Blaithin & Jonah

Voilà, sept semaines que je suis enceinte, sept semaines que je ne le savais pas, sept semaines que je suis ballonnée, deux semaines que je suis mal. Voilà que depuis un petit moment que j’avais des soucis au boulot à cause de mon mal de ventre. Mais bon, je me disais que cela finirait bien par partir à un moment donné. Sauf que là, j’en avais vraiment ras le bol ! Est-ce que c’était la mort de mari qui m’avait mis dans un état pareil ? Enfin, j’avais décidé d’aller voir mon docteur. Il fallait bien que je sache comment me débarrasser de tout ce truc. Puis il m’avait dit d’aller voir mon gynécologue. Sans me donner la moindre explication.

Partant de bon matin, pour aller à mon rendez-vous, j’avais donc pris une journée pour y aller. Enfin, j’étais en congé, je devais reprendre la semaine prochaine. On m’avait dit que je devais prendre l’air afin de me sentir bien mieux. Pour ne pas être en retard, j’avais pris le temps de voir le trajet et surtout de ne pas me lever trop tard. Trouvant rapidement le lieu sur internet, je regardais alors comment y aller. Ma rencontre avec Shaelynn m’avait aussi perturbé. Elle était enceinte et me souvenant que l’odeur m’avait fortement déplu, je commençais à me poser des questions.

Arrivant donc dans le cabinet, je voyais mon docteur dans son bureau et mon gynéco dans l’autre. A voir leurs têtes, on aurait dit que j’avais vu un fantôme. Leurs souriants, je prenais place sur une chaise. Il y avait un peu de monde, et je voyais la secrétaire qui me souriait aussi. Je voyais des images et des fascicules sur les femmes enceintes et il y avait des familles avec leurs enfants et gens tous seuls. La secrétaire appela donc mon nom.

- « Mme Wright. »

Me levant doucement, je me dirigeais donc vers mon gynécologue. Je le suis pour aller dans son bureau, et là il prend un air grave. Il me demande de m’asseoir, et là il me dit la chose la plus stupide que je n’avais pas encore entendu ! - « Vous êtes enceinte. Félicitations. » Le regardant d’un air assez sérieux, je lui disais d’un ton le plus calme possible. - « Comment cela peut être possible étant donné que mon mari est décédé il y a peu de temps. » La réponse fut assez surprenante. - « Vous l’êtes depuis sept semaines, et si je compte bien votre mari était toujours là. » Sentant qu’il fallait que je me calme, je le regarde d’un air encore plus surprise. Mettant ma main sur mon bas ventre, je mettais toutes les pièces du puzzle dans ma tête. Relevant la tête, je regardais mon gynéco sérieusement, et je lui disais alors patiemment.

- « Donc….Si j’ai bien compris….Si ce que vous dites est vrai…Je vais avoir un enfant…Seule…Veuve…Et triste… »

Mon gynéco eut alors une drôle de réaction, il me disait alors en souriant. - « Vous pouvez le garder. Cela faisait un moment que vous en vouliez un tous les deux. Puis mère célibataire ce n’est pas un drame. Et vous pouvez encore refaire votre vie. Ne désespérez pas. Bon, de toute façon, je ne vais pas vous lâcher. Si vous ne voulez pas le garder, on peut toujours se revoir après. » L’observant doucement, je commençais donc à craquer. Je ne savais plus où j’en étais. Je trouvais qu’il me fallait du temps pour moi. Mais bon, vu mon médecin, je voyais alors qu’il y avait une solution : le garder ou pas. Sauf que John n’était pas vraiment enfant, à vrai dire, il en voulait mais il ne savait pas comment faire sans ma présence à la maison. Pour ma part, j’en voulais. Je finissais alors par dire à mon gynéco.

- « Bon, je vais le garder, j’en voulais de toute façon. »

Souriant alors doucement, je me rendais compte que je pouvais donc aussi prendre soin de moi. Je prenais donc rendez-vous avec plus de facilité. Et ayant des conseils que je faisais déjà, je me disais que je pouvais donc alors me dire que je deviendrais mère. Je sortais du cabinet et au moment où une petite fille me rentra dedans. Elle avait l’air gentille. Je n’avais pas eu mal mais mon gynéco venait vers moi rapidement. Il me demandait donc si tout allait bien. Souriant, je répondais alors en souriant à mon tour.

