It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?

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MessageSujet: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyMar 21 Oct - 19:53


Pour notre version du dîner de con : qui invite Noam ?
Kaya, Noam & Ava
Ok c'était probablement le moment de me rappeler que c'était ce que j'étais venue chercher en venant à New York ? Tu te rappel Crevette, tu voulais vivre ta vie, quitter le petit confort de Washington, la maison de papa et maman pour voler de tes propres ailles ? Bon d'accord, je dois encore travailler sur ce point mais mettez-vous à ma place, qui aurait refusé un appartement aussi sympa dans un des quartiers les plus riches de la ville, à quelques blocks seulement du boulot ? Une Sainte se serait laissé convaincre, et comme j'ai perdu ma virginité et mon auréole depuis longtemps déjà ... J'ai été faible. J'ai accepté. L’appartement était vraiment magnifique, bien situé, lumineux, grand mais pas trop pour une seule personne. Qui aurait refusé ? Je n’allais pas m’enterrer dans le Bronx pour prouver que je pouvais me débrouiller seule... Ce n’était qu’un petit coup de pousse, qui m’évitait de devoir prendre le métro pendant au moins une heure et qui me permettait de poser mes cartons et d’attaquer aussitôt le boulot. Bref, là n’était pas le sujet. J’avais accepté que Maman et Papa interfèrent un peu dans ma nouvelle vie, ce qui en soit ne voulait rien dire, à part que je détestais devoir traiter avec des agents immobiliers. Non, le sujet du jour se trouvait devant moi. Tapis dans l’ombre de la cuisine, me narguant de ses petits yeux vicieux. Je sentais les ondes maléfiques qui se dégageaient de lui, je distinguais presque son petit sourire narquois. Saleté ! Voilà ce qui m’attendait désormais chez moi, chaque soir. Une lutte de haut vol avec ce satané four à micro-onde ! Regardez le qui sourit, désespérément hors d’usage. Comment aurai-je pu deviner qu’il fallait avoir un diplôme d’ingénieur pour faire marcher le plus stupide appareil ménager du monde dans cet appartement haut de gamme ? Sérieusement quel était le sadique qui avait imaginé le design de ce truc ? Déjà on aurait dit une bestiole sadique au repos ce qui en soit était une preuve de malveillance. Mais surtout pourquoi coller autant de fonctions et de boutons à un truc donc on se servait uniquement pour décongelé un repas tout prêt ? Je venais de passer 10 heures à bosser, dont 8h sur le terrain à me familiarisé avec les « criminels » du coin, tout ce que je voulais s’était un burrito bien gras et un pot de glace. Et une bière ! Une satanée bière ! Et je voulais aussi que quelqu’un vienne régler tout ce matériel ultra moderne qui restait à l’état de bidule hors d’usage depuis mon emménagement. J’avais besoin d’un homme ... C’était déjà dur de reconnaître qu’au bout de deux jours confrontée à la « vie en solo », je devais déjà demander de l’aide. Pourtant l’autonomie, c’était ce que j’étais venue chercher ici. Sauf qu’être autonome dans un appartement conçu par un astronaute sadique, c’était trop fort pour moi. J’avais besoin de Noam. Et ça ma tuait de l’admettre. Il fallait que j’attire mon frère ici. Et accessoirement que je squatte son frigo pour ne pas mourir de faim. En pro « circuit court » convaincu, je ne mangeais que des choses prises dans le frigo de mes connaissances, surtout s’ils appartenaient à ma famille.

Ok je venais de réaliser pourquoi j’avais exclu ce district de mes recherches d’appartement. C’était le choc culturel d’avec Washington là. Bon, mes bières bien calées sous le bras je grimpais jusqu’au 112A avec la ferme attention de me faire inviter à manger, bien qu’il soit presque minuit. Y’avait pas d’heure pour faire une omelette à sa petite sœur non ? Je toquais avec toute la délicatesse dont j’étais capable avec l’estomac dans les talons, c’est-à-dire celle d’un bûcheron et patientait sagement dans le couloir. Lorsque la porte s’ouvrit ce fut sur une version beaucoup plus féminine de Noam que ce à quoi je m’attendais. Surtout que je ne pouvais rien manquer de l’anatomie de la demoiselle, dans cette brassière et ce short, bien que large. « Et dire que c’est de ma vertu dont maman s’inquiète... » Soupirai-je en levant les yeux au ciel, plutôt que d’essayer de me caser elle ferait mieux de s’occuper du frère sérieux. Frère qui venait brusquement apparaître en arrière-plan. Me hissant sur la pointe des pieds pour voir par-dessus la tête de l’inconnu je lançais à mon frère. « Et dire que je t’avais apporté des bières, des bières Marquis, et voilà que je comprends pourquoi t’étais trop occupé pour venir voir ta petite sœur ! Tss ! » J’adressai un sourire lumineux à la fille qui me dévisageais comme si je venais d’atterrir de Mars. « Je suis sûre que vous êtes trop bien pour ma famille et le zouave derrière, vous feriez mieux de vous rhabiller et de filer avant de devoir rencontrer ma mère et être obligée de pondre 20 petits enfants juifs et circoncis. Parce que je suis presque sûre que vous comptiez pas jouer au scrabble avec mon frère ici présent. »
electric bird.
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyMer 22 Oct - 18:47

Kaya était prête pour aller se coucher. Elle avait eu une dure journée et, comme à son habitude, Noam ne s'était pas dérangé pour l'embêter encore plus. Elle commençait à avoir mal à la tête et attendait avec impatience le moment où elle pourrait retrouver son lit. Sauf qu'elle avait eu la brillante idée d'aller boire un verre d'eau. Jusque là pas de problème, tout allait bien. Rien de mal à vouloir s'hydrater avant d'aller dormir. Sauf que Rambo décida de lui sauter dessus. Parce que son chien n'avait évidemment pas la même notion de jour et de nuit. Alors au moment de se coucher il était aussi excité qu'une puce. Elle le caressa, et tenta de l'éloigner sauf qu'en reculant, elle percuta un peu violemment l'étagère derrière elle et, dans un véritable vacarme, la moitié des verres qu'il y avait dessus s'éclatèrent par terre. « Fuck ! » Et comme elle était pieds nus, bien entendu, elle marcha sur un bout de verre. Elle répéta plusieurs fois l'injure, marmonnant même en espagnol quand la porte d'entrée s'ouvrit pour dévoiler Noam, sûrement prêt à battre son agresseur, inexistant. Elle leva aussitôt la main pour signifier que tout allait bien. « Ça va pas de panique. Je me suis faite attaquée par quelques verres, je me suis bien défendue, ils ont riposté mais ils en ont bavé plus que moi. » Elle sautilla pour s'éloigner de la scène de crime et examina son pied rapidement. Heureusement le morceau de verre l'avait à peine effleuré. Elle attrapa simplement un mouchoir pour comprimer un peu la plaie. Elle allait signifier à Noam qu'il pouvait retourner chez lui, elle s'était défendue toute seule comme une grande, quand quelqu'un frappa à la porte. Elle fronça aussitôt les sourcils. Elle voyait mal qui pourrait venir chez elle à cette heure-ci, à part Noam ou ses frères, et ce serait uniquement en cas de problème. Elle ne voyait pas non plus ses voisins s'inquiéter du bruit vu qu'elle ne les croisait quasiment jamais et ne s'était jamais intéressée à eux. Alors elle fonça directement sur la porte, sans réfléchir, pour découvrir qui c'était et l'ouvrit sans attendre. Sauf que ce n'était pas un de ses frères. Elle avait plus plus de formes. Et Kaya n'avait aucune idée de qui c'était en fait. « Et dire que c’est de ma vertu dont maman s’inquiète... » Hum... Bonsoir ? « Et dire que je t’avais apporté des bières, des bières Marquis, et voilà que je comprends pourquoi t’étais trop occupé pour venir voir ta petite sœur ! Tss ! » Kaya se tourna pour voir Noam derrière elle et lui jeta un regard noir. Elle reporta ensuite son attention sur la jeune femme qui lui souriait. Kaya n'avait pas vraiment envie de sourire elle. « Je suis sûre que vous êtes trop bien pour ma famille et le zouave derrière, vous feriez mieux de vous rhabiller et de filer avant de devoir rencontrer ma mère et être obligée de pondre 20 petits enfants juifs et circoncis. Parce que je suis presque sûre que vous comptiez pas jouer au scrabble avec mon frère ici présent. » Elle la regarda comme si elle venait de parler chinois. Elle n'était pas vraiment d'humeur pour ce genre de choses. « Je ne sais pas ce que vous vous imaginez mais je suis chez moi ici donc si quelqu'un doit filer, c'est plutôt le grand bêta derrière moi. » La jeune fille qui était à ce qu'elle avait compris la sœur de Noam, s'était apparemment trompée d'appartement. Mais le hasard avait fait qu'il était dans son appartement, à une heure tardive. Et la tenue de Kaya pouvait certes porter à confusion mais elle n'allait malgré tout pas admettre que c'était à cause de sa maladresse qu'il était là. « Et c'est une évidence que je suis trop bien pour lui, ajouta-t-elle en donnant un coup de coude au concerné, avec un sourire un peu forcé. »
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyMer 22 Oct - 23:35


Devine qui vient dîner ce soir ?
