Sujet: Why we are so much alike? [K.Apple] Dim 22 Avr - 21:16
I'm come back. Oui, je venais à peine de rentrée de vacances. Vacances que j'avais prolongé au maximum d'ailleurs. C'est vrai quoi, c'était très rare pour moi de pouvoir voir mon père et toute ma petite famille, alors j'en avais vraiment profité. Où avais-je été ? A Londres tout simplement. La ville où je suis née et où je passerais sûrement la dernière partie de ma longue et grande vie. -je l'espère en tout cas- Un bon retour aux sources, ça c'était juste tout ce qu'il me fallait. Deuxième jour à New York. Le bruit, les lumières, les fêtes, l'alcool qui coule à flot et toutes ces conneries. Tout ça n'était pas dans ma ville natale. Enfin si, mais pas autant. Je dois bien admettre que tout ça m'avait donné un mal de crâne pas possible ! J'avais tout essayé, aspirine, petites siestes etc. Mais rien du tout. Finalement, j'en concluais que je devais juste être au calme pendant un moment, passé une heure ou deux dans un endroit calme. Pourquoi pas Central Park ? Certes on avait fait mieux côté silence, mais c'était toujours mieux que rien. Juste après être passé prendre un café dans un petit bistrot, j'avais foncé au parc.
Inspiration. Expiration. Aaah, l'air frais et pur. Quel doux plaisir. Les yeux fermer, je repensais à tout ce que j'avais accomplis depuis mon arrivée à New York. Enfin plutôt depuis mon « émancipation ». Plus j'y pensais, plus je me disais que je n'avais pas fait grand chose, à part boire et faire n'importe quoi. Soupir. Peut être étais-je en train de mûrir ? C'était l'une des premières fois depuis très longtemps que je faisais un point sur ma vie. Et surtout l'une des rares occasions pendant lesquelles je me disais que je n'étais peut être pas à la hauteur ? Peut être n'avais-je pas le talent qu'il fallait pour percer ? Qu'est-ce que j'en savais... Parfois, je me prenais vraiment la tête pour pas grand-chose. Je porta le gobelet Starbucks à mes lèvres. La caféine avait toujours eu une sorte d'effet de... détente sur moi. Oui quelque chose comme ça. Nouveau soupir. Ma tête se laissa allez en arrière. Cette journée n'étais pas terrible pour le moment. Franchement pas terrible.
Dernière édition par Emily B. Carter le Lun 23 Avr - 9:32, édité 1 fois
Sujet: Re: Why we are so much alike? [K.Apple] Lun 23 Avr - 5:49
I'm come back. A vrai-dire je n'étais pas très loin de mon nouveau chez moi. Je n'étais qu'à une demi-heure de ma maison et pourtant cela me paraissait si loin. Cette nuit j'avais dut faire un concert de plus de quatre heures et je n'étais rentré qu'à six heures du matin. Juste le temps de me doucher et de dormir jusqu'à neuf heures pour qu'ensuite Nathanaël, mon fils me réveille en douceur comme à son habitude. Tamara n'était pas là en ce moment, parti pour un tournage. J'aurais put-être contente mais ça ne m'arrangeait pas trop sachant qu'elle ne pouvait donc pas garder Nathanaël et que j'étais donc obligé de le confier à une nounou qui le prendrait en photo toute les deux minutes. Lorsque je finis le petit déjeuner, je passai une nouvelle fois à la douche pour me vêtir d'un simple haut à marinière. Les rayures étaient rose et blanche. Je me munis aussi d'un jean slim et d'une paire de botte. Le tout enfilé, j'avais offert un gros bisous sur le front de mon Nathanaël d'amour et l'avait laissé contre les mains expertes ou pas d'une nounou.
