It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Coffee time | Jan

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MessageSujet: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyJeu 7 Juin - 18:38

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Depuis un mois, Elisa n’était pas un modèle pour toutes les personnes déprimées. Elle faisait partie des gens qu’elle secouait auparavant en leur disant qu’ils ne pouvaient pas se laisser aller de la sorte que la vie était belle qu’il fallait en profiter car elle était bien trop courte pour faire toutes les belles choses qu’elle pouvait offrir. Elle se rendait de plus en plus compte que c’était plus facile à dire qu’à faire. Effectivement, la jeune maman qui n’acceptait pas sa nouvelle vie qui la débordait complètement ces derniers temps, se laissait aller au fond du trou petit à petit. Mais maintenant elle était bien décidée à se bouger les fesses. Après un mois à rester chez elle à ne rien à faire à par pleurer en même temps que sa fille, vouloir la faire adopter, se remettre en question et tout le tralala elle avait décidé de sortir. Elle reprenait petit à petit le boulot, s’organisait au fur et à mesure et cela lui allait bien. Très bien même, tellement bien qu’elle voulait remettre ses bons conseils qu’elle avait réussi à s’appliquer à elle-même au bout d’un mois en exécution. La cible de ses conseils : Jan, un ami qu’elle avait vu changé au fur et à mesure du temps mais surtout depuis qu’il avait été en Afghanistan. Elle comprenait très bien que toutes les horreurs de la guerre l’ait marqué, qu’il en soit encore sous le choc, qu’il ne puisse plus subir et vivre cela mais il ne pouvait pas ressasser ça dans sa tête pendant des années. Il devait s’ouvrir à nouveau aux autres car pour le moment il était fermé comme une huitre si ce n’est plus et redevenir un jeune homme normal, ce qu’il était auparavant. L’Afghanistan l’avait changé c’était obligatoire et il ne serait plus jamais comme avant mais il devait tout de même tenter d’être un peu ce qu’il était auparavant. Elisa ne serait plus jamais comme avant elle non plus et pourtant, même avec sa fille elle voulait ressembler le plus à ce qu’elle avait été car c’était elle, c’était cela qu’elle avait été jusqu’à ce qu’un évènement marquant la touche et voilà, elle devait être elle avec une nouvelle pièce au puzzle. Elle savait bien sûr que faire sa vie après avoir accueilli un bébé était beaucoup plus facile et heureux que reconstruire sa vie après avoir vu des horreurs mais soit, il fallait aller de l’avant, la vie était faite pour cela. Remontée à bloc pour aller voir son ami et lui remonter le moral au mieux, la demoiselle lui avait écrit un petit textoter lui donnant rendez vous l’après midi même sans qu’il n’ait la possibilité de dire non. Hey toi ! Café à notre bar du Bronx à seize heures tapantes ! Et y pas de refus qui tienne je dois te présenter quelqu’un – prend pas peur mon but n’est pas de te caser - . Elle savait que si il croyait qu’elle allait lui présenter une demoiselle pour qu’ils fassent des folies ensemble il ne viendrait pas et elle voulait qu’il vienne d’autant plus qu’elle avait à lui présenter une femme particulière puisque cette petite femme était sa fille. Les deux jeunes gens avaient échangé quelques textos depuis la naissance de la petite mais ils ne s’étaient pas vus, depuis un mois qu’elle était née, il était peut être temps qu’il la connaisse. C’était un progrès pour Elisa qui sortait maintenant en présence de sa fille mais cela serait aussi un progrès pour Jan de sortir en public alors cela leur ferait du bien à tous les deux. La blonde se prépara et prépara surtout la petite et toutes les affaires dont elle avait besoin pour elle avant de se mettre en marche pour le Bronx. Elle n’y alla pas à pied bien sûr mais en voiture. Le temps était ensoleillé elle ne se gara donc pas à côté du bar et pris la poussette pour se promener un peu et rejoindre le point de rendez vous. Avec une ou deux minutes de retard, la blondinette arriva à la terrasse du café. Jan n’était pas encore là, elle en profita donc pour installer sa fille au mieux sans qu’elle ne soit trop au soleil mais qu’elle profite tout de même un peu de la chaleur qui arrivait doucement en ce début de printemps. Elle demanda un peu d’eau au serveur pour le biberon de la petite et se commanda un jus de fraise en même temps en attendant que son ami arrive. Ivy-Blue dans les bras buvait tranquillement son biberon lorsque le beau jeune homme se décida à faire son apparition arrivant derrière la blondinette par surprise, mais sans lui faire trop peur non plus histoire qu’elle n’échappe pas la petite hein…

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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyVen 8 Juin - 10:21

