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alejandro & max ❝ where you belong ❞

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MessageSujet: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyLun 11 Mar - 0:26


  • tag: #alejandro fuentes #max reagan
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❝ where you belong ❞
On aurait pu croire qu'avec les responsabilités qui venaient avec la propriété d'un bar, Max se soit assagie pour pouvoir prendre en charge l'endroit comme il se devait et ne pas faire couler cet endroit qui, étrangement, lui tenait à cœur. Et pourtant, elle restait la même, si ce n'était pire ; cette boîte, elle n'en prenait que le positif, ne se gênait pas pour reluquer les danseuses qui faisaient des strip-teases à la nuit tombée et passait son temps à boire dans les réserves du bar. D'ailleurs, lorsqu'elle se réveilla, elle ne sut d'abord pas où elle était ; la veille, elle était sortie avec un client qui lui avait clairement tapé dans l'oeil et après être partie de chez lui au milieu de la nuit, elle avait retrouvé un vieil ami et... elle ne se souvenait pas de la suite. En ouvrant les yeux, elle fit face à un plafond qui lui était pourtant familier ; et pour cause, c'était elle qui l'avait choisi. En se redressant, elle ne put que maugréer en remarquant qu'elle avait un mal de tête fulgurant. « Urh.. » gémit-elle en jetant un regard autour d'elle tout en tenant son crâne d'une main, les doigts enfoncés dans ses cheveux emmêlés. Elle s'assura donc rapidement qu'elle était bien dans son bureau, au Scorpio, et même si elle ne se souvenait absolument pas de comment elle était arrivée là, elle semblait en un seul morceau et à part la gueule de bois qui la dévorait, elle n'avait même mal nulle part, ce qui était presque un exploit. Ah, si, peut-être à son dos, un peu ; elle était tellement élastique que ça ne resterait pas longtemps. Ce fut avec plus de surprise qu'elle remarqua son accoutrement, une sorte d'ensemble sous-vêtements très brillant, et encore plus lorsque de la chantilly tombe du plafond pour tomber sur sa cuisse. « Quoi ?! » Elle ignorait ce qu'elle avait fait la veille, si elle avait été seule ou pas, mais... apparemment, ça avait été épique. Elle se redressa – plutôt difficilement – et se leva pour jeter un œil à l'extérieur ; à en juger par le nombre de clients qui se trouvaient dans la pièce principale, la soirée était sur le point de commencer. Combien de temps avait-elle comaté dans son bureau ? Apparemment, ses employés savaient parfaitement se débrouiller tout seuls, c'était rassurant, et si tout était toujours en place, c'était qu'elle n'avait énervé personne d'important la veille. Sortant de son bureau, elle resta suspendue au balcon quelques instants avant qu'un visage n'attire son attention ; surprise et intriguée, elle descendit d'un étage pour s'assurer de ce qu'elle voyait, craignant que son mal de tête lui fasse avoir des visions. Pourtant, c'était bien lui ! Accoudé au bar, Alejandro était en train de boire un verre. Dans sa boîte. Alejandro. Un sourire surpris prit place sur les lèvres de Max qui descendit les derniers escaliers avant de se diriger vers le bar, cette grande plateforme de forme ronde au milieu de la vaste pièce. Protégée du regard d'Alejandro par le grand édifice qui contenait toutes les boissons, la jeune femme se prépara tranquillement de quoi faire passer sa gueule de bois et commença à boire tout en rejoignant Alejandro, saluant l'une de ses barmaids au passage. Sans cérémonie, elle se plaça devant le jeune homme satisfaite. « Ca alors, si j'avais su ! Alejandro Fuentes. Loin de Los Angeles... » remarqua aussitôt Max, ne faisant aucune demi-mesure.



Dernière édition par Tayla "Max" Reagan le Mar 23 Avr - 21:06, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyDim 17 Mar - 22:10

L'air glacé me mord la peau quand je sors du magasin. Pour la dernière fois. Pour La dernière fois en tant qu'employé et sûrement aussi en tant que client. Il va falloir attendre un certain temps avant que j'ose remontrer ma gueule ici. Sabina a eu beau me dire que ça ne changeait rien ... ca change tout. Kristy m'a viré et franchement ... Je ne prends même pas la peine de fermer mon manteau malgré le froid. Peut-être que je mérite de finir congelé, peut-être que c'est la façon dont le Karma va me punir. Comme si je croyais au Karma de toute façon. S'il existait vraiment ce putain de Karma, on aurait pas cette discussion aujourd'hui. Je comprends que je suis totalement sonné quand une voiture manque de me renverser alors que je traverse la rue sans regarder. Le conducteur klaxonne, me pète l'oreille et par réflexe, je recule brusquement pour ne pas finir sous ses roues. Sous le coup de l'énervement à cause de cette vie de merde, je me mets à hurler des insultes en espagnol. Oui, même si c'est moi qui ai déconné. Après le passage de la voiture, je me reste planté sur le trottoir, soudain incapable de bouger. Je me suis fait virer putain ... Et la raison est débile. C'est juste entièrement de ma faute. J'avais bien vu que Kristy se posait des questions et j'ai continué malgré tout. Les combats. Elle m'a fait clairement comprendre qu'elle avait été patiente mais au bout d'un moment, les marques de coups sur mon visage faisaient tâches dans le décor du magasin. Qu'est-ce que je pouvais dire pour me défendre ? Rien. Elle n'a rien voulu entendre, normal. Je suis vraiment trop con. Je me sens totalement merdique. J'ai pas du tout réfléchi, j'ai cru que je pouvais m'en sortir en continuant de ... faire n'importe quoi, comme avant. Qu'est-ce qui va pas chez moi ? Okay mec, t'es pas le genre à t'apitoyer sur toi-même alors allons faire ce qui te rend encore plus con dans ce genre de moment. J'ai besoin d'un verre et vite. J'ai besoin de ne plus penser à quel point j'ai merdé sur ce coup là. J'ai besoin de ne plus penser au fait qu'il va falloir que je l'annonce à mi madre.

Je suis entré dans le premier endroit que j'ai croisé. J'ai la tête coincé dans un étau avec l'impression d'étouffer. La musique n'aide pas vraiment mais bon ... Tout ce que je veux c'est un verre alors je ne vais pas faire la fine bouche. J'imagine déjà la tête de mi madre quand je vais lui annoncer que j'ai été viré. Aucun moyen que je lui dise la raison, sérieux, elle va être tellement déçu. Je file donc vers le bar, ne prêtant attention à rien du tout, ni les gens, ni le décor, ni les employés, ni la musique ... Juste le bar. Je m'installe et commande une vodka. Nature, histoire de bien m'arracher la gueule. « Ça alors, si j'avais su ! Alejandro Fuentes. Loin de Los Angeles... » J'étais tellement dans mes pensées que je n'ai pas vu le Diable s'approcher. Je me fige en entendant cette voix. Mi'amá croyait au Diable, elle était ultra-croyante. Je parle de ma mère biologique. Elle croyait au Diable et était loin de se douter qu'il faisait parti de sa famille. Mais la source de cette voix, c'est différent. Ma mâchoire se crispe automatiquement. « Max ... » ai-je dit en me tournant lentement vers elle. Essayer de garder la face. Mes yeux se posent sur elle et je me dis qu'elle n'a pas changé, et ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle. Une foule de souvenirs afflue soudainement dans ma tête. J'ai réussi à masquer avec peine le choc de la surprise. Le choc tout court. Ce visage correspond à cette partie de ma vie que je veux oublier aussi. Il y a le Mexique et le lycée. Autrement dit, la maladie combiné à Hector et les Venice 5. Putain de merde. Long sifflement dans ma tête tandis que j'essaie de ne pas m'enfoncer. Rester détendu même si tout mon corps est tendu. « T'es sacrément perspicace en tout cas. » ai-je lancé avec un rictus en parlant de sa remarque sur Los Angeles. Los Angeles ... Mes tatouages me brûlent la peau tout d'un coup. Il ne manquait plus qu'elle pour que ma soirée soit parfaite. Vous sentez l'ironie ? Sans le vouloir, la texture de sa peau me revient en tête. Et ta connerie aussi ! « J'imagine que t'es pas en ville pour le tourisme. » ai-je dit tandis que la barmaid me donne ma commande qui me donne soudainement beaucoup moins envie. Je fais preuve du même sens de la perspicacité qu'elle ? Je sais. Mais dans mes souvenirs, Tayla Reagan a un sens aigüe pour tout ce qui est illégal, ça m'étonnerait qu'elle ait changée.
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyLun 18 Mar - 0:43


