It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria

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MessageSujet: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyLun 13 Fév - 22:29

Edwin & Apollinaria
Let me apologize

C'était une journée comme une autre. Encore un matin où la sonnerie stridente du réveil brisa le silence régnant dans la chambre où dormait paisiblement Edwin. Comme à son habitude, le britannique grogna, l'esprit encore embrumé par ses rêves, et tendit mollement le bras pour chercher l'engin qui l'incitait à se lever en tapant sur la table de chevet. Il le fit taire rapidement d'un coup de paume sur l'énorme bouton placé sur le haut du réveil et prévu à cet effet, puis il s'étira en soupirant. Depuis quelques temps, il peinait à trouver la motivation suffisante pour s'extirper de ses draps dans le but de se rendre à l'université. Le froid et la neige qui recouvrait New York certainement. Et pourtant, il n'avait pas le choix. Il se leva donc et fila prendre une douche pour se réveiller définitivement. Un simple linge entourant sa taille, il sortit de sa cabine de douche et retourna immédiatement dans sa chambre pour s'habiller avant de se rendre dans sa cuisine afin de se préparer un bol de céréales qu'il engloutit rapidement en écoutant la radio qu'il avait allumée. On annonçait un trafic perturbé, des routes bouchées à cause des retombées de neige qui étaient survenues cette nuit. Le brun soupira. Ce sera une nouvelle fois un trajet à faire à pieds pour sa part. Rangeant sa cuisine, il éteignit le poste de radio, fila se laver les dents et se coiffer avant de préparer son sac, d'enfiler des chaussures et une veste et finir par quitter son appartement pour affronter le froid matinal pour une longue marche de près de trois quart d'heure, écouteurs dans les oreilles.

Il arriva finalement à l'université de Columbia. Une fois à l'intérieur, il se frotta les mains et, tout en murmurant les paroles de la chanson qu'il écoutait, il s'empressa de monter les escaliers pour se rendre dans l'auditoire où il avait cours. Ce dernier passa heureusement rapidement et Edwin ne vit presque pas les deux heures passées. À nouveau en dehors de l'auditoire, il jeta un coup d'oeil à l'horloge de son téléphone qui indiquait 10:07 am, il lui restait une bonne partie de la matinée avant de repartir en cours. Autant tuer le temps utilement. Il se dirigea donc vers la bibliothèque et prit place à une des nombreuses table pour se mettre à travailler son cours sur la psychologie clinique de l'adolescence. Notes de cours et livres étalés devant lui, il ne vit une nouvelle fois pas passer les minutes, et ce ne fut que bien plus tard qu'il finit par se redresser en délaissant son stylo sur la table, soupirant doucement. S'étirant discrètement, il regarda autour de lui et soudainement, il aperçut un visage qui lui était familier. Et pour cause : il s'agissait de la jeune femme qu'il avait bousculée il y a de ça trois jours, dans un des couloirs de l'université. La demoiselle en question tenait un café en main et l'avait renversé suite au choc, ce qui avait valu à Edwin une belle engueulade. Les deux étudiants s'étaient donc enguirlandés au milieu du couloir et la jeune femme avait fini par partir en pestant contre lui. Le brun la connaissait de vue, comme beaucoup d'autres étudiants à Columbia, et pour cause étant donné qu'elle détenait le titre de princesse. Apollinaria de Luxembourg, tout le monde connaissait son prénom. Et pourtant, Edwin n'avait pas pris en compte ce détail au moment de leur dispute. Pour lui, elle était une demoiselle comme une autre, une jeune femme étudiant à l'université. C'est donc sans aucune gêne qu'il rassembla ses affaires pour les ranger dans son sac avant de se lever, de repasser sa veste et de poser la sangle de sa sacoche en cuir sur son épaule avant de s'approcher de la table où Apollinaria travaillait silencieusement. Posté devant elle, Edwin se racla la gorge pour attirer son attention. Elle releva la tête et il ne peina pas à discerner l'agacement qui illumina directement ses yeux. Ce pourquoi il ne prit même pas le soin de la saluer en prenant la parole. « Je pense qu'une pause te fera du bien. Ça tombe bien d'ailleurs, je te dois un café. » Lui adressant un simple sourire, il recula d'un pas sans la lâcher du regard et fini par s'éloigner d'elle pour se diriger vers la sortie de la bibliothèque. Ce ne fut qu'une fois dehors qu'il s'arrêta et porta son regard sur la porte qu'il venait de passer pour voir si la demoiselle l'avait suivi. Edwin était ainsi, il n'insistait pas mais avait le tact pour obtenir ce qu'il voulait avec facilité.


