Rosalie tenait Rosalys dans ses bras et faisait le tour de la chambre de Lys, fouillant un peu partout dans les affaires de son double et essaya tout ce qui lui tombait sous la main. Bijoux, parfum, rouge à lèvres, etc. Elle ne tenait pas en place. Lys n’était pas encore arrivé du travail et elles devaient se rejoindre pour souper. Comme Rosalie n’avait pas spécialement envie de voir Sirius juste maintenant, elle n’avait pas osé la rejoindre là bas. Et comme ses paysans lui faisait toujours aussi peur, elle s’était enfermée dans sa chambre avec le chat. Impatiente, elle posa l’animal sur le bureau et prit un tube de rouge pour commencer à dessiner dans le miroir. De grand cœur avec son nom et celui de Lys à l’intérieur, un peu partout sur son reflet. Et un tout tout tout petit cœur avec un L+L dedans, juste pour la forme, et ne pas se faire gronder. Le chat voulu faire sa part aussi, donc la blonde ouvrit les pots de fard a paupière et lui trempa les pâtes dedans avant de lui posé sur le miroir et le laisser marcher un peu partout où il avait envie. Fatiguée après tant d’effort, elle se laissa tomber sur le lit, pris l’oreiller qui sentait le plus comme Lys et ferma les yeux. Elle du s’endormir pendant un moment, car quand elle se réveilla son double dormait aussi à côté d’elle. Le chat entre les deux. L’Anglaise souleva Rosalys et la posa sur l’oreiller, avant d’étirer son bras et ramener Lys contre elle et l’embrasser sur la joue. « Mon amour tu dort. » Elle joua dans les cheveux de son double pour la laisser se réveiller doucement et bailla un grand coup. Elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était rendu, mais comme à chaque fois qu’elle faisait une sieste, elle se sentait encore plus épuiser en se réveillant quand se couchant. Et ce n’était pas la fatigue qui lui manquait ces temps-ci en plus. « On commande okay ? Je n’ai pas envie de sortir. » Elle n’avait pas envie de bouger du tout. Elle pourrait très bien rester à dormir avec Lys pour le restant de ses jours et sa serais sa fin heureuse tient.

En rentrant chez elle après sa journée de boulot, Lys trouva Rosalie dans sa chambre, endormie. Elle n’était pas surprise parce que les deux jeunes femmes devaient se retrouvait pour diner, c’était juste de la trouver endormie à côté du chat qui était un peu étrange. Dans tous les cas, et à en juger par l’état de sa chambre, son double n’avait pas fais que dormir. Il était clair que ça avait du être épuisant pour son double de couvrir son miroir de rouge à lèvres et de tremper les pattes du chat dans le fard à paupière pour le laisser faire pleins de traces. Elle s’assit sur son lit pour se mettre à caresser le chat et regarda son double. Elle hésitait à la réveiller ou pas. Parce qu’il était évident que Rosalie méritait de se faire réveiller mais d’un autre côté, Lys était elle-même fatiguée alors… Finalement, la fatigue prit le pas sur le reste et Lys s’allongea à côté de son double. Elle ne mit pas bien longtemps à s’endormir à son tour.

Lys ne put pas dormir assez longtemps à son goût cependant. En effet, si elle n’avait elle-même pas réveillée son double, Rosalie n’en fit pas autant. Lys ne pouvait quand même pas trop l’en blâmer parce que la jeune femme la réveilla avec un bisou sous la joue et c’était parfait. « Mon amour tu dort. » Lys laissa échapper un bâillement avant de corriger ce que venais de dira Rosalie. « Dormais. » Oui parce qu’elle était bien réveillée maintenant. Enfin bien, c’était sûrement un peu exagéré mais soit. Elle savait que si elle avait fermé les yeux, elle se serait rendormie aussitôt et elle ne devait pas. Elle devait dîner avec Rosalie parce qu’elle sentait bien qu’elle avait un peu faim quand même, son estomac se rappelait à elle maintenant qu’elle était réveillée. Et puis, il y avait aussi quelque chose dont elle devait parler à Rosalie donc elle attendrait pour redormir. La française s’étira tranquillement. « C’est toujours aussi parfait de se réveiller à tes côtés tu sais. » Elle avait eu tendance à l’oublier ces derniers temps. Pauvre d’elle. « On commande okay ? Je n’ai pas envie de sortir. » Lys hocha la tête. Elle ne pouvait qu’approuver ces dires, elle était elle-même trop fatiguée pour bouger. « Ca me va. Pizza ? » demanda-t-elle alors. Elle disait ça parce que c’était la première chose qui lui était venue à l’esprit mais n’importe quoi d’autres lui allait. Du moment que c’était comestible, elle n’était pas difficile. « Et c’est toi qui t’en occupes bien sûr. » précisa-t-elle en baillant. Même passer un appel sur son téléphone lui semblait insurmontable. Elle ne laissa pas à Rosalie le temps de répondre avant d’ajouter. « Merci, t’es parfaite. Je savais que je pouvais compter sur toi. »

Rosalie s’était couchée, mais n’avait jamais pensé s’endormir aussi facilement. Elle détestait les siestes, elle détestait faire les choses à moitié. Mais quand elle se réveilla et que Lys était à côté d’elle, elle ne pouvait être que de bonne humeur. Elles étaient vraiment belles quand elles dormaient gosh, les gens avait de la chance de se réveiller à côté d’elles. Elle regarda un peu son double avant de la réveiller en douceur, comme au bon vieux temps. Enfin, non, pas totalement comme au bon vieux temps, mais elle ne pouvait pas se permettre ça* maintenant qu’elle devait partager Lys avec l’autre écossait. « Dormais. » Elle fit un bisou d’eskimo dans le cou de la blonde et appuya sa tête prête d’elle. « Pardon, je t’aime, mais je te vois que trop peu pour te permettre de dormir quand je suis dans ton lit. » Elle la poussa gentiment. Elle pouvait voir Lys tous les jours (ou toutes les fois où elle se regardait dans le miroir) et ça serait évidemment beaucoup trop peu. Elle était trop parfaite pour vivre sans. « C’est toujours aussi parfait de se réveiller, à tes côtés tu sais. » L’Anglaise se leva sur son coude et se pencha au-dessus de son reflet pour l’embrasser lègerment avant de se relaisser tomber. « J’allais te dire la même chose. On ne fait pas mieux. » Perfection inégalée. Soit, maintenant qu’elle fixait le plafond, elle ne pouvait s’empêcher de penser à son estomac et fit comprendre à Lys qu’elle n’irait nulle part et que leur seul moyen de manger serait de commander. « Ca me va. Pizza ? » Elle hocha la tête. Peu importe. « Et c’est toi qui t’en occupes bien sûr. Merci, t’es parfaite. Je savais que je pouvais compter sur toi. » La blonde roula des yeux et agrippa son téléphone pour commander en ligne. « Voilà, j’ai commandé et comme j’ai commandé, et payé, tu devras aller répondre à la porte. » C’était la loi, c’est tout. Elle se tourna la tête pour regarder Lys et plissa des yeux. Quelques choses étaient différentes. « Tu voulais me voir ? Je te manquais tant que ça ? Ou bien t’as enfin trouvé un plan pour tuer Sirius et que ça passe pour un accident ? » Elle en voulait toujours à son frère. Et à Coleen. Enfin, un peu moins à Coleen depuis qu’elle lui avait raconté LE truc de l’année, mais bon.

Rosalie avait de la chance d’être aussi parfaite parce que c’était la seule et unique raison qui empêchait Lys de la blâmer pour l’avoir réveillée. « Pardon, je t’aime, mais je te vois que trop peu pour te permettre de dormir quand je suis dans ton lit. » Lys soupira et hocha vaguement la tête. « Je te pardonne mais c’est bien parce que c’est toi hein. » Elle n’était pas capable d’en vouloir trop longtemps à Rosalie pour quelque chose, même quand son double se montrait extrêmement méchante, elle lui pardonnait presque instantanément. C’était très dur à vivre ça parfois. Enfin soit, Lys déclara alors que c’était toujours aussi parfait de se réveiller à ses côtés. Elle avait eu tendance à l’oublier et elle s’en voulait. Après tout, Rosalie était la deuxième personne la plus merveilleuse au monde (oui parce qu’évidemment, la première c’était Lys elle-même) et la française n’aurait pas du pouvoir oublier une telle chose. « J’allais te dire la même chose. On ne fait pas mieux. » Au moins, elles tombaient d’accord là-dessus et sans problème, c’était bien, ça changeait un peu de l’habitude. « Pour une fois qu’on tombe d’accord aussi facilement, c’est plutôt pas mal hein. » C’était reposant de ne pas avoir à se battre pour toujours avoir raison.

