Allongé sur le ventre sous son lit, Kassy feuilletait les pages de son album photo. Il y en avait des tas mais ses préférés étaient sans nul doute celle où elle était avec Willara et Karly. Elle faisait des grimaces, elles étaient elle-même. Kassy se lâcher un peu. Ces photo respirait la joie et le bonheur. Le sourire de la Salvadore était rayonnant et ces moment partagé avec ses deux meilleures amies lui manquer. Bien évidemment elle les voyait toujours, mais moins qu’avant. Elle tourna encore les pages de l’album et tomba sur une photo d’elle et un blondinet. Aleksander…. C’était la seule photo qu’elle avait de lui. La jeune fille souleva le film plastique et retira la photo pour la prendre dans ses mains et mieux l’observer. Ils étaient l’un contre l’autre, recouvert d’une couverture qui leurs tenait chauds. Elle se souvenait de ce moment comme s’il s’était agit de la veille, elle était si bien. Aleksander était un garçon génial. Jamais elle n’avait depuis retrouvé un garçon comme lui. Tous ses sentiments à son égard étaient authentiques, c’était la première fois. Elle n’avait pas était poussé par un excès d’hormones comme la petite pucelle qu’elle était, avec Aleksander elle profitait juste de sa présence sans imaginer quoi que se soit. C’était le premier petit ami qu’elle avait eut et le premier garçon avec qui elle ne s’était pas imaginer marié avec trois enfants. Avec lui tout était si simple. Le regard de la jeune Salvadore se perdait sur la photo comme si à force de l’observer le jeune homme pourrait sortir de la photo pour venir la serré dans ses bras. Si seulement….

Ce fût la voix de Summer qui tira Kassy de sa rêverie, l’ainée Salvadore appela sa petite sœur car il était temps pour elle de partir. Kassy attrapa sa veste et descendu les escaliers pour la rejoindre. Un sourire lorsqu’elle se trouva face à sa sœur. Les deux jeunes filles avaient déjeuné ensemble dans la maison familiale. La plus jeune étant étudiante à Colombia et dormant sur le campus ces moments étaient rare et d’autant plus appréciable. Kassy et Summer se ressemblaient énormément, que ce soit physiquement ou dans la façon de se comporter.

« Il est 13h30, il est temps de partir si tu ne veux pas être en retard à la bibliothèque. »


Il ne manquait que le « ma puce » et Summer aurait fait une réplique parfaite de leur mère, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Kassy aimait quand sa sœur veillé sur elle. Elle attrapa son sac de cour et rejoignit la voiture direction la bibliothèque. Elle avait rendez vous avec un autre élève pour réviser. C’était une idée de son professeur. Il trouvait que Kassy travaillait bien mais qu’elle ratait systématiquement les devoirs par deux parce qu’elle n’arrivait pas à s’impliquer et imposer ses idées. Pour remédier à cela il lui avait donné le nom d’un garçon d’une autre classe et un sujet de devoir à lui rendre. Il pensait que côtoyer quelqu’un qui n’était pas de leur classe l’aiderait peut-être. Il lui avait également dit qu’il dirait à Benjamin O’Maley de ce rendre à la NY Public Library Samedi à 14h. En outre il ne laissait pas vraiment le choix ni à l’un ni à l’autre. Kassy ne connaissait pas ce Benjamin et elle n’avait pas osé dire à son professeur qu’elle serait plus à l’aise avec une fille. Résultat elle était obliger de ce rendre au rendez-vous. Elle espérait que ça se passerait bien…. Summer la déposa à l’entrée et démarra. Kassy chercha alors des yeux un jeune homme qui semblait attendre quelque chose, un peu comme elle….

Un jeune blondinet finit par s’approcha de Kassy. « Salut, c’est bien toi Kassy ? Moi c’est Benjamain O’Maley, notre professeur, je pense, nous a mis ensemble pour un travail. » « Oui c’est moi, Salut. » Dit-elle avec un sourire juste avant de baisser les yeux sur le livre de Benjamin, sans vraiment le faire exprès. Une lueur s’éclaira alors dans le regard de la jeune fille, trahissant un vif intérêt. « De quoi parle-t-il ??? » Elle adorait les livres et plus particulièrement les romans. Kassy pouvait passer des heures le nez plongé dans ses bouquins à s’imaginer être l’héroïne d’histoire d’amour les plus tragiques les unes que les autres. Son livre préféré était A tout Jamais de Nicolas Spark. Elle l’avait lu une bonne vingtaine de fois. Au minimum. Elle adorait tellement les livres que lorsque quelqu’un en avait un elle était curieuse. Beaucoup trop curieuse… Se rendant compte que ça ne faisait pas elle baissa légèrement les yeux, le rouge lui montant un peu aux joues. « Désolé je ne voulais pas être indiscrète » dit-elle simplement, gêné, le regardant à peine. Si Kassy était incapable de décoller le regard de ses propres chaussures, ils allaient avoir du mal à réaliser le devoir que leurs professeur leurs avaient donné. Elle se força alors à relever les yeux. Elle afficha un peu air gêné mais au moins elle le regardait dans les yeux. « Désolé... » formula-t-elle en espérant qu’elle n’avait pas vexé le jeune homme.

Il fallait qu’elle arrive à faire équipe avec lui, sinon elle obtiendrait une mauvaise note. Elle n’était obsédée par ses notes, désirant à tout prix n’avoir que des A, mais son professeur cherchait à l’aider et elle ne voulait pas le décevoir. La vérité était que Kassy avait était dans un lycée privé que de jeune fille et qu’elle avait du mal à parler à la gente féminine. Elle était un peu comme cet indien dans cette série télé sur des Geek qui n’arrivait pas à parler aux filles. A la différence qu’elle elle arrivait à prononcer quelque mots mais qu’elle ne savait jamais trop quoi dire. En grande partie parce que la plupart du temps dès qu’un garçon était gentil avec elle, elle s’imaginait marié avec lui et mère de ses trois enfants. Mais là elle s’empêchait de penser à ce genre de chose. Elle devait se concentré dans la rédaction de leurs devoirs et faire taire ses hormones d’adolescente qui ne demandait qu’à craquer pour le jeune homme qui lui faisait face. Elle avait promis à Karly et Willara de faire des efforts et de ne plus tombé amoureuse tout les quatre matins. Si seulement c’était aussi simple….

« On s’installe où ? » demanda-t-elle comme si le fait de commencer à se mettre au travail l’empêcherait sûrement de penser. De toute façon, ils étaient justes là pour travailler. Il n’y avait aucune raison de commençait à s’emballer même s’il ne fallait en règle général pas grand-chose à Kassy…