ? Machinalement, j'avais enroulé mes bras autour de lui, prolongeant ce baiser fougueux que nous échangions, malgré la surprise d'une telle réaction. Les battements de mon coeur s'étaient soudainement accélérés, tandis que je cherchais à comprendre ce qui lui passait par la tête. Puis soudain, il se stoppa net et se releva pour planter son regard dans le mien. « Tu n'es pas prête pour ça ! » Je restais quelques secondes silencieuse. Le temps de retrouver mes esprits et de me calmer. Car ce petit moment m'avait donné l'eau à la bouche. Comment voulait-il, qu'à présent, j'accepte d'attendre ? Non, de toute évidence, cela ne m'avait donné que plus envie de passer à l'acte. « Qu'est-ce que tu en sais ? » demandais-je avec plus de confiance, tout en me relevant pour être face à lui. Comment pouvait-il prétendre que je n'étais pas prête ? J'étais la principale concernée et donc, la plus apte à définir ce genre de chose, non ? Je le faisais alors basculer, le faisant s'allonger sur le dos et me plaçant à califourchon sur lui. « Je pense quand même être la mieux placée pour dire de quoi ou de qui j'ai envie et si je suis prête pour ça... » lançais-je, prenant sur moi pour paraître confiante. En même temps que je disais ces quelques mots, je prenais ses mains que je posais sur mes hanches avant de les faire délicatement remonter sous mon haut. Après tout, il avait épouse ma soeur, qui à l'inverse de moi, était une femme forte, sûre d'elle. Peut-être qu'en jouant sur ce tableau là, je serais plus convaincante. Et puis, il l'avait bien cherché quelques secondes auparavant, en frottant son bassin contre le mien... Non, définitivement, la Lindsay sage qui existait à une époque avait bel et bien disparue...


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyJeu 9 Mai - 20:04





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


Je commençais sérieusement à me perdre entre ce que j'avais envie de faire et ce qu'il fallait surtout éviter que nous fassions. Parce que tout cela n'était malheureusement pas compatible et qu'il allait bien falloir que nous fassions un choix. Un choix plutôt décisif, il fallait bien le reconnaître. Un choix qui amènerait à une situation, à d'autres choix à faire, à d'autres situations et ainsi de suite. C'était là encore un cercle vicieux et sans fin. Que faire ? Que dire ? Comment ? Pourquoi ? Comment ne pas tout gâcher, surtout ? Parce que c'était là le plus important me semblait-il. Je ne voulais pas la perdre. Et pour ne pas la perdre, il fallait faire en sorte que notre relation demeure un véritable secret. Plus longtemps nous parviendrions à vivre cachés tous les deux, plus longtemps notre histoire pourrait durer. Je doutais que nous puissions continuer ainsi indéfiniment. Mais le plus longtemps possible, ce serait déjà bien ... Que nous puissions au moins avoir le temps de connaître certaines choses ensemble. Que nous découvrions ensemble le plaisir d'aimer et d'être aimé en retour. Parce que j'avais beau avoir déjà un certain âge, je n'avais pas souvenir d'avoir déjà éprouvé des sentiments pour quelqu'un, aussi forts que ceux que j'éprouvais actuellement pour elle et qui ne faisaient que grandir en moi et prendre une place importante. Des sentiments qui faisaient également grandir mon désir pour elle. Un désir qui semblait vouloir nous consumer tous les deux, alors que nous échangions baisers et caresses. Et pourtant il allait falloir que je me montre plus fort et plus résistant que ça ...Parce qu'il était beaucoup trop pour que nous allions plus loin. Ce fait me semblait des plus évidents. Nous avions autant envie l'un de l'autre, oui ... Mais ce n'était pas une assez bonne raison pour que nous en arrivions à faire l'amour. Pas maintenant. Pas alors que nous ne flirtions ensemble que depuis fort peu de temps. Pas alors qu'elle était mineure ... Non pas parce qu'elle l'était, non. Mais parce qu'à côté de ça, j'étais également beaucoup plus âgé qu'elle. A mes yeux, c'était un point à ne surtout pas oublier. Et ce, quand bien même de son côté elle tentait de me faire zapper ce "détail" qui n'en n'était plus un tant il me paraissait gros et imposant entre nous. Pour ma part, j'étais incapable de passer outre celui ci. Incapable de ne pas y penser un peu trop souvent et de me demander comment faire pour que cette différence ne soit pas trop flagrante. Ne serait-ce que dans nos réactions et notre façon de voir les choses entre nous. J'avais pourtant l'impression que, de son côté, elle ne se faisait pas plus de souci que ça vis à vis de cette différence d'âge. Simple impression de ma part ? J'en doutais fortement ... « Surtout pas... Tu sais bien que je ne suis pas comme ça... Je voulais juste que tu saches que 17 ans, c'est pas trop jeune pour le faire... » Je soupirai doucement et fermai un instant les yeux. Malheureusement, je n'étais que trop conscient de combien elle avait raison sur ce point. En effet, dix sept ans ce n'était pas trop jeune. C'était même l'âge parfait me semblait-il. « Je sais bien ... Mais moi j'ai trente quatre ans ... Tu n'es peut-être pas trop jeune ... Mais moi j'ai l'impression d'être trop vieux pour toi. Et ce n'es pas simplement une impression, on le sait tous les deux. » Marmonnai-je doucement.

Parce que oui, j'étais plus vieux qu'elle. Et non, ce n'était pas négligeable. Si ça n'avait été que de quatre ou cinq ans à la rigueur ... Mais là, c'était une différence de plus de dix ans tout de même ! Si elle, elle parvenait à passer outre sans trop de souci, ce n'était pas tout à fait mon cas. A la vérité, ça me hantait plus qu'autre chose. Evidemment, elle continua de tenter le tout pour le tout, pour me faire changer d'avis. Je lui fis remarquer qu'il était encore trop tôt dans notre relation. Ca aussi elle ne semblait pas vraiment y faire attention ni s'en soucier véritablement. Alors que moi si. C'était peut être mon âge qui voulait me rendre plus prudent et ne pas me laisser aller totalement à tout ça. Alors que, à contrario, sa jeunesse la rendait totalement insouciante et l'empêchait de vraiment penser à toutes ces petites choses là. Soit, je ne lui en voulais pas vraiment. Au contraire, je ne la trouvais que plus touchante encore. Finalement, décidé à lui faire comprendre que c'était bel et bien trop tôt, je me redressai et l'allongeai sur le canapé pour ensuite venir coller mon corps contre le sien et l'embrasser avec une ardeur et une passion nouvelle. Cette même passion qui me rendait fou et me consumait lentement mais sûrement. Cette même passion qui voulait me faire oublier toute prudence et agir comme bon me semblerait avec elle. Je fus néanmoins surpris de la répondre assez favorablement à mes actes. Ses bras qui s'enroulèrent autour de moi, en plus du fait qu'elle répondait à ce baiser sans réelle hésitation. Tout ça me donnait d'autant plus envie de craquer pour de bon. Et pourtant, je parvins à ne pas le faire et à me redresser pour planter mon regard dans le sien et lui faire remarquer qu'elle n'était pas prête pour ça. A la vérité, je commençais à en douter. Et ça ne m'aidait pas à rester sage. « Qu'est-ce que tu en sais ? » Ce que j'en savais ? Honnêtement, je n'en savais trop rien. Je n'étais pas dans sa tête ni dans son corps pour savoir ce qu'elle pensait et ressentait. En fait, ça m'aurait bien arrangé qu'elle ne soit pas prête à passer à l'acte. Malheureusement, j'avais bien l'impression qu'elle ne me faciliterait pas les choses. Et en effet, ce fut à son tour de m'allonger sur le dos et de venir se placer au dessus de moi. Non, carrément sur moi. Installée à califourchon sur moi. Ce qui me fit pincer les lèvres et me contracter légèrement. Ne pas oublier de me contrôler ... Rhâ elle était si ... tentante. « Je pense quand même être la mieux placée pour dire de quoi ou de qui j'ai envie et si je suis prête pour ça... » Oui mais non. Peut-être que c'était moi qui n'étais pas prêt finalement. Oui, c'était un peu ça. Je craignais de précipiter les choses contrairement à elle qui me semblait confiante. Beaucoup trop confiante comme en attestait la suite de ses actes. Elle prit mes mains pour les poser sur ses hanches, avant de les faire glisser son haut. Mauvaise idée ... Je ne me fis pas prier pour les monter un peu plus haut, pour empaumer délicatement ses seins. Je fermai les yeux en tentant de me rappeler à l'ordre, en vain. Finalement, je retirai mes mains pour attraper son haut et le lui retirer, l'abandonnant à même le sol. Je l'attirai ensuite contre moi pour qu'elle vienne s'allonger à demi sur moi, caressant son dos nu de mes mains. « Je continue de penser qu'on ne devrait pas ... »


