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Aaron&Nasty - Le moment de draguer.

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MessageSujet: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyVen 1 Fév - 19:36



Aaron


&


Nastazià




Aujourd’hui, c’était le fameux jour. Ce jour où je le voyais. Ou je pouvais entendre sa voix mielleuse et délicate. Cette voix suave et rauque. Ce regarde si envoutant et énigmatique, ce petit nez, ces joues que l’on avait envie de croquer… Bref, j’avais envie d’être à l’heure de ma séance pour pouvoir voir mon psychologue favori. Il connaissait tout de ma vie. C’était surement dérangeant et honteux, mais tomber plus ou moins amoureuse de lui c’était… Pas du tout volontaire. Moi amoureuse ? Autant dire que c’était bien la première fois. J’avais eu le coup de cœur en le voyant et voilà… ça n’avait pas changé… C’était surement déplacé d’aimer quelqu’un, d’avoir une attirance si forte envers un total inconnu quand on sort d’une relation de deux ans sans avoir réellement aimé la personne… Préférant ne pas y penser, je regardais l’heure, encore une fois, me demandant alors quand est-ce que l’horloge allait bouger ses aiguilles ! Je voulais que l’heure avance plus vite de façon à pouvoir vite être dans la salle d’attente et voir alors mon psy adoré… Etais-je la première patiente à avoir le béguin pour son docteur ? Je me demandais… Je ne préférais pas avoir la réponse, car si tel était le cas, alors je serais telle une idiote pour être tombée amoureuse de lui. Amoureuse ? Non mais et puis quoi encore ? C’était juste un béguin fallait pas déconner non plus. Me secouant rapidement la tête, je mordillais mes lèvres avant de me lever pour tenter de m’occuper. Faisant le tour de mon luxueux appartement, je tentais de tenir le coup. Je ne savais pas quoi faire et sous un manque intense de drogue je ne rêvais que d’une chose m’envoyer un petit shoot, mais il fallait vraiment que je cesse cela. J’étais stone depuis bientôt sept jours, je devais encore tenir. Mon maximum était de dix jours. Allez, je devais tenir et ne pas flancher. Soupirant lentement et longuement, je pris finalement mes clés, mon sac et parti alors de chez moi. Faire un tour dehors pour passer le temps serait mieux que d’attendre entre quatre murs. L’air frais me fit frissonner et sourire à la fois. C’était plaisant de sentir se courant d’air sur sa peau. Marchant dans central Park, je prenais le temps pour ne pas arriver trop tôt au cabinet. Il me restait tout de même trente minutes, et pourtant, je fus devant le cabinet dix minutes plus tard. Annonçant alors à la secrétaire que j’étais arrivée, je m’installais dans la salle d’attente, totalement vide avant de prendre un magazine pour le feuilleter. Au bout de quelques minutes la porte de son cabinet s’ouvrit. Jetant la revue que je lisais, je me levais comme une bombe avant de lui serrer la main. « Bonjour docteur ! » soufflai-je en plongeant mon regard malicieux dans le sien l’air de rien. Entrant dans le cabinet je m’installais alors sur le canapé fait pour les patients. J’avais l’habitude de toute façon… ça faisait déjà quatre mois que je consultais chez lui. Déglutissant longuement, je me pinçais les lèvres. C’était le moment ou jamais. « Alors, docteur, vous avez passé un bon week-end ? » demandai-je en le fixant droit dans les yeux. « Avec votre petite amie ? » mission savoir s’il avait oui ou non quelqu’un. Et passer à l’attaque s’il était libre bien évidemment…


Dernière édition par C. Nastazià Alinovitch le Dim 3 Fév - 17:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptySam 2 Fév - 21:10

Le moment de draguer ~ Nastazià.


Une seconde, deux secondes, trois secondes. La trotteuse de sa montre indiquait combien de temps le supplice allait encore devoir durer. S'il avait su, il n'aurait jamais accepté de prendre cette Ieva Mendel comme patiente. Chaque jour, sans exception, il lui arrivait un malheur. Un vase cassé, un téléphone de perdu, un oncle qui meurt, une tante qui débarque d'Ukraine avec l'intention de lui raconter pour la énième fois la seconde guerre mondiale et les malheurs causés par le Shoah et bien sûr ses incessants problèmes d'amour avec son ex mari, il était servi. Aaron redoutait chacune de ses consultations avec elle. Ses deux parents étaient morts, Birkat avait préféré rester étudier en Nouvelle-Zélande et par conséquent il avait été séparé de Levana et ne l'avait pas revue depuis une vingtaine d'année. Ses parents lui avait raconté une centaine de fois ce que les Allemands avaient fait aux Juifs et ce qui aurait pu leur arriver s'ils étaient nés en Europe et non pas en Israël malgré les conflits avec les Palestiniens. Des vases, il en cassait tous les jours et avait déjà été obligé d'en payer dans les magasins à cause de sa maladresse légendaire. Il regrettai la façon dont il s'était comporté avec Louka et même s'il avait tourné la page depuis bien longtemps, il aurait aimé s'excuser, et pas la même occasion voir à quoi ressemblait son fils ou sa fille. Cependant, il n'avait pas le choix. Et puis, le bon côté des choses avec cette patiente, c'était qu'au moins elle avait de quoi lui permettre d'alimenter le carnet qu'il remplissait des malheurs portants à rire de ses patients. Carnet rempli en yiddish, de manière à ce que la majorité de ses patients ne puissent se douter de quoi il s'agissait. Il releva les yeux vers Ieva Mendel, affalée dans le fauteuil en cuir, en train de se plaindre. Il esquissa un sourire. Elle s'arrêta de parler, prenant conscience que son psychologue se moquait d'elle. « Qu'êtes-vous en train d'écrire ? Je veux voir, tout de suite. » Aaron se retint de rire. Il ne se moquait jamais ouvertement de ses patients. Leur rire au nez était impoli. « Ce que vous me dîtes, chère Madame. Je n'ai aucune objection à ce que vous lisiez mes notes, en revanche, comprenez-vous l'hébreu ? Donc le cas contraire, cela risque de vous poser un problème. Voyez-vous, je préfère prendre mes notes dans ma langue natale... » Elle attrapa le bloc-note et constata qu'il disait vrai. Elle sortit en furie du cabinet. « C'est ça, c'est ça, dégage, ça me fera des vacances... », se moqua-t-il en hébreu. Une dizaine de minutes plus tard, l'heure de sa consultation suivante était arrivée. Il se leva et se dirigea vers la salle d'attente. A peine la porte ouverte, sa patiente suivante lui serra la main. « Bonjour docteur ! » Nastazià Alinovitch. Beaucoup moins lassante que Ieva Mendel. Et au moins elle était agréable à regarder. Et beaucoup plus jeune. « Bonjour Melle Alinovitch. » Une fois entrés, elle s'installa sur le canapé. Il reprit place sur son fauteuil de bureau, face à sa patiente. « Alors, docteur, vous avez passé un bon week-end ? Avec votre petite amie ? » Il fut un instant dérangé par la façon dont elle lui avait posé la question, comme si qu'ils étaient amis. La question était quelques peu indiscrète... « Si on veut... je trouve la question déplacée mais non, car je n'en n'ai pas. Et vous ? »

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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyDim 3 Fév - 15:47