Dernière édition par Edwin S. Hanwell le Ven 2 Mar - 12:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyJeu 16 Fév - 20:30


A peine son avion se posait au sol que Apollinaria pensait déjà à ce qu'elle allait devoir subir pendant cette folle journée. Il était tôt, beaucoup trop tôt et elle se demandait pourquoi elle n'était pas restée encore quelques jours en Afrique du Sud, là où elle avait décollé quelques heures auparavant. Il y faisait tellement chaud et son voyage, bien que court, lui avait fait un bien fou. Elle s'échoua sur la banquette de sa limousine dès qu'elle posa le pied sur le sol américain, fatiguée d'être encore debout si tôt. Dans quelques heures elle devait être installée dans un des nombreux amphithéâtres de Columbia et ça lui paraissait tellement loin. Elle se laissa conduire jusqu'à Park Avenue, somnolant à moitié. Elle trouva le courage de se lever pour se coucher directement dans son lit, laissant son chauffeur et sa femme de ménage ranger ses affaires. Elle ne prit d'ailleurs pas la peine de se démaquiller. A quoi cela servait-il de se démaquiller, prendre du temps pour ça alors qu'elle devrait se refaire présentable dans quelques heures à peine ? La jeune femme ne se posa pas la question et s'endormit sans demander son reste. Brusquement, elle se réveilla en sursaut par la musique stridente de son réveil. Son coeur battant la chamade, elle se redressa soudainement dans son lit. Elle avait l'impression qu'elle venait tout juste de se coucher mais ça faisait quatre heures. Quatre heures, c'était trop peu et, malgré son envie irrésistible de se recoucher, la jeune princesse éteignit violemment son réveil comme s'il était la cause de tous ses maux, ce qui était en partie vrai, il faut l'avouer. Elle se leva du pied gauche avant de se diriger vers sa douche, traînant la patte. Elle s'y prélassa pendant très très longtemps, usant d'ailleurs le salaire mensuel du new-yorkais moyen par l'eau. Finalement, elle se décida à s'enlever de l'eau ultra chaude pour se diriger et se poster devant son dressing qui prenait une pièce entière dans son appartement. Quoi porter est sans doute la première question de chaque fille de cette foutue ville, et certainement la plus dure. Finalement, après un regard vers son horloge qui lui apprit qu'il était très tard pour faire son jogging quotidien, elle attrapa son jean préféré qui lui collait parfaitement à chaque forme de son corps, préférant jouer la sécurité ainsi qu'un pull bien chaud. Il n'y a pas si longtemps, elle était au soleil et la chaleur de l'Afrique du Sud contrastait énormément avec l'idée qu'elle se faisait de New-York en hiver. Elle appela son chauffeur avant de mettre son manteau et de s'enrouler une écharpe autour du cou qui faisait un effet étrange avec son teint qui avait pris quelques couleurs pendant ces trois jours au soleil africain. Elle attrapa une pomme pour manger sur le trajet. Elle était en retard, comme d'habitude... Elle descendit avant de s'avachir dans sa limousine sous le regard compréhensif de Charles qui commençait à la connaître depuis le temps qu'il la conduisait.

Ils arrivèrent finalement à l'université pendant qu'elle croquait une dernière fois dans sa pomme. Elle esquissa un sourire vers son chauffeur qui lui souhaitait bonne chance pour sa journée. Elle allait en avoir besoin, ça c'est sûr. On ne se rend pas compte le nombre de choses à rattraper quand on loupait ne serait-ce que trois jours de cours ! Surtout que sa spécialité était particulièrement sélective et qu'on lui avait facilité les choses parce qu'elle était de sang royal mais elle savait qu'elle ne devait pas trop tirer sur la corde quand même. Elle se dirigea vers son amphithéâtre sans même prêter attention aux regards qui se tournaient vers elle, tellement habituée. Les trois heures passèrent relativement vite pendant qu'elle tentait de prendre à droite et à gauche les cours qu'elle avait manqué. Heureusement que ses amis étaient là pour l'aider car elle ne savait pas comment elle ferait sinon. Après avoir dit au revoir à ses amis, elle se dirigea vers la bibliothèque pour y travailler quelques heures au calme avant d'aller faire une interview rasante. Elle détestait les interviews et encore plus ceux qui les faisaient, se sentant obligés à chaque fois de demander comment elle allait, si c'était du sérieux avec Stanislas. Bref, elle détestait ça mais était bien obligée cette fois-ci. Elle avait de nombreuses fois repoussé et cette fois-ci était sans aucun doute la bonne. Alors qu'elle travaillait silencieusement, elle sentit une présence tout près d'elle. Elle se retint de lever les yeux. Sans doute était-ce encore un stupide étudiant qui voulait un autographe ou ce genre de connerie. Finalement, le chieur resta et elle se sentit obligée de regarder qui c'était. Et elle ne fut pas déçue. Devant elle se tenait celui qui lui avait fait renverser son café il y a quelques jours, juste avant qu'elle parte en Afrique du Sud. Une lassitude l'envahit soudainement. Qu'est-ce qu'il voulait encore celui-là ? Elle n'avait nullement du temps à perdre avec un inconnu maladroit alors qu'elle devait récupérer tous les cours qu'elle avait loupé. « Je pense qu'une pause te fera du bien. Ça tombe bien d'ailleurs, je te dois un café. » Elle soupira avant de murmurer, comme pour elle-même « Mais bonjour à toi aussi... » Finalement, comme un idiot, il se mit à sourire avant de se diriger vers la porte de la bibliothèque. Il voulait vraiment qu'elle le suive ? Il avait de l'espoir ! Apollinaria esquissa un sourire moqueur tandis qu'il se retournait pour voir si elle l'avait suivi. Elle lui adressa un léger mouvement de la main, comme pour le saluer. Après un dernier sourire, elle détourna les yeux avant de se reconcentrer sur son dossier, posant ses index sur ses tempes.