Je n'aimais pas quitter mon fils comme ça, mais j'avais besoin d'air. D'un bol d'air frais. Depuis plus d'une semaine je parcourais les routes pour faire des concerts et même-ci j'aime mon boulot, le fait d'en avoir marre et un gros inconvénient. Je décidais après être passé dans une boutique de vêtement où je devais rendre visite une amie de très longue date, d'aller au parc. Quoi de mieux pour pouvoir respirer et être tranquille ? Du moins, je n'avais pas oublié de prendre un sweet à capuche noire sur moi ainsi que de lunettes Ray Ban de couleur noire. Je ne voulais en aucun cas qu'un fan ne me reconnaisse. Non pas que je n'aime pas mes fans mais je n'étais pas vraiment d'humeur joyeuse et je serais capable d'en envoyer chié plus d'un. Arrivé là-bas, je marchais tout en pensant à ma vie. A comment j'avais put arriver là et comment j'ai put être en dépression. Ma vie a tellement eut de changement, que moi-même je ne savais plus où donner de la tête. Trop de changement, trop de tristesse et de bonheur en même temps. Alors que je ne regardais pas vraiment devant moi, je bousculais une jeune femme. Je supposais que ça soit une jeune femme sachant que je m'étais explosé l'épaule sur ses seins ? Je manquais de tomber en avant et elle en arrière mais heureusement, plus de peur que de mal ! Lorsque je me remise normalement, je pus remarquer l'étrange ressemblance avec moi . Ce n'était pas possible, je devais rêver, ou bien j'avais un miroir devant moi. Etais-ce un sosie qui voulait me ressembler comme deux gouttes d'eau ou bien une jeune femme normale...Je n'en avais aucune idée mais je ne pus me passer de dire :
« Vous n'auriez pas put faire attention ? »
Je m'étonnais de jour en jour certes. Pourquoi ? Car bien avant, j'aurais fait comme de rien était et j'aurais passé mon chemin. Seulement depuis mon arrivé à N-York et depuis ma déchéance, j'avais apprise à être plus ferme et bien plus froide qu'avant. Ma phrase n'était cependant pas froide mais plutôt exclamatif. Je savais très bien que j'étais en partie en faute mais jamais je ne dirais vraiment que c'est de ma faute en grande partie. La jeune femme m'étonna franchement avec la ressemblance frappante avec moi. La regardant de haut en bas, c'était moi, en moins connue et en personne normale ? Comment était-ce possible ? Je n'en avais aucune idée mais c'était définitivement bizarre...
Sujet: Re: Why we are so much alike? [K.Apple] Lun 23 Avr - 10:39
Je sais, je sais. J'avais décidé de rester assise, sur ce banc de Central Park, pendant au moins une heure et demi. Ce qui était équivalant à quatre vingt dix minutes. Vous savez, comme cet émission sur les crimes et tout le blahblah là ? Quatre vingt dix minutes. C'était énorme, impensable, interminable et sérieusement... chiant. Oui, je me faisais bien chier ici moi. Certes mon mal de tête était passé et tout, mais le simple fait de rester là, à ne rien faire dans un parc me mettais en colère. C'est vrai quoi, New-York est une ville fabuleuse - bien que très bruyante - avec toutes ces boutiques, ces quartiers et ces fêtes inoubliables... Raah non ! Je ne devais pas retomber dans le panneau ! J'avais promis. Promis à mon père, et à beaucoup d'autres personnes s’inquiétant pour moi, que je ferais une pause. Une très grande et longue pause sur tout ce qui concerne les soirées, l'alcool et toutes ces conneries. Je pouvais évidemment me rendre à quelques fêtes et boire raisonnablement. Mais me connaissant, il vaudrait mieux y aller avec quelqu'un. Quelqu'un qui serait là pour me surveiller et qui saurait rester à peu près sobre. Limite comme un garde du corps mais version alcool. Ouais, c'était une superbe idée ça !
L'objectif de ce mois-ci était de faire un break sur tout ça et me concentrer sur ma carrière. Carrière qui n'avait pas tellement décoller depuis mon arrivée à New-York. Okay, les gens me connaissait en tant que : la fille qui fait la tournée des bars/pubs avec sa guitare, ces compo' et sa voix. Mais ce n'était pas suffisant pour moi ! Mon rêve était de signer dans une grande maison de disque, être connue et reconnue de tous, toucher à la gloire du bout des doigts. Être une star tout simplement. Et pour ce faire, je ne laisserais rien me faire oublier mon objectif. Ni l'alcool, ni les fêtes et encore moins les mecs ! Oui, aujourd'hui 19 Avril 2012 était un grand jour. Le jour où je « signais » un pacte avec moi-même. Le jour où ma carrière allait débuter. Dès aujourd'hui j'irais repérer toutes les petites annonces concernant le milieu, et irais m'y présenter. Je réussirais, et en aucun cas je ne pouvais ne serait-ce qu’imaginer un possible échec.
