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Maria&Riley - Hasard des retrouvailles

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MessageSujet: Maria&Riley - Hasard des retrouvailles Maria&Riley - Hasard des retrouvailles EmptyVen 13 Juil - 9:56

    Maria&Riley - Hasard des retrouvailles Rad9E8FB

    Willy's Bar, Terminal de l’aéroport JFK, 12h30

      - A la santé de la meilleure unité de New-York qui a à nouveau prouvé son savoir-faire !
      - Et à la meilleure des chefs !

    Tour à tour, les dénommés Stevens et Kinster lancèrent le traditionnel speech de réussite alors que le goulot des bouteilles de bières s’entrechoquèrent entre les cinq membres de l’unité. Bien qu’elle resta silencieuse au compliment qui lui était porté, Riley ne se retint aucunement de sourire et d’offrir un clin d’œil à ses compagnons de terrain. D’une solide gorgée relativement bien sentie, elle laissa la bière s’écouler au travers de sa gorge avant de relâcher un soupir lorsque ladite bouteille retrouva place au centre de la table.
    Une fois n’était pas coutume, l’équipe profitait de ne pas être en alerte pour une seconde mission tout en savourant le rafraîchissement en ces lieux qui, moins d’une heure plutôt, connait des mesures de sécurité on ne peut plus particulière et sur le qui-vive. Inutile de dire que, pour l’unité, ce travail avait été un jeu d’enfant alors que, paradoxalement, des prises d’otages de ce genre pouvait toujours tourner au cauchemar en un claquement de doigts. Il n’aurait suffi que d’une simple et unique erreur d’un membre de l’équipe pour que toute l’opération tourne au carnage. Mais fort heureusement, c’est leur professionnalisme et la qualité de leurs compétences qui s’était exprimé avec brio une fois de plus !
    Une fois la mission terminée, Riley et son équipe avaient bien évidemment pris soin de délaisser leur tenue d’intervention pour un équipement plus ‘civil’. Ainsi, chacun d’entre eux se voulait vêtu de leur pantalon de terrain et d’un haut qui différait pour chacun d’entre eux. Carlson et Stevens se distinguaient tous les deux par un débardeur noir identique alors que Kinster arborait pour sa part un t-shirt à manches courtes caractérisé par un bleu gris relativement pâle. Marsters, le second membre du binôme de Riley sur le terrain, se contentait d’un débardeur bleu clair et, notre chef d’unité, en ce qui la concernait, mettait involontairement sa féminité en valeur par le port d’un marcel blanc quelque peu moulant au niveau de sa poitrine. Ainsi donc, l’équipe se voulait simple, naturel, sans fioritures aucune dans son apparence… Et cela leur convenait très bien.

      - Alors boss, il parait que tu t’es encore distinguée avec un tir en pleine tête ? demanda Kinster.
      - Un abruti pensait avoir une chance de nous prendre à revers en menaçant un otage, soupira-t-elle.
      - Autrement dit, il ne savait pas encore à qui il avait affaire !

    Plaisanta notre sniper sous un rictus de sa supérieure qui s’offrit le luxe d’une nouvelle gorgée avant de répondre quoique ce soit. Mais, ce laps de temps fut amplement suffisant afin qu’elle puisse perdre son tour de réplique et que ce très cher Marsters ne vienne en rajouter une couche.

      - Je pense surtout qu’il aurait dû choisir une otage moins sexy s’il ne voulait pas énerver la chef !
      - Ah là… C’est clair que tu avais l’air de ne pas regarder que le terroriste sur le coup boss…

    Et voilà, Riley roula des yeux en souriant, se sentant d’ores et déjà victime d’un nouveau tour de railleries de la part de ses équipiers. Contrairement à ce que l’on pourrait penser face à la dureté dont elle faisait généralement preuve, elle ne se choquait aucunement de ce genre de propos ainsi échangé. Pour tout dire, cela l’amusait réellement et sincèrement d’entrer dans cette petite séance de provocations et d’amusement en tout genre. Telle était, notamment, l’une des manières pour l’unité de décompresser. Qu’importe que cela soit jugé comme acceptable ou non pour les autres. Ainsi fonctionnaient-ils et, en une certaine mesure, ainsi vivaient-ils.

      - Ah bon ? Nouvelle opération et nouvelle touche ? demanda Kinster en souriant.
      - Faut dire que si tu voyais ce petit lot, tu comprendrais tout de suite !
      - Justement Carlson, autorisation de regarder mais défense de toucher ! Et ça vaut pour vous tous, bande d’obsédés, c’est bien clair ?