kaya, ava & noam
 Lumière éteinte. Enlever le chargeur. Virer la balle du canon. Ôter la partie mobile. Séparer le canon de la carcasse. Soulever le canon vers l’oeil afin de vérifier que la chambre en est bien vide. Désassembler les éléments du canon. Humidifier l’âme. Lubrifier le canon. Puis le fût. Réassembler les éléments du canon. Réunifier la carcasse et le canon. Ranger les balles dans le chargeur. Replacer le chargeur. Enclencher le cran de sureté. Lustrer les parties mobiles. Arrêter le chronomètre. Constater qu’il ne s’agit pas de son meilleur score, et recommencer. Je répétais les mêmes gestes depuis une bonne demi-heure, montant et démontant mon arme à loisir, avec la même improbable dextérité que ces gamins, dans les vidéos Youtube, que l’on voit aligner les Rubikubes en un temps record. Je procédais comme un automate, l’esprit totalement vidé, et c’était le but. Certains avait l’alcool ou la drogue, d’autres le sexe, certains optaient pour le yoga... Moi j’avais mon arme et son nettoyage. La seule activité apte à m’apaiser et me détendre. Un exercice nécessaire sans quoi j’étais incapable de me coucher. Pourtant, il n’y avait plus de bruit, de l’autre côté du mur, depuis longtemps, preuve que je pouvais baisser ma garde pour la nuit. Mais j’attendais toujours, par mesure de précaution sûrement, laissant passer une heure ou deux avant de m’octroyer quelques heures d’un sommeil réparateur. J’avais appris à ne pas dormir beaucoup. Depuis toujours, finalement, mais surtout depuis l’Irak. Certains de mes compagnons étaient rentrés avec des PTS, moi avec quelques troubles du sommeil et une passion véritable pour mon arme. J’allais attaquer le quatrième montage-démontage, lorsque l’autre côté du mur s’anima dans un vacarme tonitruant. Ok, soit elle était tombée sur le criminel le moins discret de tous les temps, soit une voiture bélier venait de défoncer la façade de son appartement. Et puisque nous étions au quatrième étage, c’est avec l’arme au poing que je pénétrais dans le logement mitoyen. Elle y était seule, aussi à l’aise qu’un lapin figé dans les phares, une main en l’air comme pour me signifier qu’elle venait en paix. Pas moi. « Ça va pas de panique. Je me suis faite attaquée par quelques verres, je me suis bien défendue, ils ont riposté mais ils en ont bavé plus que moi. » Je lâchais un profond soupir d’exaspération, rangeant mon arme dans l’arrière de mon jean, tout en allumant la lumière de l’autre main, histoire d’évaluer les dégâts. « Quelques verres ? » j’ironisais en découvrant le massacre. « Putain d’génocide, ouai ! » Grommelant, comme à mon habitude, je la laissais se démerder avec son pied, en espérant qu’elle souffrait énormément, tout en progressant vers le cimetière à éclats de verre. Pieds nus, moi aussi, je contournais la zone lorsqu’on frappa à la porte d’entrée, et qu’au vu de l’heure tardive, je plongeais une main dans mon dos pour attraper la crosse de mon arme. Sait-on jamais. Surtout qu’à part ses frères ou un amant de passage... Tiens, j’avais sortit mon arme à cette dernière option, la gardant contre mon flanc dans l’attente d’une éventuelle confirmation et donc autorisation à tirer entre les jambes. Dans les jambes. DANS les jambes. « Et dire que c’est de ma vertu dont maman s’inquiète... » Cette voix. Je ne la voyais pas, mais je n’en avais pas réellement besoin. Et pourtant, malgré tout, malgré la certitude, il y avait comme un doute né de l’improbabilité de voir deux univers bien distincts se fracasser la gueule l’un contre l’autre. Alors j’approchais. Discrètement d’abord, restant à bonne distance tout en entrapercevant la petite silhouette pas vraiment cachée par la encore plus petite silhouette de Miss Chili. « Et dire que je t’avais apporté des bières, des bières Marquis, et voilà que je comprends pourquoi t’étais trop occupé pour venir voir ta petite sœur ! Tss ! » Marquis ? Putain, mais c’était la soirée pétage de couilles ? Kaya se retourna pour m’interroger du regard, puis me fusiller du regard. Ok, sympa, mais j’y suis pour rien, sur ce coup. C’est parce qu’on a notre ADN en commun que... J’haussais les épaules, l’air innocent. « Je ne connais absolument pas cette personne. File-lui un dollar, et ferme la porte. » je prétendais en m’approchant pour le faire moi-même. Connerie ! Y avait vraiment que mon père pour comprendre le sens premier et véritable du terme ‘mission d’infiltration’ ? « Je suis sûre que vous êtes trop bien pour ma famille et le zouave derrière, vous feriez mieux de vous rhabiller et de filer avant de devoir rencontrer ma mère et être obligée de pondre 20 petits enfants juifs et circoncis. Parce que je suis presque sûre que vous comptiez pas jouer au scrabble avec mon frère ici présent. » Mais taaaaaaaaaaaais-toi ! Pour l’amour de Bear Grylls ! Tais-toi ! Non seulement elle prenait soin de détruire le peu de crédit que j’avais encore aux yeux de Kaya, mais en prime, elle était, grosso merdo hein, en train de foutre ma mission à la porte de chez ma mission. Surréaliste ! Tout bonnement, surréaliste, et je m’en tapais le front avec la crosse de mon arme. « Je ne sais pas ce que vous vous imaginez mais je suis chez moi ici donc si quelqu'un doit filer, c'est plutôt le grand bêta derrière moi. » Zouave, Grand bêta, en plus de me tailler un costume sur-mesure, c’était le festival des insultes de 1910. Cool ! « Et c'est une évidence que je suis trop bien pour lui. » Et alleeeeeez ! « Bien sûr, bien sûr ! » je m’empressais de rétorquer, blasé, tout en délogeant Kaya de l’embrasure de la porte de ma main sur sa face, la repoussant en arrière, avant de lui verrouiller la taille de mon bras, histoire qu’elle ne frappe personne. Elle était devenue un peu trop bonne à ça. « Qu’est-ce que tu fous ici ? » je balançais à ma soeur, sans même lui offrir la possibilité d’entrer. Sérieusement, qu’est-ce qu’elle foutait à New-York ? Elle n’avait rien à faire là... À moins que... Ô doux éclair de lucidité... « Attends, quand tu disais, dans ton texto ‘je suis arrivée’, tu parlais d’ici ? Tu parlais de New York ? À quel moment t’as cru que je capterais le message subliminal ? J’croyais que tu parlais de la maison, après une séance shopping, et j’en avais pas particulièrement quelque chose à foutre, d’ailleurs. C’était sérieux ton truc d’assignation à l’OCCB ? » J’avais cru à une lubie, moi. Une de ses innombrables fixettes temporaires, comme la fois où elle avait voulu se teindre le cheveux en vert, ou encore lorsqu’elle avait décidé que le voyage dans le temps était possible. Et puis, pourquoi ils voudraient d’elle à l’OCCB ? Elle mesurait un mètre douze et possédait la force d’un chiot trisomique... Si tant est qu’il existe des chiots trisomiques... « Ca existe, les chiots trisomiques ? » je demandais à Kaya, du coup, en relâchant un peu, juste un peu, la pression autour de sa taille maintenant qu’elle avait renoncé à l’idée de s’échapper. Du coup, je rangeais mon arme dans mon dos, et profitais de cette main, à nouveau libre, pour attraper le bras de ma soeur et l’amener à voler jusqu’à l’intérieur de l’appartement. D’un coup de pied, je refermais la porte, et transportais tout ce petit monde jusqu’à la table de la cuisine. « Assises. » j’ordonnais calmement en restant debout, moi. « Crevette, Pocahontas. Pocahontas, Crevette. » Voilà, les présentations faite, j’arrachais les bières des mains de ma trop jeune soeur -elle avait huit ans, dans ma tête-  « Petit un, excuse-toi auprès de ma mission de t’être plantée d’appartement puis de l’avoir traité, si si, fais pas cette tête, de l’avoir traité de coup d’un soir. Et petit deux, tu m’expliques ce que tu fous là ? J’veux dire, à cette heure ? Et toi... » je poursuivais en m’adressant à Pocahontas, cette fois « Toi, fais-moi voir ton pied. J’voudrais pas que tu chopes le tétanos et rende l’âme avant le procès. » Crédible ? On va dire oui. En attendant, je m’asseyais enfin, et attrapais sa cheville au passage pour placer le tout en travers de mes jambes. Bon, qui commence ?    
