It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare

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MessageSujet: Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare EmptySam 6 Fév - 2:57

DAMN IT'S SO GOOD TO SEE YOU AGAIN EVEN IF YOU HURT ME



Cameron soupira. Son verre était vide pour la sixième fois de la soirée. Il fallait augmenter les doses, la vodka descendait beaucoup trop vite. Et sa tête était encore beaucoup trop pleine. Trop de questions et d’interrogations se bousculaient. C’était un problème pour celle qui préférait sa vie sans problèmes. Cameron était sans doute une des femmes les plus insouciantes qui soit. Elle voulait se défoncer, aucun problème. Rentrer complètement saoule, aucun soucis non plus. Elle pouvait baiser trois types différents la même soirée, séparément ou non, ça ne posait aucun problème. Au contraire, sa réputation ne faisait que se renforcer. Elle vivait seule dans un hôtel, était débarrassée de la surveillance de ses parents, et était célibataire. Elle n’avait aucune véritable attache, aucun compte à rendre.
Pour la septième fois de ce début de soirée, la jeune Warrens commanda une vodka orange. Le barman lui sourit, elle ne prit pas la peine de répondre. A quoi bon ? Elle n’en voulait pas. Elle se l’était tapée. Il y a de ça deux jours. Cameron essayait un minimum de se taper deux fois le même mec, du moins en aussi peu de temps. En dix secondes son verre fut de nouveau vide, elle attrapa son sac, et quitta le bar sans se retourner.

Une clope à la main, l’esprit quelque peu embrouillé, Cam’ arpentait Central Park. Elle ne savait pas où elle allait, elle savait seulement qu’elle avait besoin de marcher, aussi morte soit-elle. Elle arriva non loin d’un banc, tout près d’une fontaine. Cette fontaine qu’elle avait pris l’habitude de voir. Seulement elle devait croire qu’elle n’était pas seule. Et malgré l’obscurité ambiante, notre belle toxico n’eut aucun mal à savoir qui se trouvait allongé sur ce banc. Un drôle d’endroit pour passer une nuit de février. Mais après tout, elle aussi était dehors. Après avoir une nouvelle fois inspiré une bouffée de cette merde qui finirait peut être par la tuer, elle écrasa sa cigarette.

CAMERON : Zetterman ? Je peux savoir c’que tu fous allongé sur un banc, en pleine nuit ?

La jeune femme le fixa. Il avait l’air paumé, et pourtant, il était toujours aussi canon. Et elle l’aimait toujours autant. Pourtant, ça, elle aurait du mal à l’avouer. Cameron était le genre de fille qui ne se souciait pas de ce que les autres pouvaient ressentir, et même ses propres sentiments, elle les mettait de côtés. La seule chose qui comptait, c’était son plaisir sexuel. Alors elle enchainait les conquêtes. Et ça lui allait… Enfin, ça c’était jusqu’à ce qu’Icare ne rentre dans sa vie. Et là, il avait foutu le bordel. Dans le bon comme dans le mauvais sens. Le bon, c’était l’époque où ils étaient ensemble. A vrai dire, jamais elle n’aurait pensé qu‘un jour, elle, Cameron Kaithleen Warrens ne s’avouerait que la vie de couple pouvait avoir de bons côtés. Puis il y avait eu le « mauvais sens ». Cette rupture inexpliquée… Qui finalement n’avait eu un semblant de sens qu’il n’y à que quelques jours. Lorsqu’il avait tenté de lui expliquer le pourquoi du comment. Ca n’avait fait que la perturber un peu plus. Pendant des semaines, Cameron s’était persuadée que le beau militaire se foutait totalement de sa petite gueule de bourge. Et bien, apparemment, c’était faux. Seulement elle avait dû mal à l’assimiler…
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MessageSujet: Re: Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare EmptySam 6 Fév - 13:26

La nuit porte conseil dit-on. Est-ce vrai, ou est-ce encore l’un de ces pathétiques conneries de l’espèce humaine. Tout était relatif sur le fond. Après tout, il y avait les cons qui y croyaient… et les autres cons qui n’y croyaient pas. La nuit, c’était ce ciel noir, obscure presque inerte par moment, parfois la lune venait faire une partie de cache-cache avec elle, des fois, c’était les étoiles. Elle endormait tout sur son passage, les humains, les plantes, les animaux, les bâtiments. C’était ce côté ville sans presque aucun signe d’activité que Icare appréciait, ce pseudo-havre de paix. L’endroit sûrement le plus tranquille était peut-être bien Central Park. Les rues, elles, elles étaient prisées par les gens de la nuit, les fêtards, les femmes & hommes de joie et j’en passe. Central Park, lui, était plus paisible, certes on pouvait croiser quelques personnes perdues, d’autres entrains de faire des choses loin d’être catholique puis il n’y avait rien d’autre. Ils ne représentaient qu’une infime minorité de la population nocturne.