    L’intervention de la rouquine s’accompagna d’un regard froid, sévère, qui ne dura que quelques secondes avant qu’elle ne se mette à rire en compagnie de toute son unité. Au moins avait-elle essayé de se montrer un tant soit peu sérieuse mais, il y a rien à faire, sur ce genre de sujet, l’insouciance finit toujours par l’emporter !
    Ceci dit, intérieurement, notre belle agent de terrain ne pouvait aucunement cacher un certain plaisir et une certaine chaleur à revoir dans sa tête l’image de cette otage et de ce visage si finement dessiné et dont la perfection de ce dessin n’égalait que la magnificence de ce corps divinement sculpté. Certes, il fallait beaucoup plus que cela pour parler d’un béguin chez notre très chère et inégalée Riley. Toutefois, ce serait mentir de dire qu’elle n’avait pas eu un petit coup de cœur durant cette mission. Un coup de cœur léger, passager, évasif qui n’avait aucun intérêt à encore être ressenti. Après tout, les pourcentages de chance pour elle recroiser cette personne ne se voulaient guère élevés. Et autant dire que Riley n’était pas quelqu’un à s’attacher aux chimères de l’impossible. Pour elle ne comptait que le concret et rien d’autre.
    Laissant la conversation s’enchainer au même titre que les bouteilles, la troisième tournée était sur le point de se terminer lorsque la chef d’unité se releva pour se rendre au bar. Dans ce genre de moment, la logique se voulait que chacun payait sa tournée et, même si une alerte devait surgir dans les prochaines minutes, Riley se faisait un point d’honneur à mettre son propre verre à l’ensemble de ses hommes. Ainsi, c’est à contre cœur qu’elle quitta la table durant les critiques brûlantes concernant le commissaire présent ce matin. Rares étaient les abrutis méritant la plus grande palme de la stupidité mais, celui-là, il était dans le peloton de tête, à un rang de premier choix. A un point tel que Riley en ressentait presque le regret de ne pas avoir pu se moquer de lui plus longuement !

      - Cinq bières s’il vous plait !

    Demanda-t-elle au barman une fois arrivée au lieu de destination qu’elle convoitait. Déposant les coudes sur le bar en attendant le service, elle leva son minois vers l’écran de télévision du café qui retransmettait le flash spécial concernant la prise d’otage de ce matin. Décidément, les informations allaient toujours de plus en plus vite. A croire qu’un jour l’intervention du SWAT sera diffusée avant même d’être menée pensa ironiquement Riley en son for intérieur.
    Quatre bières déposées, la rouquine retourna avec ces premiers verres en main pour les déposer auprès de ses ‘soldats’ avant de revenir s’occuper de son propre verre et de régler, par la même occasion, le prix de la tournée. Ce n’est qu’une fois la transaction terminée que notre intéressée se retourna pour aller rejoindre sa table et que, dans son mouvement, elle faillit percuter une jeune femme arrivant dans sa propre direction.

      - Oulà, excu...

    Se préparant à s’excuser plus par habitude que véritable culpabilité, le regard de Riley croisa le visage de cette noirette de cheveux se tenant devant elle. Sur le coup, elle sentit l’illusion de son cœur ratant un battement alors qu’un sourire qu’elle ne sut retenir s’étira aux coins de ses lèvres. Oui, il ne lui avait fallu qu’une seconde à peine pour reconnaître le visage de l’otage qu’elle avait sauvé de justesse et rattrapé au creux de ses bras.

      - A peu de choses près et vous terminiez une seconde fois dans mes bras, souffla-t-elle en riant légèrement. Vous allez bien ?



Dernière édition par Riley E. Paxton le Ven 24 Aoû - 19:58, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Maria&Riley - Hasard des retrouvailles Maria&Riley - Hasard des retrouvailles EmptySam 14 Juil - 14:13