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyJeu 9 Mai - 21:59





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


Je ne pouvais pas lui en vouloir. Il se comportait d'une manière tout à fait honorable, responsable et mature. Je ne pouvais pas le lui reprocher. C'était, au contraire, totalement justifié. Il n'avait même pas à me présenter ses arguments tellement son refus était évident. Normal, même. Pour la première fois depuis que nous avions entamé cette relation, il se comportait de manière réfléchie. Et même si ça m'ennuyais au plus haut point, je pouvais comprendre sa réaction. Mais clairement, ça m'emmerdait. Surtout car le problème ne venait ni de moi, ni de lui, mais plutôt de notre différence d'âge. Et du fait que j'étais mineure. Mais cela impliquait donc que le problème se poserait jusqu'à ma majorité, soit dans six mois. Et six mois, c'est long. Beaucoup trop long pour que je puisse le supporter et prendre le risque de le perdre entre temps. Car de toute évidence, même si notre relation ne pouvait durer éternellement, j'espérais qu'elle dure suffisamment de temps pour que nous puissions vivre ensemble un maximum de choses. C'était la première véritable relation que j'entretenais, j'espérais donc découvrir un maximum de choses avec lui, dans ses bras...Notamment ma première fois. Et tout me paraissait idéal pour que nous le fassions là. Mais il ne partageait visiblement pas mon avis. Je connaissais d'ailleurs les raisons de son refus. Du moins, je les supposais. Et les lui demandais malgré tout. Puis, je revenais à la charge. J'étais bien trop têtue pour accepter la défaite si rapidement. Surtout que je sentais bien qu'il n'était pas totalement sûr de lui. Qu'il était tenté de craquer, de céder à mes avances. Et pourtant, il gardait la tête sur les épaules et me repoussait encore. « Je sais bien ... Mais moi j'ai trente quatre ans ... Tu n'es peut-être pas trop jeune ... Mais moi j'ai l'impression d'être trop vieux pour toi. Et ce n'es pas simplement une impression, on le sait tous les deux. » Je soupirais légèrement parce qu'il n'avait que trop raison. Je me mettais à sa place et imaginais aisément que cela devait être délicat pour lui aussi. Foutue différence d'âge ! C'était ce qui foutait tout en l'air ! Car s'il avait été plus jeune, ou si j'avais été plus âgée, le problème ne se serait sans doute pas posé... «  Oui, je sais... » marmonnais-je. Je savais bien que cet écart d'âge était un problème. Évidemment, que cela en était un. Mais j'essayais autant que possible de l'oublier. Et de lui faire oublier. Car si nous commencions à nous prendre la tête avec ce genre de détails – bien que cela n'en soit pas vraiment un – nous ne parviendrons jamais à profiter. Jamais à être pleinement heureux ensemble et à avancer. Alors je tentais de passer outre cette différence d'âge. L'essentiel était que nous soyons heureux ensemble, non ? Peu importe l'âge.

Alors que je continuais d'essayer de le faire changer d'avis, il me fit remarquer que c'était encore trop tôt dans notre relation. Bien sûr, j'y avais songé. Et il était évident qu'avec aucun autre homme, j'aurais aussi vite souhaité aller plus loin. J'aurais sans doute voulu davantage prendre mon temps et faire les choses comme il faut. Mais le fait était que Vitaly ne m'était pas acquis. Je pouvais le perdre à tout moment et j'en étais que trop consciente. C'était justement à cause de cette peur de le perdre, que je souhaitais à tout prix faire l'amour avec lui. Avant qu'il ne soit trop tard. Car étant donné les sentiments toujours plus forts que j'avais pour lui, il m'était tout bonnement impossible d'imaginer perdre ma virginité dans les bras d'un autre. C'était forcément lui. Bref, il m'allongea soudainement sur le canapé avant de coller son corps contre le mien et m'embrasser avec une passion non dissimulée. Sans aucune hésitation, je répondais à ce baiser, enroulant même mes bras autour de lui. Sans pour autant savoir ce que je devais comprendre d'une telle réaction, à l'opposée de ces propos précédents. Puis il se releva et me dit que je n'étais pas prête pour cela. Je ne pus m'empêcher de lui demander ce qu'il en savait. Il n'était ni dans ma tête, ni dans mon corps. J'étais tout de même la mieux placée pour dire si j'étais prête à coucher ou pas. Puis, j'inversais les positions, l'allongeant et m'installant au dessus de lui. Cela serait sans doute tentant pour lui et c'était bien pour cela que je le faisais. Je prenais d'ailleurs sur moi pour me montrer déterminer et confiante. Ce que je n'étais absolument pas, craignant qu'il me repousse une nouvelle fois. Ou simplement d'être trop insistante. Je reprenais alors la parole, toujours aussi confiante, pour expliquer que j'étais la mieux placée pour déterminer si j'étais prête ou pas. Je continuais sur la même lancée, attrapant ses mains et tentant le tout pour le tout en les glissant sous mon haut. Soit il marchait et se laissait aller à quelques caresses, soit il retirait ses mains et me repoussait. Encore une fois. Heureusement, je sentis ses mains remonter pour finalement empaumer mes seins et fermant alors les yeux. Je laissais un léger soupir d'aise s'échapper, tandis que ma respiration s'accélérait et que je commençais à avoir peur. Peur de la suite. Et si, c'était bon ? S'il acceptait que l'on fasse l'amour ? Certes, c'était ce que j'attendais, mais cela me rendait tout aussi inquiète. C'était tout de même ma première fois et je l'appréhendais donc un peu. Puis, il retira ses mains pour attraper mon haut et me le retirer. Merde, merde merde ! C'est... c'est vraiment bon ? Serait-il réellement en train de craquer ? J'en avais l'impression. Et la pression commençait à monter sérieusement. Une fois mon haut retiré, je me retrouvais donc simplement en soutien-gorge devant lui et eut un léger frisson. Il me fit alors venir contre lui, où je m'allongeais en partie, tandis qu'il caressait mon dos. « Je continue de penser qu'on ne devrait pas ... » Je fermais les yeux et soupirait doucement. Merde. J'étais peut-être têtue, prête à insister un bon moment voire me montrer plus provocatrice que je ne l'étais d'habitude, pour essayer de le faire craquer. Mais je ne voulais pas non plus le pousser à faire des choses qu'il ne voulait pas faire, juste par pur égoïsme. Je me relevais alors légèrement pour le fixer. « Je ne veux pas t'obliger à quoi que ce soit... ni te mettre la pression ou quoi... Alors s'il faut attendre...j'attendrais... » marmonnais-je, légèrement déçue et oubliant totalement la Lindsay provocatrice et sûre d'elle de tout à l'heure et finissant par me pencher pour récupérer mon haut.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyVen 10 Mai - 16:27