Aaron


&


Nastazià



Prévoir de draguer son psychologue, il n’y avait que moi pour faire pareille chose. J’étais folle et je l’assumais parfaitement même. Je voulais vraiment arriver à mes fins avec lui, pouvoir tenter de voir ce que ça pourrait donner. Il m’intriguait, il me hantait, et je ne cessais de penser à lui. C’était tout de même affligeant de voir qu’une personne pouvait nous rendre folle rien que de par sa façon d’être et le mystère qui en dégageait. Mon psychologue lui m’intriguait au plus haut point. Bien ou mal, je n’en savais rien, je m’en fichais, tout ce que je voulais s’était le draguer et voir ce que ça pourrait bien donner tout cela. « Bonjour Melle Alinovitch. » D’habitude, on me nommait par madame, mais le fait que lui puisse dire mademoiselle, m’encourageait encore plus à le draguer. Pourquoi ? Car peut-être qu’il me voyait comme une femme libre, certes je l’étais, il connaissait ma vie, enfin, pas totalement… Je ne lui avais jamais dit que j’avais eu Camilya sous viol alors que je n’avais que seize ans. Pour le moment je m’étais consacré qu’au présent et la mort de celle-ci. Mais le fait de l’entendre m’appeler mademoiselle me donnait encore plu d’espoir. Était-ce pathétique de ma part ? Peut-être bien dans le fond… M’installant dans le fauteuil, dont j’avais l’habitude de m’installer à chaque fois que je venais, je lançais alors l’offensive, et me mit à lui demander comment avait été son week-end, et s’il l’avait passé avec sa petite amie. Tant qu’à faire, je voulais apprendre s’il en avait une. « Si on veut... je trouve la question déplacée mais non, car je n'en n'ai pas. Et vous ? » Oh… Il n’avait pas de petite amie ? Alors ça c’était fort, fort plaisant… Dans le sens ou bien évidemment, ça me permettait alors de passer à l’offensive. Je pouvais le draguer en toute honnêteté et surtout sans culpabilité, du fait que je pourrais peut-être briser un couple… Mais maintenant que j’étais sûre de ne rien briser du tout, je pouvais aisément agir sans limite. Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, un sourire se dessina alors sur celle-ci. Depuis quand n’avais-je pas draguer ? Je me demandais mais ça faisait bien un moment dans tous les cas. « Oh pas de copine ? On est pareil alors ! Je n’ai personne dans ma vie… » soufflai-je en plongeant bien mon regard dans le sien, en souriant doucement. Maintenant, il suffisait simplement de trouver un moyen de le draguer. Comment ? Quoi faire ? Que faire ? Je ne savais pas trop comment m’y prendre. D’habitude moi, je drague dans les bars, pas dans un cabinet de psychologue en pleine séance d’ailleurs ! J’avais beau réfléchir à vive allure, je ne trouvais rien. Il fallait que j’y aille en douceur, oui très en douceur. « Seule mais… Ce week-end, mon voisin avait perdu les clés de sa maison… Je l’ai donc accueilli chez moi le temps qu’un serrurier vienne… J’étais en petite tenue c’était le soir, une nuisette magnifique d’ailleurs, bleu nuit qui m’allait à merveille et faisait ressortir mes formes… il n’a même pas daigné jeter un coup d’œil à mon corps. C’est bien le premier. Vous me trouver moche vous ? Suis-je moche docteur ? Imaginez-moi en nuisette… Est-ce que vous ne regarderiez même pas quelques instant vous ? » demandai-je doucement en faisant ressortir faiblement ma lèvre inférieure, comme pour me faire un petit air boudeur.


Dernière édition par C. Nastazià Alinovitch le Dim 3 Fév - 17:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyDim 3 Fév - 17:16

Le moment de draguer ~ Nastazià.


L'heure arrivant avait tout pour être agréable, à l'inverse de la précédente. La patiente s'était rapidement installée dans le fauteuil avec d'interroger Aaron. Elle répliqua ensuite : « Oh pas de copine ? On est pareil alors ! Je n’ai personne dans ma vie… » Aaron eut un sourire. Il avait cru le comprendre, mais c'était toujours mieux d'avoir la confirmation même s'il n'envisageait pas vraiment la russe. « Seule mais… Ce week-end, mon voisin avait perdu les clés de sa maison… Je l’ai donc accueilli chez moi le temps qu’un serrurier vienne… J’étais en petite tenue c’était le soir, une nuisette magnifique d’ailleurs, bleu nuit qui m’allait à merveille et faisait ressortir mes formes… il n’a même pas daigné jeter un coup d’œil à mon corps. C’est bien le premier. Vous me trouver moche vous ? Suis-je moche docteur ? Imaginez-moi en nuisette… Est-ce que vous ne regarderiez même pas quelques instant vous ? », continua-t-elle. Aaron releva la tête, toujours en souriant de son sourire en coin légèrement moqueur. Sa patiente se trouvait moche ? D'après lui, c'était très loin d'être le cas. Au contraire ! Il fit ensuite ce qu'elle lui conseilla, l'imaginer dans cette fameuse nuisette bleu nuit. Et comment, qu'il n'aurait pas réagit comme son voisin qui devait vraiment avoir une poussière dans l'oeil ou être aveugle pour ne pas l'avoir regarder un seul instant. Il aurait passé la soirée à la regarder à la dérobée, lui. Cette image le fascinait tellement qu'il en avait oublié qu'il n'était pas seul. Quand il s'en souvint, il répondit, un peu gêné par la réaction qu'il eut : « Vous êtes mannequin si mes souvenirs sont bons ? Vous croyez qu'on engagerait une mannequin que l'on ne trouve pas agréable à regarder ? Peut être que votre voisin est homosexuel. Ça expliquerait tout. » Ou alors il était marié. C'était possible, les hommes fidèles existaient même s'ils se faisaient rares. En ce qui concernait Aaron, lorsqu'il était encore marié à Louka, il ne se gênait pas pour regarder les autres femmes, et elle ne s'en était jamais rendue compte.

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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyDim 3 Fév - 17:37



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Nastazià



Le fait de raconter un peu cette histoire à mon psy, me permettait alors de le draguer un peu plus, de voir son visage et ses réactions. Le fait de lui demander d’imaginer la scène, avait l’air de lui plaire. Sinon, pourquoi serait-il en train de sourire à en moment même ? Peut-être que je me trompais et que je me faisais des films, mais il aurait surement regardé lui. La prochaine fois peut-être que je viendrais dans cette tenue… Non, il serait capable d’appeler la police et de me faire embarquer. Ça serait pire pour mon histoire de garde avec Marilys… Hors je ne voulais pas que ça soit à mon désavantage… non bien au contraire… « Vous êtes mannequin si mes souvenirs sont bons ? Vous croyez qu'on engagerait une mannequin que l'on ne trouve pas agréable à regarder ? Peut-être que votre voisin est homosexuel. Ça expliquerait tout. » Souriant faiblement, je baissais la tête avant de sourire franchement, me retenant de rire tout simplement. Il n’avait pas tort, mais j’essayais de ne pas penser au fait que j’étais mannequin… Du moins ayant toujours été dans le milieu, je n’y faisais pas attention tout simplement. Il y avait bien des mannequins malheureusement laids à souhait qui pourtant avaient du succès. Enfin, il fallait pour tous les gouts comme qui dirait mon patron. Mais même si j’étais mannequin, je trouvais toujours à redire sur mon corps. Certes j’étais très mince, mais j’essayais de positiver. « Oui, c’est cela, je suis mannequin… D’ailleurs, j’ai quitté Prada, je viens de signer chez Dior. Ça va me faire du bien de changer un peu de boite… » soufflai-je doucement en l’informant un peu de l’avancé de ma vie. Je n’avais pas pour autant oublier que je devais lui faire du rentre dedans. J’étais blonde mais pas si bête que cela… « Peut-être que vous avez raison, je ne connais pas bien mon voisin…Vous avez l’air de vous amuser de cette situation… M’auriez-vous regardé vous ? » demandai-je doucement en lui lançant alors un regard quelque peu équivoque.
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyMer 6 Fév - 14:14

Le moment de draguer ~ Nastazià.


