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sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞

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MessageSujet: sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ EmptyJeu 21 Fév - 16:49

Anaé & Sandor

❝ would you leave ? ❞

« Et vous avez étudié à Stanford ? Mais c’est passionnant dites-moi ! Je rêverais que vous me racontiez tout ceci sans être oppressé par votre chef de rang, mon cher… » Décidément, Anaé était passée maîtresse dans l’art très noble de l’œil de biche. On tombait irrévocablement sous son charme dès lors qu’elle en jouait et accompagnait ceci par des paroles tout aussi noble que son charme et sa classe naturelle. N’avait-elle pas un certain standing qu’il lui fallait respecter ? Ce n’est pas pour rien qu’elle était hors de prix, après tout ! En l’occurrence, son intérêt pour ce serveur extrêmement doué et présentable était étroitement lié par un contrat, comme toujours. On avait fait appel à la princesse de Suède pour mettre à mal une histoire d’amour où ce jeune homme bien sous tous rapports demeurait malheureux. Il était plus qu’évident qu’elle ne s’attaquerait jamais à une idylle parfaite, où les deux protagonistes ne faisaient que partager un amour sincère… en l’occurrence, la mijaurée était une insupportable joueuse de poker. Elle réduisait donc en cendres le fruit du labeur de ce presque parfait inconnu, poussant Anaé à agir sur l’un de ses terrains de jeu favori : le Thompson, un restaurant très chic à la cuisine novatrice et qu’elle portait particulièrement dans son cœur car il proposait de nombreux plats français. Il ne fallait point oublier que la demoiselle, bien que mariée au prince Carl de Suède, restait réunionnaise dans le fond de l’âme, et qui plus est de la famille du Comte de Paris. Renier ses racines était donc hors de question. Son petit accent français avait toujours diablement contribué à son charme et même aujourd’hui, alors que le serveur lui conseillait de nombreux plats et vins pour accompagner, Anaé en jouait avec malice et sans exagération aucune. Bien au contraire, elle ne faisait que capter l’attention de ce jeune homme âgé d’un an de plus que sa personne, et qui venait de lui avouer qu’il trouvait dommage qu’elle ne soit pas accompagnée pour déguster un plat ayant tant d’allure. « Peut-être suis-je un peu trop sauvage pour autrui, voyez-vous… je n’ai pas la réputation d’être extrêmement facile à vivre, je le crains » avoua-t-elle presque timidement, alors qu’elle ne l’était en aucune manière d’ordinaire.

Son serveur s’éloigna en lui laissant ainsi le temps d’examiner la carte sous toutes les coutures, et Anaé lui offrit un sourire on ne peut plus franc et charmant en retour. Vraiment, ce restaurant était parfait… du moins l’avait-il été jusqu’à ce qu’un indésirable ne se place à sa table, la faisant sursauter d’un même temps et lui ôtant tout sourire en l’espace d’un dixième de seconde à peine. Sandor… si elle avait imaginé ne serait-ce qu’une minute en se levant ce matin qu’il allait se permettre de venir l’importuner ici, dans ce restaurant qu’elle aimait tant, probablement serait-elle restée couchée. Mais cette soirée n’en n’était pas pour autant gâchée si d’aventure elle parvenait à s’en débarrasser de façon radicale et définitive. « Tiens donc… dans le fond j’ai toujours su qu’un beau jour le vent te ramènerait jusqu’à moi. La seule variable à cette divine équation reste… la raison de ta présence ici, bien évidemment. »
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MessageSujet: Re: sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ EmptyVen 1 Mar - 13:28