Maria&Riley - Hasard des retrouvailles Tumblr_m72lvhssz41r3pv48o1_250 Maria&Riley - Hasard des retrouvailles Tumblr_m72lvhssz41r3pv48o2_250
Les images défilèrent à la vitesse de la lumière. Son esprit n’arrivait plus à distinguer les formes, des points de couleurs. Noir, grisâtre, rouge… Une suraccumulation de plusieurs images toutes saturées, les unes comme les autres. Voilà ce à quoi ressemblaient les images qui s’étaient ancrées aux pensées de Maria. Plus rien n’avait de sens. Un méli-mélo d’événements. Le tout accompagnait par des sons qui, eux aussi, ne semblaient avoir aucun sens. Des cris, des hurlements, des pleurs, des suffocations. Tout ce chœur craintif se mêla aux pensées de Maria. Les yeux mi-clos, elle en tremblait encore. Assommée, chamboulée par toutes ces péripéties. Elle était assise sur ce banc, regardant vaguement les passants. Certains d’entre eux s’arrêtèrent. Pour des autographes ou quelques photos, ceux-là, c’était des enfants. Puis il y avait les autres. Ces autres passants, bien plus mûrs et moins naïfs par leur âge. Ils s’arrêtèrent devant elle, lui demandant (subtilement ou directement) comment elle allait. « Ça va ? » était la question qu’elle avait le plus entendu depuis qu’elle s’était assise là. Là, sur ce banc. Les gens s’inquiétaient pour vous. Etait-ce par pure politesse ou était-ce tout simplement de la compassion ? Un sourire forcé se dessinait alors sur les lèvres de Maria. Ils n’avaient tous qu’un seul mot, ou trois mots à vrai dire, à la bouche. Otage, prise d’otage. Tous parlaient de cela. Même les journaux s’y mettaient. Une main se déposa sur l’épaule de Maria. Aussitôt elle tressaillit de peur, tremblante, son cœur crut rater une nouvelle fois un battement. Son regard se tourna vers celui qui venait de lui faire cette petite peur. Ce n’était que Frederico, l’un de ses amis les plus proches et son entraineur. Elle souffla de soulagement lorsqu’elle le vit. Un léger rictus tenta de se peindre sur son visage angoissé. Puis il y a eu ces brefs regards échangés et ces paroles. Il lui demanda si elle ne préférait pas rencontrer tout de suite de chez-elle, en ajoutant qu’elle devait certainement se reposer après tous ces événements… Ces événements… Maria fit un signe de la tête. Elle décréta qu’elle n’avait pas besoin de reposer, que de toute façon, elle allait bien. Après quoi, elle marqua une pause et reprit. Confiant à Frederico qu’il pouvait s’en aller lui, qu’elle n’allait pas tarder ici de toute façon. La conversation entre les deux protagonistes fut courte, très courte même. Ce court échange de paroles s’acheva par quelques bises chaleureuses. A présent, elle était seule. Un regard à droite, puis un autre à gauche, elle regarda tout autour d’elle. Elle ne savait plus comment elle avait atterri là, sur ce banc. Elle ne se rappelait de plus grand-chose, son esprit ayant la volonté de faire le tri dans toutes ces songeries. Elle voulait oublier ce fâcheux incident. Ce voyage en avion aurait dû se passer tranquillement, dans le calme le plus paisible. Il aurait dû oui. De tout cela, elle ne se rappelait que de quelques éléments. Cet homme qui était sorti de nulle part, elle se demandait encore comment il avait fait pour pénétrer dans l’avion, puis il y avait cette odeur nauséabonde qu’il dégageait, puis ces cris, ces pleurs, ce parfum de panique qui se dégageait dans tout l’avion. Il y avait aussi ce pistolet, sur sa tempe, les mains de ce quidam sur son corps. Il l’avait désigné comme l’otage, pourquoi elle et pas une autre ? Des passagers dans cet avion, il y en avait plein, elle n’était pourtant pas la seule. Pourquoi elle, songea-t-elle encore. Sur le moment, elle ne s’était pas demandée cela, à vrai dire. Bien trop paniquée, angoissée pour avoir une seule pensée sensée. Elle avait l’impression de s’être retrouvée sur une scène d’un film d’action, sauf qu’il n’y avait ni caméra, ni metteur en scène, ni rien. Juste des protagonistes. Un instant, elle avait pensé que c’était un cauchemar. Qu’elle s’était endormie durant ce long trajet et que lorsqu’elle rouvrira les yeux, tout cela ne serait terminé. Elle avait bien essayé de fermer les yeux, mais il y avait toujours ces mêmes personnes paniqués, toujours cet homme collait à elle. Elle avait tenté une seconde fois. Cette fois-ci de nouveaux protagonistes intervenaient. Non, non. Elle cauchemardait, ça ne pouvait pas être autrement…

