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And I will try to fix you ⎯ the one

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MessageSujet: And I will try to fix you ⎯ the one And I will try to fix you ⎯ the one EmptyMar 1 Mai - 7:04

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« Ich habe nichts Ernstes… » Je n’ai rien de grave, Edwin roule les yeux d’exaspération tout en poussant un profond soupire. À travers les cris paranoïaques de sa mère, Edwin arrive très bien, malgré tout, à y discriminer l’inquiétude qui la possède. Une inquiétude un peu trop familière venant de la part de cette femme qui, non seulement n’est pas du tout nécessaire, mais arrive à agacer le musicien. Inquiétude qui a longtemps été ciblée vers le plus jeune des frères Williams. Inquiétude qui a longtemps été alimenté pas l’ignorance d’un avenir incertain. Aujourd’hui, ce n’est pas pour son avenir que la mère Williams s’inquiète, mais bien pour une blessure située sur le front de son plus jeune fils. « Mama, das ist nur ein kleiner Kratzer. Mir geht es gut. » Maman, ce n’est qu’une petite égratignure. Je vais bien, murmure-t-il alors que les regards se posent subtilement sur le jeune homme qui, en plus d’utiliser son cellulaire à l’intérieur de l’hôpital, parle une langue étrangère qui en déstabilise plusieurs. Ces gens qui entendent clairement la mère balbutier à l’autre bout du fil. Encore une chance qu’ils ne comprennent pas la langue Allemande... Comment faire naître en un être ce sentiment indésirable de l’inconfort! Très rapidement, alors que l’attention fut directement plaquée sur lui (et ce, d’une façon dont le jeune Williams abhorre), ses joues prennent une teinte de rose illustrant un malaise flagrant. Non mais elle va se la fermer, la mère?!

« Jeune homme... », une voix féminine incertaine le tire du chaos qui monopolise on ouïe, le forçant ainsi à tourner les yeux vers la source de cette petite voix. Une femme, pas plus âgée d’une trentaine d’année, un sourire navré ornant ses fines lèvres, lui signale qu’il est strictement interdit d’utiliser toute forme de technologie dans l’hôpital, ceci incluant non seulement les ordinateurs portable mais, malheureusement, les cellulaires. L’interpellé la regarde quelques secondes sans réagir. Son cellulaire décollé de son oreille, Edwin (ainsi que tous les occupants de la salle d’attente), entend clairement la voix irritante de sa mère lui demander de manière plutôt insistante, ce qui se déroule pour qu’il l’ignore et, surtout, qui est cette femme. Plus que satisfait de ses règles (pour une fois que les règles d’un établissement ne le font pas chier mais qui sont, au contraire, en sa faveur), il recolle son cellulaire contre son oreille et, toujours en soutenant le regard cette infirmière, visiblement, il prononce « J’dois y aller, maman... Bisous... », et raccroche. « Merci », murmure l’infirmière avant de tourner précipitamment les talons et de rejoindre sa chaise derrière le bureau d’administration. « Le plaisir est tout pour moi... », murmure Edwin enfin, pour lui-même, en guise de réponse aux propos de ladite infirmière.

Assis négligemment sur les bancs de la salle d’attente, il ferme les yeux tout en émettant une forte pression au niveau de ses paupières. Détrompez-vous, la blessure sur son front ne lui cause aucune douleur... La douleur qu’il ressent présentement n’a rien de physique, mais bien viscérale... Elle le ronge de l’intérieur, le possède, le tourmente. Douleur lancinante qui fait de son corps qu’un pantin aux moindres services et volontés abyssales d’une déception plus que possessive. Entre vous et moi, Edwin ne comprend strictement pas pourquoi sa mère l’a téléphoné, ni comment elle a pu être au courant à propos de sa blessure. Mine de rien, les fois où cette mère s’est portée attentive aux moindres blessures de son cadet peuvent se compter aisément sur une main. La négligence du sexe opposé, surtout s’il en est question de la mère, cause des réactions complètement hétérogènes. Pour une fille, la négligence paternelle résulte en de sérieux problèmes de confiance quant au sexe opposé. Nous pouvons aisément dire la même chose en ce qui concerne la négligence maternelle chez un jeune garçon. Mais pour Edwin, cela va encore plus loin. Non seulement sa mère n’était attentive à ses pleurs, mais son père également. Un père obnubilé par les billets verts qu’on lui présente sous le nez. Un père qui ne pense qu’à lui-même et qui, au détriment de tous. Un père qui a déchiré la seule relation qui comptait énormément aux yeux d’Edwin : celle qui l’unissait à son frère. Mais, malheureusement, là n’est point la question.