- « Cela peut aller, merci. » Me tournant vers l’enfant, je lui demandais gentiment. - « Et toi, tout va bien ? » Me relevant, je voyais son père apparemment qui venait vers sa fille. Disant au-revoir à mon gynéco, je trouvais quand même que la situation méritait réflexion.

Blaithin & Jonah

Le père de l’enfant vint me voir pour me demander si tout allait bien. Je lui répondais alors patiemment. - «Merci, je vais bien. » Puis il me demandait si sa fille ne m’avait rien fait, enfin, si je n’avais pas mal. Je lui disais par la suite. - « Non, elle ne m’a pas fait mal. Je suis assez solide. » Alors que je ne voyais pas vraiment comment continuer la suite, je comprenais qu’il fallait en plus attendre que tout aille bien mieux. Mais bon, voyant l’homme devant moi, je demandais quand même une petite chose.

- « Votre fille n’a rien de grave au moins ? Je vous ai vu sortir du médecin. » Enfin, il fallait juste que je prenne le temps de l’écouter. Mas bon, il y avait aussi des petites choses que je voulais remettre à sa juste place. Puis, il y avait aussi une attitude qui me plaisait bien chez mon interlocuteur. Il avait un charme fou, et une fille, pas d’alliance aux mains, et des yeux forts beaux. Je finissais de l’observer un moment avant de lui dire patiemment en lui tendant la main.

- « On a même oublié les amabilités d’usages. Blaithin Wright, enchantée de vous rencontrer. Vous avez une charmante fille. » Il était évidemment pour moi, que je ne connaissais pas son nom. Mais bon, je ne voyais pas vraiment pourquoi est-ce qu’il fallait que je fasse attention ? Pourquoi est-ce que je sentais donc que cet homme avait quelque chose de charmant ? Il y avait alors une petite chose que je trouvais chez lui : il m’intriguait.

Puis, je me disais que je devais aussi faire un effort. Je voulais juste en apprendre plus. Mon petit côté curieux avait pris alors le dessus. Le regardant alors en souriant, je lui disais. - « Je dois aller voir le pharmacien, vous devez y aller aussi ? Il y en a un au coin de la rue. » Je ne savais pas s’il accepterait de venir ou pas. De toute façon, je devais aussi essayer de faire un effort. Ne sentant presque plus rien sur mes côtes. Je me disais qu’il faudrait donc que j’en parle à mon patron afin que l’on trouve une solution pour mon travail. Plus de vol mais au moins, plus de NCIS, remarque cela ne me gênerait pas vraiment. Tandis que je réfléchissais à cela, je m’interrogeais sur sa réponse. Il accepterait ou pas ? Il dirait quoi ? Enfin, il y avait bien une petite chose que j’avais en tête : une hypothèse comme quoi il dirait oui. Mais bon, on était pas dans la tête des gens…

Blaithin & Jonah

Tout en écoutant mon interlocuteur, j’apprenais donc que sa fille sera vite soignée. Puis souriant doucement, je me sentais mieux. Il y avait cette nouvelle, mais voir cet enfant comme ça me confortait dans l’idée que je devais garder cet enfant.

- « Bien, il ne faudrait pas qu’elle soit trop malade. En tous les cas, elle est bien sage. »
L’entendant me donner son nom et son prénom, je répondais alors gentiment. - « Enchantée Jonah. » Il avait l’air d’être un bon père, et je me demandais bien s’il était possible d’avoir une femme derrière tout cela. Sauf que les indices que je pouvais observer me donnaient le contraire. Et voilà que je commençais à me poser des questions sur cet homme. Etaient- ces les hormones ? Est-ce qu’il s’agissait d’autres choses ? Alors qu’il me formulait les choses comme quoi il devait prendre des médicaments, je souriais doucement.

Voyant sa fille demander les bras, je souriais encore une fois. Finalement, ce geste me donnait la sensation que je pourrais aussi en faire autant. Doucement, je me demandais bien ce que le docteur penserait de tout cela. Il revenait dans la salle d’attente et il était content de lui. On aurait dit qu’il voulait être une agence matrimoniale parfois. Il me disait qu’il désirait aller avec moi à la pharmacie. Je répondais : - « Oui, il n’y a pas de soucis. »

Le voyant donc m’ouvrir la porte pour que je puisse sortir, je passais donc devant. Il y avait alors encore de la galanterie dans ce monde. Il me posait donc une question qui certes me gênait un peu, mais qui méritait tout de même d’avoir une réponse. Je tentais donc de lui donner une petite explication.