« Oui, c’est cela, je suis mannequin… D’ailleurs, j’ai quitté Prada, je viens de signer chez Dior. Ça va me faire du bien de changer un peu de boite… » Aaron leva à nouveau les yeux de ses notes. Prada, Dior... allait-elle faire toutes les grandes marques ? Après Dior, allait-elle être embauché par Chanel ? Le CV de sa patiente l'avait toujours halluciné. Jeune et déjà mannequin pour des marques de si grande renommée... après, la carrière dans ce milieu était bien plus courte qu'une carrière de psychologue. A vingt-quatre, Aaron était dans sa dernière année de psychologie, et parce qu'il avait dut recommencée la première. « Ah ? », commenta-t-il machinalement, comme il avait l'habitude de le faire avec Ieva Mendel. Il souria en repensant au fait que c'était la dernière fois qu'il verrait l'ukrainienne, tout du moins dans cet endroit. Peut être qu'il la recroiserait un jour dans la rue, mais il espérait que cela n'arriverait jamais. « Peut-être que vous avez raison, je ne connais pas bien mon voisin…Vous avez l’air de vous amuser de cette situation… M’auriez-vous regardé vous ? » Cette question le gêna encore davantage que celle qu'elle lui avait posé en entrant dans la pièce. Etait-ce courant comme situation pour un psychologue de devoir répondre à ce genre de questions ? En presque dix ans, il n'avait jamais été confronté à ce genre de situation. Enfin, juste une fois, à Tokyo. Une patiente était apparemment décidé à de pas le lâcher tant qu'il n'aurait pas accepté de l'inviter à dîner. Il avait fini par dire à sa secrétaire de dire qu'il ne pouvait plus la prendre, n'ayant pas osé lui dire en face. Sa présence le gênait à ce point, mais il fallait tout de même la connaître pour comprendre. Au moins, Nastazià Alinovitch n'était pas aussi extrême que cette Fuzuki Yazawa. En plus, les japonaises ne lui avaient jamais beaucoup plu, mais Mr Avram lui avait enseigné le japonais, donc partir pour le Japon lui permettait d'utiliser cette langue... « Eh bien... Je pense que oui. », répondit-il plus que gêné après plusieurs minutes de silence pendant lesquels il avait réfléchi à sa réponse.

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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyVen 8 Fév - 15:39



Aaron


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Nastazià



Parler avec mon psychologue m’avait toujours fait du bien. Raconter ce que je vivais, ce que je ressentais, pouvoir le dire sans être jugé, c’était quelque chose de bon que je cautionnais. Après, si malheureusement il me jugeait alors, je ne pouvais rien y faire. Mais je ne le pensais pas de la sorte… Et le draguer, en tentant de voir plus ou moins sa façon d’être et de savoir ce qu’il pensait de moi était un plus. Déjà, il n’avait pas de petite amie, c’était un plus. Maintenant il ne restait plus qu’à savoir s’il tournerait le regard sur moi si j’étais en petite tenue coquine… « Eh bien... Je pense que oui. » Souriant doucement, je baissais la tête en me mordillant alors les lèvres. Bizarrement ça me plaisait qu’il puisse avoir envie de me regarder. Je veux dire… Ok, plein d’homme me regardent, là n’est pas le souci, mais de savoir que lui, oui lui précisément m’aurait regardé, me plaisait beaucoup même. Il fallait tout de même avouer qu’Aaron, me plaisait outre mesure. Ce n’était pas qu’un psychologue pour moi, c’était bien plus, et justement, j’avais envie de le voir hors du cadre médicale, je voulais juste… Pouvoir le draguer, boire un coup avec lui, manger, finir au lit… Bref, un truc normale, d’adulte, quoi… une relation charnel, une relation passionnelle et j’en passe. Soupirant faiblement, je relevais la tête pour le fixer longuement avant de m’enfoncer un peu plus dans le fauteuil que je connaissais presque par cœur à force. « Vous avez déjà vu mes pubs, ou mes affiches dans les rues ? » demandai-je doucement avant de soupirer quelque peu. Vu qu’il y avait certaine photos ou j’étais pratiquement dénudée… Sait-on jamais. Relevant le regard au ciel, je fixais le plafond de la salle avant de soupirer longuement. Il fallait que je lui parle un peu d’autre chose, histoire de ne pas passer pour la lourde de service… Tendant la main au-dessus de moi, je fixais celle-ci avant d’inspirer profondément et de soupirer franchement. « Je vous ai pas raconté comment j’avais eu Camilya… » soufflai-je doucement avant de laisser retomber mon bras le long de mon corps mollement avant de sourire nerveusement. « Est-ce qu’il vous arrive d’avoir de la peine pour vos patients ? » demandai-je dans un souffle à peine murmuré.
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyDim 10 Fév - 19:17

Le moment de draguer ~ Nastazià.


Nastazià se mordilla les lèvres, comme souvent, en souriant en baissant la tête. Aaron ne comptait même plus le nombre de fois où elle pouvait faire cet ensemble de gestes en une heure. « Vous avez déjà vu mes pubs, ou mes affiches dans les rues ? » Il réfléchit un instant. Il y avait tellement d'affiches publicitaires dans New York, la ville était si grande et il y avait tant de mannequins blondes qu'il n'arrivait pas à se souvenir si c'était le cas ou non. Il essaya de se souvenir des plus récentes qu'il avait eu l'occasion de voir, le visage de Nastazià en tête. Mais bien sûr, dans la file d'attente d'un ami psychologue. Il avait discrètement attrapper un magasine féminin afin de voir les publicités, et surtout les mannequins qu'il y avait dedans. Il y avait un article concernant Prada, avec une dizaine de pages de photoshoot de Nastazià Alinovitch. Photoshoot assez dénudé, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Elle était belle femme, après tout, et ce n'est pas dans la nature d'un homme de ne pas réagir face à une telle situation. En y repensant, il était repartis dans le magasine, avec sa mimique le faisait paraître bien ridicule. Il se souvint ne pas avoir donner de réponse. « Euh, oui. » « Je vous ai pas raconté comment j’avais eu Camilya…» Il secoua la tête. Avait-elle eu cette fille d'une façon peu commune ? Sa phrase laissai entendre cette hypothèse. « Est-ce qu’il vous arrive d’avoir de la peine pour vos patients ? » Il hocha la tête. Bien sûr, parfois il devait même se retenir de pleurer devant leurs histoires. Il trouvait ça bien ridicule pour un homme une telle sensibilité au malheurs des autres. Enfin, cela dépendait des cas tout de même. Il avait de nombreuses fois eu envie de pleurer en écoutant Ieva Mendel, mais de rire. En même temps, l'ukrainienne était tellement malchanceuse - il fallait bien l'avouer - qu'il était totalement impossible de ne pas ressentir l'irrésistible envie de rire. Cependant, la vie de Nastazià n'avait pas l'air très rose, elle.

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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyMer 13 Fév - 14:35