Tout en pensant à ça, je m'étais levée et dirigée vers le centre de Manhattan. Vers mon avenir et surtout vers mon rêve. Même si je devais parcourir tout le chemin entre Manhattan et le Bronx, je le ferais. Oui, aujourd'hui j'étais motivée et enfin prête à embrasser la gloire. C'était en tout cas ce que je pensais, jusqu'à ce que je percute quelqu'un. Une femme vraisemblablement, avec un sweat à capuche noir et des lunettes de la même couleur. A par un bout de ces cheveux je ne distinguais pas grand chose, sauf qu'elle avait osé me rentrer dedans et me dire ensuite à MOI que je devais faire attention ? Elle était perchée la pauvre fille.
« Moi, faire attention ? Non mais vous avez rêvé vous ! C'est vous qui m'êtes rentrez dedans et vous osez vous plaindre ?! Et puis... Qu'avez-vous à me regardez de la tête au pied comme ça ? Vous avez un problème peut être ?! »
Erm... Oui, j'y étais peut être allée un peu fort. Remarque que je me faisais à moi-même depuis près de neuf années maintenant. Depuis le jour où ma personnalité de feu s'était manifestée. Depuis ce jour-là, je peux vous garantir que je n'avais pas arrêter de crier sur toute personne ayant tort selon moi. Ahlala que de bons souvenirs... Bon d'accord, j'avais très souvent mal à la gorge et au crâne à cause de ça, mais le respect c'est quelque chose de très important. Surtout dans une grande ville comme N-Y, ici c'est la loi du plus fort et de celui qui se débrouille le mieux. Que ce soit légal ou non, enfin bref. Jamais je n'avouerais que je n'ai pas raison. Déjà que rien que le mot « tort » me saoule alors... Certes, sur ce coup-là nous étions en tort toutes les deux. Mais ça, vous pouvez toujours vous grattez pour que je l'admette !
Sujet: Re: Why we are so much alike? [K.Apple] Lun 23 Avr - 15:57
Le fait d'avoir pris environ une heure pour arriver à un parc qui m'était accessible à dix minutes était abusé. Seulement, je devais passer chez une grande amie à moi pour récupérer une tenue de scène. Elle n'était cependant pas prête et je me fis rapidement prise au jeu du bavardage. Et oui, j'étais extrêmement bavarde, et c'était surement un de mes défauts ou qualités, à voir. Nous avions parlés de tout et de rien et quelques fans avaient même débarquer dans la boutique comme-ci de rien était avant de faire les hystériques et me demander des autographes, des photos et bien sur faire la bise. Cela ne me dérangeait pourtant pas, au contraire. J'aimais avoir une bonne relation avec mes fans et j'estimais que cela était normal sachant que si je suis aussi connue c'est bien grâce à elle. Car sans fans, la célébrité ne va pas très loin...Après avoir assouvi les désirs de mes fans, je partie après avoir salué ma grande amie. Me dirigeant vers le parc, je dus faire très attention au photographe qui pourrait me photographier, logique, dans cette tenue. Non pas que j'avais honte de cette tenue au contraire, mais autant être mieux présentable et de plus, je ne voulais pas être dérangé. Surtout pas avec ses espèces de sangsue. C'est certainement pour avoir de l'argent, mais je n'aimais pas vraiment leurs manières de faire.
