Le soleil s'était levé depuis un bon moment lorsque je me réveillais. On était un samedi et pour une fois, je ne travaillais pas. Pas que je n'aimais pas mon métier, non, le mannequinât était toute ma vie. Mais cela faisait du bien de prendre un peu de temps pour soi-même. Je pris un bol de céréales avec du lait et m'assis sur mon canapé afin d'allumer la télévision. Je zappais sur plusieurs chaînes avant de tomber sur les clips. C'était une habitude que j'avais depuis que j'étais petite. Je me levais et regardais des clips de musiques. Cela m'aidait à bien me réveiller avant d'entamer une journée. Aujourd'hui, j'avais décidé d'aller de me promener à Central Park, histoire de prendre l'air.

Je pris une douche bien chaude pour me détendre avant d'enfiler un jean slim, un débardeur et mon Abercrombie. Je me chaussais d'une paire de Derby marron clair, pris mon sac et sortis de ma suite qui se trouvait dans le Majestic. Je marchais jusqu'à Central Park, respirant l'air à pleins poumons. Cela faisait du bien. J'arrivais rapidement jusqu'à la grande fontaine. L'eau se déversait en une mélodie enchantante. J'allais m'asseoir sur un banc en face quand j'entendis un son jouer à la guitare. Curieusement, je me dirigeai vers l'endroit d'où elle provenait lorsque j'eus un raté. Cet homme .. Je le connaissais, j'en étais sûr. Mais où l'avais-je vu ? Je n'arrivais pas à trouver ma réponse et allais m'en aller lorsque celui-ci leva la tête. Une colère énorme m'envahit. C'était lui .. Drew Wellington. Je n'en croyais pas mes yeux. Cet homme était celui qui m'avait brisé, détruite. J'avais Seize ans à l'époque où je l'avais rencontré. Il était doux, attentionné, à l'écoute. Et j'étais rapidement tombée amoureuse de lui. Naïve. Le lendemain de ma première fois, il était parti comme ça, sans aucune nouvelle. Je m'étais réveillée dans un lit inconnu, toute seule. Je m'étais senti sale, souillée, trahie ! Il était la cause de celle que j'étais devenue. Une croqueuse d'homme. Je ne m'attachais plus à personne. Je n'avais confiance en personne. Hormis ma meilleure amie, Wendy. Elle avait été là pour moi lors de cette période difficile. Elle avait toujours été là pour moi.

Je croissais mes bras devant ma poitrine, le fusillant du regard. Il n'avait pas eu le droit de partir sans rien. Même pas un mot. Cet homme avait très malfait en me mettant en rogne. Il allait le payer, ça c'était sûr. Il pourrait courir, se mettre à genou, me supplier, il allait souffrir autant que j'ai souffert. Sadique me diriez-vous ? Non, je ne fais que lui rendre ce qu'il m'a fait.

« Eum..? Bonjour.. On se connait? »

Et en plus de cela, il ne me reconnaissait même pas. Évidemment, j'avais énormément changé depuis. J'étais devenue plus mince, plus belle. J'avais changé de style vestimentaire, m'habillant plus classe. J'avais juste grandi, évolué. Lui, certes il avait changé, mais il avait toujours les mêmes traits. Et il avait vieilli aussi. Quoi qu'il en soit, il venait de faire une erreur avec sa question, encore une fois.

« À ce que je vois, tu ne me reconnais pas. C'est drôle, mais ça ne m'étonne même pas. Après tout, la dernière fois qu'on s'est vu, tu es partis sans aucune nouvelle, le lendemain que nous avions couché ensemble pour la première fois. Non, cela ne te dit rien ? Et si je te disais Australie, Sydney, toujours rien ? Hum, je vois. Au passage, moi c'est Kaeleigh Wilson. Peut-être que là, la mémoire va te revenir. »

Je lui avais dit tout cela d'un ton sarcastique. C'était pitoyable, il ne se souvenait de rien. Peut-être avait-il eu un accident et il était devenu amnésique ? Je n'en avais aucune idée et honnêtement, je m'en fichais. Mais je pouvais déjà dire que cet homme, il allait passer un mauvais quart d'heure.

Tallula était ma fille et je l'adorais. Je passais tous mes temps libres avec elle, je n'avais pase choix mais je ne voyais aucunement cela comme une corvée ou quelque chose dans le genre. Au contraire, chaque moment que je passai avec elle me rendait plus souriant car pleins de petites choses en elle me rappelait sa mère qui ne vivait plus à nos côtés, pour l'instant. Alors une enfant ça occupe beaucoup de temps et d'espace dans une vie et que je le veuille ou non, mes loisirs que je faisais auparavant tel que des voyages, de la musique ou le simple plaisirs de sortir quatres soir par semaine, en avait pris une claque. Mais bon, cette claque je l'aurais eu avec ou sans mon enfant. Je ne regrette pas d'être devenu plus mature mais disons que cet après-midi je me réjouissai de jouer de la guitare. Guitare qui avait amasser la poussière depuis quelques mois. Alors comme durant ma jeunesse je me rendis à la fontaine de CentralPark pour m'installer sur le bord de la fontaine en question. Je passai un main sur ma guitare...

Je grattai quelques notes qui se transformèrent rapidement en mélodie merveilleuse et charmante qui coulait dans mes oreilles comme une chiute qui tombe dans une rivière. J'avais su m'inspirer de mon environnement et ma composition ressemblait a l'ambiance autour, dans la ville. Mon coeur battait lentement, qu'est ce que ça avait pû me manquer la musique. Ma musique. Durant tous les voyages que j'eu faite, ma guitare m'accompagnait m'aidant autant à ma ramasser un peu de fonds ainsi qu'à attirer les filles. Mais, souvent, j'étais en organisation humanitaire et je me refusai de tomber amoureux et de devoir me briser le coeur et par la même occasion briser celui de la femme avec qui j'avais passer de si bons instants. Je savais ce que ça faisait. Ça fait mal.. Entendant des pas qui s'approchait, je finis par ouvrir les yeux pour me retrouver devant une femme qui semblait tout sauf enchanter par ma composition instantanée. Je lui demandais donc si nous nous connaissions, parce qu'autrement je ne comprendrais pas son attitude provocante. À ce que je vois, tu ne me reconnais pas. C'est drôle, mais ça ne m'étonne même pas. Après tout, la dernière fois qu'on s'est vu, tu es partis sans aucune nouvelle, le lendemain que nous avions couché ensemble pour la première fois. Non, cela ne te dit rien ? Et si je te disais Australie, Sydney, toujours rien ? Hum, je vois. Au passage, moi c'est Kaeleigh Wilson. Peut-être que là, la mémoire va te revenir.