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❝ where you belong ❞
Même si elle prétendait se foutre de tout, Max oubliait rarement un visage, surtout pas celui d'un homme avec qui elle avait travaillé, encore moins celui d'un homme avec qui elle avait couché. Ce n'était pourtant pas pour autant qu'elle s'était attendue à voir le mexicano-américain dans les parages. La dernière fois qu'elle l'avait vu... c'était presque trois ans auparavant, autant dire une éternité pour la jeune femme qui vivait tant de choses chaque jour et enchaînait les contrats depuis plusieurs années. A l'époque, Max s'était déjà fait un nom dans la profession ; Mrs Reagan, Max, le Scorpion, son nom changeait en fonction de la personne qu'elle avait devant elle, en fonction du fait que c'était un partenaire de son défunt mari, un nouveau client ou une victime. Deux ans auparavant, elle avait frappé fort pour son premier coup : le massacre de Ponderosa Drive, un carnage où elle avait fait plus de dix morts et duquel elle s'était sortie indemne avant de prendre le pseudonyme de « Max » et de fuir pour vivre définitivement dans l'illégalité. Très bien initiée par Jon de son vivant, la jeune femme s'était rendue à Los Angeles pour une mission, et avait été contactée par le chef des V5, Paco, une fois sur place. Il avait entendu parler d'elle et de ses talents et voulait éliminer le chef d'un gang ennemi sans laisser de traces. A l'époque, ses tarifs n'étaient pas aussi élevés qu'aujourd'hui, elle ne faisait pas toujours dans le luxe, alors elle avait accepté. Et puis, elle avait rencontré Alejandro.



flashback.
La chaleur était étouffante en ce début d'après-midi, près des quartiers pauvres de la périphérie de Los Angeles. Là, parmi des dizaines d'autres entrepôts, l'un d'entre eux était agité par une crise majeure. « Et pourquoi on lui ferait confiance, hein ? » s'éleva la voix de Carmela au-dessus de celle de Paco ; normalement, elle ne devrait même pas être là, encore moins l'ouvrir, mais ça semblait être physique : depuis que Max avait passé la porte du hangar, perchée sur sa moto, Carmela ne l'aimait pas. « Parce que moi, je lui fais confiance. » Max sourit à l'intention de Paco mais leva la main pour les arrêter. « En fait, c'est pas tellement une question de confiance. Je fais mon job, vous me payez, je disparais. » Joueuse, son regard roula sur Carmela. « Mais si votre cible me contacte et m'offre plus d'argent, je me retourne contre vous. Évidemment. » déclara-t-elle en haussant les épaules, désespérante de sincérité. Aussitôt, Carmela se leva et voulut … Max ne savait pas trop. Pensait-elle pouvoir l'atteindre, lui faire mal ? Please. Revenant aux choses sérieuses, elle se tourna de nouveau vers Paco. « Les enfants étaient obligés d'être présents ? » ironisa-t-elle. C'en fut trop pour Carmela, qui se détacha de l'emprise d'Aron pour tenter de frapper Max à l'abdomen ; en un geste, la brune attrapa son bras et le tordit de telle sorte que Carmela fut bientôt bloquée dos à elle, le bras bloqué derrière elle et les genoux pliés sous la douleur. Elle tenta une contre-attaque en sortant un canif de sa poche avec sa main valide mais une nouvelle fois, Max la désarma et la mit cette fois-ci à genoux. « Bon, on fait quoi ? » demanda-t-elle à l'attention de Paco et des autres. Elle exerça une dernière pression sur le bras de Carmela, la faisant gémir, avant de la lâcher ; le regard que lui lançaient les hommes du gang lui avaient fait comprendre en un instant que si elle s'était amusée, ils ne la laisseraient pas toucher plus Carmela que ça ; mais un homme, plus que les autres, avait attiré son attention. Dans son regard, ce n'était pas de la haine, il ne s'en foutait pas non plus, il semblait juste... plus intrigué que les autres, peut-être plus sérieux. Lui, elle l'aimait bien. « Ecoutez, j'ai pas demandé à être là, moi, j'en ai rien à foutre. Vous voulez tuer votre gars ? Au moins dix gars dans le secteur peuvent vous le faire. Mais vous voulez faire ça bien ? Alors écoutez-moi bien. Il y a deux ans, j'ai tué huit militaires américains, un gouverneur, un diplomate et deux membres du gouvernement. Je suis même pas recherchée, parce qu'ils en sont encore à se demander comment c'est possible. Alors un chef de gang, please, donnez-moi au moins un challenge, restreignez les armes, donnez-moi une deadline ! » ironisa-t-elle encore, tout de même très sérieuse. Tellement que tout le monde resta silencieux un long moment jusqu'à ce que Paco reprenne la parole, abordant enfin la partie technique de la mission. Une heure plus tard, Max était de nouveau sur sa moto, prête à partir, lorsqu'elle s'arrêta avant de mettre son masque. « Eh, le frisé. » interpella-t-elle le jeune homme qu'elle avait remarqué plus tôt. Dès qu'elle eut son attention, un fin sourire vint prendre place sur ses lèvres. « Tu dois être quelque part, là, tout de suite ? » demanda-t-elle en haussant un sourcil. Intrigué, le jeune homme s'approcha en fronçant les sourcils. « Pourquoi ? » répondit-il simplement, les mains dans les poches. Pour simple réponse, Max lui tendit son casque, le regard pétillant de malice. Il hésita un instant, regarda en arrière où ses amis l'attendaient pour démarrer et finalement, plongea son regard dans celui de Max. Sans un mot, ils restèrent ainsi à soutenir le regard de l'autre pendant un long moment, avant qu'Alejandro ne cède sous le sourire triomphal de Max et n'attrape le casque pour le mettre sur sa tête et grimper derrière elle, qui démarra au quart de tour en faisant une queue de poisson à la voiture de Carmela.

« Max ... » déclara la voix d'Alex alors qu'il se tournait vers elle, la reconnaissant immédiatement. Flattée, la jeune femme lui offrit son plus beau sourire. « Pour te servir. » déclara-t-elle en s'inclinant brièvement. « T'es sacrément perspicace en tout cas. » Amusée, elle but une gorgée de son breuvage. « On m'a toujours dit que j'avais l'étoffe d'un génie, c'est vrai. » répondit-elle du tac au tac, parfaitement consciente qu'il ironisait et contre-attaquant. Il ne semblait vraiment pas ravi de la revoir ; pourtant, ils ne s'étaient pas vraiment quittés en si mauvais termes que ça, mhm. « J'imagine que t'es pas en ville pour le tourisme. » Cette fois-ci, ce fut un petit rire qui sortit des lèvres entrouvertes de la jeune femme. « Tu es chez moi, là. Ce bar, il est à moi. » déclara-t-elle en caressant brièvement le bois du bar qu'elle avait « gagné » aux cartes. Observant l'alcool qui fut posé près d'Alejandro par Loan, Max intervint bien vite. « Mh, celui-ci est pour la maison. » déclara-t-elle en hochant la tête, l'empêchant ainsi d'encaisser quoique ce soit. Elle prit le verre, le sentit brièvement et fit une moue admirative. « Vodka, pure. Tu vis l'une de « ces » journées, alors ? » demanda-t-elle avec curiosité en replaçant le verre en face d'Alejandro.


