Rosalie était toujours dans ses deux semaines de congés, elle n’était même pas prête d’arriver à la fin. Et comme elle n’avait pas encore réussi à parler de ‘l’évènement’ à qui que ce soit, tout le monde la croyait occupée, ailleurs, trop endormie, etc., et personne n’était disponible pour lui changer les idées. Elle les maudissait tous, comme elle maudissait tout le reste ses jours si, et elle avait pris sur elle-même pour se sortir de sa torpeur. Elle avait donc enfilé sa dernière robe neuve, censée lui remonter le moral, et ses plus hauts escarpins et était partie pour une nuit en ville, toute seule, comme une grande fille.

Comme elle n’avait pas spécialement envie de croiser quelqu’un qu’elle connaissait, elle avait demandé au chauffeur de taxi de l’amener dans West village, au premier bar qu’il pensait. Il la déposa devant un bar latino qu’elle ne connaissait pas et partie sans demander son reste. L’endroit était bondé, la blonde ne pouvait pas faire un pas sans foncer dans quelqu’un et la musique allait lui faire éclater les tympans. C’était parfait, ça lui rappelait ses vacances. Elle devrait peut-être partir en Argentine d’ailleurs… allez prendre l’air chez ses grands-parents et s’amuser avec les garçons du quartier, sans avoir ses frères sur le dos, c’était à penser.

Elle se dirigea tant bien que mal vers le bar et commanda leurs plus grands daiquiris possible et s’enfouit la tête dedans, balayant rapidement la salle des yeux. Enfin, essayant de voir plus loin que le bout de son nez. L’endroit était vraiment plein à craquer et il faisait une de ses chaleurs intenses, en regardant la foule il lui arrivait d’avoir des doutes sur certain couple à savoir s’ils dansaient ou procréait. Soit, rien d’étonnant, dans ce genre d’endroit. Ce qui l’étonna par contre, c’est que sans qu’elle l’ait vue venir, elle sentit deux mains se poser sur son derrière et un homme l’attira contre elle, renversant la moitié de son drink au passage. Un peu dégoutée de se faire tripoter de la sorte sans prévenir, elle essaya de repousser les bras autour d’elle, sans grande chance. Elle n’avait aucune idée si l’homme pensait qu’elle était du jeu, ou bien s’il s’en foutait éperdument, mais il se mit à danser lascivement contre elle, lui rentrant le dos complètement dans le bar en bois. Inconfortable, personne ne semblait remarquer son malaise, dans une salle pleine de couples entrelacés de la même façon. Elle maudissait avoir laissé son sac, et ses armes, chez elles, prenant que l’essentiel, et essaya une fois de plus de repousser l’homme, utilisant même ses ongles dans l’espoir de transpercer la peau de ses bras, qu’il comprenne enfin le message. Tout ça n’eut que pour effet de l’énerver, et d’un geste, il attrapa ses poignets, et les tient ‘en sécurité’ derrière son dos à l’aide d’une de ses mains énormes. Rosalie pouvait voir où l’autre main étrangère allait finir dans quelques instants, et essaya tant bien que mal de donner des coups de pied dans tous les sens pour l’éviter, apparemment aucun n’atteint la cible désirée.

Diego Luis était de sortie comme presque tous les soirs. Sauf que pour une fois, il avait joué de la guitare, pas de femmes, pas de sexe, ce soir, c'était un musicien qui avait joué la première partie d'un concert dans un bar latino. Finalement, le groupe fut remplacé par un dj et Luis s'éclipsa pour prendre l'air. Il adorait la foule, mais parfois, juste respirer faisait du bien. Le reste de la soirée se passa bien, Luis dégustait coca sur coca et s'autorisait à danser quelques danses avec plusieurs filles différentes, il s'arrangeait pour ne pas danser trop lascivement et aussi pour ne pas danser deux danses d'affilés avec la même fille. Il préférait jouer la carte de la prudence plutôt que la pauvre se mette à se faire des films. Finalement, lorsqu'une nouvelle femme insista pour une seconde danse, Luis fut tellement las qu'il s'échappa et se dirigea vers le bar. Du moins, il le tentait. Trop de corps. Embêté, il dut s'arrêter quand un couple qui s'embrassait coupa sa route. L'homme était trop occupé à peloter en directe sa meuf qu'il n'avait pas fait attention au monde qui l'entourait.

Le chilien grogna, si ça continuait comme ça, il n'allait pas tarder, ça s'était sûr, son regard se plissa pour repartir vers le bar mais son regard fut attiré par un regard blond. Il était assez rare de voir des gens... pas latino dans ce genre d'endroit. Il vit que la femme était également avec un homme et donc, il arrêta d'observer. Il était contre le voyeurisme. Pourtant, quelque chose trottait dans on esprit. Une sorte de malaise l'habitait et il porta un peu plus d'attention à la scène. Il fut surpris de reconnaitre son doc. Enfin, la soeur de James... et son regard se fit furieux en voyant qu'elle n'était visiblement pas consentante avec le traitement que lui réservait le gros rustre ! Diego poussa les gens autour de lui pour les atteindre. Avec une force et une rage plus développé que d'habitude il tira sur l'épaule du gars et lui retourna un coup de poing sans la moindre hésitation ! « ¿ Que haces a la señora maricón ? » demanda-t-il avec une rage à peine contenue. Il ne supportait pas qu'on touche une femme ! Il ne pouvait pas laisser les choses se faire ! Pas après l'enfer qu'avait vécu sa mère et sa soeur. Lui vivant, il ne laisserait jamais une femme sans défense face à un homme. Jamais. Il se tourna alors vers la blonde et son regard s'adoucit aussi tôt. « Est-ce que tu vas bien ? » demanda-t-il doucement en voulant déposer sa main sur l'épaule de la blonde pour la faire réagir.

Malheureusement pour lui, l'autre profita de ce moment pour récupérer ses esprits et lui fonça tête la première dedans. Luis sentit une douleur lui vriller les côtes. En se ramassant sur le sol avec l'autre par-dessus lui, il se demandait si un jour il pourrait voir Rosalie sans finir à l'hôpital ou blessé. Il reçut un coup de poing au visage et sentit le sang couler dans sa bouche. Luis tenta de repousser l'autre du mieux qu'il le pouvait avant de se sentir deux mains le saisir pour le séparer de l'autre type. Celui-ci était plus difficile à tenir que Luis qui avait arrêté de bouger, il se contentait de se toucher l'oeil et il cracha du sang sur le sol. De son oeil valide, il tenta de repérer une nouvelle fois Rosalie, il devait s'assurer qu'elle allait bien, c'était la seule chose qui comptait réellement.

Elle avait peut-être jugé Cendrillon, Blanche-Neige et Aurore un peu trop vite. Parfois tout ce donc une princesse avait besoin, étais d’un homme sur un cheval blanc (ou dans ce cas précis, des souliers de course noirs un peu défraichis), qui venait balancer une droite au monstre poilu et lourd qui la tenait prisonnière. Elle n’était pas prête à l’avouer à haute voix par contre.