electric bird.
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptySam 25 Oct - 20:06


Pour notre version du dîner de con : qui invite Noam ?
Kaya, Noam & Ava
« Je ne connais absolument pas cette personne. File-lui un dollar, et ferme la porte. »  Le salop ! Dire que maman prétendait qu’il avait supplié pour avoir une petite sœur ! Elle devait encore avoir mit sa touche personnelle à l’histoire, comme elle le faisait si souvent. Après tout, n’étais-je pas censée, selon ses dires, être une avocate spécialisée en droit criminel ? Oui, ma mère avait sa propre conception de la réalité ce ne saurait pas la première fois qu’elle enjolivait une histoire. Sauf que j’avais comme l’impression que ce qui le dérangeait c’était plus de me voir débarquer et le surprendre avec sa conquête du moment. « Tu confonds Marquis, les putes c’est en bas du bloc à droite. » Oui, parfois je sortais un peu du registre chichi proutprout. Il faisait ressortir le pire en moi. Vous auriez vu ce que l’on se balançait quand on était gosse… Quoi que on avait finalement pas tant changé que cela lui et moi. Mais sa conquête, à demi nue et sanguinolente, je n’avais pas pu m’empêcher de noter que son pied laissait une trace rougeâtre derrière elle sur le plancher, me plaisait bien finalement. Elle avait de répartit, ça changeait des bimbos sans cervelle, digne du nanar hollywoodien dans lequel il était persuadé de vivre. Celui dans lequel il sauvait le monde. « Qu’est-ce que tu fous ici ? Attends, quand tu disais, dans ton texto ‘je suis arrivée’, tu parlais d’ici ? Tu parlais de New York ? À quel moment t’as cru que je capterais le message subliminal ? J’croyais que tu parlais de la maison, après une séance shopping, et j’en avais pas particulièrement quelque chose à foutre, d’ailleurs. C’était sérieux ton truc d’assignation à l’OCCB ? » Ca y est, le sang avait reflué dans la partie supérieure de son corps, quittant le bas de son corps. De toute évidence j’avais foutu son plan cul en l’air… Ou je me plantais complètement sur la situation si on en croyait la demoiselle à demi-nue, ce qui était possible, Maman avait un réel problème avec les lettres et les chiffres surtout quand on l’appelait en plein show d’Ellen. Peut-être que je m’étais trompée d’appartement … Possible ? Probablement. « Non mais sérieux, tu as pas compris quoi dans la photo de mon billet d’avion que je t’ai envoyé … Que j’allais assister à la Fashion Week ? Mauvaise période de l’année, mauvaise femme de la famille. » Parfois il était obtus au possible je pense que dans sa tête j’avais toujours quatre ans et des couettes, définitivement pas en âge de boire de la bière ou de porter une arme, encore moins susceptible d’infiltrer les pires réseaux criminels de New York.

Mais comme toujours, l’esprit de mon frère était déjà ailleurs, il suivait sa propre logique, son « chemin intérieur » ma mère avait durant un temps tenté de s’initier au bouddhisme. Mais on l’avait rapidement virée, incapable de tenir sa langue plus de 2 minutes, cela n’avait rien d’étonnant. « Ca existe, les chiots trisomiques ? » Ce ne fut que lorsqu’il rangea son arme que je tiltais qu’il avait un pistolet dans le dos depuis le début. Ok il y avait quelque chose que je …. WHOOOOOOOO ! Cette brute venait de propulser manu militari à l’intérieur de l’appartement.  « Assises. Crevette, Pocahontas. Pocahontas, Crevette. » En me soustrayant les bières bien sur. Je frappais sa main pour qu'il lâche le pack. Autant rêver. Mais j'arrivais à en déchirer le packaging. « NE M’APPELLE PAS CREVETTE » Grognais-je en mode bulldog et en récupérant une bière dans le pack. Je sortais un briquet de la poche de ma veste en cuire, et décapsulait la dite bouteille avant d’en engloutir une lampée. J’avais comme dans l’idée que je m’étais très légèrement fourvoyée là. « Petit un, excuse-toi auprès de ma mission de t’être plantée d’appartement puis de l’avoir traité, si si, fais pas cette tête, de l’avoir traité de coup d’un soir. Et petit deux, tu m’expliques ce que tu fous là ? J’veux dire, à cette heure ? Et toi... Toi, fais-moi voir ton pied. J’voudrais pas que tu chopes le tétanos et rende l’âme avant le procès. » Ok, de toute évidence Maman avait omis un détail dans son histoire de « assure toi que ton frère va bien, qu’il se nourrisse et qu’il aille à la synagogue, tu sais comment il peut être quand il est seul, pire que ton père ». Je fronçais les sourcils et le regardait s’occuper de la fille à demi nue. « OK…. Premièrement je suis Ava, pas Crevette, pas la Naine et surtout pas Duchess. En plus d'attendre qu'on lui donne 20 petits enfants ma mère a un goût de WC pour les prénoms… » Me présentai-je à la mission en question. Puis je pivotais vers mon frère. « Quand Papa m’a dit que tu étais en mission, il a pas précisé que tu protégeais quelqu’un je te ferai dire. Tu te souviens, je ne suis pas habilitée à obtenir des informations confidentielles, je ne suis pas de la maison ! » Ce qui avait été le sujet d’une vive dispute entre mon père et moi d’ailleurs, lorsque j’avais exigé de savoir si mon frère risquait sa peau à New York. Dispute qui s'était terminée par mon père affirmant que le FBI serait toujours tout de ce que je ferai à New York de toute manière. « Quand à m’excuser, tu dois admettre que ça prêtais à confusion quand même vous êtes tous les deux à moitié à poils et avez l’air de sortir du lit ! J’avais faim, et j’avais envie de te voir, frimer avec mon badge, ta raconter ma journée, faire ma Crevette quoi ! Tu peux m’expliquer comment toi, prend le pas mal Pocahontas mais, comment toi le héros de guerre tu te retrouves à faire du baby-sitting ? » J’avais presque envie d’en rire. J’avalais une nouvelle gorgée de bière. « Remarque ça tombe bien, Pocahontas, est-elle douée pour régler les appareils ménager ? » Je jetais un coup d’œil dans l’appartement et remarquait le cimetière de verre. « Je suis tombée en plein attentat terroriste ? Faut que j’appelle Jack Bauer ? J’espère que tu es plus douée pour régler les micro-ondes. » Lançais-je à la jeune femme en me débarrassant de mon cuir. Je regardais mon frère lui tripoter le pied, les yeux plissés. C'était moi où il y avait quelque chose d'intime dans ce geste d'intérêt pour sa santé. Marquis était plutôt du style à laisser saigner tranquille d'ordinaire.

