It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho.

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MessageSujet: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyMar 15 Jan - 23:01

Mes yeux s'ouvrent, mes neurones s'animent. Mis en éveil par les hurlements de Jasper. J'aperçois sur la table de chevet le réveil qui affiche midi. Et merde. Un profond soupir s'échappe de ma gorge alors que je me retourne et enlace Jéricho pour tenter de l'arracher à son sommeil. « Allez, debout. » Des baisers accompagnent mes paroles accompagnés par mes lèvres qui descendent délicatement dans son cou. Les souvenirs de la veille sont encore présents dans mon esprit et développent un voile de bien être sur mes entrailles. Impatient, un sourire se dessine sur mon visage fatigué tandis que j'attrape un coussin pour lui lancer dans la figure. « T'es vraiment le pire des flemmards. » Et Jasper qui n'a cesse de pleurer. Mes tympans semblent se briser aux gémissements du nourrisson qui me deviennent insupportable. Résigné, je me dirige vers la cuisine pour revenir avec un biberon tiède à la main. « J'ai une mauvaise nouvelle. Fin, mauvaise. » Ma voix se brise tandis que j'attrape fermement le gamin pour le caler dans mes bras. « J'ai croisé un gars de la mafia hier. Le grand père de Jasper, j'crois. Ils se ressemblent tous. Et, on a passé un accord. » Je déglutis difficilement, sans même savoir si Jéricho m'écoute ou pas je continue, sans jamais lâcher du regard le visage de mon fils. « Ce week-end, je le retrouve pas loin d'ici pour lui rendre Jasper. En échange, je me fais oublier de la mafia. » Au moins, ce pauvre gosse aura le mérite d'avoir un logement digne de ce nom et des fringues propres. C'est d'un geste presque délicat que je le repose dans son lit avant d'ouvrir l'armoire pour chercher de quoi m'habiller. Après une bonne dizaine de minutes, je pose les yeux en direction de Jéricho et le questionne nerveuse. « T'as foutu quoi de mes affaires ? Il m'reste plus rien. » Mon cerveau fait soudainement le lien, me rappelle un à un ses sms et ses menaces. « T'as pas fait … ça ?! » Consterné, mon pied se cogne violemment contre le bois du meuble. Réaction causée par la rage avant que je ne reprenne mes nerfs en main. « Bon, ok. C'est pas grave. J'vis pas pour des fringues. Je vais m'acheter des clopes et je sors un peu. J'reviens. T'as besoin d'un truc ? » Sans attendre une quelconque réponse, je me dirige d'un pas pressé vers la porte d'entrée. Même pas un boxer n'est présent sur mon épiderme pour recouvrir mon sexe. Nu, je fais encore les frais de notre connerie.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyMar 15 Jan - 23:38

« Allez, debout. » Un grognement mécontent se coince dans ma gorge qui était censé être un : « Pas encore.» La soirée de la veille avait terminé par m'ôter toute force aussi bien mental que physique. Aussi magnifique et surprenant elle avait était aussi éprouvante entre l'alcool, le sexe et l'heure tardive à laquelle on avait trouvé le sommeil. J'ai l'impression de n'avoir fermé les yeux quelques minutes uniquement avant que Jack ne me tire de mon sommeil. Et ce n'est ni les baisers de mon mari, et encore moins les pleures de son fils qui viennent à bout de mon sommeil profond. Aussitôt je me rendors, comme bercé par une mélodie soporifique. Avant que de nouveau, un objet non identifié s'écrase sur ma gueule. « T'es vraiment le pire des flemmards. » Si j'avais le courage, je lui aurais balancé ce même coussin à la gueule, non pas blindé de mousse, mais de briques. Sauf que je parviens juste à lui lever mon majeur pour lui faire comprendre que j'avais pas l'intention d'immerger de si tôt. Il devait être quoi, 8 heures ? C'était pas de ma faute si son gamin réclamait son biberon à cette heure-ci. Finalement, les cris m'arrache de ma flemmardise. Encore endormi, je lève les bras en poussant un long bâillement. Mes muscles se tendent, puis se relâchent alors que je pousse un léger soupir. « J'ai une mauvaise nouvelle. Fin, mauvaise. » J'arque un sourcil et me redresse pour le regarder nourrir Jasper au bord du lit. « Hum ? » Pendant ce laps de temps où j'attends sa réponse, je m'approche de lui pour embrasser tendrement sa nuque tandis que le bout de mes doigts massent ses épaules. « J'ai croisé un gars de la mafia hier. Le grand père de Jasper, j'crois. Ils se ressemblent tous. Et, on a passé un accord. » Au simple mot : Mafia. Je cesse tout contact avec lui. Comme si il venait de pécher sous la maison de Dieu. « Ce week-end, je le retrouve pas loin d'ici pour lui rendre Jasper. En échange, je me fais oublier de la mafia. » Au fond, même si je lui ai jamais demandé réellement de se débarrasser de ce gamin, je pouvais pas m'empêcher d'esquisser d'un petit sourire. Et ce, même si c'était dégueulasse pour mon mari. C'est pour cette raison que je l'efface aussitôt. « Je... T'es sûr de toi ? T'étais pas obligé d'accepter Jack. C'est ton fils, je comprends. On peut partir. Se planquer ailleurs. Puis la mafia t'oubliera jamais. J'en sais rien. » L'idée même d'arrêter de le partager avec son fils me faisait jubiler. Mais ça restait tout de même son enfant, que je devais au moins tolérer. Pour lui.

« T'as foutu quoi de mes affaires ? Il m'reste plus rien. » Et merde. Comment dire que c'était le petit tas de cendre juste devant l'immeuble ? « T'as pas fait … ça ?! » Une mine à la fois gênée et désolée se peint sur mes traits. Sous le coup de colère, j'avais foutu le feu à tout ce qui était à lui dans cet appartement. « Bon, ok. C'est pas grave. J'vis pas pour des fringues. Je vais m'acheter des clopes et je sors un peu. J'reviens. T'as besoin d'un truc ? » Sous mon regard décontenancé, je le vois filer complètement à poil vers la sortie. "NAN MAIS CA VA PAS. JACK STRIDE REVIENS ICI TOUT DE SUITE." Bien sûr, il fait la sourde oreille. Je me fou alors à dévaler l'appartement et courant et me mettre juste devant la porte. Mon corps nu comme barrage. "Va mourir. Tu sors pas à poil. Puis d'abord" A ces mots, je lui saute dessus et enroule mes jambes entour de son bassin. " T'es a moi aujourd'hui. Me quitte pas déjà. T'es sexy complètement nu, tu sais? Mais juste pour moi, pas pour les autres. " Un sourire élargit mes lèvres avant que je ne les cachent sous les siennes avec envie. " Et cet aprem, on a rendez-vous avec le prêtre..." Je précise au cas où il aurait oublié ce détail. "Pour le mariage."