Elle n’avait pas trop compris ce qui se passait, une seconde, l’autre gnome était sur le point de relever sa jupe et la seconde d’après, il était sur le sol. Elle avait complètement figé pour le coup, se demandant vaguement si ça serait un mauvais moment pour recommander son drink. Elle en aurait bien besoin. Elle entendue quelques insultes fusé en espagnol et sentie les gens bouger autour d’elle, mais vraiment, elle était beaucoup trop choquée pour faire quoi que ce soit, se contenta de fixer l’étranger aux mains baladeuses, étaler par terre. Elle entendit une voix familière lui parler, et alla pour répondre, mais au même moment, l’autre homme se releva et semblait prêt à charger. « Attention !! » Elle se tourna juste à temps pour voir Luis se faire plaquer au sol. L’Anglaise se sentie pâlir et décida qu’elle en avait marre de rester là à rien faire, finalement, elle était très loin d’être blanche-neige. De toutes ses forces, elle se mit à pousser sur les épaules de l’inconnue pour qu’il lâche sa nouvelle victime du moment. Quelques personnes autour d’eux s’étaient (finalement) décidées à remarquer que quelques choses clochaient et une paire d’hommes vint l’aider à séparer les deux mâles avant qu’un soit mortellement atteint.

Alors qu’ils arrivaient à peine à maitriser la brute, le propriétaire du bar (elle supposait), vint lui demander si elle désirait porter plainte à la police. La blonde hésita à peine avant de dire non. Elle n’avait pas du tout envie d’attendre des heures pour qu’un policier se ramène, note les charges de voix de fait et que rien ne se passe pendant un mois. Elle avait seulement besoin d’air. Le bonhomme la laissa partir, l’air soulager, et elle se dirigea immédiatement vers l’ami de son frère, encore un peu tremblant après tout ce qui venait de se passer. Diego avait l’air dans un état pitoyable et vraiment, elle se demandait si elle ne devait pas se mettre à trainer une trousse de premier soin réservé à son nom, partout où elle allait. Elle se retrouva près de lui assez rapidement, ce coin de la pièce semblait s’être libéré d’une bonne centaine de couples au moins, elle pouvait toujours sentir une foule de regards la suivre alors qu’elle bougeait à son aise. Elle attrapa le bras de Luis et le serra gentiment, jetant un regard un peu inquiet à sa blessure sur la tête. Du sang coulait encore sur le bord de se tempe et pour la peine, elle se se sentit terriblement mal et responsable, des sentiments donc elle n’avait pas spécialement l’habitude. « Vraiment, une autre rencontre, et je vais devoir vous faire passer un scan à la recherche de commotion… » Elle essaya de rire, voir sourire, mais en vain. « Merci. » Le mot sonnait étrange dans sa bouche, être sincère lui donnait un gout amer.

Luis se sentait un petit peu sonné, il n'aimait pas vraiment se battre, la preuve, dès qu'il n'avait plus eu à défendre Rosalie, il avait arrêté d'attaquer, il s'était contenté de recevoir les coups. Il savait pourtant se battre, mais il n'avait jamais voulu suivre les traces de son père, du coup, il avait toujours fini par être battu. Il s'en fichait, les coups ne lui avaient jamais vraiment fait peur. Il fut contente de voir la blonde le rejoindre, il était quelque peu rassuré de cette façon. Elle semblait un peu pâle mais pas non plus trop choquée. « Vraiment, une autre rencontre, et je vais devoir vous faire passer un scan à la recherche de commotion… » Luis se toucha la tête avant de prendre un air embêté. « T'as sans doute raison. La prochaine fois que je te vois, je mets directement un casque, c'est plus prudent » plaisanta-t-il légèrement. « Merci. » elle semblait sincère mais aussi embêté. Luis se rapprocha d'elle et passa sa main sur la joue de Rosalie, prenant un air un peu plus inquiet pour la peine. « De rien, c'était normal. Tu vas bien ? » s'enquit-il tout en cherchant son regard.

Pour elle, ça ne devait pas être la soirée la plus agréable jamais vécue, il releva le regard pour apercevoir qu'ils étaient observés de façon appuyé. Il roula des yeux et jeta un regard noir à la foule tout en s'avançant un peu plus vers elle encore, montrant clairement qu'il fallait la laisser tranquille. Il n'avait jamais ressenti le besoin d'être un homme d'honneur, mais il avait toujours eu un principe fondamentale : respecté et protégé les femmes. Cela dit, il n'avait pas non plus envie de continuer à lui faire penser aux derniers événements qui venaient de se produire, donc il tenta comme il pouvait de parler. « Tu fais quoi ici ? Je pensais que les filles de jolies quartiers ne trainaient pas dans ce genre de coin ! » sourit-il avant de réaliser qu'il avait toujours sa main sur la joue de Rosalie depuis tout à l'heure. Il l'enleva brusquement, comme s'il venait de se brûler.

encore une fois, elle parle en espagnol tout le long et tout et tout

Elle avait toujours aimé se bagarrer. Le nombre de fois qu’elle avait failli être renvoyée du collège, car elle s’était battue était impressionnant pour une fille de sa taille. Les gens l’énervaient facilement, spécialement au primaire, certains enfants n’avaient pas semblé capter ce que l’adoption signifiait et Rosalie avait dû défendre son honneur de sœur à coup de poing. Elle n’avait jamais eu besoin de ses grands frères pour la défendre et n’avait jamais cherché à se faire protéger. Mais ça avait été contre des enfants de son âge ou encore des idiots aux collèges. Elle avait beau ne pas vouloir l’admettre trop fort, mais elle aurait sans doute passé un sal moment si Luis n’était pas arrivé ce soir. « T'as sans doute raison. La prochaine fois que je te vois, je mets directement un casque, c'est plus prudent » elle réussit à sourire cette fois, faiblement. « Ça serait sympa, un truc énorme avec une visière ! Dommage pour les cheveux par contre ! » Elle leva une main pour la passer dans les cheveux bruns de l’autre, l’ébouriffant légèrement, prenant soin d’éviter le côté blessé du visage.

Il passa une main sur sa joue et Rosalie leva les yeux pour accrocher son regard aux siens. « De rien, c'était normal. Tu vas bien ? » Elle haussa les épaules légèrement. « Il en faut plus que ça pour me faire peur quoi… » Elle avait beau avoir – clairement – perdu le contrôle de la situation plutôt, elle n’était pas prête de l’avouer à qui que ce soit. « En ce moment, c’est surtout la couleur que prend votre front qui m’inquiète. C’est moi qui devrais demander si ça va… » Le docteur en elle savait que s’il était toujours debout en train de lui parler, ça ne devait pas être trop grave, mais tout de même. S’ils restaient là, une flaque de sang allait finir par tacher le plancher autour d’eux.

Elle remarqua que Luis se mit à être un tantinet territorial après ça. Tant mieux, après tout elle n’avait pas spécialement envie qu’on vienne lui tourner autour en ce moment. Elle se rendait compte maintenant que sortir avait été une idée désastreuse dès le départ, elle arrivait à peine à s’endurer elle-même ces jours-ci, alors des étrangers… « Tu fais quoi ici ? Je pensais que les filles de jolis quartiers ne trainaient pas dans ce genre de coin ! » Elle éclata de rire pour de bon cette fois, notant à peine l’urgence qu’il avait eu d’enlever la main de son visage. « J’aime, ça me rappelle la maison, enfin… » L’autre maison ! Celle des vacances. Dans les temps normaux, elle serait au beau milieu de la piste de danse, à danser sans se prendre la tête, jusqu’à la fermeture, où elle rentrait chez elle épuisée et collante, mais complètement relaxer. Elle plissa un peu du regard cependant, en remarquant qu’elle venait de se faire traiter de princesse ou bien de snob, peu importe, une étiquette qui la dérangeait. « Et vous ? À quel genre de plan j’ai mis fin ce soir ? » La musique recommençait à battre son plein, et les gens à reprendre leurs activités normales, et la blonde avait de plus en plus besoin d'air..