- « Hum….Je suis enceinte de mon mari défunt….Enfin apparemment, cela a été fait avant….Je suis un peu perdue en fait…. »

Une bonne nouvelle mais qui donnait pas mal la trouille. Faisant une grimace comme quoi cela me gênait un peu, je rajoutais patiemment. - « La trouille…J’ai la trouille…Je vais le garder, mais…Je ne sais pas si je peux arriver à élever un enfant toute seule. » Une question qui me travaillait maintenant, et je ne voyais pas vraiment quoi prendre comme suite. Est-ce qu’il fallait que j’en parle à ma mère ? Elle n’était pas vraiment un modèle de mère par excellence. Ma mère adoptive fera mieux l’affaire. Je notais dans ma tête de l’appeler. Je réfléchissais aussi à ce que je pourrais donc dire pour la question de Jonah.

- « Je ne sais pas, apparemment, j’ai des vitamines à prendre, avec un anti vomitif, et des petites choses pour que je ne sois pas trop fatiguée. »

Blaithin & Jonah

- « Seulement aujourd’hui.. ? Elle doit être une vraie tornade alors au reste de l’année ? »

Tout en marchant aux côtés de Jonah, je me demandais bien ce que je pourrais donc lui dire en plus. Puis alors que tout se passait bien, pour le moment, je n’étais pas trop fatiguée, et il fallait bien l’avouer que pour l’instant, je trouvais donc que la situation était fortement agréable. L’entendant me dire ses mots, je disais alors simplement.

- « Merci. »

Je réalisais alors qu’il fallait mieux que je continue de lui répondre bien que l’envie de ne pas le faire était assez présente. - « La joie ? Je suis fatiguée, j’ai des maux de ventre, et j’ai parfois des mauvaises odeurs qui me donnent des hauts de cœurs… » Je souriais alors patiemment, et l’entendant me dire que finalement, il n’espérait bien pas le faire, je souriais une fois de plus, et je répondais amusée par la situation.
- « Hihiih, je vous imagine tous….C’est vrai que pendant cette période, on n’est pas vraiment dans des bonnes humeurs… »

Continuant de marcher à ses côtés, je voyais donc Jonah qui continuait d’avoir sa fille dans les bras. Je me demandais bien si un jour, je le ferais avec autant de tendresse. Il était bien clair, que je ne voyais pas trop comment continuer. Sauf que je ne trouvais pas trop la chose bien adéquate. Tandis que je comprenais bien que je devais aussi faire un effort, je préférais donc continuer.

- « Oui, je me dis que je vais le garder. Je ne tiens pas à laisser partir cette nouvelle vie. Seulement, je me demande si je vais réussir à trouver l’équilibre entre ma vie privée et ma vie publique. »

La famille…Mon frère, ma sœur, mes parents, non merci ! Je préférais donc faire cela avec ma mère adoptive que de supporter ses idiots ! Je réalisais alors que je devais bien avant toute chose continuait de parler pour que cela passe plus vite. Tandis que je marchais sur le trottoir avec mon ami. Je me demandais bien ce que je pourrais dire de plus. Sauf que pour le moment, je voulais juste savoir si la suite serait bel et bien amicale.

- « La pharmacie n’est pas loin, je l’avais vu en venant. »

Remettant une mèche derrière mes oreilles, je sourirais tout en me demandant si je pouvais donc trouver autre chose à formuler. Ainsi, alors qu’on s’approchait de la pharmacie. Je sortais mon ordonnance de ma poche et je me demandais bien si j’allais trouver la suite.

Blaithin & Jonah

- « Un petit diablotin ? »

Souriant donc patiemment, je me demandais bien comment est-ce qu’il était donc possible pour moi de ne pas paniquer. Mais cette conversation me donnait la sensation que rien n’était perdu. Je répondais alors en riant à propos des sautes d’humeur.

