It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Basile... LÂCHE-TOI.

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MessageSujet: Basile... LÂCHE-TOI. Basile... LÂCHE-TOI.  EmptyDim 24 Mar - 21:55




I think you should enjoy your life.


Beaucoup de choses s’étaient passées dans ma vie dernièrement. J’avais commencé à sortir un peu dans les rues New-Yorkaises afin de faire quelques rencontres parce que je commençais à ressentir la solitude et c’était un sentiment que je ne supportais pas, du moins, pas longtemps. J’avais peur de tomber dans la déprime et de tout plaquer pour retourner en France, là où je ne serais pas du tout épanoui. C’est pour ça que je m’étais forcé, que j’avais vaincu ma timidité et mon angoisse du monde américain, pour sortir, sortir et traîner la nuit, dans les endroits fréquentés de gens comme moi, de jeunes entrepreneurs, enfin, des gens de mon rang quoi. Il y avait certaines personnes que j’appréciais énormément, notamment Basile. Je crois d’ailleurs qu’il est la première personne que j’ai rencontrée ici, à New-York. J’ai d’autres amis désormais, mais il a une place spéciale dans mon cœur, sûrement parce qu’il m’a beaucoup aidé dans ma nouvelle vie, sans même le savoir. Son histoire m’avait, en plus, beaucoup touché et avec tout ce qui lui était arrivé, je lui avais proposé de venir briser la solitude qui régnait en maître chez moi, et de venir s’installer, le temps qu’il trouve une solution à ses soucis financiers. Je me fichais de lui donner de l’argent, je me fichais même qu’il me le rende ou non, je voulais simplement l’aider sans pour autant lui donner un sentiment de pitié venant de moi.

Les choses s’étaient passées d’une façon tout à fait inattendue pour moi. En effet, alors que je lui avais acheté un journal ou quelque chose comme ça dans la rue, il faisait vraiment très froid. C’est pour cela d’ailleurs que je l’avais invité à venir boire un café avec moi, le laissant payer parce qu’il insistait et c’est de là que toute notre amitié était partie. J’en avais beaucoup appris sur lui, à peine nous nous étions rencontrés… Son histoire, notamment son histoire d’amour avec sa femme désormais décédée, m’avait réellement chamboulé… Moi j’avais vu mon histoire d’amour comme une chose à laquelle je ne devais plus penser, mais lui ne pouvait pas oublier. Son épouse qui portait ses enfants les avait emmenés avec elle au paradis… Au paradis parce que sa femme ne pouvait pas être une mauvaise personne. Basile est tellement attachant, gentil et serviable qu’il ne pourrait se lier à des gens au mauvais fond. Du moins, c’est ce que je pense, mais j’en suis quasiment sûr. Depuis que nous nous étions rencontrés avec Basile, mes sentiments amicaux n’avaient fait qu’accroitre et il était désormais l’un de mes plus proches amis. Vivant chez moi, il se faisait malgré tout, très discret et j’avais le sentiment qu’il ne voulait pas s’étaler. Il était dans sa chambre ou était dehors, mais ne semblait pas prendre ses marques et je n’aimais vraiment pas le voir comme cela. Je voulais qu’il se sente chez lui car par définition, il l’était. Il était chez lui jusqu’à temps qu’il soit assez libre financièrement et assez fort pour partir et repenser à fonder une famille. Je voulais l’aider et je n’avais pas vraiment l’impression que c’était une réussite à présent. Je comprenais parfaitement que sentir la pitié, que je ne ressentais pas pour lui, des gens qui sont tes amis, ne doit pas être une sensation agréable. Mais qui dit ami, dit que la pitié n’existe pas, c’est simplement de la tendresse et une simple envie d’aider. Je ne pourrais pas être pris de pitié pour lui. Je ne voudrais pas qu’il ait pitié de moi non plus.

Je rentrais des bureaux de mon agence et je n’avais pas encore mangé. Je regardais ma montre et je vis qu’il était déjà assez tard alors je n’avais pas envie de prendre le temps de manger, j’allais simplement à la maison et je mangerais un fruit ou un yaourt. Basile était là, dans la cuisine en train de boire une boisson chaude, toujours aussi silencieux qu’à son habitude. Je le regardais, le saluant d’une accolade amicale, puis ouvrit le frigidaire pour en sortir un jus de fruit bien frais, ainsi qu’une compote que je mangeai très rapidement pour le coup. « T’as passé une bonne journée, ça a été ? » le questionnai-je alors, le sourire aux lèvres.