Ça serait sympa, un truc énorme avec une visière ! Dommage pour les cheveux par contre ! » Luis eut un petit sourire en coin, la jeune femme profita de la proximité entre eux pour passer sa main dans les cheveux, le jeune chilien fit une drôle de tête, il était rare qu'on le touche. En vrai, les femmes pour qui il bossait pensait à leur plaisir, à leur personne et c'était lui qui devait être plein de petites attention. C'était un peu surprenant ce genre de contact... mais pas vraiment désagréable.

Il lui demanda alors comment elle allait, comme à son habitude, elle se montra honnête, comme à son habitude. « Il en faut plus que ça pour me faire peur quoi… » elle haussa les épaules et Luis se sentit un peu plus touché, elle se montrait brave, elle ne craquait pas, elle était vraiment forte, le genre de femmes admirables qu'on ne rencontrait pas si souvent que ça. « En ce moment, c’est surtout la couleur que prend votre front qui m’inquiète. C’est moi qui devrais demander si ça va… » à ce rappel de sa blessure, Luis se montra un peu plus conscient de sa blessure, il avait mal, c'était son inquiétude pour elle qui lui avait fait oublier. Il toucha du bout des doigts son coup mais la douleur le vrilla aux contacts de ses doigts et il préféra ignorer la douleur pour l'instant. Il allait rentrer chez lui, s'étendre longuement et poser une poche de glace sur sa blessure. C'était la seule idée qui lui venait en tête. Enfin, plus tard, quand il allait pouvoir rentrer. « Je vais... pas si mal, ne t'en fais pas, j'ai la tête plus dur que ça. » décida-t-il de dire pour rassurer la blonde.

Ils continuèrent de parler librement, Luis se montrant à chaque fois plus proche, c'était plus fort que lui, il était latino après tout, il avait l'habitude d'être plus tactile que la moyenne. Et avec Rosalie... il s'entendait encore assez bien. « J’aime, ça me rappelle la maison, enfin… » elle se tut, Luis se souvint qu'elle avait dit avoir aussi des origines latine. Il hocha la tête, montrant par son geste qu'il avait compris ce qu'elle avait voulu dire. Il lui attrapa délicatement et la serra légèrement, pour lui montrer son appui. « Et vous ? À quel genre de plan j’ai mis fin ce soir ? » Luis rigola légèrement avant de lever la main de Rosalie et la porter à sa bouche pour l'embrasser du bout des lèvres. « Rien, repos aujourd'hui, je viens en musicien, j'ai rangé le costume de gigolo pour ce soir » avoua-t-il simplement tout en haussant les épaules. La foule semblait s'être remise de leur fixation et le jeune homme se détendit un peu, il ne lâcha pas la main de Rosalie cela dit, elle était si petite dans la sienne qu'un sentiment de protection l'habitait « Est-ce que tu veux encore rester ici ? Ou rentrer ? Je peux te raccompagner chez toi... ou rester avec toi si tu veux encore rester... je jure de savoir tenir mes mains ! » annonça-t-il avec un certain côté solennel.

Ils étaient tellement proches tout en parlant, que Rosalie pouvait facilement sentir l’odeur du latino, un parfum qu’elle ne connaissait pas mélangé à l’odeur du sang. Même si ce n’était pas comme ça qu’elle fonctionnait à l’ordinaire, la proximité ne la dérangeait pas au contraire. Elle aurait préféré mourir que de l’admettre, mais après les évènements de la soirée, elle se sentait presque en sécurité. « Je ne vais... pas si mal, ne t'en fais pas, j'ai la tête plus dure que ça. » La blonde leva un sourcil et inclina la tête légèrement, avec le regard, et le ton, le moins impressionner au monde, elle se contenta de dire ; « Je suis docteure quand même. » Même avec le mauvais éclairage du bar, elle pouvait voir que la blessure était profonde et que Luis aurait sans doute besoin de point de suture et qu’il se réveillerait avec une panoplie de nouvelles couleurs aux visages.

Ils continuèrent à parler un moment, toujours en se rapprochant et se montrant un peu plus tactile à chaque fois. Elle était toujours franche avec les gens. Enfin presque, mais dans le plus grand des cas, quand elle ne parlait pas à ses frères ou ses parents, elle se contentait de dire ce qui lui passait par la tête et elle allait droit au but (elle était un génie après tout, toutes ses pensées méritaient d’être entendues!). Ce qui faisait changement avec Luis, c’est que ça ne semblait pas l’énerver profondément, contrairement au reste des gens qu’elle rencontrait. « Rien, repos aujourd'hui, je viens en musicien, j'ai rangé le costume de gigolo pour ce soir » Elle hocha la tête. Elle se serait sentie un peu (mais vraiment juste un peu) mal d’avoir empêché toute source de revenue quand même. « Domage que j’ai manqué ça, j’aurais aimé entendre. » Elle aurait aimé voir surtout, elle avait vécus avec assez de musiciens pour savoir que quand ils se mettaient à jouer, ils vivaient dans un autre monde et c’était toujours très intéressant à regarder, leur concentration, leurs geste, ce n’était pas particulièrement son domaine, donc elle se montrait plus intéresser qu’à l’ordinaire. Elle prit un moment à se rendre compte que sa main était toujours dans celle de Luis. Mais une fois la réflexion faite, elle ne la bougea pas. Tout ça semblait presque… naturel. « Est-ce que tu veux encore rester ici ? Ou rentrer ? Je peux te raccompagner chez toi... ou rester avec toi si tu veux encore rester... je jure de savoir tenir mes mains ! » Elle rie gentiment et hocha la tête de gauche à droite. Elle n’avait pas besoin d’être baby-sitter quand même. « Ça va, je sais encore le chemin pour rentrer chez moi. Et vraiment tu en a déjà assez fait pour moi aujourd’hui. Par contre, s’il te plait, laisse-moi au moins m’occuper de ça… » Elle fit un geste de la tête en direction de sa blessure. « Pour me racheter ? » Elle fit ses grands yeux de chat bottés et cligna des paupières, le genre de regard auquel on ne pouvait rien refuser. Puis elle fit une légère pression sur la main de l’homme, nouant ses doigts aux siens. « Et j’ai confiance pour les mains, ça va. » ‘Confiance’ et ‘Merci’, elle découvrait pratiquement un nouveau vocabulaire en l’espace d’une soirée.

