It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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i need your help . Shab'

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MessageSujet: i need your help . Shab' i need your help . Shab' EmptyJeu 22 Avr - 10:34


i need your help . Shab' Icon456 i need your help . Shab' Itl71




    Vingt trois heure venait de sonner à New York. Toute la ville était maintenant baigné dans le noir. Seul la lune et les quelques lampadaires qui marchaient encore et que l'on pouvait trouver le long des grandes rues, éclairaient un tant soit peu la pénombre dans laquelle se trouvait Big Apple. Les ruelles elles, étaient sombre et à cette heure si tardive elles n'étaient que très peu fréquenté. C'était ces endroit que l'ont préférait éviter dix neuf heure passé. On y trouvait que des sans abris, des jeunes voyous, des dealers ou même des meurtriers qui essayaient de se caché. Oui, ces endroits n'étaient pas fréquentable à cette heure ci, et pourtant, c'est de l'une de ces ruelles qu'un jeune homme sortit promptement, les mains enfoncé dans les poches et la tête baissé. Il semblait perdu et il marchait vite. Très vite même. On avait l'impression qu'il ne voulait qu'une seule chose : fuir cette endroit ! Il ne paraissait pas aussi bizarre que les autres personnes qui trainaient par ici. Il ne semblait pas avoir ingurgité de substance illicite, ni même avoir bût en trop grande quantité d'alcool. En fait chez lui, tout paraissait normal ! Excepté le fait qu'il se trouve ici.

    Ce jeune homme c'était Haydon. C'est vrai que lorsqu'on le voyait, il n'avait rien d'un délinquant. Il était même vu comme le garçon le plus calme et le plus adorable du monde ! Pourtant depuis quelques temps l'ange avait changé. Certes, il était toujours aussi timide qu'avant et sa gentillesse était elle aussi toujours présente. Oui, il était toujours prêt à aider ses amis.. mais ceux ci auraient sûrement été très étonné d'apprendre à qu'elle nouvelle activité s'adonnait le jeune étudiant en photographie. Si ses mains était au fond des poches de sa veste, ce n'était pas parce qu'il faisait froid - on pourrait même dire qu'il faisait assez beau malgré l'heure qui avançait - mais parce qu'il cachait ces produits qu'il vendait maintenant depuis plus d'une semaine et qui lui valait presque chaque soir un passage obligé par ces petite ruelles qu'auparavant il n'aurait jamais osé approché. Tous cela lui rapportait de l'argent, pas mal d'argent même et c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait accepté de faire partit de ce trafic. Ces études, il devait les payer, son appartements aussi et il avait déjà assez abusé de la gentillesse et la générosité de ses parents. Les quelques boulots qu'il avait fait ne le payait pas assez, du moins pas assez pour pouvoir vivre convenablement et lui, ne voulait en aucun cas se retrouver à la rue. Certes, il aurait pu demander de l'aide à ses amis. Shabella, Conan ou Bloomer. Ils étaient là pour lui, il le savait bien, mais jamais il n'avait oser parler avec eux de ses problèmes d'argent. Après tout, eux aussi avaient leur propres problèmes et bien souvent Haydon s'était dit qu'il n'avait pas le droit de leur en rajouter de nouveau, surtout que celui ci ne les concernait en aucun cas ! C'est comme ça que le jeune homme avait atterri dans cette ruelle. Il avait marché encore et encore dans l'espoir d'oublier sa mauvaise passe et espérant trouver rapidement une solution. C'était un lundi soir. Il était alors tombé sur un homme - qui lui ne semblait pas très net - et qui lui avait alors proposé tout une gamme de produits illicites. N'étant pas adeptes à ce genre de chose, Haydon avait préféré continuer son chemin sans vraiment faire attention à cet homme, mais sans vraiment savoir pourquoi, il avait rebroussé chemin et était une nouvelle fois revenu vers cet homme qui affichait toujours un grand sourire et qui avait l'air dans un autre monde. Souvent, Haydon avait entendu dire que les dealers gagnait plus d'argent que certains personne qui avait un travail honnête... certes ce n'était pas son genre, et l'idée même de faire cela le répugnait vraiment, mais étant dans un besoin urgent d'argent, il décida de faire ce à quoi il n'avait jamais pensé ! Après quelques mots échangé avec cet homme Haydon Carter se vit donc devenir à son tour l'un de ces dealers. Il savait qu'il risquait gros en faisant cela, mais si les premières fois qu'il avait rejoint ces ruelles, c'était une boule dans le ventre, très vite cela devint pour lui un endroit banale et presque ennuyeux. Il vendait la marchandise qu'on lui avait confié, il se faisait pas mal d'argent et lui même qui était plus du genre à boire qu'à consommer des produits dans ce genre là, se mit à se servir dans les réserve qu'il accumulait. Oui, en très peu de temps, Haydon avait pas mal changé même si devant les autres, en pleines journée il réussissait à retrouver son masque du jeune homme que tout le monde connaissait.