Les mains dans les poches, sans vraiment savoir où aller, tel un chien galeux perdu, le jeune militaire s’avança sur les chemins sinueux du grand parc new-yorkais. Aucun but, aucune raison qui expliquaient le fait qu’il était présent en ce lieu. Mise à part le fait que c’était ici qu’il avait donné rendez-vous mercredi soir à Cameron, et qu’elle, elle lui a aussi donné rendez-vous en ce samedi soir. Cameron, c’était cette fille, non pas n’importe qu’elle fille en fait. Il fut un temps où ils ont sorti ensemble, sûrement l’une des plus belles qu’il n’avait jamais écrit, mais toutes les bonnes choses ont une fin, il parait… C’était le cas. Pourquoi, pourquoi. Oui, c’était sûrement la question qui s’était posée sur ses lèvres jusqu’au jour où Icare lui expliqua tout, le pourquoi, et pour finir par un semblant de phrase lui faisant comprenant qu’il l’aimait encore. S’il lui avait demandé de la voir, ce n’était pas par hasard. S’il n’en avait plus rien à foutre d’elle, jamais il lui aurait demandé de la revoir, jamais il aurait voulu lui adresser la parole encore une fois, jamais.
Son corps se tétanisait peu à peu. Il ne savait plus vraiment quoi penser de cette situation, ni comment réagir. C’était situation avait tendance à le rendre dingue, dingue de… oui, vous l’avez sûrement compris. Ça ne lui réussissait pas ce genre de situation, pas du tout. Il avait merdé, bien plus que merdé et il lui fallait réparer les pots cassés. Dit comme cela, ça semblait si facile, mais réalité c’était tout autre.
Ses pieds avançaient, et lui, il se trainait sans grand entrain. Les chuchotements, il n’y prêta guère. Sa marche se stoppa à ce banc, un banc seul, seul parmi d’autres bancs qui étaient aussi seuls. Ses yeux balayèrent le panorama furtivement avant de s’installer confortablement sur le banc de pierre froid. Il aurait pu s’asseoir dessus, mais non. Il a préféré s’y allonger. Son regard observa le ciel noir étoilé et tout semblait le déconnecter de cette triste planète. Le temps d’un instant, il avait mis de côté ses soucis, mais rien n’y faisait ils revenaient bien plus vite qu’il ne l’espérait. Un souffle traduisit sa peine, son ennui, bref tout ce qu’il pouvait ressentir à cet instant. C’est alors qu’il entendit des pas, des pas de plus en plus forts. Une personne peut-être qui marchait comme lui quelques minutes avant qu’il s’installe ici. Et tout comme lui, l’inconnu sembla s’arrêter. Les narines du texan humèrent l’odeur d’une jeune femme, un parfum qui ne lui était pas si inconnu qu’il pouvait l’imaginer, et l’odeur de la fumée. Ses yeux regardèrent discrètement à sa droite et aperçut la silhouette d’une jeune femme.
    - Zetterman ? Je peux savoir c’que tu fous allongé sur un banc, en pleine nuit ?
Cette voix, il l’avait déjà entendu… c’était certain, pas vraiment de doute, c’était sûrement elle. Elle, Cameron. Cameron Kaithleen Warrens de son nom complet. Sans vraiment réfléchir, le militaire se redressa et lâcha quelques mots…
    - Ca… Cameron ?! Ben, j’sais pas vraiment en fait… enfin peut-être que si en fait …