La jeune femme le regarda tout en haussant un sourcil de façon amusé. « Je suis docteure quand même. » Luis eut un petit sourire en coin et il se rapprocha une nouvelle fois de Rosalie, il se pencha vers son oreille, comme pour lui murmurer un secret de la plus haute importance. « D'habitude, les docteurs dans mes rêves ont des tenues plus sexy encore. Enfin, celle-ci est déjà pas mal. » finit par avouer le latino sur un ton taquin. Il fit un clin d'oeil de connivence avec la blonde avant d'éclater de rire. Il se trouvait assez pitoyable, il n'avait jamais vraiment dû draguer ou flirter avant aujourd'hui, et quelque part, c'était tant mieux. Mais bon, tant qu'il s'amusait.

C'était tout de même étrange la façon qu'ils avaient de graviter l'un avec l'autre, toujours plus proche et plus tactile, cherchant le contact et la chaleur de l'autre. Luis avait du mal à se rappeler qu'il était entouré, il avait du mal à réaliser qu'il y avait encore une foule et à vrai dire, il s'en foutait un peu, tout ce qui n'était pas Rosalie lui était indifférent et c'était juste... étrange. Pas déplaisant, mais incroyablement surprenant tout de même. « Domage que j’ai manqué ça, j’aurais aimé entendre. » « Si ce n'est que ça, je peux toujours offrir un spectacle privé si tu le souhaites. » proposa-t-il sans aucune hésitation, ce n'est pas comme si c'était un souhait difficile à réaliser.

Cela dit, le chilien lui proposa tout de même de la raccompagner chez elle. Parce qu'il voulait lui laisser le choix surtout, qu'elle ne se sente pas obligé de rester ici en somme. « Ça va, je sais encore le chemin pour rentrer chez moi. Et vraiment tu en a déjà assez fait pour moi aujourd’hui. Par contre, s’il te plait, laisse-moi au moins m’occuper de ça… Pour me racheter ? » Luis sourit en voyant la tête qu'elle fit, ses yeux pétillaient de malice et il se mordit la lèvre inférieur pour s'empêcher de rire ouvertement. « On dirait un petit chat » il lui toucha le nez du bout du doigt, amusé par la chose. « Mais si tu y tiens doc', t'as un trousseau avec toi quelque part ? » demanda-t-il tout en lui lançant un regard curieux. Il sentit alors la main de Rosalie entrelacer leurs mains qui étaient restées liées, le jeune homme caressa la main de la blonde du bout du pouce, c'était plus fort que lui, il ressentait le besoin de la toucher et d'être doux avec elle. « Et j’ai confiance pour les mains, ça va. » le regard de Luis s'obscurcit instantanément de désir à la phrase de la blonde. Il ferma les yeux tentant de se reprendre mais les paroles du docteur se répétèrent dans son esprit et il se retrouva à déglutir. Il eut un sourire nerveux et il tenta de détourner le regard tout en se mordant la lèvre inférieur. « Tu ne devrais pas dire ça... je reste un homme trop proche d'une trop belle femme. » lui fit-il remarquer alors en osant croiser son regard cette fois-ci. Il fit glisser une de ses mains le long du bras de Rosalie, il n'arrivait pas à ne pas la toucher, à ne pas caresser sa peau. Elle était si douce, il avait envie d'embrasser sa peau juste pour vérifier qu'elle restait aussi douce même sous ses lèvres.

Des histoires sur les docteurs sexy, Rosalie en entendait à longueur de journée. Plus les patients étaient vieux, plus ils avaient la main baladeuse et plus ils croyaient qu’elle était trop ‘naïve’ pour comprendre tous leurs sous-entendues débile. Aucun d’eux ne l’avait vraiment choqué cependant et aucun d’eux n’avait définitivement pas eu le même effet que Luis qui lui parlait au creux de l’oreille. « D'habitude, les docteurs dans mes rêves ont des tenues plus sexy encore. Enfin, celle-ci est déjà pas mal. » Elle eut un sourire diabolique, et posa une main sur le torse du latino, tournant que très légèrement la tête, pour que ses lèvres soit à la hauteur des siennes sans les touchers forcément. « Et encore, t’as pas vu ce que je porte, ou ne porte pas, en dessous. » Elle leva ses yeux vers les siens, avec un regard des plus espiègles.

« Si ce n'est que ça, je peux toujours offrir un spectacle privé si tu le souhaites. » L’Anglaise sautilla légèrement sur place, comme une gamine. C’était étrange, l’envie de vouloir tout apprendre sur quelqu’un qu’elle connaissait si peu. Elle avait tellement l’habitude de se foutre de tout le monde, de s’ennuyer, d’avoir rapidement marre des gens qui l’entouraient. Quelqu’un qui réussissait à garder son attention aussi longtemps devrait sans doute se mériter un prix (la famille exclue, bien évidemment). « Tu dois faire attention, tu dois savoir que je n’oublie jamais rien… » Elle pouvait se rappeler de chaque ‘promesse’ brisée de Shan et Artemis, ce qui agaçait franchement les filles quand elle se mettait à les énumérée une après l’autre, dans le but de leurs demander une faveur.

Elle se laissa toucher le nez, le plissant comme une gamine au contact, et se mit à rigoler, oubliant peu à peu ses aventures de la soirée. « On dirait un petit chat » elle pencha la tête de côté et eu un sourire en coin, se rappelant de la conversation qu’ils avaient eue chez son frère. « Je t’ai jamais contredis quand tu m’as traitée de féline… » En fait, féline était surement une des meilleures adjective pour la décrire. Elle avait sans doute du sang de panthère quelque part. « Mais si tu y tiens doc', t'as un trousseau avec toi quelque part ? » Elle hocha la tête à l’affirmative. Sa marraine Lily, lui avait donné un énorme sac en cuir à son entrée à la fac de médecine, et elle avait réussi à accumuler pas mal de trucs depuis le temps. C’était toujours utile quand des membres de sa famille débarquaient à l’improviste pour leurs petits mots insignifiants. « Chez moi. » Elle était parfaitement consciente que tout ça revenait au même, mais elle avait moins l’impression de se faire garder comme une gamine.

Quand elle annonça qu’elle faisait confiance à Luis, au sujet de ses mains, quelques choses passa dans les yeux de l’homme qu’elle n’arriva pas à déchiffrer. « Tu ne devrais pas dire ça... je reste un homme trop proche d'une trop belle femme. » Elle laissa échapper son plus doux rire et, de sa main libre, pris appuie sur l’épaule du brun, se rapprochant à son tour de lui pour lui parler dans l’oreille. « Vraiment ? Pourtant, il n’y a rien que ses mains pourraient me faire qui ne me plairait pas … » Elle déposa ses lèvres rapidement, sur la mâchoire de Luis, juste au dessous des oreilles, avant de reculer, mettant de l’Espace entre eux pour la première fois de la soirée et s’enligna vers la sortie du bar. Elle avait vraiment* besoin d’air.

Il sentit le souffle de Rosalie sur ses lèvres, il sentit sa gorge devenir subitement sèche, il fallait si peu pour goûter à ses lèvres. L'envie était bien présente mais il voulait encore s'amuser, jouer et flirter. Trop vite craquer serait si peu amusant. « Et encore, t’as pas vu ce que je porte, ou ne porte pas, en dessous. » Luis ne put empêcher ses yeux de glisser vers le bas avant de brusquement relever le regard, un peu gêné de s'être fait avoir de la sorte. Elle le faisait exprès. Luis glissa alors sa main sur la hanche de Rosalie et la caressa de son pouce. Cette femme savait comment rendre fou un homme, et Luis perdait l'esprit, ça il en était presque sûr. « Saches que je suis très intéressé pour découvrir ce qu'il y a ou qu'il n'y a pas en dessous, au cas où tu te poserais la question. » souffla-t-il simplement, faisant preuve de franchise sans la lâcher du regard.