Sûrement avait-elle pensé cela pour se rassurer. Les optimistes diront que cette histoire s’était bien terminée, qu’elle était saine et sauve, sans blessure. Maria se saisit de son téléphone, sûrement pour répondre aux quelques messages qu’elle avait reçu entre temps. Elle rassura sa mère et sa marraine qui s’étaient inquiétées pour elle, mais aussi des amis, son entourage, quelques connaissances. Après quelques messages et (exactement) deux coups de fil, elle quitta sa place initiale. Sa valise à bout de bras qu’elle traina comme un boulet. Maria aurait pu quitter cet aéroport et rentrer chez-elle comme elle l’avait promis à Frederico, mais son trajet se termina dans ce bar. Cet endroit dégageait une chaleur étouffante ; les bruits, les rires semblèrent assourdissants. Silencieuse, Maria pénétra dans l’ancre endiablée. Les conversations de comptoir furent cachées par le volume sonore de la télévision. Elle leva légèrement la tête, regardant les images défilèrent. Les informations tournèrent en boucle, ne mentionnant qu’un seul fait : celui de la prise d’otage. Son nom était mentionné, bien entendu. Maria-Paz Perez, l’athlète en forme du moment devenu en une fraction de minute la cible d’un terroriste. Un terroriste, c’était ce que les journalistes disaient dans cette chaîne d’information. La bouche mi-ouverte, quelques secondes, elle resta pétrifiée sur une place. Ils vont en parler pendant une journée (ou bien deux) dans la presse écrite, à la radio, sur le net, partout… et demain, on aura tous oublié cette prise d’otage. Tous, même elle. Même Maria tentera de l’oublier. Ce n’était qu’un fait divers parmi les autres, à vrai dire. Elle secoua la tête, avec comme ultime but de chasser toutes ces images. Elle fit quelques pas en avant. Un pas, ou deux, ou peut-être bien trois, afin de se diriger vers le bar. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle comptait prendre comme boisson, mais elle avait besoin de se désaltérer. Sa marche fut soudainement stoppée nette. Elle était à deux doigts de persécuter une personne. Elle tressaillit, un brin surprise. « Oulà, excu… » lui disait cette voix inconnue. Non, pas si inconnue que cela. Elle avait la sensation de l’avoir déjà entendu quelque part. Quelque part, mais où. Elle ne saurait le dire. Maria leva doucement le regard avant d’observer silencieusement celle qui se trouvait en face d’elle. Elle l’avait déjà vu. Elle en était certaine, maintenant. « A peu de choses près et vous terminiez une seconde fois dans mes bras, souffla-t-elle en riant légèrement. Vous allez bien ? ». Plus de doute, maintenant. Elle l’avait vu dans cet avion. Elle lui avait même brièvement parlé. C’était cette jeune femme qui l’avait tiré des griffes de ce… fou. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Maria. Un sourire un brin timide, légèrement sincère. Ce n’était pourtant pas dans les habitudes de Maria d’être intimidée comme cela. Jamais jusqu’à présent, elle fut intimidée par une personne. Son regard croisa de celle qui l’avait sauvé. Elle ignorait son prénom, qui elle était, une chose était certaine, elle devait avoir une place importante dans son unité. Quelques secondes s’écoulèrent et enfin, Maria osa prendre la parole. « Il faut croire que le hasard a voulu qu’on se retrouve une seconde fois… », elle marqua une brève pause. Un large sourire, rempli de bien plus d’assurance, se dessina sur ses lèvres pulpeuses. « Je… je vais bien, oui. » lâcha-t-elle finalement. A vrai dire, elle n’allait pas si bien qu’elle ne le prétendait. Les images, les bruits, tout cela se chamboulèrent dans son esprit devenu soudainement si fragile. Trop fragile, même.
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MessageSujet: Re: Maria&Riley - Hasard des retrouvailles Maria&Riley - Hasard des retrouvailles EmptyVen 24 Aoû - 11:53

    Personne n’est jamais suffisamment préparé lorsque l’heure est venue pour lui d’affronter sa première prise d’otage. Que l’on soit du côté des victimes ou bien du groupe d’intervention, c’est tout simplement une sensation que l’on ne peut en aucun cas imaginer ou même concevoir tant qu’elle n’a pas été vécue au moins une fois. Et, cela, Riley l’avait appris à ses dépens…
    Durant sa formation de commando chez les Seal’s, on lui avait enseigné, notamment, l’art de l’exfiltration, ainsi nommé. Un art qui consiste à sécuriser une personne ou un groupe d’individus afin de pouvoir le(s) évacuer de ce qu’on qualifie comme un ‘point chaud’ ou, plus communément, une zone de danger. Ce genre d’exercices faisait partie des manœuvres que préféraient exercer notre très chère rouquine mais, à chaque fois, cela ne s’en limitait qu’au cadre de l’exercice, qu’au cadre de l’entraînement. Tout n’était que simuler, le risque zéro pouvait exister dans la mesure ou un échec pouvait, dans le pire des cas, déboucher sur un blâme et rien de plus.
    Il est vrai que passer du grade de commando d’unité d’élite au rang de la jeune recrue de SWAT peut sembler quelque peu dégradant ou, si pas, relativement facilitant mais c’est tout le contraire. Certes, tout comme à l’armée, vous entrez dans la phase d’entraînement et de formation de l’ensemble de l’équipe mais, rapidement, vous vous retrouvez sur le terrain. Ce n’est plus une manœuvre de simulation mais bien une situation réelle qui se présente en face de vous. Il n’y a plus de blâme à risquer, non… A la place, ce sont des vies humaines qui sont en jeu. Le face à face avec le premier preneur d’otage que vous rencontrez se passe alors de manière difficile. L’adrénaline monte en vous, le stress vous gagne autant que la rage alors que seule le calme et le sang-froid se doivent de primer afin de ne pas perdre le contrôle. La moindre milliseconde s’écoule sous le format d’une pléiade d’heures interminables alors que, paradoxalement, l’écoulement d’une minute doit se régler aussi rapidement que peut s’écouler une seconde proprement dite. Toute logique devient contraire, inversée. La réflexion se mêle à l’instinct qui, lui-même, se doit de passer au-delà de notre propre appel à la survie ne se voulant pas pour autant rédempteur pour la survie des autres personnes vous entourant. Le moindre geste compte et la plus petite des erreurs est fatale.
    Bien sûr, on peut dire que cela est facile pour Riley, dans le sens où elle ne sait jamais réellement retrouver en tant qu’otage à proprement parler. Mais de par le ressenti de cette toute première fois qu’elle put vivre en arrivant au SWAT, elle peut se faire une idée de la terreur gagnant et s’insinuant dans le cœur de toute personne devenant otage. L’expérience des années lui a même permis de pouvoir prendre conscience du moindre ressenti éprouvé, même si cela ne sera jamais suffisant pour se mettre entièrement à la place des personnes qu’elle peut sauver quotidiennement.