Dernière édition par Tayla "Max" Reagan le Mar 23 Avr - 21:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyVen 22 Mar - 22:15

Le sifflement dans ma tête persiste, ce qui me donne l'impression de ne pas être réellement connecté avec la réalité ce soir. Tout ce que je veux c'est oublier cette impression d'être une sous-merde qui me tiraille le ventre. Un verre me remettra sûrement les idées en place et ensuite ... bah ensuite avec l'alcool qui coulera dans mon sang, je me mettrais à penser que c'est de la faute de Kristy et que Kristy est une salope. Voilà, bonne soirée en perspective. Sérieusement, j'aurais préféré qu'elle reste comme ça, c'est-à-dire moi au bar avec des verres de vodka, anonyme au milieu de la foule et de la musique, histoire de ruminer un maximum avant de repartir de l'avant demain matin. Le monde de la nuit a toujours été mon truc, sûrement parce qu'on peut plus facilement s'y cacher, devenir invisible aux yeux des autres. C'est aussi le moment où théoriquement, il peut vous arriver le plus de choses, comme une agression, une overdose derrière une benne à ordures ou encore, un oncle qui se glisse dans votre chambre pendant la nuit. Voilà ce qui peut arriver la nuit et bien plus encore. C'est le moment propice à la dépravation. Parfois même, des visages du passé reviennent, surgissant de l'ombre. C'est de cette façon qu'elle m'est apparue. Max. Ou Tayla, peu importe son pseudo du moment. Les idées un peu brouillées avant même de boire, elle a comme surgi de l'obscurité, de la foule pour venir à ma rencontre. J'ai cru un moment avoir trop bu justement, pour qu'elle soit en face de moi mais non ... c'est juste parce qu'elle est bien en face de moi. Retour à cette réalité foireuse. Pendant un instant, j'ai l'impression d'être de retour à Los Angeles, avec le regard de Paco posé sur ma nuque, le contact glacial d'une arme contre ma peau de temps en temps et les doses dans la pote de mon jeans. Les réunions au quartier général dans ce bâtiment abandonné poisseux du quartier sud. Je peux même presque en sentir l'odeur pendant une fraction de secondes avant que, comme je l'ai dit, je ne retourne à la réalité. « Pour te servir. » dit-elle avec un sourire qu'il me semble déjà connaître par coeur même si ça fait des années que je ne l'aie pas vu. Je devine ce qu'il signifie d'ailleurs. La fierté. La fierté de voir que je me souvienne d'elle après tout ce temps. C'est parti, premier mot et déjà, première connerie. Il ne manquait plus qu'elle pour que ma soirée soit ... peu importe. Oh putain, sérieux ? C'est le moment où je perds mon boulot que Max débarque ? Sérieux ? « On m'a toujours dit que j'avais l'étoffe d'un génie, c'est vrai. » continue-t-elle sur le même ton quand j'ironise. Dans une joute verbale, il est difficile de la battre, surtout que je n'aie pas vraiment envie de me prendre la tête encore plus ce soir. Trop tard. Le Diable est là. Vous ne comprenez pas ce que ça veut dire mais moi je le sais, je le sens. Non, ça doit s'arrêter à ce soir. La raison pour laquelle je me sens aussi mal à l'aise en sa présence se trouve dans le passé, il y a quelques années à Los Angeles. Elle a rendu un service à Paco, c'est comme ça qu'on s'est connus. Tueuse à gages. Je me tiens loin de toutes ces conneries depuis deux trois ans et maintenant, la voilà, comme pour me rappeler qu'on ne peut jamais vraiment enterrer le passé. « Tu es chez moi, là. Ce bar, il est à moi. » Bien, bien, de mieux en mieux. En gros sans le savoir, je me suis jeté directement dans la gueule du loup. Je ne réagis pas et reste silencieux suite à cette nouvelle information. Pourtant à l'intérieur c'est le brouillard total. Je navigue en eaux troubles. Elle fait partie de ces gens qui sont dangereux pour moi. Non en fait, il faut surtout pas que je me dise ça. Elle n'est pas dangereuse du tout. Pour la première fois depuis que je suis entré ici, je prends la peine de jeter un coup d'oeil autour. « Pas mal. » ai-je dit d'un air nonchalant en haussant les épaules. Je n'en reviens pas d'être tombé sur elle. Elle. Souvenirs peu glorieux me reviennent en tête sur notre "relation", si je peux dire. Je peux pas retomber là-dedans. Puis, ma commande finit par arriver. Je m'apprête à sortir mon porte-feuille mais Max est plus rapide. « Mh, celui-ci est pour la maison. » Je suis prêt à dire à la barmaid que non, je vais payer mais non, trop tard. Ma mâchoire se crispe. C'est à la fois compliqué et très simple. Cette fille a une emprise sur moi, je ne sais comment l'expliquer mais sa présence me donne l'impression de redevenir celui que j'étais chez les V5. Celui qui se faisait manipuler sans s'en rendre compte. Elle avait le contrôle. Je serre donc les dents mais ne dit rien. « Vodka, pure. Tu vis l'une de « ces » journées, alors ? » demande-t-elle visiblement curieuse après avoir jeté un coup d'oeil à mon verre. J'ai dû mal à savoir comment agir, c'est l'enfer. Parce que ça veut dire que je la considère toujours comme un danger et si c'est le cas ... Mierda, je m'embrouille tout seul. Et puis si ça se trouve, elle a arrêté ses activités illégales ... Pourquoi j'en doute ? « Fort probable. » ai-je répondu, ne souhaitant guère lui expliquer que je viens de perdre mon boulot et surtout, la façon dont je l'ai perdu. Avant qu'elle n'ait le temps de dire quelque chose, je reprends. « Et toi ? Tu tues toujours des gens ou ce bar est ton nouveau passe-temps ? » Les deux personnes assises à côté de nous se retournent brusquement vers nous, essayant de savoir s'ils ont bien entendu. Pour toute réponse, je hausse un sourcil et ils se contentent de changer de place. Okay j'ai été un peu direct mais c'est le meilleur moyen d'être fixé.
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptySam 23 Mar - 2:31


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Lorsque Max s'était interposée entre sa barmaid & son client, Loan n'avait même pas parue étonnée et elle se contenta de hausser les épaules avant de partir un peu plus loin pour servir quelqu'un d'autre ; elle savait que son amie avait toujours une bonne raison d'offrir un verre à quelqu'un ; la dernière fois qu'elle lui en avait offert un, d'ailleurs, le Scorpio en était né. Continuant de boire le breuvage qu'elle s'était concoctée derrière le bar, la jeune femme sentait sa gueule de bois disparaître assez vite, et elle bénissait sa facilité à récupérer facilement de l'alcool qu'elle buvait presque quotidiennement. En même temps, depuis qu'elle avait ouvert le Scorpio, il fallait avouer aussi qu'elle n'avait jamais autant bu. « Pas mal. » commenta Alejandro en jetant un regard circulaire à la grande pièce principale. Max avait le regard fier en faisant la même chose, et il y avait de quoi ! Quelques mois auparavant à peine, cet endroit n'était qu'un immeuble désaffecté transformé en bar clandestin. La brune n'avait pas vraiment « gagné » l'endroit, mais disons qu'elle avait fait ce qu'il fallait pour gagner la partie de poker où le propriétaire l'avait misé en échange de l'un des précieux secrets que Jon avait emporté dans sa tombe et que seule Max connaissait. Après s'y être retrouvée avec Loan pour se cacher d'agresseurs masqués mais dangereux, son amie lui avait soufflé cette idée et, alors que la philippine était partie en Afghanistan, Max avait tout mis en place ; des murs avaient été cassés, toute la décoration refaite, et même si l'animation actuelle du bar laissait penser que c'était un endroit où on se détendait, l'arrivée de la nuit voyait arriver une augmentation du volume de la musique, un changement d'ambiance & l'apparition de strip-teaseuses soigneusement choisies par la nouvelle propriétaire des lieux ; et parfois, c'était ici qu'elle recevait ses clients les plus exigeants, les charmant d'alcool & de courbes fantasmatiques pour pouvoir leur soutirer le plus d'argent & de privilèges possible. Son breuvage faisant son miracle, Max se sentait parfaitement fraîche et prête pour une nouvelle folle journée – soirée. « Fort probable. » lui répondit Alejandro alors qu'elle avait commencé à se préparer un cocktail frais qui lui servirait à la fois de petit-déjeuner et d'apéritif. Elle se demandait bien ce qui avait pu amener Alejandro dans son bar, pas qu'elle s'en plaigne ! Ou même à New York – sa curiosité la tiraillait, alors qu'elle était plutôt du genre à ne s'intéresser qu'à sa personne, mais là... Alex, c'était un peu différent. Il était un peu différent. « Et toi ? Tu tues toujours des gens ou ce bar est ton nouveau passe-temps ? » En relevant la tête, Max capta tout de suite le regard des quelques clients qui s'étaient tournés vers elle après qu'Alejandro ai parlé, mais étonnamment, ce fut dans un grand rire qu'elle partit. Les deux buveurs ne tardèrent pas à se lever et à changer de place, et Max secoua doucement la tête. « Et toujours autant de tact ! » s'exclama-t-elle en retrouvant son sérieux. A vrai dire, qu'untel sache qu'elle était une tueuse à gages, elle n'en avait rien à faire, de toute façon, la moitié des clients du Scorpio étaient des clients à elle ou des gens à qui elle avait été recommandée. « Mais comme tu poses la question, oui, je « tue toujours des gens ». L'un n'empêche pas l'autre, ça se complète même plutôt bien. » dévoila la jeune femme en haussant les épaules. Finalement, elle se concentra de nouveau bien vite sur son interlocuteur et fronça les sourcils, ne cachant pas sa curiosité. « Dis donc, t'es vraiment d'une super humeur, aujourd'hui ! » commenta-t-elle avant de boire une gorgée du cocktail qu'elle avait préparé et de faire une mimique admirative devant ses propres talents de barmaid. « Qu'est-ce qui te rend si scintillant de bonheur ? » demanda-t-elle en s'appuyant sur le plan de travail juste derrière elle.