Ils parlèrent ensuite du concert que la blonde avait raté, Luis en gentleman proposa alors de lui offrir un show en privé. Si ça pouvait lui faire plaisir... et si c'était une façon de la revoir la prochaine fois, après tout pourquoi pas. « Tu dois faire attention, tu dois savoir que je n’oublie jamais rien… » il eut un sourire en coin avant de lui caresser la joue, c'était plus fort que lui, le besoin de la caresser, de la toucher. « Tu dois savoir que je tiens toujours parole pour ma part » annonça-t-il sérieusement.

Ils continuèrent de se chercher tout en se rapprochant à chaque fois plus. « Je t’ai jamais contredis quand tu m’as traitée de féline… » il rigola sans pouvoir s'en empêcher, il s'en doutait, et le fait de la voir flirter avec lui prouvait les dires de la jeune femme. Elle lui proposa de le soigner en refusant qu'il la ramène chez elle, il était déçu mais la soirée s'annonçait tout de même... intéressante et prometteuse. Enfin, si elle voulait jouer au docteur avec lui, il n'allait pas dire non ! Elle lui indiqua alors l'endroit où elle comptait le soigner. Il eut un sourire en coin en l'entendant. Chez elle. Finalement, il allait s'y rendre. C'était toujours mieux qu'ici, il avait envie de pouvoir profiter pleinement d'elle sans qu'un regard indiscret ne tombe sur eux. Et peut-être que le fait de n'être que deux allait amener les choses à quelque chose d'un peu plus intime.

Le flirt se faisait de plus en plus pressant, Luis avait de plus en plus envie de goûter à sa peau, mais elle fut la première à attaquer. « Vraiment ? Pourtant, il n’y a rien que ses mains pourraient me faire qui ne me plairait pas … » elle se hissa alors à son oreille pour lui murmurer cette phrase avant de déposer ses lèvres sur sa mâchoire. Il eut aussi tôt envie de mettre ses mains autour de la taille de la jeune femme pour la serrer un peu plus contre lui mais elle se déroba et se dirigea vers la sortie. Luis suivit aussi tôt la blonde sans plus que ça réfléchir. C'était son unique instinct qui le dictait en ce moment. Une fois dehors, il lui attrapa la main pour la retourner avant de la plaquer contre lui, il lui caressa la joue un petit sourire satisfait sur les lèvres pendant que l'autre s'attardait sur le dos de Rosalie, il laissa glisser sa main, savourant la texture de la robe de la blonde... sa main effleura les fesses de la blonde un instant avant de venir se poser sur sa hanche sagement. Il captura alors les lèvres de Rosalie. Il aimait flirter, certes, mais il avait trop envie de l'embrasser désormais et il était un latino, il avait indéniablement le sang chaud. Et ce soir encore plus que d'habitude. Lorsqu'il se détacha enfin, ses yeux brillaient d'envie. « Chez toi c'est ça ? » demanda-t-il par sûreté. Il avait hâte mais quelque part, il était aussi nerveux, jamais il n'avait offert son corps à une femme de façon gratuite. C'était nouveau, terrifiant et extrêmement tentant ce soir.

Quand Luis baissa la tête de façon à voir sa robe, elle se mordit la lèvre inférieure, fière d’elle pour le coup. « Saches que je suis très intéressé pour découvrir ce qu'il y a ou qu'il n'y a pas en dessous, au cas où tu te poserais la question. » Elle eut un sourire – presque – innocent et accrocha une de ses mains sur le chandail du latino, rapprochant encore plus son corps du sien. « J’y comptais bien. » Jamais elle n’avait eu aussi envie que ce soir. Enfin, elle avait eu des flirts, et même quelques ‘copains ’, mais elle n’avait jamais été aussi pressée, aussi curieuse à propos de qui que ce soit. Elle ne se donnait pas beaucoup de choix sur comment, la soirée devait finir.

Elle avait besoin d’air frais, juste quelques secondes, pour se remettre les idées en place, car elle n’arrivait plus vraiment à réfléchir à quoi que ce soit, c’était toute autre chose qui la menait en ce moment, et elle n’était pas certaine à 100% qu’elle pouvait s’y fier correctement. Elle qui détestait perde le contrôle, la soirée semblait lui couler entre les doigts, sans qu’elle puisse faire quoi que se soit. Enfin, ça n’avait rien de vraiment déplaisant, au contraire. Elle avait juste besoin de quelques secondes pour se calmer, et puis ce n’était pas du jeu si tout se mettait à arriver trop vite.

Elle n’avait pas fait trois pas dehors, qu’elle sentit une main attraper la sienne et juste au toucher, elle savait pertinemment que c’était Luis qui l’avait suivie. En quelques secondes, elle se retrouva contre son corps, se laissant toucher la joue, et tout le reste, sans montrer aucun signe de proteste. Elle était énormément consciente de tous les gestes sur son corps, elle sentait chaque mouvement vibrer sur sa peau et un creux c’était former dans son ventre, lui signalant qu’elle voulait plus, qu’elle avait besoin de plus. Elle glissa une de ses mains à la limite entre les pantalons et le t-shirt de Luis, trouvant quelques centimètres de peau sous ses doigts, tandis que l’autre commença très bas sur son ventre, qu’elle s’amusa à explorer au toucher, jusqu’à l’une de ses épaules, où elle dû s’agripper quand les lèvres du brun se joint aux siennes. Ses lèvres étaient avides et pressées et quand ils se détachèrent enfin, elle avait le souffle court. « Chez toi c'est ça ? » Elle hocha la tête, en connaissance de cause. Oui, enfin, si elle arrivait à attendre jusque-là. Sans décoller son corps du sien, elle leva un bras dans le but d’appeler un taxi et une voiture jaune s’immobilisa rapidement devant eux.

Elle se glissa hors de bras de Luis pour s’engouffrer dans la voiture, donnant son adresse au chauffeur. Elle prit quelques secondes pour replacer les plis de sa robe et se passa une main dans les cheveux, elle était assez consciente pour voir plusieurs red flags dans ce qu’elle était en train de faire, mais pas assez pour les écouter. Pas ce soir en tout cas. Elle avait besoin de contact. D’une main, elle attrapa de nouveau le chandail de Luis et le tira contre elle cherchant ses lèvres à nouveau, puis sa mâchoire, son cou, elle avait envie de tout explorer à la fois. Heureusement, elle n’habitait pas très loin, enfin...

