It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptyDim 30 Jan - 16:11

Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » 2w4a4h4


« Meec .. Tu fait chier. » Couinement plaintif, voix cassé et presque étouffé. C'est le matin, c'est le samedi matin et bordel ce que je suis pas motivé pour me bouger de son lit. Mon colocataire a bien pris soins d'ouvrir les volets et pour une fois il y a du soleil - première fois depuis le début de ce mois ! - grognant, couinant et me reblotissant à nouveau dans sa couverture, je suis un flemmard de première, une personne qui aime dormir et être au chaud dans son lit. Mais les rayons du soleil, m'ont sortit violemment du sommeil et essayant malgré tout de me rendormir, j'ai eut .. Aucun succès. Soupirant un lourd instant, je fixe le plafond blanc. C'que la soirée d'hier avait été longue. Une soirée comme les autres, en boîte de nuit à presque boire comme un trou. Un mal de crâne de chien, j'ose même pas se lever ayant peur de me prendre les foudres de dieu en pleine face. Inspirant longuement, pris d'un courage tout d'un coup, je me redresse. Assis en tailleurs sur mon lit, plaquant mes deux mains sur mon visage. Grognant de douleur, pourtant j'ai presque pris l'habitude mais .. L'alcool était, est et seras toujours une mauvaise amie qui fait souffrir et pourtant. « Putain .. » C'que c'est mignon, l'cas de le dire. Je fait alors craquer ma colonne vertébrale, étirant le haut de mon corps. Bon maintenant ce qu'il y a à faire pour la journée; prendre des antis douleurs et aller voir un peu autre choses que mes quatre murs. Traînant des pieds jusqu'à la salle de bain, j'attrape simplement une gellule. Anti douleur pour calmer mes maux de tête. Par la suite, je décide de prendre une douche - histoire de me réveiller un minimum ! - tout en me déshabillant j'active l'eau directement froide. C'est affreux, mais y'arien de mieux pour se réveiller d'une cuite. Poussant un cris d'effroi par le début, par la suite c'est le calme. Une dizaine voir vingtaine de minutes sous la douche, je sors enfin. Me séchant, je prends par la suite des habits bien choisis, classe sans pour autant faire trop snob. Maintenant sortit de la douche, je tourne ma tête de gauche à droite puis inversement. Visiblement mon colocataire est déjà partit ou peut être est-il repartit dormir. Tant pis de toute façon .. Je ne compte pas lui demander de m'accompagner. Parce que aujourd'hui c'est ma journée enfin .. Comment dire ça ? Aujourd'hui je vais voir ma jeune soeur et si ça se trouve et avec une malchance incroyable, j'risque de croiser mes géniteurs.

Je pousse un soupire à cette idée. J'attrape alors mon paquet de cigarette puis mon casque avec mon MP3. Mis sur mes oreilles, je me met à écouter à fond; Oasis, les Beatles, The Runaways. J'sais pas ce que j'ai en ce moment je suis au taquet sur les vieilles chansons. Soit. Je secoue ma tête, de longs frissons parcourant mon corps; putain il fait pas mal froid ! Grimace au visage, je marche dans les rues avant d'arrêter un taxi. Ouais j'aime bien marcher mais y'a des limites, surtout que y'a une grosse marge entre chez moi et .. Chez mes parents. Assis sur la banquette arrière je lui indique la rue précise et l'endroit. A nouveau concentré dans ma musique, je ferme les yeux et me laisse simplement emporter. Yeux clos, je ne sens pas le temps passer .. Une demi heure à peu près voir plus pour arriver jusqu'à l'endroit précis où je veux. Mais bon ça fait trop longtemps que je n'ai pas vue Antigone, près d'un mois ouais. Un mois, mais entre les études et les emmerdes, c'est dure de s'occuper des autres. Malgré tout elle reste ce que j'ai de plus chère .. Tout ce que j'ai. Le mec me réveille alors, me signalant que je suis arrivé. Je le paie puis sors de la voiture. La maison a pas changé. Je grimace alors et sors mon paquet de cigarette. Je sais que si je vais rentrer la clope au bec je vais me faire hurler dessus si l'un de mes parents est là, mais bon je m'en fou; je suis majeur et vacciné. Mettant mon casque sur ma nuque, j'allume alors le bâton de cancer. Il me brûle la trachée mais ça fait un bien fou. Je sors alors les clefs de ma poche puis ouvre la porte. «Y'a quelqu'un ? » Je referme alors la porte derrière moi, laissant la fumée grisâtre sortir de mes lèvres. J'entends des bruits de .. Talons. Bah tiens c'est ma mère ça. Je pousse un lourd soupire la voyant arriver vers moi, avec son air dégoûté, répugné. « Alix, tu m'éteint ça s'il te plaît. » Je me met à rire en coin, cette femme me fait pitié à voir. Après tant d'années elle ose encore me donner des ordres ? C'est assez comique je dois l'avouer. La regardant, un sourire provocant aux lèvres, je tire à nouveau sur ma cigarette, j'ajoute par la suite. « Oh, j'ai plus dix ans hein. J'suis majeur et vacciné, j'ai pas d'ordre à avoir de toi. » Bien évidemment, elle n'en rétorque rien. Soumise ?! Ouais, enfin c'est juste que j'ai totalement raison et elle le sait. Enfin soit .. Visiblement il n'y a pas signe de vie tout du moins pas encore. Je la regarde alors préparer son sac pour bien évidemment partir au boulot; bah tiens elle va encore se tailler une semaine au Bahamas. « Tu sais où est An' ? » Elle hausse simplement les épaules, ah ouais c'est vrai j'oubliais. Que ce qu'elle en a foutre de nous. Je soupire avant de la voir me faire un signe de la main. J'en vois pas l'utilité de lui répondre. Elle ferme la porte et me voilà .. Seul dans la maison; quoi que peut être pas. Je monte à l'étage, ici y'a les chambres enfin .. Mon ancienne chambre, la chambre de nos parents disparus, celle d'Antigone et la salle de bain. Je fouille alors dans la salle de bain, personne. Bon, on va essayer quelque chose. « Antigone, t'es là ? » Gueulement assez fort et très peu discret. Si ça se trouve elle est en cours .. Roh j'en sais rien mais si elle se cache, elle va m'entendre. Tout du moins, je redescend à nouveau et m'installe sur le canapé. Bras croisé et clope au bec, j'attends simplement un signe de vie venant de la part de ma chère petite soeur.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptyDim 30 Jan - 23:21


    Décidément, ici, le plafond est beaucoup trop blanc. D’un blanc très peu agréable, en plus de ça, vraiment trop agressant. J’aurais préféré un blanc crème, quelque chose de moins percutant le matin quand on ouvre les yeux. Peut-être que je pourrais le peindre. En bleu. Ou en rouge. Ou je fais du plafond une véritable toile et j’y mets n’importe quoi. Ouais, pas fou comme idée. Ça pourrait être ça, mon projet de créativité. Refermant mes yeux bleus pour la énième fois, tentant de replonger dans le sommeil, j’étire mes jambes et mes bras nues pour m’étendre en forme d’étoile. Il fait froid, en plus. J’aurais peut-être dû me changer avant de me mettre au lit. Bah non, j’étais trop défoncée pour cela, j’avais juste enlevé mes shorts et ma veste pour rester en sous-vêtements et camisole. Je sentais l’eye-liner étendu partout autour de mes yeux, probablement que le mascara avait coulé aussi, parce que quand je plissais des yeux, ça craquait tellement c’était sec. Je sentais mes cheveux en bataille sur le dessus de ma tête mais heureusement, ceux-là, ils ne sont pas trop difficiles. La seule chose de désagréable qui arrive avec eux, c’est qu’ils s’emmêlent. Mais sincèrement, on s’en fout. De toute manière, ce ne sont que des cellules mortes.

    Quelle heure il est ? Aucune idée. Mon cadran est totalement brisé depuis que je l’ai jeté à travers la pièce dans un moment de colère. Tout ce que je sais, c’est que c’est le matin, et que je ne veux pas sortir de la pièce tant que ma mère n’est pas partie. Je lève une main lasse et passe deux doigts sur mon œil fermé. Puis je l’ouvre pour observer ; il est tout noir. En effet, mon maquillage est toujours là. J’entends ma mère passer dans le couloir avec ses talons qui réveillerait même un éléphant. Bordel. Pas moyen de se faire discrète, hein ? D’un geste brusque, je me défais des couvertures, mets mes pieds sur le sol glacial et m’étire tranquillement. Je scrute ma chambre d’un œil fatigué. Elle aurait grand besoin d’une re déco. Bah, de toute manière, je suis jamais ici, sauf quand je dors. Un rire s’étrangle dans ma gorge alors que j’aperçois une Barbie en milles morceaux ; Alix et moi l’avions pris comme cobaye à l’époque ou je voulais devenir médecin. C’était il y a bien longtemps… Oh merde. Mon sourire s’efface aussitôt. C’était pas aujourd’hui qu’Alix se pointait ? Je me levai précipitamment pour me jeter sur mon bureau. J’attrapai mon sac et le fouillai frénétiquement pour ressortir mon cellulaire. J’observai la date de yeux écarquillés. Ouais. C’était aujourd’hui.