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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyLun 27 Oct - 18:05

De son chien aux verres de son étagère, c'était un véritable complot. Noam débarqua aussi, arme au poing, prêt à battre son adversaire, déjà vaincu pour le coup. Elle le rassura aussitôt, il n'y avait pas de quoi s'affoler, elle s'était même plutôt bien défendue. « Quelques verres ? Putain d’génocide, ouai ! » Elle haussa simplement les épaules en répliquant : « Je fais rarement les choses à moitié. » Ce qui ne serait pas aussi drôle sinon. Mais comme vous pouvez aisément le deviner, ça ne la faisait pas vraiment rire. Et il ne manquait plus dans tout ça qu'une inconnue frappe à la porte. C'était la fête ! Sauf qu'elle comprit assez vite qu'elle n'était pas si inconnue que ça. On casse quelques verres et toute la famille débarque, super. La joie transcendait le visage de Kaya. Ou pas justement. « Je ne connais absolument pas cette personne. File-lui un dollar, et ferme la porte. » Okay... Ça ne la dérangeait pas de refermer la porte mais elle avait le sentiment que la jeune fille en face d'elle disait la vérité. « Tu confonds Marquis, les putes c’est en bas du bloc à droite. » Kaya échappa un rire. Elle avait l'air cool... Avant qu'elle ne s'imagine des choses sur Kaya et Noam. Alors la chilienne s'empressa de mettre les choses aux claires. Noam était aussi d'accord sur le fait qu'elle était trop bien pour lui, tout était parfait vraiment (hum). Ils pouvaient la laisser tranquille maintenant ? Non, c'était trop espérer. Elle aurait du s'en douter. Noam l'agrippa par la taille, la forçant du coup à rester en place et à écouter ses retrouvailles avec sa sœur. Ou plutôt la surprise de découvrir sa sœur ici. Il n'avait visiblement pas compris qu'elle venait à New York. Elle écouta leur échange, non sans une certaine curiosité, maintenant qu'elle était obligée de rester là pour écouter. « Ca existe, les chiots trisomiques ? » Elle leva la tête vers lui quand elle comprit qu'il s'adressait soudain à elle. « J'ai une tête à savoir ça ? » Elle avait un chien, certes, mais ça ne faisait pas d'elle une experte en la matière. En revanche elle avait un peu plus de le sens de l'accueil que lui car ce n'était que maintenant qu'il décida à inviter sa sœur à l'intérieur, ou plutôt l'entraîna sans lui laisser le choix. Ni à Kaya en fait qui accueillait la petite famille sans qu'on lui demande son avis. « Assises. » Décidément. Kaya poussa un soupir, n'ayant même pas la force de protester et s'exécuta. Peut-être qu'elle n'avait pas envie d'apparaître comme un chien enragé devant la sœur de Noam. Du moins pas tout de suite. Alors qu'elle aurait du se foutre complètement de ce genre de détail... « Crevette, Pocahontas. Pocahontas, Crevette. » Kaya leva les yeux au plafond avant de les poser sur la 'Crevette' et de forcer un sourire. « NE M’APPELLE PAS CREVETTE » Ok, elle l'aimait bien celle là. « Petit un, excuse-toi auprès de ma mission de t’être plantée d’appartement puis de l’avoir traité, si si, fais pas cette tête, de l’avoir traité de coup d’un soir. Et petit deux, tu m’expliques ce que tu fous là ? J’veux dire, à cette heure ? Et toi... Toi, fais-moi voir ton pied. J’voudrais pas que tu chopes le tétanos et rende l’âme avant le procès. » Elle était trop surprise parce que venait de dire Noam pour protester une nouvelle fois et elle le laissa attraper sa cheville sans broncher. « C'est rien du tout, fit-elle juste remarquer d'un ton bougon. » Elle avait seulement laissé ses petites tâches de sang un peu partout dans l'entrée et la cuisine. Que Rambo trouva d'ailleurs intéressante et commença à renifler comme si elle allait lécher. « Dans la chambre, ordonna-t-elle en regardant le chien sévèrement, beaucoup moins sensible à ses petits yeux d'innocent, et en pointant du doigt la pièce. » C'était en plus totalement de sa faute si elle n'était pas dans son lit à cette heure-ci. « OK…. Premièrement je suis Ava, pas Crevette, pas la Naine et surtout pas Duchess. En plus d'attendre qu'on lui donne 20 petits enfants ma mère a un goût de WC pour les prénoms… » Kaya reporta son attention sur les deux autres. « C'est mieux que Marquis, dit-elle, sans l'intention d'être moqueuse pour une fois. » C'était juste un peu sorti tout seul. Sa sœur n'avait pas tout à fait compris non plus la mission de Noam. La communication avait l'air chouette chez eux. Mais Kaya n'était pas vraiment en position de juger quand, elle aussi, mettait un peu de temps pour prendre des nouvelles de tout ses frères. Peut-être parce qu'elle n'avait pas envie d'expliquer la présence de Noam à tout le monde. « Quand à m’excuser, tu dois admettre que ça prêtais à confusion quand même vous êtes tous les deux à moitié à poils et avez l’air de sortir du lit ! J’avais faim, et j’avais envie de te voir, frimer avec mon badge, ta raconter ma journée, faire ma Crevette quoi ! Tu peux m’expliquer comment toi, prend le pas mal Pocahontas mais, comment toi le héros de guerre tu te retrouves à faire du baby-sitting ? » Elle lui avait posé la même question quand ils s'étaient rencontrés. Peut-être pas tout à fait de la même manière... « Il est plutôt doué en plus, peut-être qu'il s'est trompé de voie... » Là, elle faisait exprès d'être moqueuse. « Remarque ça tombe bien, Pocahontas, est-elle douée pour régler les appareils ménager ? » Elle n'était pas sûre de comprendre la question. « C'est Kaya. Précisa-t-elle. Je tolère à peine avec ton frère alors si vous ne voulez pas que je vous jette de mon appartement tous les deux... » Elle était plutôt patiente en plus, ce qui était déjà louable en soit. « Je suis tombée en plein attentat terroriste ? Faut que j’appelle Jack Bauer ? J’espère que tu es plus douée pour régler les micro-ondes. » Kaya croisa les bras, jetant un regard au bordel qu'elle n'avait pas eu le temps de nettoyer du coup, avant de répondre : « C'est la faute à mon chien. » Toujours accuser le chien. « Et je ne vois pas ce qu'il y a à comprendre avec les micro-ondes. Suffit de tourner le bouton. » Elle était limitée elle aussi ou... ?
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyLun 27 Oct - 20:16


Devine qui vient dîner ce soir ?