Dernière édition par Tayla "Max" Reagan le Mar 23 Avr - 21:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyMar 23 Avr - 14:04

« Et toujours autant de tact ! » lance-t-elle quand je lui demande brusquement si elle tue toujours des gens. J'ai un sourire ironique au coin des lèvres. C'est vrai que ce soir, être subtil est le moindre de mes soucis. En plus, il a fallu que je tombe sur elle, sur son club. Amusant, si je croyais au destin je pourrais presque penser qu'il est en train de se foutre de ma gueule. Je m'en fous qu'elle ne comprenne pas pourquoi je suis aussi ... froid. Je ne veux pas replonger, je ne veux plus avoir de contact avec ce monde là et avec elle. Et là en l’occurrence, j'ai juste l'impression de m'être jeté dans la gueule du loup. Je peux pas croire qu'elle soit ici. Cette journée est en train de devenir une vraie connerie avec tout ce qui est en train de se passer. « Mais comme tu poses la question, oui, je « tue toujours des gens ». L'un n'empêche pas l'autre, ça se complète même plutôt bien. » continue-t-elle tranquillement, se permettant même de hausser les épaules. Je lève les yeux au ciel, à croire que j'ai oublié comment elle est. Content de voir que Max n'a pas changé ... Ironie quand tu nous tiens. Alors vous me direz, pourquoi je ne pars pas. Pourquoi je reste assis ce bar, en train d'échanger des amabilités avec elle si je n'ai qu'une envie, c'est fuir de tout ce qu'elle représente. Parce que ... Parce que ... C'est elle. J'ai ce souvenir d'elle et depuis qu'elle a fait son apparition dans mon champ de vision, sauf que je viens de comprendre que maintenant, ce n'est pas qu'un souvenir. C'est encore vrai. Je me revois, adolescent, dans le gang en train de vouloir faire le beau et Max ... Max profiter. J'ai tellement été con à l'époque. Mon corps irradie de colère quand j'y repense. Tout se mélange dans ma tête entre mon licenciement et ça. L'alcool n'arrangera rien je sais, mais je m'en fous. A quoi ça m'a servi de me tenir tranquille ? « Très heureux que tes affaires marchent toujours autant alors. » Je peste intérieurement dans ma langue maternelle. Pas contre elle mais contre moi parce que je n'ai pas vraiment réussi à me détacher de ce fameux monde, contrairement à ce que je prétends. Les combats clandestins. J'ai été incapable d'arrêter et me voilà maintenant au chômage et maintenant, je suis en train de faire la conversation à Max. L'air semble s'être électrifier. La musique est forte. Je me dis que je l'ai cherché tout ça et qu'en fait, on ne peut jamais vraiment renier son milieu d'origine. Je viens d'un monde de misère où les enfants voient des choses qu'ils ne devraient pas voir. C'est sûrement pour cette raison que j'ai évolué dans le parfait cliché du petit mexicain en passant par la case gang. Ca et le fait que j'étais trop en colère à cause de ce que mon enfance a été. Alors peut-être que, prétendre que j'ai coupé les ponts avec ce côté là de ma vie a été me voiler la face. Peut-être que ça a été prétendre être quelqu'un que je ne suis pas. Aaaargh ... vous voyez, elle est là depuis à peine cinq minutes et elle fout déjà le bordel dans ma tête. « Dis donc, t'es vraiment d'une super humeur, aujourd'hui ! » continue-t-elle. Haha, si elle savait. Pour toute réponse, je lève mon verre avec un sourire désabusé et sarcastique avant de porter l'objet à mes lèvres et de boire cul-sac le liquide incolore qui se trouve dedans. Ça faisait presque longtemps que la vodka et moi n'avons pas fait des retrouvailles aussi rapides. Je ne bronche pas. Mon œsophage est en feu et une douce chaleur m'envahit progressivement. Je dois faire face, de toute façon je n'ai pas le choix. « Qu'est-ce qui te rend si scintillant de bonheur ? » finit-elle par demander en s'appuyant sur le plan de travail du bar. Je hausse les épaules. La chaleur s'intensifie. « Les choses de la vie ... Ses hauts, surtout ses bas tu vois, en particulier ceux qui correspondent à la période où on s'est connus. » Ce qui englobe toute la période avec le gang en général en fait, il n'y a pas qu'elle, mais en gros c'est ça. La période du grand n'importe quoi de ma vie. Je serais bien tenté de demander un autre shot de vodka pure, mais je crois que c'est une très mauvaise idée. J'ai beau bien tenir l'alcool, ce soir je le sens pas vraiment. « Qu'est-ce que tu me veux ? Non parce qu'au-cas-où tu le saurais pas, je suis clean maintenant, j'ai plus rien à voir avec le gang, chica. » ai-je dit en la regardant droit dans les yeux, commençant peut-être à avoir la langue plus déliée par la vodka.
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyMer 24 Avr - 1:00


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« Très heureux que tes affaires marchent toujours autant alors. » finit finalement par répondre Alejandro. Le jeune homme n'avait vraiment pas l'air dans son assiette, et ça ne faisait qu'attiser la curiosité de Max qui sentait sa gueule de bois disparaître aussi vite que son intérêt pour le mexicain se manifestait. Préférant rester sobre pour être attentive à toutes ces petites choses dans son comportement qu'Alejandro ne semblait pas contrôler, la brune sortit de l'un des petits frigos derrière elle un redbull et en but une longue gorgée qui ne tarda pas à la réveiller. Elle faisait tellement la fête, aussi, surtout depuis qu'elle avait le Scorpio, que son organisme semblait mettre de moins en moins de temps à se remettre de ses folles soirées. Pour ce qui était de ses affaires... Il fallait avouer qu'elle n'avait pas à se plaindre. Même si des débordements internes, et notamment Caleb – qui avait appris la véritable identité de Max et même l'existence de sa fille, faisant de lui la seule personne sur cette Terre avec « l'inconnu du puzzle » à le savoir – avaient un peu retardé ses dernières missions, elle gardait son empire à flot avec grâce et facilité. « Ca se voit, oui ! » continua la brune, taquine au possible, faisant référence à la tête qu'il tirait depuis qu'il était assis à son bar. D'ailleurs, la jeune femme ne résista pas longtemps à sa curiosité et ne tarda pas à demander à Alejandro, toujours avec ce même ton, ce qui le rendait si pétillant de joie et de vie. « Les choses de la vie ... Ses hauts, surtout ses bas tu vois, en particulier ceux qui correspondent à la période où on s'est connus. » Max pencha légèrement la tête sur le côté, un sourire aux lèvres. Cette époque... elle avait l'impression que c'était à des années lumières de là. A cette époque, Max gardait un profil bas après son gros coup, le massacre de Ponderosa Drive. En train de reprendre contact avec les anciens associés de son mari, elle commençait tout juste à imaginer une carrière dans le crime, digne de ce que Jon aurait pu projeter pour elle. Et voilà où elle en était aujourd'hui : même si elle était installée à New York, sa sphère d'influence dépassait largement les limites du pays et on pouvait vraiment dire qu'entre le Scorpio et ses meurtres parfaits, elle avait établi son empire ; le scorpion avait injecté son venin, comme aurait dit Jon, et celui-ci avait prospéré. « Qu'est-ce que tu me veux ? Non parce qu'au-cas-où tu le saurais pas, je suis clean maintenant, j'ai plus rien à voir avec le gang, chica. » Surprise qu'Alejandro s'emporte si soudainement, Max haussa un sourcil mais n'eut aucun mouvement de recul, restant même totalement immobile pendant un instant, avant que son sourire ne s'élargisse. Elle posa sa canette de redbull sur le bar et se pencha finalement vers le jeune homme, plus amusé qu'autre chose. « Ce que je te veux ? Aux dernières nouvelles, c'est toi qu'est assis à mon bar. » se défendit la jeune femme avant de continuer. « Et puis clean, clean... je sais pas si t'as vu ta gueule mais on dirait plutôt que Mike Tyson t'a refait le portrait la semaine dernière, alors pour jouer l'enfant de choeur, tu repasseras. » fit-elle remarquer, toujours aussi légèrement, avant de reprendre son redbull en haussant les épaules. « Enfin, j'ai plus rien à voir non plus avec celle que j'étais la dernière fois qu'on s'est vus. Je vends plus mes services à des enfants, par exemple. Alors, la prochaine fois que tu te sentiras de me parler comme ça, pense que t'es assis là où l'était l'ancien propriétaire de cet endroit, environ cinq secondes avant que je le devienne. » répéta-t-elle, ses paroles pleines d'avertissement mais son ton toujours aussi léger. A vrai dire, l'ancien propriétaire était assis à une table de poker un peu plus loin, Max en face de lui, mais on allait pas chipoter sur les détails, hein. « Allez, on va dire que c'est ton jour de chance, ma curiosité te fait une faveur. Je dois reposer la question ? » demanda-t-elle, tout sourire.
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyJeu 25 Avr - 0:22