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MessageSujet: Re: Basile... LÂCHE-TOI. Basile... LÂCHE-TOI.  EmptyLun 1 Avr - 11:49

HEAVEN & BASILOU
Basile... LÂCHE-TOI.  Tumblr_mk9tbnoadA1s9x1spo1_500
Depuis que Basile avait emménagé avec Heaven, tout semblait aller pour le mieux. Le jeune homme avait été d'une gentillesse infinie d'accepter de partager son appartement avec lui. Il aurait été perdu sans Heaven ! Il lui devait une fière chandelle, et n'osait pas trop s'imposer c'était dans sa nature en fait, de ne pas trop se sentir envahissant en fait. Il était un peu comme un invité et faire comme chez lui n'était pas du tout dans ses habitudes, en plus la plupart du temps il partait aux aurores et revenait le soir assez tard enfin, il avait parfois le temps de préparer quelques petites choses pour le repars du soir et restais très poli et gentil avec le français. Un vrai lien s'était lié entre les deux jeunes hommes, ils étaient de plus en plus proches et ça, Basile aimait beaucoup car il s'était sentit très très seul avant que Heaven ne débarque dans sa vie. Il était très content d'avoir du soutiens hors de Skye, son amie de groupe mais un peu égoïste, de plus elle était enceinte et cela tapait un peu sur les nerfs de l'australien, vu qu'il venait de perdre sa femme avec ses enfants, alors qu'elle était enceinte. Mais il restait altruiste et modeste, c'était ainsi, il préférait détourner la conversation sur une autre personne que lui, car généralement parler de lui résumait à dire : je suis pas riche, je fais un métier qui me rapporte presque rien. Fin. Mais bizarrement, quand il était avec Heaven, il devenait une personne tout à fait intéressante et ça, il aimait beaucoup.

Il était assez tard et comme à son habitude, Basile prenait le métro pour rentrer chez lui. Il avait eu de la chance de trouver une place assise et il avait presque dormi dans le transport qui le menait à chez lui, enfin chez Heaven et lui. Il marchait dans les rues et enfin, arriva à ManhattanVille. Il fût assez surpris lorsqu'il ne vit pas Heaven dans l'appartement, d'ordinaire il rentrait moins tard et l'australien se sentait tellement coupable lorsque celui-ci lui disait qu'il avait préparé un truc bon à manger. La brun n'eu pas la force de préparer un repas, il préféra se servir un thé. Quelques minutes plus tard, alors qu'il sirotait son thé, le français arriva, ils se firent une accolade amicale. C'était une habitude qu'ils avaient pris, enfin, Heaven le faisait mais jusqu'à présent le bouclé n'avait jamais pris l'habitude de le faire à quelqu'un, alors entre colocataires, quoi de mieux ? Le français ouvrit la porte du frigo, se servit un jus de fruit et une compote qu'il avala en un rien de temps et puis il engagea la conversation. « T’as passé une bonne journée, ça a été ? » L'intéressé posa son récipient sur le plan de travail avant de répondre avec un petit sourire. « Pas mal écoute, le temps se réchauffe alors ça va bien ! Et toi ? Les affaires marchent ? » Le questionna-t-il à son tour.
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MessageSujet: Re: Basile... LÂCHE-TOI. Basile... LÂCHE-TOI.  EmptyMar 2 Avr - 22:23


I think you should enjoy your life.