Rosalie ramena ensuite le sujet de la nourriture sur le tapis en déclarant ne pas vouloir sortir. Lys était bien d’accord là-dessus, elle ne voulait surtout pas bouger. Elles commanderaient donc. Lys proposa de la pizza parce que c’était la première chose qui lui venait à l’esprit comme ça. Elle décréta aussi que c’était à Rosalie de s’occuper de commander parce que rien que ça, ça lui demandait beaucoup trop d’efforts. Pour une fois, Rosalie fut gentille et s’exécuta sans protester. Elle était vraiment très cool aujourd’hui pour le coup. « Voilà, j’ai commandé et comme j’ai commandé, et payé, tu devras aller répondre à la porte. » En fait non, Lys retirait ça, Rosalie n’était pas cool du tout. « Je préfèrerais mourir de faim qu’avoir à me lever pour ouvrir la porte. » répondit Lys. Elle avait le sens des priorités comme ça, c’était beau à voir. « Tu voulais me voir ? Je te manquais tant que ça ? Ou bien t’as enfin trouvé un plan pour tuer Sirius et que ça passe pour un accident ? » Lys fronça les sourcils. « Tu n’as pas vraiment envie de tuer ton frère chérie donc non. » Elle se mit ensuite à jouer dans les cheveux de blonde. « Et tu me manques tout le temps tu sais bien, je ne peux pas me passer de toi. » Elle fit une pause pendant quelques secondes avant de reprendre. « J’ai quelque chose à te dire. »

« Je te pardonne mais c’est bien parce que c’est toi hein. » Rosalie hocha la tête tranquillement, faisant des gros yeux de chat botté pour se rendre le plus piteuse possible. « Je suis chanceuse d’être moi alors ! » Non parce qu’elle avait pas envie d’avoir Lys sur le dos, elle était certaine que son double pouvait faire très peur si elle voulait. Surtout depuis qu’elle lui avait appris à tirer. « Pour une fois qu’on tombe d’accord aussi facilement, c’est plutôt pas mal hein. » Rosalie attrapa le petit doigt de Lys avec le sien et lui fait une grimace. « Tu sais… Parfois. Je suis d’accord avec ce que tu dis, mais j’aime bien être en désaccord, alors je trouve une raison pour l’être. Mais tu es très jolie fachée, alors c’est pas très grave ma chérie. » Maintenant qu’elle avait été honnête, ça lui faisait quelques choses de moins sur le cœur.

Enfin, elle ne savait pas si c’était dans leurs gènes, ou bien si elles étaient beaucoup trop fatiguées d’être vraiment parfaites tout le temps (c’était très crevant comme boulot.) ou bien juste parce qu’elles étaient toutes les deux de très grosse flemmarde (enfin, Lys était tout de même plus grosse d’un demi-gramme.) Mais aucune d’entre elles n’avait envie de bouger pour se nourrir. Rosalie réussie à commander de la nourriture sur son téléphone, mais maintenant, fallait tout de même que quelqu’un répondre à la porte. « Je préfèrerais mourir de faim qu’avoir à me lever pour ouvrir la porte. » L’Anglaise grogna son mécontentement. « Envoie un de tes paysans…. Mais pas la petite brune, un autre. » Se servir des personnes déficientes comme esclaves était contre ses principes. Lys continua de la faire grogner en lui refusant un plan pour achever Sirius. « Tu n’as pas vraiment envie de tuer ton frère chérie donc non. » La blonde grimaça. « C’est là que tu te trompes, j’ai très envie de le tuer. » Elle n’avait juste pas envie qu’il soit mort. Elle pouvait l’embêter plus longtemps s’il restait en vie. « Et tu me manques tout le temps tu sais bien, je ne peux pas me passer de toi. » Rosalie se retourna vers son double pour l’entourer de ses bras encore. « J’ai quelque chose à te dire. » Elle leva les yeux pour regarder le menton de Lys. « Que tu m’aimes ? » Elle espérait que sa soit que ça, vraiment, elle n’était pas vraiment d’humeur pour autre chose.

Malgré le fait qu’elle l’ait réveillée, Lys accepta quand même de pardonner Rosalie parce que c’était elle et qu’elle était exceptionnelle comme ça. « Je suis chanceuse d’être moi alors ! » Lys hocha la tête. « Enfin, je suis sûre que tu t’estimais déjà chanceuse avant alors bon. » Après tout, c’était bien connu que Rosalie éprouvait beaucoup d’amour pour se personne et tout ça. En même temps, Lys ne pouvait vraiment pas la blâmer pour ça, il était sûr que quand on était aussi parfaite, il était normal de s’aimer comme ça. Elle était bien placé pour savoir ça, elle le vivait aussi (à des proportions peut-être moindre que Rosalie certes mais quand même). Les deux jeunes femmes tombèrent ensuite d’accord sur quelque chose et Lys trouva ça suffisamment rare et étonnant pour le faire remarquer. Ca n’arrivait pas tous les jours après tout ! Loin de là même. « Tu sais… Parfois. Je suis d’accord avec ce que tu dis, mais j’aime bien être en désaccord, alors je trouve une raison pour l’être. Mais tu es très jolie fachée, alors c’est pas très grave ma chérie. » Lys prit un faux air choqué avant de secouer la tête. « Ca n’est rien de nouveau pour moi ça tu sais, je l’ai toujours su. » Mais elle était contente quand même que Rosalie l’ait avoué, maintenant elle pourrait lui redire ça à chaque fois, c’était bien.

Elles décidèrent ensuite de commander à manger et il fallut ensuite décider qui irait ouvrir la porte au livreur. Ce n’était pas une mince affaire ça. Lys décréta qu’elle préférait mourir de faim plutôt qu’avoir à bouger. Comme ça, c’était dit. « Envoie un de tes paysans…. Mais pas la petite brune, un autre. » Lys roula des yeux. « C’est risqué tu sais. Peu importe qui j’envoie, on risquerait de ne jamais voir notre pizza. » Ca arrivait souvent des trucs comme ça ici. « Donc je préfèrerais que ce soit toi qui y aille. » Elle fit alors une mine triste de chat botté, espérant que cela suffirait à faire céder son double. Celle-ci voulut ensuite savoir si Lys avait trouvé un plan pour tuer Sirius en faisant passer ça pour un accident mais Lys répondit bien évidemment que non. De toute manière, elle savait bien que son double avait trop besoin de son frère pour vouloir le voir mort alors. « C’est là que tu te trompes, j’ai très envie de le tuer. » « Mais oui, mais oui. » répondit Lys d’un ton las. Elle n’avait pas envie d’entrer dans des débats à ce sujet. Après avoir dit à son double qu’effectivement elle lui manquait tout le temps, Lys avoua avoir quelque chose à lui dire. « Que tu m’aimes ? » La jeune femme fronça les sourcils. « Je t’aime si. » dit-elle d’abord avant de secouer la tête. « Mais ce n’était pas ça. » Même si il était quand même important qu’elle dise à son double qu’elle l’aimait. « Je voulais te dire que j’étais enceinte. »

« Enfin, je suis sûre que tu t’estimais déjà chanceuse avant alors bon. » Bon point, bon point. Rosalie hocha la tête et se mordit la lèvre un peu. « Oui, mais ça m’a vraiment frappé qu’une fois que je t’ai rencontré quand même. »Et quelle rencontre d’ailleurs. Elle avait cru qu’on lui faisait une mauvaise blague quand elle était tout simplement tombée face à face avec Lys à l’époque. Elle n’y avait pas cru pendant un long moment, même encore elle n’était pas toujours sure d’y croire. Mais elle avait appris avec et heureusement, parce que Lys était une des personnes les plus importantes pour elle et elle ne voulait plus imaginer sa vie sans son double. Même si elle s’engueulait tout le temps. Enfin, là plus part du temps. Sans raison, juste pour la forme. Ça faisait leurs charmes. D’ailleurs, elle avoua à Lys que parfois, elle était en désaccord avec elle, juste pour le plaisir. La Française prit un air faussement choqué sur le coup et Rosalie décida de l’imiter avant d’éclater de rire. « Ca n’est rien de nouveau pour moi ça tu sais, je l’ai toujours su. » Elle poussa Lys avec son pied. « Et tu fais la même chose, ne me dit pas le contraire. » Elle savait tout.

Il y avait une chose que Lys et Rosalie ne pouvaient pas surmonter ensemble et c’était la flemme. Surtout en ce moment. Elles étaient beaucoup trop bien dans leur petite sieste pour se lever et faire quoi que ce soit. Même si c’était vital, comme aller répondre à la porte pour manger. L’Anglaise proposa donc d’envoyer un des paysans de Lys la chercher.« C’est risqué, tu sais. Peu importe qui j’envoie, on risquerait de ne jamais voir notre pizza. »Ugh, les chieurs quoi. « Donc je préfèrerais que ce soit toi qui y aille. » « Aucune chance. » Elle bâilla pour illustrer ses propos. « Dis à Karina d’y aller, où je lui fais couler son stage, ou peu importe. » Habituellement, ça l’aidait a bouger un petit peu. Elle ne céda même pas devant les petits yeux de Lys, c’était pour dire.