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


« Oui, je sais... » Ce qui m'ennuyait le plus finalement, c'était sans doute de la voir ainsi. De savoir qu'elle souffrait de la situation au moins autant que moi, peut être même plus. Oui, plus. Parce que trahir sa soeur, c'était beaucoup plus grave que trahir son épouse. En tout cas, c'était mon avis sur la chose. Mais en plus de cela, il y avait notre différence d'âge qui représentait un insupportable frein à notre relation. Je ne la supportais plus cette différence. Et pourtant, il allait bien falloir que nous apprenions à faire avec. Parce que je n'allais pas rajeunir du jour au lendemain et que, de son côté, elle n'allait pas prendre plusieurs années d'un seul coup. Et puis ce n'était pas non plus comme si son innocence et sa candeur me dérangeaient. Peut-être même était-ce tout le contraire. Dans le fond, je devais vraiment fondre devant tout cela, tout ce que son âge apportait. Elle était encore fragile, innocente, douce, légèrement craintive et hésitante quand il était question d'approfondir les choses. C'était sans doute même à cause de cela que j'étais si surpris de la voir foncer littéralement dans notre relation, pour que les choses aillent plus vite, plus loin. Je m'attendais à la voir hésiter longtemps avant de daigner se donner à moi. Au lieu de cela ... Elle se jetait littéralement sur moi, dès le premier instant que nous parvenions à nous accorder rien que tous les deux. Bien sûr, ça ne me déplaisait pas franchement non plus. Ses avances et tentatives étaient même plus que plaisantes, il fallait le reconnaître ! Mais il m'était difficile de la repousser avec ça. Elle avait du prendre sur elle pour tenter avec autant d'insistance, de me faire changer d'avis. Du coup, je craignais qu'elle ne fasse trois pas en arrière et ne se mette à douter à propos de trop de choses, concernant notre relation et concernant cette chose qu'elle semblait avoir tant de hâte à expérimenter avec moi. Oui, j'en mourais autant d'envie qu'elle. Mais ... Il était trop tôt. C'était en tout cas ce que je n'avais de cesse de me répéter, encore et encore. Pour me convaincre ? Pour me protéger de tout ce que je risquais si nous couchions ensemble ? Oui, ça devait être ça. Je savais que c'était très risqué pour moi, de coucher avec une mineure. Alors je tentais de faire durer les choses, d'attendre sa majorité. Mais ... Six mois ! Six mois à la côtoyer et à l'embrasser sans pouvoir aller plus loin. J'allais mourir de frustration, c'était une évidence. Songer qu'elle ne serait majeure que six mois plus tard, ne me donnait que plus encore envie d'aller plus loin dès à présent. Que risquait-on après tout, si nous nous montrions assez discrets pour ne pas se faire prendre ? Rien du tout ... Il fallait juste que nous sachions être discrets et prudents au possible. Je savais que nous en étions capables ! Difficile, oui, mais pas impossible. Rien n'était impossible. Du moins c'était ce que je pensais moi. Ce n'était pas une certitude. Surtout pas alors que j'étais aussi novice qu'elle pour une relation de ce genre. Je mettais les pieds sur un terrain totalement inconnu et que je me savais incapable de maîtriser.

Finalement, Lindsay me semblait prête à tout pour me faire craquer et décider qu'il était temps d'aller plus loin tous les deux. A mes yeux, il était beaucoup trop tôt. Mais si elle, elle était certaine d'être prête pour ça ... De quel droit pouvais-je la repousser ? Ne serait-ce que parce que j'en mourais autant d'envie qu'elle. Et que ça représentait une réelle torture que de lui opposer la moindre résistance. Je n'avais pourtant qu'une envie ... Celle de lui sauter littéralement dessus et de répondre à ce désir qui nous poussait l'un vers l'autre, de façon incessante. Mais c'était beaucoup trop rapide, elle était beaucoup trop et trop inexpérimentée. Je ne me sentais pas de taille pour être sa première fois. Quand bien même je savais qu'il y avait toutes les chances pour que je le sois. Si ce n'était pas ce jour là, il arriverait bien assez vite. Finalement, alors que je venais de glisser mes mains sur sa poitrine après qu'elle m'eut vaguement incité à le faire, elle laissa échapper un soupir qui me donna envie de plus. De faire plus et d'en entendre davantage de sa part. J'aimais déjà ses réactions à ces caresses encore si innocentes. Pourtant, quand je lui ôtai son haut, je ne fus pas certain de la réaction qu'elle eut. Soulagement ? Trac ? Inquiétude ? Joie ? Aucune idée ... Et ça me dérangeait assez. Quoi qu'il en soit, je l'attirai à moi pour caresser tendrement son dos du bout de mes doigts et profiter de la chaleur de son corps contre le mien. Je soupirai doucement une fois qu'elle fut à demi allongée sur moi et lui fis part de mes doutes, toujours aussi présents. Je doutais que ce soit le bon moment ... Certes, nous n'aurions pas souvent l'occasion de nous retrouver seuls tous les deux comme c'était le cas cette après-midi là. Mais était-ce une suffisamment bonne raison pour sauter de suite sur l'occasion et précipiter les choses ? J'en doutais fortement ... Je plongeai mon regard dans le sien quand elle se redressa légèrement, guettant sa réaction. Je craignais qu'elle ne le prenne mal et ne se mette à penser que je ne la désirais pas autant qu'elle même me désirait. C'était pourtant loin d'être le cas. Parce que je ne faisais pas semblant de la désirer. Et que lui résister me demandait énormément de force. C'était vraiment difficile et compliqué. « Je ne veux pas t'obliger à quoi que ce soit... ni te mettre la pression ou quoi... Alors s'il faut attendre...j'attendrais... » Je fronçai faiblement les sourcils à ces mots. J'avais une préférence pour la Lindsay hésitante, candide et peu sûre d'elle, que la Lindsay fonceuse, sûre de son charme et sans hésitation. C'était sans doute étrange si l'on considérait le fait que j'étais marié à sa soeur qui était tout son contraire ... Même s'il fallait reconnaître qu'elle était loin de me déplaire quand elle me provoquait franchement ... « Attend ! » M'exclamai-je soudainement, en posant une main sur la sienne alors qu'elle venait de récupérer son haut, pour l'empêcher de l'enfiler. « Je continue également de croire que tu n'es pas prête ... Mais on n'est pas obligés d'aller jusqu'au bout ... » Remarquai-je légèrement, en me redressant légèrement pour venir l'embrasser à nouveau, avec lenteur et tendresse, alors que mes mains se glissaient dans son dos pour la caresser du bout des doigts. «Ta chambre ... »


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyVen 10 Mai - 17:28





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


Il avait 34 ans. Il avait déjà vécu sans doute pas mal de choses, avait de l’expérience et avait ainsi acquis une certaine maturité au fil des années. Cela faisait partie des choses qui m’avaient attirées. Et pourtant, c’était ce qui venait à me mettre des bâtons dans les roues. Parce que c’était sans doute à cause de cette maturité, de son expérience, de son âge, qu’il refusait d’aller plus loin. Et de toute évidence, il n’en aurait pas été de même avec quelqu’un de plus jeune, de mon âge… Et ce premier refus de sa part me fit réaliser que notre différence d’âge allait être un problème. Comme si nous n’en avions pas déjà assez ! Je venais donc à me poser quelques questions. Nous étions aux tous débuts de notre relation, et l’écart d’âge présent entre nous commençait à poser problème… Qu’allait-il en advenir par la suite ? Je craignais que cela ne fasse qu’empirer. Mais au pire, dans six mois, je serais majeure, non ? Notre différence d’âge serait, certes, toujours présente, mais serait moins problématique. Enfin, disons que nous serions dans la légalité. Pour le reste, il y aurait sans doute toujours des moments où nous ne serions pas sur la même longueur d’onde. Parce qu’avec 17 ans d’écart, nous ne pouvions, de toute évidence, pas avoir la même vision des choses et de la vie. Cela n’allait donc dépendre que de nous d’apprendre à vivre avec ces années d’écart. Bref, toujours dans le but de le faire craquer, je tentais par la suite de me montrer plus sûre de moi. Après tout, s’il était vraiment persuadé que je n’étais pas prête, me montrer hésitante n’allait sans doute pas l’encourager à changer d’avis. Puis, il avait épousé Serena, qui à l’inverse de moi était sûre d’elle. Je changeais donc de tactique, me montrant plus directe. Mais malgré tout, il restait septique à l’idée de coucher avec moi. Et je ne pouvais pas lui en vouloir. Il faisait preuve de maturité. Et c’était ce que je recherchais chez un homme. Mais là, ce n’était franchement pas le moment ! Je pouvais cependant comprendre son doute. Ce que nous étions à la limite de faire était illégal. Et serait une excellente arme que mes parents pourraient utiliser contre lui s’ils souhaitaient vraiment lui faire des ennuis. Mais après tout, nous étions capables de rester discrets. Ne serait-ce que pendant six mois ! Et puis, quand bien même ils découvraient notre relation… Nul ne pouvait nous obliger à avouer que nous avions couché ensemble ! Personne, mis à part nous deux, ne le saurait…