J’étais heureux de savoir que Basile habitait avec moi. J’étais du genre à toujours me sentir seul… Que je sois chez moi ou en pleine ville. J’ai tellement été seul durant mon adolescence et ma jeunesse que je ne supportais plus de vivre seul, de dormir seul, de passer mes soirées seul chez moi. Quand bien même Basile et moi ne dormions pas ensemble, j’étais rassuré de savoir que je n’étais pas le seul au sein de ce grand appartement qui était beaucoup trop vide avant l’arrivée de Basile. Cela me désolait de voir ses murs vides, cette seconde chambre vide et inhabitée. Je souriais désormais, en passant devant cette chanson qui était pleine d’affaires, de photos… Une chambre qui sentait la vie à plein nez. J’appréciais de voir Basile habiter cette maison, bien que trop discrètement pour moi. Je le sentais assez retenu, il ne vivait pas comme il l’entendait. Du moins, je sentais une certaine gêne sur le fait de vivre ici, avec moi. Je n’aimais pas de le savoir comme ça. Surtout que je n’étais pas sûr de ce que j’avançais, c’était juste moi qui le pensais et je voulais qu’il vive comme il le voulait. Je voulais qu’il ramène ses amis s’il le voulait, qu’il me demande l’appartement pour la soirée s’il le voulait, qu’il fasse venir son groupe s’il le voulait… Je voulais qu’on soit de vrais colocataires et non me sentir comme étant le propriétaire de l’appartement qui héberge quelqu’un. Ce n’était pas ça, c’était une réelle colocation… Pour moi du moins. J’avais rencontré beaucoup de monde ici, dans cette ville qui était carrément nouvelle pour moi, cependant rares étaient les rencontres qui ressemblaient à celle que j’avais connue avec Basile. C’était une réelle amitié qui se développait là et j’appréciais réellement le fait de me sentir apprécié pour qui je suis réellement.

J’étais rentré assez tard comparé à mes horaires habituels, ce soir, et Basile était déjà là, ce qui n’était pas le cas d’habitude, puisque je rentrais toujours le premier et Basile ne faisait que rentrer pour dormir et se doucher. Il était là, sirotant sa boisson chaude, ce que je m’apprêtais à faire, histoire de parler avec lui autour d’une boisson et qui plus est, il ne faisait pas si chaud que ça à New-York ces derniers temps. « T’as passé une bonne journée, ça a été ? » Il posa alors sa tasse de thé chaud sur le plan de travail qui nous servait aussi de table lorsque nous ne mangions pas dans le salon, assis confortablement dans le divan avec pour support la table basse. « Pas mal écoute, le temps se réchauffe alors ça va bien ! Et toi ? Les affaires marchent ? » me demanda-t-il alors que je cherchais une tasse pour me faire un thé moi aussi. Je me retournais alors, laissant mon eau chauffer. Je souriais alors, dos à lui pour le moment, avant d’amener ma tasse face à la sienne, m’installant face à lui. « Oui oui, tout va bien, même si moi j’ai assez froid, j’trouve New-York bien frais encore… Tout va comme tu veux dans l’appart ? N’hésite pas à y apporter le moindre changement, c’est autant chez toi que chez moi ! » dis-je alors, voulant lui souligner qu’il était chez lui, réellement. Je savais pertinemment que ceci aboutirait à une discussion sérieuse sur le fait qu’il ne se sent pas chez lui… ce que je voulais lui faire assimiler dès ce soir. Tout était déjà prévu dans ma tête.


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MessageSujet: Re: Basile... LÂCHE-TOI. Basile... LÂCHE-TOI.  EmptyLun 22 Avr - 18:07

HEAVEN & BASILOU
Basile... LÂCHE-TOI.  Tumblr_mk9tbnoadA1s9x1spo1_500
Basile n'avait jamais vraiment vécu seul. Jusqu'à ses débuts à New York, bien entendu. Il avait toujours été entouré de ses soeurs, qui aujourd’hui font fortune. D'ailleurs il n'arrivait plus à suivre leurs escales. Une fois il recevait une carte de Tokyo, le lendemain de Hawaï... Vraiment, il était perdu. Enfin bon, tant qu'elles étaient vivantes c'était le plus important. Basile n'avait jamais demandé de l'aide auprès de ses soeurs, certes elles étaient fortunées mais il voulait se débrouiller seul et avait rejeté toute aide venant de leur part. C'était sa vie, et même si elles étaient ses trois femmes de sa vie, enfin voilà, il se devait de réussir. Il n'aimait pas qu'on s'occupe de lui, qu'on se morfonde sur son sort, alors il se débrouillait pour vivre normalement et Heaven était vraiment quelqu'un de formidable et il adorait parler avec lui, même si son travail lui prenait énormément de temps et d'énergie, il faisait de son mieux pour parler à son colocataire. Basile avait toujours été quelqu'un de très simple et c'est peut-être aussi pour cela qu'il s'entendait très bien avec son colocataire et surtout son ami.