Arrivant au parc, je ne m'attendais pas à bousculer quelqu'un et surtout pas une personne qui m'aurait ressembler étrangement. Je m'imaginais tout simplement, parcourir le parc jusqu'à m'asseoir pendant plus de quinze minutes pour ensuite repartir et prendre quelque chose à manger sur la route. Malgré ma célébrité, je n'avais pas de cuisinier ou quelque chose dans le genre. Je faisais mes plats seules ou bien j'allais au restaurant. Je l'avouais, le choix numéro deux revenait souvent...Mais il m'arrivait lorsque je n'étais pas occupé, car oui cela m'arrivait, de cuisiner pour Tamara ma soeur jumelle et mon fils Nate. Marchant tranquillement au parc, je ne vis pas arriver la personne se présentant devant moi et sans le faire exprès. La jeune femme était en partie fautive mais je l'étais aussi. Néanmoins, je ne comptais pas me laisser marché sur les pieds et j'allais nier jusqu'au bout. Je n'avais pas l'habitude d'avouer ce que j'avais fait, alors ce ne serait pas maintenant que je le ferais. Alors que je dis à la jeune femme si je pouvais faire attention celle-ci me répliqua :
« Moi, faire attention ? Non mais vous avez rêvé vous ! C'est vous qui m'êtes rentrez dedans et vous osez vous plaindre ?! Et puis... Qu'avez-vous à me regardez de la tête au pied comme ça ? Vous avez un problème peut être ?! »
Je l'avouais, je l'avais regardé bizarrement. Seulement, la ressemblance était tellement frappante que je ne pouvais nier cette ressemblance. Elle me ressemblait comme deux gouttes d'eau et la seule différence que nous avions et que j'étais une star et elle une citadine. Habillé comme-ça, nous n'aurions pas put croire que j'étais une star néanmoins. Enlevant ma capuche et mes lunettes, je l'a laissa voir notre ressemblance au plein jour...J'arqua un sourcil avant de lui répondre froidement :
« Vous vous moquez de moi là ? Vous ne voyez pas à qui vous parlez !? Et puis sa vous dérange que je vous regarde de la tête au pied ? Je le fais car vous me ressemblez et que je trouve ça très bizarre qu'une fille comme VOUS me ressemble... »
J'y avais était peut-être trop fort mais à ce moment précis je m'en fichais complétement. La jeune femme m'avait cherché et elle venait tout simplement de me trouver. Surtout qu'elle ne savait pas à qui elle s'attaquait. A bien plus fort qu'elle en fait...
Sujet: Re: Why we are so much alike? [K.Apple] Lun 23 Avr - 16:35
Parfois je m'étonnais moi-même. C'est vrai quoi, j'étais capable de me faire des ennemis n'importe et n'importe quand. Comme un super-pouvoir en fait. Peuh, tu parles d'un don ! M'enfin, c'est sûr que ça mettait toujours un peu -beaucoup- de piment dans ma vie, et qu'au moins je ne risquais pas de m'ennuyer, mais quand même. Parfois, j'aurais aimé avoir un tout autre caractère... et puis je me souvenais vite que si je n'avais pas eu ce sale caractère justement, je ne serais pas là où j'étais actuellement. Non pas dans un immense parc avec une fille qui commençait clairement à me les briser, non. Je me trouvais à New-York, sans parents, sans attaches. Je pouvais faire ce qu'il me plaisais, sans subir de sermon ou autres punitions comme une privation de carte de crédit ce genre de choses-là. Certes, je n'étais désormais plus seule dans mon appartement, mais c'était tellement mieux comme ça. Billy étant quelqu'un qui savait s'amuser et de très gourmand qui plus est, nous étions obligées de s'entendre. Et c'est comme ça que, de fil en aiguille, je me retrouvais avec une colocataire. Colocataire avec qui je partageais tout les frais évidemment. Parce que d'accord je venais d'une famille aisée, et un simple coup de fil à mon père pourrait régler beaucoup de situations, mais je ne voulais pas de cette vie. D'une vie où j'aurais tout ce que je désire, juste en claquant des doigts comme une petite princesse. Non je n'en voulais pas. Je n'étais plus la gamine à son papa mais une adulte, alors je pouvais me débrouiller toute seule. Alors je pouvais bien remercier ce sens de la répartie qui m'énervais tellement, mais qui m'avait sortit de nombreuses situations.
Pour en revenir au moment présent. Cette femme se foutait vraiment de moi à priori. Elle venait de sous entendre que je n'étais même pas digne de lui adresser la parole. Mais pour qui se prenait-elle, la reine d'Angleterre ? Et même si elle l'avait été, ça n'aurait absolument rien changer. Question d'égo entre guillemets. Je n'étais pas disposée à ce qu'une fille sortie de nul part me fasse son petit caca nerveux, juste parce qu’on s'était rentrées dedans. Levant les yeux aux ciel, je lui répondis d'un ton plus ou moins agressif.