Luis n'avait jamais ressenti un désir si pressant, d'habitude, il savait se contrôler, il savait avoir les choses en main, il savait qu'il n'était qu'une sorte d'objet sexuel pour les femmes et qu'il devait maîtriser tout. De l'instant où il devait avoir son orgasme à l'endroit où les femmes devaient être touchées ou embrasser. Les choses se faisaient mécaniquement chez lui au point que le sexe n'avait plus aucun attrait particulier à ses yeux. ça marchait parce que c'était son boulot et son gagne pain, mais il n'était plus habité par la même flamme qu'à ses tout début où tout restait relativement nouveau. Sauf qu'ici... il sentit un frisson remonter le long de l'échine de son corps alors qu'il sentait les mains de Rosalie sur lui, s'agrippant à lui, il était prisonnier d'un désir qui balayait tout le reste et il n'avait pas envie d'y échapper. Il avait envie de plus, de goûter plus, d'explorer plus. La robe était de trop, la ruelle était trop éclairée, le taxi était trop long à arriver. Pourquoi personne ne comprenait qu'il avait besoin du corps de la blonde ?

Quand finalement un taxi s'arrêta, ils se détachèrent et Luis en profita pour se remettre les esprits en place, remettre sa chemise convenablement et s’aplatit négligemment les cheveux avant de se mettre dans le taxi. Il eut un sourire ravageur pour Rosalie, elle était si... belle. Ce fut elle qui entreprit le baiser suivant, elle lui agrippa le haut pour l'attirer à elle, il se laissa faire avec un sourire ravi alors qu'il l'embrassait langoureusement alors qu'une de ses mains de déposait sur la cuisse de Rosalie, remontant légèrement sa robe, pendant que l'autre main de Luis se nichait sur sa hanche qu'il pressa légèrement de sa main. Luis eut une pensée pour le pauvre chauffeur. Combien de gens voyaient-ils en fin de soirée limite entrain de copuler à l'arrière de ses sièges ? Luis qui ne savait pas dire si l'appartement de la blonde était loin ou pas en profita pour explorer le cou de la jeune femme. Il sentait pulser les battements de son coeur lorsqu'il l'embrassait, son propre coeur ne devait pas être dans un meilleur état. Il remonta sa main pour lui caresser l'épaule, il suivit alors la ligne de son décolleté de sa main tout en continuant de laisser une traînée de baisers dans le cou de la blonde, il finit par s'éloigner quelque peu avant de la regarder dans les yeux une nouvelle fois, son regard brun était presque noir de désir. « Je déteste ta robe tu sais, elle est vraiment de trop ! » souffla-t-il simplement avant de se pencher une nouvelle fois vers elle pour attraper ses lèvres avec plus de douceur cette fois-ci. C'était peut-être le premier baiser qu'il savourait réellement. Finalement, le taxi finit par s'arrêter et Luis s'extirpa tant bien que mal du taxi tout en lâchant une liasse de billet au taxi sans même prendre le temps de compter. C'était bien la première fois qu'il ne faisait pas si attention à l'argent. Il se dirigea rapidement vers Rosalie avant de lui attraper la main pour entrelacer leurs doigts. Il attendait qu'elle lui indique le bon chemin à suivre pour pouvoir continuer le reste de la soirée de façon... plus tranquille.

Si elle avait espérer remettre ses idées en place dans la voiture, elle était loin d’avoir réussi. Luis et elle étaient accrochés un à l’autre comme si leurs vies en dépendant. Elle pouvait sentir ses mains partout et ses lèvres lui laissaient des brulures sur tout le corps. Elle en oubliait – presque – le chauffeur qui se trouvait de l’autre côté de la vitre. Tout ce qui comptait était d’avoir le moins d’espace entre son corps et le sien. Une de ses mains glissait sur la cuisse du Lation tandis que l’autre remontait dans son dos, explorant son corps sous son t-shirt. Elle n’avait aucune idée depuis combien de temps ils roulaient quand ils se séparèrent quelques secondes. « Je déteste ta robe tu sais, elle est vraiment de trop ! » Elle se mordit la lèvre inférieure, elle pourrait dire la même chose contre tous les morceaux de tissus qu’elle rencontrait depuis tout à l’heure. Elle n’eut pas le temps de répondre cependant que Luis l’embrassa de nouveau, mais d’une manière beaucoup plus douce cette fois, plus langoureux, la blonde en bonne joueuse ne pus s’empêcher de lui mordiller la lèvre doucement, faisant à peine sentir ses dents.

Ils finirent par arriver devant son bloc appartement et elle ne se fit pas prier pour sortir de la voiture, sentant le regard pesant du chauffeur. Luis lui attrapa la main et elle le guida à l’intérieur, ne prenant même pas la peine de saluer le portier. Elle entra le code de son penthouse et les portes de l’ascenseur s’ouvrirent devant elle. Elle se glissa à l’intérieur, dos au mur et face à Luis, et appuya sur le bouton pour fermer les portes rapidement. « Tu disais à propos de la robe ? » De geste – très – lent, elle détacha sa fermeture éclaire et se débarrassa du morceau encombrant, l’envoya tomber autour de ses chevilles. Elle n’avait pas pris la peine de mettre un soutif et se retrouvait tout simplement en Brésilienne et talon haut. Et pour le coup, elle était bien contente d’habiter au dernier étage. Elle se rapprocha du brun, glissa ses mains sur ses bras, sur son torse, dans son cou et sur sa joue valide, faisant exprès de prendre tout son temps pour le regarder à sa guise. Elle se mit à l’embrasser – presque – chastement, tout en continuant d’avancer, de façon à le coincer totalement entre la porte et elle, pressant son corps sur le sien de plus en plus. Elle n'eut même pas le réflexe de penser au conséquence si quelqu'un d'autre appelait l'ascenseur à son étage, ou bien si un membre de sa famille l'attendait chez elle. En ce moment elle n'en avait rien à faire.

Luis connaissait bien la chaleur qui se répandait dans son bas ventre, c'était une chaleur familière mais jamais elle ne lui avait donné l'impression qu'elle pouvait le consumer en entier. Pourtant s'était désormais le cas. Le simple contact de main de Rosalie lui envoyait des bouffés de chaleur. Ils devaient trouver une chambre où il allait finir par lui faire l'amour dieu sait où. Ils arrivèrent dans le bon bloc d'appartements et il fut tiré vers l'ascenseur, à peine la porte refermée qu'il sentit la chaleur du lieu grimper d'au moins 10 cran.

« Tu disais à propos de la robe ? » souffla la blonde d'une voix séductrice avant d'enlever lentement -trop lentement- sa robe, Luis sentit ses yeux s'écarquiller. Sa respiration se fit lourde, ses yeux suivaient chacun de ses mouvements, il observa le corps à demi-offert de Rosalie sans oser bouger, la laissant venir à lui, féline, sa pomme d'Adam remonta très lentement dans sa gorge alors qu'elle le touchait doucement. Elle allait le tuer, c'était son but. Le tuer de désir. Au moment où son corps se pressa contre le sien, Luis réagit, il la souleva sans aucun mal, l'obligeant à entourer sa taille de ses jambes et la retourna pour la plaquer contre le mur de l'ascenseur, il caressait une de ses cuisses pendant que son autre main était placée sous ses fesses. Ses lèvres cherchaient celles de Rosalie pour partager un baiser langoureux, il se pressa encore un peu plus contre son corps pour lui faire sentir à quel point il avait besoin d'elle, à quel point il avait envie d'elle. Son bassin s'avança, sans qu'il ne puisse l'empêcher, oh gosh, il voulait tellement... la prendre dans cet ascenseur, il s'éloigna de ses lèvres, haletant, tentant de calmer son désir quelques instants. Il plongea son regard dans celui de Rosalie. « J'ai tellement envie de toi... » murmura-t-il sans mentir, la voix grave et plus profonde que d'ordinaire. Il entendit alors le tintement de l'ascenseur qui s'ouvrit et sans la lâcher ou lui laisser l'occasion de sortir de son étreinte, il la porta avec un sourire amusé. « Jusqu'où je dois te porter ? » demanda-t-il avec un amusement non voilé dans la voix. Cela dit, avant qu'elle ne lui réponde, il captura une nouvelle fois ses lèvres et une de ses mains remonta pour caresser un de seins de Rosalie, il avait eu envie de les toucher depuis qu'elle s'était mise à nu devant lui. Il avait eu l'air si doux... et ils l'étaient en fait. Il mordit délicatement la lèvre de Rosalie alors que sa main pinçait le mamelon de la jeune femme. Il espérait vraiment que personne n'allait sortir en cet instant, parce qu'ils ne tromperaient personne sur leur intention.