Dernière édition par J.Z Robin Barron le Mer 16 Jan - 1:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyMer 16 Jan - 0:45

Les paroles de Jéricho atteignent mon cerveau et sonnent comme une fausse note. « C'est la seule solution. J'préfère qu'ils éduquent ce gosse qu'ils me descendent. Ouais, ouais, je sais c'est égoïste mais c'est comme ça. J'ai pris ma décision. C'est tout. » Ma voix est froide, sûre d'elle. Un peu comme si mes cordes vocales, tendues à l'impossible ne parvenaient plus à laisser transparaître un quelconque sentiment. Ma main droite, déjà posée sur la porte d'entrée se retrouve freinée dans sa course par les hurlements de mon mari qui me décroche un sursaut. "NAN MAIS CA VA PAS. JACK STRIDE REVIENS ICI TOUT DE SUITE." Je comprends à son premier mot qu'il fait allusion à mon corps nu mais j'm'en balance, j'encercle la poignée en souriant. Prêt à le défier une nouvelle fois pour lui faire assumer ses conneries. Déterminé à le faire gueuler comme jamais, sa peau collée contre la mienne me fait vibrer. "Va mourir. Tu sors pas à poil. Puis d'abord" J'accueille instinctivement ses jambes en enfonçant délicatement mes ongles sur ses fesses pour le soutenir. " T'es a moi aujourd'hui. Me quitte pas déjà. " Soupir. Jéricho sait l'influence qu'il a sur moi et en abuse. D'ailleurs, je peux pas m'empêcher de le couper dans ses paroles pour le plaquer un peu plus contre moi en lui donnant de vulgaires coups de bassin. « Pourquoi ? T'es pas encore rassasié ? » Un sourire enfantin accompagne mes paroles alors que je l'embrasse délicatement pour l'inciter à continuer. " T'es sexy complètement nu, tu sais? Mais juste pour moi, pas pour les autres. " Mes mains le relâchent pour attraper passionnément son visage et l'embrasser d'un baiser brûlant. Aussi enflammé que mon cœur peut l'être à chaque fois que je suis en sa présence. « C'est ta faute si j'suis à poil. Alors quoi, en plus de virer mes fringues tu comptes me séquestrer ? » Une flamme provocatrice illumine mon regard jusqu'ici étoilé et fatigué de la veille.

" Et cet aprem, on a rendez-vous avec le prêtre..." Frisson, mes jambes manquent de ma lâcher lorsque le mot prêtre tape sur mon système nerveux. La dernière fois que j'ai eu à faire avec un religieux, j'ai rien trouvé de mieux que le violer. Zadig, parfait serviteur de dieu. Mais ta gueule Jack. Et j'm'efforce à reprendre une mine normale, efface toutes traces de sadisme lorsque des lèvres de Jéricho s'échappent la notion de mariage. Immédiatement et à ma plus grande surprise, un sourire s'accroche fièrement sur ma bouche encore humide de la salive de mon mari. « T'es sûr qu'il va vouloir nous marier ? Fin aussi, pour les tatouages tout ça. C'pas grave pour vous ? La religion où je sais pas trop quoi. » Oui, Stride est bien en train de paniquer pour un mariage. Il est même au bord de la crise de tétanie. On aura tout vu. « Parce que je peux essayer de camoufler ça. » La vérité c'est que j'm'en voudrais à vie si je venais à gâcher ce jour si important. « Et quand on va rencontrer le prêtre, faut s'protesner ? Faire une offrande ou quoi ? Que j'ai pas l'air d'un con. » Ah bah c'est trop tard.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyMer 16 Jan - 1:25

« Pourquoi ? T'es pas encore rassasié ? » Instinctivement, je serre un peu plus mes jambes contre son bassin en plongeant mon regard complice dans le sien. "Tu sais bien que je le suis jamais." Mes pieds touchent le sol en même temps que ses lèvres se posent sur les miennes avec passion. Ma main se pose sur sa nuque pour rendre se baiser plus violent et brûlant encore. Pour lui faire comprendre qu'il pouvait bien me faire l'amour toute la journée, ça ne suffirait même pas à me lasser de le sentir en moi. « C'est ta faute si j'suis à poil. Alors quoi, en plus de virer mes fringues tu comptes me séquestrer ? » Je hausse les épaules avec dédain, empoignant ses poignets entre mes mains fermes, comme pour mimer que je l'attache. Qu'il pourrait pas bouger de là jusqu'à ce que j'en décide autrement. " Peut-être bien. Mais attention, ça risque d'être éprouvant de se faire sucer toute la journée, enfermé dans une chambre." Ironie palpable dans ma voix tandis que le bout de mes doigts joue avec une anatomie particulièrement sensible de son corps pour insister sur mes mots. Je me retiens de ne pas le plaquer contre le meuble juste derrière lui, et de descendre pour remplacer mes doigts avec ma bouche envieuse.

« T'es sûr qu'il va vouloir nous marier ? Fin aussi, pour les tatouages tout ça. C'pas grave pour vous ? La religion où je sais pas trop quoi. » Faussement exaspéré par son attitude, qui au fond, me fait fondre comme un gosse, je lâche un léger soupir. " Il va le faire. J'ai déjà vu avec lui." Je me garde bien de lui dire le montant sur le chèque que j'avais dû faire pour qu'il cède à nous unir. Au fond, la religion et l'homosexualité n'était pas forcément faite pour s'entendre. Mais généralement, l'argent venait à bout de beaucoup de chose. Tout s'achète. « Parce que je peux essayer de camoufler ça. » Mes yeux s'agrandissent en observant le visage d'un Jack ... Stressé. J'étouffe d'un rire qui menace de s'échapper de ma gorge pour me concentrer sur la discussion. " Hors de question. J'veux pas d'un pseudo Jack avec du fond de teint. Puis, t'es plus sexy avec tes tatouages." Ouais, je faisais référence à l’adolescent qu'il avait été, avec ses cheveux dégueulasse et son maquillage. Non pas que je le trouvais pas sexy à cet époque, mais il était beaucoup plus maintenant. « Et quand on va rencontrer le prêtre, faut s'protesner ? Faire une offrande ou quoi ? Que j'ai pas l'air d'un con. » Malgré l'envie de me foutre de sa gueule ouvertement, je lui offre une mine sérieuse alors qu'à l'intérieur, un rire muet secoue mes entrailles. " Non, pas besoin de te prosterner, tu dois juste faire une offrande. Des capotes, pour lui prouver... Ta chasteté. Bon, on sait tous les deux que c'est pas vrai mais par principe, faut que tu le fasse. Normalement, c'est le mari qui le fait, tu t'y collera du coup." La connerie s'invente pas. Au fond, il pourrait pas m'en vouloir d'avoir pu profiter d'un peu de naïveté de sa part. Trop tentant pour laisser une occasion pareille m'échapper. "Tu peux prendre mes fringues, et on ira t'en chercher d'autre tout à l'heure. Je dois avoir un truc simple quelque part." Ma main l'attrape et je l’entraîne jusque dans la chambre. Pendant que je lui cherche des fringues, le plus sobre possible, je profite pour lancer comme si de rien était le programme de cet après-midi. " On va devoir rencontrer d'autre couple... Fin, c'est normal. Faut passer par là. Comme une thérapie pour être certain qu'on soit prêts pour le mariage. Bref, un truc ou tu me laisse parler quoi." Je me retourne vers lui et lui balance le seul t-shirt noir que j'ai pu trouver, un jeans un peu trop moulant. Pressé qu'il ne se rhabille pas encore, je le pousse sur le lit et prends place sur lui à califourchon. " Ça va bien se passer mon amour. Tu vas gérer. Mes lèvres se perdent dans son cou avec sensualité dans l'espoir de le détendre un peu.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyMer 16 Jan - 2:42

L'avenir se dessine sous nos yeux. Le notre. Celui que nous avons décidé de passer ensemble. Un petit bout de chemin de plus à franchir. Il est là, palpable, jouissif mais à la fois encore si flou. Pour le moment, je n'ai que la présence de Jéricho pour me rassurer de la fiabilité de cet énième mariage. Nerveux, les battements de mon cœur se sont accélérés sans même m'en rendre compte. L'organe vital, perdu dans sa course folle s'écrase violemment contre ma cage thoracique, à la recherche d'une réelle sécurité. Mais cette sécurité est là, sous mes doigts brûlants, mon mari. La panique n'a cesse d'accroître, tellement que j'en viens à gober sans aucune suspicion les paroles de Jéricho. " Non, pas besoin de te prosterner, tu dois juste faire une offrande. Des capotes, pour lui prouver... Ta chasteté. Bon, on sait tous les deux que c'est pas vrai mais par principe, faut que tu le fasse. Normalement, c'est le mari qui le fait, tu t'y collera du coup." A cette phrase, mon cerveau ordonne un mouvement de recul. J'm'imagine déjà donner un paquet de capote à un vieux religieux et ça, c'est foutument bizarre. Ils ont quoi à avoir des putains de rites aussi étranges et dérangeants les uns que les autres. « J'ai pas de capotes. » C'est le seul truc que j'ai trouvé à répondre pour réfuter les mots de mon mari. Lui faire comprendre que cet acte, aussi minime soit-il me rebute. Dose de stress qui s'accumule aux précédentes. "Tu peux prendre mes fringues, et on ira t'en chercher d'autre tout à l'heure. Je dois avoir un truc simple quelque part." Heureusement, cette phrase parvient à effacer toutes traces de nervosité. Un rire jaillit de mes lèvres lorsque je me remémore la garde robe de mon mari. « J'préfère largement me promener à poil que porter tes fringues je crois. Le rose et le lavande c'est bon pour toi. Pas pour moi. Et- » Coupé en pleine prise de paroles par ses gestes, je suis sans rechigner une seule seconde les pas de Jéricho. Mes sourcils se froncent sans jamais le lâcher d'une seule semelle. Lorsque le programme de la journée est annoncer, je ne peux retenir un soupir d'agacement que je remballe immédiatement. « Ça dure longtemps ? Quoi que ça doit pas être si horrible que ça. » C'est ça Stride, rattrape toi tant qu'il en est encore temps.