Mes yeux s'ouvrirent en grand. Me trouvais-je vraiment devant elle? L'australie avait été l'avant dernier voyage de quatre mois humanitaire avant que je me pose définitivement à NewYork City. Le dernier avait été celui avec Nolà... Par contre, un peu avant en australie j'avais fait la connaissance d'une fille. Et quelle fille! Si j'aurais pû rester plus longtemps là bas, qui sait ce qui aurait pû se passer entre nous deux..? Kaeleigh je me souvenais d'elle mais la revoir ici à new york, encore plus belle qu'elle ne l'était déjà à l'époque, comment aurais je pu deviner? Je te jure que ce n'est pas ce que tu crois, à Sydney. déclarai je en me levant pour descendre les deux marches qui me séparait d'elle, en déposant ma guitare dans son étui par la même occasion. Je voulus la prendre les mains mais elle les retira brusquement. Je baissai le regard en souriant malgré moi. Pourquoi les femmes tiraient-elles toujours aux conclusions hâtives? Je pouvais comprendre sa colère j'étais jeune et je ne voulais pas m'attacher, alors que je m'étais attaché, et j'avais été sa première fois, une nuit fabuleusement douce pour une première fois. Elle ne pourrait jamais dire que je lui avais manquer de respect car j'avais pris mon temps en prenant bien soin de la mettre à l'aise par mille et une tendresse..! Je m'en rappelle comme si c'était hier. Je sais que tu es en colère mais tu n'as aucunes raisons valables. dis je. Mais je remarquai tout à coup son expression et je compris que je venais à nouveau de faire une gaffe en disant cette malheureuse réplqlique...

Je n'en croyais pas mes yeux. Parmi les milliers de personnes qui habitaient à New York, il fallait que je tombe sur lui. Et tout ce qu'il trouvait à dire c'était : "Je te jure que ce n'est pas ce que tu crois, à Sydney. Je sais que tu es en colère, mais tu n'as aucune raison valables." Je me serai écoutée, à cet instant précis, je lui aurais donné une grosse gifle qu'il s'en serait souvenue toute sa vie. Je n'arrivais pas à croire qu'il osait me dire cela, déjà que je devais avoir l'air assez en colère. Il voulait vraiment me mettre à bout ! Je respirai un bon coup, essayant tant bien que mal de me calmer un peu.


Je voulais le traiter de tous les noms possibles, mais je me retenais. Il valait mieux rester dans le poli, si je puis dire. Je vis à son expression qu'il ne s'attendait pas à cela. Il devait penser autre chose, que je lui en voulais pour je ne sais quoi. Mais moi, ce que je lui reprochais, c'était d'être parti comme ça, sans rien. Je lui faisais confiance, je l'aimais. Du moins je pense. Je ne dis pas que je pensais qu'il était l'homme de ma vie, loin de là. Mais je peux bien dire que oui, c'était mon vrai premier amour. J'aurai aimé voir une autre fin à cette histoire. Une autre fin où je n'aurai pas été si bouleverser, si triste. Moi-même je ne me comprenais pas à l'époque. Je m'étais jamais attachée à ce point-là à quelqu'un, à part Wendy mais ça, c'est une autre histoire.


J'allais partir quand il me retint par la main. Je le regardais dans les yeux et je crus m'y perdre. Je n'avais jamais réussi à lui résister auparavant, je le trouvais tellement beau. Je le prenais pour l'homme idéal, celui que toutes les filles rêveraient d'avoir, mais j'ai eu tord. Aujourd'hui encore, j'avais du mal à résister à son si beau regard. J'aimais m'y noyer dedans, mais je ne voulais pas refaire la même erreur. Je n'allais pas me faire avoir encore une fois.

Bon. J'avoue je n'avais pas vraiment utiliser de mon tact habituel et je ne savais pas pour quelle raison. Une chose était sur , ça n'avait pas été une idée très très fameuse puisqu'elle semblait littéralement sous le point d'exploser de rage, de me défoncer la gueule. Elle se ferait plus mal à elle qu'à moi mais bon... Aucune raison valable ?! Mais tu te fous de moi ?! Tu m'as laissé comme une m*rde dans ce lit après qu'on est couché ensemble ! Tu es partis sans aucune nouvelle, sans un mot ! Et tu oses me dire qu'il n'y a aucune raison valable ? T'es encore plus débile que ce que je croyais. » Malgré moi je pousse un soupir, je suis un peu découragé. Je vous explique un peu l'histoire. Cette chère dame et moi nous sommes déjà fréquenter lorsque j'étais en voyage humanitaire. Je restais environ quatre mois là-bas et nous passames vraiment selon moi d'excellent moments ensemble, j'en étais même tomber amoureux. Un jour, nous avons finit par cèder à nos envies et le faire. Le matin très tôt mon téléphone portable m'avait avertit que notre départ pour la Croatie se fait à deux heure précise. Alors sans perdre une seconde j'avais tout emballer et déguerpit sans prendre la peine de l'informer de mon départ. Ben la, j'étais pressé! Et ensuite je n'ai tout simplement pas trouver l'occasion de la rappeler.. Domage. 

Hey, baisse d'un ton tu veux. Pas besoin que toute la planète soit au courant de tes petits malheurs! dis je dans un murmure dur et un peu agressif.