    Je me rasseyai sur mon lit, passant une main dans mes cheveux avant de grimacer – un nœud. Ça faisait un sacré bout de temps qu’on s’était pas vus. Je ne savais même pas comment je devais agir avec lui. Normalement, comme avant, en niant toute la personne que j’étais aujourd’hui ? En étant moi-même, sans la drogue ? Ou en avouant tout ? Je soupirai. Peu importe la décision que je prendrais, je changerais d’avis devant mon frère. Je devrais peut-être tout lui dire. Ah, et puis, qu’est-ce que ça changerait ? Peut-être même qu’il s’en doutait. Et toute facon, il a mieux à faire. J’entendis des voix en bas. Ma mère, je reconnu sa voix criarde et extrêmement désagréable. Levant les yeux au ciel, je me levai pour entrouvrir ma porte. L’autre voix, c’était Alix. Il était déjà là ! « Oh, j'ai plus dix ans hein. J'suis majeur et vacciné, j'ai pas d'ordre à avoir de toi. »J’esquissai un sourire. Ouais, il m’avait manqué. Je refermai la porte précipitamment pour me préparer un peu. S’il me voyait dans cet état là…

    D’un geste vif, je retirai ma camisole et mes sous-vêtements pour en enfiler des propres. J’ouvris ma commode le plus silencieusement possible pour ne pas attirer l’attention – peut-être croirait-il que je dormais – et j’enfilai un chandail rayé bleu marin et blanc avec des mini-shorts noir – bref, les premières choses qui me tombèrent sous la main. Rapidement, j’essuyai le surplus de maquillage qui me donnait l’air de la Mariée Cadavérique et m’appliquai une nouvelle couche d’eye-liner. Alors que j’allais me mettre un peu de mascara, j’entendis un hurlement derrière la porte. « Antigone, t’es là ? » Sous l’effet de la surprise, je me mis le mascara dans l’œil et étouffai un juron bien senti. Mais visiblement, il ne m’entendit pas puisqu’il descendit les escaliers. Je me mordillai la lèvre et eut des flashs de la soirée d’hier. Et de celle d’avant. Et de celle d’avant… Ce n’était peut-être pas bien, mais bordel que c’était génial !

    Je passai une main dans mes cheveux pour les lisser et les laissai tomber raide sur mes épaules. Bien préparée ? Aucunement. Présentable ? On passera. Je me levai et prit une grande inspiration. Ce n’était qu’Alix, pas de panique. Le mois d’absence avait passé tellement vite. Entre les études et les fêtes, je ne voyais aucunement le temps passer… À vrai dire je ne vois rien passer quand je suis gelée, c’est-à-dire assez souvent. Je pris une cigarette et l'allumai rapidement avant de prendre une bouffée. Ça faisait du bien. Je la fumai quelques secondes avant de la jeter par la fenêtre. Un petit sourire sur les lèvres, j’ouvris la porte et descendit les escaliers qui menaient au salon. Je m’arrêtai avant de signaler ma présence pour observer un peu mon frère de biais. Il ne m’avait pas vu, la tête dans les nuages, aussi lunatique que moi. Une clope dans la bouche, il n’avait pas vraiment changé. Ses cheveux étaient toujours dans un amas de frisottis, ses yeux verts étaient toujours aussi brillants et il semblait toujours aussi zen. Les bras croisés, il était habillé de facon simple mais classe, bref, comme à son habitude. Je m’approchai tranquillement.

    « Salut, Alix. » Ouah, bravo An’, super original. Mais je ne me voyais vraiment, mais vraiment pas lui sauter dans les bras et lui dire à quel point il m’avait manqué. Parce que oui, là, ça devenait évident. Il me semblait que son sourire s’était un peu agrandi et je m’assoyais sur le bras du canapé à ses côtés. Je pris une mèche de mes cheveux et me mit à jouer avec. Aussitôt, je sentis la légère odeur de drogue et de cigarette. C’était moi ? Probablement. Quelle idiote de ne pas avoir prise de douche… Un peu paniquée, je lâchai la mèche et tentai de rester calme en apparence. Puis, je lancai : « T’as réussi à te réveiller tout seul ou t’as eu de l’aide ? Il est quand même pas mal tôt pour toi, non ? » d’un air amusé.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptyMer 2 Fév - 21:51

Clope au bec, je reste assis. Mes bras croisés sur mon torse, je ferme alors tranquillement mes yeux. Mine de rien, cette maison me rappelle .. Pas mal de souvenirs, quoi que je me demande pas si c'est le fait d'avoir vue ma mère. De vieux souvenirs, de vieux flash back .. Moi et ma soeur étant enfant. Je me rappelle encore de ce jour, où on avait eu cette audace de mettre en lambeau l'un de ses manteaux préférés en fourrures si je me souviens bien. L'idée ? Elle était venue de nous deux et le pire dans tout ça c'est que l'on c'était pas mal marré oui. C'était drôle de l'entendre hurler et de gueuler partout. Pourtant elle n'avait pas eu le temps de finir de nous disputer qu'elle devait déjà partir au boulot. Au bout du compte, on auras jamais vraiment eu de parents. J'pense que c'est surtout ça qui nous a vraiment lié avec ma soeur, cette absence de parents. La plupart des frères et soeurs durant l'adolescence se disputent, se tapent sur la tronche ou bien se disent les pires mots au mondes. Nous ? On a jamais eu ce soucis. A cette pensée, je me met à sourire. Comme quoi un rien peut me rendre totalement stone, voir me mettre dans un autre monde. A un tel point que je ne remarque pas que au fur et à mesure, mon bâton de cancer rétrécie et que comme un bon crétin je me brûle le bout du doigt. Je me redresse d'un coup sec en secouant ma main. « OH BORDEL ! » C'est adorable, c'est mignon, c'est en toute impunité; en gros c'est du moi. Faut que j'exprime ma colère, ma frustration à me brûler le doigt. Mais putain, qu'elle horreur et surtout c'est l'acte d'un simple pas doué. Je pousse un soupire et passe le bout de mon doigt entre mes lèvres. Rah c'te poisse. Me laissant retomber sur le canapé, j'attends simplement quelque chose. Une parole venant de ma soeur. Peut être n'est-elle simplement pas là ? Je n'en sais rien et j'avoue que ça a tendance à me mettre pas mal sur les nerfs ou peut être dort-elle encore ? Non c'est pas son genre d'oublier que c'est le jour où je viens. Peut être qu'elle m'en veut de ne pas être venue ces dernières semaines ? Je soupire à nouveau et me bouffe la lèvre inférieur à cette pensée. Manquerait plus que ça tiens. « Salut, Alix. » Sa voix, oh putain du coup je me sens rassuré. J'inspire longuement, tout en passant mes mains dans mes cheveux frisés. Je me tape des psychoses pour rien, je stresse pour rien et franchement ? Si c'est pas la clope qui me tueras, ça seras le stresse chronique. Je sens mon sourire s'élargir. Ma soeur ? Elle est superbe. Bon par contre le choix des vêtements d'aujourd'hui est spécial ? Mais bon, je n'dirais rien parce que faut dire que je suis pas mieux dans mon cas.

« Tu m'as fait peur, je me suis tapé une belle psychose. » J'esquisse simplement un rire, j'ai toujours eu cette .. Tendance à dire ce que je pense, malgré moi. De toute façon, depuis toujours elle le sait. Soit, en ce moment même je me sens .. Perturbé. J'ai juste envie de lui sauter dessus, de la chatouiller de .. Faire comme quand on étaient gosses. Pourtant je sais que je peux plus faire ça, pourquoi ? J'ai juste peur qu'elle m'envoie bouler. Peut être que ça parait idiot oui, pourtant j'ai cette légère boule au ventre de me faire rejeter par ma propre soeur, en gros; je pense l'impensable. « T’as réussi à te réveiller tout seul ou t’as eu de l’aide ? Il est quand même pas mal tôt pour toi, non ? » Je grimace alors d'une façon peu discrète à cette question, je lui ai jamais rien caché mais lui dire que je me suis totalement bourré la tronche la veille et que sans mon colocataire j'allais surement pas me réveiller et bien .. C'est pas spécialement classe. Passant ma main sur ma nuque pour la frotter légèrement. Bon je vais lui dire mais sans lui dire. En gros je vais y aller à la one again, comme d'habitude. « Bah franchement ? J'ai eu légèrement de l'aide. Ouais bon, si on veux bien dire dans ce cas là que légèrement veux dire beaucoup, ouais j'ai eu pas mal d'aide. C'est dur pour un flemmard de se réveiller tôt l'matin. Mais bon, t'en vaut la peine. » Je commence simplement par ça .. J'ai juste envie de me mettre une claque intérieur, c'est comme si .. Je sais pas. Un vide, comme un fossé qui s'agrandit. Je la regarde alors, détaillant son visage. Mon sourire collé au visage, j'ajoute par la suite simplement. « J'suis content de t'voir. Bon pour la suite, tu peux m'envoyer bouler si ça te chante, mais je peux pas tenir plus longtemps. » Je supporte pas ne pas avoir de contact avec Antigone. Surtout que ça fait bien trop longtemps que je ne l'ai pas vue. Je n'sais pas si c'est la peur ou bien tout simplement un manque de contact. Mais, je sais que j'en ai besoin. Après je n'sais pas ce qu'il en est d'elle, mais à sa guise si elle veut m'envoyer valser contre le mur. J'inspire alors longuement puis me redresse. Je me retrouve face à elle tout simplement. Pinçant ma lèvre inférieur, je m'approche un peu plus afin d'avoir sa tête contre mon torse. Ouais elle est assise donc si elle le reste je peux pas faire plus. Ma main se glisse alors sur son dos et je la serre simplement contre moi. Câlin, " free hug " on auras beau l'interpréter tel que l'on veut. Le bout de mon nez se glisse dans ses cheveux sombres et j'inspire longuement. Oh mais .. C'est que ça sent la clope ?! J'ai le nez légèrement bouché, je ne sens que très peu de chose mais là c'est assez radicale. Je penche ma tête sur le côté, puis la regarde, mon air curieux au visage. « Je savais pas que tu fumais toi ? A moins que ce soit moi qui hallucine. »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptyJeu 3 Fév - 5:10