kaya, ava & noam
« Tu confonds Marquis, les putes c’est en bas du bloc à droite. » Sérieusement ? En premier lieu l’usage du mauvais prénom, ensuite le langage des plus déplorables, et pour finir les allusions insultantes ? « Oh, désolé ! Avec si peu de tissu et tout ce maquillage, ça devient difficile de faire la différence entre toi et le bas de gamme de Staten Road. » Quoi ? Quoi ?! C’est elle qui avait commencé, ok ? Et puis, qu’est-ce qu’elle foutait là, d’abord ? Elle était pas supposée être agrippée à sa mère ou un truc du genre, s’évertuant à donner une descendance illustre à notre pseudo héritage français de Miami ? C’était pas une grosse blague son truc de l’OCCB ? « J'ai une tête à savoir ça ? » Ok, merci Kaya, c’était vraiment très... Utile. Comme toujours. « Tu sers à quoi, sérieusement ? » D’accord, peut-être que la provoquait un peu, mais le ton n’y était pas franchement, et peut-être que toute cette situation m’énervait au plus haut point, me transformant en chose irritable, asociale, et grinçant. Mais c’était elles qui avaient commencé, d’accord ? « Non mais sérieux, tu as pas compris quoi dans la photo de mon billet d’avion que je t’ai envoyé … Que j’allais assister à la Fashion Week ? Mauvaise période de l’année, mauvaise femme de la famille. » Ce que je n’avais pas compris dans la photo de son billet d’avion ? Non, mais elle blaguait, là, pas vrai ? Elle se foutait ouvertement de ma gueule ou bien elle avait été montée à l’envers dès la naissance ? « Les gens normaux se servent de leur clavier pour envoyer un petit texte accompagnateur, parce que, tu sais quoi ?, on vit pas dans une putain de BD ! Depuis quand une photo de ta tronche avec un billet d’avion planqué dans ton passeport ça signifie ‘Hey, amour de ma vie, lumière de ma nuit, maître de mon univers ! J’arrive à NY puisqu’il est clair que je ne peux pas me passer de toi plus de trois secondes de ma vie sans avoir la pulsion incontrôlable de venir défoncer la tienne.’ ? Je croyais que ta période télépathe t’était passée depuis tes huit ans. » je grognais, avant de les forcer, l’une et l’autre, à rentrer dans l’appartement -et par conséquent, cesser le tapage nocturne en direct du palier- et prendre place autour de la table, pour ensuite faire les présentations. Avec leur nom de code, évidemment. « NE M’APPELLE PAS CREVETTE » Tiens, ça m’aurait étonné, ça. Elle semait des Marquis à travers tout l’appart, mais c’était moi le plus irrespectueux des deux ? Sure, yeah ! Et voilà qu’elle s’enfilant une bière après l’avoir décapsulée au briquet. Cliché parfait. Maman devait s’en retourner dans son cercueil... Celui dans lequel je l’imaginais dormir pour conserver son teint de jeune fille. Un cercueil nommé Botox. Bref, qu’elle hurle autant qu’elle voudrait, ça n’allait pas vraiment m’empêcher de continuer à l’appeler ainsi. Je ne répondais même pas, préférant secouer la tête face à son attitude, puis distribuer mes ordres et récupérant le pied de la chilienne. « C'est rien du tout. » Boudait-elle. « C’est à moi d’en juger. » je répondais en observant plus attentivement son pied pendant que ma charmante soeur se lançait dans une longue introduction qui, je le savais d’avance, était supposée la dispenser d’excuses. « OK…. Premièrement je suis Ava, pas Crevette, pas la Naine et surtout pas Duchess. En plus d'attendre qu'on lui donne 20 petits enfants ma mère a un goût de WC pour les prénoms… » « C'est mieux que Marquis. » Quoi ?! « Non, c’est pas mieux ! » je répliquais façon gamin de cinq ans à qui on viendrait d’apprendre que le Père Noël n’existe pas. Est-ce que quelqu’un allait me donner raison, là ? S’il vous plait ? Même un aboiement de la part du chien, je m’en contenterais. Ah bah non, elle l’avait renvoyé dans la chambre, c’est vrai. J’étais à deux doigts d’appeler Winnie pour qu’il me confirme que Duchess c’était clairement pas mieux que Marquis. Mais dans la mesure où ce dernier ignorait que je m’appelais Marquis, et que je n’avais pas particulièrement envie de lui filer des armes pour me casser les couilles plus qu’il ne le faisait déjà... Ouai, mauvaise idée, je venais de trancher. « Quand Papa m’a dit que tu étais en mission, il a pas précisé que tu protégeais quelqu’un je te ferai dire. Tu te souviens, je ne suis pas habilitée à obtenir des informations confidentielles, je ne suis pas de la maison ! » Ouai, je m’en souvenais, et j’en lâchais même un rire moqueur. Yep, l’était pas du Bureau, la naine, elle ne pouvait être dans le secret des dieux. « Pauvre choute... » je mimais la tristesse d’une moue désolée et d’un menton tremblottant trois secondes. « Tu vas me faire croire que t’as échappé à la tornade m’man ? J’suis sûr qu’elle en parle même dans son sommeil. À l’heure actuelle, tout Washington doit être au courant que je suis en mission d’infiltration auprès d’une goy, et que sa lui brise le coeur. D'ailleurs, heureusement qu'il s'agit bien de ça, de sa protection à assurer, sinon ma mission aurait été absolument facilité par l'arrivée de ma soeur braillant partout que je suis un agent du FBI... Top, niveau discrétion et professionnalisme, vraiment. » Comment ma soeur, vivant sous le même toit qu’elle, aurait pu échapper à ça ? « Quand à m’excuser, tu dois admettre que ça prêtait à confusion quand même vous êtes tous les deux à moitié à poils et avez l’air de sortir du lit ! J’avais faim, et j’avais envie de te voir, frimer avec mon badge, ta raconter ma journée, faire ma Crevette quoi ! Tu peux m’expliquer comment toi, prend le pas mal Pocahontas mais, comment toi le héros de guerre tu te retrouves à faire du baby-sitting ? » A moitié à poil ? Je jetais un coup d’oeil à mon jean et mon tee-shirt, sans trop comprendre ce qu’elle avait pu voir qui ‘prêtait à confusion’ dans ma tenue. Celle de Kaya, ok, mais la mienne ? Non. « Héros de guerre ? T’emballes pas, Poucelina , j’ai rien d’un héros... T’es tellement m’man, parfois. » Dans l’exagération, en tous cas. J’avais fait la guerre, ok, j’y avais survécu, d’accord, j’avais peut-être reçu quelques médailles, c’est vrai, mais... Non, j’étais pas un héros, j’avais rien fait d’héroïque. Cette guerre n’avait rien eu d’honorable. « Il est plutôt doué en plus, peut-être qu'il s'est trompé de voie... » « J’ai la vie de ton pied entre mes mains, mon coeur, je ne saurais trop te conseiller d’éviter tout acte suicidaire. » je rétorquais, grinçant, sans pour autant mettre à exécution mes menaces. Non, je me contentais d’agir doucement sur la plante de son pied, cherchant à repérer, au toucher, des éclats de verre qui aurait pu être oublié, avant de désinfecter et couvrir tout ça. « Remarque ça tombe bien, Pocahontas, est-elle douée pour régler les appareils ménager ? » « Pocahontas est dans la même pièce que toi, dans sa pièce à elle, qui plus est, où elle t’accueille, alors tu pourrais essayer de lui parler directement plutôt que de te comporter en gamine irrespectueuse. » Je tonnais sans relever les yeux du pied. Parce que oui, y avait que moi qui pouvait manquer de respect à ma mission. Comme il n’y avait que moi qui pouvait manquer de respect à ma soeur. En gros, y avait que moi tout le temps. Pas nombriliste du tout, non, non. « C'est Kaya. Je tolère à peine avec ton frère alors si vous ne voulez pas que je vous jette de mon appartement tous les deux... » « Genre !! » je ricanais franchement, faisant perdre toute crédibilité à sa menace, avant de relever le nez de son pied et réaliser que... « Oh, t’étais sérieuse ? » Genre sérieusement sérieuse en s’imaginant pouvoir me forcer à quoique ce soit ? « T’es mignonne. » et hop, un petit tapotement de dessus de crâne bien infantilisant. Mais encore une fois, c’est elle qui avait commencé, hein ! « Je suis tombée en plein attentat terroriste ? Faut que j’appelle Jack Bauer ? J’espère que tu es plus douée pour régler les micro-ondes. » « Jack Bauer ? Pour quoi faire, quand on a un héros de guerre ? » je marmonnais en attrapant des pansements sur l’étagère derrière moi, pour lui en coller un, superbe Bob l’Eponge, sur la plante du pied. « C'est la faute à mon chien. Et je ne vois pas ce qu'il y a à comprendre avec les micro-ondes. Suffit de tourner le bouton. » « Et puis c’est quoi ta fixette sur les micro-ondes ? T’es stone ? Monomaniaque ? T’as rejoins une secte ou quoi ? » Ouai, la secte d’un grand micro-onde doré. Nan, mais sans déconner, la nana elle s’invite chez nous en pleine nuit pour nous parler d’électroménagers ? Bon, ok, chez Kaya, mais vu que j’y passais un peu ma vie, c’était presque pareil. Tellement pareil qu’après avoir reposé le pied convalescent sur le sol, je quittais ma chaise pour aller m’occuper des débris de verre au sol. J’pensais à Rambo, moi. S’il venait à marcher là-dessus, on serait bon pour une visite nocturne chez le véto. J’étais déjà en enfer, pour ma part, alors pas besoin de creuser plus profondément. Non, vraiment pas.     