Et puis elle se prenait pour qui de me traité de ce nom? Elle ne m'avait pas vu depuis environ un siècle et la voila qui me faisait une crise environ 4-5 ans plus tard..?! Je me posais des questions moi aussi. Elle croyait que je ne m'étais pas senti mal au début ou quoi? Bien sur que oui mais après j'avais rencontrer Nolà alors les choses avaient changées... Mais comme je l'ai mentionner j'étais amoureux de cette fille impulsive qui était venu à moi. Elle me rendait fou par sa beauté et son attitude mais les choses ne sont pas éternelles maheureusement... Je ne sais pas ce qu'elle s'imaginait mais en tout cas elle ne défrustrait pas et se concentrait sur sa respiration, qui devait probablement l'aider à rester calme.
Tu sais, je pensais vraiment que tu étais un mec bien mais j'ai dû me tromper. Tu ne vaux pas mieux que tous les autres hommes. » J'éclatai de rire en mettant une main devant ma bouche ensuite. Elle se moquait de moi? On me disait toujours que je ne leur ressemblait aucunement, j'avais fait une erreur ça peut bien arriver à tous non? Elle allait s'en aller lorsque je la rattrapais par la main et qu'elle se retournant vivement faisant voler sa chevelure. Je m'approchai d'elle et plongeai mon regard dans le sien. Était ce un frisson qui venait de la parcourir? Perdait-elle de son assurance..? Je savais son penchant pour mon regard et j'espèrais l'amadouer en la faisant fondre.

Tu es calme maintenant? Tu veux discutez comme un adulte ou tu veux continuer à me hurler dessus comme l'aurais fait la gamine que tu étais à l'époque? dis je en lui faisant un clin d'oeil et un petit sourire. Direct et clair, le choix lui appartenait moi je ne lui courrais pas après... Je ne l'avais jamais fait et ce n'est pas aujourd'hui que cela commencerait. Oh ça non.  

Je n'en pouvais plus. J'étais tellement énerver mais pourquoi exactement ? C'est vrai qu'il avait rendu ma première fois magique, inoubliable. Il avait été tendre et doux avec moi, ne me brusquant pas. Et on avait passé des moments fabuleux. Alors pourquoi réagissais-je ainsi ? J'étais complètement perdue lorsqu'il me dit

J'allais le tuer ! J'allais le tuer ! D'un coup, toute la colère que j'avais réussi à faire passer, revint au triple galop. Il avait pas le droit de me parler ainsi, d'être agressif ! Et mes petits malheurs ?! Non seulement il y avait personne autour de nous mais de plus, je n'appelais pas cela un "malheur" mais une "explication". Bon, peut-être j'avais un peu crier, mais je n'avais pas réussi à me contrôler. Et tout le monde me connaissant savait parfaitement que lorsque j'étais en colère, je criais beaucoup.


Je voulus lui faire ravaler son clin d'œil mais me retint. Il avait raison d'un côté, je me comportais comme une gamine. Je ne savais plus quoi faire. La gamine que j'étais à l'époque .. Si seulement il savait ce que j'étais devenue après son départ, il ne dirait pas ça. Peut-être était-ce pour cela que je lui en voulais ? Parce que j'étais devenue la personne que je ne voulais pas être. J'étais devenue méfiance, méchante. Je n'abaissais pas les gens pour le plaisir mais c'était tout comme. Dès qu'on venait chercher la merde, je leur foutais la honte de leur vie. Son départ m'avait changer. Je couchais à droite, à gauche, sans attachement ni rien. Juste le plaisir. Juste profiter de la vie. Je n'étais pas non plus une catastrophe, j'étais toujours aussi attentionnée et gentille avec les gens que j'aimais. La gamine que j'étais avant. Elle n'existait plus et ce n'est certainement pas lui qui allait la faire revivre.


Les larmes me montèrent aux yeux mais je ne voulais pas pleurais, pas devant lui. J'avais pas le droit de lui donner ce plaisir.


Je lui murmurais les derniers mots, incapable de les dire à voix haute. Et voila, cette histoire venait de se terminer définitivement. Un chapitre de ma vie tournait. Je pense que c'est le mieux. Il ne faut pas que je reste sur un échec comme celui-ci, cela ne servirait à rien. Je me retournais et partis. Je ne pouvais plus rester ici. Je ne l'aimais plus, certes, mais une part de moi aurait voulu que tout cela se termine autrement. Peut-être qu'il me prenne dans ses bras en me disant qu'il regrette .. Mais je savais que ça n'arriverait pas. C'était impossible. J'allais retourné à l'endroit où j'étais avant que cette affrontement se passe quand j'entendis quelqu'un courir derrière moi. Je me retournais pour le voir lui. Encore. Qu'est-ce qu'il me voulait encore ? N'avais-je pas été clair ? Je croisais mes bras sur ma poitrine avec un soupir d'agacement. Il avait l'air un peu essouffler mais je pus quand même l'entendre me murmurait un « attend » à peine audible ..

Mon Ex' ne semblait pas vraiment heureuse après que je lui ait dit de baisser le ton. Ben quoi? Il n'avait pas foule autour de nous mais si elle continuait de hurler et gesticuler de cette façon il y en aurait surement qui viendrait pensant que je l'agressais ou quelque chose dans le genre. Elle avait donc les nerfs en boules depuis plusieurs années et enfin j'étais devant elle... Mouain.. Je savais que j'étais malchanceux mais pas à ce point là. En ce moment, j'avais honte. Je lui proposai après un instant où je voyais qu'elle recommencait à se controler pour lui demander si elle se sentait prête pour une convrsation d'adulte. Tss tss... Mauvaise question apparament. Ses joues prirent une teinte un peu plus rosé de colère tandis qu'elle me balancait d'un ton agressif et froid: 

  La gamine que j'étais à l'époque tu dis. Si seulement tu savais ce que j'étais devenue après ton départ, je ne pense pas que tu aurais osé dire ça. De toute façon, tu as raison, cela ne sert à rien que je continue à crier ou même à rester ici, tu as surement refait ta vie, moi aussi. Je crois qu'au fond, je t'en voulais pas à toi personnellement. Mais j'avais besoin de trouver un responsable pour mon changement de comportement. J'étais devenue celle que je ne voulais jamais être. »

J'en restais bouche bée. Son petit débat ne me faisait ni chaud ni froid et je me contentai de l'écouter en croisant mes bras sur ma poitrine en hochant la tête en ayan vachement l'air de m'ennuyer. Elle commençait à m'ennuyer justement avec ses drames... Une discussion, elle ne connaissait pas cela?