Je sais, je joue un jeu dangereux. Je viens de constater qu'elle n'avait pas changer et elle vient de me confirmer qu'elle exerce toujours son boulot de tueuse à gages, le sourire aux lèvres. Des gens pourraient se dire que, si j'étais intelligent un minimum, je fermerais ma gueule. Sauf que non, désolée pero no quiero. Je ne veux pas qu'elle se dise que rien n'a changé à ce niveau, que je suis toujours aussi influençable qu'à l'époque où on s'est rencontrés. J'ai évolué. Quand j'étais dans le gang, voir quelqu'un comme Max débarquer, quelqu'un comme elle, ça impressionne ... enfin ça impressionnait les petites frappes que nous étions avec les autres. Paco nous laissait voir comment se passait les affaires avec les "grands" parfois, histoire de nous donner un aperçu des affaires sérieuses, même si bon, avec la drogue dont on s'occupait on était quand même inclus dans tout le système régulièrement. Le jour où les V5 ont fait commencé à faire affaire avec Max me revient en tête. A quel point elle avait fait une forte impression sur tout le monde, en particulier sur le bras droit de Carmela qui s'est souvenu de cet entrevu plusieurs jours après son déroulement. Pourquoi je l'ai suivie ensuite déjà ? Je sais plus, enfin si je le sais mais je ne veux plus m'en rappeler en fait. Elle a ce sourire accompagné de mot taquin, mais je ne suis vraiment pas d'humeur ce soir. Je me dis qu'il faudrait quand même que je me détende un peu, histoire qu'elle ne s'imagine pas que je sois nerveux, mais c'est pas facile sachant qu'elle représente tout ce que je veux fuir depuis trois ans. J'ai l'impression qu'être en train de parler avec elle ... C'est toute cette partie de ma vie qui revient. Mes tatouages et le symbole des Venice 5 ont beau être toujours là sur ma peau, je m'y suis habitué. Donc en gros, j'ai fini par boire ma vodka cul-sec, pour me débloquer un peu on va dire. Pour me réveiller. L'alcool aide toujours dans ce genre de moment et là, il me fallait au moins un verre pour surmonter cette fin de journée qui n'est malheureusement pas terminée.

« Ce que je te veux ? Aux dernières nouvelles, c'est toi qu'est assis à mon bar. » rétorque-t-elle quand je lui demande ce qu'elle me veut. C'était forcé qu'elle me réponde ça de toute façon, c'est juste que ... La voir là, me faire la conversation, j'ai vraiment du mal. La situation a l'air de l'amuser plus qu'autre chose alors il va falloir que je me détende sérieusement pour jouer le même jeu qu'elle. La vodka et ses effets sont heureusement au rendez-vous. Il n'y a pas grand chose à dire gringo, il n'y a que toi qui peut te sortir de cette situation. « Ouais, bah d'ailleurs, faut croire que le destin a un humour de merde. » ai-je dit ironique vu qu'en plus, je ne crois pas vraiment au destin. Je tapote du bout des doigts le rebord de mon verre vide, l'esprit aiguisé par l'alcool et sa chaleur. « Et puis clean, clean... je sais pas si t'as vu ta gueule mais on dirait plutôt que Mike Tyson t'a refait le portrait la semaine dernière, alors pour jouer l'enfant de choeur, tu repasseras. » poursuit-elle avec le même air satisfait qu'avant. J'ai un sourire en coin en l'entendant parler. « Et bien sûr tu t'y connais aussi en enfant de choeur, tout le monde le sait. » ai-je dit en la regardant avec un sourcil levé. Les marques de coups sur mon visage. J'aurais aimé ne pas les avoir pour qu'elle ne souligne pas ce fait mais tant pis, peu importe. Ca ne fait que me rappeler que j'ai un problème plus grave : je n'ai plus de boulot. Il va falloir que je retrouve vite quelque chose si je veux mes parents ne remarquent rien du tout. Ils pourraient payer mon loyer, ils ont l'argent pour après tout mais hors-de-question que je laisse ça arriver. « Enfin, j'ai plus rien à voir non plus avec celle que j'étais la dernière fois qu'on s'est vus. Je vends plus mes services à des enfants, par exemple. Alors, la prochaine fois que tu te sentiras de me parler comme ça, pense que t'es assis là où l'était l'ancien propriétaire de cet endroit, environ cinq secondes avant que je le devienne. » Cette fois pas de sourire en coin tandis qu'elle prononce cette menace déguisée par un ton léger. Nous y voilà. En fait si, sourire en coin quand même. Ca va peut-être paraître suicidaire mais j'en ai rien à foutre d'avoir froissé son égo. Je me suis tourné vers elle, sans le moindre sentiment de peur. « J'avais oublié à quel point tu pouvais vite monter sur tes grands chevaux. Mais tu sais quoi je m'en fous ... Amuse-toi à me menacer tant que tu veux si ça te fait te sentir mieux ... Je suis clean et j'ai aussi changé. J'ai plus rien à voir avec celui que j'étais non plus, celui dont qui tu pouvais faire ce que tu voulais et qui était impressionné par toi donc tu peux me dire ce que tu veux ... » ai-je lâché sur le même ton qu'elle en haussant les épaules du style "c'est bête hein ?". Aucune hésitation. Et c'est vrai, je m'en fous. Elle peut bien me faire ce qu'elle veut, ce soir j'en ai particulièrement rien à faire. Je la laisserai pas s'amuser comme la dernière fois. Je la laisserai pas me piéger comme elle adore le faire avec tout le monde. Tant pis si ça me vaut une balle dans la tête, je ne rechuterai pas. Et puis on a couché ensemble il y a trois. J'ose croire que j'ai le droit à une marge d'erreur avec elle ... ou pas. Si ce n'est pas le cas, tant pis pour moi.

« Allez, on va dire que c'est ton jour de chance, ma curiosité te fait une faveur. Je dois reposer la question ? » reprend-elle avec ce même sourire que tout à l'heure. Elle adore ça. Le contrôle qu'elle peut avoir sur les autres, elle fait ça tout le temps. Mais bon, elle va continuer à me faire chier encore longtemps avec cette question et à force, vu que je m'en fous je ne vois plus de raison de me taire. « J'ai été viré de mon job, contente ? » ai-je fait brutalement sans le moindre regret dans la voix. Alors que j'en aie mais tant pis. Voir ceux qui ont été vos amis se faire tuer ça change ... C'est ce que Max a manqué. Là maintenant, j'ai envie de partir, j'ai envie de partir parce qu'on a plus rien à se dire et que je vais partir sans qu'elle ne le décide. « Bon, je vais te laisser t'amuser dans ton nouveau royaume. Et merci pour le verre. » ai-je dit, sourire exagéré sur le visage. Je me lève de mon tabouret et fais quelques pas à travers la masse humaine du Scorpio pour attendre la sortie. Ce n'est qu'à cet instant que je m'aperçois que mon coeur n'a pas arrêté de cogner dans ma poitrine pendant tout notre échange. J'ai chaud. Ça a été ma décharge d'adrénaline en fait. Les souvenirs en prime, comme ceux de notre folle nuit. L'air s'est électrifié, ça aussi je viens de m'en apercevoir. D'un seul coup, je comprends que cette histoire est loin d'être finie.