Les choses promirent de se corser quand Lys lui avoua avoir quelques choses à lui dire. La blonde espérait que ça soit une déclaration d’amour, mais apparemment, pas que. « Je t’aime si. » « Bien, je t’aime aussi. » C’était important de lui rappeler de temps en temps, surtout si elle n’était pas nourrie, on ne savait jamais avec ses sauts d'humeur. « Mais ce n’était pas ça. » Elle se tourna la tête pour la regarder et attendit que Lys crache le morceau. « Je voulais te dire que j’étais enceinte. » « Oh… » C’était tout ce qu’elle pouvait dire maintenant. Elle se redressa assise sur le lit et se mit à dévisager son double. « Mais tu vas etre énorme !! Et puis les vergetures et tout ça !! » Elle était habitée a un Lys identique, elle ne voulait pas d’un Lys-baleine. Elle… Oh god. Elle toussota après quelques secondes, essayant de se reprendre. « Enfin félicitation… ? Si ? » C’était quoi qui avait dans l’air avec les bébés ces jours-ci.

Lys accepta de pardonner Rosalie pour le terrible affront qu’elle venait de faire en la réveillant mais ça, c’était juste parce que c’était elle et qu’elle était parfaite. A ça, Rosalie répondit qu’elle s’estimait heureuse d’être elle alors. Comme si elle avait besoin de ça, elle s’estimait heureuse bien avant, cette fille s’aimait tellement. « Oui, mais ça m’a vraiment frappé qu’une fois que je t’ai rencontré quand même. » Lys lui lança un regard. « Bah bien sûr. » Elle n’y croyait pas vraiment à ça non plus mais soit, ça n’avait pas d’importance. Rosalie était parfaite et Lys aussi, c’était tout et il n’était pas utile de discuter plus à ce sujet alors qu’au final elles étaient d’accord. Même si elles aimaient bien ne pas être d’accord. D’ailleurs, en parlant de ça, Rosalie avoua faire exprès de ne pas être d’accord avec elle la plupart du temps ce que Lys savait déjà de toute manière. « Et tu fais la même chose, ne me dit pas le contraire. » La française secoua la tête. « Bien sûr que non ! Je ne sais pas où tu vas chercher ça ! » En vérité, elle le faisait bien exprès, la preuve, elle était encore en train de la contredire alors qu’elle était d’accord avec ce que son double disait.

Comme aucune d’elle deux ne voulaient bouger pour aller ouvrir la porte. Il fallut trouver une autre solution mais Lys n’aimait aucunes de celles que Rosalie proposait. Elle voulait trouver ça pizza entière quand même ! « Aucune chance. » Lys lui lança un regard noir. « Tu me déçois Rosalie. Vraiment. Tu devrais être flattée pourtant ! T’es la seule personne à qui je fais assez confiance pour une mission tellement importante et tu ne sembles même pas ravie ! » Non mais vraiment, pour le coup, elle était presque outrée. « Dis à Karina d’y aller, où je lui fais couler son stage, ou peu importe. » C’était une solution aussi. Mais Lys n’aimait pas ça. « Dis lui toi. » Elle pouvait bien faire ça après tout, c’était son idée à elle.

Lys évoqua ensuite le fait qu’elle avait quelque chose à dire à Rosalie et celle-ci lui demanda si c’était lui dire qu’elle l’aimait. Bien sûr, ce n’était pas ça mais comme Lys était particulièrement gentille et qu’elle aimait vraiment Rosalie, elle lui dit qu’elle l’aimait au passage. « Bien, je t’aime aussi. » Oui, c’était normal ça, Lys était tellement merveilleuse. « Oui, je comprends, moi aussi je m’aime. » Enfin soit, ce n’était pas le sujet. Lys avoua donc à Rosalie qu’elle était enceinte. « Oh… » Ca c’était de la réponse. Rosalie la dévisagea ensuite et Lys soupira. « Mais tu vas etre énorme !! Et puis les vergetures et tout ça !! » Sympathique. Lys frappa aussitôt son double sur l’épaule, elle ne méritait pas mieux. Enfin elle ne voit pas bien à quoi elle aurait pu s’attendre d’autre venant de la part de Rosalie. « Tais-toi Rosalie. » Elle n’y était pas encore et de toute manière ce n’était pas vraiment ce qui la préoccupait le plus. « Enfin félicitation… ? Si ? » Lys hocha la tête. « Hmm, oui, merci. C’est ce que les gens disent en premier en général tu sais. »

« Bah bien sûr. » Le regard que la blonde lui lança prouvait très bien qu’elle ne la croyait pas du tout et c’était un outrage quoi ! Rosalie ne mentait jamais ! Lys devrait savoir ça ! « C’est vrai écoute ! Avant de t’avoir connue, je savais que j’étais parfaite du devant, mais je savais pas que mon derrière était aussi parfait quoi. Et puis le fond de ma tête et tout ça. Tu as beaucoup aidé mon estime de soi Lys. » Elle la charriait un peu, mais bon, ce n’était pas non plus complètement faux ein. Elle était beaucoup mieux qu’un miroir. Un tellement bon miroir même qu’elle imitait ses petites manies, comme la contredire juste pour le plaisir comme ça. « Bien sûr que non ! Je ne sais pas où tu vas chercher ça ! » Rosalie ouvrit la bouche une nouvelle fois, d’une façon choquée. « Et qu’est ce que tu viens tout juste de faire ein ? » Elle n’était pas idiote non plus ! Et puis elles étaient pareilles aussi dans leurs paresses énormes qui les empêchaient de se lever pour aller chercher la pizza. « Tu me déçois Rosalie. Vraiment. Tu devrais être flattée pourtant ! T’es la seule personne à qui je fais assez confiance pour une mission tellement importante et tu ne sembles même pas ravie ! » La blonde cligna des yeux, mais ne bougea pas. Si elle pensait que ça allait l’amadouer… « Je te dis ça avec tout l’amour du monde Lys. Mais crève. » Non parce que même pas en rêve quoi. À la place, elle proposa d’envoyer Karina. Ce qui était bien mieux et comme Rosalie avait le contrôle sur son interna, c’était même assez pratique pour se faire obéir. « Dis lui toi. » La blonde grogna encore et prit son téléphone pour envoyer un message à la petite brune. Voilà. Fait. Maitenant elle avait fait beaucoup trop d’effort et ne voulais plus bouger, jamais.

Son double profita du moment où elle était très faible, presque endormie et sans défense pour lui annoncer qu’elle devait lui dire quelque chose. Au départ, elle pensait avoir droit à une déclaration d’amour, mais en fait, pas que. Lys finit par lui annoncer qu’elle était enceinte et ÇA plus que tout le reste, fut capable de faire bouger Rosalie. Sa première réaction évidemment fut de penser à son corps, enfin celui de Lys et juste ça méritait de la pousser dans la panique extrême, mais la Française lui donna un coup sur l’épaule pour la calmer. « Tais-toi Rosalie. » « Mais c’est vrai et puis ta poitrine et tout … » Oh god, elle espérait qu’elle n’allait pas finir comme l’autre Kardashian… Elle n’avait pas envie de voir ça. Enfin, elle essaya quand même de la félicité, parce qu’apparemment c’est ce qu’on devait faire dans des moments comme ça. Enfin, c’est pas comme si elle avait comis un exploit quoi. Elle avait tout simplement couché avec Lloyd sans se protégé, les hommes de caverne faisaient déjà ça quoi. Personne la félicitait ELLE quand elle pensait à prendre sa pilule le matin. « Hmm, oui, merci. C’est ce que les gens disent en premier, en général tu sais. » Elle haussa les épaules. « Bah… La dernière fois, tu ne savais pas si tu voulais… Enfin… » Elle suppose qu’elle le gardait alors, si elle lui avait annoncé comme ça. « Tu vas l’appeler Rosalie et je vais être la marraine ein ? » Elle ne voulait pas entendre d’autre option.