- « Etant irlandaise cela peut-être pire pour les sautes d’humeurs…. »

Je ne voyais pas trop quoi dire d’autre. De toute façon, pour le moment, je préférais aussi essayer de ne pas paniquer. Mais après avoir eu des collègues qui voulaient toujours m’aider, j’avais besoin de temps pour me reconstruire seule. Enfin, à mon rythme sans ayant à avoir des gens sur le dos à longueur de journée. Je trouvais don que je devais continuer de lui répondre. Il fallait bien que j’essaye alors de savoir comment faire. L’entendant me dire qu’il y avait des groupes de familles qui pouvaient aider en ville. Je prenais donc plus les familles de militaires. Bien que je ne tenais pas non plus à me tromper, mais le NCIS avait alors pas mal de petites choses pour aider ses employés femmes qui étaient dans mon cas. Je répondais quand même pour l’instant.

- « Oui, je n’y manquerais pas d’aller regarder. Merci pour votre aide, c’est gentil, j’espère que je ne vais pas trop vous embêter. Vous avez sans doute autre chose à faire. »

Vous, tu, je ne savais pas trop quoi dire en plus. Il me fallait sans doute une petite aide pour cela. Mais bon, pour une fois, je comprenais donc que la pharmacie me serait aussi utile pour moi. Les médicaments dans mon sac, cela ira bien mieux. Il fallait juste que je fasse cela correctement. Tandis que je comprenais juste que Jonah avait l’attitude assez étrange de marcher sur des œufs, je me demandais bien si c’était moi qui le mettais mal à l’aise. Bien que pour l’instant, je voie juste une situation assez complexe, je demandais patiemment.

- « Cela n’est pas trop difficile de supporter un petit ange pareil ? »

Tandis que je me rendais compte de ma question, je souriais en essayant de savoir comment arranger le tout. Seulement, je voulais juste en apprendre plus sur lui. Jonah était donc à mes côtés, et il ne fallait pas que je me trompe, mais bon, j’avais de plus en plus une attitude sereine et pour l’instant, tout allait bien.

Blaithin & Jonah

- « Oui, alors elle a le caractère de son papa ? »

Pas d’arme à mes côtés….Oui bonne question….En tous les cas, mes armes blanches et mon arme de service se trouvait dans un coffre que j’avais fait mettre à la maison. Je faisais une grimace, et je disais alors patiemment.

- « Cela par contre, c’est contre mon métier, et il n’est pas question que j’en change. De toute façon, c’est dans le coffre. »

Souriant, je ne voyais pas vraiment quoi dire d’autres, déjà que je ne pourrais pas voler durant une longue période, il n’était pas questions qu’on m’enlève mes joujoux ! Je disais alors simplement : - « Vous avez peur des femmes irlandaise enceintes ?! » Riant, amusée par la situation, je ne voyais pas vraiment quoi dire d’autres. Tout de même, je trouvais que notre culture et notre histoire faisait qu’on avait la guerre dans le sang. Donc relativement, le sang chaud, enfin, on aimait bien s’amuser de différentes façons : surtout en se moquant des anglais ! Bah oui, après tout, pourquoi pas, chacun de nous avait une petite idée de l’amusement. De toute façon, je me doutais bien qu’il fallait aussi faire attention à ce que je disais. Seulement, mon interlocuteur me paraissait content de discuter, et je trouvais qu’il était gentil.

- « En tous les cas merci pour votre aide. Bah, les deux. »

Riant doucement en sachant que sa petite fille avait réagi, je me doutais bien que je pouvais donc aussi en faire autant. L’entendant me dire qu’il avait assumé le fait que son ex soit enceinte. Je ne savais pas si je pouvais ou pas lui dire mais bon, il fallait que cela sorte.

- « Mon ex-mari n’était pas très fan des enfants, donc, j’ai attendu, et maintenant, vu que j’aime les enfants, je crois qu’il sera préférable pour moi de le garder sinon je vais le regretter. Ce n’est pas que je lui en veux, mais je pense qu’il sera bon pour moi de le faire tout simplement parce que j’aime sa famille. Ils sont si gentils, mais si je faisais le contraire, je pense qu’il ne serait pas très content de là-haut… »

Bien que je ne sois pas trop croyante, je me trouvais juste superstitieuse. Et donc, m’arrêtant alors un instant, je me demandais bien s’il fallait donc que je dise la suite, mais bon, après tout, il avait pris le temps d’expliquer les choses, il fallait donc que je le fasse. - « J’ai un frère et une sœur, deux parents biologiques pas très parents, une mère adoptive avec un frère adoptif que j’aime beaucoup. Ensuite, je considère que je peux compter sur ma famille adoptive. Elle est adorable, si j’ai besoin d’aide, elle sera là pour moi. Puis des amies et collègues, en tous les cas, je peux dire que je ne compte pas lâcher de sitôt cette petite vie. » Mettant la main sur mon ventre, je voyais que je prenais alors le chemin vers la maternité. Je disais concernant le fait qu’il soit dans une impasse avec ses amis.