    Ça ne faisait que que très peu de temps qu'il faisait cela. Environ une semaine voir deux, mais il avait déjà prit quelques habitudes. Il venait ici vers vingt heures et passait souvent boire un verre dans un bar qui n'était pas loin. Ensuite, il allait dans cette ruelle sombre et il attendait que ces clients débarquent les uns après les autres. En passant, il avait d'ailleurs été étonné de voir la tête de certains ; car si le plus souvent, c'était des personnes qui lui paraissait complètement perdu ou folle, il lui arriva également de servir des jeunes adultes, des personnes de son âges ou même dans homme portant un costard... A croire que les drogues comme la cocaïne, l'héroïne et les autres produits dans ce genre là n'était pas réservé uniquement au personnes complètement perdu ou qui souhaitaient faire un peu la fête. Bref. D'habitude donc, Haydon sortait de cette ruelle vers une heure voir deux heure du matin pour retrouver son appartement où il filait directement se coucher histoire de ne pas être trop fatigué pour le lendemain. Mais cette fois ci. Ce samedi soir, c'est donc vers vingt trois heures qu'il sortit précipitamment de cette endroit pour rejoindre l'un des rue principale de la ville. Ce n'était pas par hasard qu'il partait si vite. Si il l'avait pu il serait resté encore ici, caché dans la pénombre afin de vendre ces derniers produits, mais quelque chose était arrivé et il préférait fuir. Il avait peur et n'avait qu'une seule envie, partir le plus loin possible d'ici. Se retrouver seul n'était sûrement pas une bonne idée vu l'état dans lequel il était, et c'est pour cette raison que le jeune homme décida de se rendre chez Shabella, son amie. Peut être qu'elle le mettrait dehors en apprenant pourquoi il était ainsi et ce qu'il avait fait, mais il se devait d'essayer. Il savait très bien que si il restait tout seul, il finirait par devenir complètement fou et paranoïaque. Il avait besoin de soutient et c'est dans les immeuble de Manhattan qu'il décida d'aller le chercher. Bien évidemment , à cette heure là les rues étaient encore fréquenté, il avait pu le voir lorsqu'il avait débouché sur la rue principale, alors le jeune homme décida de retrouver la pénombre des petites ruelles pour rejoindre l'appartement de son amie.