Ne dis jamais que tes posts sont nuls, je n'ai jamais été aussi inspirée pour un post (:

Il avait passé une main dans ses cheveux. D’un geste que je connaissais par cœur. Non seulement parce que je l’avais vu faire des milliers de fois depuis belle lurette, mais aussi parce que je faisais souvent la même chose. C’était probablement une habitude que j’avais pris de lui plus jeune. Les enfants font ce qu’ils voient, ce n’est pas ce qu’on dit ? Eh bien, une des choses qu’Alix m’aura inculquée, c’est ce geste. Passer une main dans les cheveux, délicatement mais juste assez pour les déplacer un peu. Ce n’était pas pareil puisque ses cheveux à lui étaient tout frisés, mais je me rappelais avoir observé ses doigts passer au travers des frisottis avec facilité. J’avais voulu essayer, et depuis ce jour-là, je l’imitais. C’était commun, imiter les gestes et paroles de ses frères et sœurs ? Sûrement que pour beaucoup, ce sont ceux de leurs parents, mais Alix c’est ma seule famille. C’est un fait. « Tu m'as fait peur, je me suis tapé une belle psychose. » J’étranglai un rire ; c’était tout à fait son genre. Et malgré tout, il parvenait à passer ses journées sans faire une attaque. Et pourtant je sentais quelque chose chez lui, quelque chose de différent, quelque chose qui n’était pas le Alix que je connaissais. Une sorte de gêne. Non, pas de la gêne… C’était comme s’il voulait faire quelque chose mais qu’il n’osait pas. Je le voyais dans ses yeux. Cela m’étonnait que je parviennes à le comprendre aussi bien, même après tant de temps. J’imagine que le genre de lien qu’on avait ne se brisaient pas. Jamais. Du moins, au fond de moi, je l’espérais… Qu’arriverait-il si on se séparait ? Si on se disait au revoir à la fin de la journée et qu’on ne se revoyait plus ? Non, impossible ; je chassai tout cela de mes pensées, c’était impossible. Je ne supporterais pas que ça arrive.

À ma remarque, il grimaça. S’il avait voulu être discret, c’était raté. Mais Alix n’avait jamais vraiment été du genre subtile, de toute manière. Tout ce qui lui passait par la tête, on finissait par le savoir. Enfin… c’était mon cas. Il passa une main presque nerveuse sur sa nuque et je fronçai des sourcils. Peut-être n’étais-je pas la seule à garder des secrets. Peut-être que n’étais-je pas la seule qui décidait de mentir pour protéger une relation que je voulais garder saine. Garder une image de moi. L’image de la petite sœur gentille et innocente, qui s’amusait rien qu’à regarder son frère faire ses devoirs. Je me mordis la lèvre. Pourquoi toute cette nostalgie ? Réveille-toi, An, bienvenue en 2011… « Bah franchement ? J'ai eu légèrement de l'aide. Ouais bon, si on veux bien dire dans ce cas là que légèrement veux dire beaucoup, ouais j'ai eu pas mal d'aide. C'est dur pour un flemmard de se réveiller tôt l'matin. » Mon sourire s’étira et j’eus un petit rire, si discret qu’il n’avait même pas dû l’entendre. Et ça me sembla si étrange. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ri. D’un rire franc, honnête, spontané. Mais avant que je puisse songer à tout cela plus longtemps, ne pensant même pas à quel genre d'aide il avait eue, il ajouta : « Mais bon, t'en vaut la peine. » Je ne sais pas trop pourquoi je perdis mon sourire. Pourtant, je devrais m’en réjouir, non ? C’était tout ce que je voulais. Entendre de sa bouche que j’étais encore sa sœur, qu’il tenait encore à moi, qu’il tenait à moi autant que je tenais à lui, d’enfin avoir la preuve que je n’étais pas la seule à croire en cette histoire. Il ne cessait de sourire, m’observant, me détaillant, et j’ai juste le goût de pleurer. Mais je ne sens aucune larme monter, je suis juste là, l’air misérable, tentant de remettre ma tête à l’endroit. Qu’est-ce que j’aime ce sourire-là.

« J'suis content de t'voir. » Il mets le paquet. Il veut me faire flancher. Je le sais. Il me teste. Il veut savoir lui aussi. Il veut savoir. Ça ne peut être que ca. Et je ne sais pas comment réagir. « Bon pour la suite, tu peux m'envoyer bouler si ça te chante, mais je peux pas tenir plus longtemps. » Ma bouche s’entrouvre légèrement, je sais que je dois avoir l’air dingue à ne pas répondre, à seulement rester là, à le regarder m’observer, à mi-chemin entre la crise de larmes et la crise d’hystérie. Peut-être que je devrais m’en aller. Là, tout de suite, maintenant, courir, loin… Mais il se redresse. Il se lève, l’air un peu hésitant mais fonçant tout de même. Une qualité que j’avais toujours admiré chez mon frère. Puis il s’approche. Ma respiration s’accélère. Je suis censée faire quoi ? Il me mords la lèvre, je l’imite presque aussitôt, puis il saisit doucement ma tête, s’approchant un peu plus, pour la poser contre son torse. Je reste immobile tandis qu’il glisse une main dans mon dos, me serrant carrément contre lui. Pendant une seconde, j’ai de la difficulté à y croire. Moi et Alix, se faisant un câlin ? Ça semblait irréel. Répondant inconsciemment, toujours en silence, je me redresse aussi et me mets debout sur mes pieds. Il cale sa tête dans mes cheveux et je glisse mes bras autour de sa taille pour le serrer un peu plus fort. Et pendant quelques secondes, le monde cesse de tourner. Ça fait du bien. Ça fait du bien de se rafraîchir la mémoire ; de se souvenir qu’on serait toujours là l’un pour l’autre. Je voulais dire quelque chose, n’importe quoi, mais les mots restaient coincés dans ma gorge. Et pourtant, je parvins à articuler un pauvre et cliché « Moi aussi. Tu m’as manqué. Foutrement manqué. » C’est vulgaire, c’est laid, mais c’est vrai, et je ne sais pas comment le dire autrement. Je me sens maladroite et faible, mais protégée. Je ferme les yeux quelques instants, profitant du moment, et je le sens prendre une longue inspiration.

« Je savais pas que tu fumais toi ? A moins que ce soit moi qui hallucine. » Il avait penché sa tête sur le côté et je redressai la mienne pour lui faire face. Il a l’air plus curieux qu’autre chose, mais je panique, les murs s’effondrent et je suis de nouveau vulnérable, de nouveau seule devant les mensonges que j’ai construits. Je me défais rapidement de son emprise, prise d’une panique et d’une anxiété soudaine, et je sais qu’il le remarquera. Peu importe ce que je pourrais inventer, il saurait que je mentais. « Ouais, ben, quand on s’absente aussi longtemps, on manque pas mal de choses, » je bredouille. Puis je ferme les yeux et me mords la lèvre. Bordel, qu’est-ce que j’avais dit ? C’était n’importe quoi, je devais vraiment apprendre à tourner ma langue sept fois avant de parler. Je passe une main sur mon visage, puis dans mes cheveux et m’accoude au fauteuil, refusant de lever le regard pour voir ses yeux. Je suis une véritable idiote. La reine pour gâcher les moments précieux, décerné à Antigone Johanson ! Je bredouille, incapable de mettre mes idées en place. « Désolé. Désolé, je… ce n’était pas ce que je voulais dire. C'est sorti tout seul. »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptyVen 4 Fév - 12:32