Allongé dans son canapé, le son du téléviseur meublait le silence mortel qui régnait dans l’appartement. C’était comme cela chaque jour. Les voisins du jeune homme devait souvent avoir des doutes à son sujet, était-il encore vivant, ne s’est-il pas suicidé, et je passe les diverses questions que ses voisins durent se poser chaque jour passant devant sa porte. Ils pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient, Jan s’en contre foutait royalement. Alors qu’il était dans un état de décontraction totale, son portable se mit soudainement à vibrer sur sa petite table basse. Faisant un boucan pas possible. Peu enjoué par l’idée qu’on le contacte, il se releva tout en grommelant et se demandant bien qui cela pouvait bien être. Encore une fouine, certainement. Ce genre de personne qui prenait subtilement de vos nouvelles pour vous soutirer des informations. Depuis son retour, c’était souvent comme cela. En commençant par sa chère mère. Il se saisit alors de son cellulaire, poussant un lâche soupir. C’était Elisa. C’était Elisa qui lui écrivait. Elisa, son amie. L’une de ses rares amies. Elle lui donnait rendez-vous dans un bar au beau milieu du Bronx. L’idée de sortir n’enchantée guère Jan. La journée glande, on repassera. Ce sera pour demain Jan, promis. Puis elle avait ajouté qu’elle devait lui présenté quelqu’un. Précisant bien entendu qu’elle ne comptait pas le caser. Il leva les yeux au ciel, ou dans sa situation au plafond. Il ne voulait pas y aller, et pourtant il lui répondit aussitôt qu’il serait là, et à l’heure. A comprendre : qu’il serait un peu en retard. Un peu, un tout petit peu. Ce serait juste l’histoire de quelques minutes. Jan devait donc s’habiller. Oui, car il se voyait mal devoir aller dehors en boxer. Certes, ça ne devrait pas le déranger, mais les passants… eux, si. Il enfila alors un polo et un jean. A vrai dire, il prit les premiers habits qui lui tombaient sous la main. Si ça avait été des vêtements moches, tant pis. Être bien habillé, c’était bien le cadet de ses soucis ça. Habillé, chaussé, portable dans la poche, il était fin prêt à sortir. Sortir, quel grand mot quand même.

Les mains dans les poches, il passait de rue en rue jusqu’à son rendez-vous. C’était un petit bar prisé par les niggas de New-York. Des fans de raps, de graffitis et de skates. Ceux que les petits pré-pubères disaient qu’ils avaient « le swag ». Swag, quel étrange mot. Le vocabulaire du citoyen lambda avait évolué en quelques années quand même. Avec un peu de retard, comme prévu (et convenu), Jan était arrivé sur les lieux de son rendez-vous. Il regarda un peu autour de lui sur cette terrasse. Cherchant du regard son amie. Vu le temps qu’il faisait, elle devait avoir pris une table sur la terrasse. A moins qu’elle aussi soit devenue du genre ermite… Après quelques secondes, il crut reconnaitre son amie. Accompagnée d’une poussette. Rien de surprenant. A vrai dire, ce détail n’éveilla guère la curiosité du jeune homme. Il s’approcha doucement d’elle, lâchant par la même occasion un : « Baby-sitter, maintenant ? ». Voilà pourquoi elle avait un bébé avec elle, c’était la seule et unique raison qui était venue à l’esprit de Jan. Qu’elle était devenue baby-sitter. Il s’installa à la table, juste en face d’elle. « Si tu comptes me faire le coup du « Jan, c’est toi le père. », ça ne marchera pas avec moi. » continua-t-il avant de se taire de nouveau.
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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptySam 9 Juin - 11:15

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Le comportement renfermé de Jan ne rassurait personne et surtout pas Elisa qui savait que plus on s’enfermait dans ses soucis, plus cela nous entrainait vers le fond. Un mois avait suffi à la jeune femme pour s’en rendre compte et elle faisait tout maintenant pour remonter la pente parce qu’elle n’était plus seule, elle avait un petit bout de chou mais aussi parce que se laisser aller et pleurer sur son sort ne lui ressemblait pas du tout, mais alors vraiment pas du tout. Tout comme Jan d’ailleurs, le jeune homme était l’ombre de lui-même, il n’était plus du tout le même qu’avant et avec le temps rien ne s’améliorait. Elisa ne savait plus quoi faire pour le faire parler de ce qu’il s’était passé là bas, pour lui faire dire ce qu’il avait vu. Elle tentait de lui tirer des informations depuis plusieurs semaines mais il ne laissait rien passer alors elle avait changé un peu de but, son nouveau but n’était plus de savoir ce qu’il avait vécu pour le comprendre et tenter de l’aider, c’était maintenant de le faire sortir, le faire reprendre goût à la vie sans savoir ce qui était à la base de son changement total de comportement. Aujourd’hui, elle avait décidé de le sortir pour aller boire un café et c’était aussi un moyen de lui présenter sa fille. Il était au courant de la naissance de la petite mais il ne l’avait surement pas cru ou alors il avait complètement oublié qu’elle lui ait dit cette petite précision. Enfin, elle ne savait pas mais elle aurait le temps de lui expliquer ce qu’il s’était passé lorsqu’elle l’aurait en face d’elle. Elle avait donc tout préparé pour emmener Ivy-Blue en ballade sans avoir à retourner en urgence à son appartement si elle avait oublié quelque chose et les deux filles étaient parties en direction du bar dans le Bronx où Jan devait les retrouver. Ce ne fut pas une surprise pour Elisa de ne pas le voir déjà assis en terrasse, il n’était jamais le premier à arriver, il n’était pas le genre de mec normal qui est là cinq minutes avant pour accueillir la demoiselle, non c’était la demoiselle qui attendait l’homme avec lui et cela ne dérangeait pas la blonde, enfin c’était bien parce que c’était un ami et non son rencard que cela ne la dérangerait pas hein ! Mais bon Jan avoir un rencard en ce moment, c’était tout simplement impossible ! Elle n’attendait que depuis quelques minutes lorsque le jeune homme arriva lui demandant si elle jouait au baby sitter, l’information qu’elle lui avait donnée il y a un mois comme quoi elle était maman était donc ressortie de sa tête aussi vite qu’elle y était rentrée. « Tu crois vraiment qu’une femme qui s’occupe autant d’elle et de personne d’autre pourrait faire du baby-sitting ? Non pas du tout. Je te l’ai dit, je suis devenue maman, c’est ma fille.» Il n’y avait aucun doute, Jan allait ne pas en croire ses yeux avec ce qu’elle venait de lui dire mais si c’était bien le cas elle était devenue mère. Elle rajouta de suite après pour éviter certaines questions qu’il allait obligatoirement poser. « Je n’ai jamais été enceinte oui, enfin je n’ai jamais eu la morphologie d’une femme enceinte car j’ai fait un déni de grossesse donc mon ventre n’est pas sorti comme il le fait normalement mais cette petite blonde est bien ma fille, je pense que la ressemblance est assez grande pour que tu me crois non? » Tout le monde disait à Elisa que sa fille était son portrait craché qu’il n’y avait pas de doute à avoir sur le fait qu’elle était sa mère. La petite ayant terminé son biberon elle le déposa sur la table et la redressa après l’avoir débarbouillée avec une lingette pour que Jan puisse mieux la voir. « Et non tu n’es pas le père où alors on a couché ensemble sans que je le sache hein parce que je ne suis encore pas l’immaculée conception ! » L’anglaise rigola, elle le taquinait bien sûr mais elle voulait le dérider un peu pour peut être qu’il se mette à parler de lui un peu à son tour.