    Il marchait vite. Son cœur battait à une vitesse impressionnante que le jeune homme ne pouvait contrôler, mais malgré cela il réussit à rejoindre l'appartement de Shabella, qui se trouvait malheureusement pour lui dans les derniers étages de la tours. Il était beaucoup trop pressé de voir son amie et ne pouvant pas attendre une seconde de plus l'ascenseur, il décida de prendre les escaliers qu'il gravit avec quelques difficultés.. Oui, il était blessé et gravir ces marches se révéla pour lui être un exercice difficile ce soir là.
    Il devait être vingt trois heures trente lorsque Haydon frappa trois coups sec sur la porte qui menait à l'appartement de Shab'. Il tremblait, comme si il avait passé une journée entière dans un bac remplit de glaçons. Ses yeux montrait à la fois sa détresse, sa panique, mais aussi sa peur et sa colère. Il n'arrivait pas à oublier ce qui s'était passé et la scène se rejouait sans arrêt dans sa tête. Il se voyait appuyé contre le mur, attendant tranquillement que quelqu'un vienne le voir. Puis il voyait cette homme qu'il avait déjà croiser une ou deux fois et qui s'approchait de lui. Haydon étant persuader qu'il voulait lui acheter quelque chose fit lui aussi un pas vers lui, mas il recula brusquement lorsqu'il le vit sortir une arme de sa poche, un couteau. Jusqu'à présent, cela ne lui était jamais arrivé et sur le coups, Haydon n'avait voulu qu'une seule chose, s'enfuir en courant. Malheureusement l'autre homme avait été plus rapide que lui et lui avait sauter dessus. Haydon, attendant devant la porte, voyait encore les coups qu'il avait reçu et qui lui valaient maintenant quelques hématomes un peu partout sur le corps. Il y avait ces quelques coupures dû au coups de couteau qu'il avait parfois réussit à éviter de peu. Et puis il y avait cette douleur qu'il ressentait au niveau du flanc sûrement dû à une côtés fêlés voir même cassé, qui l'empêchait de respirer normalement et qui lui faisait horriblement mal ! Oui, ce combat avait été violent, et pendant un moment Haydon avait bien cru qu'il ne s'en sortirait pas. Puis dans un dernier effort, il s'était relevé et avait reprit le dessus, donnant plusieurs coups à l'homme qui se retrouva très vite par terre. Il y avait eu un moment de rage intense chez Haydon qu'il aurait préféré oublier mais qui lui revenait sans cesse en tête. Il l'avait frappé à plusieurs reprise alors qu'il était par terre. Puis il y avait eu ce dernier coups, le coup fatal pourrait on dire. Coups que Haydon avait porté mais qu'il regrettait énormément. Il voyait l'homme tomber à terre et ne plus bouger.. c'était une vision horrible qu'il voulait chasser de son esprit, mais tant qu'il était seul, il savait très bien que cela n'était pas possible. Il ne voulait donc qu'une seule chose maintenant, croiser le regard de Shabella et être à ses côtés pour effacer cette épisode horrible de sa vie qu'il venait tout juste de vivre.
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MessageSujet: Re: i need your help . Shab' i need your help . Shab' EmptyVen 14 Mai - 7:56

    Vingt trois heures avaient été sonnées à NYC. Les rues n’étaient plus si noires de monde, en revanche, elles étaient d’une obscurité prononcée. Quasiment aucun lampadaire n’éclairait l’Upper West Side où je vivais avec mon frère ainé, sortit avec une blonde dont j’ignorais le nom qui était sensée être une « collègue » ou encore une « collaboratrice » ; cependant, ne me faisant que trop peu d’illusions, je savais dès lors qu’il ne rentrerait pas ce soir là. C’est donc pour cette raison que j’avais décidé de m’avachir sur le canapé en regardant une série sur CW, rien de bien extraordinaire en somme, cependant, aux alentours de vingt trois heures trente, on frappa à la porte de l’appartement. Je n’attendais personne, j’en déduis donc que ce devait être Jawon qui avait (comme toujours) oublié ses clefs, je me levais péniblement, ma cicatrice me démangeant, je ne pouvais en aucun cas la toucher au risque d’obtenir des plaques rouges ou ce genre de chose sur mon ventre. Je me dirigeai donc vers la porte en titubant, tournais la poignée après avoir tourné la clef dans la serrure et ouvrais lentement la porte, cependant, ce n’est pas mon frère que je vis, mais bel et bien quelqu’un ressemblant à Kostos lorsqu’il était venu pour me quitter il y a de cela six mois. Je savais cependant, que Kostos n’avait rien à faire ici, j’en conclus donc sans même qu’il n’ouvre la bouche pour dire un son qu’il s’agissait là d’Haydon dans un bien sal état. J’ouvrais la porte en grand, ne sachant pas quoi dire d’autre que :

      Sha • Haydon ? Qu’est ce que tu t’es fait ? Tu saignes ? Oh, merde, qu’est ce qu’il s’est passé ?...