- « Pourquoi vous ne les envoyer pas balader ? Alors si on se rencontre dans la rue, vous allez avoir plus d’ennuis ? Il ne faudrait pas que cela vous porte préjudice. »

Voilà que je parlais comme l’avocate que j’étais. Enfin, bon, il fallait aussi que je trouve de quoi lui dire. Il y avait bien une petite chose que j’appréciais chez lui : il était assez drôle en fait. Me tournant vers lui, je voyais toujours sa fille dans ses bras, je lui disais : - « Vous vous amusez ? C’est une bonne idée. Après tout autant en faire autant. » Souriant, je croisais son regard sans faire exprès. Et tournant la tête doucement, je regardais en face de moi.

Blaithin & Jonah

- « Non, je travaille dans l’armée. »

Je trouvais donc que je devais aussi faire attention sur ce sujet. Il y avait des règles à respecter et donc pour moi, il était important que je ne fasse pas d’impair. Je devais alors prendre le temps de peser le tout. Donc tout en entendant qu’il en aurait un peu peur des femmes irlandaises comme moi, je riais à mon tour. Donc tout en comprenant qu’il fallait que je lui réponde, je lui disais patiemment.

- « D’accord, j’avoue que cela ne va pas être vraiment facile pour mon entourage. »

La conversation reprenait alors sur sa famille qui bien entendu était parti sur le fait que je devais me méfier d’eux s’ils venaient me voir. Je me demandais bien si je devais alors ou pas réagir. Tandis que cela ne me faisait guère sourire, je comprenais donc que je devais aussi demander patiemment.

- « Donc, il vaut mieux que je m’enfuis si je les vois. »

Donc, tout en prenant conscience qu’il fallait que je sache si je devais ou pas continuer sur ce sujet. Je voyais donc que mon interlocuteur avait sans doute des questions, mais bon, je ne voulais pas non plus le presser. De toute façon, il fallait que je sache si je croiserais ces personnes pendant notre conversation. Est-ce qu’il y en aurait un ou une ? Comment est-ce qu’il réagirait ? Je lui demandais quand même curieuse.

- « J’aurais donc un interrogatoire alors qu’en temps normal c’est moi qui les donne. Je ne risque pas vraiment d’apprécier. Mais bon, ils ont quand même l’air prévenant vis-à-vis de vous. C’est assez agréable, non ? »

Il était bien évident qu’avec une famille comme la mienne, je n’allais pas non plus leurs courir après. Enfin, il était donc normal que je me pose des questions sur ma vie ou sur le fait de savoir si j’allais donc pouvoir grandir. Je comprenais donc que je devais aussi essayer de faire part à la conversation. Je demandais quand même.
- « Espérons qu’ils ne nous voient pas. Sinon, je peux vous appeler si je les croise ? »
Le voyant prendre une carte dans son portefeuille, je lui disais : - «Merci. »

Je la mettais dans ma poche de pantalon. On était arrivé dans la pharmacie, puis, sortant ma feuille contenant ce que je devais acheter. On commençait à faire la file. Bien que j’en avais trouvé dans les rayons ce qu’il me fallait en médicaments à acheter, il m’en fallait d’autres que seul le pharmacien pouvait donc délivrer. Je patientais et je ne voyais pas vraiment quoi dire ou faire. Je soupirais alors que mon pantalon commençait à me gêner un peu plus. Me massant le ventre, je voyais bien que les débuts allaient sans doute me gonfler mais bon, je devais aussi prendre mon mal en patience. On avait des gens devant nous, et je demandais alors à mon interlocuteur.

- « Et bien, il y a un peu de monde. J’espère qu’on aura tout aujourd’hui. »

Je trouvais donc que je devais aussi réfléchir à ce que je pourrais demander en plus. Tandis que je réfléchissais, je sortais de ma poche une liste que je devais acheter. Des aspirines, un désinfectant, des pansements, des vitamines pour moi, des antistaminiques pour mes allergies, et autres médicaments que le docteur m’avait mis sur l’ordonnance. Il y avait deux guichets d’ouverts et les gens derrière le comptoir commençaient à s’activer. La file allait avancer, et je devais donc faire attention.