J'me sens tellement bien à la serrer dans mes bras. Ce genre de contact, que j'ai plus eu avec elle depuis tellement longtemps. Franchement ça tiendrais qu'à moi je pleurais, mais j'ai pas l'droit. J'peux pas me le permettre pour la simple et bonne raison que je n'suis pas comme ça. J'ai une image à garder, celle du type qui est toujours de bonne humeur qui jamais ne pleure. Pourtant je l'ai là dans mes bras et j'ai ce putain de noeud dans le ventre. Parce que je sais, que au bout du compte j'ai brisé quelque chose tout du moins que d'emménager ici à brisé quelque chose et je pense que c'est surement ça qui m'fait le plus de mal. Ce fossé, remplis d'mensonges qui se hisse entre nous deux; c'est une chose insupportable. Le pire c'est que je ne fait rien pour qu'il n'existe plus. Peut être que au bout du compte, je n'suis pas le grand frère tant attendus par toute les personnes. J'veux même pas imaginer le fait de la perdre, malgré que ce soit ma soeur et pas l'amour de ma vie, elle est tout à mes yeux. Elle sait tout de moi, depuis toujours on a été .. Soudé d'une manière si forte, que même moi je n'en reviens pas. Merde, rien que cette pensée qui me vient à la tête, je sens le noeud se serrer de plus en plus. J'dois pas y penser .. Pourtant je peux pas m'en empêcher. J'ai l'impression que tout à changé depuis notre arrivée ici, j'ai l'horrible sentiment que tout ne tient qu'à un fil. Je me dit que je suis fou, que je suis totalement paranoïaque mais après tout .. Et si j'ai raison ? Ces pensées vont me rendre malade. Un soupire lourd sors de mes lèvres, j'avale difficilement ma salive et resserre simplement un peu plus mon étreinte autour d'elle. Mes yeux se fermant l'espace de quelques secondes, j'inspire longuement histoire de calmer mes douleurs dans mon ventre. « Moi aussi. Tu m’as manqué. Foutrement manqué. » Cette phrase, peut être que y'a mieux dans l'monde. Mais elle me rassure, parce que je me dit que peut être au bout du compte, rien n'est foutu. Peut être que je dramatise tout, peut être que je me fait des psychoses à deux balles, mais .. Faut se préparer à tout dans ce monde. Malgré tout, ce contact a été .. Bien vite brisé. Blam, à peine je parle qu'elle recule tout à coup. J'aime pas ça, pas du tout. Je sais très bien que ça signifie rien de bon et pourtant, je reste planté là à la regarder et l'écouter. « Ouais, ben, quand on s’absente aussi longtemps, on manque pas mal de choses, » Là je l'ai eu, mais d'une telle puissance dans la face. Je sais même pas quoi en dire, si c'est pour se protéger qu'elle dit ça, ou bien tout simplement parce qu'il faut que ça sorte. Je connais ma soeur, je la connais trop bien et quand elle est sur la défensive comme tel; c'est qu'elle a quelque chose sur le coeur. Mais sa phrase, me fait mal. Oui, parce que au bout du compte je sais très bien qu'elle dit la vérité et que c'est ce qu'elle doit penser, même ne serais-ce qu'un peu. Je me met à bouffer ma lèvre inférieur d'un coup sec et je regarde le sol. Je sais pas quoi en répondre. Je sais pas quoi dire et mon coeur s'emballe, mon noeud dans mon ventre se resserre. Merde, c'est pas bon. Faut que je me calme, faut que je reste zen. Allez Alix, mec tu peux l'faire !

« Désolé. Désolé, je… ce n’était pas ce que je voulais dire. C'est sorti tout seul. » C'est sorti tout seul, ouais sa part de vérité est sortit toute seule. Soit. J'essaie d'arrêter de bouffer ma lèvre mais sans grand succès sur le coup, c'est seulement après quelques secondes que j'y arrive. Je suis déjà plus calme, je suis déjà plus posé. Glissant mes mains dans les poches de mon pantalon noir, je dévie son regard l'espace d'un instant. J'ai l'impression que, je sais pas. Je sais même pas comment expliquer cette sensation, si c'est pas de la gêne alors que ce que ça peut être ? Soupirant un instant je lève mon regard vers le plafond blanc, putain il casse les yeux ! « Sorti tout seul ? C'est surement que ça devait vraiment sortir. J'veux même pas que tu t'excuse, parce que .. Ouais j'le sais, t'as raison. » Je suis fautif, je suis le mec à damner ça c'est claire. Peut être que Antigone en a marre de ne plus me voir ? Mais, à ce que je vois elle est aussi sur la défensive ce qui signifie qu'elle me cache surement quelque chose. Je n'en sais pas grand chose à vrai dire mais c'est fort possible. Secouant ma tête frisé l'espace d'un instant, je me met dos à elle pour voir la fenêtre. Bon, il pleut dehors temps pourris. Le pire c'est que ça me met encore plus en rogne, rogne contre moi même. Mais, j'ai pas l'droit de le montrer. J'ai cette zen attitude chez moi, faut que je la garde. « Depuis qu'on est arrivé ici, j'ai l'impression que tout part en latte. Dans l'genre grand frère modèle, j'pense que t'aurais voulu mieux .. » Je ferme mes yeux un instant, sentant de désagréables frissons parcourir mon corps. Par la suite, je me tourne alors vers ma soeur. La fixant dans le blanc des yeux, décidément on a pratiquement les même. Inconsciemment cette pensée bidon m'arrache un rire presque nerveux en coin. Pourtant je ne m'arrête pas là, j'ajoute par la suite un vague sourire aux lèvres. « T'es sur la défensive. Tu me cache quelque chose, quoi que peut être pas. Peut être que tu m'en veux vraiment si t'es réticente et si c'est le cas; je t'écoute. Si malheureusement tu m'cache quelque chose, sache juste que tout se sait un jour An' et ça c'est véridique. » De toute façon, si elle me cache quelque chose, je vais finir par le savoir. Je suis buté et un mini sherlock holmes en herbe. Mais, j'attends la suite. Parce que je ne veux pas tirer de conclusions trop hâtives, alors si elle m'en veut, si elle trouve que je n'endosse pas bien mon rôle du grand frère; qu'elle me le dise. Je suis là et elle sait très bien que j'peux tout encaisser, même si ça peut faire du mal. Je m'assois alors sur le canapé à nouveau, ne cessant de la fixer, je croise alors mes bras sur mon torse.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptySam 5 Fév - 1:16

Évidemment. Évidemment qu'il allait faire quelque chose du genre. Je le connaissais, pourtant, probablement mieux que quiconque... alors pourquoi j'avais agi de cette manière-là, en sachant très bien que je foutais tout en l’air ? Foutue impulsivité. Ça avait été comme si, pendant quelques secondes, mon cerveau s'était déconnecté et avait pris des décisions sans moi. Et j'avais parlé, j'avais dit la seule chose que j'avais trouvé à dire parce qu'il fallait que je réponde. J'étais sur la défensive. Me défendre avait été, quelques secondes, ma seule et unique priorité. Enfin bref. Il avait baissé la tête et s'étais mis en tête d'avaler sa lèvre, la mordillant férocement jusqu'au sang. J'étais mal, vraiment mal. Mon envie de pleurer était de plus en plus forte, et le voir fixer le sol de cette manière brisait de plus en plus mon cœur déjà fêlé. Je l’avais blessé. Et j’avais soulevé de nouveaux problèmes en essayant d’en éviter un autre. Peut-être que ça venait de là, toute cette croyance selon laquelle tout ce que l’on fait finit par nous retomber dessus un jour ? Je ne détache mon regard de lui, je vois qu’il tente de se calmer, et soudainement il cesse de se mordiller la lèvre et glisse ses mains dans ses poches. Peut-être que je devrais dire quelque chose. N’importe quoi. Mais je ne voyais aucun moyen de rattraper ce que j’avais dit. Il faut croire que je ne savais pas résoudre les problèmes, je ne faisais que les causer. Alix leva les yeux au ciel. Il allait parler. « Sorti tout seul ? C'est sûrement que ça devait vraiment sortir. J'veux même pas que tu t'excuse, parce que .. Ouais j'le sais, t'as raison. » Je pince des lèvres. Il avait raison. Ce qui était sorti, c’était sincère. J’avais caché la colère que m’avait causé mon absence. Mais je n’étais pas la seule à blâmer, je n’avais rien fait pour reprendre contact avec lui. J’étais trop occupée à essayer de me changer les idées avec les fêtes et tout ce que je pouvais trouver. Je prends une grande inspiration, je sens presque qu’il me perce à jour, il le sait. Il étudie en psychologie, normal s’il devinait ce que je pensais au moindre battement de cils. Il n’était pas idiot. Et j’étais loin d’être subtile. J’étais une très mauvaise actrice. Il se retourne soudainement, me faisant dos, le visage face à la fenêtre et tout comme lui, je tourne quelques secondes mon regard vers la pluie qui tombe maintenant avec fracas dehors. Il faisait beau tout à l’heure, pourtant… Comme si climat était avec nous.

« Depuis qu'on est arrivé ici, j'ai l'impression que tout part en latte. » Je baisse les yeux, n’osant plus le regarder, même pas son dos. Si j’étais incapable de mettre en mots la situation, il le faisait à ma place, et je lui en était reconnaissante. « Dans l'genre grand frère modèle, j'pense que t'aurais voulu mieux .. » C’est plus fort que moi ; j’esquisse un sourire. Mon frère est loin d’être con, il est plutôt admirable. Je ne me moque pas de ses paroles, mais je me remémore ce qui fait de lui cet être unique, c’est-à-dire son calme désarçonnant. Il trouve toujours le moyen d’être zen. Malgré tout ce qui pourrait se présenter à lui, il serait toujours ce type cool qui ne s’en faisait pas trop. C’était tout lui. Et me rappeler tout ça était rassurant, parce que c’était la preuve que malgré tout, je le connaissais encore et qu’il n’avait pas changé.« Je voudrais pas de quelqu'un d'autre. » J'avais parlé si bas, je ne suis même pas sûre qu'il ait entendu. Puis il se retourne vers moi et me fixe dans les yeux. On s’observe intensément quelques secondes, sans parler ni bouger, communiquant presque à travers nos regards si semblables. Puis il ajoute, sourire aux lèvres : « T'es sur la défensive. Tu me cache quelque chose, quoi que peut être pas. Peut être que tu m'en veux vraiment si t'es réticente et si c'est le cas; je t'écoute. Si malheureusement tu m'cache quelque chose, sache juste que tout se sait un jour An' et ça c'est véridique. » Ça pouvait sonner comme une menace, je ne savais pas trop ce que c’était, mais je tressailli. Je l’observe se rasseoir sur le canapé, les bras croisés, attendant visiblement que je déballe mon sac. C’est à mon tour de me mordiller la lèvre. Peu importe ce que je pourrais inventer, il me percerait à jour, j’en étais consciente maintenant. Je sens les larmes monter parce que j’ignore quoi faire. C’est une des rares fois ou je ne sais plus comment agir, quoi dire et que je prends conscience que tout n’est pas simple. J’aurais voulu pouvoir partir dans un rêve, ou répondre par une question, ou bien dire n’importe quoi, mais c’était inévitable cette fois. Je ne supportais plus de mentir à mon frère et il voulait des réponses, il voulait de l’honnêteté. Il était fort, n’est-ce pas ? Peut-être que tout dire nous briserait à jamais. Je n’en savais rien. Et ça me paralysais. J’étais devant un mur, sans outils pour le détruire.