    Il faut dire que depuis quelques semaines, j’en avais vu des vertes et des pas mûres. Tout avait commencé par l’annonce de ma stérilité qui m’avait affectée, suivie de très près (quelques minutes pour être tout à fait exacte) de la rencontre de mon ex petit ami à Carnegie Hill, qui, lui aussi, venait de passer des examens pour savoir s’il n’avait pas eu une MST, ceci suivit de l’annonce du fait que Sven, mon père « adoptif » allait être père d’une petite fille et tout ceci en une journée. Puis, quelques jours plus tard, j’avais trouvé l’un de mes plus vieux amis les veines ouvertes dans sa salle de bain après avoir tenter de se suicider par le même procédé que mes deux tentatives. J’avais veiller sur lui pendant plusieurs jours, sans arrêt ou presque (cinq heures de sommeil pour plusieurs jours et quelques heures passées avec Ambre après la perte de son enfant), puis, j’avais dût partir pour Toronto pour commencer le tournage d’un nouveau film dont j’étais la « star », deux semaines de pur bonheur avec Brennan et une semaine avec Haydon, ces semaines étaient entre coupées de week-end où je revenais à NYC pour voir mes amis et surtout Akshan lorsqu’il avait « des permissions », l’hôpital psychiatrique, il le vivait mal. Et puis, pendant l’une des semaines où j’étais à Toronto, il s’est battu avec un autre mec, résultat, il s’est fait transférer à Philadelphie où il planifiait son évasion avec le mec avec lequel il s’est battu, accompagnés par Juan. Après une semaine de plans pour sortir de Philadelphie, je repartais après un week-end à NY pour Toronto et à peine l’avion décollé, je me pliais en deux, je fus ramenée à terre et on diagnostiqua chez moi une appendicite. Je fus donc envoyée à l’hôpital en urgence, j’eu tout juste le temps de prévenir mes amis les plus proches. Et puis, après une soirée à l’hôpital avec Bree, ma meilleure amie, j’étais enfin sortie de cet endroit horrible qu’est l’hôpital, connu pour ses repas immangeable et les internes chauds lapins. J’étais sortie aujourd’hui.

    Alors oui, j’avais une vie mouvementée, et ce, depuis toujours. Je ne pouvais pas dire que la routine m’étouffait. Aucune de mes journées n’était identique, je pouvais donc me rappeler de certaines journées avec une certaine exactitude. Les jours ne pouvaient pas se confondre. Je me rappelais de certaines dates de ma vie comme la première fois où mon père, bourré, m’avait envoyé à l’hôpital pour la première fois après m’avoir frappé. Mais passons, cette partie de mon histoire était une page tournée, Nick m’avait « adopté » et après une discussion avec ma « vieille tante » Felicity, j’avais décidé de mener mes parents en justice quelques temps plus tard. Cependant il est si difficile de savoir ce que mon demi frère, le fils adoré de mes parents allait bien pouvoir me dire lorsque je lui annoncerai cette décision pour le moins inattendue. Jawon était directeur d’une entreprise, ce poste lui avait été confié par mon père et pour rien au monde il n’aurait changé de job, ou du moins, pas que je sache. Il faut dire qu’il était un vrai bourreau de travail, très intelligent et très responsable. Cependant, il aimait aussi prendre du bon temps, que ce soit avec certaines de ses collègues qu’avec des jeunes et belles femmes venant faire affaire dans les locaux de son entreprise. Jawon n’avait presque jamais été malheureux, enfin, jamais si je ne m’en étais pas mêler, deux tentatives de suicide, une dépression, c’est ce qui pouvait rendre Jawon malheureux, en effet, comme il me l’avait moult fois répété, j’étais sans doute la personne qui comptait le plus dans sa vie, sa sœur, sa princesse, la personne qui s’était inquiétée lorsqu’il avait oublié de respirer lors d’un de nos repas, bref, j’étais peut être la seule personne qu’il aimait réellement, peut être même plus que lui-même. Mais ceci n’a rien à voir avec ce présent moment, c’est pour cette raison que nous ne nous attarderont pas sur ce sujet.