« Ah parce que maintenant vous vous prenez pour une princesse ? Je me fiche complètement de qui vous êtes ! Que vous soyez la fille d'un tel ou même la plus grande pop star que le monde est jamais connus, ça ne m’intéresse pas. A croire que dans votre petit monde doré on ne vous apprend pas le respect des autres ?! Et de quelle ressemblance vous par.... »
Je ne pus même pas finir ma phrase. Ce que je venais de remarqué et découvrir était trop stupéfiant pour ça. Elle... cette fille qui se prenait pour le centre du monde, me ressemblait comme deux gouttes d'eau. Comme si je me regardais dans un miroir, excepté les vêtements bien sûr. Mon visage se figea et mes sourcils se froncèrent. J'essayais de comprendre, de trouvez une explication. Non, non c'était impossible. Nous ne pouvions pas être identiques, comme des siamoises. Comme des... des sœurs jumelles ? Mon regard traduisait mon immense surprise. Plus je la fixais et plus je trouvais ça étrange et assez flippant dans un sens. C'était peut être une blague ? Une simple farce puérile ? Non, je l'aurais remarqué sinon. La fille froide et hautaine qui se trouvais devant moi... était la copie conforme de moi-même. Exactement le même physique. Incroyable.
« Comment... Comment c'est possible... ? Pourquoi... Pas possible... »
Dans l'incapacité d'articuler ou même de faire une phrase entière, je ne pouvais que former des bouts. Des mots éparpillés qui même rassemblé ne voulait toujours rien dire. La fixant toujours, les idées complètement embrouillées. Je n'arrêtais pas de me poser des questions, encore et encore. Questions qui devaient être aussi sans réponses pour celle qui se trouvais juste là, en face de moi.
Sujet: Re: Why we are so much alike? [K.Apple] Lun 23 Avr - 18:40
La méchanceté n'était pas dans mes gènes. Oui, j'avais plutôt l'habitude d'être une jeune femme sympathique et toujours à l'écoute. A vrai-dire, une chanteuse devait toujours être à l'écoute de ses fans pour ne pas les vexer. En effet, les fans étaient très successible, et on leur dit à peine un " tu me saoules " que voilà qu'elle chiales...La méchanceté m'était plutôt venue après la mort de Julien. Cet homme qui avait tué un homme à cause de l'alcool. Depuis cet accident, je buvais bien moins, et lorsque je buvais trop, c'était quand je savais que je dormirais chez quelqu'un. J'étais bien plus mâture qu'avant et je savais prendre mes responsabilités depuis la naissance de Nate. Je ne prenais plus de substance illicite, je surveillais ce que je mangeais et j'allais bien plus souvent chez le médecin. Enfin, le médecin m'a plutôt été recommandé par mon agent qui voulait que je surveille ma santé...
La jeune femme devant moi, venait de sortir une côté sombre de moi, m'ayant quelque peu énervé. La jeune femme m'avait répondu plutôt énervé et je n'avais guère apprécié ce fait...
« Ah parce que maintenant vous vous prenez pour une princesse ? Je me fiche complètement de qui vous êtes ! Que vous soyez la fille d'un tel ou même la plus grande pop star que le monde est jamais connus, ça ne m’intéresse pas. A croire que dans votre petit monde doré on ne vous apprend pas le respect des autres ?! Et de quelle ressemblance vous par.... »
Une princesse ? Mais pour qui se prenait-elle elle ? Pour la reine de je ne savais pas quoi. Elle ne mâchait pas ses mots, tout comme moi à vrai dire, mais ça ne faisait pas d'elle une jeune femme qui se devait se croire tout permis...Mon petit monde doré ? Connaissait-elle mon monde doré ? Je ne pense pas, car là elle verrait qu'il n'est pas vraiment doré. Qu'il est plutôt sombre en fait. Une tristesse même ! J'essayais de jouer la carte du self control, mais de moins en moins je me contrôlais. Je sentais même que j'allais exploser. J'étais certes une gentille fille mais quand on me chauffait ou quand on me disait que mon petit monde était très simple sans savoir ma vie, la méchante fille arrive très vite et fait vraiment de gros degats. Je ne pouvais accepter que l'on me dise que mon monde était simple ou encore rose ! Elle ne me connaissais guère et je ne l'a connaissais guère mais je pouvais très vite dire que la jeune femme avait un trop gros culot !