« Edwin James Williams? », il ouvre les yeux et regarde en direction de l’infirmière l’ayant appelé. C’est... C’est elle qui... ?.... Contrarié, il se lève lentement et s’avance avec l’infirmière qui lui présente une chambre fermée. « Vous pouvez vous asseoir, monsieur Williams » « Pardon mais... Est-ce que c’est vous qui allez prendre le soin de changer mon pansement? », déposant les documents du musicien sur le lit, elle lui sourit légèrement avant de lui signaler que non, ce ne sera, malheureusement pas elle qui soignera sa blessure aujourd’hui. Soulagé, Edwin procède néanmoins à dissimuler ce soulagement par un bref hochement de la tête, les lèvres pincées. Si ce n’est pas elle... Alors cela veut dire que c’est... Lui? Franchement... Le nombre d’infirmières et d’infirmier qu’occupe cet hôpital, il n’arrive pas à comprendre comment il tombe, toujours, sur lui. Étrangement, il n’a aucune idée si c’est parce que cet infirmier du prénom de Lenny fait exprès de le soigner à toutes les semaines, ou si c’est parce qu’il est victime de la magie du hasard, mais mentir serait de dire qu’Edwin est dérangé par cette intervention. L’infirmière quitte la chambre, laissant Edwin seul pendant quelques brèves minutes... Avant qu’Il ne rentre. Avant que son regard se pose directement sur le sien... Involontairement et, paradoxalement, volontairement à la fois. Muet, il l’observe, préférant de loin faire usage du silence en ce moment. Il ne sait pas comment, ni pourquoi, mais ... Quelque chose d’étrange prend possession de son corps en c moment. Quelque chose qu’Edwin ne comprend pas et, franchement, ne cherche à comprendre. Quelque chose qui, il le sent, risque de causer une perte de contrôle. Autant pour le jeune Williams que pour... Lui.
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MessageSujet: Re: And I will try to fix you ⎯ the one And I will try to fix you ⎯ the one EmptyMer 2 Mai - 15:20

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« Tu devrais rentrer chez toi et dormir un peu Lenny. Ca fait deux jours que t'es là. » Je lève les yeux au ciel et pousse un soupire, agacé. Ca doit faire une dizaine de fois que l'on me dit ca aujourd'hui et je commence à en avoir vraiment marre. Je croise les bras et fixe ma collègue droit dans les yeux « T'es qui pour me dire ca ? Ma mère ? Tu me G.O.N.F.L.E.S. Pigé ? » Je lui réponds sur un ton tranchant. « Va donc jouer les assistantes sociales ailleurs. » Dis-je sur le même ton. Cela faisait à présent deux jours qu'une de mes patientes était dans le coma après que ses reins aient subitement lâchés. Je ne suis pas le genre d'homme qui m'attache aux gens en règle générale et encore moins à mes patients. Et pourtant cette fille j'y tenais. Il n'y avait rien de particulier avec elle, elle avait huit ans et était juste mon rayon de soleil lorsque je venais faire mon service. Mais à l'heure actuelle je n'arrivais tout simplement pas à fermer l'oeil. Dès que mes paupières étaient closes, je revoyais cette scène. June prise de convulsions et toutes les machines autour d'elle qui s'affolent. J'étais alors devenu un vrai bourreau du travail. Rester à l'hopital à m'occuper des patients – quand je ne les envoyais pas bouler – et accessoirement de ma petite June. Plus rien d'autre ne comptais que mon boulot. De toute façon il valait mieux que je bosse plutot que j'aille me bourrer la gueule dans le premier bar venu. Je me connaissais trop bien et je savais que si je sortais d'ici, je ferais des conneries. Ce sentiment de culpabilité grandissait de minute en minute. J'avais l'impression d'avoir complètement foiré dans mon rôle d'infirmier. Oui, je m'en voulais terriblement. Ce n'est pourtant pas dans mon caractère, ni dans mes habitudes de me préoccuper de quelqu'un, mais avec cette petite tout était différent. Elle était une des rares personnes à avoir réussi à gagner ma confiance. 