A cet instant, le jeune homme passa vraiment pour un paumé, pour le genre de type looser qui ne savait rien de sa vie, et qui ne savait même pas ce que son demain allait être. Non, tout cela traduisait juste sa surprise, peut-être bien, ou bien peut-être qu’il ne savait plus vraiment comment se comporter avec elle. Oui, c’était sûrement cela. L’autre de leur dernier rendez-vous, leur conversation s’était terminée par un ‘ j’suis désolée ! ’ prononcée par Cameron. Que cela pouvait-il signifiait. A vrai dire pas grand-chose aux yeux d’Icare et pourtant, il s’accrochait encore et encore avec toujours ce même espoir.
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MessageSujet: Re: Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare EmptyDim 7 Fév - 23:09




ICARE : Ca…Cameron ?! Ben j’sais pas vraiment en fait… enfin peut-être que si en fait…

La belle blonde le dévisagea. Ce n’était pas une réponse des plus claires, mais peu importe, elle s’en contenta. Après tout, elle n’était pas très « claire » non plus. Elle s’était enfilée une sacrée quantité de vodka, et deux rails de coke. Autant dire que son esprit n’était pas des plus cleans. Bien qu’elle était totalement consciente de ce qui se passait, ou non d’ailleurs. Sans vraiment réfléchir, la jeune Warrens s’allongea sur le banc. Sur le dos, de manière à avoir sa tête de posée sur les cuisses de son ex. Son regard se perdit dans l’obscurité du ciel. Elle essayait de se concentrer sur l’étoile la plus brillante, au dessus d’elle, légèrement à droite. Mais se concentrer relevait du miracle avec tout ce qu’elle avait dans l’organisme. L’étoile semblait disparaitre au fur et à mesure qu’elle tentait de se concentrer. Cameron décrocha, et reporta son attention sur Icare. Ex sur lequel elle s’était légèrement allongée comme si c’était la chose la plus normale à faire. Alors qu’en réalité, elle lui en voulait encore. Ou non, elle ne lui en voulait plus, seulement lui refaire confiance n’était pas une tache des plus aisées. A vrai dire, elle l’aimait toujours. Un peu plus qu’hier, beaucoup moins que demain. Et elle était morte de peur à l’idée de pouvoir se refaire plaquer un jour par le beau militaire. Cameron faisait partie de ces femmes ne supportant d’avouer ses sentiments, les belles idylles et tout ce qui est à l’eau de rose. Elle fait partie de ces gens pétés de tune qui foutent leur vie en l’air à la première occasion. En buvant trop, en sniffant tout ce qui leur tombent sous le nez, en couchant avec le premier inconnu pas trop mal, ou en conduisant une Porsche à une vitesse beaucoup trop excessive. Elle finirait par crever d’une overdose ou d’un accident de voiture, à 200km/h, totalement saoule. Alors quand quelque chose de bien était susceptible de lui arriver, ça la faisait flipper. Plus que de se foutre en l’air quotidiennement. Parce que malgré tout ce qu’elle voulait bien montrer, ou plutôt le peu qu’elle laissait transparaitre, la jeune Warrens était brisée, elle était fragile, et totalement instable. Même si elle laissait constamment penser le contraire.
Cam’ glissa sa main dans la poche droite de son jean, pour en sortir un petit sachet blanc. Elle releva légèrement la tête vers Icare.

CAMERON : T’en veux ?

Elle tourna et retourna le petit sachet entre ses doigts, avant de finalement le remettre dans sa poche.

CAMERON : Nan en fait tu touches pas à toi ça.

Depuis leur dernière soirée ensemble Cameron ne savait plus tellement comment agir avec Icare. Une soirée passée ensemble, à boire, à parler… Un souvenir du bon vieux temps. Et une nouvelle nuit passée dans les bras l’un de l’autre. Certes Cameron n’avait pas à se plaindre, la nuit avait été des plus belles… Mais le réveil avait été synonyme de retour à la réalité. Et la réalité avait été qu’elle ne savait toujours pas ce qu’elle voulait ou attendait de son ex.