« Comment... Comment c'est possible... ? Pourquoi... Pas possible... »
Ah sa y est, la jeune femme se calmait. Elle ne savait plus quoi dire alors elle se l'ai fermé. Peut-être car elle a vu notre ressemblance. Mais franchement, même-ci physiquement nous nous ressemblions ce n'était guère le cas de notre caractère.
« Tu t'es calmés sa y est ? Et puis mon monde doré il t'emmerde tu vois ? Car tu connais rien dans ma vie et je n'accepte pas que tu puisse dire que mon monde est rose. J'ai surement vécu des trucs pire que toi alo... »
Je ne pus finir ma phrase que nous fûmes coursé par des fans. Je pris le bras de la jeune femme et courut avec elle.
Sujet: Re: Why we are so much alike? [K.Apple] Lun 23 Avr - 20:13
Il fallait que j'arrête, sérieusement. A force de m'embrouiller avec n'importe qui, je vais finir par tomber sur un malade qui pourrait m'agresser ou un truc du genre. Chose qui était déjà arrivé à une de mes amies qui ensuite, en avait gardé des souvenirs et cicatrices assez remarquables. J'avais vraiment de la peine pour elle et l'avait soutenu du mieux que je le pouvais, mais bon, je n'avais aucune envie de finir mes jours dans la peur qu'un désaxé m'attaque, avec une bombe lacrymogène et un couteau toujours avec moi. Bon d'accord, pour ce qui est de la bombe lacrymo', elle avait belle et bien sa place dans mes affaires quotidiennes. De la peur ? Non, juste de la méfiance. New-York était certes une grande ville, mais ça ne voulait pas dire que le niveau de sécurité était aussi élevé que le nombre d'habitants. Demandez à tous ces policiers en mode tortue ninja qui sont obligés de se camoufler et de filer des gens vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Alors oui, si j'avais voulu et surtout si j'avais été de très mauvaise humeur je n'aurais sûrement pas hésité à la sortir. Bah ouais, ressemblance ou pas, il était pas question que je me laisse faire par elle. Non, non pas question.
D'ailleurs en parlant d'elle et cette ressemblance, c'était tellement bizarre que je me demandais si c'était pas un rêve. Enfin, plutôt un horrible cauchemar ouais ! Je venais de rencontrer mon sosie et voilà que je m'embrouillais déjà avec. J'étais même pas sûre qu'on puisse un jour, assez se supporter, pour qu'on essaie d'y voir un peu plus clair. Déjà comment c'était possible ? Une petite ressemble je veux bien, mais là l'effet miroir c'était déjà autre chose ! Franchement, il fallait que je sache, que je découvre le pourquoi du comment. Comment on pouvait autant se ressembler ? Qu'est-ce qui clochait ? J'en savais absolument rien, mais je mourrais d'envie de le savoir... Dit comme ça, ça faisait très comédie mélo-romantico dramatique, j'avoue. Mais ça m'avait vraiment fait un choc, même si je ne le montrais pas. Pour le moment tout ce qui m’intéressais, c'était de lui prouver qu'ELLE avait tort et que MOI j'avais raison. Chose qui s'avérait déjà très complexe. J'allais essayer de faire un tout petit effort, de mettre cette histoire de côté cinq minutes, d'être plus mature que d'habitude. Jusqu'à ce que je me retrouve à courir. Alors que j'avais rien demandé du tout moi ! L'autre sosie m'avait entraîné avec elle dans sa folle course, sauf que je savais pas ce qu'elle fuyait exactement. C'est à ce moment-là que je me retourna et remarqua la foule qui courrait après nous. Il y avait même des pancartes et des... des paparazzis ? What the fuck ?! C'est une blague c'est ça ? En tout cas, c'était la réaction que j'avais eus. J'avais accélérer au maximum la cadence tout en suivant la jeune femme. Nous finirent par nous arrêter, essoufflées et épuisées, dans un coin isolé su parc. Vraiment là, il me fallait des explications !