Lys ne croyait pas un mot de ce que lui disait Rosalie mais comme elle était gentille, elle décida de lui laisser dire les bêtises qu’elle voulait sans pour autant la contrarier. « C’est vrai écoute ! Avant de t’avoir connue, je savais que j’étais parfaite du devant, mais je savais pas que mon derrière était aussi parfait quoi. Et puis le fond de ma tête et tout ça. Tu as beaucoup aidé mon estime de soi Lys. » Lys se mit à rire avant de flatter la tête de Rosalie. « On aurait mieux fait de jamais se connaître, pour le reste du monde je veux dire, ton estime de toi n’avait vraiment pas besoin d’être aidé. » Ca, c’était net. La jeune femme s’interrompit et réfléchit quelques secondes avant de reprendre. « Mais j’aurais été triste pour le restant de mes jours et comment je passe avant le reste du monde. » C’est quand elle disait ce genre de choses qu’elle trouvait que Rosalie déteignait trop sur elle. Elle était presque sûr qu’elle n’était pas comme ça avant, enfin pas totalement. Rosalie admit ensuite faire exprès de la contredire souvent et ajouta qu’elle était sûre que Lys en faisait de même. Ce n’était pas totalement faux ça mais Lys refusa de l’admettre et bien sûr protesta. « Et qu’est ce que tu viens tout juste de faire ein ? » La française croisa les bras et roula des yeux. « Je ne te contredis pas pour le plaisir, je te contredis parce que je ne suis pas d’accord. » Elle avait quand même bien le droit de ne pas être du même avis. Rosalie était agaçante. D’autant plus agaçante qu’en plus, elle refusa juste après de se lever pour ouvrir la porte. C’était pourtant une mission de la plus haute importance que Lys lui avait confié avec tout l’amour du monde. « Je te dis ça avec tout l’amour du monde Lys. Mais crève. » Lys fut choquée par les paroles de son double et lui donna un coup dans le tibia. « Tu ne peux pas souhaiter ma mort comme ça. » dit-elle alors l’air vraiment attristé. C’était vraiment très cruel ça déjà. Surtout qu’elle était enceinte maintenant. Mais ça, Rosalie ne le savait pas encore c’est ce pour quoi Lys y remédia après que cette histoire de pizza fut régler. Evidemment, la première réaction de son double fut de lui dire qu’elle allait devenir énorme. Elle était tellement sympathique. Lys lui ordonna de se taire aussitôt. Elle ne pouvait vraiment pas faire autrement. « Mais c’est vrai et puis ta poitrine et tout … » Lys soupira. « Qu’est-ce que t’as pas compris au juste quand je t’ai demandé de te taire ? » demanda-t-elle alors. Elle préférait de loin se concentrer sur ce détail que sur ce que Rosalie évoqua. Rosalie la félicita finalement et Lys lui fit remarquer qu’en général, c’était ce que les gens faisaient en premier. « Bah… La dernière fois, tu ne savais pas si tu voulais… Enfin… » Oui mais la dernière fois, elle n’avait pas eu à se poser la question bien longtemps parce qu’il n’y avait pas de bébé alors bon. « Bah là si. » En toute honnêteté, elle ne sera pas venu lui dire comme ça sinon. Elle l’aurait sûrement tenu au courant, parce que c’était Rosalie et qu’elle lui disait tout ou presque mais bon. « Tu vas l’appeler Rosalie et je vais être la marraine ein ? » Ah bah oui, bien sûr. Lys secoua la tête. « Pour la marraine je sais pas mais y’a une chose qu’est sûre, c’est que je l’appellerais pas Rosalie non. » répondit-elle. « Désolé chérie. » Elle avait prit un ton moqueur parce qu’en vrai, elle n’était absolument pas désolé.

Rosalie était vraiment toujours très gentille avec Lys. En même temps, en la regardant, elle comprenait pourquoi personne n’avait pu rester fâcher très longtemps contre elle quoi. Cette petite tête parfaite. Mais parfois Lys exagérait et profitait de sa gentillesse. Si si. Comme maintenant d’ailleurs. « On aurait mieux fait de jamais se connaître, pour le reste du monde je veux dire, ton estime de toi n’avait vraiment pas besoin d’être aidé. » Rosalie fit une moue très triste en attendant ça. « Au contraire, ça aurait pu être pire aussi. Là j’ai à partager ma perfection avec toi, mais si je ne te connaissais pas, je me penserais seule au monde et gosh. Je serais reine. » Elle voulait toujours être reine d’ailleurs. Pourquoi est-ce qu’elles n’étaient pas reines ? « Mais j’aurais été triste pour le restant de mes jours et comment je passe avant le reste du monde. » La blonde sourie et se pencha pour donner un bisou à Lys sur la joue. « Y’a d’autres mondes? » Non parfois, elle n’en était pas certaine. Le seul défaut de leurs mondes c’était qu’elles avaient seulement l’autre pour s’énerver, donc elle se prenait que la tête ensemble, pour le plaisir parfois. « Je ne te contredis pas pour le plaisir, je te contredis parce que je ne suis pas d’accord. » M’ouais. C’est cela. Rosalie la laissa dire ce qu’elle voulait et la conversation dégrola vite pour une histoire de pizza. Menace de mort s’ensuit. « Tu ne peux pas souhaiter ma mort comme ça. » La blonde tourna sa tête vers le plafond et haussa les épaules. « I can and I just did. » Elle pouvait faire ce qu’elle voulait, elle allait être une reine et puis c’est tout.

Enfin, son plan pour conquérir le monde en prit un coup quand son double lui annonça sa nouvelle. Lys était enceinte. Elle avait déjà dut envisager la possibilité que Lys soit enceinte il y a quelques mois, mais les choses avaient tourné différemment… Et elle avait l’air beaucoup plus sure aujourd’hui que la dernière fois. L’Anglaise la regarda pendant un long moment avant d’exploser avec ce qu’elle connaissait de mieux. Son corps ! « Qu’est-ce que t’as pas compris au juste quand je t’ai demandé de te taire ? » Elle ferma la bouche quelques secondes, se rendant compte qu’elle avait pu être vexante (même si elle disait seulement la vérité quoi.) « Mais on sera plus identique… » Et ça la dérangeait beaucoup pour le coup. Très égoïstement, elle n’avait pas envie de voir son reflet avec deux cents livres de plus. Et puis elle et Lys avait un lien spécial à cause de leurs apparences, elle ne voulait perde ça. « Tu ne vas pas moins m’aimer ein ? » Elle n’était pas certaine si elle parlait du fait qu’elle change un peu ou bien qu’elle allait avoir un bébé a aimer à la place. Soit. Elle finit par se reprendre et donna ses félicitations à la française, c’est vraiment tout ce qu’elle pouvait faire. Enfin ça et réserver son rôle de marraine et nommer l’enfant en son honneur. « Pour la marraine je sais pas mais y’a une chose qu’est sûre, c’est que je l’appellerais pas Rosalie non. Désolé chéri. » Elle ‘pff-a’ et fit une mine très triste trois quarts de seconde. C’était très bien comme nom Rosalie. « Comment ça, tu sais pas ! Qui je dois tué ? » Elle voulait être la première ! Et puis elle était une très bonne marraine! Son frère pouvait témoigner.

Vu ce que Rosalie venait de dire comme quoi connaître Lys avait fait augmenter son estime d’elle-même, la française pensait que du coup, pour le reste du monde, il aurait peut-être mieux valu qu’elles ne se connaissent jamais. « Au contraire, ça aurait pu être pire aussi. Là j’ai à partager ma perfection avec toi, mais si je ne te connaissais pas, je me penserais seule au monde et gosh. Je serais reine. » Lys se mit à rire. C’est vrai que vu comme ça. « Mais tu es déjà la reine de Rosalie. » Elle avait voulu dire que son double se pensait déjà reine mais elle avait changé sa manière de formuler les choses au dernier moment. La jeune femme poussa ensuite un peu la blonde. « Sauf que tu dois partager ton trône avec moi. » Mais ça ne devait pas être grave en soit parce que Lys était vraiment adorable. Tellement adorable qu’elle précisa par la suite qu’elle aurait été triste si elle n’avait pas connu Rosalie. Alors tant pis pour le reste du monde, elle passait avant. « Y’a d’autres mondes? » Lys secoua la tête un peu blasé. « Oui Rosalie, tout autour de toi. » répondit-elle un peu las. Comme à leur habitude, les deux jeunes femmes finirent par se chamailler et Rosalie en vint à souhaiter la mort de Lys : elle préférait la laisser mourir de faim plutôt qu’aller chercher la pizza à la porte. « I can and I just did. » Elle était horrible ! « Tu es vraiment un monstre ! » Pour la peine, elle aurait bien voulu ne l’avoir jamais connu.

Finalement, Lys annonça sa grossesse à Rosalie et celle-ci se montra aussitôt très pénible. Elle ne trouvait rien de mieux à dire à Lys que lui rappeler à quel point elle allait être grosse et elle n’écoutait pas vraiment quand celle-ci lui demandait de se taire. « Mais on sera plus identique… » Lys haussa les épaules. « Tu devrais être contente, tu pourras te vanter d’être mieux que moi pendant au moins quelques mois. » Même si en vrai, elle ne serait jamais mieux. Mais Lys garda ça sous silence. « Tu ne vas pas moins m’aimer ein ? » La jeune femme fronça les sourcils. Quelle idée stupide ! « Bien sûr que non, je t’aimerais toujours autant. » C’était obligé, c’était Rosalie ! Elle était obligée de toujours l’aimer autant même si son double était la plupart du temps parfaitement insupportable. La jeune femme exigea ensuite d’être la marraine et que l’enfant s’appelle Rosalie. Rien que ça ! Pour le fait de l’appeler, elle refusa net et pour la marraine, elle n’en savait rien. « Comment ça, tu sais pas ! Qui je dois tué ? » Lys réfléchit à la question. « Hmmm… personne sûrement. Je n’ai pas encore réfléchi à la question. » Il fallait lui laisser le temps quand même. Elle commençait tout juste à réaliser qu’elle allait mère alors bon.