Sandor et New York étaient comme une vieille histoire d'amour. Il avait lui avait amoureusement baisé la main avant de se faufiler en son intérieur. Et maintenant, il en profitait pour profiner sa vengeance. Cette idée ne lui ressemblait pas vraiment, le jeune homme ne s'était jamais montré méchant ou carnacier. Pourtant, en aucun cas il ne serait capable d'oublier ce qu'elle avait osée lui faire. Comment une personne digne de ce nom peut se montrer assez immorale? Il n'avait toujours pas la réponse à sa question, tout ce qu'il faisait était de se morfondre dans son lit, le soir, espérant trouver des explications. En faire un scénario serait ingénieux, il y avait déjà pensé. Dommage que l'idée de faire un film sur son malheur le rebute au point d'abandonner le projet. La retrouver était, avant toute chose, son premier dessein. L'irlandais n'était pas en manque de ressource. Comme un vrai petit détective il avait mener son enquête, pour découvrir ce que Anaé Beauharnais avait l'habitude de faire dans la grande pomme. Etait-elle déjà en quête d'une nouvelle victime? Dans ce cas-là il devait intercepter son petit manège avant qu'elle arrive à ses fins.
D'une certaine manière, la française n'avait pas vraiment réussie sa mission avec lui. En effet, il était toujours bel et bien fiancé à Rose. Pour la seule et unique raison qu'il ne pouvait s'avouer vaincu. Ses sentiments pour la jeune femme étaient malheureusement morts, depuis quelques temps. Tenir ce lien alors qu'elle se trouvait de l'autre côté du continent était une misère. Sa future femme mise à part, il savait très bien où trouver l'arnacoeur quand son envie le lui disait. Pour ça, il suffisait de se rendre au Thompson. A croire qu'elle se plaisait bien à attirer ses victimes dans un même endroit, pour ensuite détruire leurs rêves et leurs attentes.
Habillé d'une chemise noire élégante, les cheveux brossés vers l'arrière et la barbe rasée pour ne former plus qu'un fin collier, le jeune homme s'avançait dans le restaurant. Il ne cachait pas que son amour pour la gastronomie était né à Paris, quand il avait mangé dans de nombreux établissements étoilés aux côtés de Rose. Le Thompson lui faisait retrouver cette atmosphère, en quelques sortes.

Tout aussi présomptueux qu'il l'avait été en entrant dans la salle principale, il s'installa sur une chaise luxueuse, qui se placait juste en face de sa cible. Son sourire en fut tout de suite radieux, bien qu'extrêmement hypocrite. C'est marrant que tu dises ça. Tu t'attends toujours à ce que tous les hommes aux coeurs brisés viennent te courir après? Sandor leva la tête pour distinguer si un serveur s'approchait un peu plus de la table qu'un autre et claqua des doigts. Que désirez-vous Monsieur? Amenez une bouteille de champagne mon brave, la meilleure de votre cellier, et deux flûtes. Son visage marqué de la plus grande satisfaction de retourna ensuite vers celui d'Anaé. Fêtons nos retrouvailles, veux-tu? L'irlandais avait bien remarqué que sa cible n'était autre qu'un homme déambulant dans la salle pour satisfaire ses clients. Il n'attendait que le bon moment pour l'appeler et lui faire la discussion.
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MessageSujet: Re: sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ EmptyVen 1 Mar - 13:53