Tu as fini là? Puisque de toute évidence tu n'as pas l'air en état de parler, je ne vois pas pourquoi je t'écouterais dire de pures aneries! Que je sois responsable de je ne sait quoi ou non... On s'en fout! Mais tu as raison: moi j'ai refait ma vie. Sans toi, ton attitude en est peut-être une raison... dis je durement en sachant qu'elle serait blesser de mes paroles. Ce n'était vraiment pas en raison de son attitude au contraire , si j'aurais pu rester je serais rester avec elle mais il m'en était impossible. Comme de fait, les larmes lui montèrent aux yeux et aussitôt je me sentit plus que mal, comme un sale salaud sans coeur. Pourquoi avais je dit cela? J'allais m'excuser lorsqu'elle me montra la paume de sa main en m'indiquant de me taire.

Maintenant je me rends compte qu'en faite, tu en avais rien à foutre de moi. Eh bah soit. Je vais pas continuer plus longtemps. Oublie-moi, car c'est ce que je vais faire. Adieu Drew. » dit elle en se retournant et marchant. Je la regardai marcher pour voir si elle allait me lancer un dernier regard qu'elle ne fit pas. Je ne voulais pas lui courir après.. Grr, et pourtant je ne voulais pas qu'elle est de la peine. Je jogga donc vers elle, ayant récuperer ma guitare dans son étui, et lui cria un faible attend. Elle se retourna les yeux toujours et encore plus baigner de larmes. Aah les femmes et leur sensibilité... Je mis mon instrument près d'un arbre en entrainant la jeune femme avec moi. J'essuyai une larme, puis deux qui coulèrent sur sa joue. Du même doigt, je le fis glisser sur tout le contour de son délicat visage, et elle ferma les paupières pour s'abandonner a la caresse. Je l'attirai dans mes bras, dans une forte étreinte en posant mon menton sur sa tête. Je glissai une main sur son dos.

Qui a parler d'adieu? Je viens de te retrouver et tu veux déjà me quitter? Franchement ma belle, je ne me suis jamais foutu de toi... dis je en pensant réelement ce que je disais. Cela faisait du bien en quelque sorte d'avoir une femme dans mes bras à consoler qui n'avait pas peur de moi parce qu'elle ignorait qui j'étais... C'était réconfortant quoi..

Je ne me comprenais plus. Une seconde j'étais en colère contre lui, celle d'après j'étais blessé par ce qu'il me dit et puis enfin, je suis en larmes. C'était à ne plus rien y comprendre. Qu'il est dit que mon attitude était surement la cause qu'il est refait sa vie sans moi, oui cela m'a blessé. Je voulais pas lui montré à quel point ça m'atteignait mais ces foutus larmes - traitresses - le montrèrent pour moi. Il m'avait couru après, m'avait prit dans ses bras en me disant : « Qui a parler d'adieu? Je viens de te retrouver et tu veux déjà me quitter? Franchement ma belle, je ne me suis jamais foutu de toi...» Je n'arrivais plus à le comprendre lui aussi. Il m'envoyait paitre et maintenant il ne voulait pas que je parte. Je le repoussais, même si je ne le voulais pas tant que ça. Cela faisait du bien d'être dans les bras d'un homme qui auparavant vous avez protégé.


Je n'avais pas peu m'empêcher de lui poser cette question. Après tout, j'avais raison. Pourquoi me retenait-il s'il avait refait sa vie ? Je ne savais pas trop à quoi m'attendre comme réponse et je ne savais pas du tout quel genre de réponse je voulais. Je ne l'aimais plus, certes, mais peut-être qu'une part de moi voulait que lui, m'aime toujours. J'avais toujours adoré avoir des hommes qui m'aimaient, peut-être est-ce pour cela que je voulais que lui aussi ? J'avais tellement de questions sans réponses que c'en était insupportable.


Les larmes avaient arrêtés de couler, ce qui n'était pas plus mal car mon mascara avait dû couler. Je lui avais dis tout cela d'un ton ironique, ne pouvait pas me retenir. Je me demandais d'ailleurs pourquoi y'a quelque minutes, j'étais en train de lui dire mes petits "malheurs" comme il dirait. C'était tellement puérile. Et ce n'était même pas drôle. Je préférais de loin être sarcastique, cela l'énerverait peut-être. Quoiqu'il en soit, j'avais fini d'être une gamine et j'allais lui montré que oui, même s'il en doutait, même si pour lui j'étais toujours une fille de Seize ans, j'avais définitivement mûri et tourné la page.

Je reportais mon attention sur lui et je devais avoué que j'étais surprise de l'expression de son visage. Il avait l'air très surpris par ma répartie mais aussi un peu triste. Illogique, non ? De toute manière, je n'allais pas en rester là, ça c'était certain.

Kaeleigh... Tout un numéro! Je me demandais d'ailleurs comme m'était-il simplement possible que j'ai réussis à l'oublier! J'avais peut-être de bonnes raisons vu ce qui s'était passer avec ma femme et tout... Mais quand meme! Elle avait été la première femme avec qui j'avais vraiment partager mes sentiments, mes projets... Rien que le fait d'y penser..! Je ne sais pas pourquoi, même si je n'aimais pas courir après les gens, pourquoi l'avais je fait pour cette femme? Je savais pertinement pourquoi... Parce que j'avais la nette impression de la perdre une deuxième fois, de la laisser parti sans explication rien: comme un lâche. Ce que je ne suis pas. Alors pas question qu'elle s'en aille... Rendu près d'elle, elle me balanca ces paroles.

C'était pas toi y'a cinq seconde qui voulait que je m'en aille ? Alors pourquoi tu me retiens ? »

Ouuille? C'était bien dit meme si je n'avais jamais au grand jamais declarer une telle chose. J'affichai donc un grand sourire, celui qui disait: AH! non tu te trompes ma jolie! Ma belle... tu viens de dire le contraire de ce que je t'avais dit! Je t'avais proposer de venir prendre un café dans un resto, chez moi ou chez toi on s'en fout, mais de toute évidence tu avais mal saisie hein..? 