      - A la tienne B…
      - Ta gueule Marsters !

    Leur chef au loin, Marsters avait voulu respecter les règles de l’art en trinquant avec la donatrice de cette nouvelle tournée mais ce très cher Kinster le fit bien rapidement se rasseoir en constatant le semblant de conversation léger que pouvaient s’échanger Riley et la délicieuse brune. Pour sa part, Riley n’y avait aucunement prêté attention, ne rassemblant que toute sa concentration en un seul et unique point : le visage de la charmante otage.
    Se retrouver face à cette demoiselle lui faisait plaisir. En premier lieu, car elle pouvait ainsi constater qu’elle n’avait subi aucun dommage corporel quelconque. Et, dans un deuxième temps, pour avoir le plaisir d’être face à elle dans un cadre beaucoup plus léger et naturel… Peut-être même avec le petit espoir pour l’inconnue que sa présence en ces lieux témoignent d’une certaine solidité mentale face à l’épreuve traversée. Bien que, à ce sujet, Riley ne se faisait pas trop d’illusions.
    Allez savoir pourquoi mais, se retrouver face à sa nouvelle interlocutrice lui faisait repenser à l’un des principaux enseignements que lui avait apporté son ancien chef d’unité : « Paxton, n’oublie jamais une chose concernant un otage. Il pourra apparaître directement brisé, abasourdi ou bien solide tel un roc, comme si cela ne l’avait pas ébranlé. Mais, quelle que soit son allure, la victime n’ira jamais bien après une telle épreuve ! » Enseignement élémentaire me direz-vous mais qui, pourtant, voulait surtout insister sur l’importance de l’apparence que tout un chacun était capable de donner indépendamment des circonstances et de ses ressentis. Ou, pour dire ça autrement, de ne jamais se fier aux apparences après une intervention. Oubliez l’observation et laisser le ressenti s’exprimer et s’ouvrir à l’autre.
    D’ailleurs, repenser à cela la fit se sentir bête plus que rapidement. Bien qu’elle ait pu amener le contact sous le couvert d’une petite boutade volontaire et relativement légère, demander si la personne allait bien lui semblait stupide. Car, non, un humain normal ne pouvait aller bien. Telle est la raison pour laquelle, derrière un sourire échangé, notre membre du SWAT étira finement ses lèvres tout en baissant légèrement la tête et le regard.

      - Désolée, question idiote…

    Souffla-t-elle tout naturellement en relevant ses iris vers les siens. Regard solide et appuyé, Riley tentait de trouver quelque chose dans le regard de sa vis-à-vis, un peu comme une forme de lueur pouvant éventuellement traduire l’ampleur de la détresse ressentie ou encore l’appel implicite lancé par un esprit et un corps meurtri. Oui, de par son expérience, c’était quelque chose qu’elle savait observer et, même, discerner d’un simple coup d’œil.
    Etrangement, ce fut presque par hasard qu’elle se souvint être en train de tenir une bouteille de bière, envers laquelle elle eut une brève attention. Ne voulant s’en encombrer dans l’immédiat, elle la déposa sur la surface du bar pour, aussitôt, venir se pencher aux côtés de Maria afin de venir prendre la valise qu’elle trainait derrière elle.

      - Je sais ce que ça fait… Enfin, en partie, reprit-elle alors en proclamant cela avec une pointe désolée dans le ton de sa voix. Cela va vous paraître étrange ce que je vais dire mais, vous avez eu le bon réflexe de venir ici. Prendre un verre aide souvent à accuser le choc.

    Expliquant cela, elle amena la valise contre le bar pendant que son autre main était venue saisir délicatement le poignet de l’intéressée afin de venir l’installer sur l’un des tabourets reposant juste en face du comptoir. Veillant à ce que son interlocutrice, Riley prit alors directement place sur le tabouret juste en face alors que sa main gauche retrouva naturellement le chemin de sa bouteille de bière.

      - Barman ? Héla-t-elle ledit barman qui ne se fit pas prier pour arriver aussitôt. Donnez un petit remontant pour cette dame s’il vous plait, sembla-t-elle prendre les choses en main si l’on peut dire.
      - Je vous fais ça tout de su… Se chargeant de répondre à Riley, son regard se tourna alors vers notre sportive. Oh, c’est vous ? Maria-Paz c’est ça ? La femme de la prise d’otage ? Sembla-t-il se réjouir.
      - On vous a demandé un remontant, pas de l’embarrasser !