Blaithin & Jonah

- « Oui, je suis pilote de chasse en tant que Major dans l’armée de l’air, et je travaille avec le NCIS. »

Voilà c’était donc dis, et après tout, il me semblait bien que je devais aussi continuer à faire un effort. Ainsi que pour le moment, je ne réalisais pas de suite que j’aurais sans doute un peu de mal à répondre. Je me contentais de seulement hocher la tête. Donc tout en avançant dans mes mots, je e me demandais bien si je pouvais ou pas continuer. Donc, je savais que je devais répondre.

- « Pour le moment, je tiens absolument à ne pas les voir donc, il n’y a pas de risques. »

Alors que je me rendais compte qu’il disait que sa famille voulait juste qu’il soit heureux, je me disais que finalement, c’était une réaction normale. Sauf que pour ma part, je n’aimais pas être pressée et qu’on me force la main. Donc il était fort possible que je remballe donc et que je ne me montre pas trop chaleureuse.

- « S’ils viennent me titiller un peu trop, il est fort possible que je ne sois pas trop aimable. »

Souriant, je me disais qu’il devait sans doute me prendre pour une folle. Mais parfois pour faire comprendre aux gens que je ne voulais pas, je me montrais peu aimable ce qui avait le don de les faire partir. Une chance que j’en avais tous pleins en stock. Tandis que je réfléchissais à une suite, je me demandais bien ce que je pourrais faire pour que mon interlocuteur ne soit pas vexé. Je lui disais quand même avec malice.

- « Je trouverais bien un moyen de leurs faire comprendre qu’ils ne doivent pas m’embêter. »

Tout en préférant donc attendre qu’il me réponde, je me demandais bien si je pouvais aussi demander des petites choses. Mais bon, vu la situation, je trouvais cela déplacée. Puis, pour l’instant, je réalisais qu’il fallait juste continuer de discuter. Je demandais alors patiemment.

- « Donc si je les vois, je dois répondre que je ne sais rien ? »

Je me demandais bien si je devais ou pas continuer sur cette lancée mais bon, avançant pour arriver dans la file, je réalisais qu’il était évident que nous en aurions pour pas longtemps. Seulement, je me rendais compte que je me trompais sans doute un peu. Les gens devant nous commençaient à avancer, et je me trouvais donc encore debout. Pas trop fatiguée, j’espérais le rester encore pour un long moment.

Blaithin & Jonah

- « Ah non, ce n’est pas facile tous les jours, mais on peut toujours essayer de faire mieux. »

Me rendant compte que je n’avais pas eu le temps de dire ce que je voulais, je me rappelais qu’il ne fallait pas non plus que je parle de mon travail avec Jonah tout bonnement parce que je ne le connaissais pas encore trop bien. Donc tout en ayant la bonne chose que je devais alors faire attention, je ne voulais pas avouer, mais en fait, je mourrais d’envie de continuer de lui parler. Je l’entendais me dire que cela se trouvait qu’on ne se verrait pas pendant un petit moment. Je me disais que cela serait bien triste. Je tentais de cacher ma frustration en répondant.

- « Oui, c’est fort possible, on a parfois d’autres occupations. »

Tout en préférant écouter la suite, je me demandais bien ce que je pourrais alors lui dire en plus. Si seulement, pour une fois, j’avais eu un peu plus de vocabulaire. Mais bon, parfois, on ne pouvait pas non plus être encore plus dans la pagaille. Actuellement, je réfléchissais à comment continuer sans que cela ne puisse paraitre bizarre. Je répondais en souriant.

- « Tout à fait. D’accord, puis, si vous dites que vous ferez attention, alors cela me convient. »

Tandis qu’on avançait dans la file, je réalisais qu’il faudrait sans doute que je fasse attention à ne rien oublier. Puis, il y avait bien une petite chance pour que je trouve une solution. Sauf que le pharmacien qui nous avait vu venir tous les deux, il nous regardait amusé. Mais le summum fut lorsqu’il disait à Jonah avec un ton heureux.