Alors, tout ce que je trouve à faire, c’est de me composer une expression neutre, courber les bouts de mes lèvres et croiser les bras. « Tu vas être un sacré psychologue, Alix, avec tes phrases chocs. Un véritable expert du comportement humain. » Je perds un peu de ma conviction au fur et à mesure que je parle. Je ne veux pas être arrogante, pas avec lui. « Je ne vois pas de quoi tu parles, mais saches que je ne t’en veux pas… » Je prends une légère pause. « Bon, peut-être un peu, mais t’es pas le seul à être blâmé dans cette histoire. Vraiment pas le seul. Et… et tout te raconter, je ne vois pas en quoi ça pourrait améliorer la situation. » Je laisse tomber mes bras le long de mon corps, me sentait tout d’un coup faible et stupide, et je murmure dans un souffle : « Ça ne ferait que tout empirer. » Sentant les larmes s’amasser sur les coins de mes yeux, je détourne le visage et me dirige vers le canapé pour m’installer à l’autre bout. Je replie mes jambes sous moi et passe mes bras autour de mes mollets, prenant une grande inspiration. Puis je sens la première larme couler. Je ne veux pas qu’il me voit pleurer ; c’est inutile et ridicule. Je passe une main furtive sur ma joue puis renifle le plus discrètement possible. Il va deviner. Il va deviner que depuis quelques mois, je n’ai subi autre chose qu’une véritable déchéance, mangeant de moins en moins, réussissant toujours à l’école mais faisant presque constamment la fête et me droguant à la même occasion, ayant couché avec un gars pour la première fois alors que je ne le connaissais même pas, que j’avais perdu plusieurs kilos, que j’étais bien mais qu’il me manquait. Il le saurait. C’était trop évident. Et je n’en pouvais plus de tout lui cacher. Mais la perspective de tout lui dire m’était effrayante. J’espérais juste qu’il me regarderait dans les yeux et qu’il me dirait qu’il savait tout. Ça faciliterait tellement les choses. Mais rien n’était facile dans la vie, n’est-ce pas ?

ta signature 90
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptySam 5 Fév - 20:22

« Tu vas être un sacré psychologue, Alix, avec tes phrases chocs. Un véritable expert du comportement humain. » A vrai dire j'sais pas comment le prendre; bon d'un sens je me doute bien que Antigone serait pas capable de se foutre de moi .. Quoi que. Mais d'un sens j'le sais qu'elle a raison, autant être direct et claire. Puis, même je me dois d'être comme ça .. C'est ma petite soeur, c'est ma protégé, c'est tout pour moi et franchement, ne plus savoir absolument tout à son propos, me rend malade. Même si je ne le montre pas directement, dans ma tête c'est le fouillis. Je me tape des psychoses à en devenir totalement barge, je crois que je m'imagine tout. Et si elle était tombé enceinte ? Ouais parce que je me doute quand même qu'elle a dû toucher aux plaisirs de la chaires depuis, les Johanson ont toujours eu cette capacité à facilement se mettre à l'aise de ce côté ci. Personnellement, ma première fois je l'ai faite à quinze ans, mais soit. Putain, ouais et si elle était enceinte ?! Je tire une grimace à cette pensée, ah pas possible j'suis trop jeune pour être parrain. Puis même, elle est pas si inconsciente que ça. Peut être que si .. Rah j'en sais rien et franchement ça me stresse. Je suis un peu comme une bombe à retardement, tout le contraire de ce que je peux paraître. Je secoue ma tête et passe une main dans les cheveux pour vaguement les gratter. Mis à part me foutre des claque monumentales mentalement - parce que je ne dois pas paniquer comme ça - je sais pas trop quoi dire sur le coup. J'inspire un, long moment avant de poser mes deux mains sur mon palpitant; il est fou. Totalement entrain de claquer, on dirait qu'il va éclater. Je vais devenir fou .. Mais je suis con aussi pour me faire des films pareils. Soit. J'inspire un long moment avant d'ajouter, un sourire presque visible sur mon visage. « Avec toi, c'est claire. Autant être direct que de tourner le pot, tu l'sais depuis toujours je suis pas du genre à faire mon petit timide à deux balles nan. Ouais, enfin surtout que je te connais un peu depuis dix sept ans ma très chère petite soeur. » A la longue, on finit par totalement se connaître et personellement je connais parfaitement son caractère. Tout du moins qui sait, peut être que elle a changé .. Rah pas possible, c'est impossible. J'peux pas l'imaginer autrement que comme je l'ai connus. Secouant ma tête simplement par tic, je fixe alors le plafond durant un instant. « Je ne vois pas de quoi tu parles, mais saches que je ne t’en veux pas… Bon, peut-être un peu, mais t’es pas le seul à être blâmé dans cette histoire. Vraiment pas le seul. Et… et tout te raconter, je ne vois pas en quoi ça pourrait améliorer la situation. » Voilà qui veut tout dire, au moins elle commence à s'ouvrir à moi et franchement ça me fait du bien. Au moins je sais que je suis un peu fautif dans l'histoire de ce qui peut lui faire du mal, si c'est l'cas; j'essaierais d'être une meilleure personne. Malgré tout la fin me laisser perplexe, elle ne me fait pas confiance ? Je n'sais pas et à vrai dire ça commence à me stresser pas mal. Si ça se trouve, c'est tellement grave qu'elle a peur d'en parler ou peut être a-t-elle honte de quelque chose ? Trop de questions dont je nais absolument aucune réponses. « Tu sais très bien que si t'as besoin d'éclater, pleurer un coup ou même me mettre une claque tu peu. J'suis pas ton frère et en plus psy' pour rien. » Enfin psychologue, c'est bien vite dit, j'ai pas encore mon diplôme.

« Ça ne ferait que tout empirer. » Tout à coup elle est toute faible, j'ai l'impression de faire face à un pauvre enfant sans défense. Je me redresse alors légèrement, décroisant mes bras de mon torse. Mon expression du visage se voulant plus inquiète, plus paniqué. Je la vois, à l'autre bout du canapé. Recroquevillée contre elle même, et .. Oh la vache je l'entends renifler. Antigone pleure, ma petite soeur pleure. Y'a rien de pire comme torture pour moi et ça me déboussole totalement. Mon sourire se taille bien vite et automatiquement je me met à côté d'elle. Je supporte pas, je déteste ça. Depuis toujours. Je la regarde alors puis me met sur mes genoux à côté d'elle, toujours sur le canapé. Je passe alors une de mes mains sur sa tête et l'autre se glisse sur son épaule, l'attirant contre moi. Un geste simple, certes bidon pour certaines personnes mais j'ai toujours eu cette habitude quand enfant, elle pleurait. La prendre dans mes bras et essayer de la calmer. Je dépose alors un baiser sur sa chevelure tout en fermant mes yeux. Mais, que ce qui peut la ronger autant ? A un point qu'elle pleure .. Sûrement un gros tas de plusieurs problèmes, je n'sais pas. J'avoue être perdu, beaucoup d'hypothèses passent dans ma tête mais jamais je ne serais sûr. Tant qu'elle ne me dit rien, je ne peut pas savoir. Je veux pas, je peux pas la forcer surtout si je la met dans un état pareil. Y'a rien de pire au monde que de voir un de ses proches pleurer, dans ce cas là ma petite soeur. Horreur, affront, j'vais me mettre à pleurer à mon tour; fleur bleu ? Ouais un peu. « J'aime pas quand tu pleure .. » Bravo Alix. J'ai rien trouvé de mieux à dire sur le coup, je vais pas lui dire d'arrêter parce que au bout du compte si ça peut lui faire du bien, qu'elle se lâche. Je me sens impuissant face à ça, mis à part les mots; je n'ai aucune arme. Mes yeux clos, j'inspire longuement et commence à caresser son épaule avec mon pouce, d'un simplement mouvement circulaire. « Si vraiment .. Tu t'sens pas capable, si t'as besoin de temps pour en parler, j'te laisserais tout l'temps mais .. Si tu m'cache quelque chose, jure moi que tu m'diras la vérité un jour. Même si ça peut être grave, si t'es dans une grosse impasse; j'serais là quoi qu'il arrive, j'suis pas comme nos parents, tu l'sais .. J'ai toujours été là. » Je marque une pause, la rassurer ouais j'essaie de la rassurer. Je rajoute alors par la suite tout en ouvrant mes yeux pour la voir ne serais-ce qu'un peu. « Et c'est pas prêt de changer. »