Anaé analysait cet homme en face de lui et tout ce qu’il lui inspirait n’était autre que du dégoût et de la colère. Il avait été le premier à la repousser, non ? Elle se trouvait pourtant presque nue devant sa porte à ce moment-là. Il n’était pas question qu’elle éprouve le moindre remord dans de telles conditions. La jeune femme enchaînait donc les soupirs, aussi royaux qu’elle, trouvant parfaitement ridicule le fait qu’il n’essaye de mettre à mal son nouveau contrat par des moyens aussi futiles et ridicules… celui qui causerait du tort à son précieux petit métier n’était pas né ! Anaé était bien trop bonne actrice pour qu’on ne la prenne pour une manipulatrice. Tantôt douce, tantôt volcanique, elle inspirait le respect et l’envie plutôt que le dégoût d’ordinaire. Fallait-il que l’orgueil de Sandor soit puissant pour la suivre jusqu’ici, dans ce restaurant dont la réputation n’était plus à faire et qui se trouvait être son meilleur terrain de jeu en dépit de tout le reste. « Nos retrouvailles ? » articula-t-elle, incrédule. Vraiment, il n’avait rien compris au film, et pour un réalisateur, c’était sans doute le comble. « Il n’y a aucune retrouvaille entre toi et moi. Il n’y a même rien du tout, me permettrais-je d’ajouter. A moins que tu ne veuilles avoir à faire à mon garde du corps, je te suggère de quitter cette place ne t’étant aucunement réservée et de cesser de me harceler… cela t’amuse sans doute mais j’ai des préoccupations dépassant de très loin ces jeux enfantins et ridicules. » La demoiselle prit une gorgée de cet excellent cru de Bordeaux qu’elle avait commandée au préalable avant de pousser un nouveau soupir. « Si tu penses que ton cœur brisé m’intéresse de quelque manière que ce soit, tu te méprends grandement. » Il n’y avait que de cette manière qu’elle pourrait l’écarter de sa personne, de toute évidence. Il lui faudrait frapper fort, vite, et recourir au besoin aux grands moyens afin d’être absolument certaine de ne plus le voir débarquer en plein cœur d’un contrat. Chacun de ceux-ci était important aux yeux de la jolie française, en rater un lui déplairait grandement.

Malgré tout, Sandor sembla décidé à poursuivre sur sa lancée et le serveur ouvrit une bouteille du meilleur champagne de la cave du restaurant, la poussant à arquer un sourcil d’agacement. A vrai dire, elle ne comprenait pas du tout le but de la manœuvre… à moins qu’il ne soit masochiste, il était censé fuir Anaé plutôt que de se buter à lui courir après. Il y avait vraiment quelque chose ne tournant pas rond chez lui. « Pourquoi ne te rends-tu donc pas célébrer tes précieuses fiançailles avec cette charmante coquille vide, fort loin d’ici ? La raison de ta venue est réellement obscure à mes yeux. Puisque ton précieux orgueil a été bafoué… et que de toute évidence tu n’as aucun moyen en ta possession pour te venger de moi, alors passe ton chemin. Retourne à ton monde cinématographique et rumine ta haine sans m’importuner avec celle-ci. N’as-tu toujours pas compris que je n’ai cure de ce que tu peux bien penser ou ressentir ? Tu n’es rien, Sandor… moins que la poussière sous mes semelles. Dernière chance de me donner une raison valable ou d’être sorti comme un malpropre. » Et pour lui prouver qu’elle ne plaisantait pas, en dehors de ce visage on ne peut plus sérieux et impénétrable qu’elle lui offrait, Anaé avait levé légèrement la main, prête à claquer des doigts à son tour… que peut faire un simple réalisateur face à une tête couronnée ?
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MessageSujet: Re: sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ EmptySam 2 Mar - 0:38

Il était inconcevable pour Sandor qu'une femme soit si cruelle qu'elle s'apparentait au diable. Ses mots l'avaient quelques peu touchés, mais là n'était pas le problème : comment pouvait-elle agir aussi innocemment après avoir réduit tant de rêves masculins à néant? Anaé pensait sûrement avoir à faire au plus parfait imbécile de ce bas monde. Soit, qu'elle le pense, il tâcherait de lui prouver le contraire. Premièrement en contrant sa première offensive : Ton petit joujou de garde du corps ne te seras d'aucune utilité, je le crains. Il a suffit de trouver un os à foutre dans sa gueule pour qu'il obéisse comme le bon chien qu'il est. Sa tête se retourna pour admirer le vide que la place de son homme de main était sensé occuper. Un sourire vint immédiatement décoré son visage amusé. Qu'elle le méprise autant qu'elle le souhaite, il en ferait de même. C'est marrant, une fois de plus, que tu me parles d'orgueil. Vu ta réaction j'aurais l'insolence de supposer que j'ai touché le tiens. Assez risible en effet, de voir qu'elle réagissait aussi importunée que puisse l'être une personne blessée. Sandor ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin, la vengeance avait une odeur agréable. Aussi agréable que les plats fumant qui sortaient de la cuisine. Sans quitter son adversaire du regard, il prit une lampée de ce fameux cru avant de pousser un gémissement de plaisir. Pour le meilleur de la cave, c'était décidément une révélation. Parlons peu, parlons bien. Je ne suis pas venu m'exiler dans cet endroit puant la bourgeoisie pour m'ennuyer. Dis-moi, qu'est ce que ça fait d'être la personne la plus détestable de ce monde? Tous ces braves gens qui connaissent ta véritable identité et qui n'ont cure de se rappeler ce que tu leur a fait subir... Ne cessent-ils pas d'hanter ta conscience avec peine et chagrin? N'entends tu pas parfois des voix brisées qui résonnent dans ton esprit diabolique? Sa bouche se contracta d'un sourire machiavélique. Non, j'imagine que non. Quand on est mariée à un si grand homme que le tiens. Ma coquille vide, comme tu le dis si bien n'a guère l'allure de ton suédois. Pourtant... C'est une femme brillante qui n'a pas pour but dans la vie d'être la menteuse la plus impitoyable. Enfin bon, jouer le jeu que tu joues me serait hors de portée. Je suis quelqu'un d'honnête, et je suis quelqu'un de réaliste aussi.