hj : désolée pour le retard par rapport à ce que je t'avais dit tout à l'heure >.<
tu me diras si Alex a dépassé les limites hein Laughing de préférence avant qu'elle le tue, même si t'as promis qu'elle le ferait pas (a)
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyJeu 25 Avr - 23:51


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Max observait Alejandro se débattre avec ses paroles. Il semblait plus blasé que jamais ; définitivement, le jeune homme avait raison en disant qu'il n'était pas le même que celui qu'elle avait rencontré quelques années plus tôt, Max le voyait à la façon qu'il avait de lui répondre et de faire fi des menaces – ou plutôt des avertissements – de la jeune femme. « Ouais, bah d'ailleurs, faut croire que le destin a un humour de merde. » fit-il d'ailleurs remarquer, affirmant sa volonté de s'éloigner du monde dont il savait Max imprégnée. D'ailleurs, il le savait parfaitement. « Et bien sûr tu t'y connais aussi en enfant de choeur, tout le monde le sait. » Max n'avait jamais été une « bonne personne », du moins pas dans son souvenir. Elle s'était élevée toute seule, n'avait jamais eu de personne pour s'occuper vraiment d'elle ; de toute façon solitaire, la jeune femme avait appris que rien n'était mieux fait que par soi-même et qu'avec de la volonté, tout était possible. C'était comme ça qu'elle avait quitté l'orphelinat pour le cirque, puis le cirque pour Jon ; elle ne pouvait absolument pas regretter les choix qui l'avaient menée à être celle qu'elle était aujourd'hui, elle n'était de toute façon pas du genre à regretter quoique ce soit. « J'avais oublié à quel point tu pouvais vite monter sur tes grands chevaux. Mais tu sais quoi je m'en fous ... Amuse-toi à me menacer tant que tu veux si ça te fait te sentir mieux ... Je suis clean et j'ai aussi changé. J'ai plus rien à voir avec celui que j'étais non plus, celui dont qui tu pouvais faire ce que tu voulais et qui était impressionné par toi donc tu peux me dire ce que tu veux ... » continua Alejandro sur sa lancée. Max sentit ses doigts se serrer contre sa canette ; instinctivement, dès qu'on lui répondait, la jeune femme avait envie d'écraser la tête de son adversaire sur la première surface disponible. La brune était comme ça, elle savait qu'on ne gagnait pas en respect en se laissant marcher sur les pieds et elle avait toujours fait un point d'honneur à ce que sa réputation la précède toujours, de telle sorte que personne ne tente de contrecarrer son autorité, bien qu'elle ai tous les outils pour se défendre aussi. Seulement... C'était Alejandro. Il n'était pas seulement un sbire de rien du tout ; si Max l'avait remarqué à l'époque où il n'était encore qu'un adolescent, c'était qu'elle savait qu'il regorgeait de potentiel. A l'époque trop jeune pour oser voir plus loin que le bout de son nez, se laissant mener à la baguette par le chef des V5, il avait pourtant attiré le regard de la tueuse à gages. « J'ai été viré de mon job, contente ? » La jeune femme haussa un sourcil, intéressée. Bien vite, un sourire prit place sur ses lèvres ; les pièces du puzzle s'assemblaient dans l'esprit de Max qui tentait de comprendre le parcours d'Alejandro. « Bon, je vais te laisser t'amuser dans ton nouveau royaume. Et merci pour le verre. » Max n'avait aucune intention de laisser le jeune homme partir – pas parce qu'elle avait absolument besoin de lui ou quelque chose comme ça, juste parce qu'il avait attisé sa curiosité, son intérêt même, et qu'elle n'en avait clairement pas fini avec lui. Dès lors qu'il eut tourné le dos, la jeune femme posa donc de nouveau son redbull et contourna le bar ; elle n'eut même pas besoin de courir après Alejandro, qui s'était arrêté en plein milieu de son parcours vers la sortie, apparemment victime d'une révélation. En profitant, la brune se glissa derrière lui, un sourire en coin particulièrement amusé collé sur les lèvres. « Look at that... » souffla la jeune femme avant de laisser un léger rire traverser l'espace de ses lèvres entrouvertes. « Petit gamin des rues... Qui essaie d'avoir l'air clean, propre sur lui... Monsieur a même réussi à avoir un job ! » continua-t-elle, contournant l'intéressé avant de se retrouver devant lui. Toujours aussi amusée, la jeune femme secoua doucement la tête. « Tu pensais vraiment que ça allait suffire ? Un boulot, un jean dernier cri, et tous tes pêchés sont amnistiés ? » demanda-t-elle avant de lever les yeux au ciel. « Je vois bien que t'as changé. Que tu veux changer, mais... » Elle fit une moue avant de lever la main pour glisser un doigt le long de la joue d'Alejandro, sur lequel était toujours légèrement visible un hématome, et elle haussa les épaules. « … tu peux pas prétendre que ton passé n'a jamais existé. Ce monde, t'en sors pas en changeant de vêtements. » Finalement, la jeune femme haussa de nouveau les épaules avant de terminer. « Enfin, tu peux bien penser ce que tu veux, et te tuer à essayer d'être un mec bien, si c'est ton délire. Mais si tu te décides à voir la vérité en face... J'aurais peut-être un boulot à te proposer. Ici, au Scorpio. » déclara-t-elle avant de contourner de nouveau Alejandro pour retourner à son bar. « A toi de voir ! » lança-t-elle par-dessus son épaule, l'air de rien.
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyMar 7 Mai - 0:58