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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyJeu 21 Juin - 15:33

Il s’était installé sur cette chaise que déjà son regard craintif se posait à droite puis à gauche, sur tous ces visages inconnus qui l’entouraient. C’était étrange cette sensation de peur. Peur de croiser l’ennemi. De croiser un ennemi qui pourrait être fatal. Il la connaissait cette sensation. Il l’avait déjà connu. Quelques mois auparavant. Des années à vivre dans cette peur qui vous tord le ventre. A chaque carrefour, dans une impasse, partout, n’importe où, l’ennemi pouvait se cacher. Pourquoi pas ici. Ici, à New-York. Oui, ici, ça n’avait rien à voir avec ces paysages et chaleurs afghans. Pourtant, malgré cette diverse, la peur lui tordait encore le ventre. Comme s’il n’avait jamais quitté ces terres brûlantes. «Tu crois vraiment qu’une femme qui s’occupe autant d’elle et de personne d’autre pourrait faire du baby-sitting ? Non pas du tout. Je te l’ai dit, je suis devenue maman, c’est ma fille.». La voix de son amie l’éveilla. Il posa son regard sur ce doux visage qu’il avait tant aimé autrefois. Non, pas de l’amour. De l’amitié. Une amitié forte. Une moue se dessina sur le visage muet de Jan. « C’est tendance de nos jours de changer d’emploi comme de chemise. » dit-il en poussant un petit rire sarcastique. Un jour, tu te couches employé, le lendemain, tu te réveilles chômeur. Puis tu trimes et tu enchaines plein de petits jobs. La valse des boulots. Tu y as cru toi ? Abandonner ton métier ? Non, bien sûr que non. On aime bien trop notre quotidien. Toi, moi, et lui. Oui, même Jan. Ce dernier porta son regard sur le nouveau protagoniste qu’il lui était encore inconnu. Le bébé qui se trouvait juste en face de lui. La fille d’Elisa. «Je n’ai jamais été enceinte oui, enfin je n’ai jamais eu la morphologie d’une femme enceinte car j’ai fait un déni de grossesse donc mon ventre n’est pas sorti comme il le fait normalement mais cette petite blonde est bien ma fille, je pense que la ressemblance est assez grande pour que tu me crois non? Et non tu n’es pas le père où alors on a couché ensemble sans que je le sache hein parce que je ne suis encore pas l’immaculée conception ! ». Jan plissa un instant le regard. Il s’en est passé des choses pendant son absence. Le temps, il pensait que pendant son absence, s’arrêterait. Que toute la vie newyorkaise s’éteindrait. Mais il s’était trompé. Il avait vu faux. Les gens vivent. Les gens continuent de vivre mais lorsque vous ne faites plus partie de leur quotidien, ils continuent de faire leur routine sans vous. Comme si vous n’existez plus. Mais à cela, Jan ne voulait pas y penser. Avec le temps, du recul, il s’en fichait de cela. Seul, il était devenu. Seul, comme un loup solitaire. Seul sans repère. « Et…euh… comment s’appelle-t-elle ? » lui demanda-t-elle, marquant une pause. « Non, en fait, je m’en fiche de ça. Je crois que j’ai manqué plein de choses. En couple, donc ? » reprit-il. Puis, d’un geste chronométré, il regarda sa montre. Non pas qu’il voulait savoir quelle heure était-il, ou bien même combien de minutes était-il déjà là. En fait, si, cette dernière option était la solution. « Ton amie est en retard ? Je croyais que tu devais me présenter quelqu’un ? » lâcha-t-il naïvement dans un sérieux glaçant.


[t'as le droit de me donner une fessée pour le retard Crying or Very sad Crying or Very sad]
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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyVen 22 Juin - 13:35