« Mais tu es déjà la reine de Rosalie. » Une des plus grandes qu’alitée de Lys était qu’elle savait toujours quoi lui dire pour lui redonner le sourire. Elle était parfaite comme ça. « C’est un fait, petite paysanne. » Elle étira son bras et toucha le nez de Lys avec le bout de son doigt. « Je suis la reine du monde. » Elle avait soupiré ça à la manière d’un secret, comme si elle le réalisait tout juste. « Sauf que tu dois partager ton trône avec moi. » La cadette stoppa net et fit sembla de réfléchir pendant un moment. « Ok… Ok je veux bien. » Juste Lys ce n’était pas grave, elle pourrait faire semblant d’être la même reine et les gens les croirais trop facilement. Parlant de gens, Lys parlait comme s’il y avait d’autres petits peuples dans le monde et la blonde avait difficilement envie d’y croire. « Oui Rosalie, tout autour de toi. » Elle soupira. « I don’t like them. Tranche-leur la tête. » Voilà, c’était aussi simple que ça. Mais bon, il fallut évidemment que Lys ramène la conversation sur elle et lui annonça qu’elle était enceinte. Ça ne faisait pas totalement l’affaire de l’Anglaise pour plusieurs raisons déjà. Elle préférait se remettre à parler d’elle et d’ignorer tout le reste encore un peu, alors c’est ce qu’elle fit. Enfin, elle s’attaqua au corps de Lys, mais comme elle considérait que c’était son corps a elle aussi …« Tu devrais être contente, tu pourras te vanter d’être mieux que moi pendant au moins quelques mois. » Elle fit une moue et baissa la tête. Non elle avait pas envie, elle préférait partagée finalement. Enfin, elle lui demanda si elle allait toujours l’aimer autant pareille. « Bien sûr que non, je t’aimerais toujours autant. » Bon ok. La blonde était un peu soulagée et passa les bras autour de Lys pour lui faire un câlin en guise de paix. Elle voulait bien lui pardonner alors. « T’es okay alors ? Ça te rend heureuse ? » Non parce que sinon elle pouvait toujours retrouver Lloyd et l’étouffer avec un condom. Parce qu’apparemment, il n’en avait jamais entendu parler. Elle profita aussi du moment pour s’autoproclamer Maraine et nommer le bébé à son honneur. Ce que Lys refusa tout de suite. Bitch. « Hmmm… personne sûrement. Je n’ai pas encore réfléchi à la question. » « Bah réfléchis-y bien ein. Pense à moi, je suis la meilleure. » En plus, sa serais tellement mélangé pour le gosse et tellement drôle. Des heures de fou rire. « En tout cas, tu ne perds pas de temps ein... » Non parce qu’elle était sensée avoir qu’une trompe quoi.

Lys finit par reconnaître que Rosalie était déjà la reine. Enfin c’était le cas dans la tête de son double en tout cas et Lys avait déjà put remarquer que celle-ci prenait ce qui était acquis dans sa tête comme si c’était acquis pour le reste du monde aussi. « C’est un fait, petite paysanne. Je suis la reine du monde. » Reine du monde, elle exagérait peut-être un peu quand même mais ce n’était pas ce qui chiffonnait le plus Lys dans ce qu’elle venait de dire. Non, ce qui embêtait la française c’est que Rosalie l’ait appelé paysanne. La blonde dut donc se donner la peine de préciser qu’elle était elle aussi reine et que, par conséquent, Rosalie était forcée de partager son trône. Elle n’aurait même pas dut être obligé de préciser ça quand même ! « Ok… Ok je veux bien. » Lys hocha la tête satisfaite. « Tu n’avais pas le choix de toute manière mais c’est cool. » dit-elle avant de flatter un peu la tête de son double. Lys dut également lui rappeler par la suite qu’il y avait des gens tout autour d’elle. Pour une fille censée être plus intelligente que la moyenne, Rosalie avait tendance à oublier un peu trop de détails qui étaient pourtant évident. « I don’t like them. Tranche-leur la tête. » Lys secoua la tête. Il en était hors de question. Elle n’avait rien contre le reste du monde, elle ! « Vas-y toi, c’est toi la reine maléfique. » Parce qu’elle était aussi le double maléfique donc c’était juste logique. Et puis tout ça faisait de Lys la reine parfaite et gentille avec les petits gens alors la blonde aimait bien. Lys enchaîna en annonçant sa grossesse à Rosalie et après s’être montré parfaitement insupportable, la jeune femme se renseigna alors sur le fait de savoir si Lys l’aimerait toujours autant. C’était tellement stupide comme question et la réponse était tellement évidente ! Enfin, pour rassurer Rosalie, la française se donna quand même la peine de répondre et lui assura qu’elle n’avait vraiment aucun souci à se faire. Son double la câlina alors ensuite. Lys préférait nettement ça comme ça pour le coup. « T’es okay alors ? Ça te rend heureuse ? » La jeune femme hocha la tête. « Oui. » Elle n’avait pas été sûre au début parce que c’était arrivé comme ça, sans qu’elle ne se doute de rien mais elle était sûre d’elle maintenant en répondant ça. « Même si ça me fait encore un peu étrange en fait. » Soit, Rosalie lui fit ensuite part de ses exigences. Et si Lys refusa net pour le prénom, elle n’était pas certaine à propos de la marraine. Comme si elle avait déjà eu le temps de songer à ce genre de détails. Il ne fallait pas lui en demander trop non plus. « Bah réfléchis-y bien ein. Pense à moi, je suis la meilleure. » Lys se mit à rire. « Bah oui, bien sûr. » C’était un tout petit vrai ça mais soit. Comme Lys aimait beaucoup Rosalie, elle voulait bien lui faire plaisir un peu. « En tout cas, tu ne perds pas de temps ein... » « Hmm, ouais. » Lys haussa les épaules. C’était sûrement vrai ça mais soit. Lys se tut et garda le silence quelques instants avant de repenser à autre chose. « Tu sais… je ne te l’avais pas dis mais. Si j’ai su que j’étais enceinte c’est parce qu’au début le médecin avait vu quelque chose de pas normal dans mes examens. Sauf que ce n’est pas de bébé qu’il m’a parlé au début. »

« Tu n’avais pas le choix de toute manière, mais c’est cool. » La blonde lança u regard noir à son double. Elle était la reine, elle avait tous les choix. Dire qu’elle avait jadis aimé Lys… Maintenant elle compatissait un peu avec le frère de l’homme au masque de fer. Maintenant qu’elle partageait sa royauté avec Lys, elle avait bien envie de lui cacher le visage et l’enfermer dans un donjon pour qu’elle ne la dérange pas dans son règne parfait. Enfin, elle s’ennuierait de regarder sa tête magnifique quand même. Il lui faudrait investir dans beaucoup, beaucoup de miroirs pour compenser. Pour ajouter insulte à injurie, Lys lui rappela que d’autres gens existaient dans le monde, mécontente Rosalie se contenta de lui ordonner d’aller leur couper la tête. « Vas-y toi, c’est toi la reine maléfique. » La blonde tendit le pied pour lui donner un coup sur le tibia. « Je ne suis pas maléfique. Mais je le ferais quand même et je couperais la tienne parce que voilà. » Elle le méritait vraiment ce soir.

Surtout que maintenant, elle lui annonçait qu’elle était enceinte et la blonde n’était pas sûre de bien digérer l’affaire. Enfin, pas que ça la regardait ou quoi, mais quand même. Elle n’avait aucune envie de voir Lys vraiment énorme et tout, elle aurait l’impression d’être dans un de ses cauchemars où elle se réveillait obèse et vivais dans un McDonald. En plus, elle était certaine que pour le coup, son double allait lui donné beaucoup moins d’attention et ça* la dérangeait au maximum. Enfin, elle finit quand même par faire genre et lui donner un calin en lui demandant si ça la rendait heureuse. « Oui. Même si ça me fait encore un peu étrange en fait. » Rosalie rigola un peu. Oui enfin, on le serait à moins. « C’est sur que quand tu sais que ton gosse sera qu’à moitié parfait, ça doit faire étrange…. Le nôtre aurait été beaucoup, mieux tu sais. » Supérieur à tout le reste même, carrément à part. Elle aurait peut-être enduré de voir Lys gros pour ça. Enfin, elle fit tout de même savoir qu’elle voulait être la marraine du petit imparfait et le nommer à son honneur, ce que la Française n’eut pas l’air d’apprécier, mais soi. Rosalie savait qu’elle finirait par la gagner à sa cause. Elle se mit donc à lui ‘reproché ’ d’être vite en affaire. « Hmm, ouais. Tu sais… je ne te l’avais pas dis mais. Si j’ai su que j’étais enceinte c’est parce qu’au début le médecin avait vu quelque chose de pas normal dans mes examens. Sauf que ce n’est pas de bébé qu’il m’a parlé au début. » Rosalie sentie son visage perde tous ses couleurs d’un coup et son cœur manquer un battement. « Mais tu es OK ein ? T’as rien d’autre quoi ? Juste une limace qui grossit dans ton ventre? » Elle attrapa la tête de Lys et la regarda dans les yeux à la recherche d’un signe n’importe quoi, elle prit son pouls et lui fit sortir la langue. « Demain matin, tu passes à mon bureau, vers 10hr okay ? Je te ferais des prises de sang, je veux voir moi-même. » Ou bien si elle ne venait pas, elle allait la retrouver, mais elle ne laisserait rien passer. Le crétin de docteur qu’elle lui avait donné était peut-être un des meilleurs au monde dans sa spécialité, mais Rosalie n’allait pas prendre sa parole pour du cash quand il était question de Lys. « Pourquoi tu m’as rien dit…. »