« Okay... Je retire ce que j'ai dit... Ta vie n'est pas aussi cool que ça... Mais dit-moi... T'es quelle genre de « star » exactement ? »
Marquant une pause à chaque fin de phrase, tentant tant bien que mal de reprendre mon souffle. Je me laissa tomber sur le banc le plus proche tout en la fixant. Je comprenais mieux maintenant, pourquoi elle avait cette tenue de camouflage, même si à première vue, elle ressemblait plus à une dealeuse qu'autre chose... Mais bon, c'était toujours mieux que de se faire courser par des gens complètement hystériques et des photographes à la recherche du moindre scoops. Tout en me demandant ce qu'il allait se passer maintenant, je me disais que si ont voulait « discuter » de cette ressemblance très troublante, il nous fallait de la tranquillité.
« Tu devrais p'têtre remettre tes lunettes et ta capuche, non ? »
Sujet: Re: Why we are so much alike? [K.Apple] Mar 24 Avr - 16:01
Être connue était un vrai avantage je l'avouais. Mais ce n'était pas tout le temps pratique non plus. Il fallait sans cesse se cacher pour ne pas être trouvé, pour ne pas avoir des photos horribles sur les magasines...Surtout que mon agent m'avait bien dit de ne pas paraître sur les magasines pendant deux bon jours au moins. Pourquoi ? Car je venais de faire un concert et que pour les prochains préparatifs du concert, il fallait rester discrets ! Courant accompagné de la jeune femme me ressemblant comme deux gouttes d'eaux, il valait mieux que je l'a tire de ce phénomène star sinon, les paparazzis auraient put croire que c'était moi alors qu'au contraire ça ne l'était pas. Nous courrions pendant plus de cinq minutes, mais exténués nous nous arrêtions dans un coin tranquille du parc où les paparazzis ni les fans pourriez nous trouver.
« Okay... Je retire ce que j'ai dit... Ta vie n'est pas aussi cool que ça... Mais dit-moi... T'es quelle genre de « star » exactement ? »
Elle avait au moins enlevé les propos injurieux qu'elle avait dénoncé sur ma vie. J'appréciais cela, même-ci pour l'instant je ne deviendrais en aucun cas sa meilleure amie. Elle avait aussi du comprendre pourquoi j'étais habillé comme une limite dealeuse ou junkie. En ce qui concerne le fait que j'étais une star et de quel genre j'étais une star, j'avais tout d'abord été une mannequin puis une chanteuse pour désormais faire les deux à plein temps. J'adorais ses deux métiers même-ci je savais que le métier de mannequin ne durait pas très longtemps sachant qu'au bout de ses trente ans on fait déjà moins de shoot. Néanmoins, je pourrais toujours en faire avec mon métier de chanteuse. Même-ci ce métier est aussi instable suivant la crise économique, les nouvelles modes...Pour l'instant, je n'avais pas eut ce problème et ça m'encourageait à continuer dans cette branche. Et puis si jamais je ne pouvais plus rien faire, je pourrais toujours faire actrice par Tamara.
« Tu devrais p'têtre remettre tes lunettes et ta capuche, non ? »
Elle avait bien raison, si jamais on me reverrait, j'étais complètement foutu et si on l'a voyait avec moi, ça serait encore pire. Il y aurait après différentes rumeurs, certaines à dire que c'était ma soeur jumelle, d'autre que c'est un sosie parfait ou encore une autre disant que ça doit-être une fan qui a voulu me ressembler. Même-ci cela est impossible, les rumeurs sont crut par la plupart des personnes du monde entier donc...La célébrité était bien, mais à partir des rumeurs ou des paparazzis ça arrivaient que ça soit une vrai contrainte. J'avais l'habitude désormais et cela depuis mon enfance avec ma grande famille de musiciens et de chanteurs. Mon sosie avait bien de la chance de vivre libre. Enfin, elle ne devait cependant pas avoir un boulot très enrichissant vu son caractère très fort et très désagréable...Je l'avouais, le mien n'était pas particulièrement terrible non plus, et lui crier dessus dès le début n'a pas arrangé nos relations de connaissance...Remettant mon sweat ainsi que mes lunettes je lui répondis
« Je suis chanteuse et mannequin. A au fait, désolé de t'avoir gueulé dessus quand nous nous sommes bousculés...Dit-moi t'aurais une thèse de notre ressemblance car là je vois pas quand même ? C'est pas comme-ci nous étions de la même famille nous le saurions non ? Donc je vois pas ! Et puis les sosies sont censés avoir quelques différences là, on en a pas... »
Notre ressemblance était vraiment frappante et complètement bizarre. Qui aurait put croire que nous pourrions être des sosies parfaits. Ce n'était pas comme-ci on avait des différences, on en a pas...Enfin, je me demandais si elle avait le grain de beauté au sein que j'avais. Une caractéristique qui était très rare chez les gens...