Même si je faisais tout mon possible pour lui prouver que j’étais prête pour cela et que j’en brûlais d’envie, il continuait de penser que c’était tôt. Oui, c’était tôt. Mais nous savions tous les deux qu’une telle occasion – lui et moi, seuls pendant plusieurs heures, à l’abri des regards et des soupçons – n’était pas prête de se représenter. Et puis, inévitablement, cela arriverait un jour ou l’autre. Alors à quoi bon attendre si nous en avions tous les deux envie ? Je prenais donc les choses en main, espérant le faire ainsi craquer. Et doucement, je glissais ses mains sous mon haut. Mains qu’il monta de lui-même jusqu’à ma poitrine, ce qui me tira un léger soupir d’aise. J’étais partagée par de nombreux sentiments. Le plaisir dû à ses caresses et à ce qui semblait être une victoire pour moi. La peur, car si en effet, il me cédait, cela signifiait que nous nous apprêtions à aller plus loin. Et même si j’étais à l’initiative de cela, je ressentais une légère pression. Ce serait ma première fois. Alors oui, même si j’étais prête, j’avais un peu peur. Je le laissais ainsi faire tandis qu’il retirait mon haut. Et en même temps, je perdais la confiance que j’avais en moi. Du moins, celle que je faisais semblant d’avoir. Puis, il m’attira vers lui afin que je sois à moitié allongée sur lui, profitant de ce moment pour caresser mon dos du bout des doigts. Et après qu’il m’ait parlé une nouvelle fois de ses doutes, je lui avouais que je ne voulais pas le forcer à quoi que ce soit. Bien au contraire. C’était un moment important. Ma première fois mais aussi la nôtre, en tant que couple. Je ne pouvais pas lui imposer de le faire maintenant s’il n’en avait pas envie. Ou plutôt, s’il trouvait que c’était trop précipité. Je devenais donc la Lindsay peu sûre d’elle, timide et innocente. Et je lui laissais donc le choix, finissant par me pencher pour récupérer mon haut. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois… « Attend ! » Je relevai les yeux vers lui, interloquée, tandis que sa main s’était emparée de la mienne pour m’empêcher d’enfiler mon haut. « Je continue également de croire que tu n'es pas prête ... Mais on n'est pas obligés d'aller jusqu'au bout ... » Si la première partie de sa phrase me chiffonnais légèrement, parce qu’il continuait de penser que je n’étais pas prête, je fus à la fois soulagée et inquiétée par la fin de sa phrase. C’était donc bon ? Il acceptait vraiment ? Au moins essayer, voir ce que cela pouvait donner. Sans forcément aller jusqu’au bout si au final, je n’étais pas encore prête… Un léger sourire se dessina sur mon visage tandis que j’acquiesçai doucement. Bon sang, quelle chance j’avais de l’avoir. Je vins alors doucement caresser sa joue du dos de mon index et m’apprêtais à lui répondre lorsqu’il se redressa et vint m’embrasser avec tendresse, tandis que ses doigts effleuraient à nouveau mon dos. «Ta chambre ... » Je me relevai immédiatement et sans me faire prier, l’attrapant par les passants de son pantalon pour l’attirer vers moi. « Viens… » Je pressais à nouveau mes lèvres contre les siennes et prenais le chemin de ma chambre. Car de toute évidence, il était hors de question de le faire sur le canapé du salon. Bref, une fois dans ma chambre, je refermais la porte derrière nous et me détachais de lui un instant pour tirer les rideaux. Il valait mieux être prudent, notamment avec le voisinage. Je revenais ensuite vers lui, l’embrassant avec passion et commençant à défaire un à un les boutons de sa chemise, levant parfois les yeux vers lui pour être sûre qu’il était toujours partant et qu’il approuvait mes gestes.



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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyVen 10 Mai - 20:03





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


Le problème de notre relation interdite, c'était que rien ne serait jamais acquit et que nous pourrions nous perdre l'un et l'autre, à tout instant. C'était là une chose qui me chiffonnait sévèrement. Comment supporterais-je de la perdre ? Comment supporter une telle éventualité ? J'étais en train de tomber, lentement mais sûrement, amoureux d'une "gamine" de seulement dix sept ans. Je savais que c'était mal ... Et pourtant je me découvrais incapable de m'en empêcher. A quoi bon le vouloir de toute façon ? Ca me rendait heureux, me faisait un bien fou ... Bref, difficile de nier que j'aimais beaucoup cela et que j'en voulais encore et toujours plus. Je tenais à ce que ça dure dans le temps. Finalement, il était évident qu'à un moment ou à un autre, on finirait par coucher ensemble. Si ce n'était pas ce jour là, ce serait un autre ... Mais plus elle tentait de me convaincre que c'était le moment parfait pour ça, plus je réalisais les risques que j'avais de la perdre, avant que nous n'ayons vraiment eut le temps de profiter de ce que nous avions. Mais, non, ça je ne le permettrais pas. J'étais prêt à tout pour garder notre relation secrète le plus longtemps possible. Histoire de pouvoir la faire durer un peu plus longtemps encore. L'idée de la perdre me terrifiait, me tuait même. Je ne pouvais pas ... C'était impossible, inacceptable. Alors peut-être qu'elle avait raison ... Que profiter du temps que nous parvenions à voler tous les deux, n'était pas une si mauvaise idée. Même si ça nous forçait à précipiter un peu les choses. Ce n'était peut-être pas si grave que ça, tant que nous profitions pleinement l'un de l'autre. Oui, c'était sans doute là l'essentiel. Alors autant en profiter tant qu'il était encore temps. Ce que je me décidai à faire quand elle se pencha pour récupérer son haut, qu'elle allait pour renfiler avant que je ne l'arrête doucement. Je n'aurais clairement pas la patience d'attendre pendant six longs mois ... C'était tout bonnement impossible. Après qu'elle soit venue caresser lentement ma joue de son doigt, je me redressai pour l'embrasser à nouveau, sans pouvoir me contenir bien longtemps. Et à peine eus-je le temps de mentionner sa chambre, qu'elle se leva pour m'entraîner avec elle. Mon Dieu, quelle hâte ... Comment allais-je bien pouvoir me contenir, si elle se hâtait autant et semblait avoir autant envie que cela ? Difficile de demeurer calme et patient de mon côté. D'ailleurs, à peine fus-je debout, qu'elle m'attrapa par les passants de mon pantalon et m'entraîna avec elle en dehors de la pièce. Je la suivis sans rechigner une seule seconde. Il fallait que je garde à l'esprit que je ne devais pas m'emballer.