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MessageSujet: Re: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyDim 26 Fév - 16:03

J'ai précédemment écrit qu'Edwin avait le tact pour obtenir ce qu'il souhaitait avec facilité. Cela compte évidemment sans les grandes tête qui savent résister avec brio aux demandes les plus simples et qui adorent ne pas suivre ce qu'on leurs dicte. Le jeune britannique était comme ça lui aussi. Dés son plus jeune âge, il a tout de suite trouvé le moyen de ne pas se plier à la norme catholique qui trônait au sein de sa famille et aujourd'hui encore, il est loin de se laisser marcher dessus et se laisse rarement avoir. Mais dans la situation actuelle, il peinait à comprendre ce qui poussait Apollinaria à rester assise sur sa chaise. La regardant au travers de la baie vitrée de la bibliothèque, il la regarda d'un air surpris, arquant un sourcil en enfonçant ses mains dans le fond de ses poches. C'est là qu'il la vit lui faire un signe de main, une teinte ironique décorant les traits de son visage. L'étudiant rigola gentiment à cette vision et leva les yeux au ciel alors que la princesse replongeait son regard sur ses cours, sans en manifester une grande envie. Edwin s'imaginait déjà ce qu'elle était en train de penser à son égard : elle devait croire qu'il faisait partie de la majorité des étudiants mâle de Columbia, ceux qui se retournent sur son passage, à baver comme des idiots et à venir l'aborder dans le simple but de se dire "Wow, j'ai parlé à la princesse du Luxembourg !", ne pensant plus qu'à la harceler jusqu'à la mettre dans leur lit, ce qui ne se concrétise évidemment jamais. Sauf qu'elle ne connaissait pas Edwin. Elle ne savait donc pas qu'il était complètement différent et que les images dégagées par les gens ne l'intéressaient pas. Il s'en contre-fichait de savoir que la jeune femme était prête à diriger un pays, qu'elle avait une renommée mondiale, en plus d'un statut hautement placé. Il était simplement un jeune homme qui aimait faire de nouvelles rencontres et qui, ayant renversé son café il y a de ça quelques jours, voulait simplement lui rendre ce qui lui était dû. Y avait-il quelque chose de mal à ça ?

De nature têtue, Edwin n'attendit pas longtemps avant de repartir en sens inverse, refaisant entrée dans la bibliothèque et parcourant son chemin à l'envers pour retourner là d'où il venait, soit devant la table où étudiait la demoiselle. Il se replanta devant elle et sentit déjà qu'elle était agacée, ce qui le fit rire gentiment. C'est fou comme les gens pouvaient rester enfermé dans leur monde sans prendre le temps de connaître les gens au-delà de leurs apparences. Bien décidé à montrer à Apollinaria qu'il ne voulait rien faire si ce n'est être gentil et faire sa connaissance sans arrière pensée, il posa ses mains sur la surface plate de la table et se pencha en avant afin de s'approcher d'elle. Ainsi, il pouvait lui répondre en murmurant, sans prendre le risque de déranger les autres étudiants venus travailler et en étant sûr qu'Apollinaria, elle, l'entendait. Elle avait d'ailleurs déjà redressé la tête pour poser sur lui son regard lassé. « Pour ta gouverne, je t'offre un café. Je ne vois pas ce qui te pousse à refuser, les cours ne sont pas une excuses. Ton statut de princesse peut-être ? Ou bien la peur ? » Il rigola silencieusement et leva les yeux au ciel avant de lever une main, comme pour s'excuser vis-à-vis de ce qu'il venait de dire. « Je plaisante. Allez viens, je ne mords pas. Et je te promets que je ne suis pas un fervent admirateur qui veut juste attirer ton attention. » Il se redressa et, cette fois-ci, pour s'assurer qu'elle n'allait pas rester scotchée à sa chaise, il resta planté face à elle, un léger sourire sur le visage.


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MessageSujet: Re: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyMar 28 Fév - 22:04