Si Rosalie était la reine, Lys l’était aussi. C’était aussi simple que ça et la française n’avait pas besoin que son double approuve ça pour le compter comme acquis. Elles se complétaient tellement bien en plus, Lys ferait la reine gentille et Rosalie la reine maléfique. Elle le faisait très bien d’ailleurs. La preuve, quand elle prit conscience qu’il existait d’autres gens autour d’elle, elle ordonna à Lys de leur couper la tête. Bien sûr, Lys refusa (elle n’était pas la reine gentille pour rien après tout) mais ça prouvait bien que le rôle de Rosalie lui allait comme un gant. Bien sûr, quand la française lui fit part de sa théorie, elle n’eut pas l’air très d’accord (le contraire aurait été étonnant en fait) et elle lui donna un coup dans le tibia. Quelle bitch ! « Je ne suis pas maléfique. Mais je le ferais quand même et je couperais la tienne parce que voilà. » Lys roula des yeux. Bien sûr que si elle était maléfique ! Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre ! Elle lui donna à son tour un coup avant de protester. « Tu ne peux pas me couper la tête aussi. Parce que tu te retrouverais seule sur ta planète et tu t’ennuierais beaucoup, laisse moi te le dire. » Principalement parce qu’elle n’aurait plus personne à tyranniser et Lys pensait bien que sans personne à tyranniser, Rosalie serait sûrement le personne la plus malheureuse du monde.

Lys avait ensuite évoqué le fait qu’elle était enceinte parce qu’elle devait bien dire ça au moins à son double et la française finit par avouer que ça lui faisait un peu étrange tout ça. « C’est sur que quand tu sais que ton gosse sera qu’à moitié parfait, ça doit faire étrange…. Le nôtre aurait été beaucoup, mieux tu sais. » Lys se mit à rire en entendant la blonde dire ça. « Oui mais ce n’était pas possible. » fit-elle avec un air malheureux. Comment les deux êtres les plus parfaits au monde pouvaient ne pas avoir un enfant ensemble hein ? Sûrement pour épargner le reste du monde en fait. « Et non, il sera totalement parfait, pas juste à moitié. » fit-elle finalement. Elle n’avait vraiment aucun doute là-dessus et elle ne laisserait pas Rosalie la contredire là-dessus. Elle ne savait pas trop pourquoi mais Lys évoqua ensuite comment elle avait appris pour sa grossesse. Elle ne l’avait pas fait avant et elle avait de bonnes raisons pour ça (même si personne n’avait l’air d’accord avec) mais maintenant, elle pouvait bien au moins lui avouer ça. Enfin, en voyant Rosalie pâlir un peu, Lys regretta aussitôt d’avoir parlé de ça. « Mais tu es OK ein ? T’as rien d’autre quoi ? Juste une limace qui grossit dans ton ventre? » Lys secoua aussitôt la tête. « Mais non, ça va. Je t’assure Rosalie. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter. » Il en fallait visiblement un peu plus pour convaincre son double. « Demain matin, tu passes à mon bureau, vers 10hr okay ? Je te ferais des prises de sang, je veux voir moi-même. » Lys soupira. Elle ne voyait pas vraiment l’intérêt à ça. « Hmm, ce n’est vraiment pas nécessaire. » Surtout que si Rosalie se mettait en tête de lui refaire des prises de sang pour vérifier par elle-même, Lys savait qu’elle serait forcément inquiète encore alors qu’elle était convaincue que tout allait bien. « Pourquoi tu m’as rien dit…. » Lys haussa les épaules. Evidemment, il fallait bien que la blonde le demande. « Je ne voulais pas t’inquiéter Rosalie. Je t’en aurais parlé après s’il avait fallut mais avant ce n’était pas nécessaire. » Elle l’aurait inquiété pour rien en plus, ça aurait été stupide. « Tu pourras me dire ce que tu veux mais je sais que j’ai eu raison. »

Lys commençait vraiment à l’ennuyer a vouloir partager son titre et ses paysans et tout le reste. Rosalie voulait être la reine et pour une fois, elle n’avait pas envie d’une ainée qui lui donnait des ordres et lui faisait des reproches. Elle avait bien dit qu’elle voulait partager son trône avec Lys, mais c’était seulement pour être gentille, surtout que maintenant, la Française insinuait qu’elle était maléfique et ce n’était pas très sympa. Elle la frappais et se moquait et inventait plein de mensonge, elle était une vraie peste. « Tu ne peux pas me couper la tête aussi. Parce que tu te retrouverais seule sur ta planète et tu t’ennuierais beaucoup, laisse-moi te le dire. » Rosalie grogna et lui donna un coup d’oreiller. « Je garderais un ou deux autres personnes, mais pas toi, toi tu pus. » Oui, voilà, c’était sa raison. Et puis apparemment, en plus de puer, Lys était enceinte. Ce qui faisait beaucoup de choses à processeur quand même et lui donnait encore moins envie de lui laisser sa tête. Elle aurait été plus clémente si la blonde lui avait avoué attendre son bébé à elle, mais bon. Apparemment, ce n’était pas le cas. Stupide Lloyd.« Oui mais ce n’était pas possible. » L’Anglaise retroussa les lèvres à son tour et donna un nouveau calin à son double. « Un jour, je le rendrais possible, promis » Elle était trop brillante pour ne pas trouver un remède à leurs manques de pénis et tout ça. « Eh non, il sera totalement parfait, pas juste à moitié. » Dans son dos, la blonde leva les yeux au ciel. Mais quelque chose dans le ton de l’autre lui fit comprendre qu’elle n’était pas censée la contredire. « Ok. Comme tu dis. » Elle demandait à voir le reçue déjà, mais bon, si ça pouvait faire plaisir à Lys de croire ça. Ce que Lys lui dévoila ensuite la dérangea encore plus. Apparemment, elle avait découvert sa grossesse dans un cas étrange où son médecin pensait avoir trouvé toute autre chose… « Mais non, ça, va. Je t’assure Rosalie. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter. » Non… Non, c’était mal la connaitre ça. Elle en connaissait beaucoup trop sur les merveilles du corps humain pour la faire taire aussi rapidement. Elle essaya tout de même de garder une tête normale pour ne pas énerver la blonde plus qu’elle ne l’était déjà. « Oui, je sais, mais juste pour être sûr…. » Elle lui ‘proposa’ (ordonner semblait si sec comme mot…) de lui faire d’autre prise de sang demain matin, juste au cas où. « Hmm, ce n’est vraiment pas nécessaire. » Non ça n’allait pas comme ça. Elle attrapa la tête de Lys dans ses mains et appuya son front sur le sien. « Je te ferais des prises de sang demain matin, même si je dois te trouver à l’autre bout du monde et t’assommer pour le faire. » Elle l’embrassa sur le front avant de la lacer. « Je sais que ce n’est rien Lys, mais laisse-moi faire ok ? » Elle ne pourrait pas dormir sans avoir éplucher les résultats par elle-même. Une fois ça passé, elle demanda à la blonde pourquoi elle ne lui avait pas dit avant, quand elle avait été mise au courant de la possibilité… « Je ne voulais pas t’inquiéter Rosalie. Je t’en aurais parlé après s’il avait fallu, mais avant ce n’était pas nécessaire. Tu pourras me dire ce que tu veux, mais je sais que j’ai eu raison.» « Non, tu es stupide. » Son ton était plus sec que quand elle ‘jouait’ comme d’ordinaire. Elle le pensait vraiment pour le coup. « Tu n’avais pas à attendre tout seul Lys… Si t’es inquiète, je préfère le savoir, pour être inquiète aussi et te laisser reposer un peu. Arrête de jouer la fille indépendante seule au monde, parce que ce n’est pas vrai du tout et tu ne trompes personne. » Elle n’avait rien à dire sur ce sujet, mais bon, elles ne parlaient pas d’elle maintenant.