Mon corps s'échoue telle une masse sur le lit qui grince à mon contact. A nouveau un sourire malicieux s'ancre sur mes lèvres tandis que mon corps brûle au simple toucher du corps de Jéricho. Mes mains caressent son dos, s'arrêtent sur ses reins et se perdent finalement sur ses fesses que je presse légèrement. " Ça va bien se passer mon amour. Tu vas gérer. La caresse brûlante de ses lèvres éveillent mes sens. Guidé par le plaisir qui renaît inlassablement, j'embrasse chaque parcelle de son corps. Redécouvre l'odeur de sa peau tandis que dans un ultime geste mon ossature écrase celle de mon mari. « Il nous reste combien de temps à peu près ? » Mon souffle chaud s'échoue sur le bas de son ventre jusqu'à arriver au niveau de son sexe où je recule vivement la tête. « T'as jamais pensé à t'épiler ? » Sans aucune gêne et tel une esthéticienne, j'autorise mes doigts à se perdre dans ses poils noirs. « Mais oui. Tu devrais te les enlever. J'ai l'impression de me taper une chatte. Pas que j'aime pas les chattes mais j'vais finir par avoir des boules de poils. » Je mime de tousser pour accentuer mes paroles et me relève lentement. « On va faire ça. Je te suce quand t'auras enlevé ce superflus qui reste parfois coincé entre mes dents. Si t'as besoin d'aide … j'peux te le faire. D'accord ? » Bravo Stride, tu viens encore de gâcher l'un des moments les plus beaux avec ton mari. T'accumules, non ?
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyMer 16 Jan - 3:38

Of course qu'il a pas de capote. T'es con JJ. J'aurais plutôt dû lui dire qu'il fallait lui filer du liquide, et le garder pour moi. Même si Jack faisait le faucher, plusieurs fois il avait pourtant prouvé le contraire. Comme hier soir, avec la limousine, ce restaurant gastronomique et cet hôtel étoilé. La question de savoir d'où il sortait cet argent m'avait brûlé les lèvres toute la soirée sans vouloir sortir. Au fond, je voulais même pas savoir par quel moyen illégal il s'était procuré en si peu de temps tout ce luxe. J'en avais profité sans rechigner. Et même, en abuser. « Ça dure longtemps ? Quoi que ça doit pas être si horrible que ça. » Un regard noir suffisait à lui faire comprendre qu'il allait pas avoir le choix. De toute façon, je lui laisserai même pas le temps de sortir ses conneries dont lui seul avait le secret. Un boulet ambulant. L'idée même de lui coudre les lèvres m'effleure l'esprit, pour l'implorer dans mutisme qui nous évitera une honte.

« Il nous reste combien de temps à peu près ? » Je peux à peine réfléchir à cet instant. Mes pensées sont dirigées uniquement sur les gestes de mon mari. A les suivre. Les analyser. Les interpréter. Et y répondre. C'est dans cette optique que le bout de mes doigts caressent ses fesses, puis son dos, et a mesure qu'il descend, ses épaules et sa nuque. "Autant de temps qu'il le faudra." Ma voix n'est qu'un murmure précipité, étouffée par l'envie qui grignote du terrain. Je ferme les yeux pour ne penser qu'à ses lèvres qui s'approchent de mon sexe. Pour n'être nul part ailleurs que sous son contact brûlant. Jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche, et pas pour me sucer. « T'as jamais pensé à t'épiler ? » Immédiatement, je me redresse pour le regarder avec deux gros yeux, aussi ronds qu'une pièce de monnaie "Tu plaisantes ?!" Pas gêner par le contact de ses doigts entre mes poils, je le laisse même faire sa petite analyse en levant les yeux au ciel.« Mais oui. Tu devrais te les enlever. J'ai l'impression de me taper une chatte. Pas que j'aime pas les chattes mais j'vais finir par avoir des boules de poils. » Jack, ou l'art et la manière d'une délicatesse subtile. " Va t'faire voir avec tes chattes. Et, tu sais quoi ? J'espère que tu vas t'étouffer avec une boule de poil. Parce que aucun d'eux quittera l'endroit où il est." Et pour montrer ma pseudo détermination, je croise les bras avant de me relever et de l'éloigner de son but. « On va faire ça. Je te suce quand t'auras enlevé ce superflus qui reste parfois coincé entre mes dents. Si t'as besoin d'aide … j'peux te le faire. D'accord ? » Coincer entre ses dents... Et j'me fou à rire comme un gros con malgré la menace de perdre mon précieux duvet. Enfin, duvet était pas suffisant. " C'est hors de question que je m'épile. C'est pas parce que tu veux te faire le minou d'une pucelle chéri, que je dois faire la même chose. Discussion close. Tu toucheras pas a ce qui fait encore de moi un mâle. Tu me coupe suffisamment les couilles comme ça..." Bon la dernière phrase était peut-être pas nécessaire aussi, mais au moins, elle avait le mérite d'être clair. " Et si tu peux continuer où t'en était, ça s'rait bien aussi." Un sourire se glisse sur mes lèvres, confiant qu'il n'insistera pas plus sur sa lubie. Il s'était jamais plaint de ma pilosité, qu'il commence pas aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyMer 16 Jan - 19:05

Un sourire s'intensifie sur mes lèvres à son refus. Sans grande surprise je le laisse s'éloigner pour lui donner la sensation qu'il contrôle la situation. Lui faire croire que je vais laisser tomber, aussi. Mais au fond, c'est certainement pour mieux piéger Jéricho que je fais ça. Baisser sa garde et profiter de ce moment de faiblesse. " Et si tu peux continuer où t'en était, ça s'rait bien aussi." D'un geste de la tête, j'acquiesce ses paroles et l'attrape sans ménagement par les chevilles pour le traîner jusqu'à moi et grignoter les centimètres qui nous séparent. Entre ses cuisses, je laisse la fièvre monter et attrape sans hésitation ses lèvres laissées dans le vide depuis trop longtemps. Le bout de mes doigts se perdent sur son sexe, font monter le plaisir et l'intensité de ce moment. Mon corps, collé à celui de mon mari reprend son oxygène. J'efface par mes baisers mon intervention précédente et laisse de côté le programme de l'après-midi. Je ne pense à rien si ce n'est à sa respiration qui s'échoue dans mon cou pour libérer la bête. J'en arrive même à fermer les yeux pour mieux mesurer l'impact de sa chaleur sur mon épiderme. Je ne me rends même pas compte que l'espace d'un instant je perds le contrôle total de mes gestes. La libido s'élève en même temps que mon sexe tandis que les draps se réchauffent. Même sur la route d'un profond plaisir, je parviens à cesser la marche, ou du moins la freiner. Sans jamais lâcher les lèvres de Jéricho, je tends mon bras pour attraper du bout des doigts le t shirt noir de mon mari. C'est à partir de ce moment là que j'accélère mes mouvements. D'un geste vif et déterminer, je le découpe grossièrement en deux. « J'espère que tu m'en voudras pas trop. » Et j'trouve encore le moyen de lui sourire alors que j'attache fermement ses poignets aux barreaux du lit.