Elle croisa effrontement les bras et rétorqua: 
Te sens pas obligé de me courir après tu sais, après tout comme tu dis, tu n'aimes pas mon attitude et ça changera pas rien que pour toi. » à mon tour, je croisai les bras sur mon torse en la toisant narquoisement, un sourcil arquer l'air de dire: beauté, tu veux vraiment embarquer la dedans..? Que pouvais je bien inventer comme conneire cette fois? Une connerie qu'elle voulait entendre bien sur sinon j'étais cuit! 
Eh bien, au moins on est d'accord sur un truc. On ne changera pas d'attitude pour l'autre. Point. Fin de l'histoire, bon maintenant on discute sérieusement, oui? dis je puisqu'il me tardais sincérement d'en venir au fait. Je voyais qu'elle avait arreter de pleurer et se faisait à présent plus sarcastique. Quelle girouette , cette nana! J'attendais donc sa réponse. Sa dernière chance de savoir ce qui m'avait pousser à partir aussi subitement. Si elle la laissait passer, cette fois elle pourait s'acheter un chien pour lui courir après...

Mais qu'est-ce qu'il voulait à la fin ?! Un moment c'est je te jète, celui d'après, ne pars pas. Fallait choisir ! Et le fait qu'il dit que j'avais soit-disant mal saisie me mettait en rogne, même si je fis tout pour le cacher. Je voulais me montrer le plus calme possible, comme s'il ne m'atteignait plus.


C'était sur, je n'allais pas changé d'attitude pour lui. La gamine d'avant oui, mais pas la femme de maintenant. J'étais devenue une mannequin très célèbre, une des égéries de Victoria's Secret. J'étais riche, j'avais une meilleure amie et une famille que j'aimais. J'avais tout pour moi. Hormis un copain, je l'admets, mais je ne voulais pas me caser encore. Donc oui, j'avais réussi ma vie même avec mon sal caractère. Alors pourquoi je le changerai maintenant ?

Je savais très bien que là était ma dernière chance de savoir pourquoi il était partit, comme un lâche, un sala*d. Mais une partie de moi voulait continuer à le provoquer, à le rendre exaspérer par mon attitude. Pourtant, je voulais savoir pourquoi il était partit. Même si je me doutais que cela devait être à cause d'une de ses missions humanitaires ou je ne sais plus trop quoi. Ou alors il avait une femme quelque part et j'étais juste une fille pour subvenir à ses besoins le temps qu'il soit loin d'elle. Oui, cette solution me paraissait plus probables. Sinon s'il était partit pour ses missions, il m'aurait au moins dit un "au revoir" ou un "adieu". Ca n'avait vraiment aucun sens .. Mais même mes autres amies avaient émis cette hypothèse. Hypothèse qui semblait plus comme la réalité là, maintenant, lorsque je le regardais. Je l'imaginais le lendemain dans les bras de sa femme, l'embrassant amoureusement et lui disant à quel point elle était magnifique et qu'elle lui avait manqué. Cette image ne me rendait ni jalouse, ni triste, ni déçu. Cette image que j'imaginais me semblait tellement vraie, comme si je la voyais de mes propres yeux, que ça m'était indifférent. Il avait au moins passé du bon temps en se moquant de moi. Naive, encore une fois.


Je vis son visage se renfermait, comme si j'avais atteint la cible en plein milieu. J'avais bien visé on dirait. J'en étais sur ! De toute façon, maintenant, ça n'avait plus d'importance.

Cette belle brunette avait toujours été de nature impulsive et cela n'avait pas l'air d'avoir nullement changer depuis toutes ces années. Et une chance. Car ce qui peut être considerer comme un défaut, moi je le vois comme une qualité. Kaeleigh s'imposait et faisait sa place peu importe où et wuand. Aujourd'hui c'était tombé sur moi. Il fallait bien que cela arrive un jour ou l'autre mais je n'aurais jamais, au grand jamais, cru que ce serait de cette manière que les choses se dérouleraient. Nos attitudes ne se différenciaient pas tellement. Nos traits de caractères restaient les mêmes et dans ce cas précis nous pouvions presque voir des éclairs dans les yeux de l'un et de l'autre. 

J'avais conscience de ne pas y aller avec le dos de la cuillière. Mais je ne voyais vraiment pas pourquoi jE devrais. Qu'avait-elle fait pour avoir un tel mérite et qu'est-ce que je lui devais après tout..? En tout cas, le simple fait de la retrouver et de la fixer droit dans les yeux me ramenait directement de le temps où je sortais avec elle, que notre relation se portait bien... D'ailleurs en ce moment je me demandais quelle aurait été notre vie commune si j'étais resté au lieu de partir sans prévenir..? Je ne le saurais sans aucuns doutes jamais... je voulais avoir une vraie conversation. Mature et calme. Elle crois les bras et me lança un regard provocateur.

Oui, je t'écoute ? Tu vas me dire que tu es partit parce que tu devais rejoindre ta femme, que lorsque tu l'as vu, tu l'as embrassé et plus rien d'autre n'avait d'importance ? Pas même le fait que dans un autre pays, tu venais de briser le coeur d'une jeune fille de Seize ans ? De toute façon je te comprends, nous deux, c'était plus un amusement qu'autre chose. Une bonne distraction même. Mais comme on dit, toute à une fin. Je parle sérieusement au passage. »

Je ne sais pas pourquoi ni comment mais ces paroles m'atteingnirent de pleins fouet, en plein coeur. Non pas parce que ces affirmations étaient vrais mais parce que je m'attardais sur les derniers mots. Je me rapprochai d'elle, la forcant à lever la tête.