La discussion débutait tout juste et elle n'était pas prête de se terminer. Heaven était très charismatique et avait toujours quelque chose à dire, il était peut-être un peu plus le moteur de leur amitié mais Basile était l'oreille, celui qui écoutait et conseillait, et cela pas seulement qu'avec Heaven mais avec tout le monde, comme il n'aimait pas beaucoup parler de lui il préférait écouter les autres, ce n'était pas plus mal pour lui. « Oui oui, tout va bien, même si moi j’ai assez froid, j’trouve New-York bien frais encore… Tout va comme tu veux dans l’appart ? N’hésite pas à y apporter le moindre changement, c’est autant chez toi que chez moi ! » Basile hocha la tête. C'est vrai qu'il n'avait pas eu l'idée d'ajouter des petites touches personnelles à sa chambre. Mais comme il n'était pas sur de rester. Oh, tant pis cela laissera une un souvenir à Heaven de sa présence ici. « C'est vrai que je n'ai pas eu vraiment de temps pour aménager la chambre mais j'y penserais, genre repeindre les murs d'une couleur chaude ça pourrait être cool, non ? » Proposa-t-il pour avoir l'avis de son ami. « Ça fait longtemps qu'on a pas parlé, ça fait du bien ! » Remarqua l'australien.


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MessageSujet: Re: Basile... LÂCHE-TOI. Basile... LÂCHE-TOI.  EmptyMer 8 Mai - 14:19


I think you should enjoy your life.


Vivre en colocation n’était pas toujours évident. Ce n’était même pas souvent facile pour certaines personnes. Tout ce qu’il fallait, c’était trouver le bon colocataire, la personne avec laquelle l’entente se fera toujours aussi bien, malgré les années qui passent. C’est pour ça que je m’étais senti béni et chanceux d’avoir Basile en tant que colocataire. J’étais content que ce soit lui qui habite avec moi. Il était quelqu’un de très simple, de très gentil et que j’appréciais beaucoup, et je pense que c’était là le plus important. J’aimais beaucoup vivre avec lui. Pourtant, je n’étais pas le genre de personne à apprécier la compagnie de quelqu’un que je ne connais pas, du moins, quelqu’un n’étant pas de ma famille, tous les jours de toute l’année. Ce n’était pas toujours évident de vivre dans une ville dans laquelle tout le monde t’est étranger, dans laquelle tu n’as aucun repère mais où tu dois t’en créer pour survivre. J’étais ce genre de garçon très proche de sa famille, de ses parents. Un vrai déchirement. Oui ce fut très dur pour moi de couper le cordon et de partir à des milliers de kilomètres de chez moi. Mais je commençais tout doucement à m’y faire. Il fallait bien. Et puis je n’avais pas vraiment le temps de me morfondre dans mon appartement… dans lequel je n’étais que très rarement finalement, puisque j’étais tout le temps fourré dans mon bureau. Ce qui me rendait d’ailleurs assez triste, puisque je n’avais pas de temps à accorder à mon colocataire, mais également ami.

Cette amitié était digne des plus grands scénarios hollywoodiens. Rencontrer dans la rue, lui vendait des journaux, moi je passais et le voyait frigorifié par la pluie et le vent New-Yorkais, le sort semblait s’acharner sur lui. Je n’avais pas hésité à lui offrir mon café et à débuter la conversation. Ce fut un réel coup de foudre amical. Je trouvais nos deux caractères totalement complémentaires. Lui était du genre à ne pas beaucoup parler mais à réfléchir, moi étant du genre à beaucoup parler, sans pour autant réfléchir… pas toujours. « Oui oui, tout va bien, même si moi j’ai assez froid, j’trouve New-York bien frais encore… Tout va comme tu veux dans l’appart ? N’hésite pas à y apporter le moindre changement, c’est autant chez toi que chez moi ! » Avais-je alors dit, voulant lui faire assimiler le fait qu’il pouvait rester autant qu’il le souhaitait, qu’il pouvait changer ce qu’il voulait dans l’appartement. Je voulais qu’il se sente à son aise et quand rien n’est personnel, je trouve cela très dur. Peut-être que lui s’adaptait parfaitement, je ne sais pas vraiment. « C'est vrai que je n'ai pas eu vraiment de temps pour aménager la chambre mais j'y penserais, genre repeindre les murs d'une couleur chaude ça pourrait être cool, non ? » Me répondit-il alors, son regard brun dans le mien. Je souris alors. « Ça fait longtemps qu'on a pas parlé, ça fait du bien ! » reprit-il alors, souriant. « J’veux juste en venir au fait que tu es ici chez toi, autant que je suis chez moi. Tu fais ce que tu veux, d’accord ? Et oui, ça fait longtemps… j’étais pas très bien ces derniers temps, alors j’me noyais dans le boulot… comme d’habitude quoi ! » Anxieusement, je jouais avec mes doigts. Je ne savais pas quoi faire, je me sentais un peu oppressé, avouer que j’avais de la peine me donnait l’impression qu’elle se décuplait et m’arracher le corps de l’intérieur.