Tout en jouant de ses jambes, Sandor fit en sorte de rapprocher sa chaise au maximum de la jeune femme. Ainsi, il réduisait la distance à quelques centimètres, sachant bien qu'elle le contredirait dans les secondes à suivre. Tristement pour elle, pas le temps de le repousser. Il avait déjà claqué des doigts pour appeler ce fameux serveur, à qui elle essayait de faire autant de charme qu'une prostituée. Voilà vraisemblablement en quoi son travail consistait. Les mêmes bases et la même moral que celui d'une vulgaire femme de rue. Mon brave, je crois que le bordeaux que vous avez apporté à ma femme n'est pas à son goût. Veuillez le ramenez en cuisine pour mieux venir nous servir l'entrée du jour. Vous serez gentil.L'irlandais dû faire un effort sur-humain pour ne pas rire en voyant la mine décomposée de l'employé, qui venait contre toute attente de voir que sa proie était bel et bien déjà prise. Il repartit aussitôt, armé de la soi-disant mauvaise bouteille. Cette soirée n'a pas terminée de me faire rire. Tu sais quoi? Je n'ai même pas usé de mensonge. Tu es vraiment mariée, et tôt ou tard ce gentil homme l'aurait découvert. Ironie du sort, je me trompe? Sandor se lançait dans une partie périlleuse.
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MessageSujet: Re: sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ EmptySam 2 Mar - 18:36

Anaé & Sandor

❝ would you leave ? ❞

Si Anaé avait roulé des yeux pour démontrer par a+b son extraordinaire agacement, elle ne s’empêcha pas d’éclater de rire face à sa ridicule petite manœuvre visant uniquement à lui faire louper son contrat. Décidément, il la connaissait bien mal… s’il pensait être tiré d’affaire après son petit plan misérable, il se flanquait le doigt dans l’œil jusqu’au genou. Il ne faut pas oublier que la jolie française reste un cerveau à part entière… qui ne sort jamais de chez elle sans une belle stratégie de repli, juste au cas où un impudent abruti viendrait à lui casser les bijoux de famille qu’elle n’a pourtant pas. « Quelqu’un d’honnête qui ne vient pas du tout de proférer un odieux mensonge, hum ? Pour ta gouverne, je préfèrerais avaler un tonneau de vinaigre et attraper un cancer qui se généraliserait plutôt que d’être ta femme. CA, c’est bel et bien un odieux mensonge. » Son verre de vin en main, Anaé tâchait de se contenir de ne pas lui envoyer dans la face afin de tacher sa magnifique chemise. Elle ne savait pas au juste pourquoi elle s’épargnait cette peine, étant donné qu’il ne méritait aucune bonté, aucune compassion ni rien de positif existant dans la foule de sentiments qu’elle était parfaitement en mesure de ressentir d’ordinaire. Mais depuis son départ de Paris, il la laissait littéralement froide, telle la reine des glaces qu’elle savait être en face de quelqu’un ayant bafoué son honneur… Sandor méritait presque qu’elle tarisse sa magnifique réputation comme elle aurait très bien pu le faire si l’envie lui avait simplement traversé l’esprit. Fallait-il qu’elle soit dans une période d’extrême magnanimité… sans quoi il serait déjà au chômage. Tout le monde aime Anaé, voyons ! « La seule ironie qui me saute réellement aux yeux c’est que tu puisses penser que je vienne avec un seul garde du corps… mon pauvre ami, tu es d’une naïveté proprement navrante. » La jolie française claqua effectivement des doigts et en l’espace de dix secondes, un colosse s’était pointé devant elle, prêt à agir au moindre mot de la part de sa patronne. Non vraiment, l’irlandais n’était pas près d’avoir un temps d’avance… pas alors qu’il en avait dix de retard.