    Souligna alors directement sèchement la chef d’unité en regardant le barman d’un air qui en disait long et amplement suffisant pour le convaincre. Ce dernier s’exécuta pendant que notre rouquine roula des yeux en portant le goulot de sa bouteille à sa bouche.

      - Doublement désolée… A croire que les gens deviennent totalement bêtes et indélicats dans ce genre de situation… S’interrompit-elle alors le temps d’une gorgée avant de reposer ses yeux sur elle. Vous voulez en parler ?
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MessageSujet: Re: Maria&Riley - Hasard des retrouvailles Maria&Riley - Hasard des retrouvailles EmptySam 25 Aoû - 17:30


Les bruits, les voix, la cohue devinrent un vrai capharnaüm dans l’esprit de Maria. Elle n’arrivait plus à décerner ce qui pouvait être un bref bruit, d’un enchainement de phonèmes. Tout semblait brouillait, même son cerveau. La seule chose qu’elle réussit à entendre distinctement était cette voix. La voix de cette femme. De cette même femme qui l’avait sauvé des griffes de fou, fou furieux. Elle regarda les lèvres de cette… non, elle ne savait pas son prénom. Elle n’avait juste qu’elle était une haut-gradée. Elle regarda avec une certaine attraction les lèvres qui s’articulèrent. Quelques sons s’échappèrent de cette bouche. ‘Désolée, question idiote’ disait cette voix. Petit à petit, Maria releva des yeux. Observant avec plus d’attention le visage qui s’offrait à elle. Un si doux visage. Elle s’était donné presque de la douceur que pouvait dégager ce visage. Une femme dans un tel milieu, on ne pouvait pas l’imaginer, dans une société où le sexe fort prime. Sûrement avait-elle le caractère assez fort pour vivre dans un tel milieu. Milieu suintant la testostérone et les vannes misogynes à plein nez certainement. Un léger rictus se dessina alors sur les lèvres de Maria. Ce n’est pas grave aurait-elle voulu lui dire, ce n’était pas grave… mais aucun son ne réussit à sortir de sa bouche. Peut-être bien trop impressionné par cette femme. C’était étrange cette impression. L’impression de paraitre tout petit face à quelqu’un. Oui, c’était étrange. Et pour l’une des premières fois dans sa vie, Maria la ressentait. Elle ressentait cette sensation. Sa première fois. « Je sais ce que ça fait… Enfin, en partie Cela va vous paraître étrange ce que je vais dire mais, vous avez eu le bon réflexe de venir ici. Prendre un verre aide souvent à accuser le choc. ». Maria secoua délicatement la tête. Ces quelques mots, ces quelques sons, la tirèrent de ses pensées… Pensée, pensait-elle vraiment ? Y arrivait-elle ? Tout semblait être devenu un méli-mélo, peut-être tentait-elle de faire un peu de rangement dans ses pensées éphémères. Soupir. Elle soupira doucement. Puis elle hocha les épaules. Peut-être, peut-être avait-elle eu raison de venir se désaltérer. Si cela n’avait pas été ici, ça aurait été ailleurs. Oui, mais voilà… Ailleurs, elle n’aurait pas été là. Elle n’aurait pas recroisé le chemin de cette jeune femme, elle ne lui aurait pas parlé une nouvelle fois, elles ne se seraient pas revus… Ailleurs aurait été différent.

La jeune femme se saisit de la valise, sûrement trop lourde, et attrapa le poignet de Maria. Sans rechigner, sans se débattre, elle la suivit. Sans un mot. Maria s’installa sur le tabouret libre qui se trouvait en face d’elle. Elle écouta d’une oreille bien songeuse la brève conversation que sa ‘sauveuse’ eut avec le barman. A vrai dire, cela n’avait pas d’importance comme conversation, sûrement la plus banale qui soit. Soudainement, elle sentit les regards posés sur elle. Maria fronça les sourcils lorsque l’homme évoqua la prise d’otage. Il lui demanda si c’était bien elle. Elle se contenta de lui lancer un regard. Un regard noir, certainement. Avant cela, sûrement lui aurait-il mentionné son statut de sportive, d’athlète, de sa dernière performance aux mondiaux ou bien que son fils est fan d’elle. Avant, oui…
Voyant l’autorité de la femme, Maria reporta son attention sur elle. « Doublement désolée… A croire que les gens deviennent totalement bêtes et indélicats dans ce genre de situation… » dit-elle alors. Après un vague échange de regard, Maria fit une légère moue du visage avant d’hausser des épaules. « Ce n’est pas grave… » souffla Maria. Puis la rouquine lui demanda si elle voulait en parler. Nouveau hochement d’épaule de la part de Maria. Elle prit une grande inspiration. « J’crois bien que les gens en parlent bien assez pour que je daigne aborder le sujet. Soudainement, les gens n’ont que ce mot à la bouche… ». La péruvienne laissa sa voix en suspend, levant délicatement la tête vers le poste télévisé branché sur une chaîne d’informations en continue bien connu de tous. Bouche légèrement ouverte, elle regarder les images de cette prise d’otage filmé par un cameraman. Un frisson lui parcourut tout le long de sa colonne vertébrale. Elle ferma les yeux quelques secondes, quelques microsecondes pour être plus juste. Son regard se reporta sur ce barman qui venait de refaire son apparition. Apportant une boisson à Maria. Elle lui lança un furtif regard, avant de le remercier. C’était la moindre des choses à dire, sûrement. Elle ignora ce qu’il venait de lui donner à boire, mais qu’importe… elle en but une gorgée. « Dites-moi… lâcha-t-elle alors, avant de se tourner vers la femme qui lui tenait compagnie. Vous êtes comme cela avec toutes les personnes que vous… que vous ‘sauvez’ ? » lui demanda alors Maria. Sa question paraissait si… naïve. Naïve et idiote, et pourtant cette question lui pendait aux lèvres depuis l’instant qu’elle l’avait mené à ce bar. Après tout, elle aurait pu continuer son chemin et reprendre le train normal de sa journée. Non ?
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MessageSujet: Re: Maria&Riley - Hasard des retrouvailles Maria&Riley - Hasard des retrouvailles EmptyMar 28 Aoû - 1:37