Il n'y avait pas d'autre femme. Nous ne sommes pas dans un film tu sais.. Je ne suis pas le salaud par excellence. Si tu veux savoir, j'ai simplement dû partir subitement à cause de la catastrophe en Croatie. Je n'ai pas pris mes affaire et déguerpit après avoir fait l'amour avec toi. Et justement cette jeune femme de 16 ans, cette distraction si tu veux, j'y pensais et m'en voulait beaucoup au début car je la voulais avec moi. Mais je savais que les relations à distances c'était impossibles.. Alors j'ai tout simplement disparu. racontai je. Je crois que c'était la toute première fois depuis cette époque que j'en reparlais. Je me rappelais à quel point je voulais l'appeler, lui écrire... En m'y refusant finalement. Pour notre bien, je le croyais vraiment à ce moment là. Que je faisais la meilleure des choses. 

Oh et puis tu sais quoi, ça n'a pas d'importance. C'était y'a des années et faut savoir tourner la page. Je suis désolée d'avoir agit ainsi, c'était le choc de te revoir. Alors j'ai raison hein, tu avais bien une femme qui t'attendait quelque part ? je secouai négativement la tête. Kal... Il n'y avait personne à mon départ. Arrête de te torturer avec cela ok? Oui après quelques mois j'ai rencontrer quelqu'un d'autre comme tu l'as surement fait aussi. N'est ce pas?  

Je crois que jamais je n'arriverai à me comprendre. Ce beau brun en face de moi me faisait perdre la tête. Lui aussi je ne le comprenais plus. On avait au moins ça en commun. Il me troublait et je n'aimais pas ça. Il fallait que j'y remédie. Alors quand il s'approcha afin de me faire lever la tête, je le regardais droit dans les yeux, ne pensant pas une seconde à ces beaux yeux mais à l'envie de le déstabiliser.

« Il n'y avait pas d'autre femme. Nous ne sommes pas dans un film tu sais.. Je ne suis pas le salaud par excellence. Si tu veux savoir, j'ai simplement dû partir subitement à cause de la catastrophe en Croatie. Je n'ai pas pris mes affaire et déguerpit après avoir fait l'amour avec toi. Et justement cette jeune femme de 16 ans, cette distraction si tu veux, j'y pensais et m'en voulait beaucoup au début car je la voulais avec moi. Mais je savais que les relations à distances c'était impossibles.. Alors j'ai tout simplement disparu.»

Alors ce n'était pas ce que je pensais ? Il n'avait pas d'autres femmes ? Mais je comprenais pas. Il aurait quand même pu le dire dans ce cas là. Il n'y avait pas écrit Top Secret pour ses missions. Et apparemment je n'avais pas été qu'une distraction ? Je n'y croyais pas vraiment. Je ne voulais pas tout dramatiser ni rien, mais le fait qu'il est disparu comme ça, sans nouvelles ni rien, je trouvais ça lâche.Je ne pensais pas qu'il était un sala*d, parce que je savais très bien qu'il ne l'était pas. Il était un jeune homme bon, attachant, gentil, attentionné. Je pourrais presque dire parfait, mais quand même pas. C'était la première fois depuis que tout cela est arrivé, que je me permettais de penser autant à cela, d'y parler, d'y penser ..

« Kal... Il n'y avait personne à mon départ. Arrête de te torturer avec cela ok? Oui après quelques mois j'ai rencontrer quelqu'un d'autre comme tu l'as surement fait aussi. N'est ce pas ? »

Kal .. C'était le surnom qu'il avait l'habitude de me donner auparavant. Cela me fit frissoner mais j'essayais de le cacher. Il avait rencontré quelqu'un mais après .. Je me disais bien qu'il était impossible qu'un homme aussi beau et gentil que lui, reste longtemps sans une femme. Et au fond, j'étais contente que lui avait réussi à trouver quelqu'un.

« Je .. Je n'ai pas eu .. Enfin je n'ai pas voulu que .. Disons juste que je me sentais plus capable d'avoir une relation sérieuse après.» Balbutais-je en rougissant. Une première pour Kaeleigh.

« Mais je suis contente que tu es trouvé quelqu'un toi ! Tu le mérites vraiment. Tu es un homme formidable et cette femme a de la chance de t'avoir.»

Il fallait qu'elle comprenne. Sinon je passerais pour un vrai sans coeur pour ne pas dire salaud. Comment d'ailleurs pourrait-elle comprendre, pensais-je en me ramenant à la réalité. Tu lui as briser le coeur, elle t'en voudras éternellement. Et c'était quelque chose de toutefois parfaitement compréhensible. Je n'avais pas vraiment penser à l'époque à ce que je faisais peut-etre certaine chose que j'avais faite n'avait-elle pas été interpreter de la façon dont je le pensais. En tout cas, une chose était certaine c'était très ennuyeux de savoir qu'une femme que elle puisse ne plus jamais me porter dans son coeur... Je venais de lui assurer sur ma vie qu'il n'y avait pas d'autre femme en même temps qu'elle. Je ne ferais jamais cela de toute ma vie. C'était tout simplement à l'encontre de tous mes principes. C'était une chose impardonnable et je ne vois vraiment pas pourquoi je serais aller voir ailleurs lorsque j'avais une jeune femme comme elle dans mes bras, à ma porté...pour ne pas dire à ma merci complètement sous mon charme. Quand j'y repensais je ne me trouvais pas comme un goujat au contraire.. Je me trouvais romantique et sympathique. Nous ne nous étions presque jamais disputés malgré nous opinions divergentes, ce qui à l'époque j'avais interpreter comme un bon signe. Je ne savais pas si je n'étais pas partit si je serais encore avec elle... Surement, car elle avait tout de ce que je recherchais chez une femme: caractérielle, ambitieuse, souriante, attachante... De toute manière il devait être trop tard, Kal vait manifestement quelqu'un dans sa vie. c'Était immanquable, elle avait trouver quelqu'un de mieux que moi. Il le fallait, essayage de me convaincrre.

« Je .. Je n'ai pas eu .. Enfin je n'ai pas voulu que .. Disons juste que je me sentais plus capable d'avoir une relation sérieuse après.»