Coffee time | Jan Tumblr_m5o8srafWV1rw1v9uo1_500

Jan était là, en face d'elle, sans être vraiment là, elle le voyait dans ses yeux qui paraissaient ailleurs. Il l'écoutait mais devait avoir l'impression qu'elle aussi était ailleurs, qu'elle ne lui racontait que des bêtises, des bêtises auxquelles il ne croyait pas du tout. Lorsqu'elle lui faisait comprendre qu'elle n'était pas baby sitter qu'elle était juste devenue maman, qu'elle ne pourrait jamais faire de baby sitting car elle pensait beaucoup trop à elle pour réussir à s'occuper du bébé d'une autre, il rigolait presque en lui disant que de nos jours on change tellement d'emploi que l'on prend tout ce qui nous passe sous la main. C'était un peu même beaucoup pessimiste de penser cela surtout qu'Elisa n'en était pas là, elle avait la chance d'avoir un emploi stable, qu'elle n'était pas prête de perdre à première vue à moins qu'elle ne fasse une grosse erreur et ce n'était pas prêt d'arrivée. Bref, il était à l'ouest, complètement déconnecté et c'était assez effrayant de le voir comme cela, d'autant plus que l'anglaise l'avait connu comme un tout autre garçon. Aujourd'hui, elle ne retrouvait rien de l'ancien lui en lui, il avait son physique mais la personne qui était à l'intérieure était quelqu'un d'autre. Déconcertée par la situation, la blondinette ne sut trop que dire elle attendit donc qu'il parle pour se laisser le temps de réfléchir, de se demander comment elle pouvait le faire retomber sur terre car il avait l'air à mille lieues d'ici, et ce n'était pas qu'une impression. « En couple non, je suis maman mais pas en couple, tu devrais le savoir je me suis séparée du père de la petite il y a huit mois, je te l'avais dit... » Plus elle parlait et plus Elisa était touchée qu'il ne s'intéresse pas du tout. Elle lui avait dit toutes ses choses, autrefois il les retenait, aujourd'hui il avait l'air de ne rien en avoir à faire, il ne retenait pas ce qu'elle lui disait et ne la croyait pas dès qu'elle disait quelque chose qui paraissait sortir de l'ordinaire. « Je t'ai bien précisé sur le message que ce n'était pas une amie que j'avais à te présenter, je sais bien que tu ne serais pas venu autrement ! Je voulais te présenter MA FILLE, Ivy-Blue. » Elle avait bien insisté sur le fait que c'était sa fille pour que cette information s'encre dans la tête du jeune homme et elle lui avait montré du doigt le petit bout qui était maintenant dans sa poussette. Elle ne savait pas si il comprendrait cette fois, si il la croirait, si il ferrait attention, rien. « Je ne rigole pas quand je te dis que je suis devenue maman, c'est vraiment le cas, je n'ai pas changé de boulot je suis toujours assistante dans mon magazine de mode, mon boulot va très bien je ne suis pas prête d'en changer. Toi par contre tu devrais commencer à te poser des questions... » L'anglaise avait du mal à rester sans rien dire sur son attitude alors elle voulait mettre les pieds dans le plat et pourtant en partant de chez elle, elle s'était promise de ne pas parler de cela aujourd'hui, oui c'était raté mais il le fallait puisqu'elle avait l'impression de perdre de plus en plus son ami. « Tu ne te souviens de rien de ce que je t'ai dit ces derniers temps ? Jan je ne te reconnais plus, il va bien falloir que tu parles un jour où l'autre tu deviens vraiment étrange ! » La franchise extrême de la jeune femme faisait qu'elle ne prenait pas de gants pour lui répondre, elle lui disait directement ce qu'elle pensait que cela lui plaise ou non, après tout elle s'en fichait, elle n'avait plus rien à perdre elle avait déjà perdu son ami, celui qu'elle connaissait avant.


Ce n'est pas grave t'inquiètes pas deden
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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyVen 29 Juin - 11:02

Jan fronça les sourcils. Toutes ces phrases qui faisaient écho dans son esprit, apparemment, il les aurait déjà entendues. Selon son amie Elisa. Apparemment. Ce n’était que des apparences langagières. Jan ne se rappelait pas de tout cela. Tout cela semblait flou. Un si beau flou artistique. A présent, il se contentait d’écouter ce qu’elle lui disait. Elle lui avait déjà dit. Non, ce n’était pas vrai. Il ne s’en rappelait pas. Si elle lui avait dit, il s’en serait rappelé… il en était sûr de cela. Silencieux, il resta. «Je t'ai bien précisé sur le message que ce n'était pas une amie que j'avais à te présenter, je sais bien que tu ne serais pas venu autrement ! Je voulais te présenter MA FILLE, Ivy-Blue. ». De nouveau froncement des sourcils de la part de Jan. « Ca aurait pu être un sournois tour pour me faire venir ça. » dit-il, avant de nouveau se replonger dans ce silence. Puis il l’écouta parler, ne faisant guère attention à ce qu’elle lui disait. Son regard se porta à présent sur le bébé qui se trouvait à quelques centimètres de lui, juste en face de lui. Un bébé. La pire invention de la vie. Ca criait, ça pleurait, ça puait, ça faisait ses besoins dans une couche qui pue, ça ne marchait, ça passait ses journées à se faire balader par maman ou la nounou dans une poussette. Qui a bien pu inventer ce concept même de bébé. Horrible, affreux ! Que son inventeur retourne en enfer… Jan sortit peu à peu de ces farfelues pensées. La chose qu’il avait entendu sortir de la bouche d’Elisa était qu’il devait se poser des questions. Se poser des questions… Intrigué par ce qu’elle venait de lui dire, il haussa un sourcil. Se poser des questions, ça voulait dire quoi cela ? Se lever un matin et demander quel était notre prénom ? Non quand même pas… Puis elle continua de parler. Parler encore et encore. « Tu ne te souviens de rien de ce que je t'ai dit ces derniers temps ? Jan je ne te reconnais plus, il va bien falloir que tu parles un jour où l'autre tu deviens vraiment étrange ! » finit-elle par lui dire. Jan haussa les épaules, tout en s’adossant confortablement dans son siège. « Je… c’est juste que je suis un peu ailleurs en ce moment, c’est tout… » dit-il, un brin hésitant dans l’entame de sa phrase. « Je suis désolé. Parler de quoi ? Je n’ai rien à dire. » dit-il alors, sur la défensive, pour finir.
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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyLun 2 Juil - 16:10