    C’est tout en levant une nouvelle fois sa bouteille pour la porter à ses lèvres que Riley écouta avec attention les propos de sa vis-à-vis. Dès lors, elle n’entendait plus rien d’autre, faisant preuve, de ce que l’on appelle en psychologie, de l’écoute dichotique. Traduction ? La capacité de filtrer tous les sons qui vous intéressent dans un brouhaha ambiant afin de ne vous concentrer sur le strict essentiel. Oui, pour Riley, le strict essentiel se trouvait là, en face d’elle. Non pas cette victime, non pas cet otage, mais cette femme que pouvait être la ténébreuse Maria. Était-ce par habitude du métier ? Était-ce par lassitude de ce genre de situations ? Allez savoir ! Mais pour Riley, personne ne restait un otage, tout le monde demeurait un être humain à part entière ne méritant pas une considération aussi réductrice et dégradante.
    Tout en témoignant d’attention, elle ne laissait rien paraître de la froideur ou de la sévérité dont se parait ses yeux et l’ensemble de son visage une fois sur le terrain. Pour un peu que notre talentueuse sportive se veuille observatrice, elle pourrait par ailleurs se rendre compte de ce contraste sans trop de difficulté. Mais telle était la loi et la nécessité du travail de terrain. Aucune faille visible, aucune faiblesse offerte gratuitement à l’ennemi. Pas d’hésitations et jamais de témoignages de stress… C’était le crédo pour réussir et se maintenir en vie. Caractère fort ? Oui, Riley en avait un et non des moindres. Mais face à la somptueuse Maria, elle ne voulait aucunement le laisser ressortir. La belle brune avait déjà eu bien trop d’émotions pour la journée et puis, autant profiter de cette rencontre hasardeuse pour savourer un moment calme, sans urgence, sans nervosité quelconque !

      - A la différence près qu’évoquer les faits de votre point de vue et votre ressenti est tant une chose que ne peuvent faire les autres et, peut-être, la seule manière de réellement extérioriser… Enfin, n’hésitez pas si jamais !

    Réagit-elle avec un fin sourire tout en reposant sa bouteille de bière à la surface du bar. Avec une forme de dédain, elle offrit un regard pour ainsi dire sarcastique au barman, de par sa maladresse précédente, en guise de simple réponse à son geste. Au moins s’était-il exécuté sans broncher et sans se faire prier. Glissant une main dans la poche de son pantalon de service, elle en sortit de la monnaie qu’elle déposa sur le bar afin de régler la consommation. Geste semblant naturel et face auquel elle ne demanda rien à son interlocutrice. Oui, c’était offert de bon cœur. Comme quoi, mademoiselle la bête humaine pouvait avoir un cœur finalement, contrairement à ce que d’autres flics s’étaient forgés comme idée !
    Bien qu’elle fit de ne rien laisser paraître, la question de cette divine créature la prit au dépourvu. Effectivement, elle se serait attendue à des questions concernant les prises d’otages ou même sur la manière dont on pouvait ressentir une intervention quelconque. Mais, de là à s’attarder sur la nature de son geste et sur l’éventualité que cela se produise régulièrement ou non, alors là… Laissant un petit « Hum » échappé de ses lèvres, Riley détourna légèrement son regard vers sa bouteille dont elle torturait le goulot du bout de ses doigts. Oui, la chef d’unité de ce groupe d’intervention d’élite était tout bonnement sans voix, incapable de savoir réellement que répondre.

      - Eh bien… Pour être franche… Non !

    Dans l’hésitation, autant se risquer à cette honnêteté et cette franchise qui lui collait tant à la peau et, ce, même si cela était parfois de manière un peu trop directe !