- « Félicitations à tous les deux. »

Il avait vu mon ordonnance en premier et donc il se fit une idée qui finalement ne me plaisait pas trop. Regardant mon interlocuteur, je lui répondais : - « Oui merci, j’y penserais. » Pour une fois, je voulais juste en apprendre plus sauf que la situation reprenait alors de plus belle. L’infirmier enfin le pharmacien disait à Jonah.

- « Il faudra qu’elle se repose bien. »

J’allais dire quelque chose sauf que rien ne sortait, puis je voulais juste que cela passe le plus vite possible. Sortant mes billets pour payer les médicaments, et donc, prenant mes médicaments, je patientais le temps que Jonah dise quelque chose.

Blaithin & Jonah

- « Oui, je veux bien merci, j’espère seulement que je ne vais pas vous ralentir dans votre journée. »

Tout en marchant à ses côtés, je me rendais compte que je serais rapidement chez moi et vite dans mon lit ! Enfin, je préférais donc discuter encore un peu de façon à me changer les idées. Puis, ayant la journée en repos, je retournerais travailler demain et je donnerais ma feuille de santé. Le voyant toujours sa fille dans les bras, je demandais alors patiemment.

- « Elle n’est pas trop lourde ? »

Alors que je le suivais, je l’entendais me dire la situation qui s’était passée plutôt. Et donc, tout en le voyant sourire amusé, je ne gardais bien de dire que finalement cela ne m’avait pas trop déplu. Qu’il y avait cette personne en face de moi qui avait du charme. Je lui disais quand même en souriant.

- « Ce serait une autre personne j’aurais peut-être dis un mauvais mot….Mais si c’est vous, je trouve la situation drôle. »

Que dire de plus ? A part, oui si c’est toi cela ne me déranges pas du tout. Il arrive que parfois les conversations dans la rue ou le bus donnent des bonnes réponses. Pour le moment, je me trouvais donc satisfaite de cette rencontre. Quelle fut donc ma surprise lorsqu’il me demandait donc pour le café. Je me tournais vers lui et je lui disais.

- « Oui, c’est une bonne idée. »

Sortant ma carte de mon portefeuille, je lui donnais tout en me disant que cela lui serait utile. - « Tenez, cela sera plus utile pour le rendez-vous. Il y a aussi le numéro à mon bureau si vous n’arrivez pas à me joindre. Il arrive que je ne sois pas souvent chez moi. Donc… » Il y avait donc cette carte qu’il mettait dans sa poche. Et donc, je ne voyais pas vraiment quoi rajouter, mais bon. Je trouvais l’idée pas mal.

Blaithin & Jonah

- « D’accord, je comprends, j’avoue que pour le moment je suis étonnée que vous l’avez gardé longtemps dans vos bras. »

Tout en entendant alors que ma remarque comme quoi cela ne m’avait pas réellement dérangés. Je trouvais qu’il fallait donc que je sache quoi lui dire. Sauf que mon sourire sur le visage pouvait donc dire ce que je pensais. Il ne fallait pas non plus que je me trompe, mais pour le moment, mon visage parlait à ma place. Tandis que je trouvais que la situation échappait à mon contrôle, je ne trouvais pas de mots pour lui répondre. Je lui répondais alors en souriant.

- « Oui, je le pense vraiment. »

J’avais accepté le café, et je me demandais bien si je pouvais ou pas continuer sur cette lancée. Donc tout en essayant de ne pas paniquer, je me disais que la suite sera juste amicale. Bien que pour l’instant, je ne voyais pas vraiment quoi faire d’autres, je lui disais simplement ceci.

- « Merci pour les petits renseignements. »

Ainsi, pour l’instant, je trouvais juste que cela devenait fort intéressant. Mais bon, pour le moment, je voulais juste en apprendre plus sur la suite. Donc alors que pour la simple raison, je ne voyais pas comment arranger le tout, ensuite, pour une fois, je préférais aussi lui dire pour sa question.

- « Et bien, je peux m’arranger si on prend une date. Cela devrait être possible pour y arriver. »

Donc tout en comprenant que la suite serait ainsi plus intéressante, si je faisais donc attention à ce que je disais. Donc tout en disant que la suite devrait alors être plus juste, je comprenais donc qu’il y avait alors pour la simple raison que je devais réfléchir un peu plus, je lisais les prospectus dans le but de ne pas me précipiter.