Apollinaria comptait se replonger dans son cours mais n'arrivait plus vraiment à imprimer ce qu'elle lisait. Elle n'en avait rien à faire de ce cours de droit et franchement, elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait refusé ce café. Sans doute par fierté. Il lui avait renversé un liquide brûlant sur sa tenue et ça l'avait fait bondir. De plus, elle ne comptait plus le nombre de fois qu'elle avait été abordée par des gars lourds, intéressés par son physique et son statut de princesse. Alors Apollinaria s'était forgée une carapace et peu nombreux étaient les gens qui avaient réussi à la transpercer. A vrai dire, elle n'en tenait qu'un : Milo et ça n'avait pas été un long fleuve tranquille. La jeune princesse tentait comprendre ce qu'elle lisait. Elle murmurait des lignes de droit incompréhensibles. Elle se prit la tête, ça lui paraissait tellement éloigné de ce qu'elle avait vécu ces derniers jours qui avaient été particulièrement remplis et loin de cette université. Soudainement, elle sentit une présence près d'elle. Est-ce qu'il avait décidé de revenir à la charge ? Elle se sentait agacée tout en espérant qu'il lui avait apporté le fameux café promis. Un rire lui vint aux oreilles et lui fit hérisser encore plus son coeur. Elle leva le regard et vit qu'il s'approchait dangereusement d'elle. Ca commençait à suffire. Il avait intérêt à dire ce qu'il voulait et à s'éloigner rapidement, la laisser tranquille. Elle avait tellement de choses à rattraper qu'elle ne pouvait pas se permettre d'écouter un psychopathe. « Pour ta gouverne, je t'offre un café. Je ne vois pas ce qui te pousse à refuser, les cours ne sont pas une excuses. Ton statut de princesse peut-être ? Ou bien la peur ? » Apollinaria leva les yeux au ciel et était sur le point de répliquer sèchement quand il leva la main pour s'excuser ou pour lui dire d'attendre avant de répliquer. Peu importe. La princesse referma la bouche et attendit. Il avait intérêt à faire vite car il semblait être comme les autres. Il savait qui elle était, il ne faisait pas semblant alors pourquoi faire autant de détours ?

« Je plaisante. Allez viens, je ne mords pas. Et je te promets que je ne suis pas un fervent admirateur qui veut juste attirer ton attention. » Nouveau haussement de sourcil, surprise. Elle ne s'attendait décidément pas à ce genre de réponse. Il semblait avoir compris ce qui se tramait dans sa tête à ce moment précis. Tiraillée par l'envie de plus en plus pressante d'un café chaud et sa fierté maladive, Apollinaria prit le temps de répondre. Elle le jaugea de la tête aux pieds, cherchant à savoir si elle pouvait avoir confiance ou non. Après tout, il ne faut jurer de rien et les apparences sont trompeuses. Que pouvait-on dire sur ce jeune homme dont elle ne connaissait pas le nom ? Elle n'en avait aucune idée et, bizarrement, se posait la question. Il semblait différent des autres étudiants mais elle ne savait pas trop dans quel sens. Positif ? Négatif ? Pendant qu'il se redressait, la jeune femme prit la parole, d'un ton mesuré « C'est... original. ». Elle s'humecta les lèvres avant de reprendre, un peu soupçonneuse « Mais... je ne comprends pas. Si tu n'es pas là pour attirer mon attention, que veux-tu ? » Elle posait une simple question qu'elle se demandait intérieurement. Elle ne pouvait pas accepter son invitation sans être sûre qu'il était sincère et qu'il n'avait pas d'intentions malveillantes.


Désolée gla
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MessageSujet: Re: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyLun 5 Mar - 12:36

La surprise qu'il décela dans le regard d'Apollinaria ravit Edwin. Il avait marqué un point : elle devait avoir tellement l'habitude d'être abordée par des hommes lourds, ennuyeux, ne voyant que la couronne argentée qui flottait, imaginaire, au-dessus de sa tête. Or, le britannique n'avait aucune envie de se mettre la belle princesse dans la poche. La mettre dans son lit ? Il n'y avait pas pensé l'ombre d'une seconde. Tout ce qu'il souhaitait, en jeune homme altruiste qu'il était, c'était de se rattraper le tort ce qu'il avait causé -à savoir ce fameux café renversé quelques jours auparavant. Et pourquoi pas forger un lien avec cette fille qui lui était inconnue ? Edwin avait beau être suspicieux et méfiant, il n'en était pas moins sociable et adorait se faire de nouveaux amis, connaître de nouvelles personnes. Et d'après ce qu'il savait, il n'y avait rien de mal dans le fait de vouloir connaître quelqu'un, princesse ou non.

« C'est... original. » marmonna-t-elle tout en tentant visiblement de comprendre la manière d'agir du jeune homme qui se tenait toujours debout face à elle, dressé les mains dans les poches de son jean, sourire aux lèvres. Original ? Ce terme le fit rire gentiment. D'après lui, il n'y avait rien d'original dans le fait de vouloir lui rembourser son café et de faire se connaissance. Pour lui, c'était la moindre des choses. Mais une fois de plus, du haut de son statut de princesse, Apollinaria ne devait pas percevoir les choses de la même manière. Elle devait surtout ne pas être habituée à être côtoyée par des inconnus qui n'en veulent pas à son argent ou à son titre. D'un simple haussement d'épaule, l'étudiant lui fit comprendre qu'il n'y avait, d'après lui, rien d'original dans son comportement. Et la belle brune s'empressa de le questionner, visiblement méfiante. « Mais... je ne comprends pas. Si tu n'es pas là pour attirer mon attention, que veux-tu ? » Edwin comprenait. Du moins, il imaginait très bien ces scènes qu'Apollinaria devait vivre et revivre sans cesse, avec ces jeunes étudiants s'approchant d'elle pour lui faire du charme dans le simple but de se rapprocher d'elle. Si l'amour rend aveugle, l'appât du gain peut rendre con. Il était cependant temps de faire comprendre à la princesse que le monde n'est pas peuplé que de méchants loups aux envies tordues. Souriant gentiment, le musicien reprit donc la parole, gardant une voix feutrée pour ne pas gêner les étudiants qui travaillaient alentours. « C'est si dur à comprendre que je veuille simplement te rembourser le café que je t'ai fait renversé l'autre jour ? » Il lui adressa un clin d'oeil et tenta, autant par ses paroles que par ses gestes, de faire comprendre à la jeune femme qu'elle ne craignait rien et qu'il n'était pas un vulgaire serpent qui tentait de la manipuler pour arriver à ses fins. « Je te promets que je n'ai aucune mauvaise intention. » Puis, comme pour mettre un terme à leur discussion et la décider pour qu'elle le suive, il recula d'un pas et indiqua la porte de sortie d'un mouvement de tête, son sourire ne se décrochant toujours pas de ses lèvres.



