Une semaine de vacances, enfin ! Voilà plusieurs mois que Zelda attend cela. Pourvoir faire le vide, faire le point tant sur sa vie professionnel que sur sa vie personnelle, quoique pour ce qui est du personnel, Zelda doit y faire face chaque jour. C’est un peu bizarre, Zelda est épanouie dans son travail. Chaque jour elle doit faire face à de dure épreuve, le décès de certains de ces patients qui ne sont encore que des bébés mais aussi à des moments beaucoup plus gaie qui lui rappelle pourquoi elle a choisi son métier, le sourire d’un enfant, la joie des familles, les larmes de joies, les vies sauvées, les remerciements. Dans sa vie privée, Zelda était heureuse et épanoui jusqu'à il y a encore 6 ans. Maintenant, c’est différent. Elle et Adriel, son mari sont devenu des sortes d’étrangers qui se croisent sans trop oser s’adresser un regard. Le plus dur dans cette histoire c’est que Zelda l’aime, elle n’a jamais cessé de l’aimer et pas seulement parce qu’il est le père de ces 3 enfants mais aussi parce qu’il est et sera toujours l’homme de sa vie, celui qui a compte et qui compte toujours le plus. Vivre avec lui au quotidien, faire semblant d’être toujours en couple devant leurs enfants ou au travail, c’est une vrai torture.

Zelda ferma la porte de son casier et poussa un soupir, ce n’est pas en ce lamentant sur son sort que les choses vont s’arranger. Mais, elle se pencherait sur la question le lendemain, pour le moment, il est tant de rentrer de s’occuper de sa fille, Inaya. Il n’y a qu’elle et sa fille pendant 48 heures. Adriel est en garde à l’hôpital pour 72h, Ezechiel partis en vacances avec des amis et Ulysse, comme toujours, en train de faire du sport. Une fois chez elle, Zelda s’aperçue de l’heure tardive : 21h00, les bouchons dans New-York sont une vrai calamité même le soir, si elle avait su, Zelda serait venu en métro. Zelda remercia la nourrice de s’être occupée de la petite jusqu'à cette heure et lui donna sa paye du mois avant d’oublier. Une fois seule, Zelda monta à l’étage embrasser sa fille déjà profondément endormis avant d’aller sous la douche et se coucher à son tour. Juste avant de se mettre au lit, son ventre semit à gargouiller, bien évidemment, elle avait totalement zappé le repas. Zelda se releva pour aller manger un morceau, en ouvrant le frigo, elle afficha une mine déconfite, demain, elle devra aller en course, le réfrigérateur est…vide. Il ne restait plus qu’une ou deux tomates bien mur et une tranche de jambon, cela ferait largement l’affaire pour ce soir. Elle s’installa devant la télévision avec une couverture sur les jambes et mangea tranquillement son petit repas.

8h30, cela doit faire au mois 6 mois que Zelda n’a pas dormis jusqu'à cette heure-ci, d’habitude, même si elle ne travaille pas, elle doit se lever pour préparer le petit déjeuner des enfants, les emmener à l’école, bref, pas très reposant. Mais ce matin, c’est les vacances pour elle, mais aussi pour sa fille. Pas d’école, personnes à préparer, le soulagement ! Zelda allait se lever mais, le sommeil l’a emporté. Ce n’est qu’une heure plus tard que celle-ci se réveilla en entendant des petits pas entrer dans la chambre. Inaya a beau n’avoir que 6 ans, elle n’est pas très discrète par moment. Puis la petite fille monta sur le lit rejoindre sa mère. Zelda ouvrit les yeux et se retourna la petite fille. « Hey, bonjour ma chérie ! » Zelda se pencha pour attraper sa fille, la prendre dans ses bras et déposer un bisou sur ses joues. Elle remarqua très vite les joues rosées et humides de sa fille comme si elle avait pleuré, de plus, la jupe d’Inaya était salis comme avec de la poussière. « Qu’est ce qu’il t’ai arrivé ? » Zelda remarqua aussitôt le visage de sa fille qui en disait très long. « Inaya, chérie, il t’ai arrivé quelque chose ? » Comme toute bonne mère, Zelda ne peut pas s’empêcher de s’inquiéter pour ses enfants.

Zelda avait remarqué les yeux rouges de sa fille, et oui, les mamans voient absolument tout, enfin presque tout, elles ne pas infaillible non plus. Du bout des ses doigts, elle sécha les larmes de sa fille. Puis, Zelda se redressa dans son lit afin d’aller jeter un œil vers les genoux de la petite fille, rien de bien méchant, des égratignures seulement. « Serais-tu aussi maladroite que ta mère ? » Il faut bien qu’un de ses enfants héritent de son défaut. Zelda sourit à sa fille avant de lui faire un gros bisou sur la joue. Inaya grandit vite certes, mais c’est dans ses moments là que Zelda se dit qu’elle aimerait que sa fille reste petite, pas par rapport à ses blessures non mais pouvoir serrer sa fille dans ses bras sans qu’elle l’envoie dans les roses comme le font Ezechiel et Ulysse. Mais bon, ce sont des garçons et qui plus est des adolescents en phase de devenir des hommes, le temps passe parfois si rapidement. Par moment, Zelda a tout de même l’impression d’être trop envahissante pour ses enfants, c’est peut être aussi parce que pendant quelques mois après la naissance de Inaya, elle n’était plus la même. Et puis, il y a sa pseudo séparation d’avec Adriel, puisqu’ils n’ont pas divorcé. Être rattaché à ses enfants est aussi un moyen pour elle de rester la tête en dehors de l’eau si l’on peut dire. « Ce n’est pas grave Inaya, on va laver tes vêtements et tu m’aideras à nettoyer les tâches dans l’escalier tout à l’heure d’accord ? » Tous les enfants tombent et se relèvent dans la plupart des cas, comme on dit, c’est le métier qui rentre même si elle ne comprenait pas comment Inaya avait pu tomber en marchant. Mais bon, Zelda trébuche sur du carrelage, alors la petite tient surement ça de sa mère. « Je sais ma puce, mais pourquoi tu ne veux pas que je le dise à ton père ? » Bonne question, il n’allait pas la manger ! Et puis, Adriel aime trop sa fille pour la gronder pour être tomber, en général quand on tombe, ce n’est pas intentionnel. Comment savoir ce qu’il se passe dans la tête d’une petite fille de six ans ? « Tu as toujours mal ? » Zelda regardait sa fille avec des yeux malicieux, des yeux qu’Inaya connait bien mais, Zelda voulait lui jouer un tour qu’elle pense à autre chose. En général, lorsque Zelda fait se regard c’est qu’elle se prépare à chatouiller sa fille, mais là, Zelda se redressa un peu plus et attraper assez vite sa fille pour la porter et le descendre dans ses bras jusqu’au salon. « Tu as faim ? Chocolat chaud et pancakes ? » Il devait rester quelques pancakes de la veille qui ferait, enfin si Adriel ne les avaient pas emporté avec lui pour sa garde.