Non, vraiment pas ... C'était important de ne pas perdre cette idée là ... Ne pas m'emballer pour ne pas faire quelque chose qu'elle pourrait regretter par la suite. J'étais censé être celui qui ferait en sorte que les choses se passent bien. Parce que malgré le fait qu'elle se disait prête, j'étais certain qu'elle était quand même stressée. Assez logique puisque je serais sans doute le premier homme à la voir nue, à pouvoir la toucher de façon intime, à ... Rhâ, il fallait que j'arrête d'y penser au plus vite ! Ca allait me rendre dingue. Une fois dans sa chambre, le temps qu'elle ferme le rideau, je fermai la porte avec lenteur. Quand je me tournai à nouveau vers elle, elle s'approchait de moi. Quand elle fut à ma hauteur et m'embrassa à nouveau, je lui répondis sans l'ombre d'une hésitation, répondant à son baiser avec fougue et envie. Envie de l'embrasser sans prendre de pause. Envie de la serrer contre moi. Envie de découvrir tout le plaisir que nous pourrions connaître ensemble. Envie de plus, toujours plus. Je frissonnai doucement quand je réalisai que ses doigts s'afféraient à ouvrir un à un, les boutons de ma chemise. J'interrompis le baiser pour la voir faire. Et une fois ma chemise totalement ouverte, je l'attrapai par la taille et la soulever de terre, pour l'entraîner jusqu'à son lit sur lequel je la posai avec lenteur et délicatesse. Je me redressai le temps de me délester totalement de ma chemise, sans la quitter du regard. Avant de prendre place au dessus d'elle, en la contemplant avec une infinie tendresse. Je baissai ensuite le regard sur son corps encore à demi recouvert, avant de poser une main sur son ventre. Je fis courir mes doigts sur sa peau en remontant, les glissai dans la vallée de ses seins, m'arrêtai un instant sur son épaule que je découvris lentement de la bretelle de son soutiens gorge. Je me penchai pour venir déposer mes lèvres au creux de son épaule et mordillai lentement sa peau alors que ma main s'engouffrait dans son dos pour défaire l'attache de son sous vêtement. Une fois fait, je me redressai pour le lui ôter totalement, et ensuite mieux revenir tout contre elle, pressant mon torse contre sa poitrine désormais nue. Je profitais pleinement de la chaleur de sa peau contre la mienne, de la courbe de ses seins pressée contre mon torse. Tout comme je profitais de ses lèvres que j'entrepris d'embrasser à nouveau et entre lesquelles je ne me fis pas prier pour glisser ma langue envieuse d'un nouveau baiser aussi tendre que passionnée.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyVen 10 Mai - 22:20





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“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


Le perdre était clairement ce qui me faisait le plus peur. Plus nous passions du temps ensemble, plus mes sentiments pour lui grandissaient. Et il semblait bien que j'en tombais doucement amoureuse. A tel point qu'il m'était impossible d'imaginer qu'un jour, tout cela puisse prendre fin. Pourtant, c'était ce qui arriverait sans doute un jour ou l'autre. Car il allait être sacrément difficile de garder notre relation secrète... Et même si celle ci venait à être révélée au grand jour, il serait tout aussi difficile de l'assumer. Bref, c'était en partie à cause de cette peur de le perdre que je précipitais un peu les choses. Parce que ce serait vraiment con que tout s'arrête si tôt. Sans que j'ai pu découvrir le plaisir charnel dans ses bras. Et puis, de toutes évidences, si notre relation durait, ce moment finirait par arriver. Et, après avoir lutté un bon moment, changeant de stratégie, pour essayer de le convaincre que c'était peut être le bon moment pour le faire, il eut visiblement l'air de céder. Alors que je baissais temporairement les bras, le laissant libre de choisir le moment adéquat, il m'arrêta avant que je ne remette mon haut. Et je préférais largement cette solution là. Parce que, de toute évidence, je n'aurais pas pu tenir six mois. Six mois à le voir, l'embrasser, le toucher... sans jamais pouvoir aller au delà. Quelle horreur ! Je le désirais bien trop pour pouvoir être aussi patiente. Et prendre autant de risques le perdre. Car six mois, c'est long. Et cela nous laissait le temps de nous faire prendre... Après une brève caresse de ma part sur sa joue, il se redressa et m'embrassa avec un désir non dissimulé. Et mentionna aussitôt ma chambre. Sans plus attendre, je me relevai et l'entraînait avec moi. Je ne voulais pas perdre de temps. Le temps nous été compté puisque mes parents allaient bien finir par rentrer. Et puis, j'avais tellement peur qu'il change à nouveau d'avis. Qu'il remette tout en cause et préfère attendre... Même si, évidemment, si c'était ce qu'il souhaitait, j'étais prête à le faire. Attendre autant qu'il le fallait. Dans la mesure du raisonnable, bien sûr.

Je ne le forçais pas. J'avais même fini par lui laisser le choix. C'était bien lui qui était finalement revenu sur sa décision, m'indiquant qu'on pouvait essayer... Sans forcément aller au bout. Tout dépendrait de la façon dont les choses allaient se passer. Mais j'essayais de ne pas trop me faire de soucis à ce propos. Je lui faisais confiance, il avait de l'expérience. Mais cela ne m'empêchait pas de stresser. J'allais vivre ma toute première fois. Et même si j'avais l'impression d'être prête pour cela, ça me faisait sacrément peur. Une fois dans ma chambre, j'allais tirer les rideaux pour éviter toute possibilité pour les voisins de nous voir tandis qu'il refermait doucement la porte. Puis je revenais vers lui pour l'embrasser avec fougue, constatant qu'il répondait à ce baiser avec tout autant de passion. Je venais ensuite déboutonner un à un les boutons de sa chemise alors qu'il interrompit le baiser pour poser son regard sur moi. Jusque là, ça allait. J'arrivais à gérer. Mais je me sentais de plus en plus partir. A la fois à cause de ce désir grandissant, mais aussi de la peur, du stress et de mon inexpérience. Une fois sa chemise entièrement ouverte, il m'attrapa par la taille et me déposa sur mon lit avant de se redresser pour se débarrasser totalement de sa chemise. Puis il revint, s'installant au dessus de moi. Je plantais mon regard dans le sien durant quelques secondes avant d'enrouler mes bras autour de son cou. Puis, après avoir fait courir son regard sur mon corps à demi nu, posa sa main sur mon ventre ce qui me fit frissonner. J'entrepris alors de caresser son dos du bout des doigts, tandis qu'il remontait les siens entre mes seins puis sur mon épaule qu'il découvrit de la bretelle de mon soutien gorge. Bon sang, qu'est-ce que c'était agréable ! Je glissais alors mes mains sur son torse, que je caressais doucement tandis que je saisissait entre mes dents ma lèvre inférieure pour la mordiller. Je me cambrais légèrement lorsqu'il déposa ses lèvres au creux de mon épaule pour la mordiller délicatement, le laissant ainsi aisément glisser sa main dans mon dos pour dégrafer mon sous-vêtement. Merde, ça devenait sérieux, là ! Je le laissais alors me l'ôter totalement, sentant ma respiration s'accélérer de plus en plus. Même si c'était la suite logique des choses, j'étais tout de même un peu gênée de me retrouver ainsi face à lui. Notamment à cause du peu de poitrine que j'avais, du moins, en comparaison avec ma soeur ou toute autre femme « adulte ». Je n'étais de toute façon, pas encore totalement formée et étais donc un peu gênée par la situation. Car c'était la toute première fois qu'un homme allait me voir nue. Il revenait ensuite s'allonger contre moi, pressant son torse contre ma poitrine tout en s'emparant de mes lèvres. J'entrouvrais alors mes lèvres, laissant sa langue rejoindre la mienne pour un baiser passionné tandis que mes mains retrouvaient son dos qu'elles parcouraient doucement. J'hésitais à lui demander, une dernière fois, s'il était certain qu'il le voulait. S'il ne faisait pas ça à contre cœur, pour ne pas me perdre... Mais son attitude laissait penser tout l'inverse. Et puis, j'avais peur que remettre le sujet sur le tapis ne l'encourage à reprendre les choses en main et tout arrêter. Je glissais ensuite mes lèvres dans son cou, que je venais parsemer de baisers tout en continuant de caresser son dos. Contrairement à tout à l'heure, je n'osais plus vraiment prendre d'initiative et préférais le laisser faire. Ou au moins me diriger un peu...