Rosalie semblait en avoir beaucoup après Lys aujourd’hui. D’abord, elle avait voulu qu’elle meure de faim et maintenant, elle voulait lui couper la tête ! Elle était vraiment trop nulle comme double en fait, la française devrait penser à en changer pour un meilleur modèle un jour. Enfin, pour la dernière menace de Rosalie, elle ne s’inquiétait pas trop, elle voulait couper la tête de tout le monde. Or, Lys était sûre qu’il fallait au moins qu’elle garde une personne pour ne pas s’ennuyer et elle était le meilleur choix dans ce cas. « Je garderais un ou deux autres personnes, mais pas toi, toi tu pus. » La blonde ouvrit des grands yeux. Elle était outrée d’entendre ça vraiment. « Je te mets au défi de trouver quiconque de mieux que moi Rosalie. » répliqua-t-elle avec mauvaise humeur avant de s’éloigner un peu de la blonde, légèrement fâchée pour le coup. Elle était trop méchante. Enfin, Lys dut bien se défâcher au moins un peu pour dire à Rosalie qu’elle était enceinte. Pas de la blonde, malheureusement, ce n’était pas encore possible. « Un jour, je le rendrais possible, promis » Lys sourit avant de flatter la tête de son double. « Oui bien sûr, je crois en toi. Mais ne prends pas trop ton temps hein. » Histoire qu’elles puissent en profiter au moins et avoir des tas d’enfants parfaits. Enfin, quoiqu’en dise Rosalie, celui-ci serait parfait aussi. Lys en était persuadé et elle le lui fit savoir. « Ok. Comme tu dis. » Lys n’était pas convaincue que Rosalie croyait vraiment en ce qu’elle venait de dire mais elle appréciait que la blonde ne cherche pas à la contredire. Elle ne répondit donc rien. A la place de ça, elle évoqua le fait qu’elle avait appris qu’elle était enceinte suite à un examen pas très net. Enfin, Lys lui assura par la suite que tout allait bien et qu’il n’y avait pas de raison de s’en faire. « Oui, je sais, mais juste pour être sûr…. » Pour être sûre, Rosalie exigea que Lys vienne la trouva à l’hôpital le lendemain matin pour faire une autre prise de sang. Comme si Lys n’en avait pas eu assez ces derniers temps. « Je te ferais des prises de sang demain matin, même si je dois te trouver à l’autre bout du monde et t’assommer pour le faire. » Son double l’embrassa sur le front mais Lys soupira quand même. « Je sais que ce n’est rien Lys, mais laisse-moi faire ok ? » « Mais j’en ai marre des prises de sang Rosalie. » Surtout quand ça ne servait à rien parce qu’elle savait déjà. Enfin, elle savait bien que Rosalie finirait par obtenir gain de cause là-dessus. Son double demanda ensuite pourquoi elle ne lui avait rien dit et Lys lui fit la réponse logique qui venait avec ça (en précisant bien le fait qu’elle savait qu’elle avait eu raison). « Non, tu es stupide. » Lys la regarda longuement. Si c’était ce qu’elle pensait, tant pis. « Tu n’avais pas à attendre tout seul Lys… Si t’es inquiète, je préfère le savoir, pour être inquiète aussi et te laisser reposer un peu. Arrête de jouer la fille indépendante seule au monde, parce que ce n’est pas vrai du tout et tu ne trompes personne. » Lys soupira. « Je ne joue pas la fille indépendante seule au monde ok. » Elle savait qu’elle n’était pas seule et encore plus qu’elle aurait eut besoin de quelqu’un. Mais elle avait juste voulut pour une fois lui laisser un peu de répit. « Je voulais juste te laisser un peu en paix Rosalie, c’est bon. C’est sûrement pas la peine d’en faire toute une histoire. Et puis, il n’y avait rien alors ça aurait été t’inquiéter pour rien. J’aurais même pas du te le dire même maintenant en fait. » Pour le coup, juste là-dessus, elle avait vraiment été stupide.

« Je te mets au défi de trouver quiconque de mieux que moi Rosalie. » La blonde leva ses mains en l’air pour s’assurer que Lys la voient bien compter. « Ma maman, ma famille, moi, mon reflet dans le miroir, ma nièce, Brad Pitt, Pierce Brosman, ma sœur Elena, une radio et un lit. » Enfin plus ou moins quoi. Elle disait seulement ça pour l’énerver de toute façon, elle n’en avait rien à faire et elle sut qu’elle avait bien fait quand Lys s’éloigna d’elle pour lui faire la tête. « Row boude pas, sa te fais des rides chéries. » Parce que bon, elle n’avait pas envie de voir son reflet ridé, ça lui ferait bien trop peur. Enfin, elle n’était pas sur de ce qu’elle préférait entre ridée et enceinte en fait. Quelques lignes au visage lui semblaient beaucoup moins pires pour le coup. Surtout que le bébé n’était pas le sien et c’était une honte ! Lys et elle feraient tellement de beaux bébés parfaits! Pourquoi est-ce que son double devrait se contenter du seconde main comme une vulgaire paysanne ? Mais Lys la rassura en lui disant que c’était tout simplement parce que c’était impossible et que la nature ne voulait pas ça comme ça. Soit. Elle trouverait une solution, elle était un génie après tout. « Oui bien sûr, je crois en toi. Mais ne prends pas trop ton temps hein. » « Promis ! » Les mamans dinos n’avaient pas trop pris de temps dans Jurasic Park et elle était beaucoup plus intelligente qu’un dinosaure alors voilà. « Et tu pourras porter nos six enfants ! » Oui, six semblait bien juste comme ça, surtout si Lys les portaient tous. Après son double tenta de soutenir le fait que son enfant avec Lloyd serait quand même parfait. Hm. L’Anglaise avait un énorme doute là-dessus, mais se garda bien de dire quoi que ce soit pour ne pas se prendre un poing sur la gueule. Ce qui la fit réagir cependant ce fut quand Lys lui avoua les circonstances de tout ça. Qu’elle avait pensé être malade encore et qu’elle ne lui avait rien dit du tout. La blonde était énervée. Elle était inquiète maintenant de rien savoir. Et puis si le médecin avait mal lu ein ? Si elle était VRAIMENT malade ? ENCORE ?! Elles feraient quoi dans ce cas là ? C’est pour ça qu’elle décida de la forcer à venir prendre des prises de sang demain, elle en aurait le cœur net. « Mais j’en ai marre des prises de sang Rosalie. » « Tant pis. » Elle avait qu’à lui avoir dit avant quoi. Et puis c’était ça ou un scanner et franchement dans son état, le scan n’était pas recommander. Elle se permit de lui prendre la tête ensuite, parce qu’elle ne lui avait rien dit et que c’était la chose la plus stupide au monde, malgré tout les excuses que la Française pouvait lui faire. « Je ne joue pas la fille indépendante seule au monde ok. » La blonde leva les yeux au ciel. « Si, c’est ce que tu fais tout le temps ! » Avec elle, avec Lloyd, elle aimait tellement faire sa fière. « Je voulais juste te laisser un peu en paix Rosalie, c’est bon. Ce n’est sûrement pas la peine d’en faire toute une histoire. Et puis, il n’y avait rien alors ça aurait été t’inquiéter pour rien. Je n’aurais même pas dû te le dire même maintenant en fait. » Rosalie hocha la tête de gauche à droite, elle n’avait pas envie d’entendre ça maintenant. « Au moins, je l’aurais sue ! » Elle lança un regard étrange à Lys avant de continué. « Je me serais pas inquiéter pour rien d’ailleurs, je me serais inquiéter pour toi et avec toi et je suis contente qui ait rien, vraiment. Mais tu n’aurais pas dû me cacher un truc pareil Lys ! » Elle accota sa tête sur ses genoux et tourna la tête vers le miroir. « T’aimerais ça peut-être si je te faisais la même chose ? »

« Ma maman, ma famille, moi, mon reflet dans le miroir, ma nièce, Brad Pitt, Pierce Brosman, ma sœur Elena, une radio et un lit. » Ca, c’était la liste des personnes qui d’après Rosalie était mieux qu’elle. La française s’écarta de son double et lui tourna le dos. Elle ne l’aimait plus, c’était décidé. Rosalie ne méritait vraiment pas ni son amour ni son attention. « Row boude pas, sa te fais des rides chéries. » Lys continua d’ignorer son double. S’il fallait en plus maintenant l’écouter parler de ses rides, c’était le mieux qu’elle pouvait faire. Mais Lys savait qu’elle devrait tôt ou tard se remettre à parler à Rosalie, ne serait-ce que pour lui annoncer qu’elle était enceinte. Elle finit par le faire d’ailleurs. Mais même si elle en voulait à Rosalie, elle lui assura que la seule raison pour laquelle elle n’attendait pas un enfant de Rosalie et que ce n’était pas vraiment possible. Mais Rosalie promis de remédier à ça et Lys lui demanda simplement de faire rapidement. « Promis ! » Lys hocha la tête satisfaite. C’était parfait ça ! « Et tu pourras porter nos six enfants ! » Ouais, là tout de suite, c’était beaucoup moins parfait. « Il n’en est pas question ! » protesta aussitôt la blonde. « Déjà on n’a pas besoin de six enfants. Et ensuite, je refuse de les porter tous ! » Rosalie pouvait bien faire un petit effort elle aussi et prendre sa part. C’était la raison pour laquelle Lys se jure de ne jamais avoir d’enfants avec elle en fin de compte.