Il faut que je me tire d'ici, et au plus vite. J'ai soudain l'impression d'avoir du mal à respirer. Ce n'est vraiment pas la bonne soirée pour croiser quelqu'un comme Max, vraiment pas. Avec elle, j'ai toujours eu l'impression d'être à sa merci, même si à l'époque, je ne m'en rendais pas vraiment compte, voire pas du tout. Je le sais aujourd'hui. Elle est ... impossible. Et vu ma situation c'est vraiment urgent que je parte. Honnêtement même avec une légère dose d'alcool dans le sang, je ne me serais jamais pensé capable de lui dire, en sous-entendus certes mais quand même, d'aller se faire foutre. Parce qu'en résumé, c'est ce que j'ai fait. Quand on connaît Max ... je me suis dit que la suite allait être risquée mais j'ai tenu bon et n'ai pas baisser les yeux. Hors-de-question, même si je dois y laisser ma vie pour ... Bref, rien à foutre. C'est ce que j'ai fini par faire d'ailleurs, j'ai remercié Max comme il se doit pour son hospitalité, non sans ironie, puis, je me suis levé avec l'intention de me tirer le plus vite possible du Scorpio. J'ai cru que ça pourrait suffire. Mais elle est habituée à tout contrôler et à ce que personne ne lui dise non, donc j'aurais dû savoir que ma petite rébellion ne mènerait pas à grand chose. Au fond de moi je le savais je pense mais je ne veux pas qu'elle s'imagine des choses. J'ai changé, on n'appartient plus au même monde elle et moi. Seulement c'est le problème. Max ... C'est Max. Je sais pas ce qu'elle me fait mais à chaque fois mais ... Elle a toujours eu un mauvais effet sur moi. Oui, parfaitement. Je veux pas passer pour la victime hein mais c'est juste que ... Putain, mais juste dégage d'ici mec ! Mais au lieu de ça, je me suis presque arrêté en plein milieu de la salle avec l'impression de couler entre mon job, l'alcool, Max, la musique, la foule. J'aurais pas dû lui dire pour mon boulot. « Look at that... » l'entends-je soudain souffler derrière moi. C'est dingue comment sa voix me paraît claire malgré la musique. Je me fige avec l'impression d'être pris dans une toile d'araignée. Mon quart d'heure de gloire vient de passer et comme prévu, Max n'en a pas fini. « Petit gamin des rues... Qui essaie d'avoir l'air clean, propre sur lui... Monsieur a même réussi à avoir un job ! » continue-t-elle doucement en apparaissant soudain devant moi. Mes poings se serrent à ses mots. Je la fixe, d'un regard mauvais, ne désirant pas me laisser faire pour autant. Je sais déjà que la suite de son petit discours ne va pas me plaire. « Tu pensais vraiment que ça allait suffire ? Un boulot, un jean dernier cri, et tous tes pêchés sont amnistiés ? » Elle prend son pied. Elle prend son pied à mettre les gens à sa merci et je l'ai laissée faire pendant des semaines et des semaines sans réagir quand on était encore à Los Angeles. Mes poings et ma mâchoire se crispe un peu plus tandis que je garde la tête droite. Mes pêchés ? Faut dire qu'elle s'y connaît. Après tout, je n'ai personnellement jamais tué personne contrairement à elle. La rage déborde. Elle me voit toujours comme le membre d'un gang et essaie de m'enfoncer avec ce qui s'est passé à l'époque. Mon silence me crève mais je sais que pour le moment, répondre ne sert à rien. Ou alors est-ce parce qu'une part de moi sait qu'elle a raison ? Non. « Je vois bien que t'as changé. Que tu veux changer, mais... » commence-t-elle avant de glisser son doigt sur ma joue et sur un hématome plus récent que les autres. Grimaçant, je dégage mon visage de l'emprise de son doigt. Je savais que j'aurais dû partir plus tôt, partir dès le début. Forcément les hématomes ne plaident pas pas en ma faveur. Dios mio, j'aimerais qu'ils disparaissent ! C'est la source de tous mes problèmes en fait. Je la regarde. C'est sa façon à elle de me torturer. Parce que oui j'ai changé. « … tu peux pas prétendre que ton passé n'a jamais existé. Ce monde, t'en sors pas en changeant de vêtements. » fait-elle en haussant les épaules comme si elle me parlait de la pluie et du beau temps. Elle est toute proche, beaucoup trop proche quand on sait ce qu'il s'est passé entre nous à Los Angeles. Elle a toujours ce truc qui fait que ... Oh putain ça non plus ça n'a pas changé ! Réagir Alex ! Dis quelque chose ! Prouve lui qu'elle a tort ! « Tu ne sais rien de moi. » ai-je dit d'un ton glacial avec la lèvre supérieure retroussée par la colère. Forcément on a beau eu être intime à l'époque, elle ne sait rien du Mexique. Je crois que je lui ai rien dit. A vrai dire je sais plus vraiment. Je me revois soudain, à peine adolescent en train de traverser la frontière en pleine nuit, terrorisée mais déterminée. Le froid et la poussière. Je me revois entre les mains d'Hector, serrer les dents. Je revois Mi'amá rendre son dernier souffle. J'imagine que Max a pas dû vivre des choses drôles non plus, on devient pas ce qu'elle est dans le cas contraire mais qu'elle ne prétende pas me connaître simplement parce qu'elle a connu le petit con que j'étais à Los Angeles. Et putain, je ne suis pas un gamin des rues ! « Enfin, tu peux bien penser ce que tu veux, et te tuer à essayer d'être un mec bien, si c'est ton délire. Mais si tu te décides à voir la vérité en face... J'aurais peut-être un boulot à te proposer. Ici, au Scorpio. » fait-elle soudain. Malgré tous mes efforts, je ne peux pas m'empêche de réagir et de froncer les sourcils. « A toi de voir ! » lance-t-elle comme si de rien était avant de retourner dans son bar. Merde, merde, merde ... Je savais que je n'aurais pas dû lui dire pour le boulot. Je serre les dents et me maudis. De toute façon elle ne peut plus voir ma tête. Automatiquement, je pense à mi madre et à la déception sur son visage quand je lui dirai que j'aurais perdu mon job. Je pense aux factures de l'appartement que je vais avoir à payer. Merde. Tendu, je me tourne vers Max et me rapproche du bar. « Je peux trouver un autre job ! Et puis je suis pas vraiment un gamin des rues au-cas-où tu l'aurais oublié. Je peux tenir encore sans salaire. » Penelope et Juan, mes parents adoptifs ne sont pas ce qu'on peut appeler des gens dans le besoin. Je suis sûr qu'elle le sait mais elle connaît plus ma tête dans un gang que dans une famille. Je peux pas lui reprocher après tout. Même si au fond, Max a raison, même si elle l'ignore. Seulement voilà ... Je réprime l'infime part de moi qui est intriguée par sa proposition. « Et puis qu'est-ce qui te fais croire que je peux, ou même que je veux accepter ça ? Tu vas m'entrainer dans des coups foireux c'est obligé ! Max je suis sérieux quand je te dis que je fais plus dans ces trucs là ! Les combats c'est juste ... Pour m'amuser. » ai-je fait très sérieusement. Oh purée ! Pourquoi je me justifie auprès d'elle ? Pourquoi je suis toujours là ? Mierda ...
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyMer 8 Mai - 23:31


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Lorsque Max avait déballé son opinion sur Alejandro, celui-ci avait répliqué qu'elle ne savait rien de lui et pourtant, elle ne s'était pas départie de son sourire. Elle se sentait étrangement bien par rapport à ces retrouvailles, même si elle ne savait pas encore exactement où elles allaient mener. En tout cas, elle savait que l'intérêt d'Alejandro pour le type d'affaires que traitait Max était plus important qu'il ne voulait bien l'avouer. Alors, l'air de rien, la jeune femme lui avait proposé un emploi dans son bar ; en fait, elle faisait vraiment la pluie et le beau temps au Scorpio, mais ça concernait surtout les strip-teaseuses qu'elle n'hésitait pas à virer dès qu'elles faisaient un faux pas avec un client ou ne plaisaient pas assez ; sinon, il n'y avait que Loan, sa barmaid, qui restait fidèle au poste, mais Max savait que Caleb allait bientôt lui avouer leur petite aventure et là, elle ne savait vraiment pas à quoi s'attendre Enfin, elle improviserait ! Ce n'était pas les gens en manque de nationalité américaine ou en besoin d'argent facile qui manquaient à New York, elle n'aurait aucun mal à trouver de nouveaux employés & n'en avait d'ailleurs pas eu jusqu'à présent. Mais si elle pouvait compter Alejandro à ses côtés... Alors qu'elle retournait vers son bar, un fin sourire se dessina sur ses lèvres : elle ne savait pas encore ce que ça allait donner, mais ne doutait pas qu'il lui en donnerait l'occasion. D'ailleurs, dès qu'elle fut près du bar, la voix du jeune homme l'interrompit. « Je peux trouver un autre job ! Et puis je suis pas vraiment un gamin des rues au-cas-où tu l'aurais oublié. Je peux tenir encore sans salaire. » Elle dut se faire violence pour contrôler son sourire qui aurait pu s'étaler d'une oreille à l'autre, tellement elle était satisfaite de ses bonnes prévisions. Parfaite actrice, la jeune femme n'eut besoin que d'un instant pour se concocter une mine sérieuse et fit finalement volte-face, plantant immédiatement son regard dans celui d'Alejandro. Elle lui adressa un regard entendu qu'elle soutint pendant quelques secondes avant d'avancer de quelques pas avec lenteur. « Et puis qu'est-ce qui te fais croire que je peux, ou même que je veux accepter ça ? Tu vas m'entrainer dans des coups foireux c'est obligé ! Max je suis sérieux quand je te dis que je fais plus dans ces trucs là ! Les combats c'est juste ... Pour m'amuser. » continua-t-il. Cette fois-ci, son léger sourire suffisant prit place sur les lèvres de Max et elle s'humecta les lèvres avant de hausser un sourcil, particulièrement satisfaite. « Eh bien, pour commencer... tu es toujours là. » claqua-t-elle d'une voix de velours, tout sourire. Même si il n'en avait pas conscience, Max était persuadée de l'avoir dans le creux de sa main. Elle parut donc rapidement plus détendue et haussa finalement les épaules. « Je te parle pas de coups foireux. Disons que tu peux prendre ça comme un coup de pouce. » déclara-t-elle, presque modeste, avant de jeter un nouveau regard au visage d'Alejandro. « Et puis franchement, personne d'autre ne t'engagera avec la tête que t'as. »
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyMar 14 Mai - 20:08