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MessageSujet: Re: Basile... LÂCHE-TOI. Basile... LÂCHE-TOI.  EmptyLun 17 Juin - 18:37

HEAVEN & BASILOU
Basile... LÂCHE-TOI.  Tumblr_mk9tbnoadA1s9x1spo1_500
Basile aimait vraiment beaucoup Heaven. Il ne savait toujours pas comment le remercier et s'en voulait presque d'avoir ses trois boulots qui lui prenaient une énorme partie de son temps pour ne pas dire presque tout son temps. Le travail était comme une sorte d'obsession pour lui. Comme il ne roulait pas sur l'or il devait compléter par une multitude de jobs qui lui prenaient sur son temps de vie et de décompress. Tout d'abord il commençait par son premier travail, laver les vitres des hauts buildings. Il se rappelait avoir eu un peu le vertige au tout début mais son patron lui avait dit que s'il avait le vertige, ce job n'était pas pour lui. Alors il avait prit son courage à deux mains et était monté dans la petite nacelle et avait nettoyé. Ensuite, à midi il allait directement vers son second travail le plus calme des trois. Il venait des bonbons dans une petite boutique ludique dans New York. Une fois fini, il partait ensuite direction le "Dream" pour y être serveur jusqu'à onze heure du soir, là où on le relayait. A minuit il était chez lui et son réveil sonnait à peine six heures plus tard. Aujourd'hui le Dream était fermé à cause des problèmes du boss mais il s'en fichait, il avait un petit jour de congé payé, cela lui convenait ! Le brun avait put rentrer plus tôt, ce qui avait été une aubaine pour lui et l'occasion de reparler avec Heaven.

Leur rencontre avait été très spéciale. Un hiver, Basile avait tellement froid qu'il aurait donné n'importe quoi pour pouvoir rentrer quelques secondes au chaud et là Heaven qui le bouscule avec un café à la main. Heureusement, pas de dégâts. Pour se faire pardonner, le français lui prend un journal, mais Basile lui file gratis. Puis Heaven propose de se réchauffer et ils commencent à se raconter leur vies autour d'un café. Puis Basile voit la serveuse qui ressemble à sa femme décédée et voilà, une amitié hors du commun qui est née ce soir là. Basile esquissa un petit sourire en y re-songeant. Ils avaient commencé à parler de la pluie et du beau temps, puis de leurs boulots. Basile avait rapidement expliqué qu'il n'avait pas eu le temps de décorer sa chambre. « J’veux juste en venir au fait que tu es ici chez toi, autant que je suis chez moi. Tu fais ce que tu veux, d’accord ? Et oui, ça fait longtemps… j’étais pas très bien ces derniers temps, alors j’me noyais dans le boulot… comme d’habitude quoi ! » L'australien remarqua le jeu des doigts de son colocataire, il s'amusait à les nouer. Il n'était pas très fort pour parler mais il comprenait à peu près le langage du corps, et là, Heaven était stressé. « Je vois, le boulot c'est tellement assommant, et tu parles à un pro ! Si t'as des problèmes tu peux venir m'en parler aussi tu sais... » Commença-t-il en espérant que son colocataire se confierait à lui.

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MessageSujet: Re: Basile... LÂCHE-TOI. Basile... LÂCHE-TOI.  EmptySam 27 Juil - 16:23


I think you should enjoy your life.