Luis l’avait soulevé du sol comme si elle était légère comme une plume. Plus il la touchait et plus elle sentait ce chatouillement bizarre au plus bas de son estomac, elle sentait chaque muscle de son corps se tendre, c’était un vrai miracle qu’elle ne l’ait pas couché au sol pour le prendre à sa guise. Elle pensait être sur le point de craquer quand il lui dit ; « J'ai tellement envie de toi... ». Elle passa une main dans son cou pour le rapprocher du sien et l’embrassa un ne peu plus sauvagement. « Prouve-le. » Fut tout ce qu’elle était capable de répondre. Elle se sentait tellement à vif que quand il se mit à attaquer sa poitrine, et ses lèvres, elle ne put s'empêcher de laisser aller un gémissement presque timide.

Joueuse, elle se laissa porter jusqu’à sa chambre. Percher de la sorte, elle n’avait pas grande marge de manœuvre, pas autant qu’elle le voudrait en tout cas, une de ses mains était perdue dans les cheveux du brun et l’autre suivait sa bouche dans l’exploration de sa mâchoire, de son cou. Séparant ses lèvres de sa peau que pour donner ses directions occasionnelles (‘l’autre porte’, ‘à gauche’, etc.). Elle n’avait jamais remarqué comment son appartement était immense avant, elle avait presque mal d’impatience qu’elle failli émettre un cri de victoire quand ils franchirent les doubles portes en chêne blanc qui donnaient accès à sa chambre à coucher. Elle glissa ses jambes le long du corps de Luis, pour finalement remettre ses pieds au sol. Elle avait beau avoir enlevé sa robe, il restait beaucoup trop de tissues entre eux deux. Elle déposa ses mains sur son aine et commença à remonter doucement, amenant le t-shirt avec elle, le passant par-dessus la tête, libérant ainsi la moitié de son corps. Elle apprécia la vue un moment, posant ses mains sur ses hanches pour le rapprocher encore une fois d’elle, collant son bassin aux siens. Elle ne supportait plus aucune distance entre deux, elle avait besoin de la chaleur de sa peau contre la sienne, elle était en train de virer complètement folle. Elle releva la tête pour l’embrasser longuement, jusqu’à en avoir le souffle court, leurs respirations devenaient de plus en plus lourdes et bruyantes, elle glissa quelques doigts dans la limite de son jeans et se mit à le guider dans sa chambre de cette façon, sans détacher son regard du sien. Elle l’attira jusqu’à son lit, et souris sagement, tout en l’embrassant, tandis que ses mains s’en prenaient à sa fermeture éclair. Quand elle fit tomber ses pantalons et les boxers par terre, elle posa ses mains sur ses épaules et le força à s’assoir sur son lit

Pendant un moment elle se pencha par-dessus lui, une main sur le lit et une main sur son torse, continuant de l’embrasser de manière langoureuse. Maintenant qu’ils étaient là, elle avait envie de tout ralentir, elle ne sentait plus la même pression qu’au début, elle voulait prendre son temps pour profiter de tout au maximum. Dans la vie de tous les jours, on pouvait difficilement dire qu’elle était quelqu’un de très généreux, mais dans son lit, elle avait toujours autant aimé donner que recevoir. Surtout ce soir, elle avait bien l’intention de profiter du corps de Luis et pas juste pour son propre bien. Elle laissa sa main glisser jusqu’à ce que ses doigts puissent se refermer fermement autour de l’érection de l’homme sous elle. Elle commença a faire des mouvements de vas et viens, tantôt faisant plus de pression, serrant un peu plus fort, tantôt effleurant à peine du bout des doigts. Elle recula un peu au bout d’un moment, détachant ses lèvres de Luis et se laissa glisser sur ses genoux. Elle commença lentement, s’attaquant qu’au bout sensible en premier. Elle donna quelques coups de langue pendant un moment, avant de le prendre complètement dans sa bouche. Plus elle y allait profondément plus elle serrait ses lèvres. Elle continua pendant un moment, alternant entre lécher et sucer, mais pas assez pour le libérer complètement. Juste avant u’elle sente qu’il en puisse pus, elle se releva et s’assit à califourchon sur ses cuisses. Elle l’embrassa le long de la mâchoire, passant ses bras autour de son cou. « Tu te sens un peu mieux déjà ? » Oui parce qu’elle n’avait pas oublié le but premier de sa visite non plus.

Luis sentait le désir déferler en lui par vague de chaleur, c'était... terrassant quelque part. Jamais de sa vie il n'avait autant eu envie de faire l'amour à une femme de cette façon. Elle avait réussi à éveiller son intérêt et sa libido qu'il croyait... intouchable. Être gigolo ne l'avait pas préparé à ça ce soir, c'était surprenant mais pas déplaisant de se laisser aller dans un moment de folie et de désir pur, rien n'était évalué, toutes ses réactions étaient ponctuelles pour une fois. « Prouve-le. » oh gosh, il l'embrassa avec plus de profondeur, l'idée de la prendre à cet endroit restait tentante, mais il se força à se contrôler un minimum. Il la caressa partout où ses mains pouvaient se glisser et il prenait un réel plaisir à découvrir son corps, à chercher aussi les points où Rosalie semblait réagir le plus.