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Jan était complètement à l’ouest et même si Elisa était assez cool pour accepter qu’il soit ailleurs et qu’il ne se souvienne pas de tout ce qu’elle avait pu lui dire, cela ne lui passait pas au-dessus. Elle avait envie qu’il se réveille, qu’il se bouge car elle avait besoin de lui, elle avait besoin de sa joie de vivre, de celui qu’il était avant qu’il ne change quoi ! « Non je ne fais pas de tour sournois pour te faire venir ! Vu le peu de temps qu’on partage ensemble depuis que tu es revenu, j’évite les vilains tours qui te feraient faire demi tour dès que tu me verrais si tu vois ce que je veux dire ! » Elisa avait toutes les peines du monde à voir son ami, à le motiver pour sortir de chez lui alors elle ne prenait pas de risque lorsqu’il acceptait, elle ne lui faisait pas de sale coup et c’était très bien comme cela, elle n’imaginait même pas quelle réaction il pourrait avoir si elle faisait cela. En effet, il avait tellement changé que n’appréciant pas un vilain coup de la blonde il pourrait bien ne plus jamais vouloir la revoir ou quelque chose du genre. Même si l’anglaise avait vraiment l’impression d’avoir perdu son ami, le Jan qu’elle connaissait avant, elle ne voulait pas couper tous les ponts avec lui et elle voulait continuer de le compter parmi ses proches. Elle se disait qu’au moins il lui restait quelqu’un près de lui qui le secouait car il en avait bien besoin depuis son retour car si personne ne le faisait il ne sortait pas de chez lui. Le jeune homme était ailleurs alors qu’elle lui présentait sa fille. Elle ne savait pas à quoi il pensait, elle le voyait juste hausser un sourcil parfois, plisser le front mais rien de plus, pas de sourire, pas de joie rien… En lui il n’y avait vraiment plus rien et cela faisait peur. Lorsqu’il répondit à ce qu’elle venait de lui dire, la moutarde monta au nez de la jolie blonde, elle ne pouvait pas le laisser comme cela comme une loque en face d’elle. Parce que oui il était devenu une loque insociable, c’était une belle image qui résumait bien ce que la jeune maman avait dans la tête lorsqu’elle pensait à lui et cela lui donnait envie de pleurer car son ami n’était pas comme ça elle le savait. « Tu n’as rien dire ? Tu te fou de moi ! Avant tu parlais, tu riais, t’étais quelqu’un de normal quoi ! Maintenant t’es l’ombre de toi-même ! Je me demande même pourquoi tu es venu si tu n’as rien à dire ! Si tu ne veux pas me parler il existe des psy hein parce que là je pense que tu en as vraiment besoin vu le changement qu’il y a entre toi avant et depuis que tu es rentré ! Tu dois te bouger mais surtout tu n’as pas le droit de me dire que tu n’as rien à dire ! Tu dois avoir des miliers de choses à dire pour expliquer ton changement de personnalité de comportement, pour me dire ce que tu as vécu ! Je me demande bien pourquoi je me bats encore pour essayer de te ramener ! Tu comptes rester comme cela tout le temps parce que si c’est le cas tu me le dis et je jette l’éponge de suite ! » Enervée elle l’était et même si elle n’avait pas l’habitude d’être pessimiste là c’était le cas car il n’y avait plus l’air d’avoir une seule lumière d’éclairée dans la tête du jeune homme.



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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyMar 3 Juil - 10:27

Jan grinça des dents à chaque répliques cinglantes de ladite amie, Elisa. Petit à petit, au fil de la conversation, elle le repoussait dans son retranchement. Etait-ce un subtil moyen de lui soutirer de quelconques informations. Certainement. Nombreux étaient dans son entourage d’user de cette futile technique. Technique qui s’avère être un échec. Alors Jan, qui venait de commander une boisson, se contenta de l’écouter tout en se désaltérant. Peu importe ce qu’elle lui disait, au fond, ça faisait mal quand même. Les mots donnent des maux. Alors, il inspira une grande bouffée d’air frais. Se demandant bien comment cette fois-ci, il réussira à s’en tirer. Comment réussir à fuir la conversation. Comment. Comment. La question sonnait en écho dans l’esprit du jeune soldat qui avait cette putain de sensation de devenir cinglé. Cinglé. Nombreux le pensaient devenus comme cela. Sans même comprendre le pourquoi… «Tu n’as rien dire ? Tu te fous de moi ! Avant tu parlais, tu riais, t’étais quelqu’un de normal quoi ! Maintenant t’es l’ombre de toi-même ! Je me demande même pourquoi tu es venu si tu n’as rien à dire ! Si tu ne veux pas me parler il existe des psy hein parce que là je pense que tu en as vraiment besoin vu le changement qu’il y a entre toi avant et depuis que tu es rentré ! Tu dois te bouger mais surtout tu n’as pas le droit de me dire que tu n’as rien à dire ! Tu dois avoir des milliers de choses à dire pour expliquer ton changement de personnalité de comportement, pour me dire ce que tu as vécu ! Je me demande bien pourquoi je me bats encore pour essayer de te ramener ! Tu comptes rester comme cela tout le temps parce que si c’est le cas tu me le dis et je jette l’éponge de suite ! » lâcha d’un bloc Elisa. Sans même une pause, sans même un minime souffle. Elle lui avait lâché cela comme ça. Comme un uppercut du poing droit sur un ring. Elisa, vainqueur par KO. Non. Non. Bien entendu, Jan n’allait pas se laisser écraser de la sorte. Il soupira. Il serra la mâchoire une nouvelle fois. Ce quasi-monologue, il l’avait déjà entendu. De la bouche de sa mère. Mais les paroles de cette chère madame Zetterman étaient bien plus adoucies et moins brusques que celles d’Elisa. Une nouvelle fois, Jan inspira une grande bouffée d’air avant de changer de chaise et de s’installer juste à côté du petit enfant dans sa poussette. Il se tourna vers le bébé qui le regardait avec des yeux admiratifs. « Tu vois… Ivy-Blue… ta maman dit un peu des bêtises là. Tu ne devrais pas l’écouter. Crois-moi. Et pour cela, il faut que tu te bouches les oreilles. » et tout en parlant, il vint boucher les oreilles de l’enfant à l’aide de ses mains. « Tu vois là ? Tu ne l’entends plus là. ». Il marqua une pause, et enleva ses mains de la tête de la petite chose fragile. « Tu crois vraiment que j’ai un problème, toi ? Non, bien sûr que non ! Je vais bien, hein ? » demanda-t-il à l’enfant qui babiller quelques sons incompréhensibles pour n’importe quel adulte lambda. Un sourire alors se dessina simultanément sur le visage de Jan et la petite Ivy-Blue. Ce sourire s’effaça lorsque le jeune homme reporta son attention sur Elisa. « Un psy. C’est pour les fous, les cinglés ça. » dit-il. « C’est ce que tu penses de moi ? Que je suis un fou ? » lui demanda-t-il.
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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyJeu 5 Juil - 17:07