Aaron


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Nastazià



« Euh, oui. » Souriant faiblement à sa réponse, je me demandais à quoi je m’attendais, venant d’un psychologue. Il ne pouvait pas e montrer très bavard en même temps. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il était psy et se devait d’écouter ses patients et pas de leur raconter sa propre vie. Sinon, tout s’inversait, enfin, c’était là, ce que je pensais… Soupirant faiblement, je me frottais lentement le visage avant de regarder à nouveau le plafond de son cabinet. C’était bizarre de repenser à tout cela, à lui, cet homme qui m’avait violée, qui avait porté ses mains sur mon corps m’avait frappé et j’en passe. L’horreur, oui j’avais vécu l’horreur ce jour-là. Je n’avais alors que quinze ans, c’était il y a dix ans… Et pourtant je m’en souvenais comme si c’était hier… Croisant mes jambes je posais mes mains sur mon ventre en me craquant les doigts assez nerveux. « Vous savez ce que l’on dit sur certaines mannequins ? Qu’elles assurent et montent en échelon grâce à leur façon de se vendre et de coucher avec les gens haut placés… Pour certaines c’est vraie, j’en connais qui couchent pour réussir à aller dans un défilé précis et j’en passe. Pour ma part… Je trouve ça répugnant, dans le sens où je ne vois pas pourquoi le sexe devrait entrer en ligne de mire. Mélanger boulots et vie privée je trouve ça écœurant… Y’a même des rumeurs qui disent que certains photographes sont assez portait sur le sexe et font des avances aux mannequins. Surtout aux jeunes filles. Puis y’a les photographes qui eux… Ne laisse pas le choix aux mannequins. J’en fais partie. Quand j’avais quinze ans, un photographe m’a agressé, je n’ai eu le temps de rien comprendre que j’étais… Plaquée au sol… impossible de bouger… La douleur qu’il m’a fait subir fut atroce. Et les conséquences lourdes… » Marmonnai-je doucement en souriant faiblement. « Mes parents super catho ont cru que j’étais tombée enceinte plus par mégarde qu’autre chose, je ne leur avais jamais dit pour le viol… Ils m’ont mis dehors alors que je n’avais que seize ans… c’est peut-être pour ça que je suis plus… Censée ? Plus adulte dans mes choix ? J’ai été contrainte très vite de vivre comme une adulte… » ajoutai-je doucement avant de soupirer. « Au début je pensais, que jamais, non jamais je n’aimerai Camilya car elle était née sous viol, mais dès que j’ai accouché et que je l’ai eu dans mes bras… vous pouvez pas savoir le bien qu’elle m’a fait… Ses petits yeux bleus, ses cheveux blonds, elle était… Moi. Elle était ma vie, mon essentiel mon sang, elle a été seule qui savaient me faire sourire quand ça n’allait pas… Camilya était mon bébé. Elle était tellement importante pour moi. J’aurai donné ma vie contre la sienne ce jour-là. Le jour de l’accident. Alors dite moi, pourquoi c’est elle qui est morte et pas moi ? Je ne sers à rien, ma vie était déjà accompli, j’ai eu tout ce que je voulais. Une vie riche et heureuse à ma façon, mes souffrances, mes moments de bonheurs, deux filles fabuleuses… Dite moi, Aaron, pourquoi suis-je vivante hein ? » Soufflai-je en me mettant à pleurer et rire en même temps. Parler de Camilya était encore très dur. J’aurai tellement voulu la sauver, j’avais tout fait. Bouche à bouche, réanimation, tout… Je n’avais rien laissé de côté, mais sa vie m’avait glissé entre les deux. Essuyant rapidement mes joues, les larmes coulant toutes seules, je détournais le regard avant de rire encore nerveusement. « Pardon… Je dois être affreuse à voir… » S’était la première fois que je craquais devant mon psychologue. Si jusqu’à présent j’avais tout confié à cet homme je n’avais jamais pleuré…


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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptySam 2 Mar - 21:58

Le moment de draguer ~ Nastazià.


Cette période de sa vie semblait ne pas être un très bon souvenir pour Nastazià. Son expression commençait à intriguer Aaron. « Vous savez ce que l’on dit sur certaines mannequins ? Qu’elles assurent et montent en échelon grâce à leur façon de se vendre et de coucher avec les gens haut placés… Pour certaines c’est vraie, j’en connais qui couchent pour réussir à aller dans un défilé précis et j’en passe. Pour ma part… Je trouve ça répugnant, dans le sens où je ne vois pas pourquoi le sexe devrait entrer en ligne de mire. Mélanger boulots et vie privée je trouve ça écœurant… Y’a même des rumeurs qui disent que certains photographes sont assez portait sur le sexe et font des avances aux mannequins. Surtout aux jeunes filles. Puis y’a les photographes qui eux… Ne laisse pas le choix aux mannequins. J’en fais partie. Quand j’avais quinze ans, un photographe m’a agressé, je n’ai eu le temps de rien comprendre que j’étais… Plaquée au sol… impossible de bouger… La douleur qu’il m’a fait subir fut atroce. Et les conséquences lourdes… Mes parents super catho ont cru que j’étais tombée enceinte plus par mégarde qu’autre chose, je ne leur avais jamais dit pour le viol… Ils m’ont mis dehors alors que je n’avais que seize ans… c’est peut-être pour ça que je suis plus… Censée ? Plus adulte dans mes choix ? J’ai été contrainte très vite de vivre comme une adulte… Au début je pensais, que jamais, non jamais je n’aimerai Camilya car elle était née sous viol, mais dès que j’ai accouché et que je l’ai eu dans mes bras… vous pouvez pas savoir le bien qu’elle m’a fait… Ses petits yeux bleus, ses cheveux blonds, elle était… Moi. Elle était ma vie, mon essentiel mon sang, elle a été seule qui savaient me faire sourire quand ça n’allait pas… Camilya était mon bébé. Elle était tellement importante pour moi. J’aurai donné ma vie contre la sienne ce jour-là. Le jour de l’accident. Alors dite moi, pourquoi c’est elle qui est morte et pas moi ? Je ne sers à rien, ma vie était déjà accompli, j’ai eu tout ce que je voulais. Une vie riche et heureuse à ma façon, mes souffrances, mes moments de bonheurs, deux filles fabuleuses… Dite moi, Aaron, pourquoi suis-je vivante hein ? » Elle était en train de pleurer, de la voir ainsi et après avoir entendu cette histoire, Aaron devait lutter pour ne pas se mettre à pleurer lui aussi, étant bien trop sensible d'après lui. Il plongea son regard dans celui de sa patiente, avant de lui répondre d'un ton calme. La ton qu'il employait à chaque drame, celui qu'il avait utiliser en apprenant la mort de ses parents à son retour de Barcelone. « Ne croyez-vous pas que Camilya aurait été bien triste sans sa mère à ses côtés pour l'aimer ? » Ce côté des choses lui sembla évident, mais il ne l'était sûrement pas pour Nastazià. Après tout, il comprenait. Perdre un enfant n'était pas la pire chose qu'il puisse arriver ?

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Dernière édition par Aaron D. Eliraz le Ven 8 Mar - 18:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyMar 5 Mar - 11:11



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Nastazià



« Ne croyais-vous pas que Camilya aurait été bien triste sans sa mère à ses côtés pour l'aimer ? » Surpris de par sa question, je restais muette. Oui muette, n’ayant pas de quoi répondre, ni même trop surprise pour réfléchir correctement à ce qu’il venait de m’annoncer. Il avait peut-être raison. Si j’étais morte à la place de Camilya, ma fille, ou plutôt mes filles n’auraient plus de maman, elles n’auraient plus celle en qui elles peuvent avoir confiance, celle qui pourrait panser leur blessures et les faire cesser de pleurer… C’était ça le rôle d’une maman, alors si je n’avais plus été là qui l’aurait fait ? Ma sœur ? Non, elle est trop bien égoïste pour s’occuper de mes filles… Mon frère ? Peut-être bien, c’était un tonton assez gâteux. Ou alors Lucy… Elle, elle l’aurait fait à coup sûr oui. Elle était tellement heureuse d’avoir des « petites filles » même si elle n’était pas leur vraie grand-mère, pour moi, elle était ma maman, elle était donc leur grand-mère. Lucy elle, qui s’était occupé de moi alors qu’elle était simplement fille au pair au départ, venant tout droit de France. Si jeune qu’elle était. Elle avait pris le choix de s’occuper de moi quand j’avais été mise à la porte… Je ne lui serai jamais assez reconnaissante, même si elle m’en voulait intérieurement de lui avoir ruiné sa vie et du fait qu’elle n’avait pas pu avoir d’enfant. Je pouvais aisément comprendre sa souffrance… Soupirant faiblement, je chassais mes larmes avant de me frotter les yeux. Heureusement que je ne m’étais pas maquillé. De toute façon, qui irait chez le psy maquillé ? On savait parfaitement que l’on risquait de pleurer, c’était normal, les psys étaient là pour nous écouter, et il devait avoir l’habitude de voir les gens pleurer. « Si… Elle aurait été triste, mais elle est petite, elle s’en serait remis. Elle aurait même oublié la peine que ça fait au fil du temps. C’est tellement plus dur quand on est vieux, quand on perd un enfant. Perdre sa mère, c’est une chose qu’on vit tous. C’est dans l’ordre des choses. On ne s’attend jamais à voir notre enfant mourir avant nous… » marmonnai-je doucement en me mordillant les lèvres. Voir un si petit cercueil… ce n’était pas ce dont on rêvait… Non absolument pas. Fermant brièvement les yeux pour chasser mes peines je déglutis longuement avant de me redresser et me secouer faiblement le visage. Aller, je n’étais pas venu pour ça aujourd’hui, mais pour tout autre chose ! Oui, il fallait que je drague mon psychologue ! Il fallait que je réussisse à obtenir un rendez-vous de lui. Me levant, je plongeais mes mains dans mes poches avant de marcher et de regarder autour de moi. Seul le bruit de mes talons se faisait entendre. « Vous avez déjà mangé Russe ? » demandai-je l’air de rien en tournant un regard vers lui, un faible sourire sur le visage.
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyLun 11 Mar - 18:00

Le moment de draguer ~ Nastazià.