Finalement, après un temps qui parut interminable à Luis, ils atteignirent la chambre de Rosalie, il ne prit même pas le temps de regarder autour de lui, toute son attention portée sur cette femme offerte qui réclamait plus. Elle cola son bassin aux siens et l'embrassa, Luis répondit avec emphase à ce baiser, il lui caressa le bras avant de déposer sa main sur une des fesses de Rosalie pour la pousser au plus près de lui, aucun centimètre entre eux n'étaient le bienvenue. Sa chemise fut vite enlever et la blonde le tira jusqu'à son lit pour finalement le déshabiller. Luis se laissa faire de bon coeur, une fois nu, il se sentait un peu mieux, plus compressé, il embrassa la blonde une nouvelle fois mais il ne put approfondir le baiser qu'elle l'obligeait à s'asseoir. Rosalie recaptura de nouveau ses lèvres et se mit à le caresser sur le torse, il sentit la main de la jeune femme le caresser à chaque fois plus bas jusqu'à ce que ses doigts finissent par se refermer sur son érection, il poussa aussi tôt un grognement de satisfaction alors qu'il mordait les lèvres de sa compagne de la nuit. La jeune femme le rendit fou avec sa main, elle variait les pressions, donnant soit un goût de trop peu ou de pas assez à Luis, cette femme avait le contrôle de son être et c'était loin d'être fini. Elle glissa et Luis ferma les yeux d'anticipation quand il sentit le souffle de la blonde sur son sexe. Il se tendit encore plus avant de sentir le bout de la langue de Rosalie effleurer la partie la plus sensible de son corps. Il déposa mécaniquement sa main dans les cheveux de la blonde pour la caresser légèrement. Il savait que beaucoup d'hommes faisaient preuves parfois de... non savoir faire quand il avait une femme entre leurs cuisses, mais Luis restait lui, même dans cette situation où il se sentait près à exploser à tout moment il ne pouvait s'empêcher de caresser ou toucher Rosalie. Finalement, la blonde se retira avant qu'il n'éjacule, il prit le temps de reprendre sa respiration quelques secondes avant de finalement réouvrir les yeux. « Tu te sens un peu mieux déjà ? » Luis eut un petit sourire coquin au coin des lèvres et il se pencha jusqu'à l'oreille de la blonde. « Beaucoup mieux ! » murmura-t-il doucement avant de l'embrasser dans la nuque. Après un instant, il finit par bouger doucement pour pousser Rosalie à s'allonger sur le lit et ainsi être au-dessus. C'était à son tour de lui faire profiter. Il se mit à l'embrasser tout en descendant doucement le long de son corps. Il resta plus longuement sur ses seins tandis que ses doigts se glissait en Rosalie, il voulait lui faire ressentir tout le plaisir que lui-même avait ressenti. Le jeune homme finit tout de même par continuer son exploration et il finit la tête entre les cuisses de Rosalie. Il avait envie de lui faire profiter autant que lui-même l'avait fait. Il glissa sa langue dans son vagin tout en massant à l'aide de son pouce son clitoris. Luis savait exactement quoi faire et il le faisait avec une certaine expérience, il voulait surtout en faire profiter Rosalie. Finalement, une fois sûr qu'il avait récolté son jus, il se releva et eut un sourire goguenard avant de réembrasser une nouvelle fois Rosalie. Il s'installa au mieux avant de finalement la pénétrer enfin. Il lâcha un grognement satisfait en le faisant.

Rosalie sentit ses jambes et tout le reste de son corps se raidir sous les doigts et la bouche de Luis. Doigts s’entortillaient dans les draps et son souffle devient de plus en plus saccadé. Elle pouvait reconnaitre toutes les sensations que son corps lui faisait vivre en ce moment, mais elle n’arrivait pas à se rappeler de la dernière fois où quelqu’un lui avait fait vivre aussi intensément. Elle couchait avec Joa depuis tellement longtemps que c’était pratiquement devenu automatique, elle le connaissait par cœur et ils arrivaient rarement à se surprendre. Elle avait parfois quelques coups d’un soir qui se montrait plus habile que d’autre, mais jamais ils ne l’avaient fait vibrer autant. Une voix lui souffla dans sa tête que c’était probablement parce que Luis en faisait son métier, mais elle la fit taire assez rapidement. Elle ne voulait pas penser à ça, pas maintenant. Ça ne la dérangeait pas en soi, elle avait juste pas envie d’y penser. Elle se mordit l’intérieur de la bouche pour empêcher un cri d’échapper ses lèvres au dernier moment. Quelque seconde plus tard Luis était enfin en elle et elle put laissé aller, un soupire, assouvie et laissa son corps se relaxer. Elle n’avait pas l’habitude de ne pas être celle au dessus, mais elle se laissa faire tout de même. Elle ne pouvait plus s’empêcher de gémir à présent, à chaque nouveau coup de hanche. Elle souda ses lèvres à ceux de Luis et glissa une main dans ses cheveux, l’autre glissa un moment au creux de son dos, tentant de s’accrocher quelque part. Elle se souvenait de la dernière fois, où elle l’avait vue chez son frère James, dans le sal état qu’il était, il avait déjà assez souffert pour elle aujourd’hui, elle n’avait pas envie de le marquer encore plus. Elle s’agrippa finalement sous ses fesses, dans le but de le garder toujours plus près d’elle. Ses jambes étaient légèrement relevées de chaque côté, lui donnant le plus d’accès possible et ses hanches suivait le rythme des siennes. Elle était de plus en plus haletante et avec tout ce qui était arrivé ce soir, elle ne pensait pas encore tenir très longtemps. Elle sentit son dos s’arquer puis retomber alors qu’elle atteignait son climax. Elle se laissa aller mollement sur ses oreilles, encore un peu tremblante, profitant des dernières secondes devant elle avant le retour à la réalité.

Être endurant était le b.a-ba du métier, rien de moins, c'était toujours plus intéressant pour une cliente d'avoir son orgasme avant son sex-toy. En général, dès que ça arrivait, Luis arrêtait toute activité, son but n'était pas d'atteindre lui l'orgasme après tout. Sauf que là, il n'était pas payé, et quand il sentit la jeune blonde atteindre son point de non retour, il accéléra quelques secondes sa cadence et il ne fut pas long à la rejoindre. Il lui fallut quelques secondes pour retrouver un rythme de respiration correcte. Il lui fallut quelques nouvelles secondes aussi avant de réaliser qu'il était toujours en elle et qu'il allait finir par la gêner, il s'extirpa lentement avant de retomber à ses côtés, il avait un sourire heureux. Il déposa sa main sur la hanche de la blonde et la caressa doucement avant de se pencher une nouvelle fois vers elle pour l'embrasser avec douceur et... affection. Luis avait remarqué avec le temps et l'expérience qu'il ne s'endormait jamais directement après avoir fait l'amour, il restait souvent éveillé et attendait que son amante de la soirée s'endorme pour partir en toute discrétion, il laissait sa carte avec son numéro de téléphone sur l'oreiller et la plupart du temps, il n'en entendait plus du tout parler... ou c'était le contraire. Tout dépendait toujours de la raison pour laquelle une femme l'appelait ou avait besoin de lui.

Le chilien regarda Rosalie quelques secondes, il lui caressait le visage avec délicatesse. « Je vais devoir partir » annonça-t-il alors de but en blanc sans pour autant arrêter ses caresses. « Rain » souffla-t-il doucement. Après tout, elle connaissait sa nièce, elle avait vu l'affection qu'il avait pour elle, il détestait dormir ailleurs sans avoir su prévenir à l'avance... déjà que là, sa voisine allait sans aucun doute le tuer... il se mordit la lèvre inférieure, c'était bien la seule fois où il n'avait pas envie de bouger ou de s'extirper du lit. Il hésita avant de finalement se redresser quelque peu et il partit aussi tôt à la recherche de ses vêtements. Une fois habillé, il se tourna une nouvelle fois vers la blonde et il s'approcha d'elle pour l'embrasser avec passion. « Bonne nuit » souffla-t-il contre ses lèvres sans réussir à les quitter. Finalement, il réussit à la quitter tout en reculant de quelques pas. « Est-ce que... » il hésita, il se mordit la lèvre inférieure, quelque peu nerveux. « Je peux avoir ton numéro ? » finit-il par demander en tordant nerveusement ses doigts.