Sujet: Re: Why we are so much alike? [K.Apple] Ven 27 Avr - 16:49
Cette course folle, plus qu'éprouvante pour mon pauvre petit cœur, avait réussis à lui tout seul, à me faire douter sur ce que je recherchais vraiment. Musicalement parlant, je veux dire. Certes, je voulais percer. Je voulais que les gens reconnaissent mon talent et surtout pouvoir partager ce même talent, à toutes personnes le voulant. Qu'il soit riche ou pauvre. Populaire ou non. Aimé des autres ou même détesté. Ça n'avait aucune importance pour moi, et d'ailleurs ça ne l'avait jamais été. Je ne m'étais jamais -ou presque- arrêtée sur les apparences ou sur la situation sociale de quelqu'un pour le juger. Sauf peut-être sur le coup de la colère, mais bon, c'était déjà une autre histoire. Mon vœux était de vivre de ma passion presque obsessionnelle pour la musique. Mais de quelle façon ? Est-ce que je voulais être poursuivis du matin au soir par des paparazzis enragés, n'avoir aucune vie privé, voir ma tête sur tous les magazines et enchaîner les interview ? Ou bien je voulais simplement continuer de jouer dans les bars, les pubs, les petits cafés, les métros, la rue etc. pour avoir un véritable contact avec le « public » ? La véritable question était simple. Voulais-je être connue ou reconnue pour mon art ? La deuxième réponse me semblait évidente. Surtout qu'au vu du train de vie que je menais, je ne voulais absolument pas qu'elle soit étalée dans les magasines, à la télévision ou encore sur le net. En y réfléchissant bien, le seul avantage que j'aurais à être célèbre, était de pouvoir me produire sur une grande scène. Quoique... En faisant quelques marchés avec certains des gérants des plus grandes boîte de New-York, ça se ferait sans problèmes. Alors non, je n'avais aucune raison et surtout aucune envie de devenir une « célébrité » à part entière. Et puis de toutes façon, les gens me connaissaient déjà en tant que la fille de l'écrivain Carter ou encore la petite qui organise de mini-concerts dans la rue pour toutes personnes voulant écoutés. Alors que demander de plus ? Absolument rien !
Pour en revenir au présent, j'étais adossée en quelque sorte, au banc qui était juste à côté de moi. Bah ouais, étant épuisée et vraiment pas prête pour une autre course, je ne pouvais que me reposer un peu. Le sosie, elle, était toujours debout et venait de m'annoncer deux choses très intéressantes. De un, elle était chanteuse -et aussi mannequin mais ça, ça ne m'intéressais pas- alors elle pourrait très bien me donner quelques tuyaux niveau musical. Et surtout on pourrait au moins, être d'accord sur notre amour de la musique. De deux, elle venait tout juste de s'excuser de s'être emportée tout à l'heure. Vraiment, elle me ressemblait. S'énerver puis regretter pour finalement présenter ces excuses, c'était tout moi. De plus en plus étrange cette affaire. Au sujet de notre ressemblance troublante, elle était aussi perdue que moi...
« Une explication ? C'est pas comme s'il y en avait des millions. Deux possibilités. Soit de un, ma mère était stérile, me l'a toujours caché et a demander à ton père de l'aide. Soit... La deuxième explication ne me plaît pas plus qu'à toi, mais je pense que tu l'as deviné non ? »
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