« Si… Elle aurait été triste, mais elle est petite, elle s’en serait remis. Elle aurait même oublié la peine que ça fait au fil du temps. C’est tellement plus dur quand on est vieux, quand on perd un enfant. Perdre sa mère, c’est une chose qu’on vit tous. C’est dans l’ordre des choses. On ne s’attend jamais à voir notre enfant mourir avant nous… » Il acquiesça, l'un de ses nombreux réflexes. Perdre ses parents n'était pas une facile et de loin, mais perdre un enfant si jeune devait être bien plus dur. D'un côté, il lui était arrivé la même chose... sauf que dans son cas c'était entièrement de sa faute. Nastazià n'avait rien pu faire pour éviter cela.« Evidemment. Mais perdre ses parents si jeune n'est pas normal non plus. Je me trompe peut être ne le sachant pas, mais oublier la peine que provoque la perte d'un parent ne s'oublie pas... même si jeune. » Aaron jeta un coup d'oeil vers son tiroir fermé à clé, se demandant comment pouvait-on mettre notre enfant à la porte pour une simple grossesse et le laissant affronter tout ça seul. Nastazià ne lui donnait pas l'impression que beaucoup de gens l'avaient aidé. Peut être une ou deux personnes, mais pas bien plus. A la mort de ses parents, Mr Avram n'avait pas eu le temps de l'aider mais Mister Elie l'avait soutenu. Enfin, autant qu'un panda en peluche pouvait le faire. Un bruit de talons se fit entendre. Sa patiente s'était levée et marchait les mains dans ses poches. « Vous avez déjà mangé Russe ? » Il secoua la tête en signe de négation. Pour lui, la Russie, c'était un Etat de l'ex-URSS, le pays avec lequel Birkat avait hésité avec la Nouvelle-Zélande pour aller faire ses études, quelques autres détails, mais surtout la vodka. Il ne s'était jamais dit que la Russie avait également sa gastronomie, mais maintenant qu'il le réalisait, cela lui semblait évident.

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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptySam 23 Mar - 22:13



Aaron


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Nastazià



« Evidemment. Mais perdre ses parents si jeune n'est pas normal non plus. Je me trompe peut être ne le sachant pas, mais oublier la peine que provoque la perte d'un parent ne s'oublie pas... même si jeune. » Il avait raison, mais dans tous les cas, la perte d’un membre de la famille ne s’oubliait jamais. Que ça soit, père, mère, frère, sœur, grand parents, cousin, ou autre… On ne pouvait pas oublier la douleur que cela produisait. Parce qu’on était tous des humains, nous aimions tous les personnes, les gens qui nous entouraient… Je n’aimais pas me poser ce genre de question, ce n’était pas facile pour moi, même si je relevais la pente doucement mais surement. On ne devrait pas avoir à subir ce genre d’évènement dans notre vie. Mais bon, que deviendrons nous, si la mort n’existait pas ? Nous serions éternels, et l’on s’ennuierait surement… enfin, ça nous ne pouvions pas non plus le savoir… Me pinçant les lèvres, je restais longuement inerte sur le fauteuil avant de soupirer fortement. « Surement oui. Y’en a qui se tourne vers la religion dans ces moments-là. Moi je n’y crois pas. » soufflai-je doucement. Pourtant j’avais grandi dans une famille ultra catholique, et avait été dans les meilleurs écoles catholique de St Petersburg… Mais ça ne changeait rien au fait que je n’y croyais pas. C’était des conneries, des foutaises tout ça. Je ne voyais as en quoi, un dieu ou autre pouvait être là, à nous écouter et à panser nos peines. Personne n’avait été là quand mes parents m’avaient foutu à la porte ! Aucune bonté divine n’était venue à mon secours. C’était juste pour embobiner les gens. Des sectes à mes yeux. Me levant, pour marcher dans son bureau, j’en vins alors à lui demander s’il avait déjà mangé russe. Le voyant répondre non de la tête, un faible sourire se logea alors sur mon visage. M’approchant de lui, je me penchais alors pour poser mes mains sur les accoudoirs de son fauteuil. Plongeant mon regard dans le sien, j’approchais très près mon visage du sien, au point de pouvoir sentir son souffle sur mon visage. « Ça vous dirait que l’on mange russe un de ces jours ? Vous et moi ? » demandai-je d’une voix à peine audible, comme pour rendre la conversation plus qu’intime. « Je peux cuisiner si vous ne voulez pas aller au restaurant… » ajoutai-je en m’approchant faiblement un peu plus, nos nez se frôlant alors ne le quittant pas du regard.
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptySam 6 Avr - 18:57

Le moment de draguer ~ Nastazià.


« Surement oui. Y’en a qui se tourne vers la religion dans ces moments-là. Moi je n’y crois pas. », finit-elle par répondre dans un soupir. Aaron sourit en coin. Malgré le fait que ses parents étaient croyants et qu'il avait grandit en étant obligé de suivre leurs croyances, il avait eut tôt d'arrêter de se considérer comme Juif dès qu'il n'en n'eut plus l'obligation. Certes, Lexie avait eu un peu de mal à y croire lorsqu'il lui a annoncé qu'il ne croyait en aucune religion malgré son attrait pour le paranormal. Et puis, si quelqu'un était vraiment au dessus d'eux, ses parents ne seraient pas tous les deux morts ou, au moins, il n'aurait pas été séparé de Levana. Lexie l'aurait pris avec elle, ou bien Birkat aurait arrêté ses études pour revenir à Jérusalem... mais non, rien de tout ça n'était arrivé. Malheureusement... Il suivait sa patiente du regard. Elle s'était à nouveau levée, et lui demanda s'il avait déjà mangé russe. Réponse négative du psychologue. Nastazià s'avança vers lui, posa ses mains sur les accoudoirs et s'approcha. Plus que quelques centimètres les séparaient. « Ça vous dirait que l’on mange russe un de ces jours ? Vous et moi ? Je peux cuisiner si vous ne voulez pas aller au restaurant…», murmura-t-elle. Leurs nez se frôlèrent. Ce genre de situation, ce n'était pas la première fois qu'Aaron la vivait. La dernière fois, c'était en octobre 2010, à Tokyo. Cette patiente, Fuzuki Yazawa, ne voulait pas accepter le fait qu'un homme lui résistait. Ce ne fut qu'en mentant en disant qu'il était marié qu'il réussit à s'en débarrasser. Pour le coup, il avait bien réussit, puisque jamais plus elle ne remit les pieds dans son cabinet. Sauf qu'à l'inverse de cette japonaise, la russe était bien le genre d'Aaron. Une fille blonde et jeune, surtout. « Volontiers Nasatazià. », chuchota-t-il.