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyMer 29 Oct - 21:02


Pour notre version du dîner de con : qui invite Noam ?
Kaya, Noam & Ava
Entre mon frère et moi cela avait toujours été une histoire ... Compliqué. Nous avions une façon très personnelle de nous témoigner de l'affection. En tant que sa sœur, si je n'avais pas eu a) une grande gueule et b) un bout direct du droit. Je n'aurai pas survécu à une seule année, après avoir appris à marcher et à parler, sans ses éléments en ma possession. Etre la petite dernière d'une famille juive, affiliée au FBI, ce n'était pas de la tarte. Surtout au moment des premiers flirts. Entre mon père qui la jouait maître zen ceinture noire de krav maga et un grand-frère qui empêche tout garçon de s'approcher à plus de 100 mètres, la vie avait été compliqué. Jusqu'à ce que je découvre le pouvoir des mots ... et de la gouttière qui courrait le long de la façade de la maison. « Oh, désolé ! Avec si peu de tissu et tout ce maquillage, ça devient difficile de faire la différence entre toi et le bas de gamme de Staten Road. » Heureusement qu'il se tenait en rentrait de la porte, il aurait pris aussitôt un violent coup de pied dans les tibias. « T'es tellement P'pa parfois ! » Faire référence à nos parents lors d'un comportement absurde pour maman et paranoïaque pour papa était une habitude que nous ne perdrons jamais. « Les gens normaux se servent de leur clavier pour envoyer un petit texte accompagnateur, parce que, tu sais quoi ?, on vit pas dans une putain de BD ! Depuis quand une photo de ta tronche avec un billet d’avion planqué dans ton passeport ça signifie ‘Hey, amour de ma vie, lumière de ma nuit, maître de mon univers ! J’arrive à NY puisqu’il est clair que je ne peux pas me passer de toi plus de trois secondes de ma vie sans avoir la pulsion incontrôlable de venir défoncer la tienne.’ ? Je croyais que ta période télépathe t’était passée depuis tes huit ans. » Il méritait vraiment ce coup de pied dans les tibias. Avec Noam je régressais toujours au stade « gamine boudeuse et agressive ». C’était plus fort que moi, j’avais l’impression d’avoir cinq ans à nouveau, enfin huit d’après lui. « Amour de ma vie ? Lumière de ma nuit ? Maître de mon univers ? Sérieux ils vous donnent quoi au FBI ? Apparemment pas de leçons d’’humilité. Tu veux qu’on parle de ton obsession pour l’homme invisible à tes 9 ans et la façon dont tu te promenais à poils dans la maison en étant persuadé qu’on te voyait pas sans tes vêtements ? » Je me tournais vers Pocahontas pour la prendre à témoin. « Crois-moi, pire vision d’horreur qu’ai eu Emily Richardson le matin où elle est passé demander à ma mère du sucre pour un gâteau, la petite a dû être suivi par un psy après ça. Choquée par la ... petite taille, je suppose. » Oui parfois je parlais beaucoup trop. « C'est mieux que Marquis. » enfin quelqu’un qui comprenait toute l’ampleur de la situation. « Non, c’est pas mieux ! » Je lui tirais la langue comme une gamine avant d’adresser mon plus beau sourire à Pocahontas. « Je l’aime bien Marquis, elle peut te garder. Tu le sais quand j’aime bien une de tes fréquentations, Maman la déteste. Et donc, je serai enfin LIBRE !!! » Esprit brillant que j’avais non ? « Pauvre choute... Tu vas me faire croire que t’as échappé à la tornade m’man ? J’suis sûr qu’elle en parle même dans son sommeil. À l’heure actuelle, tout Washington doit être au courant que je suis en mission d’infiltration auprès d’une goy, et que sa lui brise le coeur. D'ailleurs, heureusement qu'il s'agit bien de ça, de sa protection à assurer, sinon ma mission aurait été absolument facilité par l'arrivée de ma soeur braillant partout que je suis un agent du FBI... Top, niveau discrétion et professionnalisme, vraiment. » Il n’avait pas tords pour le coup, maman était tellement ... comme ça. Sauf qu’étrangement entre les examens de fin de diplôme et les entretiens pour le boulot, j’avais prêté une oreille discrète voir robotique aux lamentations de ma mère. Elle m’avait déjà fait deux fois le coup de me faire revenir en urgence à la maison car son cœur brisé allait entraîner sa mort. Depuis j’avais développé une tendance naturelle à l’écoute sourde. « Hey je te permet pas ! Je préfère qu’on ignore que tu es un man in black, étrangement être la fille d’une des têtes pensantes du Bureau n’aiderait pas à décrocher la sympathie de mes collègues. Tout ce que je voulais moi, c’était tes capacités masculines ... Ok ça sonnait mieux dans ma tête ... J’avais besoin de tes capacités neuronales propre à l’homme. » Mouais ça sonnait mieux quand même. « Héros de guerre ? T’emballes pas, Poucelina , j’ai rien d’un héros... T’es tellement m’man, parfois. » Il avait pas tords. C’était pas de ma faute si j’avais été traumatisé par son engagement. « Il est plutôt doué en plus, peut-être qu'il s'est trompé de voie... » Je hôchais la tête en signe d’assentiment. Du coup je finissais par me demander jusqu’où allait la protection rapprochée que mon frère lui offrait. Elle était pas mal dans le genre street style la Pocahontas. « J’ai la vie de ton pied entre mes mains, mon coeur, je ne saurais trop te conseiller d’éviter tout acte suicidaire. » Je haussais un sourcil étonné et articulais en silence « mon cœur ». « Pocahontas est dans la même pièce que toi, dans sa pièce à elle, qui plus est, où elle t’accueille, alors tu pourrais essayer de lui parler directement plutôt que de te comporter en gamine irrespectueuse. » Nouveau haussement de sourcil, c’est qu’il était suceptible quand il s’agissait de sa mission le frangin. « C'est Kaya. Je tolère à peine avec ton frère alors si vous ne voulez pas que je vous jette de mon appartement tous les deux... » Oula c’est qu’elle avait du caractère la naine. « Genre !! Oh, t’étais sérieuse ? T’es mignonne. » Ok les regarder interagir c’était limite plus intéressant que les tribulations dans le soap préféré de ma mère. « Jack Bauer ? Pour quoi faire, quand on a un héros de guerre ? » étrangement cet énergumène m’avais manqué. « C'est la faute à mon chien. Et je ne vois pas ce qu'il y a à comprendre avec les micro-ondes. Suffit de tourner le bouton. » Ok je crois qu’il était temps que je dégaine l’Iphone là. « Et puis c’est quoi ta fixette sur les micro-ondes ? T’es stone ? Monomaniaque ? T’as rejoins une secte ou quoi ? » tout de suite, la secte non mais sérieux, il ... « T’es tellement trop FBI ou Criminal Minds parfois ! Ok voilà mon problème. » Je faisais glisser vers eux le téléphone pour leur montrer la photo du monstre qui terrifiait mes surgelés. « L’appar’ que Papa m’a loué est très bien ... Oh arrête de faire cette tête, tu aurais fait quoi toi si Papa avait menacé de te faire suivre par un privé si tu refusais de t’installer dans un quartier « décent » selon les critères de m’man ? Bref, il est génial. Sauf qu’il faut être un astronaute de la NASA pour arriver a faire marché ne serait-ce que l’interphone. Je me nourris de traiteur depuis mon arrivée. J’ai besoin que quelqu’un en l’occurrence mon grand frère vivant seul dans le Bronx, vienne me régler ce truc là ... » Puppy eyes à la clé. « Je meeeeeuuuuuuurrrree de faim ! » Voilà quoi.