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptySam 11 Mai - 22:24





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
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Profiter du peu de temps que nous parvenions à voler un peu si l'on puis dire, était encore la meilleure chose que nous avions à faire. Parce que nous n'aurions pas toujours cette merveilleuse occasion de partager ce que nous avions encore la chance d'avoir entre nous. Cette relation qui était en train de s'installer entre nous, ne pourrait malheureusement pas durer éternellement. Et nous le savions parfaitement tous les deux. Nous avions déjà eus le temps de nous faire à l'idée. Même si elle était clairement dérangeante, pour elle comme pour moi. Et même si tout ça était grandement dangereux parce que c'était prendre le risque de se faire surprendre, nous étions quand même prêts à prendre tous les risques. Tout simplement parce que nos sentiments sans cesse grandissants, étaient vraiment très forts et carrément sincères. Du coup, difficile de passer outre et faire comme si de rien n'était. En tout cas pour ma part, c'était tout bonnement impossible. Je ne m'en sentais absolument pas capable. Vivre sans elle serait tellement ... Non, ce n'était pas envisageable. Pas aussi rapidement après l'avoir connu réellement. Pas après ce que nous étions encore en train d'échanger, de partager, de vivre et de ressentir. Ces baisers sans cesse plus passionnés. Ces caresses légères, les mains découvrant inlassablement le corps de l'autre. Son odeur de laquelle j'étais rapidement devenu accro. Sa présence tout simplement qui, à elle seule, suffisait à me combler de joie. N'avoir rien pu faire d'autre qu'échanger quelques très brefs sms avec elle, au cours des dernières semaines, avait été grandement frustrant pour moi. Je n'arrivais vraiment pas à imaginer comment j'allais bien pouvoir faire pour vivre de la sorte au cours des semaines, des mois, à venir. Ca allait être sacrément difficile, pour sûr. Mais, soit ... C'était soit ça, soit ne plus avoir la moindre relation avec elle. Et ça, ce n'était vraiment pas envisageable non plus. Je préférais encore subir la frustration de ne pouvoir parler avec elle et la voir autant que je le voudrais, que d'avoir à vivre définitivement sans elle. Pour l'instant en tout cas. Parce qu'il était beaucoup trop tôt pour perdre ce que nous venions à peine de gagner. De mon côté en tout cas, c'était une certitude. Et je voulais croire qu'il en allait de même pour elle. Même si, honnêtement, je ne savais pas trop ce qu'une fille de son âge, pouvait avoir à faire d'un type trentenaire. Ce n'était pas que je me dénigrais ... Mais il fallait bien reconnaître qu'elle méritait mieux qu'un type trop âgé pour elle et avec des contraintes qui rendaient la relation totalement interdite. Non, vraiment, rien ne pouvait vraiment expliquer pourquoi elle perdait son temps avec moi, dans cette relation qui devait demeurer secrète de tout et tout le monde. Ce n'était pas comme si elle pouvait en parler à sa soeur ... Bien sûr que non. C'était même la dernière personne à qui il faudrait qu'elle se confie pour le coup.

Même sa première fois, elle ne pourrait en parler à personne. Ou à des personnes qui n'avaient rien à voir avec sa famille et en qui elle pouvait avoir toute confiance, surtout. Une première fois qui semblait vouloir arriver beaucoup plus rapidement que moi même je ne l'avais prévu. Pour la simple et bonne raison que Lindsay semblait avoir décidé pour nous deux. Et si au départ je tentais de lui faire changer d'avis par peur des conséquences diverses et variées qu'il pouvait y avoir, je finis tout de même par changer peu à peu d'avis. Parce que j'avais clairement envie d'elle moi aussi. Et parce que j'étais bien incapable de lui résister, tout simplement. Comment faire de toute façon ? Surtout alors qu'elle venait de s'asseoir tranquillement sur moi et d'aller de provocation en provocation sans la moindre gêne ou quoi que ce soit. Elle semblait sûre d'elle. Presque trop. Je n'étais pas habitué à cela de sa part. Raison pour laquelle j'eus un moment de surprise. Avant de finalement, vraiment craquer, quand elle redevint la Lindsay hésitante et peu sûre d'elle que j'avais déjà plus l'habitude de côtoyer. Ainsi, je décidai de prendre les choses en mains. Plus que jusqu'à maintenant en tout cas. Du coup, une fois que nous fûmes dans sa chambre, je ne me fis pas prier pour venir la déposer sur son lit avec lenteur. Une fois là ... Quand bien même je n'étais pas habitué à me retrouver face à une jeune femme encore vierge et donc sans la moindre expérience, je me surpris à trouver les gestes justes pour ne pas l'effrayer ou précipiter les choses. Je parvins à me montrer lent et doux, sans trop de mal. Sans doute parce qu'elle m'inspirait grandement cette douceur là. Ainsi, le temps de lui ôter doucement son soutien gorge, j'entrepris d'embrasser et mordiller tendrement son cou et son épaule. Et une fois qu'elle fut aussi torse nu que moi même je l'étais, je vins m'allonger à demi sur elle pour l'embrasser avec douceur, tandis que ses mains couraient dans mon dos et avant que ses lèvres ne glissent dans mon cou. Je la laissai faire pendant un bon moment, la laissant ainsi me découvrir à sa façon et s'habituer à l'idée d'être si peu vêtue en ma présence, contre moi. Je n'oubliais pas que tout était absolument nouveau pour elle. Après un moment, je me redressai pour déposer encore une fois mes lèvres sur les miennes et entrepris de faire courir mes doigts sur sa peau douce. Je fis glisser ma main le long de son bras, remontant à son épaule que je frôlai à peine, avant de descendre et m'attarder sur sa poitrine dont je redessinai les courbes avec une lenteur extrême. J'interrompis notre baiser pour plonger mon regard dans le sien, m'assurant ainsi qu'elle ne faisait pas marche arrière et ne craignait pas de poursuivre. Finalement rassuré, je glissai mes lèvres dans son cou, y déposai de lents baisers et descendis plus bas encore, entreprenant de faire le même parcours que mes doigts, jusque sur sa poitrine.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyDim 12 Mai - 12:46





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


Notre relation était éphémère. Nous le savions aussi bien l'un que l'autre. Et c'était d'ailleurs pour cette raison là que nous profitions au maximum du peu de temps que nous arrivions à voler. Parce que, de toute évidence, cela ne continuerait pas ainsi. Pas éternellement, du moins. Alors, à cause de ces sentiments toujours plus forts, nous prenions le risque de nous faire surprendre et de tout perdre. Juste pour continuer d'être ensemble, aussi longtemps que possible. Et pour cela, j'étais prête à risquer de perdre ma famille, à flirter avec l'interdit. Parce qu'il m'était impossible d'imaginer, ne serait-ce qu'une seule seconde, que tout cela pouvait se terminer. Oui, j'étais prête à beaucoup de choses pour le garder auprès de moi autant de temps que possible. Vivre sans lui me paraissait désormais impossible, sans intérêt. Et puis, tout avait démarré depuis trop peu de temps pour que cela se termine déjà. Non, ce n'était pas envisageable. Nous avions tant de choses à vivre ensemble... Et puis, pour la première fois de ma vie, je me sentais devenir accro. Comme s'il était ma drogue. Et j'avais besoin de ma dose quotidienne. C'était bien là où se corsaient les choses. Parce que, même avec toute notre bonne volonté, nous ne pouvions pas nous voir quand bon nous semblait. Nous devions jongler entre nous emplois du temps, mais aussi ceux de nos proches pour se voir sans que personne ne le sache. Et ça me faisait vachement peur. Pas le fait de devoir nous cacher. C'était, certes, quelque chose de contraignant mais dont je nous savais capables, tant nos sentiments et notre relation était forte. Non, ce qui me faisait peur, c'était plutôt le fait de ne pas le voir régulièrement. Pouvoir simplement échanger quelques sms, par ci par là. Pas trop tout de même, toujours par crainte de se faire surprendre. Et puis, les repas de famille. Ça aussi ,ça allait être difficile. Se retrouver, parfois après plusieurs semaines sans s'être vus, et devoir faire comme si de rien n'était. Rien laisser apparaître. Pas même un regard ou sourire complice. Ca allait être sacrément difficile, tant sa seule présence suffisait à me remplir de joie. Son sourire et son regard me faisaient littéralement fondre, peut-être même plus qu'avant. Et puis, j'avais besoin de sentir ses lèvres contre les miennes, son souffle sur ma peau, la chaleur de son corps sur le mien... A un tel point que le voir, en public, sans pouvoir faire le quart de tout cela, serait pire que de la torture. Ce serait peut-être même pire que de ne pas le voir du tout.