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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyDim 7 Avr - 11:06



Aaron


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Nastazià



Draguer Aaron était surement quelque chose de facile, c’était bien ce que je voulais me persuader. Après tout il était psychologue, il savait alors parfaitement cacher ses émotions et nous tromper. Il pouvait parfaitement nous faire voir ce qu’il voulait. Peut-être qu’il ne s’ouvrirait pas à moi de par son statut et du fait que j’étais sa patiente. Mais je ne voulais pas perdre espoir, et je voulais pouvoir y arriver. Et le fait de parler de manger ensemble, était déjà une bonne chose. C’était un bon début. Nos nez se frôlant, je lui proposais alors s’il voudrait bien que je cuisine pour lui afin qu’il puisse alors gouter la cuisine russe. Je voulais lui faire découvrir ce petit plaisir. « Volontiers Nastazià. » Frissonnant en entendant sa voix dans un doux murmure, mais surtout mon prénom sortant de sa bouche, je passais brièvement ma langue sur mes lèvres. Mon regard se posant sur les siennes quelques secondes, je dus déglutir pour ne pas craquer. Surtout ne pas craquer. Mais ne pas craquer c’était dur, bien plus dur que l’on ne pouvait croire. J’étais là après tout pour le draguer et pour flirter avec. Et le voir ne pas me repousser ne me donner envie que d’une chose. Foncer, pour l’embrasser, pour voir sa réaction, et voir ou ça nous mènerait. Est-ce qu’il allait me repousser ? Est-ce qu’il allait me virer et m’interdire de revenir le voir ? Est-ce qu’il me dirait clairement de changer de psychologue ? Peut-être bien… Mais j’espérais tout de même que non… Me redressant faiblement, à peine, je rapprochais mes mains de son corps tout en tenant les accoudoirs de son fauteuil avant que mes jambes ne butent les siennes. Souriant faiblement, j’avançais lentement avant de déposer mes lèvres sur les siennes. Elles étaient chaudes et douces. Faiblement pulpeuse et agréable, je lâchais un faible râle de plaisir avant d’entrouvrir les lèvres pour attraper sa lèvre inférieur entre les miennes l’embrassant doucement avant de poser une main sur sa joue, comme pour l’interdire de bouger. Me reculant un peu par la suite, j’entrouvris les yeux pour le regarder longuement avant de me mordiller les lèvres. « Vos lèvres sont une douce tentation, comment y résister ? Pardon… » soufflai-je doucement avant de m’assoir à califourchon sur lui et l’embrasser à nouveau sans pouvoir me retenir.
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptySam 20 Avr - 21:03

Le moment de draguer ~ Nastazià.


Depuis bien longtemps, Aaron n'avait pas été aussi proche de l'une de ses patientes. Le visage de Nastazià n'était plus qu'à quelques millimètres, au point que leurs nez se frôlaient. Il ne s'attendait pas du tout à ce que cette heure soit encore plus agréable qu'il ne l'imaginait. En même temps, c'était vrai qu'il s'attendait à juste plus intéressant que les plaintes incessantes de sa désormais ancienne patiente... Nastazià luttait contre ses désirs, contre ses envies, et Aaron le voyait bien, sans savoir pourtant ce qu'elle cherchait à faire. Lorsqu'elle se rapprocha davantage et l'embrassa, il finit par avoir une confirmation de ce qu'il pensait. Nasatazià le draguait sans aucun doute possible. « Vos lèvres sont une douce tentation, comment y résister ? Pardon… » Aaron devina à ce moment pourquoi elle avait paru si hésitante. En effet, elle n'était pas restée à sa place de patiente, mais il ne répondit rien aussitôt. La situation était loin de lui déplaire... « Ce... ce n'est rien... » Il mit du temps à trouver quelque chose à lui répondre. Il ne pouvait pas répondre que ça arrivait, puisque ce n'était pas vraiment le genre de choses qui lui arrivaient fréquemment. Il n'allait tout de même pas lui avouer qu'elle lui plaisait pas mal, à lui aussi. Même s'il n'avait rien à perdre à lui dire... Avant qu'elle n'ai eu le temps de réaliser, elle l'embrassa à nouveau. Après quelques dixièmes de secondes d 'hésitation, il l'embrassa à son tour. Une fois, il pouvait se retenir, surtout avec l'effet de surprise, mais deux fois, c'était vraiment trop pour se retenir... Cependant, Aaron avait comme l'impression qu'il aurait mieux fait de résister à la tentation, tout comme Nastazià avait essayé de le faire. C'était vrai qu'à cause de son statut de psychologue, ça pourrait être mal vu. Il ne manquerait plus que sa secrétaire débarque. Déjà qu'il était persuadé qu'elle avait une mauvaise image de lui, qu'elle arrive maintenant serait ce qu'on appelle 'la cerise sur le gâteau'...

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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyMer 24 Avr - 16:48



Aaron


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Nastazià



« Ce... ce n'est rien... » au moins il ne me poussait pas et ne m’envoyait pas bouler. Il aurait pu d’ailleurs, ça aurait très bien pu lui déplaire. Mais j’avais l’impression qu’il avait aimée. Tant mieux, c’était un point pour moi s’il avait aimé non ? Je me sentais soulagé, je ne sais pas ce que j’aurai fait qu’il avait hurlé, ou appelait les vigiles. J’aurai surement eux la honte de ma vie. Oui vraiment. Me mordillant faiblement les lèvres, ne sachant pas quoi lui répondre, je n’eus pas le temps de comprendre quoi que ce soit, qu’il déposa ses lèvres sur les miennes. Surprise, je sentis mon cœur tressaillir, et avoir un raté. Alors… Je lui plaisais autant que ça ? Tant mieux alors… Le regardant une fois le baiser fini, je penchais la tête sur le côté en l’observant de longue secondes. J’avais l’impression d’être dans une bulle ou seul lui et moi y étions. Mais je savais parfaitement qu’il fallait sortir de cette bulle. Le téléphone du docteur pouvait sonner, ou sa secrétaire pouvait entrer. Est-ce qu’elle frappait avant d’entrer ? Bonne question tiens. Souriant faiblement, je plongeais mon regard dans le sien avant de me relever l’air de rien. Ça serait tout de même assez gênant si on nous voyait de la sorte. Arrangeant faiblement mes cheveux je regardais autour de moi avant de filer en direction de la fenêtre pour m’adosser contre et regarder le paysage dehors. Il faisait beau, le ciel était bleu, et faiblement parsemé de nuage. « Vous finissez votre journée quand ? » Demandai-je doucement avant de tourner un faible regard vers lui. Est-ce qu’il accepterait de me voir après ses consultations ? Je me le demandais bien… Déglutissant longuement, je fermais les yeux avant de revenir m’assoir sur le canapé qui était destiné à nous autres, les patients. Croisant les jambes, je posais mes mains sur mes cuisses sans le quitter un seul instant du regard. Je ne savais pas trop quoi dire, j’étais un peu gêné, le contre coup du baiser surement. Dans tous les cas, il fallait que je trouve quelque chose à dire… Je n’allais pas continuer à lui raconter ma vie après ce qui venait de se passer non ? ça ferait un peu bizarre à mon gout, je trouve… Oui un peu…
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyVen 26 Avr - 14:29

Le moment de draguer ~ Nastazià.