Une fois mon mari maîtrisé, je continue de l'embrasser pour profiter un peu plus de son corps. Mes deux iris verts se perdent dans les siens pour le rassurer. « J'vais essayer de pas te faire de mal. Si t'évites de bouger, ça devrait aller. J'en suis jamais mort. » Dernier baiser avant de longues minutes de souffrance. Je me mords la lèvre inférieure pour m'obliger à quitter son corps et quitte la pièce avant de revenir quelques minutes après avec un kit spécial grizzli. « Tu m'dis si c'est trop chaud. Puis on va commencer par le plus sensible, comme ça le plus dur sera fait. » A ces mots, j'écarte les cuisses de mon mari et pose une couche de cire sur le bas de son ventre et pose une première bande dessus. « Allez, prends une longue inspiration. » je ne cesse de lui parler, comme pour essayer de le rassurer et atténuer ainsi la douleur le plus loin possible. Mes lèvres se posent sur son torse avant que je ne tire sèchement sur le morceau de papier. Que la torture commence. Tu vas t'en prendre plein la gueule Jack.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyJeu 17 Jan - 1:27

Ses lèvres se scellent contre les miennes. Ce contact humide m'empêche de réfléchir. De penser. Comme si mon cerveau était privé d'oxygène pour laisser des lésions irréversible. J'en oublie ce qui venait de se passer pour me concentrer uniquement sur le moment présent. Sur la chaleur qui monte rapidement et sur tout ses sentiments qui envahissent mon être. Mes dents viennent attraper sa lèvre inférieure que je mordille pour retarder la séparation tandis que mes mains glissent le long de sa colonne vertébral jusqu'à ses fesses. Ses doigts sur mon sexe provoque un long frisson qui me parcours l'échine. Je suis tellement ailleurs que docilement, je le laisse m'attacher sans le moindre soupçon. Je l'incite même à continuer en l'embrassant avec plus de fougue. « J'espère que tu m'en voudras pas trop. » Son sourire me fait retomber dans ce lit. Je quitte mon petit monde en une fraction de seconde. Dès que je comprends, je tire instinctivement sur les liens. Trop tard Jéricho.

« T'as pas intérêt. Jack Stride, tu fais ça, je te promets que tu vas souffrir. » Pour mettre l'accent sur mes paroles, je lui jette un regard noir et tire encore plus fort sur le tissu. « J'vais essayer de pas te faire de mal. Si t'évites de bouger, ça devrait aller. J'en suis jamais mort. » Au lieu de l'écouter bien sagement, je fais tout le contraire. Je me fou à bouger dans tous les sens et gueuler comme un malade. «  Oh j'vois ! Tu te venges c'est ça ?! Je pensais que c'était oublier. » Ouais c'est ça, il se sent obligé de m'attacher aussi, comme j'avais pu le faire quelques mois plus tôt avec lui. Je tourne même la tête quand il tente de m'embrasser. Une chose était sûre, il allait plus y toucher pendant un bon laps de temps. « BON. Arrête. C'est petit. Même pour toi. » Un sourire moqueur vient illuminer mon visage qui n'exprimait que l'énervement et la peur. Encore trop confiant qu'il ira pas jusqu'au bout. Jusqu'à ce qu'il revienne avec les instruments de torture. C'est une toute autre mine que j'affiche. « Tu m'dis si c'est trop chaud. Puis on va commencer par le plus sensible, comme ça le plus dur sera fait. » Ouais, c'est ça. La trouille. J'ai jamais trouvé la nécessité de s'arracher les poils. Inutile. Je hurle encore, comme si Jack était prêt à me castrer. Je me vide les poumons à lui dégueuler toutes les menaces inimaginables. Il reste malgré tout sourds à mes supplications. La cire chaude m'arrache mon dernier mouvement de rébellion. « Allez, prends une longue inspiration. »  J’obtempère. Ou du moins, je tente à faire le poisson hors de l'eau à la manière d'une femme qui va accoucher. «  NAN, ATT- » Trop tard. «  AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH. ARRETE. ARRETE. » Sur le coup de la douleur, j'ai mordu tellement fort ma langue que celle-ci s'est mise à saigner. « STOP. PITIE. » J'le supplie du regard comme je l'ai jamais fait j'crois. « J'ferais tout ce que tu veux mais lâche ce truc ! » Une énième fois je tire sur sur le t-shirt et gesticule comme un vers de terre à l'agonie. Et enfin, le tissu cède et me libère. Ouais le grizzli vient de sortir de sa cage. « TOI. » Sur le coup, je trouve rien de mieux que de lui balancer tout les coussins à la gueule, encore sous l'émotion. Mon bas ventre brûle encore, mais cette fois-ci de douleur. Et la proie fini par s'échapper de son prédateur. Je cours comme un dératé, tenant mon entre jambe encore douloureuse dans une main. C'est dans la salle de bain que je m'enferme en double tour pour reprendre mon souffle. Ensuite, j'irais le tuer.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyJeu 17 Jan - 1:58

Il peut bien hurler, m'insulter, me menacer que rien n'y fera. La cire chaude sur sa peau témoigne de ma détermination à vouloir lui enlever ses poils. Ou du moins essayer. Juste pour voir ce que ça donne, je lui demande pas de faire ça tous les mois mais … une fois. Certainement de trop vu les cris que Jéricho peut bien faire. Mes tympans vibrent. Bientôt, ces connards de voisins cogneront contre le mur, mécontents de nous entendre foutre encore une fois le bordel. J'peux pas m'empêcher de lancer un regard froid à mon mari pour lui demander d'arrêter d'exagérer. Mais à la place de ça, le ton monte. Sa voix devient aiguë, stridente, jusqu'à ce que je finisse de lui arracher totalement la bande de cire. Fier de mon acte, je lui montre la touffe de poils en oubliant ses gémissements. « T'es vraiment un grizzli. » Mon sourire se retrouve pourtant effacé lorsque Jéricho parvient à s'échapper de l'emprise de ses menottes en tissu. Et merde. Instinctivement je place mes bras sur mon visage et reçoit les coussins un à un sans pouvoir me retenir de rire. « Mais arrête ! Caresse toi, t'es tout doux. » J'évite de rajouter un 'comme la peau d'un bébé' pour éviter de m'enfoncer un peu plus. On peut pas se permettre de faire ce genre de réflexion quand on a passé des mois en taule avec une accusation de pédophilie sur le cul. Même si je suis innocent, je sais que Jéricho en a toujours douté. Et qu'aujourd'hui encore il en doute.