« Je ne m’attends pas à ce qu’un esprit aussi restreint comprenne quoi que ce soit au métier que j’exerce… disons simplement qu’il n’est rien de ce que je suis que tu puisses comprendre, mon pauvre Sandor. Toi qui pense ta charmante fiancée comme une oie blanche, probablement es-tu plus aveugle encore que je ne le pensais… laisse-moi toutefois te confier un petit conseil, tant que je suis en veine d’en donner : occupe-toi donc de ton petit métier, épouse ta bourgeoise et faites-donc plein de petits ogres aussi insignifiants que vous ne l’êtes… vraiment, vous êtes sûrement faits pour vous ennuyez ensemble. Si brillante soit-elle, la demoiselle doit-être d’un ennui proprement mortel pour que tu me poursuives de la sorte. » Anaé se leva, non sans demander à ce que son manteau ne lui soit rendu avant d’intimer quelque chose à son garde du corps dans un français parfait. Personne ne sut exactement ce qu’elle lui ordonna, mais il partit l’attendre à l’extérieur tout en appelant la limousine de la princesse. « Peut-on me blâmer, pour ce que j’ai fais ? M’aimerait-on, s’il fallait que je ressemble à n’importe quelle femme ? La vérité, mon pauvre Sandor, c’est que tu ne sais absolument pas qui je suis. En revanche, tu pourrais très bien avoir un aperçu de ce dont je suis capable si tu poursuis ta petite vengeance enfantine. Ce n’est point une menace, pour l’instant. En revanche, c’est une promesse… et je suis quelqu’un de parole. » Anaé vit le regard du serveur se ragaillardir alors qu’il espionnait le discours de la charmante française. Il esquissa un sourire éclatant qu’elle fut en mesure de capter et qui la força à sourire à son tour. Finalement, elle plaça son élégant manteau sur sa personne avant de conclure, d’une voix ne souffrant d’aucune réplique : « Je te laisse à ta superficialité » avant de quitter le restaurant et d’intimer à son garde du corps de rentrer ; elle allait marcher pour être certain de se coucher calmée.
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MessageSujet: Re: sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ sandor & anaé ❝ would you leave if i ask you to do so ? ❞ EmptyDim 3 Mar - 0:18