Et c'était bien parce que tout cela n'était que passager, que les occasions de nous voir seraient rares et que j'étais totalement accro à lui, que je précipitais un peu les choses. Et, si dans un premier temps, il tentait de s'opposer à cela, il finissait par craquer petit à petit. Il fallait dire que j'étais plutôt tenace et prête à tout pour le convaincre que c'était le moment parfait pour ma première fois. Pour notre première fois. J'en venais même à jouer les provocatrices, prenant un ton confiant que je n'avais que rarement. Et ce fut finalement quand je baissais presque les bras, redevenant la Lindsay hésitante et peu sûre d'elle, qui lui laissait finalement le choix, qu'il céda vraiment. Une fois dans ma chambre, je le laissais prendre les choses en main. C'était, de toute manière, sans doute mieux ainsi. Même si je ne comptais pas rester passive, il était clair que, par son expérience, il valait mieux qu'il prenne les choses en main. Et donc, il me déposa avec lenteur sur le lit. Juste après, tandis qu'il ôtait délicatement mon soutien-gorge, ses lèvres se glissèrent dans mon cou et sur mon épaule pour embrasser et mordiller ma peau. J'appréciais sa douceur, sa délicatesse. Il prenait son temps, sans précipiter les choses. Et c'était ce dont j'avais besoin pour que tout se passe bien. Une fois aussi dévêtue que lui, j'entrepris de glisser mes lèvres dans son cou pour l'embrasser à mon tour, laissant mes mains caresser son dos. Je continuais cela pendant un moment, m'habituant à être si peu vêtue en sa présence et apprivoisant petit à petit, toutes les sensations et sentiments qui naissaient en moi. Il finit par se relever afin de m'embrasser une nouvelle fois avant de laisser ses doigts effleurer ma peau. Le long de mon bras, puis mon épaule pour enfin venir s'attarder sur ma poitrine. Un vague frisson de plaisir parcourut mon corps alors que je laissais ses doigts redessiner mes courbes avec lenteur. C'était bien la première fois qu'on me touchait d'une telle manière et, même si c'était nouveau et quelque peu surprenant, je devais bien avouer que c'était loin d'être désagréable. Il interrompit alors notre baiser pour plonger son regard dans le mien, comme pour s'assurer que j'étais prête à continuer. D'un vague sourire et hochement de tête, je lui faisais comprendre que tout allait bien et qu'il pouvait continuer. Il glissa alors ses lèvres dans mon cou qu'il parsemait de baisers, avant de faire courir ses lèvres sur ma peau, atteignant finalement ma poitrine. Je me cambrais légèrement, laissant s'échapper un bref gémissement tandis qu'une de mes mains se faufilait dans ses cheveux, l'autre, toujours posée sur son dos, se resserrant sur sa peau. J'étais très agréablement surprise par sa patience, sa douceur. Nos baisers avaient été, jusqu'à présents, très passionnés et plein de fougue. Je m'attendais donc à retrouver cette fougue dans nos ébats. Et c'était, à l'inverse, pour le moment tout en douceur. Chose que je ne pouvais pas lui reprocher, au contraire. Même si ses baisers et caressent parvenaient à m'apaiser, je demeurais stressée à l'idée de vivre ma première fois. Qu'il prenne son temps, restant doux dans ses gestes, m'aidait à me sentir mieux. Je laissais donc ses lèvres vagabonder sur ma poitrine un moment avant de le faire basculer, me retrouvant ainsi au dessus de lui. Je venais ensuite capturer ses lèvres des miennes pour un nouveau baiser auquel je joins timidement ma langue, glissant mes mains sur son torse pour l'effleurer du bout des ongles. Mes lèvres dérivèrent par la suite dans son cou, où elles déposèrent quelques petits baisers, avant de se perdre sur son torse, tandis que d'une main, j'attrapais doucement le haut de son jean. Je levais alors les yeux vers lui afin d'avoir son accord pour déboutonner enfin son pantalon.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyDim 12 Mai - 19:00





Comment te dire, je n'veux pas te mentir, tu m'attires et c'est là que se trouve le vrai fond du problème.
Lindsay & Vitaly


Même si notre relation était douloureuse parce qu'interdite, même si s'aimer allait en devenir une torture ... Pour rien au monde je ne souhaiterais faire marche arrière et tout arrêter. Ce que je vivais avec elle, était très clairement l'une des plus belles choses auxquelles j'avais eus droit au cours de ma vie. Ca l'était même tant, que je n'avais absolument pas dans l'idée de prendre le risque de tout perdre. Ca prouvait très clairement à quel point je tenais à elle et combien notre relation pour le moins inattendu et atypique, comptait pour moi. Et ce, malgré toutes les contraintes auxquelles nous serions confrontés tous les deux. Tant pis. Ce serait un mal pour un bien, très clairement. Aucun doute à ce sujet même. Il suffisait que je pose le regard sur elle, pour en avoir l'absolue certitude. Tant que nous parviendrions à être ensemble, tout le reste n'aurait guère de réelle importance. J'étais en train de tomber amoureux d'elle ... Et pour rien au monde je n'aurais souhaité changer cela. Même si ça allait être difficile et douloureux ... Je voulais la garder à mes côtés aussi longtemps que possible. J'étais prêt à tout accepter, tout endurer pour elle, pour nous, pour ces sentiments sans cesse grandissants. Je préférais même ne surtout pas penser au jour où ça prendrait fin ... Parce que l'idée m'était absolument insupportable. Alors ne pas trop y penser ne pouvait clairement pas me faire le moindre mal. Et pour ne pas y penser, quoi de mieux que de me perdre dans une étreinte douce et tendre avec elle ? Sans doute rien. Alors c'était ce que nous étions en train de faire. Parce que, contre toute attente, elle était parvenue à me faire changer d'avis, moi qui ne comptais pas aller aussi vite dans notre relation. Parce qu'elle était vierge et que je ne pensais pas mériter cela. Je ne méritais pas de lui prendre ce bien précieux ... Quand bien même j'éprouvais un très fort attachement pour elle. C'était fort de cette pensée, que j'avais commencé par refuser ses avances pourtant évidentes. Je craignais de faire quoi que ce soit, qu'elle pourrait regretter par la suite. Mais puisqu'elle semblait largement sûre d'elle, je finis par suivre. Ainsi nous retrouvâmes nous dans sa chambre, puis sur son lit. A échanger baisers et caresses. Le tout, avec une lenteur et une douceur qui me surprenait très clairement. Parce que je ne me pensais pas capable d'autant de contrôle sur moi même et sur mes envies. Surtout en connaissant la force du désir que j'éprouvais pour elle. Mais les sentiments étaient là, puissants et sincères. Et sans doute qu'ils contre-balançaient sans trop de mal avec cette passion dévorante. Quoi qu'il en soit, je voulais que cette première fois soit parfaite pour elle. Et je ne supporterais pas l'idée de lui faire peur ... Ou pire encore, de lui faire mal. Ainsi étais-je bien décidé à prendre absolument tout mon temps et à ne pas cesser de guetter la moindre de ses réactions, pour ne rien faire qui puisse lui déplaire ou lui faire changer d'avis.