    Gênée surement, apeurée à la vue de mon ami dans un si piteux état, je m’avançais vers lui précipitamment et passais délicatement son bras autour de mon cou, tout en posant ma main sur son torse doucement afin de ne pas lui faire de mal. Je savais pertinemment que cela ne le soulagerai pas, je savais que je n’avais pas la force physique qu’il avait et que s’il venait à s’écrouler, je ne pourrais pas le retenir très longtemps voir même pas du tout. Je n’étais pas le genre de fille à m’imaginer plus forte que les autres. Cependant, j’essayais… J’essayais de lui épargner des souffrances trop pénibles. Que pouvais-je faire d’autre dans des moments comme ceux si à part essayer de lui porter secours un minimum. J’entrais dans l’appartement doucement accompagnée de lui, à cet instant, j’avais tellement peur pour lui que j’aurai fait n’importe quoi. Nous nous dirigions vers mon canapé doucement, je poussais la porte à l’aide de mon pied, elle ne se ferma pas, mais elle avait pivoté assez pour fermer relativement mon appartement. Le regard d’Haydon croisa le mien pendant que je le faisais s’assoir sur le canapé. Me fixant des yeux, je lui demandais indécise :

      Sha • Quoi ?... Euh… Dis le moi si jamais tu veux boire ou manger quelque chose…

    J’eu un rire nerveux, pas du tout naturel. Je n’étais pas capable de jouer dans des moments comme ceux là, je n’avais jamais été capable de refouler les sentiments dans cet appartement et ce n’était vraiment pas maintenant que cela allait commencer. J’aurai voulu lui montrer que je n’avais pas peur et que je savais parfaitement gérer la situation, cependant, ce n’était vraiment pas le cas et je ne pouvais même pas le lui cacher un minimum. J’aurai tellement aimer appeler Jawon, pour qu’il puisse gérer la situation, lui qui savait arranger les problèmes bien mieux que moi, malheureusement pour moi, je ne pouvais pas lui faire une chose pareille, de plus, toute cette histoire ne le regardais nullement. Cependant, cela aurait été agréable de pouvoir avoir quelqu’un sur qui se reposer si jamais je faisais une bêtise. Cependant, il est vrai que ce comportement n’était pas envisageable en ce moment. Et puis, Jawon n’y pouvait rien et il n’avait pas d’affinité particulière avec Haydon, je ne pouvais pas lui demander de venir pour lui, je devrais donc me débrouiller toute seule dans cette situation. J’étais encore dans l’ignorance de ce qu’il pouvait s’être passé et je dois dire que j’avais peur. Très peur… Le silence était pesant, étouffant, une seconde me paraissait tellement longue... Je m’assis près de lui, je me levais deux minutes plus tard pour aller chercher une trousse à pharmacie que mon frère avait dans sa salle de bain depuis ma première tentative de suicide et à laquelle il rajoutait des fois des produits pour pouvoir soigner plus de plaies. Je revenais, posais doucement la trousse à pharmacie sur la table basse et l’ouvrais délicatement, mon regard se posait sur les taches de sang qui se trouvait sur ses vêtements, les trous qui laissaient entrevoir des hématomes. Je lui faisais un signe de la tête pour qu’il enlève son tee-shirt, je l’aurai bien fait moi-même, mais disons que cela aurait pu être ambigüe, de plus, je l’aimais bien plus que je ne le montrais et j’avais peur de ne pas pouvoir me retenir si j’enlevais ça moi-même. Haydon m’attirait tellement que j’avais toujours envie de l’embrasser ou de le prendre dans mes bras. Je ne pouvais pas me mentir à moi-même, j’en étais amoureuse, vraiment amoureuse et malgré le fait que j’ai eu peur de ne l’aimer que parce qu’il ressemblait à mon ex-petit ami. Mais après avoir réfléchis une tonne de fois sur ce sujet, j’en avais conclu qu’ils étaient vraiment tout à fait différent et qu’Haydon m’attirait bien plus que je ne le pensais, qu’il était bien plus intelligent, bien plus gentil, bien plus... tout. Certes, j’aimais Kostos, toujours... Mais avec Haydon, c’était différent, je l’aimais et je n’avais pas peur que cela ne soit pas réciproque car je n’étais pas prête de lui dire, cependant, cela se voyait apparemment. Mais pour mon plus grand bonheur, j’avais dût réussir à le lui cacher suffisamment pour qu’il ne puisse pas me le faire remarquer. Enfin, bref, tout ça pour dire qu’il venait de débarquer et que vraiment... Je ne savais pas quoi faire pour lui épargner une souffrance qu’il éprouvait déjà depuis quelques minutes sans doute.
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