« TOI. » Mon cœur se comprime lorsque la porte de la salle de bains claque violemment. Je suis peut-être allé trop loin. Putain, ça y est. Je m'en veux déjà de lui avoir fait ça. C'est juste pour rire. Ouais c'est ça … juste pour rire. J'ai pourtant bien vu qu'il voulait pas mais j'ai encore une fois préféré me la jouer gros égoïste. Un profond soupir quitte ma gorge lorsque je me relève pour toquer timidement sur la porte. « Jéricho ? Tu peux m'ouvrir ? » Nan, nan, si je m'y prends comme ça, il est pas prêt de me pardonner. « Je suis désolé, je voulais pas te faire mal. » Je toque une nouvelle fois en lançant un « Jéricho ... » désespéré. « S'il te plaît, ouvre cette porte. J'te jure que je recommencerai pas. Tu peux me frapper si tu veux je m'en fous mais laisse moi entrer. J'ai de la pommade si tu veux … pour apaiser la brûlure. » Parce qu'en plus de ça, j'y suis pas allé de main morte. Mon front rencontre doucement la porte alors que je fixe le bois en écoutant autour de moi le silence. « J'ai envie de te prendre dans mes bras. Puis de t'embrasser aussi. Et si tu m'ouvres pas, j'm'en fous. Et je te le jure ! J'défonce cette porte. Crois pas que ce sont des paroles en l'air hein. C'est pas à un morceau de bois qui va faire peur à Jack Stride ! » Un violent coup de pied accentue mes paroles. Nerveux et impatient je me recule pourtant de quelques pas et me cale contre le mur en lui laissant quelques minutes pour réfléchir. Pendant ce laps de temps, je peux pas m'empêcher de parler, certainement pour rien dire, ou juste combler le silence. Puis aussi le convaincre de me rejoindre. « Puis en plus si tu sors pas de là, on va être en retard à nos rendez- PUIS MERDE. Tu l'auras voulu. » Mon poids rencontre violemment la porte lorsque celle-ci, dont la serrure tient à peine s'arrache sous la pression. Désespéré je saute sur mon mari et le couvre de baisers comme une véritable âme en peine. J'en fait peut-être un peu trop mais j'm'en balance. Mes yeux portent en eux toute la misère du monde. « Excuse moi. Oh excuse moi, je t'aime. Même poilu t'es le plus bandant. » Au final mes bisous ressemblent plus à des chatouilles mais on s'en fout, l'intention y est. Mes lèvres se posent furtivement sur ses lèvres, puis son, puis son oreille et à nouveau ses lèvres et son cou, oui surtout son cou. Son irrésistible peau. Allez Jéricho …
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyJeu 17 Jan - 2:52

« Jéricho ? Tu peux m'ouvrir ? » Devant le miroir, je regarde le résultat de la connerie de mon mari. Je passe même mes doigts sur la surface rouge où les poils ont été arrachés violemment pour y découvrir une peau douce. J'ignore complètement Jack, derrière la porte pour admirer mon reflet. Au final, c'était pas si mal comme ça. Au fond, c'était compréhensible qu'il veuille que je me débarrasse de tout ça. Je faisais homme des cavernes et les pipes, ça devait pas être des plus agréables. Aller JJ, c'est que des poils après tout. Pas besoin d'en faire toute une histoire. C'était pas comme si il te demandait de te couper un bras. Mon regard se pose alors sur le rasoir. Un bon deal. Retirer les poils quelques jours et sans douleur.  « Je suis désolé, je voulais pas te faire mal. »  J'attrape rapidement le rasoir en esquissant d'un petit sourire vainqueur face à mon reflet. « Va t'en Jack. Je veux plus te parler. » Je tente d'être convaincant pour qu'il me laisse le temps de préparer le terrain alors que je lui en veux même plus. Les pulsions de meurtre s'étaient déjà évaporées dès que j'avais fermé la porte de la salle de bain.  « Jéricho ... » Je grimpe dans la baignoire et allume la douche. « S'il te plaît, ouvre cette porte. J'te jure que je recommencerai pas. Tu peux me frapper si tu veux je m'en fous mais laisse moi entrer. J'ai de la pommade si tu veux … pour apaiser la brûlure. »  Un soupir s'échappe de mes lèvres alors que l'eau recouvre mon corps de fine gouttes. Gagner du temps, voilà. « Fallait y penser avant. J'ouvrirai pas cette porte. Et ta pommade, tu peux te l'enfoncer où j'pense. Et profondément. » Je lui balance ça d'un ton détaché tandis que les lames glissent sur mon bas ventre pour y ôter les poils sur son passage. Un grizzli... Il allait voir l'ours un peu. « J'ai envie de te prendre dans mes bras. Puis de t'embrasser aussi. Et si tu m'ouvres pas, j'm'en fous. Et je te le jure ! J'défonce cette porte. Crois pas que ce sont des paroles en l'air hein. C'est pas à un morceau de bois qui va faire peur à Jack Stride ! »  Un rire discret s'échappe de ma gorge. Je peux pas m'empêcher de marquer une pause pour regarder la porte définitivement fermer. L'envie de lui ouvrir et le voir tenter de se faire pardonner était irrésistible. Mais je réfute cette idée pour terminer de me raser l'entre-jambe. « Puis en plus si tu sors pas de là, on va être en retard à nos rendez- PUIS MERDE. Tu l'auras voulu. »

Et merde. « Naaan, pas encore ! » Mais c'était trop tard. J'ai juste le temps de prendre une serviette et de l'enrouler autour de ma surprise avant que la porte ne cède. Putain d'appart pourri. Tout ici partait en ruine, il suffisait d'un coup pour que la porte ne se brise totalement. « Génial ! Tu vas la répar- » Surpris, je laisse son corps se coller contre le mien comme si ça faisait des années qu'ils ne s'étaient pas touché. Mon regard balaye son corps entier. Examine la moindre de son attitude. « Excuse moi. Oh excuse moi, je t'aime. Même poilu t'es le plus bandant. » C'est à peine si je l'entends, perdu dans mes pensées que je formule tout haut. « T'es sexy... » Ouais, là toute de suite. Je le trouvai encore plus sexy si c'était encore possible. Toute son corps était un véritable aimant et mon sang était du plomb. J'attrape son visage d'une main et l'approche du mien pour lui offrir un baiser des plus passionné, tandis que mon autre main retire ma serviette. Je me détache de sa bouche pour reculer d'un pas et lui montrer ce que j'avais fais des poils. Avec un sourire en coin, je baisse mon regard vers la plupart de mes poils pubiens disparu, quant à ce qu'il reste, ils formaient un J. «  Avoue, c'est la classe. Maintenant, je t'ai sur ma queue et en plus, sur ma touffe de grizzli. Tu vois qu'elle est pas superflue. » Sourire.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyJeu 17 Jan - 3:26

« Naaan, pas encore ! » Comment ça, pas encore ? Puis c'est trop tard de toute façon. Je suis là, dans ses bras, comme une véritable sangsue à réclamer ma dose d'affection. Comme si j'en avais pas assez dernièrement. Quoi que non, j'ai jamais assez de ce genre de choses, surtout venant de Jéricho. Si j'en avais les capacités, je passerais mon temps à lui faire l'amour. A enchaîner sans cesse les orgasmes. « T'es sexy... » Ses paroles m'incitent à le parcourir d'avantage jusqu'à ce qu'il se recule de moi. Je tente de le garde contre moi en le tenant fébrilement mais sa présence m'échappe inévitablement. Mon regard s'accroche à son sourire alors que mes lèvres sont aussi tendues que les siens. Un semblant de bon entente qui me donne l'impression éphémère de revivre. Loin du sang, de la destruction et du mensonge. C'est un peu comme si depuis peu, nous venions d'entrer dans une nouvelle dimension. Bien plus agréable et prometteuse et pourtant si fragile en même temps. Un seul faux nous ramènera en enfer, nous le savons tous les deux. Mes yeux suivent la trajectoire des siens pour se poser sur le bas de son ventre. La bouche entrouverte je me mets à genoux pour me rapprocher de son œuvre d'art. «  Avoue, c'est la classe. Maintenant, je t'ai sur ma queue et en plus, sur ma touffe de grizzli. Tu vois qu'elle est pas superflue. »  Mes doigts effleurent l'initiale, élargissent un peu plus mon sourire. « Oh putain … t'as géré. T'es sûr de t'être jamais rasé ? » Je lui lance un regard interrogateur avant de concentrer à nouveau mon attention sur ses poils. Mais aussi sur ce tatouage, qui l'accompagnait depuis plus de quinze ans maintenant. Le mien était aussi là pour prouver notre folie. Par un simple coup de tête, je m'étais décidé à tatouer son nom sur ma bite. Quelques temps plus tard, c'était lui qui se ramenait avec un 'Jack' sur la sienne.