Désolée pour ? Wink
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MessageSujet: Re: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyMer 7 Mar - 20:58


Apollinaria était un peu perdue par ce qui motivait le jeune homme à vouloir absolument lui rembourser son café. Elle en voyait tellement à l'université que, des fois, elle se demandait si c'était une bonne idée d'être venu étudier loin de son pays de coeur. Au moins, au Luxembourg, les gens la reconnaissaient mais étaient beaucoup plus discrets et la laissaient tranquille. Ils étaient un peu impressionnés par l'aura que dégageait la princesse et préféraient ne pas lui parler du tout plutôt que de paraître ridicule. De toute façon, Apollinaria avait eu le besoin irrépressible de quitter un peu l'Europe et tous ceux qu'elle connaissait pour prendre un peu de recul. La mort de son mari, la rupture avec Aaron, tout cela avait précipité son départ mais finalement, elle ne regrettait rien. Sauf en de pareilles situations. Elle en avait marre d'être dérangée sans arrêt par des idiots qui ne faisaient que la retarder dans ses révisions, déjà chiantes au départ. Malgré tout, celui-là était particulier et elle voulait savoir jusqu'où il irait et surtout, ses motivations quelques peu floues. « C'est si dur à comprendre que je veuille simplement te rembourser le café que je t'ai fait renversé l'autre jour ? » Apollinaria haussa les épaules. Oui, c'était dur à comprendre. Il semblait un peu naïf, beaucoup de gens semblaient avoir de charmantes intentions au début mais finalement, finissait par décevoir, de façon plus ou moins importante. Il lui lança un clin d'oeil et Apollinaria lui jeta un regard un peu dépité. Il semblait vraiment étrange. Pourquoi insistait-il autant après tout ? Peut-être qu'elle était un peu longue à comprendre mais lui semblait avoir vraiment envie de ce foutu café. Quelle idée mal placée avait-il alors ? On peut penser que la jeune princesse ne voyait que le mal chez les gens mais c'est parce qu'elle avait déjà eu son compte dans les rencontres malveillantes qui tournent mal. Entre le meurtrier de son mari et son ex Aaron entre autres.

« Je te promets que je n'ai aucune mauvaise intention. » Cette fois-ci, la jeune brune éclata de rire doucement avant de poser ses mains sur la table. « Je ne suis toujours pas convaincue mais je saurais me défendre si jamais c'est le cas... » Apollinaria ne rigolait pas. Elle savait se servir d'une arme et s'en était déjà servi et avait déjà tué un homme. Ca, très peu de gens le savaient. Ils se comptaient au nombre de trois : son père, qui l'avait retrouvé au pied du corps, Kat, son amie d'enfance à qui elle racontait absolument tout et enfin Milo, son copain depuis quelques temps maintenant. C'était un secret d'Etat et elle ne doutait pas que ce jeune homme ignorait totalement cette partie de cette parfaite princesse. En effet, quand on la voit, imagine-t-on une femme capable de tirer sur le meurtrier de son mari ? Alors que la douleur l'accaparait et qu'elle voyait Alexandr se vider de son sang à ses pieds ? Non, on ne pouvait pas imaginer tout cela tant ça semblait être directement sorti d'un film à rebondissement peu crédible. Elle n'avait pas eu une vie facile ou "normale" et n'avait, de ce fait, pas vécu les mêmes que les autres, ou du moins, de façon différente. Quand elle avait vécu ses premières années à Odessa, dans un quartier pauvre d'Ukraine, elle avait appris à voler et à courir vite pour échapper à la police qui coursaient les jeunes enfants. Puis, sa vie avait changé et elle avait appris le contraire. Elle avait été recueillie par une puissante et riche famille Luxembourgeoise et tout ce qu'elle connaissait de sa misérable existence ukrainienne avait été effacé, raturé. Elle commença à ranger ses affaires et à les mettre dans son sac. Elle éteignit son portable, se leva elle et son regard vers le jeune homme, interrogative. « Alors ? » Puis, son attendre, elle se dirigea vers la sortie de la bibliothèque avant de se rendre au Starbucks le plus proche, sans vraiment converser avec le jeune homme. Arrivée au comptoir où peu de gens se trouvaient à cette heure-ci, elle commanda un café liégeois sans faire attention à la tonne de crème qui s'y trouvait. Elle n'était pas du genre à faire attention à ce point à son poids. Puis, elle attendit qu'il fasse sa commande avant de se diriger vers une table où elle s'assit.