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Jan avait poussé à bout Elisa et il l’avait trouvé, elle lui avait dit ce qu’elle avait sur le coeur et elle n’avait pas pris des pincettes pour le faire. Elle avait toujours été là pour son ami, avait fait preuve d’une grande patience avec lui et au final il la remerciait de la sorte, en ne lui disant rien et en ne s’intéressant même pas à ce qu’elle pouvait lui dire. Qu’il ne lui parle pas de lui cela pouvait encore passer même si cela l’énervait au plus haut point de le voir mal et de ne pas savoir pourquoi, mais de le voir totalement absent d’une conversation alors qu’il est tout de même bel et bien en face d’elle s’était insupportable. Avec ses mots, des mots durs elle l’avait surement blessé et elle s’en mordait déjà les doigts. Elle s’attendait à ce qu’il parte sans rien dire, la laissant avec sa culpabilité ou quelque chose du genre mais non, rien, encore une fois. Elisa ne savait plus comment réagir, comment agir tout simplement, les mots durs qu’elle avait prononcé n’étaient pas voulus, du moins elle ne voulait pas lui faire de mal avec mais elle voulait qu’il comprenne qu’elle avait mal elle aussi de le voir comme cela, de voir son corps en face d’elle mais pas son esprit parce que c’était le cas de le dire il n’y avait plus que le corps, la tête était partie et n’avait pas l’air de revenir rapidement. Enfin… Face à tout ce qu’elle venait de lui dire, le jeune homme ne parvint à faire qu’une chose, à se faufiler dans les mailles du filet encore une fois, comme il savait bien le faire. Son astuce cette fois fut de parler à Ivy-Blue mais pour la jeune mère cela avait trop duré, elle en avait marre de se donner en spectacle sur cette terrasse de café et elle allait déguerpir rapidement si il ne réagissait pas ce qu’il n’avait pas l’air d’avoir envie de faire. Elle le laissa donc parler et lorsqu’il eut terminé la jeune femme se leva de sa chaise en rassemblant ses affaires. Lorsqu’il s’adressa enfin à elle la jeune femme sortit de ses gonds. Elle était blessée et il allait le savoir si jusque-là il ne l’avait pas compris. Elisa pouvait paraitre très fausse, très superficielle mais non, lorsqu’elle donnait son amitié ce n’était pas pour rien et des déceptions comme l’était Jan, elle n’en voulait absolument pas dans sa vie, elle était passée par assez de choses au niveau de sa famille, ses amis avaient été son seul soutien alors elle ne voulait pas être déçue par l’amitié maintenant. « Le psy ce n’est pas pour les fous ! C’est pour les gens qui ont un problème et tu as un sérieux problème ! Ton problème est d’autant plus grand que tu ne vois même pas que les gens autour de toi souffrent par ta faute ! Tu es content d’être comme cela et bien restes y moi je pars j’ai d’autres choses à faire que de perdre mon temps ici avec toi ! » Elisa prit la poussette et se dirigea vers la sortie de la terrasse du café alors que tout le monde la regardait, ce dont elle se fichait bien il fallait le dire. Ce dont elle se fichait moins était l’indifférence de Jan face à l’état dans lequel il venait de la mettre.


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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyLun 9 Juil - 11:16