Avoir embrasser à son tour Nastazià n'était peut être pas la meilleure chose à faire, mais chaque instant est unique, l'occasion ne se serait sûrement pas présentée à nouveau. Et puis, il n'avait de compte à rendre à personne, si ? A trente-cinq ans, on n'avait tout de même plus besoin de demander l'autorisation à ses parents pour agir. Certes à cet âge-là, certains vivaient encore chez leurs parents et leur demandaient toujours que faire, incapables de prendre des décisions par eux-mêmes... mais dans le cas d'Aaron, même s'il aurait voulu faire partie de ces gens, il n'aurait pas pu, puisqu'ils n'étaient plus de ce monde. Tandis qu'elle l'observait, Aaron la fixait, réfléchissant à la tournure que tout ça allait prendre. Allait-elle décidé que c'était mieux d'en rester là et de faire comme si de rien n'était ? Même si les gestes de Nastazià ne laissaient pas penser que c'était ce qu'elle avait choisi de faire, il n'arrivait pas à éloigner cette hypothèse. Elle lui plaisait bien et renouveler l'expérience passée ne le dérangerais en aucun cas. Peut être que ce que ressentait sa patiente était au delà d'une simple attirance, aussi... Ça, ça serait assez gênant, dans l'hypothèse où lui, elle lui plaisait juste. Après, si ce fait venait à se confirmer, il restait toujours la possibilité de lui faire croire que son amour était réciproque. Sauf que manipuler les gens dans cet objectif, c'était loin d'être le genre d'Aaron. Stop !! T'oublies que pour l'instant, elle n'a rien dit ou fait qui fasse avancer la situation... souffla la voix venant du tiroir. En effet, Aaron n'y avait pas pensé à ça. Mister Elie avait toujours réponse à tout, à croire qu'il était plus intelligent que son propriétaire... Bien évidemment, dans le fond, Aaron savait que cette fois n'était que sa conscience ou sa logique, mais depuis toujours il se persuadait que c'était celle de Mister Elie. Il soupira si bas que même lui l'entendit à peine et remarqua que Nastazià observait l'extérieur. « Vous finissez votre journée quand ? », interrogea -t-elle. Aaron regarda sa montre. Il était quinze heures trente-trois. « Dix-neuf heures. » Comme tous les jours. Maintenant, il y avait peu de chances qu'elle lui dise qu'oublier était préférable. Cette pensée le fit sourire. Plus qu'à espérer que ce n'était pas de l'amour, ou en tous cas, pas trop fort... Une fois que Nastazià s'était assisse à nouveau, sans le quitter de regard, elle posa ses mains sur les cuisses d'Aaron. Son cœur sembla rater un battement. « Et vous ? Vous travaillez aujourd'hui ? » Peut être qu'en réalité il s'agissait d'autre chose qu'une 'simple attirance'... Non, c'était impossible.

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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyMer 1 Mai - 17:58



Aaron


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Nastazià



Draguer son psy ce n’était pas quelque chose que tout l monde faisait. Enfin, j’espérais quand même… Mais moi, je me sentais l besoin d le faire. Je l’avais dans la peau, je l’avais dans mon cour, j pensais à lui souvent, constamment même… Je ne pouvais qu’agir. Et le fait qu’il réponde à mon baiser était bon signe. J’aimais le voir m regarder, j’aimais voir ses réactions quand je parlais… Nous devions absolument avancer… « Dix-neuf heures. » Oh, il nous restait tout d même pas mal de temps avant que ça soit l’heure de la fin de sa journée. Mais est-ce qu’il voudrait bin que je l’attends et tout ? Je me demandais. Peut-être qu’il ne voudrait pas… Je ne pouvais pas savoir sans avoir demander. Je ne devais pas faire d suppositions. Je devais tenter le tout pour le tout. Et puis s’il avait répondu à mon baiser, c’est que dans un sens ça lui plaisait non ? Oui, je devais garder espoir, tout simplement. « Et vous ? Vous travaillez aujourd'hui ? » Non, je n travaillais pas, j’avais même tout la journée d libre. J’étais prête à l’attendre même s’il le désirait, c’était pour dire… Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, j remontais ma main, avant d’attraper une des siennes sans l quitter du regard. « Je suis totalement libre, et si ça vous dis, je peux attendre et venir vous chercher à la sortie du travail ? On pourrait passer la soirée… ensemble ? » Demandai-je l’air d rien en baissant le regard sur sa main, glissant ms doigts sur son poignet pour le lui caresser, et créer des frissons sur sa peau. Le poignet était en général une zone sensible de ce point-là… « On pourrait aller chez moi… Manger un bout… Apprendre à se connaitre… » soufflai-je d’une voix extrêmement basse avant de m’approcher de lui pour le regarder à nouveau. « Qu’en dite-vous ? »
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyMer 15 Mai - 15:09

Le moment de draguer ~ Nastazià.


Nastazià lui attrapa l'une de ses mains avant de répondre. « Je suis totalement libre, et si ça vous dis, je peux attendre et venir vous chercher à la sortie du travail ? On pourrait passer la soirée… ensemble ? On pourrait aller chez moi… Manger un bout… Apprendre à se connaitre… Qu’en dite-vous ? » Sa question était à la fois inattendue et prévisible. Aaron ne la quitta pas du regard en réfléchissant à sa proposition. Non pas qu'il hésitait, mais ce soir-là, il avait justement décider de taper sur ordinateur ses dossiers papiers... normalement, c'était sa secrétaire qui devait le faire, mais il avait accepté de lui laisser sa soirée ainsi que les deux jours suivants. S'il se souvenait bien, Eurydice voulait retourner chez elle en Louisiane pour l'anniversaire de sa mère. Aaron ne se souvenait même plus pourquoi il avait accepté. A tous les coups, c'était en fin de journée et elle avait trouvé le bon moyen pour le faire céder. Toujours était-il qu'à cause de ça, il était à présent devant un dilemme: passer la soirée avec Nastazià ou faire le travail de sa secrétaire. Dilemme, comment ça ? Justement, n'était-ce pas le travail de sa secrétaire ? En plus, il avait déjà la version papier de ces dossiers. Pourquoi avait-elle besoin d'une version informatique ? « Volontiers, ça me va parfaitement. », répondit-il le regard toujours plongé dans les yeux bleus de sa patiente. Depuis son divorce, Aaron n'avait pas souvent pris le temps d'être avec une femme... si c'était pour que ça finisse de la même façon qu'avec Louka, il préférait s'abstenir. Quoique, trouver une autre femme telle que Louka lui paraissait peu probable, et fort heureusement.

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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptySam 18 Mai - 11:21



Aaron


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Nastazià



« Volontiers, ça me va parfaitement. » Souriant faiblement, je passais rapidement ma langue sur mes lèvres avant de serrer un peu plus sa main de la mienne. Il avait accepté, et c’est ce qui me rendait heureuse pour le coup. Mais que devais-je faire à présent ? Je devais donc partir pour l’attendre à la sortie de son boulot ? Je n’avais pas beaucoup à attendre non plus, ce n’était pas plus mal d’ailleurs. Me levant n’osant pas non plus l’embrasser à nouveau ou autre, je lâchais doucement sa main avant de prendre mes affaires, minime, et me mordre les lèvres. « Alors… Je vais vous laisser continuer votre travail, et je vous attendrais donc en bas. » soufflai-je doucement en lui lançant un regard équivoque. Qui disait clairement qu’il me tardait d’y être. Partant sans un mot de plus, je filais chez moi, pour préparer le repas, je voulais qu’il vienne manger à l’appartement, on pourrait apprendre un peu mieux à se connaitre comme ça. Préparant un plat assez simple pour le moment, ne voulant pas le forcer à découvrir les plats russes de suite, je pris aussi le temps de me changer. Oui, tant qu’à faire, autant me faire un peu plus belle non ? Oui… Je mis une petite tenue de soirée assez jolie et simple, je ne voulais pas tomber dans le sexy. C’était trop tôt encore non ? Je devais faire ça bien… Une fois qu’il fut l’heure, je filais alors l’attendre en bas. J’étais un peu stressée je devais l’avouer. Je n’avais pas mis de talon exprès pour ne pas être plus grande que lui, c’était déjà un bon point. Maintenant à voir, s’il ne me poserait pas de lapin… Que dois-je faire dans ce cas-là ? Bonne question…


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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptySam 25 Mai - 22:58


Le moment de draguer ~ Nastazià.


« Alors… Je vais vous laisser continuer votre travail, et je vous attendrais donc en bas. », souffla-t-elle. Nastazià prit ses affaires et sortit. Continuer son travail ? C'était plus facile à dire qu'à faire, après ce qu'il venait de se passer, continuer de travailler normalement risquait d'être compliqué... Enfin, écouter des gens se plaindre de leur vie en prenant des notes, ce n'était pas bien sorcier, même en ayant l'esprit ailleurs. Pourquoi Aaron avait-il décidé de se tourner vers la psychologie, déjà ? En y réfléchissant un peu, il croyait se souvenir que c'était pour, après avoir battu son adversaire de toujours aux Jeux Olympiques, un ami d'Elie Avram et son adversaire de toujours, devenir encore plus célèbre que lui en psychologie et lui faire péter les plombs encore une fois, sans être sûr de pouvoir être là ce jour-là. Une raison de gamin, totalement débile, certes. Mais sans ses idées parfois absurdes, Aaron ne serait pas tout à fait Aaron... Et hypnotiseur, la raison était simple : autant se servir de ses facultés pour gagner davantage d'argent tout en restant assis à -quasiment- rien faire...