J'ouvris de grands yeux, confus et surpris. Impossible. Kaeleigh devait avoir été capable de passer à autre chose, aussi facilement que moi. Facillement? Non pas au début mais je m'étais laisser une chance. POurquoi pas dans son cas? Lui avais-je donc fait aussi mal que cela? Décidement j'étais très intelligent, mais dans le domaine de l'amour j'étais le plus nul de chez nul. Pourquoi tout ne pouvait-il pas être facile, amusant et sympathique....? La vie complique tellement notre vie... Les erreurs ont en commets tous non? Donc étais-je en train de dire que j'avais commis une erreur en la laissant sans nouvelles? Je ne sais plus...

Tu veux dire que tu n'as jamais eu d'autre amoureux après moi? Pourquoi? Qu'est-ce qui t'en empêchait Kal? Tu ne voulais pas être aussi heureuse qu'avant en passant au suivant??

dis en essayant de comprendre. Quelque chose qui s'averait difficile en ce moment. Comprendre. Je l'écoutais ensuite me dire qu'elle était heureuse pour moi. Comment pouvait-elle dire cela?? Surtout que ma femme ne voyait plus cette chance.. Pourquoi ne me haissait-elle pas...!? Je lui prit les mains et me rapprocha d'elle si près que je sentais son souffle. Elle ferma les yeux.

Tu.n'en.pense.pas.un.mot... Excuse moi de t'avoir fait autant de peine... déclarai je en déposant mes lèvres sur le coins de sa bouche. Elle releva les yeux vers les miens et nous lèvres s'entremèlèrent dans un baiser remplis d'une passion oubliée, enfouie. Après un long échange, je me retirai quelque peu à regret. Je n'aurais peut-être pas dû... était-ce un baiser d'adieu? Ou tout simplement le fait de revoir la seule femme qui se rappelle vraiment de moi..? Je ne savais plus du tout..

Lorsque je lui annonçais que j'avais jamais été capable d'avoir une relation sérieuse après lui, il eut l'air étonné. Eh oui, pas tout le monde était capable de s'en remettre aussi vite que lui ! Ce qu'il fallait comprendre surtout, c'est que j'avais seize ans, j'étais jeune, naïve et cet homme qui me plaisait énormément, je lui plaisais aussi. J'étais tellement bien avec lui, on avait le même caractère, impulsif et direct. Au début, on avait eu du mal à s'entendre sur les même sujets, ayant un avis très différents. Mais c'était ce qui avait rendu notre couple solide. On avait eu des broutilles par-ci par-là mais jamais de grandes engueulades. Et c'était pour cela que je voulais que ce soit lui mon premier. Evidemment, je n'étais pas la première femme avec qui il avait couché mais cela ne m'avait jamais dérangé car il était quand même plus vieux que moi. Donc oui, lorsqu'il est partit, sans nouvelle, il m'avait brisé le coeur. Ecrasé, bousillé, assassiné.


Je comprennais très bien que cela l'étonné. Je devais me l'avouer à moi-même, j'étais une belle jeune femme, qui adorait profiter de la vie. J'étais drôle, souriante, j'avais la joie de vivre. Donc oui, qui ne voudrait pas de moi ? Malgré les nombreuses propositions que j'ai eu, je ne voulais plus de relation sérieuse. Du moins pour le moment. J'avais envie de m'amuser encore, on avait qu'une vie après tout. Et si ce que je faisais, était une erreur, eh bien tant pis. Justement, on apprend de nos erreurs. On aurait dit qu'il voulait comprendre, comprendre pourquoi je n'avais pas eu d'autres hommes, pourquoi je n'avais pas voulu être heureuse à nouveau.


Je lui avais tout déballé, sans faire de pause. Je voyais l'incompréhension se peindre sur son visage, ainsi que de la peine. Mais je ne voulais pas de sa pitié ! J'étais bien comme cela. Je lui ajoutais ensuite que j'étais contente qu'il est trouvé quelqu'un, que cette femme avait de la chance et qu'il le méritait. Mais je ne m'attendais pas du tout à sa réaction.


Il s'approcha tellement près de moi que j'en fus déstabiliser. Je fermais les yeux, savourant cette sensation de bien-être. Il me déposa un baiser au coin de la bouche et je ne pus rien faire que d'ouvrir les yeux, étant complètement abasourdie. Sans que je puisse réagir, il s'était emparé de mes lèvres des siennes. C'était fou, même après le temps qu'il s'était écoulé entre, je me souvenais de ces baisers comme si c'était hier. Comme si rien n'était arrivé. Et je le lui rendis, car il embrassait tellement bien et car ça m'avait manqué. C'était illogique ce qu'on faisait, mais ça faisait du bien. De se sentir un peu aimé, désiré. Au bout d'un moment, il se sépara de moi, comme à regret et dit : « Je n'aurais peut-être pas dû...»

Oui, il aurait pas dû. Il aurait pas dû partir. Il aurait pas dû me faire souffrir. Il aurait pas dû me faire l'aimer autant. Il aurait pas dû revenir comme ça. Il aurait pas dû m'embrasser comme ça. Mais malgré tout ça, je n'aurai voulu rien changer. Surtout pas ce baiser, ce dernier baiser. Un adieu après tant d'année. J'étais enfin capable de tourner la page, pour de bon.


Je n'attendais pas de réponse particulière. Je savais très bien qu'entre sa femme et moi, le choix était vite fait. Elle. Je voulais juste l'entendre me dire qu'il regrette et qu'il va partir. Pour toujours. Je voulais l'embrasser une dernière fois, un dernier baiser d'adieu. Mais une part de moi voulait qu'il reste, qu'il me dise qu'il voulait m'avoir à ses côtés pour toujours. Je ne me comprenais plus. Mais ce que je savais, c'est qu'on oublie pas son premier amour.

Des choses dangereuses il y en a toujours à travers de notre route. Que ce soit une simple araignée ou un accident... Ou une peine d'amour: on ne peut pes les éviter c'est une partie de nous, une partie de notre destin. On ne peut pas changer ces choses là impossible malheureusement. Je rencontrais en ce moment même ce genre de problèmes et je n'avais jamais autant souffert. 