Jan s’était tu, regardant la jeune femme qui se trouvait face à lui. Elle ne semblait pas apprécier les paroles de son ami, elle semblait être un volcan en éveil. Elle bouillait intérieurement. Petit à petit, la lave meurtrière allait sortir de sa chaleureuse maison. Personne ne résistait à la lave, tout le monde donnait sa vie à son passage. Tout le monde, même celui que l’on appelle « un héro de la guerre ». Même lui donnerait sa vie. Soumission de la mère nature. Quelle saloperie celle-là, je parle de mère nature. Jan était resté sans un mot, presque insensible en apparence des mots et de l’attitude d’Elisa. Les apparences, il savait en jouer. Mais ne l’oubliez pas. Après tout, ne dit-on pas que les apparences sont trompeuses ? Elles le sont. Il n’était qu’un pathétique caméléon dans une vie sauvage newyorkaise. « Le psy ce n’est pas pour les fous ! C’est pour les gens qui ont un problème et tu as un sérieux problème ! Ton problème est d’autant plus grand que tu ne vois même pas que les gens autour de toi souffrent par ta faute ! Tu es content d’être comme cela et bien restes y moi je pars j’ai d’autres choses à faire que de perdre mon temps ici avec toi ! », d’une traite, elle venait de lui cracher cela à la figure. Tel un serpent venimeux. Jan, sa victime, ne trouva même pas les forces de répliquer pour sa défense. Les écailles de sa protection tombèrent un à un. Et sans réagir, il la laissa partir. Il la laissa se sauver victorieuse. Il mit un certain temps avant de réagir. Silence. Il secoua légèrement la tête. Il ne pouvait sûrement pas la laisser partir comme cela, leur dit rendez-vous ne pouvait pas s’achever ainsi. Il ne pouvait pas, non. Soupir. Jan sortit de sa poche son portefeuille. Il laissa un petit billet sur la table, ça devait être un peu trop pour les deux pauvres commandes qui avaient été faites, mais tant pis. Il aurait pu achever son geste par un bref « gardez la monnaie ». Il aurait pu, oui. Mais Jan fila sans rien dire. Il regarda à droite, puis à gauche. Cherchant du regard la silhouette d’Elisa. Elle ne devait pas être très loin. Enfin, il l’aperçut. Non, elle n’était pas loin. Une fois qu’elle fut dans son champ de vision, il marcha d’un pas rapide en sa direction. Sur son passage, il poussa quelques passants, mais tant pis. Tant pis pour eux, songea-t-il. Avec peine, il arriva tout de même à sa hauteur, avec un peu de peine. Pour ne pas dire beaucoup. « Je croyais que c’était moi qui fuyais ? » l’interpella-t-il. Il la considéra du regard. Rapide rictus sur le visage. « Et tu marches quand même vite. » finit-il par lui faire remarquer.
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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyLun 16 Juil - 23:10

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L’impassibilité de Jan face aux remarques d’Elisa ne faisait que faire monter au nez la moutarde à la jeune maman. En amitié, la blondinette avait une patience à toute épreuve mais lorsqu’on la poussait vraiment à bout elle éclatait. Le jeune homme ne bougeait pas, le jeune homme ne lui répondait pas ou à côté ou rapidement seulement, le jeune homme se fichait d’elle comme de l’an quarante, il ne se souvenait pas de ce qu’elle lui disait… S’en était trop pour la jeune maman à qui il restait surement des hormones de sa grossesse. Elle avait pris ses clic et ses clac face au jeune homme et elle était partie après lui avoir dit tout ce qu’elle pensait. Elle n’avait pas été tendre mais elle était blessée alors il devait le savoir, il devait savoir que même si lui avait mal et qu’il ne voulait rien dire pour ne pas faire de mal ou ce genre de chose, il en faisait quand même. En ne parlant pas, en se refermant, cela faisait du mal. Elisa doutait d’elle, doutait au final de leur amitié, elle doutait de tout et ça, ça lui faisait mal car elle n’avait pas l’habitude et surtout ce n’était pas une relation normale d’amitié. Elle rentrait donc chez elle et lui était toujours assis à cette terrasse de café, à croire que ce qu’elle venait de lui dire ne l’avait pas blessé, à croire qu’il ne tenait tout simplement pas à elle, pas à leur amitié … Alors si s’en était ainsi et bien soit mais ce n’était surement pas Elisa qui allait lui courir après pour le récupérer. C’était triste pour une amitié de se finir ainsi mais c’était peut-être mieux finalement. Alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout, Elisa vit arriver Jan à sa hauteur. Lui adresser la parole ? Non elle ne le ferait pas, pas tant que lui ne l’aurait pas fait, et oui la blondinette était fière, il ne fallait pas croire ce n’était pas un homme mais ce n’était pas pour cela qu’elle ne pouvait pas avoir une fierté aussi grande qu’eux, si ce n’est plus grande si seulement c’est possible… Jan fut finalement le premier à parler et Elisa fut une nouvelle fois déçue. Oui, il ne se livrait pas, il posait des questions encore et toujours, il attirait l’attention sur ce qu’il appelait une fuite plutôt que sur son problème à lui. En soufflant un bon coup pour rester calme, Elisa se demanda ce qu’elle allait lui répondre pour finalement ouvrir la bouche et pas pour lui dire des choses gentilles. « Si tu m’as rattrapé pour ça tu peux retourner finir ton verre parce que ce n’est même pas la peine ! Je ne fuis pas j’en ai juste mare alors j’abandonne quand t’en auras fini peut être que tu te rendras compte que ton comportement te fait perdre tout le monde ! En attendant moi, je jette l’éponge débrouille toi tout seul ! » Elisa n’était pas du genre à courir après les gens, à les secouer éternellement et pourtant avec lui elle avait été tout le contraire de ce qu’elle était normalement et même pas il ne s’en apercevait, même pas il tentait de lui rendre la pareille en lui en disant un peu plus sur ce qui n’allait pas chez lui… Une relation à sens unique n’avait pas de valeur pour Elisa alors mieux valait arrêter la casse là plutôt que ce soit elle qui est plus mal de jour en jour face à sa passivité.



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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyMer 18 Juil - 15:12