Ton avatar 90 vais faire un inceste si ça continue *out*
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptyMer 9 Fév - 1:26

    Je ne voulais même pas le regarder. Pour la première fois de ma vie, je redoutais son regard, je redoutais sa présence. Parce que soudainement, je me sentais stupide et ridicule, comme une bête de foire que les enfants observent au zoo. Je me sens comme la fille stupide dans les films ; celle qui gâche tout simplement parce qu’elle agit comme bon lui semble. Elle croit que tout est bien, que tout est parfait, et un jour elle est confrontée à ses problèmes et est complètement perdue. Je ne sais plus trop ou j’en suis, je dois l’avouer. Pourtant, je me sens heureuse. Pourtant, c’est rare que mon sourire quitte mes lèvres, alors quel est le problème, vraiment ? Puis ça m’apparaît presque évident : j’ai peur de ce que je suis devenue, parce que je… je ne me connais plus vraiment. Je suis confiante, je suis ce que je suis, j’avance sans regarder en arrière, mais je me rends compte que je ne sais pas trop qui je suis. Qu’est-ce que je vais devenir, après tout ça ? Un jour, il faudra bien que je cesse de faire la fête continuellement, je le sais, j’ai une cervelle, mais je suis censée faire quoi ? La migraine me prends à chaque fois que je songe au futur. C’est à s’arracher les cheveux. Et il y a Alix qui doit sûrement se demander ce qui m’arrive, merde, peut-être même que je lui fais peur. Je le comprends, j’aurais peur à sa place moi aussi, s’il se mettait à pleurer comme ça sans raison. J’essaie de me concentrer à ne pas pleurer lorsque je le sens s’approcher pour se placer à mes côtés. Je sursaute légèrement à son contact. Puis une main se pose délicatement sur ma tête, l’autre glisse sur mes épaules et je me laisse faire, il m’attire contre lui et un sanglot s’échappe de mes lèvres. Je pleure à cause de tout ça, mais parce que c’est quelque chose qu’il avait l’habitude de faire lorsque j’étais petite. Il m’attirait dans ses bras pour me consoler lorsque je pleurais, peu importe la raison, souvent à cause de nos parents. Non, je ne veux pas penser à eux ; je me concentre sur Alix, qui pose un baiser sur le sommet de ma tête, tendrement. Ça me bouleverse, il y avait longtemps que quelqu’un m’avait traité avec autant de délicatesse. J’ai presque peur de bouger, je voudrais rester là pour toujours, dans les bras de mon frère qui m’avait tellement manqué. Il doit sûrement se poser des tas de questions, je le connais, il se fait probablement mille scénarios tout plus farfelus les uns que les autres. La pensée me fait presque sourire. Il est unique, et je me rends compte à quel point il est vital à mes yeux. Qu’aurais-je fait sans Alix ? Qui aurait pris soin de moi toutes ces années ? Non ; c’était impossible, sans Alix, je ne serais pas ici. « J'aime pas quand tu pleure .. » Je ne peux m’en empêcher, un léger rire s’échappe de mes lèvres. Qu’est-ce que je disais ? Là, il était probablement en train de se maudire pour avoir dit un truc pareil. Comment je le sais ? Simplement parce qu’on se ressemblent tellement, c’est ce que je ferais. Et pourtant, à quelque part, il a raison, je ne devrais pas être en train de pleurer. Mais j’ignore quoi dire. Désolé ? M’excuser ? Mais ça me fait du bien de pleurer, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas fait, et ça fait du bien de le faire avec quelqu’un pour me consoler, non pas dans mon lit, seule, dans le noir et dans le froid. Je le sens prendre une grande inspiration et je dirige ma main vers sa jambe. Il y a un petit fil qui ressort de ses pantalons, je commence à jouer avec. Ça me change les idées, pendant quelques secondes, et même si je pouvais paraître dingue, ça me faisait du bien. Son pouce caresse tranquillement mon épaule. « Si vraiment .. Tu t'sens pas capable, si t'as besoin de temps pour en parler, j'te laisserais tout l'temps mais .. Si tu m'cache quelque chose, jure moi que tu m'diras la vérité un jour. Même si ça peut être grave, si t'es dans une grosse impasse; j'serais là quoi qu'il arrive, j'suis pas comme nos parents, tu l'sais .. » Je me retiens, parce que j’aurais de nouveau fondue en sanglots. Oui, je le savais. Je le savais, plus que n’importe quoi. Mais la peur me paralysait. La peur qu’en sachant ce que j’étais devenue, il ne me regarde plus jamais de la même manière. Pendant un moment, je me plonge dans les souvenirs de notre enfance, me rappelant les bons moments. Ça fait un bien fou, je ferme lentement les yeux. « J'ai toujours été là. » Je voulais lui dire que oui, c’était vrai, mais je savais que ma voix me lâcherait, alors je ne fais qu’acquiescer tranquillement et je sens une petite larme glisser sur le long de ma joue, puis la regarde tomber sur mon bras. Elle est comme tachée de noir, et je devine que c’est mon maquillage. Sur le coup, ça me révulse. Je lève la tête vers mon frère et il ouvre les yeux, puis pendant quelques secondes, je le regarde dans les yeux. « Et c'est pas prêt de changer. » dit-il de sa voix que je connais si bien. J’acquiesce de nouveau.

    « Alix, je… » Ma voix se brise déjà, je me demande comment je vais faire pour tout lui dire. D’ailleurs, je ne sais même pas ce que je veux lui dire. Peut-être que la vérité sortira de ma bouche, peut-être pas. Je dis ce qui viens, plus de mensonges, plus de jeu. Je me racle légèrement la gorge en redirigeant mon regard vers le sol. « Je veux tout te dire. J’suis fatiguée de mentir. Je sais que tu dois être fatigué de tous ces mystères. Mais y’a tellement de risques. J’ai peur de perdre mon frère, même si je sais que tu seras toujours là, j’ai peur que tu ne me vois plus… » Je ferme les yeux et inspire profondément. « Que tu ne me vois plus comme avant. » Je lève les yeux au plafond, ce plafond si blanc, ce plafond que je déteste tant. « C’est cette ville. Si magnifique, si majestueuse… elle m’a changée. Si c’est une bonne ou une mauvaise chose, j’en sais trop rien pour l’instant. Mais… mais si je continue à sourire, c’est que ça ne doit pas être si grave… » Je plonge mon regard dans le sien. « N’est-ce pas ? » Puis soudainement, j’ai mal au cœur, je me sens terriblement mal de regarder dans ses yeux là en sachant qu’il ne sait pas qui je suis. Je me lève d’un geste rapide, malade de ce que j’étais pendant quelques minutes, soudainement prise d’une folie et d’une brusquerie que je ne connaissais pas trop. Je me dirige vers le miroir le plus proche et mes doigts glissent autour de mes yeux, je ne supporte plus cette vue, la vue de tout ce maquillage qui me cache, j’ai l’impression que c’est ce qui me cache de tout. Avec des gestes saccadés, j’enlève tout le noir qu’il y avait autour de mes yeux et m’observe quelques instants. J’observe mon visage presque totalement dépourvu de maquillage, et ça m’apporte un réconfort. Je jette un regard sur mes mains noircies et soupire. Qu’allais penser Alix ? Que j’étais devenue folle ? « Qu’est-ce qui m’arrive ? » je murmure, abasourdie par ce que je viens de faire. Je me sentais comme ces moments ou je me réveillais après avoir été sacrément défoncée, comme si je me réveillais d'un mauvais rêve. Je ne méritais pas l’asile, mais il ne méritait pas que je lui mente, même si ça allait lui faire mal, à lui et à moi.


hahaha, ca y est, inceste au prochain post ! Arrow 10
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptySam 19 Fév - 17:20