Sandor ne se laissa point être déstabilisé. Il gardait son célèbre sourire en coin, faisant mine de peiner à écouter les propos de sa diabolique interlocutrice. Elle ne le toucherait pas, ça non, elle n'y arriverait jamais. Elle pouvait bien être aussi maligne et manipulatrice qu'elle l'était, rien n'était assez blessant pour le morfondre. Il l'écoutait, le regard distrait, et s'amusait de sa confiance en soi extrême. Un autre garde du corps? Soit, qu'allait-il faire? Le jeter du restaurant? Certainement pas. Puis, quoi que le serveur pense en regardant les deux adultes se confronter, il n'en restait pas moins avertis du fait que des hommes rancuniers lui tournaient autour. Dès lors, qui pourrait encore juger la jeune femme de parfaite innocente? Un harceleur, oui, il pouvait passer comme tel. Mais si elle avait un harceleur cela prouvait bien qu'elle l'avait cherchée, d'une certaine manière. Comme une reine, Anaé enfila son manteau pour s'engouffrer dans une nuit noire et peu chaleureuse. Tant mieux, avec un peu d'espoir le jeune homme se figurait déjà qu'elle se ferait importuner par le premier passant. Alors qu'elle s'éloignait déjà, l'irlandais enfila le reste de son champagne d'une gorgée. Suivant cette même lancée, il s'attarda sur le reste de la bouteille, décidant qu'un grand cru ne devait pas demeuré aussi peu entamé. En quelques secondes il avait déjà entreprit de finir ce qu'il restait de la bouteille de verre émeraude. Son sang ne fit qu'un tour, avant qu'il se décide à siroter le fond de rouge que la française avait laissée derrière elle. Aussi furtif qu'une ombre il s'était faufilé dans la nuit, à son tour. Gloussant à l'idée que la table restait alors impayée. L’escroc qu'était cette femme avait sûrement réglée une addition au préalable, étant si prévoyante. Qu'elle l'aille fait ou non, il s'en fichait éperdument. Son seul et unique but était alors de rentrer chez lui, et de savourer les quelques bouteilles fichées dans son frigo. Tout excité qu'il l'était. Avoir le dernier mot l'importait peu, finalement. Qu'elle se montre indifférente ou non, il était bien qu'elle sache que derrière elle se cachait un homme. Un homme vengeur et rancunier, qui ne la laisserait pas s'enfuir. Avant de continuer sa route, décidé à marcher, il s'arrêta dans une épicerie encore ouverte. Son seul et unique but étant d'y trouver une petite canette de bière, ou une grosse peu importe. Après avoir payé le vendeur, il se balade sereinement dans les rues de la grande pomme, armé de sa boisson recouverte d'un papier. Il pouvait être aussi joyeux qu'il l'était, il n'en restait pas moins lucide, pas question de se faire arrêter pour boire sur la voie publique. Son sourire n'avait pas disparu, qu'il voyait déjà une silhouette familière se dessiner dans l'ombre d'une rue déserte. A croire que la jeune européenne était assez masochiste pour marcher comme il le faisait. Elle s'était malheureusement placée dans sa même trajectoire, le forçant à courir l'aborder.

Sandor n'en eu pas le temps, déjà une bande d'ivrogne l'abordait quelques dizaines de mètres devant. Les hommes ne semblaient pas bien malfaisant, pourtant ils étaient bien décidés à ne pas laisser une telle créatures se dérober devant leurs yeux. L'irlandais profitait quelques secondes de la scène, adossé contre la paroi d'un immeuble, buvant à grosse gorgée son unique bouteille. Puis voyant que l'arnacoeur bien qu'avisée et aussi lucide qu'elle l'était peinait à se faufiler entre ses adversaires, il eu un éclair de bonté. Secouant sa boisson comme un ivrogne de la même trempe que les hommes au milieu du trottoir, il s'exclama : Hé, les amis! C'est que la nuit est profitable à une certaine parade nuptiale. Dommage que la gazelle soit déjà prise hein. Passez votre chemin, je m'en occupe. Certes, le jeune homme n'était pas d'un naturel bagarreur. Il détestait devoir se dresser devant ce qu'il considérait comme des opposants. Cependant son taux d'alcool dans le sang lui faisait penser le contraire. Un ivrogne n'eu pas le temps de le contredire qu'il avait déjà saisi le bras de la française pour la faire avancer. Quelques mètres plus loin il ne pu s'empêcher de rire à pleine dents : Tu verrais ta gueule, c'est juste énorme. Puis il la dévisagea encore, sachant bien qu'elle le méprisait de toutes ses forces. Pour le coup, tu devrais me remercier. Que tu me haïsses de tout ton coeur ou non. Je n'allais pas laisser des sans abris me faucher ma vengeance sans crier gare, tu ne penses pas?
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