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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyMar 4 Nov - 10:42

Les retrouvailles entre frère et sœur étaient très émouvantes. Ou pas du tout. Mais même pour Kaya, qui était fatiguée et n'avait pas vraiment l'intention d'accueillir qui que ce soit à cette heure-ci, elle trouvait la chose plutôt amusante. Bon elle était peut-être de trop dans la situation mais ce n'est pas pour autant que Noam devait lui faire savoir quand elle ne savait pas répondre à une question stupide, et hors contexte qui plus est. « Tu sers à quoi, sérieusement ? » Elle lui jeta un regard noir, s'abstenant de répondre parce que la réponse était évidente. Elle était très utile. Oui oui. Ou disons juste un peu ? Elle prenait dans tous les cas un certain plaisir à écouter les deux discuter. « Amour de ma vie ? Lumière de ma nuit ? Maître de mon univers ? Sérieux ils vous donnent quoi au FBI ? Apparemment pas de leçons d’’humilité. Tu veux qu’on parle de ton obsession pour l’homme invisible à tes 9 ans et la façon dont tu te promenais à poils dans la maison en étant persuadé qu’on te voyait pas sans tes vêtements ? » Kaya éclata de rire. Peut-être qu'elle pouvait profiter de la situation finalement... « Crois-moi, pire vision d’horreur qu’ai eu Emily Richardson le matin où elle est passé demander à ma mère du sucre pour un gâteau, la petite a dû être suivi par un psy après ça. Choquée par la ... petite taille, je suppose. » Kaya approuva d'un hochement de tête, adressant un sourire clairement moqueur à Noam en répondant : « Sans aucun doute. » Elle n'avait pas vraiment de connaissances à ce sujet là mais elle se vengeait comme elle pouvait. Même si elle aurait pu faire un peu plus attention avec son pieds entre les mains de Noam. Elle n'avait même pas mal, alors la coupure ne devait pas être si grave mais ça n'empêcha pas Noam de l'examiner avec sérieux. « Alors docteur, je vais mourir ? Demanda-t-elle avec un certain sarcasme. » Elle avait connu pire... La sœur de Noam, qui ne s'appelait pas crevette se plaignit de son prénom. Kaya ne le trouvait pas si terrible, en comparaison de Marquis. « Non, c’est pas mieux ! » Elle hocha la tête en observant Noam, prenant un air compatissant, même si elle ne l'était pas. « Je l’aime bien Marquis, elle peut te garder. Tu le sais quand j’aime bien une de tes fréquentations, Maman la déteste. Et donc, je serai enfin LIBRE !!! » Elle répondit au sourire de Ava mais précisa : « Reste à savoir si j'ai envie de le garder justement. » Il n'était pas facile à vivre... Et elle non plus. Noam reprocha le manque de discrétion à sa sœur mais la petite avait ses arguments aussi. Kaya voulait bien être juge. Mais ce n'était pas garanti qu'elle soit très juste... « J’ai la vie de ton pied entre mes mains, mon coeur, je ne saurais trop te conseiller d’éviter tout acte suicidaire. » Ses épaules se haussèrent, un air indifférent sur le visage alors qu'elle répliquait : « J'aime vivre dangereusement. » Surtout qu'elle ne s'inquiétait pas vraiment pour son pied. « Pocahontas est dans la même pièce que toi, dans sa pièce à elle, qui plus est, où elle t’accueille, alors tu pourrais essayer de lui parler directement plutôt que de te comporter en gamine irrespectueuse. » Elle jeta un regard vers Noam, réprimant un sourire. Il la défendait et c'était plutôt surprenant. Mais elle commençait à en avoir marre de son surnom. Certes elle tolérait peut-être un peu plus avec Noam, parce qu'à force de s'en plaindre elle avait compris que ça ne servait à rien. Et elle pouvait toujours l'appeler Marquis pour se venger. Mais elle pouvait aussi les mettre dehors. « Genre !! Oh, t’étais sérieuse ? » Elle lui adressa une grimace. « T’es mignonne. »  Et il lui tapota la tête. « On verra si je le suis toujours quand j'aurai mis mon pied dans ta figure. répliqua-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. » Bon elle savait le geste impossible parce qu'il lui maintenait ledit pied et qu'il était donc d'autant plus difficile de la prendre au sérieux. Mais sa bouche marchait toujours et elle n'en ratait jamais une. Ava demanda ensuite à Kaya si elle s'y connaissait en micro-onde. La chilienne ne comprenait pas vraiment en quoi un micro-onde pouvait poser problème... « Et puis c’est quoi ta fixette sur les micro-ondes ? T’es stone ? Monomaniaque ? T’as rejoins une secte ou quoi ? » « T’es tellement trop FBI ou Criminal Minds parfois ! Ok voilà mon problème. » Ils étaient vraiment trop drôle. Kaya avait sérieusement du mal à garder son sérieux. « Vous êtes mignons tous les deux. » C'était intéressant finalement de rencontrer la sœur de Noam. Elle en apprenait un peu plus sur lui et elle avait un peu de mal à reconnaître qu'elle était vraiment curieuse. « L’appar’ que Papa m’a loué est très bien ... Oh arrête de faire cette tête, tu aurais fait quoi toi si Papa avait menacé de te faire suivre par un privé si tu refusais de t’installer dans un quartier « décent » selon les critères de m’man ? Bref, il est génial. Sauf qu’il faut être un astronaute de la NASA pour arriver a faire marché ne serait-ce que l’interphone. Je me nourris de traiteur depuis mon arrivée. J’ai besoin que quelqu’un en l’occurrence mon grand frère vivant seul dans le Bronx, vienne me régler ce truc là ... Je meeeeeuuuuuuurrrree de faim ! » La chilienne esquissa un sourire, amusée. Elle haussa ensuite les épaules, le problème pouvait être réglé tout de suite. « Y a un reste de poulet au curry dans le frigo si tu veux. » La sœur de Noam ne devait pas être si douée que ça en cuisine pour avoir à ce point besoin d'un micro-onde. Parce qu'à part réchauffer, elle ne voyait pas trop l'utilité du micro-onde quand on devait faire la cuisine... Mais elle s'abstiendrait de le préciser.
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyMer 5 Nov - 0:25


Devine qui vient dîner ce soir ?