Mes lèvres, désireuses de sa peau, se posent délicatement sur son sexe. Elles finissent par l'encercler sans pour autant commencer de quelconques vas et viens. Juste pour le plaisir de le sentir dans ma bouche avant que je ne me relève vivement pour embrasser mon mari. « Bon du coup, on a plus le temps de baiser. » Le timbre de ma voix est neutre même si au fond la frustration est intense. J'nous voyais déjà en train de jouir dans nos draps. « Je t'emprunte donc des affaires mais je propose qu'on parte en avance pour que je m'achète des fringues. » A ces mots, je me détache complètement de lui et attrape au hasard un t shirt dans son armoire. Après l'avoir enfilé, lui et ce jeans bien trop moulant, je me dirige à nouveau vers la salle de bains et fronce les sourcils en croisant mon reflet dans le miroir. « Ah mais non, ça va pas du tout … tu veux pas aller m'en acheter maintenant ? J'te dis quoi prendre et … parce que là. On dirait un péd- … tapette ! » Tu es 'pédé', Jack ... Mes doigts désignent le t shirt rose pâle en grimaçant. La seconde d'après c'est mes fesses que je malaxe fermement. « Puis … on dirait que je porte un legging là. C'est vraiment pas possible. Sans vouloir faire ma chochotte. » Suite à ça je me tourne en direction de Jéricho pour l'implorer d'accepter ma demande.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyJeu 17 Jan - 4:57

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Mes yeux suivent sa silhouette jusqu'en bas avec un sourire satisfait. Ouais, j'suis comme un gamin fier de son dessin. « Oh putain … t'as géré. T'es sûr de t'être jamais rasé ? »  Ses paroles élargissent encore un peu plus mon sourire en voyant qu'il appréciait la vue. Je secoue la tête négativement en me retenant de lui dire que ça avait pu m'arriver une ou deux fois y'a un moment pour une raison que je préfère ne pas dire à mon mari. Surtout que ses lèvres rencontrent mon sexe subtilement. Puis ses lèvres l'entourent pendant qu'il durcit inévitablement dans sa bouche. Un faible soupir s'échappe de ma bouche fiévreuse. L'envie de donner des coups de rein devient impérieuse. Sauf qu'il se relève. Frustration. Mes sourcils se froncent à ce plaisir égoïste qui se dérobe sous mes yeux. « Bon du coup, on a plus le temps de baiser. » Comment ça plus le temps ? Un grognement mécontent sort de ma gorge, comme un chien à qui on retire son os.  « Je t'emprunte donc des affaires mais je propose qu'on parte en avance pour que je m'achète des fringues. » Je le laisse à contre cœur m'échapper, réfutant toute envie qui quitte mon corps. « Ouais, si tu veux. » Sans prêter attention à son absence, j'enfile mes fringues en l'attendant. « Ah mais non, ça va pas du tout … tu veux pas aller m'en acheter maintenant ? J'te dis quoi prendre et … parce que là. On dirait un péd- … tapette ! » Impossible de ne pas rire à ce moment là. Je crois même que j'exagère un peu en me foutant de sa gueule ouvertement. Quand j'arrive enfin à me calmer, c'est pour le mater sous toutes les coutures dans ce jeans moulant.  « Puis … on dirait que je porte un legging là. C'est vraiment pas possible. Sans vouloir faire ma chochotte. » Ma main vient claquer contre ses fesses avant que celle-ci ne la presse avec exagération et attire son bassin contre le mien. Coller contre lui, mes pulsions reprennent de plus belles. Ma bouche vient littéralement dévorer son cou, remontre le long de sa mâchoire jusqu'à ses lèvres. « T'es pédé. T'es gay. T'aime la queue. Ouais non, ma queue. » De nouveau, je viens lui quémander des baisers. Au fond, tout ça cache quelque chose de plus profond que des fringues. Il assumait pas totalement sa sexualité. Il l'a jamais fait. Il était temps de changer ça. Ou du moins essayer. « Je connais pas des goûts et tout ça. J'vais me tromper. » Mensonge. Depuis le temps, je connaissais sa garde robe par cœur. J'aurais pu lui choisir des vêtements et revenir mais au lieu de ça, je le pousse jusqu'à la sortie.Quand on arrive dans le centre ville, j'hésite pas une seconde. Dans les rues bondés de New-York, fébrile, j'attrape sa main comme un enfant et la serre contre la mienne. Mon cœur se serre tandis que je pose mon regard sur mon mari. Et le faible sourire que j'affiche se fond sur ses lèvres que j'embrasse avec tendresse. « Ouais t'es pédé Jack. Et tu vas l'assumer quand ? »
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyJeu 17 Jan - 18:55

« T'es pédé. T'es gay. T'aime la queue. Ouais non, ma queue. » Une profonde décharge traverse ma colonne vertébrale à cette fatalité. L'espace d'un instant, c'est même mon sang qui se glace à cette idée. Au fond si je passe mon temps à faire des gosses à droite et à gauche c'est pour me rassurer. Ouais c'est ça, prouver aux autres et à moi-même que je suis encore capable de faire autre chose que la sodomie. C'est tellement pathétique quand on y pense. Et inutile aussi. Cette façon de lutter contre l'amour et la nature même. Heureusement, toute trace d'incertitudes se retrouvent effacées par les lèvres de Jéricho posées sur mon cou réceptif au moindre toucher. « J'aime pas que ta queue. » Et je l'embrasse de plus belle, colle mon corps à lui au point de l'étouffer totalement de moi. De ma présence et mes sentiments. Mes doigts se posent délicatement sur ses lèvres alors que tel un enfant fasciné, je continue sur ma lancée. « Tes lèvres aussi. » Sourire. Chaleur. Passion. Tornade de sentiments sur une âme jusqu'ici possédée par une mélancolie chronique. Vois ce qu'il a fait de toi, Jack.

Les nuages gris menacent de s'effondrer de ce ciel sombre au dessus de nos têtes. Mais je ne le remarque pas, trop occupé à tourner intempestivement la tête de gauche à droite. Persuadé que tous les regards ne sont plus que posés sur moi, je frissonne. Tremble aussi. Mon cœur se comprime anormalement dans ces fringues que je déteste. Qui ne me vont pas, illuminent au dessus de ma tête un grand panneau marqué 'pédé' aux LED rouges. Ma gorge se noue à l'impression que les gens se foutent de moi dans mon dos. La main de Jéricho qui cherche la mienne me donne la sensation d'être soudainement le centre d'attention de toutes ces personnes que je connais pas et que je déteste déjà. De ces inconnus, qui, quoi qu'ils en disent trouvent ça contre nature. Et pourtant, je ne lâche cette main, au contraire, je la resserre un peu plus sous mes doigts moites et stressés. Allez, Jack, c'est pas si grave. Non, c'est même carrément normal. Pourquoi j'arrive pas à me détendre ? Et je pense à tous ces couples que je croise, qui s'enlacent et dégoulinent d'un amour que je leur envie. Alors que moi j'aime Jéricho comme personne ne peut. D'un amour sans limite. Ses lèvres se posent sur les miennes. Mes yeux se ferment pour essayer d'oublier qu'autour de nous, les murs de notre appartement ne sont plus là. « Ouais t'es pédé Jack. Et tu vas l'assumer quand ? » Ma main se pose sur son torse pour le faire reculer de quelques centimètres. « Arrête, Jéricho. On a pas besoin de se donner en spectacle. » Et merde. « Non c'est pas ce que je voulais dire mais ... » Ma voix est soudainement possédée par une panique fondée. « Tu te souviens ? La première fois où tu m'as embrassé en public ? On t'a tabassé. Sous mes yeux, tu t'es retrouvé la gueule par terre pour des connards. J'ai pas envie que ça recommence. Et ne me dis pas que les temps ont changé parce que c'est faux. » La blessure s'ouvre une nouvelle fois, pisse le sang. « C'est pas une question d'assumer ou pas. » Mon doigt désigne fébrilement ma boîte crânienne. « Toutes ces putains de choses. Ce sang qui coule, c'est marqué au fer rouge Jéricho. On est déjà assez amoché comme ça, non ? J'ai pas envie de revivre ça, et tant pis si notre amour se limite à un appartement ou une ruelle sombre. » Je me recule d'un nouveau pas, pour marquer un peu plus la distance entre nous. C'est peut-être pas la solution mais j'sais plus quoi faire pour évanouir totalement cette appréhension de mes pensées.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptySam 19 Jan - 22:27