Ce rictus qui s’était épris des lèvres de Jan ne le quittait plus. A présent, il se trouvait à côté d’elle. A côté d’Elisa. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait décidé de la suivre. Après tout, il aurait pu rester à siroter sa boisson tranquillement. Il ne savait pas pourquoi. Il l’ignorait. Certains diront que ses actes étaient dictés par son inconscient, ou une connerie du genre. Jan ne préférait pas dans ces explications bien trop poussés et scientifiques que cela. Il la regarda, silencieux, peu de temps après avoir parlé. Il venait de lui dire qu’il pensait que c’était lui qui fuyait. Bien entendu, sa phrase puait l’ironie. Ironie blessante, certainement. Jan pouvait faire mal. Non, pas avec une arme, avec ces mots. Ne jamais chercher un homme blessé, marqué, frustré. Un conseil, ne le faite jamais. Vous risqueriez d’éveiller chez-lui tous ces cauchemars entérinés dans son esprit bien trop fragile. Conseil d’ami. Puis il ajouta, toujours avec cette pointe ironie qui lui était si particulière qu’elle marchait vite, malgré tout. Peut-être voulait-il se montrer moins agressif qu’il ne pouvait le paraitre. Moins froid, plus amical. Peut-être se montrait-il maladroit. C’était même certain cela. C’était l’attention qui comptait, comme diront les plus positifs. «Si tu m’as rattrapé pour ça tu peux retourner finir ton verre parce que ce n’est même pas la peine ! », venait-elle de lui lancer. Jan secoua doucement la tête, ce que les gens pouvaient être bornés par moment. Il soupira, sans même daigner la parole. « Je ne fuis pas j’en ai juste marre alors j’abandonne quand t’en auras fini peut être que tu te rendras compte que ton comportement te fait perdre tout le monde ! En attendant moi, je jette l’éponge débrouille toi tout seul ! », continua-t-elle alors. Jan soupira une nouvelle fois. Il regarda la jeune femme s’éloigner un peu plus de lui. Fuir. Il resta sur place, les bras ballants le long de son corps. Il pouffa de rire, presque énervé d’une telle réaction. Enervé ? Non, ce n’était pas possible. Lui qui n’avait ressenti presqu’aucune émotion depuis son retour. Être émotif, ça voulait dire quoi ? Ca voulait dire quoi ça, hein ? Dites-le-lui. « T’es bornée, voilà tout. » crâcha-t-il. « Les vrais amis, tu vois, ils t’abandonnent jamais. Dans n’importe quelle circonstance, ils sont là pour toi. Que « t’ais changé » comme tu dis, ou non… ». A peine venait-il de parler, il tourna les talons. Laissant derrière lui, Elisa.

[je suis désolée Crying or Very sad en plus d'être court, c'est nul Crying or Very sad Crying or Very sad]
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MessageSujet: Re: Coffee time | Jan Coffee time | Jan EmptyJeu 2 Aoû - 0:11

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L’attitude de Jan blessait clairement Elisa qui ne savait plus comment réagir face à lui alors oui elle avait finalement pris la solution de facilité en quittant la terrasse du bar avec sa fille. Ce n’était pas son genre du tout de faire cela, de partir, de baisser les armes sans avoir atteint son but mais là elle n’en pouvait plus. Elle avait tout simplement autre chose à faire avec l’arrivée de sa petite puce que de courir après un gamin arrogant qui n’avait pas du tout envie de s’ouvrir à elle. Car oui Elisa savait être là pour ses amis, elle savait ramer pour les faire aller mieux mais ramer dans le vent, ce n’était juste pas faisable et elle se rendait bien compte qu’avec Jan, elle brassait du vent. Depuis deux mois, elle aussi vivait une épreuve, une épreuve qu’elle n’avait pas passée avec facilité et pourtant elle n’était pas fermée comme lui ou alors elle était restée chez elle afin de ne faire chier personne, car il faut clairement le dire ainsi mais lorsqu’elle était ressortie, ce n’était pas pour envoyer les gens sur les roses, pour paraitre mal et les laisser dans l’incompréhension. Alors il était revenu vers elle oui, elle avait cru qu’il allait un peu s’ouvrir mais non. Au final la seule chose qu’il savait faire c’était d’inverser les choses, de lui faire des reproches, de lui envoyer des réflexions alors que depuis le début elle restait là pour lui à tenter de le faire aller mieux. Pour la jeune femme s’en était trop beaucoup trop. Après avoir balancé une dernière remarque assassine à la jolie blonde, le jeune homme avait tourné les talons. Elisa resta là stoïque, bouche bée par ce qu’il venait de lui balancer dans le nez. Plus blessée que jamais, la jeune femme le rattrapa par le bras des larmes plein les yeux, des larmes qu’elle laissa couler tellement elle avait la rage avant de s’adresser une dernière fois à lui. « Les vrais amis ils ont un échange Jan, quand tu es ami avec quelqu’un tu t’ouvres à lui et tu écoutes ce qu’il te dit. Quand tu es ami c’est donnant-donnant, tu reçois, tu donnes ! Et ce n’est plus le cas ! Je suis ridicule à pleurer comme une madeleine surtout que je ne le fais jamais devant personne, non je ne mets jamais ma fierté de côté pour courir après quelqu’un, mais je suis tellement énervée et blessée que ça en est trop ! Je vais te dire une chose, je ne t’ai pas rayé de ma liste d’amis depuis le jour où tu as cessé de te confier à moi, non ça je peux comprendre que quelqu’un ne veuille pas se confier une fois mais refuser de le faire tout le temps c’est dur… Et pourtant je suis restée une des rares surement à vouloir continuer à te secouer les puces pour que tu ailles mieux ! Voilà où on en est, aujourd’hui oui je t’ai rayé de ma liste d’amis au moment même où je me suis rendue compte qu’en plus de ne pas vouloir te confier à moi, tu te foutais complètement de ce que je disais ! » Elisa n’avait jamais surement autant ouvert son cœur, c’était même une certitude, dire clairement ce qu’elle ressentait, se laisser aller à pleurer et être dans cet état ce n’était vraiment pas son habitude. Si cela devait signer la fin de leur amitié et bien soit mais elle ne pouvait plus garder tout cela sur le cœur et cela ne servait à rien qu’ils se revoient tant que la situation n’évoluait pas. « Bref, je ne sais plus quoi te dire, quoi faire, alors je pense qu’on va en rester là et tu peux partir cette fois je ne te rattraperais pas ! »

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Coffee time | Jan

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