Et puis ce n'était pas comme si c'était pour me déplaire, de découvrir son corps avec lenteur et de façon aussi intime et douce. J'apprenais à la connaître en même temps qu'elle même apprenait à se laisser aller dans mes bras. Sous mes doigts, sous mes lèvres inquisitrices, sous mes caresses calculées. A chaque fois que je m'aventurais dans un endroit jusqu'alors inexploré, je prenais le temps de la regarder, pour m'assurer qu'elle était toujours prête à me laisser continuer et la découvrir. Ce qu'elle semblait être, comme en attesta le léger sourire et son faible hochement de tête. Je frissonnai doucement quand je la sentis se cambrer alors que j'embrassais doucement sa poitrine. Cambrement qui me fit au moins autant d'effet que le gémissement sincère qu'elle laissa échapper. J'étais rassuré sur le fait qu'elle appréciait cela. C'en était la preuve vivace. Et ça ne me donnait que plus encore envie de continuer sur cette voie là. Continuer de parsemer son corps de baiser, de lui prodiguer des caresses tendres et lentes ... Bref, je ne comptais clairement pas m'arrêter là de toute façon. Pas tant qu'elle ne m'aurait pas elle même demandé de cesser cela, d'interrompre tout ce que j'étais en train de faire, ce que nous étions encore en train de partager. Après un moment à déposer de lents baisers sur sa peau douce, elle reprit plus ou moins le contrôle des choses, en ma faisant basculer pour se placer sur moi. Bien que surpris, je ne cherchai pas à la faire arrêter cela, bien trop heureux de constater qu'elle était assez à l'aise pour se permettre de laisser parler ses envies. Sans sembler se poser la moindre question à ce sujet. J'accueillis son baiser avec joie, lui répondant sans l'ombre d'une hésitation. Je posai une main sur sa cuisse et engouffrai l'autre dans ses cheveux, pour approfondir notre baiser, dans lequel elle joua de sa langue après ce qui sembla être une courte seconde d'hésitation. Je frissonnai doucement à la caresse de ses doigts qui couraient sur mon torse. Et frissonnai de plus bel quand elle fit glisser ses lèvres dans mon cou et descendit, lentement mais sûrement, sur le haut de mon torse. Après un soupir de plaisir, je fermai un instant les yeux pour tenter de contrôler la première vague qui me gagna. Je grognai faiblement quand elle posa ses mains sur le haut de mon pantalon et que, plongeant mon regard dans le sien, je constatai sa question silencieuse. Je souris légèrement et eus un hochement de tête à peine perceptible. Avant de perdre presque aussitôt le sourire et grimacer légèrement. Je me redressai en appuie sur mes coudes, pour me rapprocher d'elle et lui adresser un regard désolé. « On va avoir un souci. Je n'ai pas de ... Préservatif. » Marmonnai-je doucement, avant de me laisser retomber sur les oreillers. Si ça ce n'était pas la preuve que je n'avais absolument pas prévu de faire ça avec elle, de sitôt...


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly EmptyDim 12 Mai - 21:14





Vitaly & Lindsay
“Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop... ”


Perdre ma virginité dans ses bras, avec lui, me paraissait une évidence. Surtout depuis que nous étions ensemble. Enfin, que cette relation avait débuté. Parce que, de toute évidence, même s'il me plaisait depuis plusieurs années, cela restait une simple attirance. Et maintenant que la chose était réciproque, que nous nous étions embrassés, câlines, il était pour moi évident que ma première devait se passer avec lui. De toute façon, c'était ce qui semblait le plus logique étant donné l'avancé de notre relation. C'était tellement passionné et fougueux qu'une relation platonique ne ferait pas long feu. Mais, j'espérais tout de même que, malgré les difficultés qu'une telle liaison pouvait rencontrer, nous parviendrons à vivre ce moment ensemble. Tout simplement parce que j'étais en train de tomber amoureuse de lui. Le mari de ma soeur ! J'avais fini par m'habituer à cette idée, bien que le fait de trahir ainsi ma soeur me faisait toujours culpabiliser. Je ne cessais d'imaginer si, par malheur, elle venait à apprendre notre liaison. Elle serait folle de rage, bien sûr. Ce serait légitime. Et je le perdrais sans doute à jamais. Parce que, même si son mariage avec Serena s'en trouvait brisé, mes parents, eux, veilleraient à ce que nous soyons séparés. Et c'était clairement pour éviter ce genre de situation, bien pire que l'actuelle, que nous nous faisions les plus discrets possibles. Le perdre serait bien la pire chose qu'il pourrait m'arriver. Et pourtant, il y avait plus de chances que je finisse par le perdre que par gagner au loto. Ou tout simplement de finir ma vie avec lui. Bref, c'était justement car nous ne savions pas ce que l'avenir nous resservait, et en étant consciente que chaque entrevue était peut-être la dernière, que j'essayais de le convaincre de passer à l'acte aujourd'hui. Et, même si le fait que j'étais mineure et encore vierge l'avait un peu bloqué, il avait fini par accepter. C'est ainsi que l'on se retrouva dans ma chambre, prêts à vivre notre première fois. Et même si j'étais à l'origine de cela, l'ayant fortement provoqué auparavant, je n'en menais pas large. Mais il n'était en rien pour cela. C'était, il me semblait, le normal lors d'une première fois. Et même si j'avais une totale confiance en lui, que je le savais expérimenté et que je le désirais autant qu'il me désirait, j'étais un peu anxieuse. Heureusement, il sût, simplement par son attitude, me rassurer un peu. Ou du moins, éviter que cela empire. J'étais même surprise de le voir si doux et lent, tandis que nos précédents baisers étaient bien plus torrides.

Et puis, cette lenteur et cette douceur me permettait de prendre mes marques. De faire également les choses à ma façon, à mon rythme. Sans pression. Lui même était irréprochable, veillant, à chaque fois qu'il s'aventurait dans de nouveaux endroits, sur de nouvelles parcelles de mon corps, que tout cela me convenait. Ce que je lui confirmais par un vague sourire accompagné d'un léger hochement de tête. Oui, tu peux continuer. Bien sûr qu'il le pouvait. Et, tandis que ses lèvres entraient en contact avec ma poitrine, je me cambrais de plaisir, laissant même échapper un léger gémissement. Je découvrais là de nouvelles sensations pour le moins plaisantes. Il continua un moment, avant que je ne reprenne le contrôle. Ou du moins, que je le fasse basculer, inversant ainsi notre position. Même si j'appréciais ce qu'il me faisait, j'avais moi aussi envie d'intervenir dans nos préliminaires. Hors de question que je reste inactive, sous prétexte de mon inexpérience. Je vins donc l'embrasser, jouant même de ma langue, tandis qu'une de ses mains se logea sur ma cuisse, l'autre dans mes cheveux. Je glissais alors mes doigts sur son torse, les remplaçant finalement par mes lèvres après que celles ci se soient aventurées dans son cou. Le soupir de plaisir qu'il lâcha m'encouragea à continuer ainsi. J'en vins même à poser mes mains sur le haut de son pantalon, prête à le déboutonner dès que j'en aurais l'autorisation. Il laissa alors s'échapper un léger grognement, que je ne su définir. Était-ce par opposition à mes gestes, ou au contraire, pour m'inciter à continuer ? Je fus rassurée par son sourire et le léger hochement de tête qu'il m'adressa par la suite, comprenant ma question silencieuse. Je commençais alors à déboutonner son pantalon quand il se releva légèrement, s'appuyant sur les coudes. « On va avoir un souci. Je n'ai pas de ... Préservatif. » s'excusa-t-il, un regard désolé, avant de se laisser retomber sur les oreillers. « Attends... » dis-je doucement, avant de tendre un bras en direction de ma table de chevet, dans laquelle je fouillais rapidement pour en sortir un préservatif que je déposais sur la table, à portée de main. « Ne crois pas que je collectionne les capotes dans ma table de chevet... C'était juste en prévision d'aujourd'hui, enfin, au cas où... » expliquais-je. Je savais qu'il y avait une boite de préservatifs dans la salle de bain et j'en avais donc récupéré un avant son arrivée, par précaution. Je me doutais bien qu'il n'en avait pas forcément sur lui, d'autant plus qu'il n'avait jamais été question de coucher ensemble aujourd'hui. Bref, il ne pouvait pas savoir et n'avait donc pas pu prévoir. Je glissais alors aussitôt mes lèvres à nouveau sur son torse, tandis que je finissais de déboutonner son pantalon, entreprenant de le lui retirer totalement.


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MessageSujet: Re: (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly (hot) Je veux tes mots, je veux ta peau, c'est jamais trop...| Vitaly Empty

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