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MessageSujet: Re: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyLun 26 Mar - 22:57

Je suis terriblement navrée pour le retard IMMONDE de ma réponse ;__; Enfin tu as vu mon message dans les absences, tu sais pourquoi. Je m'excuse quand même et tacherai d'être plus rapide au prochain coup, promis !

Plus les secondes passaient, plus Edwin désespérait de faire enfin bouger la princesse de sa chaise. Bon dieu mais qu'est-ce qu'il y avait de mal dans le fait de vouloir rembourser un café en faisant la connaissance de l'autre ? Perplexe, il restait debout face à elle à attendre une quelconque réaction. Comme toutes réponses, il eut droit à un bref haussement d'épaules désinteressé, un regard dépité puis un rire à l'allure ironique. Faisant rouler ses yeux dans ses orbites, il sourit, amusé par la réaction d'Apollinaria, puis il l'écouta qui prenait enfin la parole. « Je ne suis toujours pas convaincue mais je saurais me défendre si jamais c'est le cas... » Ce fut au tour du londonien d'éclater de rire. Et tant pis pour les étudiants alentours qui tentaient tant bien que mal d'encrer leurs fichus cours dans leur cervelle. Les paroles de la jeune femme étaient tellement surprenantes et iréelles qu'il ne put s'empêcher de rire de bon coeur. Pourquoi aurait-elle besoin de se défendre ? Il ne lui voulait aucun mal... mais elle semblait avoir de la peine à y croire. Était-elle méfiante à ce point ? Quoi qu'il en soit, Edwin ne put se retenir de répondre sur un ton amusé : « Je risque de me prendre un pain quand je me rapprocherai de toi pour te demander ce que tu veux boire ou bien... ? » Puis il secoua la tête comme pour s'excuser pour sa question débile, mais c'était plus fort que lui. Il était obligé de faire ressortir l'aspect comique de cette situation, un peu comme s'il voulait prouver à Apollinaria qu'elle ne risquait rien avec l'agneau qu'il était. Et puis, contre toute attente, la princesse sembla finir par céder. Rangeant ses affaires dans son sac, elle finit par se lever pour lui faire face et le questionner « Alors ? » avant d'immédiatement se diriger vers la sortie de la bibliothèque. Savourant sa victoire intérieurement, le brun la suivit directement, sourire aux lèvres.

Les pas rapides de la duchesses les menèrent au Starbucks le plus proche de l'université de Colombia. Edwin s'empressa d'ouvrir la porte pour laisser passer son accompagnatrice, lui emboitant le pas, puis il la laissa prendre sa commande avant de demander lui-même un café mocha blanc, puis il paya le tout avant de rejoindre Apollinaria qui avait pris place à l'une des nombreuses table du café. Ôtant d'abord sa veste pour la poser sur le dossier de sa chaise, il y accrocha ensuite sa sacoche de cuir noir et s'assit enfin, posant sa tasse brûlante sur la table. Ses mains entourant celle-ci, il planta d'abord ses pupilles sur sa boisson bouillante puis sur la princesse. Lui souriant, il prit la parole le premier. « Tu vois ? C'était pas si terrible, et je ne t'ai encore rien fait de mal. » Lui adressant un clin d'oeil pour lui montrer qu'il plaisantait et qu'elle n'avait pas à mal prendre ses paroles, il rapprocha sa tasse fumante de sa bouche et s'y brûla légèrement les lèvres en avalant une gorgée de son mocha, avant de reposer la tasse à sa place initiale. Passant sa langue sur ses lèvres pour effacer les dernières traces de café, il sourit à la jeune femme, un sourire qui se valait toujours aussi sincère. « Au fait, je m'appelle Edwin. » Et tant pis si Apollinaria s'en contre-fichait, c'était la moindre des politesses que de se présenter, non ?
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MessageSujet: Re: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyLun 2 Avr - 20:31



Apollinaria était sérieuse bien qu'elle était sûre qu'Edwin ne soit pas un tueur en série, elle était continuellement en alerte et ne laissait rien passer. Chaque détail, chaque regard passait dans son cerveau, était analysé, enregistré, rangé. Elle ne laissait rien au hasard et, bien qu'elle puisse paraître peut-être un peu faible de prime abord, elle n'en demeurait toutefois pas moins une femme de caractère qui avait un gant de velours dans une main de fer. Et Edwin pourrait très bien s'en apercevoir plus vite que prévu s'il voulais vraiment passer quelques temps avec elle. « Je risque de me prendre un pain quand je me rapprocherai de toi pour te demander ce que tu veux boire ou bien... ? » Malgré son air subitement résigné avec son hochement de tête pour lui faire signe de laisser tomber ce qu'il venait de dire, Apollinaria apprécia la sincérité et l'honnêteté du jeune homme. Il était plutôt rare pour elle de croiser dans ses nombreuses rencontres diplomatiques quelqu'un qui disait ce qu'il avait sur le coeur et qui n'hésitait pas à expérimenter une nouvelle sensation : la sincérité. Elle n'avait croisé récemment qu'un certain Lloyd Douglas-Hamilton qui lui avait avoué être ambulancier et avait même réussi à laisser échapper une certaine ambiguité dans ses paroles dans le cadre mythique et intemporel de l'Ecosse. C'est pourquoi elle s'attacha à lui répondre dans un soupir, sourire malicieux aux lèvres tout en se levant « Disons que j'ai des méthodes beaucoup plus... féminines et qui laissent plutôt des trous dans la peau... » Puis, mine de rien, elle lâcha ses cheveux en arrière tout en rassemblant ses affaires.