Je suis perdu, je sais plus quoi faire, ni quoi dire. Mon coeur se serre dans ma poitrine, y'a rien de plus douloureux que la voir pleurer, la sentir pleurer, l'entendre. J'ai toujours été un type très sensible à ce sujet et je crois que si ça ne tiendrais qu'à moi, je serais entrain de pleurer avec elle. Mais, je n'ai pas le droit, je n'peux pas .. Elle se sentiras encore plus mal, elle se sentiras fautive et je la connais beaucoup trop bien. Je suis pommé, je suis pommé .. Je peux rien faire que de la prendre dans mes bras. Dans ces moments là, parfois je me dit que c'est dommage que je ne sois pas dieu et que en un claquement de doigt je puisse tout arranger. L'espoir fait vivre, oui, l'espoir fait vivre. Je pousse un soupire, la serrant d'autant plus contre moi. Dit quelque chose, parle moi, hurle, cris. Je t'en supplie. Je pince alors d'un coup sec ma lèvre inférieure, comme à mon habitude, stressé, inquiet .. Je crains vraiment à être sensible comme ça, tellement. Mon regard baissé vers son visage souillé par les larmes, je passe alors une de mes mains sur sa joue pour enlever cette larme noire, affreuse larme. Un affreux tableau, il n'y a rien de pire que de la voir dans un état pareil. Ma faute ? Quelqu'un d'autre ? Trop de questions sans réponses, et je ne pense pas que mes réponses je vais les avoir de suite .. Je ne pense pas non. J'en suis presque sûr. Je dois garder mon calme et en aucun cas montrer ma faiblesse devant toute ces larmes qui coulent devant mon visage, je suis presque dégouté, je me hais de la faire pleurer. Un lourd soupire sors de mes lèvres inconsciemment et je fixe le plafond blanc - qui m'éclate d'ailleurs les yeux - durant quelques longues secondes, pour fuir un instant la petite réalité qui se met face à moi. « Alix, je… » Mon regard se baisse directement vers ma jeune soeur, tu ? .. Tu quoi ? Mon regard se fait interrogateur et je ne cesse de la fixer dans la prunelle de ses beaux yeux bleus. Ça me fait penser, que c'est l'une des choses que l'on a en commun, les yeux .. Décidément, c'est bien elle. Mais, j'dois être sérieux, c'est pas le moment de partir dans un magnifique hors sujet. « Je veux tout te dire. J’suis fatiguée de mentir. Je sais que tu dois être fatigué de tous ces mystères. Mais y’a tellement de risques. J’ai peur de perdre mon frère, même si je sais que tu seras toujours là, j’ai peur que tu ne me vois plus… Que tu ne me vois plus comme avant. » La peur, la peur .. Y'a rien de pire à combattre que ça. Je suis peut être futur psychologue mais là je suis presque perdu, faut que j'essaie de la mettre en confiance, il le faut. Je veux savoir la vérité, parce que vivre dans le mensonge me feras plus de mal qu'autre chose, quitte à lui laisser du temps .. Il faudra bien qu'elle me le dise un jour où l'autre, avant que je ne découvre par moi même. Je passe alors vaguement une de mes mains dans les cheveux bruns de ma petite soeur, avant d'ajouter. « T'sais .. Personne n'est parfait. On fait tous des conneries et franchement en ce qui me concerne, je pourrais faire un dictionnaire de toute les conneries que j'ai pus faire jusque là. Même aujourd'hui j'continue d'en faire. On est tous attiré par l'interdit, on est tous attiré par l'inaccessible et ... » Et quoi ? Putain bravo Alix, tu te perd dans tes mots ! Je me donne une magnifique claque mentale, parce que même moi je me perd dans mes mots, mais au moins c'est claire .. Bon peut être pas, mais tout le monde fait des erreurs et dieu seul sait à quel point j'en ai fait et que je continue d'en faire à ces jours. Sexe, drogue, alcool .. Peut être que je suis pas toxicomane, ni alcoolique mais parfois j'en abuse, oui et je sais à quel point c'est con, pourtant .. L'interdit attire tout le monde. C'est un fait. « C’est cette ville. Si magnifique, si majestueuse… elle m’a changée. Si c’est une bonne ou une mauvaise chose, j’en sais trop rien pour l’instant. Mais… mais si je continue à sourire, c’est que ça ne doit pas être si grave… N’est-ce pas ? » Puis tout à coup elle se lève d'un geste vif. Je me retrouve sans rien dans mes bras, mes poings se serre, mon coeur tambourine contre mon torse. Je me sens tellement con, presque fautif. Personne dans le salon, mis à part moi.

J'inspire un long moment avant de passer une main nerveuse dans mes cheveux. J'vais finir par devenir fou, complètement fou. Je me redresse alors lentement et passe mes mains dans les poches de mon jeans. La cherchant du regard. Salon, elle n'y est plus. J'avance alors dans le couloir et je la vois tout au bout, face au miroir. Un portrait déchirant, un affreux tableau qui ne mérite pas sa place ici. Mes sourcils tristement froncés, tout peut se lire dans mon regard, mais surtout de l'inquiétude, oui. Impuissant, j'me sens impuissant. Je la regarde un instant, vue de loin. Je me décide alors par la suite à marcher vers elle, derrière elle. Je la dépasse et la fixe à travers le miroir. « Qu’est-ce qui m’arrive ? » Un simple murmure puis je vois son visage .. J'ai l'impression qu'elle va faire un malaise, qu'elle va s'effondrer, que tout s'effondre autour d'elle. J'ai toujours été pessimiste dans des moments pareils. Je passe alors mes mains autour de sa taille, mon buste se colle au niveau de son dos et je pose mon menton sur son épaule. Mes yeux posés sur son visage, je ne dit rien .. Je réfléchis à quoi dire, parce que après tout .. Que ce que je peux dire. Mes yeux se ferment et je resserre mon étreinte sur elle, j'ai besoin de ce contact, pour me rassurer tout seul, j'ai besoin de ce contact parce qu'il me manque. Après un lourd silence pesant, j'inspire longuement avant d'assurer. « T'es la seule à avoir la réponse à cette question ... » Idiot, crétin. T'as rien trouvé de mieux ?! Et bien non, sur le coup je n'ai rien trouvé. Je n'ai pas envie de pousser le bouchon trop loin, je n'ai pas envie de l'obliger à tout avouer. Je n'ai pas envie d'être un bourreau. Non, rien de tout ça. Je redresse alors très peu mon visage, pour pouvoir déposer mes lèvres sur sa joue. Un simple petit baiser, ouais je peux être tendre quand je veux .. Très. « Prend ton temps si t'en a besoin, je sais même pas quoi te dire. J'suis .. J'me sens con à te voir pleurer, je sais pas quoi faire, je sais pas quoi te dire. J'veux pas être un boulet, un bourreau ou je n'sais quoi pour toi. La vérité ça fait toujours mal, alors j'attendrais autant d'temps qui faudra ..»

Beh voyons .. (a)
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptyVen 4 Mar - 4:36

    Je sens ses bras autour de moi. Je sens son buste se poser contre mon dos. Je sens son menton sur mon épaule. Je sens ses yeux sur moi. Je sens son souffle dans mon cou. Je sens tout l’amour qu’il a pour moi. Je sens toute sa tendresse. Et j’ai un soupir. Au fond, je ne suis qu’une égoïste. Je parle de moi, de moi, juste de moi ! Qu’en est-il de lui ? Soudainement, j’ai l’envie folle de tout savoir sur ce qui se passe dans sa vie. Comment saurais-je si quelque chose ne va pas ? Je n’ai fait, depuis nos retrouvailles, que m’occuper et parler de mes problèmes. Mes yeux viennent se poser sur son visage perdu, ses traits découragés, il ne sait pas quoi dire. Il devrait me secouer, me gifler, me dire que je suis cinglée, me dire que j’ai perdu la tête, qu’il est temps que je revienne sur terre ! Et pourtant, je comprends pourquoi il ne fait que me serrer contre lui. Parce que ce contact est nécessaire, il est réconfortant. Je m’aperçois que ça me manquait de le sentir près de moi, prêt à tout pour moi, comme je le suis pour lui. Il l’a dit lui-même. On est tous attirés par l’inaccessible. Il a raison. Y’a des gens qui disent que mon frère n’est pas brillant. Ah, ils peuvent bien parler, ils ne lui arriveront jamais à la cheville. Je repense à ce qu’il m’a dit. Personne n’est parfait. Les conneries qu’il a pu faire. Même s’il se croit maladroit, il a les bons mots. Un psychologue parfaitement efficace.

    Lorsqu’il parle, je sens son visage s’agiter, je baisse les yeux vers mes mains, j’agrippe les siennes. Elles sont chaudes, familières. « T'es la seule à avoir la réponse à cette question ... » Je peux presque entendre sa voix intérieure qui lui dit à quel point il est idiot. J’esquisse un sourire. Pourtant, c’est tellement vrai ! Je le sais, ce qui m’arrive, simplement, je n’ose pas me l’avouer. Je suis sans vraiment assumer. Je suis sans vraiment comprendre. Mais pour moi, c’est comme ça. Je n’ai jamais été une personne réfléchie. Et toutes ces décisions prises à la ramasse ont fait de moi ce que je suis maintenant, m’ont menées jusqu’ici. Je ne réponds rien. Il sait que je réfléchis. Je suis loin très idiote. Son menton se détache de mon épaule, je sursaute à son mouvement. Puis, ses lèvres viennent se poser sur ma joue en un baiser fraternel. « Prend ton temps si t'en a besoin, je sais même pas quoi te dire. » Mes mains serrent plus fort les siennes, ma voix est bloquée, pendant une seconde, j’ai l’impression de devenir muette. « J'suis .. J'me sens con à te voir pleurer, je sais pas quoi faire, je sais pas quoi te dire. J'veux pas être un boulet, un bourreau ou je n'sais quoi pour toi. » Mes lèvres s’étirent en un sourire. « La vérité ça fait toujours mal, alors j'attendrais autant d'temps qui faudra ..» Tandis qu’il prononce ces paroles qui me secouent un peu par leur véracité, je me retourne pour lui faire face. Mes mains tiennent toujours les siennes avec tendresse. Sans que mon sourire ne s’efface, je le regarde. Je regarde ses yeux, ses traits, ces cheveux, à lesquels je suis habituée. Tout ça est tellement… normal. Je réalise qu’être avec Alix, c’est ça, rentrer à la maison. Je lâche une de ses mains et passe une main vague dans ses cheveux. « Tu seras jamais un boulet pour moi. T’es le meilleur frère qui soit. T’es la meilleure famille qu’on puisse avoir. » Je baisse les yeux un instant avant de les reporter sur lui. « Merci d’être là. Et d’avoir toujours été là. » Merde, je suis vraiment bipolaire. Je repense à tout ce que j’ai dit. Il y a une minute, j’étais folle, hystérique, et là je suis toute gentille, sincère ? Je devrais me faire soigner. Il doit penser que je suis devenue folle. Il doit se dire que si j’étais l’une de ses patientes, j’aurais eu droit à des anti-dépresseurs, voir à une entrée à l’asile. Je détourne le regard, lâche ses mains et m’éloigne de quelques pas.