Je ne voulais pas revenir en arrière. Je n’avais pas envie de passer des heures et des heures à repasser l’histoire de ma vie et me dire que telle ou telle chose était une connerie monumentale. Je n’avais pas envie de m’en vouloir pour mes choix passés, je voulais juste aller de l’avant et ne plus me poser de questions. Dernièrement, j’avais connu une rupture difficile. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été en couple et j’avais beaucoup aimé cette histoire… Il faut dire que Jayden avait tout fait pour que je tombe amoureux de lui… Et il avait vraiment bien réussi son coup. Je me souviens de notre rencontre comme si c’était hier alors que cela remonte déjà à plusieurs mois. Véritable fan de l’Amour, avant un grand A, il suffit de me dire quelques mots doux et de se montrer attentionné pour que je succombe aux flèches de Cupidon. C’est pour cela que ces derniers temps je m’étais beaucoup renfermé sur moi-même… Ce qui inquiétait beaucoup ma famille à Paris, puisqu’ils étaient trop loin de moi pour me surveiller, déjà, mais aussi parce qu’ils savent à quel point je suis déjà introverti, d’ordinaire. Cette histoire, cette déception amoureuse avait été la goutte de trop et je ne savais pas vraiment si j’allais m’en remettre ou pas. La seule chose qui me motivait, c’était de me dire que je n’étais pas seul chez moi en rentrant le seul, du moins si, je le suis puisque Basile combine plusieurs jobs et n’est quasiment jamais à la maison, ce qui me fout le bourdon dans des jours comme celui-ci. C’est alors qu’en rentrant je commençais déjà à déprimer en mettant ma clé dans la porte, les yeux rivés vers le sol, je me voyais passer la soirée en musique, avec un verre de vin rouge français, allongé dans mon lit, contemplant le plafond de l’appartement. C’est avec surprise que je vis Basile, mon très cher ami Basile.

Il est vrai que Basile était de loin, l’un de mes meilleurs amis dans cette ville. Souvent, ma mère m’avait dit que dans les grandes villes, on ne pouvait faire confiance à personne, qu’il fallait se méfier de tout le monde, tout le temps. J’avais pris ces conseils quand j’étais plus jeune, je m’étais dit que ma mère avait une expérience plus avancée de la vie, comparé à moi qui n’étais alors qu’un enfant. Cependant, je me rends compte qu’il y a des exceptions, dieu merci, dans ce monde. Basile en est une, il est une exception et j’étais vraiment ravi de le compter parmi mes amis. Plus encore, il vivait avec moi, étant donné ses quelques soucis financiers. Même si on ne se voyait pas beaucoup, j’avais encore la fichue impression qu’il ne se sentait pas bien ici, qu’il n’était pas à son aise et qu’il n’osait pas apporter sa touche à l’appartement, ce que j’aimerais qu’il fasse. « J’veux juste en venir au fait que tu es ici chez toi, autant que je suis chez moi. Tu fais ce que tu veux, d’accord ? Et oui, ça fait longtemps… je n’étais pas très bien ces derniers temps, alors j’me noyais dans le boulot… comme d’habitude quoi ! » dis-je alors, commençant à jouer nerveusement avec mes mains, comme à mon habitude, quand le sujet s’approchait un peu trop des choses qui me foutent le bourdon, et qui dit bourdon, dit mal de ventre, mais surtout le cerveau qui travaille trop, qui pense trop, et le cœur qui se déchire un peu plus à chaque nouvelle question qui vient à toi. « Je vois, le boulot c'est tellement assommant, et tu parles à un pro ! Si t'as des problèmes tu peux venir m'en parler aussi tu sais... » Je pénétrais alors mon regard brun dans le sien, avant de me sentir gêné, gêné d’être mal, gêné d’être celui qui souffre, tout en pensant à Jayden qui devait bien s’amuser avec d’autres garçons à cette heure-ci. « Tu te souviens de Jayden, le grand brun qui est venu dormir quelques fois ici, avec qui j’étais en couple… ça m’étonne que tu m’aies pas parlé de lui étant donné qu’il ne vient plus… Il m’a quitté, enfin, c’est encore pire que me quitter c’est… » je fermais les yeux, sentant les larmes monter. La voix tremblante, je voulais continuer, mais je me rendais compte qu’en disant qu’il était partit, qu’il ne m’avait pas donné d’adresse où le voir, me faisait réaliser qu’il n’était vraiment plus là…

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