Après s'être dirigés vers le Starbucks le plus proche qui rappela à Apollinaria le moment où elle s'était installée ici avec Milo il y a quelques semaines, ils s'installèrent à une table avec leur consommation respective. Elle posa son sac sur la chaise à ses côtés avant de jeter un regard gourmand à son café liégeois. « Tu vois ? C'était pas si terrible, et je ne t'ai encore rien fait de mal. » Elle releva la tête et croisa le regard amusé d'Edwin. En réponse au sien, elle lui adressa un sourire avant de répondre, petit sourire en coin « Ca ne fait que deux minutes, je ne m'avoue pas vaincue... » Puis, trouvant la conversation de son café liégeois beaucoup plus plus attractive, elle se replongeant dans celui-ci. Elle attrapa sa cuiller avant de venir gratter le haut de la crème et de l'enfourner délicatement. Elle savoura son plaisir en fermant les yeux, sentant toutes les délices de la chantilly. Puis, Edwin cassa tout le moment en se présentant, toujours ce foutu sourire aux lèvres. Est-ce qu'il l'enlevait de temps en temps ? Est-ce qu'il l'avait encore quand il dormait ? C'était un tic, il ne pouvait pas l'enlever ? « Au fait, je m'appelle Edwin. » Sans réfléchir, elle répondit du tac au tac « Je sais. » Puis, elle releva les yeux avant d'esquisser un sourire et de rajouter pour expliquer avec plus de détails « Disons que mon père a une définition particulière de la majorité et qu'il a effectué de rapides renseignements sur les membres du campus... »

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MessageSujet: Re: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyLun 16 Avr - 19:11

« Disons que j'ai des méthodes beaucoup plus... féminines et qui laissent plutôt des trous dans la peau... » À l'entente de ces paroles, Edwin grimaça légèrement, préférant ne même pas penser à ce que la jeune princesse sous-entendait. Il avait vu suffisamment de films dans sa vie pour connaître bon nombre de moyens de torture, mais rien qu'à s'imaginer sous les griffes d'Apollinaria, des trous dans la peau, ça lui donnait la chaire de poule. Il préféra donc ne rien dire, se contentant de la suivre au travers de la bibliothèque puis des couloirs de l'université, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent au chaud, dans un Starbucks non loin de Columbia.

À présent attablés, les deux étudiants pouvaient profiter de la chaleur de leurs boissons fumantes pour discuter calmement, Edwin étant bien déterminé à faire ses preuves, comme quoi il n'avait aucune mauvaise intention en lui offrant ce café. Il ne manqua d'ailleurs pas une occasion de le faire remarquer à son interlocutrice, lui faisant remarquer, amusé, qu'il était resté gentil jusqu'à présent. En guise de réponse, il eut le droit à un sourire. Un rictus simple mais qui, venant de la princesse, voulait sûrement signifier beaucoup. Si elle le trouvait lourd, comme la plupart des étudiants qui devaient l'aborder, elle ne l'aurait certainement pas gratifié de son sourire. « Ca ne fait que deux minutes, je ne m'avoue pas vaincue... » Le londonien rigola silencieusement et haussa les épaules, l'air de dire « Tu verras bien ! ». Après tout, il ne pouvait que laisser Apollinaria se forger sa propre opinion. Il n'avait qu'à se montrer naturel et tout se passerait bien. Prenant sa tasse chaude entre ses mains, il baissa un instant son regard sur la fumée qui s'échappait de la surface de son mocha, puis il planta à nouveau ses yeux sur la jeune femme, souriant toujours. C'est là qu'il décida de se présenter et il faut dire que la réponse fugace qu'elle lui donna le laissa coi. « Je sais. » Elle savait son prénom ? Pourtant, il n'avait rien de ces étudiants populaires dont chaque personne entre les murs de Columbia connaissaient le prénom. Fronçant les sourcils, il fit un bref signe de tête en direction de la duchesse, attendant des explications. Il en eut rapidement le droit, avec un nouveau sourire en prime. « Disons que mon père a une définition particulière de la majorité et qu'il a effectué de rapides renseignements sur les membres du campus... » Surpris mais pas moins amusé, Edwin ne put se retenir de rire. « T'es pas sérieuse ? Donc tu peux mettre un nom sur chaque visage de l'université ? » rigola-t-il gentiment. Suite à cette simple déclaration, il imaginait déjà un père sévère qui tenait à ce que sa petite fille chérie ne se fasse déranger par aucun des membres de Columbia, préférant se renseigner sur tout le monde pour pouvoir réprimander celui qui oserait s'en prendre à elle. Edwin avait à présent sa petite idée de pourquoi Apollinaria était autant sur les pattes arrières depuis tout à l'heure. « Donc si je te montre... tiens, le gars là-bas. Tu connais son nom aussi ? » s'amusa-t-il à lui demander en pointant son doigt en direction d'un étudiant avec qui il partageait certains cours. Il lui avait parlé une fois ou deux et avait participé à un travail de groupe avec lui, il savait donc qu'il se prénommait Sasha. Attendant la réponse de la princesse, il approcha sa tasse de ses lèvres et avala une petite gorgée de son café brûlant, la savourant intérieurement.