Les choses prirent un ton plus sérieux quand Lys mentionna comment elle avait put apprendre qu’elle était enceinte. Rosalie exigea aussitôt qu’elle vienne dès le lendemain pour une nouvelle prise de sang et Lys refusa. Elle en avait assez des examens en tout genre et là, ce n’était vraiment pas utile en plus. « Tant pis. » Lys soupira. A croire que Rosalie ne l’écouta pas. « Je ne viendrais pas hein. » C’était certain. Rosalie l’accusa ensuite de jouer la fille indépendante et seule au monde et Lys protesta contre ça. Elle ne faisait pas ça, jamais. « Si, c’est ce que tu fais tout le temps ! » Lys la regard un moment avant de prendre la peine de répondre. « Non, jamais. » Lys continua à argumenter ensuite histoire de bien faire comprendre à Rosalie à quel point elle avait eu raison mais celle-ci ne sembla pas vouloir le comprendre. « Au moins, je l’aurais sue ! Je me serais pas inquiéter pour rien d’ailleurs, je me serais inquiéter pour toi et avec toi et je suis contente qui ait rien, vraiment. Mais tu n’aurais pas dû me cacher un truc pareil Lys ! » Lys haussa les épaules. « Si tu le dis. Mais je ne te le cache pas là, je viens de te le dire. » Tant pis si elle ne l’avait pas fais au moment où la blonde aurait le plus voulu qu’elle le fasse. « T’aimerais ça peut-être si je te faisais la même chose ? » Lys détourna les yeux. « Tu ferais bien ce que tu veux je suppose… » dit-elle. En vérité, non, elle n’aimerait pas mais bon, elle ne pouvait pas vraiment admettre ça maintenant. « Toute façon, tu dois bien le faire, tu ne me dis jamais rien Rosalie. » Enfin rien d’important en tout cas. Tout tournait toujours autour de Lys sinon et ce depuis longtemps.

Elle l’avait cherché un peu. Mais Lys finit tout de même par la bouder. Son double se tourna dos à elle et commença à l’ignorer. Mais soi, la blonde n’était pas venue ici pour regarder ses fesses – aussi parfaites étaient-elles. « Lyyyyyyyyyyysssssssss. » Elle se rapprocha de la Française et l’entoura de ses bras avant de poser sa tête dans le creux de son cou. « Lysssss, je m’excuse, tu es la plus parfaite, la meilleur, mieux que moi-même et je t’aime de tout mon petit cœur. Promis. » Elle lui donna un autre bisou sur la joue avant de faire la moue. Elle n’avait pas envie de se disputer aujourd’hui, elle était beaucoup trop fatiguée pour ça d’ailleurs. Et puis c’était une bonne chose, parce que si Lys allait porter ses six enfants, comme elle le prévoyait, elle ne pouvait pas vraiment rester en colère contre elle trop longtemps de toute façon. « Il n’en est pas question ! » Enfin si. Peut-être qu’elle pouvait. Rosalie croisa ses bras sur sa poitrine et se mit à bouder. « Déjà on n’a pas besoin de six enfants. Et ensuite, je refuse de les porter tous ! » Pft. On verra bien oui. « D’accord, deux. Mais tu portes le premier. » Elle lui devait bien ça après tout, comme elle allait faire les recherches et la découverte scientifique toute seule !

Mais malgré tout ses efforts, elles retournèrent vite à la prise de tête quand Lys lui avoua la frousse qu’elle avait eue. Au lieu de se montrer compréhensive et solidaire, Rosalie fut blessée et inquiète, parce que Lys ne lui avait pas dit et que tout ça faisait dévaler une foule d’idée dans sa tête remplie de cas médicaux étranges. « Je ne viendrais pas hein. » L’Anglaise haussa les épaules. « Je te trouverais. » Elle savait où elle habitait et travaillait et tout ça. Elle lui reprocha ensuite de vouloir faire sa forte indépendante et tout. C’était vrai quand même, sa ‘rupture’ avec Lloyd et tout ce qui s’était passé depuis l’avait bien prouvé selon elle. « Non, jamais. » Rosalie soutient son regard pendant quelques instants, elle avait plus vraiment la force de la contredire, mais elle n’en pensait pas autrement. « Si tu le dis. Mais je ne te le cache pas là, je viens de te le dire. » « Sa compte-pas. » Surtout qu’elle venait de lui dire qu’elle regrettait de l’avoir fait et tout ça. En dernier recours, elle essaya de la faire sentir coupable à son tour, en lui disant qu’elle ne serait pas plus contente qu’elle si la situation était inversée. « Tu ferais bien ce que tu veux, je suppose… » Bien sûr, et après elle s’en prendrais pour son grade tient. « Toute façon, tu dois bien le faire, tu ne me dit jamais rien Rosalie. » L’Anglaise releva la tête pour la dévisager. « C’est faux ça. » En même temps ce n’est pas de sa faute s’il ne se passait rien dans sa vie ein. « Je t’ai dit quand je suis partie et pourquoi… Je t’ai même dit pour le garçon qui m’énervait parce qu’il ne m’énerve pas. » Elle en savait officiellement plus que tout le monde dans son entourage tient.

Lys avait décidé de ne plus parler à Rosalie. Une fois de plus. Mais celle-ci s’était encore une fois montrée très méchante. Elle voulait lui couper la tête et prétendait qu’il y avait des tas de choses mieux qu’elle. Elle faisait même passer un lit et une radio avant elle tellement elle était affreuse ! « Lyyyyyyyyyyysssssssss. » Celle-ci l’entoura alors de ses bras mais Lys continua de l’ignorer aussi bien qu’elle le pouvait. Elle ne comptait pas se laisser amadouer aussi facilement que ça. Rosalie n’avait qu’à pas se montrer aussi affreuse. « Lysssss, je m’excuse, tu es la plus parfaite, la meilleur, mieux que moi-même et je t’aime de tout mon petit cœur. Promis. » Rosalie lui donna ensuite un bisou et Lys soupira. Lys finit par se retourner vers elle quand même. « Je te pardonne à une condition ok ? » dit-elle alors. Elle sortit alors son téléphone. « Tu dois me répéter tout ça pour que je l’enregistre. » Et pour qu’elle puisse le lui rappeler la prochaine fois que Rosalie prétendrait être la meilleure et plus parfaite qu’elle. Lys trouvait que c’était un bon compromis tout ça. Elles parlèrent ensuite de leurs futurs enfants (parce que Rosalie allait trouver une solution pour qu’elles puissent en avoir ensemble) et tombèrent à nouveau en désaccord. Rosalie en voulait six et elle voulait que Lys les porte tous mais la française n’était pas vraiment d’accord là-dessus. « D’accord, deux. Mais tu portes le premier. » Lys réfléchit un peu à la question et secoua finalement la tête. « Tu portes le premier. Sinon, je suis sûre que je vais me faire avoir. Je ne te fais pas confiance là-dessus Rosalie. » Comme c’était partie, elle n’aurait peut-être jamais d’enfants ensembles finalement.

Elles abordèrent un sujet plus sérieux quand Lys évoqua les raisons qui l’avaient amené à savoir pour sa grossesse. Rosalie insista alors pour que Lys vienne refaire des examens avec elle le lendemain mais la française refusa. Elle n’en voulait pas pour le moment, pas alors que ce n’était pas nécessaire. « Je te trouverais. » Lys soupira. « Si tu crois que ça m’inquiètes. » dit-elle en haussant les épaules. Elle ne craignait vraiment pas Rosalie. Celle-ci lui reprocha ensuit de jouer sa forte et indépendante et de ne lui avoir rien dit et Lys lui rappela qu’elle venait de tout lui dire là. « Sa compte-pas. » La française fronça les sourcils. « Bien sûr que si ça compte ! » Quand même. Enfin, elle aurait quand même préféré n’avoir rien dit, comme ça, elle n’aurait pas eu à supporter ses reproches. Ni le numéro que son double lui fit ensuite en lui demandant si Lys aurait aimé qu’elle fasse pareil les cas inversés. Comme la française ne pouvait vraiment pas admettre avoir eu tord et qu’elle n’aurait pas aimé, elle préféra accuser Rosalie de ne pas tout lui dire à la place. C’était quand même bien mieux que lui donner raison ça. « C’est faux ça. Je t’ai dit quand je suis partie et pourquoi… Je t’ai même dit pour le garçon qui m’énervait parce qu’il ne m’énerve pas. » Effectivement. Mais pff, pour le coup, Lys aurait mieux aimé ne pas savoir comme ça, ses reproches auraient été justifiés. « Ok. » fit-elle au bout d’un moment. « Je m’excuse alors, ça te va ? » ajouta-t-elle alors. Elle voulait bien s’excuser mais certainement pas dire qu’elle avait eu tord pour autant. « Je te confierais tous les moindres détails de ma vie maintenant. » Enfin peut-être pas non plus mais bon.