Lorsque ses mains se posent sur mon torse pour mettre une distance respectable, mon sourire s’efface pour laisser place à la déception. Certes, attendue, mais elle en restait pas moins blessante. Un froid polaire s'engouffre entre nos deux corps. Autour de moi, je ne vois que mon mari et son visage décomposé. Son regard perdu dans la foule qui nous entour qui semblait n'avoir jamais existé dans mon esprit. « Arrête, Jéricho. On a pas besoin de se donner en spectacle. » Je dégluti difficilement, comme pour avaler ses paroles. C'est ça, se donner en spectacle comme des bêtes de foire. « Tu te souviens ? La première fois où tu m'as embrassé en public ? On t'a tabassé. Sous mes yeux, tu t'es retrouvé la gueule par terre pour des connards. J'ai pas envie que ça recommence. Et ne me dis pas que les temps ont changé parce que c'est faux. » C'était il y a des années. Des dizaines d'années mais pourtant, la scène se dessinait encore sous mes yeux. Jusqu'au moindre détail de ce soir là. Marqué au fer rouge qui laissait une profonde blessure ouverte. Incapable de se cicatriser. « C'est pas une question d'assumer ou pas. » Et pourtant, ça l'était. Rien que de le voir refuser de porter simplement des fringues pour une sortie. Ou encore, de se taper une femme dès qu'il en avait l'occasion. « Toutes ces putains de choses. Ce sang qui coule, c'est marqué au fer rouge Jéricho. On est déjà assez amoché comme ça, non ? J'ai pas envie de revivre ça, et tant pis si notre amour se limite à un appartement ou une ruelle sombre. » Machinalement je hoche la tête et hausse les épaules avec dédain. C'est ça Jack, laisse tomber. Je ne prends même pas la peine de dire quoi que ce soit, de toute façon, c'était inutile. Je pouvais pas changer sa mentalité, ni celle des autres. Mais au fond, ça me touchait certainement plus que je ne voulais bien le montrer. Docile, j'avance jusqu'au premier magasin en respectant les distances qu'il avait lui même érigées.

Mon regard dévisage cette cabine où il était en train d'essayer des vêtements. Mes yeux s'ancrent sur le rideau au point où je pouvais voir le moindre détail du tissu qui protège son intimité. Il me suffit de l'imaginer se déshabiller juste derrière cette fine barrière pour éveiller une excitation à laquelle il avait mit fin trop brutalement. Je me surprends à sourire en me levant. Personne dans la salle, où juste la vendeuse trop occupée pour porter la moindre intention lorsque je me glisse à l'intérieur. Instinctivement mon doigt se pose sur les lèvres de mon mari, puis ma bouche assaillit son cou, sa mâchoire, ses lèvres, avec envie. Brûlante. Désireuse. Curieuse. « On est plus ou moins en privé, un bon compris non ? » Sans attendre sa réponse, le bout de tissu qui cache le principal à ce moment se retrouve sur ses chevilles alors que je suis sa chute. Jusqu'en bas. Jusqu'à ce que le bout de ma langue rencontre son sexe. Qu'elle le parcourt entièrement, ne laisse rien au hasard. Et, sans même lui offrir une quelconque pipe, je remonte en embrassant sa peau. « C'était mal de me laisser en plan tout à l'heure. Tu m'as frustré. » D'un geste sec, mon bassin se colle au sien, excité.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyLun 21 Jan - 20:03

La réaction de Jéricho me semble de trop simple pour être réelle. Je ne peux m'empêcher de croire qu'il prépare un coup. Pourtant, ses pas s'éloignent des miens alors que je le suis en silence. Suite à ça, aucun son ne daigne quitter mes lèvres déjà écorchées. Ma main, à présent perdue dans le vide ressent pourtant encore la chaleur de ses doigts et la culpabilité de l'avoir laissé de côté. Quand on y pense, c'est tout sauf un putain de meurtre. Ouais, si j'avais été pédé à la place de la fusillade, des tas de vies auraient été épargnées. Un frisson traverse ma colonne vertébrale à cette pensée. Je me surprends même à vouloir le rattraper pour l'embrasser devant tout le monde, sur ce trottoir, face à ce magasin. Seulement voilà, ces idées ne parviennent pas à s'échapper de ma boîte crânienne. Ma raison me tape sur la gueule et me coupe de tous mouvements pendant que le reste de mon corps hurle à celui de mon mari. Foutus bordel interne. Mes entrailles se tordent, me font souffrir tandis que je me complais dans ce silence destructeur. Pas une seule excuse ne brisera le silence. Privé de tous sentiments, j'avance machinalement sans même accorder un seul regarde à Jéricho. Uniquement concentré sur les fringues que j'attrape sans vraiment en regarder l'allure. Ils sont sombres et larges, c'est suffisant.

Caché par un simple rideau, je peux capter le bruit des pas de mon mari s'approcher. Un sourire se dessine sur mes lèvres à la vue de son visage tandis que je me recule d'un pas pour l'inviter à me rejoindre. Le contact de ses lèvres sur mon épiderme fait naître le désir. De la lave coule dans mon sang. Lorsque sa bouche touche mon sexe, c'est un véritable prêt à exploser qui s'insinue sous ma peau. « C'était mal de me laisser en plan tout à l'heure. Tu m'as frustré. » Un sourire se dessine sur mes lèvres au coup de bassin qu'il me donne. « Un coup rapide alors. » Ma voix est étrangement douce. C'est fou ce que je pouvais aimer ça. Rester pendu à ses lèvres sans plus avoir aucun échappatoire. Mais la vérité, c'est que le monde pourrait s'écrouler autour de cette cabine que je ne capterais rien. Mes mains se posent sur ses épaules pour laisser s'échouer sa veste au sol alors que je caresse du bout des doigts son bras. Ma bouche frissonne et se pose contre son oreille où je lui murmure des tas de choses. Je contrôle absolument rien. La situation est tellement excitante que je suis dans un état second. « Je te veux. » Oh ouais Jéricho Adams, si tu savais comme j'ai envie de toi là tout de suite. J'dois aussi certainement lui répéter une nouvelle fois que je l'aime, puis qu'il est beau à se damner. Mais ça, il le sait déjà, c'est juste pour pas qu'il l'oublie. Mes doigts se scellent aux siens et plaquent délicatement sa main contre la parois de la cabine. A l'étroit, je ne remarque même pas que je suis collé à lui au point de l'étouffer. Je ne remarque rien, même pas les allées et les venues dans le magasin. Dans un ultime geste, je retourne mon mari, autorise mes lèvres à se perdre dans sa nuque et lui enlève ses habits. « Même si je doute que tu tapes le meilleur orgasme de ta vie ici, contiens-toi, s'il te plaît. » A ces mots, ma main, recouverte de ma salive descend jusqu'à mon sexe que je lubrifie comme je peux avant de le pénétrer lentement. Suite à ça, ma main libre se pose sur la bouche de Jéricho sans réelle conviction pour l'inciter à se taire. Et, c'est au milieu de ce petit centre de vie que j'entame des coups de bassin passionnés, retenant au maximum mon souffle pour ne pas se faire attraper. Quant aux soupirs trop longs et intenses, je les étouffe au mieux contre les lèvres de mon mari sans jamais cesser mes vas et viens passionnés.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyMar 22 Jan - 22:21

