|  Sujet: « Nala, c'est toi et moi, d'accord ? Ce n'est pas toi sans moi. Ni moi sans toi. C'est toi et moi, tu m'entends ? » Mer 12 Mai - 15:03 | |
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  « C'est un peu une déclaration que je te fais car il est temps je crois. »Ce matin là, quand Milana s'était réveillée, elle s'était immédiatement dirigée vers son piano près de son lit. En ce moment, elle jouait de plus en plus, comme si c'était comme ça qu'elle pouvait s'évader, partir loin de tout ça, de toute cette vie qui était bien trop compliquée pour elle. Si elle faisait le récapitulatif de sa vie, elle se rendait alors compte qu'elle n'avait rien du conte de fées qu'elle lisait quand elle était petite. Elle avait grandit dans beaucoup, beaucoup d'argent, c'est vrai mais il faut croire qu'il n'a pas fait son bonheur. Bien au contraire, pendant toute son enfance y compris son adolescence, elle avait été malheureuse, autant pour ce qu'il se passait dans sa famille mais aussi par rapport à elle même et cette maladie qu'elle avait hérité de sa mère. Elle se battait chaque jour en ayant l'espoir de la vaincre mais depuis maintenant près de cinq ans, elle avait perdu cette envie. Elle savait que ça allait se finir un jour mais ne voulait pas se l'avouer. Pourtant, c'était la vérité, comme son père lui avait dit, elle ne "s'en sortirait pas". Nala avait apprit avec le temps qui étaient les personnes là pour elle et qui ne l'étaient pas. Elle avait apprit que les vrais amis n'étaient pas beaucoup et quand on les avait, il ne fallait pas les perdre. Elle avait aussi comprit plusieurs choses, la première étant que c'est une fois que vous avez perdu une personne que vous vous rendez compte à quel point vous tenez à elle. La jeune fille n'avait jamais été très forte dans ce qui était de ses relations avec les hommes et pour cause ; la relation qu'elle avait nourrit avec son père l'avait rendue craintive de tout lien avec un autre homme. Konstentin en était l'exemple parfait ; deux ans et demi ensemble et pourtant Milana avait trouvé le moyen de tout gâcher. Ayant peur de l'engagement, elle était partie dans les bras d'autres hommes même si elle comprenait parfaitement l'amour qu'elle éprouvait pour le beau brun. Elle l'avait aidé à s'en aller alors qu'elle en avait, au fond d'elle, aucune envie. Quelques mois maintenant qu'elle regrette ce qu'elle a fait et pourtant, elle ne peut pas retourner en arrière pour tout effacer. Il était le plus important, toujours présent pour elle, au moindre problème, à l'aider dès qu'elle avait un malaise. Elle savait très bien en plus que ce n'était pas simple, s'occuper comme ça d'une copine malade et c'était aussi pour cette raison qu'elle l'avait trompée. Elle culpabilisait de l'inquiéter, de le réveiller à pas d'heure pour l'aider. Elle ne voulait pas qu'il s'en fasse pour elle. Tant qu'il était près d'elle, elle irait bien, elle lui avait promis. Voilà donc pourquoi depuis plusieurs mois maintenant, elle composait, jouait et chantait des chansons dont quelques unes l'incluait. Dans ces moments là, elle savait que sa soeur était là pour la rassurer et l'envie lui prit d'aller la voir. En même temps, ce n'était pas comme si c'était exceptionnel, les deux Romansky se voyaient tous les jours. Après avoir pris une douche et être fin prête, elle se dirigea vers la maison de sa petite soeur, essayant de sourire du mieux qu'elle put. En arrivant, elle ne frappa même pas et vit son petit neveu en train de jouer sur le canapé du salon. Elle l'attrapa par les hanches et le fit voler en l'air, elle le prit ensuite dans ses bras et lui fit un gros bisou.
Noah - « Tataaaaa Milana ! »
Milana - « Le plus merveilleux de tous mes neveux ! »
Noah - « Mais je suis tout seul ! »
Milana -« T'es quand même le plus merveilleux ! »
Elle sourit et le reposa, partant à la recherche de Maïa. Elle la trouva dans la cuisine, tentant de préparer quelque chose à manger. Elle lui fit un bisou sur la joue et s'assit à la table de la cuisine.
Dernière édition par Milana F. Romansky le Lun 7 Juin - 19:32, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: « Nala, c'est toi et moi, d'accord ? Ce n'est pas toi sans moi. Ni moi sans toi. C'est toi et moi, tu m'entends ? » Sam 5 Juin - 16:32 | |
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Maïa était une jeune femme comme les autres. Ou tout du moins en apparence. Elle avait un travail – bien qu'elle en cachait la nature à ses proches pour pas que ces derniers ne se sentent obligés de la sortir de là – elle avait un cercle d'amis plus ou moins grand et un toit au dessus de la tête. En somme, elle menait une existence plus ou moins paisible. En apparence seulement car en réalité, la vie de la russe avait toujours été bien plus compliquée que cela. Ne serait-ce qu'à cause de la famille dans laquelle dans laquelle elle était venue au monde. Limite, les feux de l'amour pouvait aller se rhabiller à coté de cette dernière. Il faut dire qu'entre une mère qui portait sur ses épaules la lourde chasse d'une famille détrônée et un père aux activités plus que louches et illégales, il n'y avait pas vraiment de quoi se réjouir. Mais quand en plus, cette première vous abandonnez quand vous n'aviez que six ans en vous laissant seule avec une sœur malade sur les bras, ce n'était pas simple. Heureusement que la blondinette aimait plus que tout sa sœur car sinon, les conséquences auraient pu être pour le moins conséquentes. Mais le passé était désormais très loin derrière elle ou tout du moins, c'était ce qu'elle pensait jusqu'à ce qu'elle déménage et ne se rende compte de l'identité de son nouveau voisin. Stanislav Kovalevski. Son premier amour. Celui qu'on n'oublie pas. Et pourtant pour le coup, elle aurait bien voulu, d'autant plus quand on voyait leur relation. Et le fait qu'ils se détruisaient mutuellement de diverses façons plus ou moins cruelles. Et pour le moment, elle était celle qui avait donné le dernier coup et cela avait été plus que retentissant. Logique quand on savait qu'on lui avait toujours appris à être une de ces personnes qui ne devaient pas avoir froid aux yeux. Et c'était ce qu'elle était devenue. Le coté tyrannique et monstrueux de son père en moins parce que s'il y avait bien une chose qu'elle ne voulait pas, c'était ressembler à ce dernier. Ne serait-ce que pour le petit bout de chou qui était entrain de jouer en ce moment même avec sa sœur dans le salon.
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