      - Je pense d’ailleurs que vous devez être la première, sourit-elle. Il faut dire qu’il est rare que nous n’ayons pas une seconde alerte pour aller autre part juste après une intervention. Je crains d’ailleurs que ces quelques minutes soient dépendantes de mon talkie…

    Haussa-t-elle les épaules en affichant, une nouvelle fois, un fin sourire. Saisissant de nouveau sa bouteille à pleine main, elle s’apprêta à reprendre une nouvelle gorgée.

      - Disons que cette rencontre est un heureux hasard… Et je voulais m’assurer de votre état…
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MessageSujet: Re: Maria&Riley - Hasard des retrouvailles Maria&Riley - Hasard des retrouvailles EmptyMer 29 Aoû - 17:12

Maria semblait ne pas vouloir en parler. Elle voulait oublier. Tout simplement oublier ce qu’il lui était arrivé. Bien entendu, ce ne serait pas une mince affaire… sûrement, dés qu’elle reprendrait l’avion, il y aura toujours cette petite boule au creux de son ventre plat, il y aura cette crainte perpétuelle que tout cela se reproduise, encore et toujours. Elle avait réussi à se débarrasser de ce bon vieux Frederico qui la tannait avec ces questions redondantes. Tu vas bien, tu as soif, si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas à demander, si tu veux tu peux aussi venir à la maison dormir, il y a une chambre de libre, et blablabla. Sans en oublier son téléphone portable qui sonnait toutes les dix minutes, les messages qui fusèrent par dizaines. Alors que Maria venait subtilement de répondre par un non à la question qu’on venait de lui poser, qu’elle venait de lui poser, la jeune femme lui répondit quelque chose du genre que c’était peut-être la seule manière d’extérioriser, ou un truc du genre, enfin vous voyez le délire ! Maria secoua la tête, fronçant doucement les sourcils. Non, non, elle ne voulait vraiment pas aborder ce sujet. Elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, voilà ce qu’elle se disait pour relativiser. Elle se le dira toujours de toute façon… Soupir. Maria se saisit du verre que ce barman maladroit venait de lui apporter. Une nouvelle gorgée, elle but. Au goût, elle crut identifier une boisson quelque peu alcoolisée. Alcoolisée ou non, à cet instant, elle s’en fichait bien. Que ce soit quelque chose qu’elle puisse boire pour s’hydrater et se changer les idées, ça elle ne s’en fichait pas. Maria voulait oublier, oui. Alors pour ce fait, elle changea de manière subtile, ou sûrement bien maladroite, de sujet de conversation. Elle demanda tout naïvement à la jeune femme si elle se comportait de la même façon avec tous les otages qu’elle sauvait. Maria se doutait bien que ce n’était pas la première fois qu’elle sauvait des vies, cela devait bien faire partie de son métier cela. Surement des fois, ses missions s’avéraient être un échec, et c’était un corps inerte qu’elle devait tenir entre ses bras… en fait, Maria ignorait tout cela. Elle se contentait d’émettre des hypothèses, sûrement fausses. La jeune femme ne semblait pas être très à l’aise face à la question que Maria venait de lui poser. Maria arqua un sourcil, après tout sa question n’était pas si compliquée que cela, si ? Elle finit par lui répondre d’un non. La surprise pouvait se lire aussitôt sur le visage de la péruvienne. Elle prit même le temps d’ajouter que c’était la première fois que cela lui arrivait. « Il faut dire qu’il est rare que nous n’ayons pas une seconde alerte pour aller autre part juste après une intervention. Je crains d’ailleurs que ces quelques minutes soient dépendantes de mon talkie… » finit-elle alors par dire. Maria hocha les épaules. « Ca ne doit pas être de tout repos… » se mit-elle alors à penser à haute voix, tout en sirotant son verre. La grande –disons-le comme telle– ‘sauveuse’ reprit la parole de plus belle. « Disons que cette rencontre est un heureux hasard… Et je voulais m’assurer de votre état… » dit-elle. Un sourire se dessina à cet instant précis sur les lèvres pulpeuses de Maria. Un heureux hasard, dit-elle. Elle n’avait pas faux. Maria entrouvrit la bouche, sûrement pour dire deux ou trois –ou plus. Mais aucun son ne sortit encore de sa bouche. Au même moment que ces lèvres s’articulèrent, son téléphone mobile se mit à sonner de plus belle au fin fond de son sac. Elle fronça tout d’abord les sourcils aux premières notes de la sonnerie. Ce fut après quelques secondes, qu’elle comprit que ce n’était que son cellulaire. Elle se mit alors à chercher dans son sac à main et appuya sur une touche afin de faire arrêter toute cette cacophonie. Elle regarda rapidement à l’écran , voyant un appel manqué de Ren. Elle soupira doucement et très discrètement, avant de reposer son attention sur Riley. « Pardon… » dit Maria pour s’excuser. De nouveau un large sourire se dessina sur ses lèvres. « Et bien comme vous pouvez le voir de vos propres yeux… plus de peur que de mal » souffla-t-elle.
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Maria&Riley - Hasard des retrouvailles

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