Oui Drew, je n'ai pas eu d'autres amoureux que toi. Je .. Rien ne m'en empêchait, certes. Tu étais partis sans un regard en arrière et j'aurai dû faire de même. J'ai essayé tu sais, mais ça n'a jamais marché. Alors j'ai enchainé des aventures sans lendemain, d'ailleurs c'est toujours le cas. J'aurai voulu être aussi heureuse qu'avec toi, mais pour cela, il aurait faillu que tu reviennes. Parce que ce bonheur là, c'était qu'avec toi que je pouvais l'avoir. Et aussi ... Je ne voulais pas risquer de souffrir à nouveau. J'ai eu tellement de mal à m'en remettre que je veux pas revivre ça. C'est trop douloureux. »

Voila, c'est la preuve parfaite de ce que je disais. Elle avait souffert très longtemps, trop longtemps. Elle méritait d'être à nouveau heureuse serieusement, elle devait le comprendre. Je ne m'étais pas une seconde imaginer que Kaeleigh ne serait pas capable de passer a autre chose. Elle etait forte et determiner et je peinais à croire qu'elle ne se aoit jamais plus laisser completement aller avec un autre. 

Si tu voulais tant être heureuse avec moi, pourquoi as -tu laisser filé les mois sans me donner un coup de fil? Kal' tu sais bien que c'est une mauvaise excuse la souffrance. C'est quelque chose que tu ne peux pas éviter... Tu ne dois jamais t'empecher de vivre du bonheur pur en apréhendant l'avenir avec des "Si"... mais je m'excuse tout de même de cette peine abominable..! Je m'en veux! Crois moi.  


Je m'excusais évidement qu'elle n'ait pas pu recevoir d'autre amour d'un autre homme. Je me sentais coupable et faible dans cette situation. En ce moment précis je ne pensais qu'à la réconforter d'une quelconque manière. Je déposai donc mes lèvres sur les siennes. Elle les accepta avec avidité et passion et lorsqu'après un instant je me retirai quelque peu à regret, je me demandai à haute viix si c'était un bon choix.

En effet, tu n'aurais pas dû. Cependant, je ne te dirais pas que cela ne m'a pas plus, parce que ça serait te mentir. Mais j'ai une question avant tout. Et ta femme dans tout ça ? »

Je souris. Je savais déjà que cela lui avait plu. Je m'en était rendu compte durant le baiser mais la suite me fit déchanter assez vite. Oui, j'avais une femme sauf que cette femme avait peur de moi ou de ce que je représentais pour elle. Moi même je commençai à me perdre. J'aimais Nolà, oh oui comme dieu seul le savait, mais j'aurais voulu que tout aoit comme avant avec elle. J'avais besoin d'une femme dans ma vie... Cela me manquait de sentir quelqu'un contre moi, quelqu'un qui me frolait et qui m'embrassait. Est ce que ce serait deplacer d'aller plus loin avec Kal'..? Je ne savais pas. Mais j'en avais envie. Plus que tout en ce moment.

C'est compliqué.. C'est un peu comme une pause si on veut.. On va chez toi? demandai je en me penchant à nouveau tout près sans poser mes lèvres sur les siennes mais glissant mes mains dans ses poches arrières de jeans pour me rapprocher d'elle...

Dans la vie, on vivait beaucoup d'épreuves difficiles. Mais la plus dure d'entre elles, c'est surement l'amour. Elle nous rend dépendant, elle nous fait croire au bonheur, elle nous rend triste, elle nous brise le coeur. L'amour est un assassin du coeur, un de nos pires ennemis. Du moins, c'était le mien. Celui qui m'avait détruit alors que j'étais encore jeune, naïve.


Il a raison d'un côté, j'aurai dû faire abstraction de cette souffrance, la surmonter et revivre normalement. Etre heureuse avec un autre. Mais sur le coup, cela m'était sembler impossible. Je détestais le genre de filles qui, a 16 ans déprimé parce que leur copain les avait larguer et qu'elles croyaient que c'était l'homme de sa vie. Et pourtant j'avais été comme elle. Pathétique. Et pourquoi je ne l'ai pas appeler ? Tout simplement parce que j'avais peur de me faire rejeter, encore une fois. La peur .. C'est comme la souffrance. Faut être fort et courageux pour la surmonter. Et quand on ne l'est pas, on ne peut que sombrer.


Je lui souriais tendrement, pour lui montrer que ça ne m'atteignait plus. Je savais qu'il s'en voulait, je le voyais bien. Et je ne lui en voulais pas. Il m'embrassa encore et encore, comme pour s'excuser de tout le mal qu'il m'avait fait. Je ne pus lui résister, faible que je suis. Je le sentis sourire sur mes lèvres, fière de l'effet qu'il produisait sur moi. Lorsque je lui ai parler de sa femme, me demandant pourquoi il m'embrassait alors qu'il avait déjà quelqu'un, il s'était raidi. Comme s'il n'aimait pas parler d'elle ou qu'il était triste. Je ne comprenais pas ..


Il me rapprocha tout près de lui, mettant ses mains dans les poches arrières de mon jean. J'avais toujours adoré lorsqu'il faisait ça. Je ne sais pas pourquoi. Mais je savais aussi que lui, il en profiter pour toucher mes fesses, très belles d'après lui, et je l'avais souvent taquiner par rapport à ça. C'était le bon vieux temps. Je déposais un chaste baiser sur ses lèvres avant de me retirer de son emprise. Je ne voulais pas passer pour cette femme qui tomber dans les bras d'un homme directement. Je ne voulais pas qu'il court après moi mais j'avais toujours peur qu'il parte d'un coup, comme ça, sans rien. C'était débile, mais c'est comme ça.


J'avais dis ça naturellement et je le sentis me regarder bizarrement. Une suite .. Ca devait l'étonner car même si avant je n'étais pas pauvre, je n'avais pas les moyens pour m'acheter quelque chose de si luxueux. Je me demandais d'ailleurs s'il savait que j'étais une des égéries de Victoria's Secret. J'en doutais mais qui sait. Je fis un signe à un taxi de s'arrêter et nous montâmes dedans. Je lui indiquais mon adresse, le Majestic, avant que le chauffeur se mette en route. Drew semblait étonner. Eh oui mon petit, il y avait beaucoup de choses que tu ne savais pas sur moi. Je sentais que cela allait être très drôle.