Cette journée est un véritable cauchemar. D'abord je me fais virer et ensuite, je croise quelqu'un de cette époque. Pas n'importe qui en plus. J'aurais pu géré si ça avait été mes anciens camarades du gang, ou même Paco mais Max, c'est autre chose. Je ne m'en suis pas rendu compte à l'époque étant un peu trop con et pensant que j'étais plus fort que tout le monde mais … Maintenant je le sais, je me souviens de son plaisir à manipuler les gens. Je me souviens qu'elle ait partie de ce monde dont je ne veux plus faire parti, malgré les combats clandestins et tout ça. Continuer à faire ça ne veut pas dire que je veux me retrouver mêler aux affaires de quelqu'un comme Max. C'est ce que j'essaie de lui expliquer, en plus de lui faire comprendre le fait qu'elle ne me connaît absolument pas et qu'elle ne sait pas ce que j'aie pu vivre par le passé. Mais, parce qu'il y a un mais de taille, j'ai senti l'air devenir électrique et tous mes sens sont depuis comme … Perturbés. J'ai toujours pensé qu'il y avait ce truc entre nous, ce truc qui a fait qu'à l'époque … C'est comme si je ne pouvais pas résister. Avec le temps je me suis dit que c'était simplement les conneries d'un adolescent un peu trop sûr de lui. Seulement étant en face d'elle aujourd'hui, au moment où je devrais me tirer, je me retrouve à faire le contraire. Je me suis approché du bar derrière lequel elle est retournée, dans le but de … Je ne sais pas trop quoi. De lui expliquer sans doute. Mais sa proposition de job m'a embrouillée mais je ne vais certainement pas lui avouer, parce que je ne peux pas me permettre de … Retomber là-dedans, je ne peux pas … Les souvenirs de l'époque continuent d'affluer dans mon esprit. J'ai chaud. Je trouverai un autre boulot, c'est ça, j'en trouverai un et j'arrêterai les combats et … « Eh bien, pour commencer... tu es toujours là. » répond-elle simplement avec son habituel sourire aux lèvres. Sa réponse m'a fait l'effet d'une douche froide. J'ai beau essayer de ne rien montrer mais j'ai l'impression que mon visage se décompose. Mes poings se serrent sous une colère qui est principalement dirigée contre moi-même. Au fond, je sais qu'elle a raison. Si je ne suis pas encore parti c'est parce qu'au fond, sa proposition m'intéresse un minimum car je suis inquiet à l'idée de ne plus avoir de boulot, situation qui pourrait s'éterniser au point que je ne pourrais peut-être plus payer mon loyer et donc, que je vais être obligé de demander de l'aide à mes parents donc ça voudrait dire les mettre au courant … Non. Ca ne peut pas se passer de cette façon.« Je te parle pas de coups foireux. Disons que tu peux prendre ça comme un coup de pouce. » poursuit Max en haussant les épaules. Plus rien n'arrive à sortir de ma bouche, j'aurais peut-être ri autrement. Retrouver un boulot aussi rapidement serait une vraie chance certes mais de cette façon, c'est juste … Trop risqué. Comment je pourrais la croire hein ? En sachant ce qu'elle est et ce qu'elle fait ! Mais retrouver du boulot aussi facilement ça serait juste … Mais je ne peux pas ! Soudain, je commence à sentir mon sang battre dans mes tempes. C'est tout ça, en plus de la musique et le bruit que les gens font … et cette chaleur. « Et puis franchement, personne d'autre ne t'engagera avec la tête que t'as. » Je lève les yeux au ciel, tâchant de me retenir pour ne pas m'énerver. « Depuis quand t'es aussi généreuse ? » ai-je lancé ironiquement. Faut que je me tire ici et vite avant que la situation ne s'aggrave encore plus. Une part de moi a envie de dire pourquoi pas ? Eh mec, si ça peut te permettre d'avoir un boulot, pourquoi tu t'emmerderais ? Et puis arrête, c'est pas comme si t'avais pas passé du bon temps avec Max il y a trois ans. Tout ça commence à prendre des proportions un peu trop énormes à mon goût, parce que non, je ne peux vraiment pas la croire quand elle me dit qu'elle ne me posera pas de souci. Et puis merde, elle tue des gens ! Et j'ai chaud ! Sans un mot tout simplement parce que je les aie retenus, j'ai fait demi tour pour me diriger vers la sortie avec la ferme intention cette fois de la franchir. Faut que je sorte avant d'étouffer dans ce club. J'ai poussé des gens au passage mais rien à foutre, il me faut juste de l'air. Je peux pas … Je peux pas dire oui à sa proposition ! Ca remettrait en question toutes mes décisions de ces dernières années ! Bien sûr même si j'ai un job dans son club ça veut pas dire que tout de suite je vais retomber dans mes anciennes activités, et puis je pourrai toujours refuser … Mais qu'est-ce que tu crois ? T'as oublié qu'elle tuait des gens ou quoi ? Enfin, après un trajet qui m'a paru interminable, je suis sorti à l'air libre, devant le Scorpio. L'impression de respirer à nouveau. C'est juste pas possible que je me retrouve face à un tel choix après tout ce que j'ai fait pour essayer de m'éloigner de ce monde. D'où les combats clandestins hein, souffle ma conscience. Ta gueule. Je me suis adossé contre un mur, ma tête a basculé en arrière et j'ai fermé les yeux quelques instants. L'air nocturne et le fait que ce soit plus calme dehors font du bien. Me remettre les idées en place. J'ai sorti une clope de ma poche en plus de mon briquet. Faut que je me calme, que j'arrive à réfléchir même si ce n'est pas gagné. Il y a quelques passants qui discutent tranquillement devant le Scorpio tout en fumant des cigarettes. Autant dire que la première bouffée me fait du bien, jusqu'à ce que je réalise que je ne suis toujours pas vraiment parti du club et qu'elle pourrait très bien me rejoindre dehors.
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MessageSujet: Re: alejandro & max ❝ where you belong ❞ alejandro & max ❝ where you belong ❞ EmptyJeu 16 Mai - 1:12


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❝ where you belong ❞
Max jubilait intérieurement, et il en devenait même difficile de paraître neutre lorsqu'elle voyait Alejandro laisser tomber ses barrières une à une, sans être lui-même capable de l'empêcher. Alors, avec ce léger sourire en coin qui la caractérisait si bien, la jeune femme exposa avec calme les raisons pour lesquelles il ferait mieux d'accepter sa proposition plutôt que de jouer le difficile. Après tout, il ne fallait pas avoir fait un doctorat en psychologie pour réaliser que ce n'était pas contre Max qu'Alejandro était énervé, mais contre lui-même. De toute façon, elle savait qu'ils ne s'étaient vraiment pas quittés en mauvais termes, bien au contraire ; même s'ils n'avaient jamais laissé plâner le doute sur le fait que leur relation était purement physique, ils avaient vraiment pris du bon temps et Max se rappelait plus de leurs moments avec une nostalgie empreinte d'une once de manque qu'en mauvais termes. À cette époque, elle venait « tout juste » d'accomplir son massacre, et elle était donc en pleine période de deuil, pouvant enfin « accepter » la mort de Jon. Alejandro avait été le seul homme avec qui elle avait passé plus d'une nuit depuis sa lune de miel avec son défunt mari, et il fallait avouer que ce n'était pas rien pour cette femme qui affirmait ne plus avoir de cœur depuis des années. « Depuis quand t'es aussi généreuse ? » répliqua-t-il avec ironie, apparemment prêt à se justifier de nouveau – Max n'attendait que ça, qu'il en remette une couche pour qu'elle puisse lui démontrer une fois de plus qu'il avait tort de se leurrer dans les illusions auxquelles il semblait s'adonner ces derniers temps. Cependant, il marquait un point en lui faisant remarquer qu'elle ne faisait pas toujours preuve – voir même jamais – d'une quelconque générosité. Elle était comme ça... Égoïste et solitaire, c'était comme ça qu'elle restait en vie. Et puis, de toute façon, c'était imprimé dans son caractère, elle avait toujours été ainsi, un peu hautaine, mais en même temps... elle pouvait se le permettre. Amusée de voir une nouvelle fois Alejandro se battre avec lui-même, Max sourit encore plus et adressa un clin d'oeil à Alejandro avant de hausser les épaules, sincère. « C'est clair que je ne le suis pas avec n'importe qui. » déclara-t-elle simplement. Finalement, après un nouvel instant, le jeune homme tourne de nouveau les talons sans prendre la peine de répondre à sa proposition, atteignant cette fois-ci la porte du Scorpio qu'il réussit à franchir. Quelques instants plus tard, Loan se tourna vers elle et haussa un sourcil. « Et tu vas juste le laisser partir comme ça ? » demanda-t-elle, surprise de l'attitude de son amie. Amusée, Max tourna la tête vers la philippine et lui adressa un sourire complice. « Oh... Il reviendra bien assez tôt. Il a compris le message. »

THE END
TO BE CONTINUED


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alejandro & max ❝ where you belong ❞

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