Dix-neuf heures arrivèrent lentement, encore plus que d'habitude. Déjà que souvent, le temps passait lentement... Il prit ses affaires ainsi que le post-it où était recopiée l'adresse de Nastazià, celle de son dossier. Elle n'avait pas pensé ou oublier de la lui donner lors de la consultation, Aaron eu donc besoin d'aller demander à sa secrétaire de la retrouver. Elle avait l'air de se douter de quelque chose, mais il préféra l'ignorer... comme si que ce qu'il faisait de ses soirées la regardait. Il rentra chez lui, en profita pour prendre une douche et se changer. Habillé de circonstance, ni trop peu ni trop... trop, il s'apprêtait à prendre ses clés de voiture lorsqu'il pensa à regarder l'adresse du post-it. Upper East Side, n°1, Central Manhattan. Upper East Side, Central Manhattan, n°25, Si près ? Et pourtant, jamais ils ne s'étaient croisés. A croire que tout ça était déjà prévu d'avance. Ne se posant davantage de question, il se rendit donc à l'adresse écrite sur le papier jaune. « J'ai comme l'impression que je devrais avancer ma montre pour être sûr d'arriver à l'heure, un jour... », soupira-t-il une fois devant la porte... il était tout juste vingt-et-une heures. Aaron toqua. Après, c'était vrai que Nastazià n'avait pas donné d'heure précise. Ou si c'était le cas, il ne l'avait pas remarqué.

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Dernière édition par Aaron D. Eliraz le Ven 2 Aoû - 9:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyLun 27 Mai - 10:49



Aaron


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Nastazià



Il était en retard. Oui, il finissait à dix-neuf heures, mais n’était toujours pas. Bon, pouvais-je réellement lui en vouloir ? Il avait peut-être un patient qui s’éternisait, ou je ne sais quoi. Je ne connaissais pas le métier de psychologue moi. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, tant qu’il venait c’est tout ce qui comptait non ? Tout était prêt, il ne manquait plus que lui. Les minutes défilaient avec une lenteur qui m’exaspérait un peu. On n’avait pas convenu d’heure précise, juste le fait qu’il finissait à dix-neuf heures… Tournant en rond, je tentais de ne pas y penser, mais impossible. C’était la première fois que j’attendais quelqu’un avec autant d’impatience. J’allais me faire des cheveux blancs à force… Il fallait que je cesse de me faire du souci. Mais pourtant il était déjà pratiquement vingt et une heure. Est-ce qu’il allait venir au moins ? Peut-être qu’il avait eu un empêchement et qu’il n’avait pas de quoi me joindre ? Pourtant il devait avoir mes coordonnées au bureau. A moins qu’il n’y soit plus ? Allant m’assoir sur le canapé pour ne pas avoir mal au mollet d’attendre debout, je mis la télévision pour faire une présence avant de me mordiller les lèvres sans cesser de guetter l’heure. Impossible de détourner le regard de l’horloge… Lorsque j’entendis enfin la sonnette, je cru sauter sur place. Il fallait que je sois longue à ouvrir. Ne pas me précipiter, ça faisait la nana un peu désespérée… Bon c’était un peu le cas… Allant vers la porte à allure normale, plutôt lente, je me raclais la gorge avant d’ouvrir la porte. Tombant sur Aaron, un sourire se logea alors sur mon visage. Il s’était changé lui aussi, voilà pourquoi il était si tard. « Entrez ! » soufflai-je en lui laissant la place, fermant la porte, une fois qu’il fut à l’intérieur. « Donnez-moi votre veste, je vais la pendre. » soufflai-je en tendant alors une main pour qu’il me la donne en souriant en coin. J’étais nerveuse au plus haut point… vraiment…


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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptySam 15 Juin - 16:57


Le moment de draguer ~ Nastazià.


Nastazià mettait du temps à venir. Peut être qu’elle n’était pas chez elle, qu’elle avait eu un empêchement ou qu’elle avait changé d’avis. Ce qui serait étonnant. Un empêchement en revanche serait plausible. Et n’ayant aucun moyen de contacter Aaron à part par sa secrétaire, à la limite... Ce qui aurait été une mauvaise idée, déjà que leur relation employeur-employée était loin d’être au beau fixe, si Eurydice avait accès à sa vie privée, ça n’arrangerait rien. Il s’adossa au mur en attendant qu’elle ouvre la porte, si elle était là. Nastazià finit par venir lui ouvrir. Elle s’était changée elle aussi. Sa tenue lui allait comme un gant, comme beaucoup de vêtements. Ce qui était plutôt pratique pour son métier de mannequin… Elle souriait, ce qui n'était pas la chose la plus habituelle qu'Aaron avait l'habitude de voir. En même temps, aller voir un psychologue et avoir le sourire aux lèvres étaient deux événements contraires, enfin, la plupart du temps. Il y avait toujours des exceptions. « Entrez ! », dit Nastazià, avec donc le sourire aux lèvres. Un sourire qui lui allait vraiment bien, d'ailleurs. Il suivit son conseil. L'appartement de sa patiente était bien rangé, en voyant ça Aaron se demanda aussitôt s'il était tout le temps comme ça ou si elle avait rangé avant. Sûrement parce que depuis Louka, il n'avait jamais été invité chez une femme et que Louka, jamais il n'avait vue une fille aussi désordonnée. Chaque personne avait des caractéristiques, mais tout de même, aussi exagéré... Les femmes étaient réputées comme très ordonnées et organisées, à l'inverse des hommes. Les exceptions existent, comme partout... « Donnez-moi votre veste, je vais la pendre. » Aaron retira sa veste, la tendit à Nastazià en lui souriant. Elle avait l'air nerveuse, ça se voyait dans son regard. « Bonsoir... vous allez bien ? »

© MISE EN PAGE PAR TAZER.


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MessageSujet: Re: Aaron&Nasty - Le moment de draguer. Aaron&Nasty - Le moment de draguer.  EmptyDim 23 Juin - 14:13



Aaron


&


Nastazià




L’attendre était un vrai supplice, mais lorsque je pus entendre le bruit de la sonnette autant dire que mon sang ne fit qu’un tour dans tout mon corps en l’espace de seulement deux secondes, pas plus. J’étais aux anges. Il était enfin là. Même si je ne savais pas comment aller se dérouler la soirée… je voulais tout de même faire avancer les choses. Le fait qu’il soit là, avancé déjà la chose tout court. Une fois dans l’appartement, je fermais la porte, il était avec moi, dans mon antre. Enfin. « Bonsoir... vous allez bien ? » entendre sa voix était plaisant. Je l’avais certes vu il n’y a pas longtemps… mais le voir me faisait un bien fou. Il apaisait mon cœur, si je puis dire. C’est fou, comme une seule personne pouvait nous faire un effet totalement… Je ne saurais même pas dire en fait tellement c’était puissant pour le coup… accrochant sa veste je me tournais vers lui avant de sourire en coin. « Ça va bien et vous ? Le boulot n’était pas trop dur ? » demandai-je en lui faisant signe de me suivre alors que je filais en direction du salon. « Installez-vous, faite comme chez vous. » soufflai-je avant de fouiller dans le bar ce que je pouvais bien lui sortir pour boire un peu. Sortant deux verres je me mis à mettre alors tout l’alcool que j’avais dans l’appart. Comme ça au moins il aurait le choix. M’asseyant sur le canapé, l’incitant à faire de même, je me pinçais les lèvres en cherchant quoi lui dire. « Vous n’avez pas trop eu du mal à trouver ? » demandai-je alors en plongeant mon regard dans le sien.


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