    « Je n’ai pas honte de ce que j’suis, ce n’est pas ça. Ni de ce que je fais, je n’appellerais pas ça de la honte. C’est juste dur d’avouer que j’ai changé. Parce que parfois, j’aimerais redevenir la petite fille innocente que j’étais. J’essaie d’être une meilleure personne. Plus simple. Plus saine. Mais les tentations sont grandes… » Je regarde par la fenêtre, plongée dans mes pensées. « Et puis, je n’ai jamais été du genre aveux et soirées larmoyantes. Pour que je réussisse à te le dire, car d’ailleurs je ne sais même pas comment formuler tout ça, eh bien… Je crois que ça va sortir tout seul. Comme ça. Toujours au mauvais moment, tu m’connais. » Puis je suis lassée de l’émotivité de notre réunion. Je me retourne vers lui, un sourire plus joyeux sur mon visage. D’un geste vif, j’attrape mes cheveux et les noue en un chignon lâche. Je m’approche de lui, mes yeux pétillants, agrippe sa main et l’oblige à me suivre dans la cuisine. J’ouvre aussitôt le frigo pour en ressortir des fruits et me penche vers l’armoire.« Et si on se faisait des crêpes, comme avant ? Et puis, je veux tout savoir sur ta vie ! Comment ça va, l’université ? » C’est un radical changement de sujet, j’en suis consciente, mais ça me fait du bien. Et je crois que ça lui fera du bien aussi, de pouvoir respirer un peu, de s'éloigner de toute cette tension.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » EmptyLun 28 Mar - 19:41

« Tu seras jamais un boulet pour moi. T’es le meilleur frère qui soit. T’es la meilleure famille qu’on puisse avoir. » Je sens mon coeur se relâcher, comme un soulagement divin. Bon dieu que je suis rassuré, j'ai pas envie de passer pour un boulet et encore moins devant ma petite soeur. Alors là, je veux même pas y penser. Mais malgré moi j'y pense et le pire c'est que j'en ai des frissons le longs du corps. J'hausse alors mes deux sourcils lorsque sa petite main fine vient se glisser dans mes cheveux, un sourire s'arrache de mes lèvres. « Merci d’être là. Et d’avoir toujours été là. » Parfois je me demande si elle a pas un dédoublement de personnalité .. Non pas que je la traite de folle, mais elle est tellement lunatique. Antigone a toujours été vraiment dure à cerner, tout du moins étant donné que depuis toujours j'ai eu la chance de vivre à ces côtés, j'ai beaucoup de facilité, tout du moins beaucoup plus que les autres. J'dois être un privilégié. Je la serre un peu plus contre moi, ce petit sourire un peu crétin sur les lèvres. Je me sens déjà mieux, j'ai l'impression de récupérer un peu de ce que l'on avait perdu oui, ce petit truc .. Cette petite chose qui avait faite que nous nous entendions toujours bien. Je pousse un petit soupire de soulagement puis murmure par la suite en riant vaguement. « Tu me rassure ! » Alix bonne résolution de l'année; ne plus psychoter à mort, tu risquerais de te taper une syncope ! Je secoue alors ma tête avant de passer mes mains dans mes cheveux frisés, je regarde faire ma soeur. Glissant mes mains dans mes poches, je l'écoute simplement. Après tout, j'peux pas faire mieux que ça - tout du moins pour le moment ! « Je n’ai pas honte de ce que j’suis, ce n’est pas ça. Ni de ce que je fais, je n’appellerais pas ça de la honte. C’est juste dur d’avouer que j’ai changé. Parce que parfois, j’aimerais redevenir la petite fille innocente que j’étais. J’essaie d’être une meilleure personne. Plus simple. Plus saine. Mais les tentations sont grandes… » J'hoche la tête puis pousse un petit soupire, comme un gros désespéré de la vie. Et oui, l'être humain est étrange et au bout du compte tout le monde change; qu'on en ait envie ou non d'ailleurs. J'hausse les épaules avant de fixer le plafond - qui d'ailleurs m'explose totalement les yeux ! « Tu sais .. Les temps changent, et les gens aussi. Quoi qu'on fasse, on peut pas rester le gosse qu'on était. Tout le monde change, c'est claire et net .. Même moi j'ai changé. » A savoir en quoi ? En tout je suppose, j'ai pris de la maturité .. Quoi que ou pas, j'enfile conneries sur conneries, je profite de la vie mais un peu trop. De toute façon je le sais que mon adorable petite brune à changée, oui je le sais, je le vois dans ses beaux yeux bleus. Pourtant, à quoi bon lui en vouloir ? Je ne peux pas lui interdire de grandir, de faire comme une adolescente. De toute façon, pour moi elle resteras la petite fille que j'ai chérie comme pas possible, ma petite soeur. « Et puis, je n’ai jamais été du genre aveux et soirées larmoyantes. Pour que je réussisse à te le dire, car d’ailleurs je ne sais même pas comment formuler tout ça, eh bien… Je crois que ça va sortir tout seul. Comme ça. Toujours au mauvais moment, tu m’connais. » Je tire une faible grimace avant de marcher quelques pas dans le couloir. Ouais je le sais très bien ! Je plisse mon nez avant de le faire vivement bouger d'un sens à un autre, tel la classe d'un lapin. « Ouais, toujours au mauvais moment. Mais, faut bien que ça sorte un jour ou l'autre non ? Par contre me sors pas un truc de malade qui tue tout du genre que t'es mariée et que t'as trois gosses au compteurs hein ? » Je prend une pause avant de rire mine de rien, ouais détendons l'ambiance ! « Sinon je vais me taper une superbe syncope ! »

Puis, tout à coup je me sens tiré vers la cuisine. Elle sort des fruits du frigo .. Elle compte faire une salade ou bien ? Je papillonne des yeux, presque totalement paumé. « Et si on se faisait des crêpes, comme avant ? Et puis, je veux tout savoir sur ta vie ! Comment ça va, l’université ? » Je me met à rire un peu plus. Purée hallucinant comme elle peut passer du coq à l'âne ! Quoi que des fois je suis pire, mais quand même. C'est ça qui a de bien avec elle, elle se casse pas la tête et j'aime bien .. Même si des fois c'est pas pratique mais soit. Malgré tout je gonfle mes joues comme un hamster et j'ai cet air réfléchis au visage. Je pousse un couinement pas très féminin avant de la regarder. « Ouais bon ! Je sais plus DU TOUT, comment on fait les crêpes Mamz'elle ! Donc un peu d'aide serais pas de refus ? A moins que tu veuille que la baraque brûle .. Connaissant notre sadisme commun envers les deux géniteurs, j'pense pas que ça dérangerais plus que ça. » Bon dieu combien de fois étant gosse j'ai rêvé de brûler la maison de mes parents; rébellion ? Ah oui, mais j'ai envie de dire que dans le genre j'excelle carrément ! Je m'approche alors du frigo par la suite, ouvre la porte et en sors une bouteille d'eau. J'ouvre simplement le bouchon avant d'hausser les épaules. « C'est .. Bah la psycho' quoi ! On étudie Freud et pleins de trucs de ce genre. On se tape des stages ..Bon dieu, j'suis tombé sur des cas hallucinants ! Je crois que j'ai jamais vue ça de ma vie. Mais soit, assez parlé d'moi. Toi ton école d'art ? » Entre les schizophrènes, les paranoïaques et les personnes atteints de phobies complètement maladives, c'est vrai que j'en ai pas mal morflé. J'me suis toujours intéressé aux maladies mentales, donc bon, autant en profiter. Je tourne alors mon regard vers la table et voit le journal .. En gros ça parle des élections de ce que je vois, enfin surtout le grand titre. Intéressant. Ma bouteille en main j'attrape simplement le journal et l'ouvre en gros; SCANDALE CHEZ BROWN. Je commence à boire au goulot avant de lire entre les lignes. Quand je vois; Antigone Z. Johanson. J'écarquille simplement mes yeux avant de reculer d'un pas et recracher toute l'eau que j'ai eu en bouche dans le lavabo. C'est pas classe, voir carrément très trash pour âmes sensibles. Je me recule alors et passe un vif coup de main sur mes lèvres histoire d'enlever toute l'eau. Scandale, ce vieux chauve l'aurait foutu dans son lit ! Mon visage prend une sacré grimace - plus drôle qu'autre chose à vrai dire. « Oh bordel, j'y crois pas ! » Je relis à plusieurs reprise la phrase. J'en veux même pas à ma soeur non, j'en veux à ce mec, ce gros lourd tout chauve ! Une main passe dans mes cheveux avant que je ne fronce mes sourcils. « J'attrape ce gros lourd, je le pend par les pieds. » OK dans le genre menaces de mort y'a mieux, mais j'ai rien trouvé de mieux sur le coup.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid » Empty

Revenir en haut Aller en bas

Antigone & Alix ▬ « Young & Stupid »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» ♣ Le café, ça tache ? | Alix & Ewen
» Something stupid •• Dylan
» Cléa & Joey ♆ Stupid boy

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-