 « Un coup rapide alors. » Je suis aux anges. Ouais, c'est ça, sur mon petit nuage où je plane sans me soucier de ce qui pouvait y avoir en dessous. Un sourire satisfait prend place sur mon visage, parce que encore une fois, il cède. Et bordel, ce que je peux aimer ça. D'accepter mes caprices. Le voir se consumer sous mes caresses. De ne plus lui laisser d'autre choix que de dire oui à mes moindres envies, qui sont bien souvent les mêmes d'ailleurs. Son corps et encore son corps. Je ne m'en lasse pas. Je pourrais parcourir son corps sans m'arrêter une secondes pendant des jours, que je voudrais en découvrir d'avantage. Jamais rassasié de lui. Un moindre regard sur moi suffit à m'enflammer. De l'huile sur du feu. Il en ajoute sans cesse pour que le brasier continu de brûler ardemment. Je me laisse faire, comme un patin dont il était le marionnettiste. Alors que ma veste tombe, que ses mains font frissonner ma peau. A son de sa voix, à son souffle chaud sur moi, je ferme les yeux comme pour ne pas laisser une seule miette de ses paroles se perdre. Chacune d'elles fait monter en moi un désir, une envie douloureusement insatisfaite. « Je te veux. » Alors n'attends pas. De toute façon, j'en suis incapable. Je ne veux même pas de préliminaires. Simplement le sentir en moi. Ne faire qu'un avec lui. Ma gorge se noue, incapable de formuler ce que je ressens. Ça n'a pas vraiment d'importance, parce que cette fois-ci, on est sur la même longueur d'onde lorsque je rencontre la paroi fine de la cabine qui tremble sous mon poids. En espérant qu'il ai personne. « Même si je doute que tu tapes le meilleur orgasme de ta vie ici, contiens-toi, s'il te plaît. » Pantin... Pas tout à fait. Si c'était quelque chose que je pouvais maîtriser, je l'aurais fait depuis longtemps. Aucun son ne serait jamais sorti de mes lèvres. Seulement, je ne contrôlais pas. Absolument rien lorsque j'étais avec lui. Pas même les cris. Je lui prouve déjà lorsque je le sens venir en moi avec douceur, un soupir mêlé au plaisir et au soulagement s'échappe de ma gorge sans que j'arrive à l'étouffer. Et sa main sur mes lèvres n'a seulement pour résultat que de m'exciter d'avantage. Je me cambre, me colle à lui pour le sentir aller et venir plus profondément tandis que ma langue vient chercher la sienne dans un baiser qui trahissait le plaisir qu'il me procurait. Je vais jusqu'à donner des coups de bassin au rythme des siens pour rendre la pénétration encore plus passionnée. Ce lieu. Cette cabine me ramène des années en arrière. Jusqu'à notre première fois dans les chiottes de l'école.

« Jack... » Mes yeux ont du se poser au bon moment, juste sur la faible ouverture en bas du rideau pour y voir des pieds juste en face de notre cabine. Je me retire rapidement en même temps que je déconnecte. Je peux enfin entendre la vendeuse gueuler derrière. Et merde. Je relève les yeux vers mon mari, et au lieu de m'inquiéter sur les menaces de la femme qui a appeler les flics, j'esquisse d'un sourire amusé. « Dépêche, mets les fringues que t'as choisis. » J'exécute mes propres ordres aussi en me rhabillant rapidement. Pas pressé pour autant, j'autorise même mes lèvres à s'attacher à celles de mon amant avec toujours autant d'envie. Comme quoi, même cette interruption ne m'a pas calmé. Au contraire même. « Je m'en fou de ce que tu penses. Ou de ce que tu veux. » Sur ses mots j'attrape fermement sa main et sors de la cabine en le tirant. Et comme un adolescent, je me mets à courir en l’entraînant avec moi, passant sous le nez de la vendeuse, ignorant qu'on faisait sonner les alarmes anti-vols ou même, qu'on allait se faire pointer le vigile. Là tout de suite, j'avais pas envie de régler nos comptes pour atteinte à la pudeur où je ne sais pas quoi encore. Juste, continuer là où s'était encore arrêté. C'est pour cette raison que j'arrête de courir comme un dératé dans une ruelle paumée. A bout de souffle, j'ignore jusqu'à la morsure du froid pour sauter sur Jack, l'embrasser à pleine bouche et retirer -ou déchirer- nos fringues. « Et moi aussi. J'en ai envie. » Et voilà l'égoïste qui parle. Qui se souci uniquement de son plaisir pour plaquer contre le mur son amant, laissant suffisamment d'espace pour prendre son sexe en main. Et pendant que ma main lui offre des vas et viens lents et insistant, je le pénètre avec douceur. Lentement, grignotant les quelques centimètres petit petit jusqu'à me sentir complément en lui.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. EmptyJeu 24 Jan - 6:20

« Jack ... » Le son de sa voix suffit à me faire comprendre de quoi il s'agit. Non, non non. Mon souffle se coupe alors que j'accélère mes mouvements avant que Jéricho ne se dérobe sous mon corps. Un frisson de frustration émane de mon corps à l'idée de devoir tout arrêter si brutalement. Encore crispé, j'exécute malgré tout ses ordres en me rhabillant sauvagement. Je n'suis pas même pas sûr que ses fringues me plaisent mais on s'en balance. Toujours aussi excité et chauffé, je ne parviens même pas à refermer ma braguette dans la précipitation. « Je m'en fou de ce que tu penses. Ou de ce que tu veux. » J'ai même pas le temps de réagir que déjà, ma main attachée à celle de Jéricho me dirige vers la sortie alors que la vendeuse ne cesse de gueuler comme si on venait de lui cramer son magasin. Les battements de mon cœur s'accélèrent lorsque nous courons main dans la main sur les trottoirs de New-York. Allez, Stride, détends toi. Et ma respiration se coupe un peu plus, malgré tous les efforts.

« Et moi aussi. J'en ai envie. » Un détestable frisson traverse mon être lorsque mon corps nu se retrouve fermement plaqué contre un mur glacé. Pourtant, à contact de la main de Jéricho contre mon sexe, toute sensation de froid se retrouve dissoute. Il ne reste plus que ses doigts sur ma queue qui fait à nouveau monter le plaisir en un temps record. Je peux aussi sentir entre mes fesses, la pénétration que mon mari peut m'offrir. Je me mords alors nerveusement la lèvre inférieure jusqu'à le sentir totalement en moi. Les premiers vas et viens suffisent à me faire planer. J'atteins alors le septième ciel au rythme de ses coups de bassin. Le moment est si intense, au milieu de cette rue dégueulasse et paumée que je me laisse totalement aller. Dans un plaisir inégalable, de ma bouche s'échappe de longs gémissements de plaisir. Aiguë parfois. J'en redemande, encore. Me cambre. Frissonne. Possédé par le plaisir, je perds le contrôle total de moi. « Encore. » Nouvelle prise d'oxygène. « PLUS VITE. » Et j'oublie de rajouter oh combien cela peut-être bon mais à mes cris, Jéricho doit certainement le comprendre. Sinon, c'est qu'il est con. Mes coups de bassin s'harmonisent aux siens et me mettent dans un état second. Mes muscles sont tellement crispés que j'ai l'impression de cramer, là, sous les doigts de mon mari. Brûler de son amour, de sa beauté, de notre histoire. Ma gorge, dénouée à son maximum, laisse mes cordes vocales vibrer au nom de l'orgasme. C'est la première fois, je crois, que je m'exprime autant. Pourtant, le plaisir à toujours été là, extrêmement présent. Mais aujourd'hui, tout prend une autre dimension, d'une intensité si forte que mon corps semble même convulser. Dans un ultime gémissement, je laisse mon mari couper notre union tandis que je me retourne vivement pour entourer mes jambes autour de son bassin. Mes mains, quant à elles, s'accrochent à sa nuque pour accueillir ses lèvres contre les miennes. Essoufflé, je reste là, contre lui, en oubliant qu'autour de nous le monde continue de tourner. Un sourire discret se dessine sur ma bouche humide, témoin de mon bien être. « Oh ... » Ma voix se retrouve coupé par un battement de cœur raté. « T'es une bête. » Rire nerveux. Faut dire que j'avais presque oublié de quoi il était capable. Et putain, autant dire que je regrette pas une seule seconde d'avoir goûté à la joie d'être passif. Sa marionnette.
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MessageSujet: Re: Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho. Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ...  ▬ Jéricho. Empty

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Jusqu’au bout de la fête, aux plaisirs de la chair,allez viens, allez viens, allez viens ... ▬ Jéricho.

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