CAMERON : Désolée pour l’autre jour…

A vrai dire, elle faisait référence à sa réaction matinale. Ce n’était pas forcément agréable de se réveiller au côté de quelqu’un qui se sentait paumé, et qui n’était pas foutu de savoir si elle devait apprécier ce qu’il s’était passé ou non .
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MessageSujet: Re: Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare EmptyLun 8 Fév - 14:27


Tout semblait paraitre difficile. Tout, oui. On lui avait souvent répété avant qu’il décide de s’engager officiellement dans l’armée : ‘tu verras petit, tu vas en baver… ! – c’est bien plus dur & difficile que ta petite vie pépère d’étudiant’. Ils n’avaient pas tellement tord au fond ces personnes, il en a eu des sueurs froides, des frayeurs, à chaque fois, il avait la même peur celle de crever comme un lâche sur le front. Pourtant, entre une mission et les sentiments, c’était pourtant le même combat. Les deux étaient compliqués et difficiles, dans les deux cas, on avait une chance sur deux de ne pas ressortir vivant. Peur d’être blessé mortellement au cœur, c’était à tous notre angoisse. Que ce soit au moment où on avoue nos sentiments ou pendant la relation, elle est toujours présente, cette angoisse, au fin fond de nous. Seulement tout cela, semblait aller en contradiction avec ce que Icare avait fait il y a de cela un mois…
Les sentiments, quand c’était réciproque et partagé, c’était beau. Tout. Ces petits gestes partagés par exemple. Alors que Cameron s’allongeait sur le banc comme si de rien n’était, il sentit sa tête se déposer doucement sur ses cuisses ; et comme statufié par cette scène, il examina celle qu’il avait aimé et qu’il aimait encore. Cette situation avait tendance à le gêner ou plutôt il ne savait plus vraiment comment réagir et se comporter avec elle à cet instant. Que voulez-vous il n’allait quand même pas passer sa main délicatement sur le doux visage de Cameron comme il l’aurait fait plusieurs jours en arrière alors qu’ils n’étaient plu ensemble. Plus ensemble, oui. C’est vrai, n’importe quelle personne qui passerait devant eux à cet instant aurait bien pu croire le contraire en voyant la jeune femme allongeait, la tête sur les cuisses du jeune homme & lui à la regarder.

Pendant quelques secondes, Icare semblait déconnecté de cette fichue planète, et ne comprenait pas vraiment ce que son ex venait de faire. A vrai dire, il ne la comprenait plus vraiment. Alors que pendant une période, elle lui affirmait qu’elle allait lui mettre son poing dans sa sale face de soldat, maintenant, tout semblait s’inverser, la belle s’était adoucie. C’était à ne plus rien comprendre. Fallait-il jute comprendre quelque chose, en fait ?! Je vous laisse répondre à cette question…
Cameron s’agita et l’attention du texan se porta sur la poche du jean qui cachait un petit sachet blanc, il ne fallait pas avoir fait polytechnique pour savoir le contenu du sachet. C’est alors qu’elle questionna le militaire et répondit avant même qu’il prenne le temps de le faire.
    - T’en veux ? (…) Nan en fait tu touches pas à ça toi.
Il ne chercha pas à comprendre ni même à répliquer, il resta là, assis sur ce banc, la jeune femme installée confortablement sur ses cuisses dans le noir. Oui, la belle s’était adoucie. La preuve, leur dernière nuit passée ensemble, c’était elle qui lui avait proposé de passer dans sa chambre. Ils ont bu, parlé comme avant. Cette soirée puée à plein nez la nostalgique et ce n’était pas à en déplaire Icare. Sûrement l’une des plus belles nuits, mais le réveil avait été tout autre. Ils étaient revenus à la réalité, descendus de leur petit nuage d’une nuit…
    - Désolée pour l’autre jour…
A quoi faisait-elle référence ? L’autre jour, c’était vaste, ça pouvait représenter tout et rien à la fois. Parlait-elle de leur nuit passée ensemble, ou bien de sa réaction qu’elle avait eue au réveil. Il était difficile d’Icare de comprendre ; il ne savait plus comment réagir avec elle, pesant le pour et le contre, il avait régulièrement peur que l’une de ces phrases ou l’un de ces gestes soient mal interprétée par la jeune femme.
    - Désolée ? Désolée pour … ?
Sans vraiment prendre le temps de réfléchir, Icare continua sa question après une petite pause de quelques minables secondes. Sa tête légèrement baissée en direction de Cameron, son regard se plongea aussitôt dans celui de celle qu’il aimait avant de continuer…
    - … ta réaction du matin ?

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MessageSujet: Re: Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare Damn, it's so good to see you again even if you hurt me - Icare Empty

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