« T'es vraiment insupportable Lenny. » Me lance Maëlys avec un regard mauvais. J'affiche un sourire en coin et lui fait une sorte de révérence en m'abaissant légèrement. « Mais c'est un plaisir ma chère. » Je lui dit sur un ton parfaitement ironique. Elle me fait chier cette nana à être toujours sur mon dos. Elle se prend pour qui ? Mère Théresa ? Peut importe mes états d'âme cette fille me suit partout comme un petit chien. Bon, il est vrai que nous avions couchés ensemble dans la salle de repos, mais pour ma part c'était juste pour passer du bon temps. Elle croyait quoi ? Que j'allais la demander en mariage ? Plutôt crever tiens ! De toute façon je n'étais pas fait pour la vie de couple. Ou bien c'était la vie de couple qui n'était pas faite pour moi. Peu importe, le résultat étant que je préfère vivre ma petite vie de célibataire. Du moment que ce que je mets dans mon lit à un cul et des seins, ca me va totalement. Pas de sentiment et tout va pour le mieux. Du coin de l'oeil je la regarde s'éloigner et aller vers sa bande de Totally Spies. Super, elle va encore aller pleurer dans les jupons de ses copines et après je vais encore être emmerdé. Les gonzesses me font chier. Mais vraiment. Au final elles sont toutes pareilles. Elles croient aux belles paroles qu'on leur dit, tombent amoureuses, couchent avec nous pour mieux nous gueuler dessus parce qu'elles ont cru que c'était réciproque. Non mais franchement, la vie ce n'est pas un compte de fées aux dernières nouvelles. De toute façon je savais ce qu'il m'attendait en me tapant mes collègues de boulot. Ouais, regarder Grey's Anatomy pendant des heures peut s'avérer être très utile. 

Aujourd'hui j'ai décidé de bosser dans les urgences. Aller rendre visite aux patients dans leurs chambres et les examiner c'est sympa, mais là j'ai besoin d'avoir un rythme soutenu. D'autant plus que je n'ai pas vraiment la patience de m'occuper des vieux qui ont toujours quelque chose qui va de travers. Ce serait un coup à ce que je leur file une dose mortelle de morphine pour que l'on ait la paix à tout jamais. Vu mon état actuel, j'étais bien plus apte à m'occuper des patients qui passeraient en coup de vent ou bien des cas extrêmes. Ceux où il y avait des hémorragies, des membres déchiquetés ou des conneries dans ce genre là. Je crois que le cas qui m'avait le plus remotivé était celui d'un mec qui s'était fait renversé et dont son fémur s'était fracturé avant qu'il ne s'embroche lui-même. C'était la première fois que je voyais un truc pareil. Nous avions dû être à cinq pour tirer sa jambe et la remettre en place. C'était un vrai carnage mais j'avais adoré ca. Ca m'avait permis de ne pas penser à l'état dans lequel était ma petite protégée. Oui je suis un mec bizarre, je sais. « Lenny, il y a un jeune homme qui attend là-bas depuis un moment déja, je te laisse t'en occuper le temps que j'aille recoudre le doigt de mon bucheron.  » Me lance mon supérieur en roulant des yeux. Ce type, ca devait faire quatre ou cinq fois qu'il venait pour se faire recoudre un doigt. Je lui avait d'ailleurs suggéré de changer de métier, sans succès. Je me dirige donc à l'endroit où m'attend mon patient et tire le rideau afin de voir à quoi ressemble ce garçon. La main toujours accrochée au rideau je reste bloqué quelques secondes. Lui. Encore et toujours lui. Ce mec tatoué de la tête aux pieds et qui a pour habitude de me fixer avec des yeux de merlan fris. Je finis par lâcher mon bout de tissus et reste parfaitement impassible aux deux perles bleu du garçon, qui me fixent. Prenant place sur un tabouret afin d'être à une bonne hauteur, je tire sur un petit meuble à roulette, contenant tout le nécessaire de soin. Toujours sans le moindre mot je saisis la main abimée du garçon et enlève malgré tout avec la plus grande délicatesse possible, son pansement. « C'est pas très joli tout ca. Après ces quelques jours ca aurait du commencer à guérir.  » Dis-je tout en examinant la plaie. « J'sais pas si tu fumes, je suppose que oui, dans ce cas là arrête. Sinon tu vas rester un moment avec un bout de ta main à vif.  » Dis-je en haussant un sourcil. Rester le plus professionnel possible est la meilleure des choses lorsqu'une personne vous perturbe.
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