C'est... naze. Pardonne-moi '-'
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MessageSujet: Re: ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria ❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria EmptyMar 24 Avr - 21:35



Apollinaria savait que son père avait raison de se renseigner sur les étudiants de cette si grande université. La plupart des enfants de rois, de princes ou de ducs allaient dans des écoles privées ou alors, si elles étaient publiques, très chères et un minimum sécurisées. Alekseï avait beaucoup de mal à laisser sa fille partir en coupant totalement le cordon. Ca faisait peut de temps qu'il l'avait retrouvée et, même s'il ne le montrait absolument pas, la jeune femme comptait beaucoup dans sa vie. C'était la seule trace qui lui restait de celle qu'il avait aimé et, même s'il s'enorgueillissait de ne pas être sentimental, Apollinaria savait qu'elle pouvait toujours compter sur lui. C'était vers lui qu'elle allait dès qu'elle avait un problème qu'elle ne pouvait pas gérer seule, ce qui mettait déjà son orgueil à rude épreuve. C'était lui qui l'avait trouvée avec le corps de son mari à ses pieds. C'était lui qui lui avait sauvé la vie plus d'une fois. C'était sa opinion à lui seul qui comptait pour la jeune femme. Elle savait qu'il ne prenait pas de décision à la légère et que, s'il avait décidé qu'il fallait faire des recherches sur les étudiants susceptibles de poser des problèmes, c'était la bonne chose à faire. « T'es pas sérieuse ? Donc tu peux mettre un nom sur chaque visage de l'université ? » Apollinaria fit un peu la moue, pas vraiment sûre de cette affirmation. Son père avait seulement cerné quelques étudiants qui avaient des antécédents et, heureusement, ce n'était pas le cas de tous ceux qui étudiaient à Columbia. Une petite voix dans sa tête susurrait une question qui revenait sans cesse mais qu'elle ne poserait jamais, dieu merci à son éducation princière : Pourquoi son père l'avait sur sa liste ? Après tout, il ne l'avait pas mit sur sa liste noire, il ne devait pas avoir fait des choses terribles selon lui, peut-être un casier judiciaire tout au plus. La Luxembourgeoise brûlait de tout savoir mais elle attendrait pour voir s'il lui dirait de lui-même, bien qu'elle en doute. Ils n'en étaient pas à ce genre de déclarations et elle ne savait pas s'ils en serait là un jour. Quoiqu'il en soit, elle ne demanderait jamais, son éducation le lui interdisait.

Avant qu'elle ne puisse répondre, Edwin la prit au dépourvu en demandant, apparemment très content de lui « Donc si je te montre... tiens, le gars là-bas. Tu connais son nom aussi ? » Sans se démonter, Apollinaria esquissa un sourire malicieux. Elle était ravie de ce genre de réparties et ça lui manquait beaucoup. Mis à part ceux de sa condition, et encore, et Milo, peu de personnes osaient ce genre de discussion avec une princesse de sang royal par sa mère, riche par ses parents adoptifs et de nouveau sang royal par mariage. Mais une fois n'est pas coutume et Edwin semblait déroger à la règle, pour son plus grand plaisir. « Bien sûr ! Laisse-moi quelques instants... » Puis, sans se départir de son sourire, elle se leva avant de se diriger vers le jeune homme en question. Celui-ci la regarda arriver, un peu surpris, sans savoir où se mettre et sans savoir quoi dire à ses amis près de lui qu'il l'avait prévenu. Le temps semblait s'être arrêté pendant un instant dans ce Starbucks. Apollinaria s'approcha avant de demander, sourire aux lèvres « Bonjour ! Dis-moi... Je me demandais... On m'a parlé d'un bar près d'ici, le King's Bar ? Tu le connais, um ? » Le jeune homme, perturbé, balbutia « Sasha. Bien sûr, on y va demain soir. Tu veux venir ? » Apollinaria esquissa un sourire avant de répondre doucement « Je vais y réfléchir, je te dis ça ! » Puis, elle détourna les talons avant de s'asseoir de nouveau en face d'Edwin, de boire une gorgée de son café. Elle prit son temps avant de lever le regard et de déclarer, sourire en coin « Sasha. »


C'était très bien !
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❝ Let me apologize ❞ Edwin & Apollinaria

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