kaya, ava & noam
« Amour de ma vie ? Lumière de ma nuit ? Maître de mon univers ? Sérieux ils vous donnent quoi au FBI ? Apparemment pas de leçons d’humilité. Tu veux qu’on parle de ton obsession pour l’homme invisible à tes 9 ans et la façon dont tu te promenais à poils dans la maison en étant persuadé qu’on te voyait pas sans tes vêtements ? » Et en quoi était-ce un problème ? J’avais toujours été à l’aise avec mon corps, et cherchais à repousser les limites de la science. J’allais pas rougir devant l’éclat de rire de Kaya, j’étais plutôt fier de mon moi de 9 ans. « Crois-moi, pire vision d’horreur qu’ai eu Emily Richardson le matin où elle est passé demander à ma mère du sucre pour un gâteau, la petite a dû être suivi par un psy après ça. Choquée par la ... petite taille, je suppose. » « Sans aucun doute. » Non, mais elles étaient sérieuses, là ? J’en levais les yeux au ciel en soupirant. « Parce que vous aviez de la poitrine, vous, à 9 ans ? À 24 ans t’as toujours rien, Crevette, j’serais toi, je la ramènerais pas trop. » je taclais en lançant un regard moqueur au buste de ma si charmante petite soeur. Ça avait oublié de pousser chez elle, alors que chez moi... « Qui plus est, sachant que j’ai été le premier à approcher la culotte d’Emily Richardson, c’est qu’elle devait pas être si traumatisée qu’ça. » Vrai ! Sauf que si ma soeur n’avait pas cité son nom complet, j’aurais bien été incapable de m’en rappeler, mais maintenant qu’elle en parlait... Emily Richardson, oui. Je me souvenais bien de son père, aussi. Du Sig Sauer P226 de son père, Mike Richardson, braqué dans ma direction. Et je me souvenais également très bien d’avoir détalé comme un lapin, la trouille au ventre, et n’être plus sortis de chez moi pendant les trois jours suivants de peur de le voir m’attendre à l’angle de la rue, arme au poing, sous prétexte que j'avais osé déflorer sa si précieuse petite poupée. C’était même pas un bon coup... Tout ça pour ça... En attendant, j’achevais, concentré le pansement de Miss Chili, jusqu’à ce que cette dernière me ramène dans le présent. « Alors docteur, je vais mourir ? » Sarcastique, en plus ? « Dans d’atroces souffrances. » Et ce n’était pas une menace, simplement une promesse s’étirant sur mes lèvres. Et il suffit qu’elle donne raison à ma soeur concernant mon prénom pour que cette dernière nous fasse une rechute façon m’man. « Je l’aime bien Marquis, elle peut te garder. Tu le sais quand j’aime bien une de tes fréquentations, Maman la déteste. Et donc, je serai enfin LIBRE !!! » J’haussais un sourcil de perplexité en observant ma soeur. Elle avait bu ? Elle était stone ? « Reste à savoir si j'ai envie de le garder justement. » Génial ! J’devais combattre sur deux fronts. « T’as pas le choix. » je rappelais à Kaya, décidant d’attaquer le front le moins fatiguant, avant de me retourner vers le deuxième. « Tu m’expliques d’où tu sors ta théorie concernant mes fréquentations ? » je demandais, très sérieusement. Très sérieusement inquiet pour la santé mentale de ma soeur. J’avais jamais eu de nana. Enfin, jamais rien de suffisamment sérieux pour que ma mère ou même Ava en aient la moindre connaissance. Alors le coup du ‘quand j’aime, maman déteste’, ça sortait de quelle réalité parallèle ? Qu’elle décide de me faire chier et qu’elle se sente galvanisée par la solidarité féminine avec Kaya, soit, mais... Fallait pas me réinventer une vie pour autant. « Petit un, m’man me croit probablement encore pur et chaste. Et petit deux, pense ce que tu veux, mais on ne sera jamais sur un pied d’égalité toi et moi. T’es une poule pondeuse, tu dois faire un beau mariage, tu dois lui engendrer quatorze petits-enfants. Moi, il me suffit d’être beau pour qu’elle soit fière. » Le ‘t’es beaaau mon fils !’, c’était pas un cliché, c’était ainsi que ma mère commençait chacune de ses phrases. T’es beau mon fils, passe-moi le sel. T’es beau mon fils, tu veux manger quoi ce soir ? T’es beau mon fils, si c’est ta grand-mère, dis-lui que j’suis pas là, ou mieux, que je suis morte, ça règlera le problème. Et puisqu’on en était aux conneries de ma soeur, j’en profitais pour l’engueuler concernant son manque de discrétion. Niveau mission d’infiltration, j’étais servis avec elle. « Hey je te permet pas ! Je préfère qu’on ignore que tu es un man in black, étrangement être la fille d’une des têtes pensantes du Bureau n’aiderait pas à décrocher la sympathie de mes collègues. Tout ce que je voulais moi, c’était tes capacités masculines ... Ok ça sonnait mieux dans ma tête ... J’avais besoin de tes capacités neuronales propre à l’homme. » Heu... « Quel rapport avec tes collègues, là ? C’est pas moi qui débarque sur ton lieu de travail en braillant que je suis agent du FBI et que t’as cru jusqu’à tes treize ans qu’un pénis était la monnaie du Royaume Uni. » Baaam ! « Je te dis juste que là, t’as de la chance parce qu’elle savait, avant ton intervention, que j’étais agent, mais que la prochaine fois, lorsque je serais en immersion dans un groupe d’éco-terroristes, si tu déboules en gueulant que le FBI a bien fait de m’engager, c’est ma peau que je vais y laisser. Et là, j’suis très sérieux, Ava. C’est pas un jeu, c’est mon boulot, et je n’devrais pas avoir besoin de te rappeler que c’est dangereux. » Et justement, voilà qu’elle repartait sur le sujet de cette mission qu’elle ne jugeait pas très appropriée à mon talent. J’étais plutôt d’accord avec elle. Kaya beaucoup moins, jugeant que j’étais douée pour le babysitting au point d’avoir raté ma vocation. J’en menaçais son pied, que j’avais entre les mains, du coup, pendant que ma soeur s’insurgeait de l’appellation d’origine incontrôlée ‘mon coeur’. Baaah, j’avais commencé avec ‘mon lapin’, mais j’aimais bien alterné. Kaya avait cessé de grogner à force, mais c’était resté. Comme un automatisme qui avait un peu perdu de sa provocation, mais pas assez pour que je m’en soucie réellement. C’était comme ‘crevette’ ou ‘Pocahontas’... « J'aime vivre dangereusement. » « J’ai vu ça, oui... » je grognais. Parce que sa volonté de vivre dangereusement, c’était un peu la raison de ma présence ici, et que je commençais seulement à réaliser que ça ne cesserait pas après mon départ. Elle était trop insouciante, et bien trop téméraire aussi. Comme lorsqu’elle menaça de nous jeter dehors. Vraiment ? Vraiment. Elle en devenait mignonne de naïveté. « On verra si je le suis toujours quand j'aurai mis mon pied dans ta figure. » Ha oui ? « Tout dépend du contexte... Si tu es réellement aussi souple que ça, ça m’intéresse. » je rétorquais avec un sourire en coin qui, je l’espérais, la mettrait mal à l’aise bien comme il faut, avant de quitter pied et chaise pour aller m’occuper des débris de verre durant le monologue de ma soeur sur sa nouvelle obsession : le micro-onde. « T’es tellement trop FBI ou Criminal Minds parfois ! Ok voilà mon problème. » Heu... Normal que je sois FBI puisque j’étais au FBI. Cela dit, intrigué, je revenais vers elle, la pelle et la balayette à la main, pour observer par-dessus son épaule, un portait de son problème immédiat. « L’appar’ que Papa m’a loué est très bien ... Oh arrête de faire cette tête, tu aurais fait quoi toi si Papa avait menacé de te faire suivre par un privé si tu refusais de t’installer dans un quartier « décent » selon les critères de m’man ? Bref, il est génial. Sauf qu’il faut être un astronaute de la NASA pour arriver a faire marché ne serait-ce que l’interphone. Je me nourris de traiteur depuis mon arrivée. J’ai besoin que quelqu’un en l’occurrence mon grand frère vivant seul dans le Bronx, vienne me régler ce truc là ... » P’pa ? La menacer de la faire suivre par un privé ? Heu... Elle avait pas confondu avec M’man, là ? « Je meeeeeuuuuuuurrrree de faim ! » « Ooooh, mon pauvre bichon ! Tes collègues ont pas partagé leurs donuts ? » je moquais en lui foutant un index répétitivement dans la joue, m’amusant du rebondi. «Y a un reste de poulet au curry dans le frigo si tu veux. » Sérieux ? Je relevais un sourcil en direction de Kaya. Depuis quand était-elle si généreuse. « Vas-y, elle cuisine pas trop mal. » j’affirmais à ma soeur, la rassurant quant à un potentiel empoisonnement. « Par contre, si elle te propose du café... Fuis ! » j’ajoutais, l’air de rien, en récupérant portable et chaise de ma soeur, désormais libres, tandis qu’elle se dirigeait vers le frigo. « Oh, et puisque t’as du mal avec le concept de micro-onde, c’est le gros bouton pour ouvrir la porte, que tu n’oublieras pas de refermer, hein, c’est mieux, puis tu tournes le bouton rond jusqu’à deux, et... Magiiiiie de sorcellerie, ça va se mettre à tourner tout seul... Pense à mettre la cloche, sinon ça pète dans tout le four, et Kaya te pète les dents. » je lâchais sans même me retourner vers elle ou vers le micro-onde, trop occupé à élargir la photo de son propre électro-ménager. « Et, ensuite, tu m’expliqueras ce que je suis censé faire à partir d’une photo ? J’suis pas magnétiseur, j’peux pas le dompter à distance. T’aurais pas pensé à ramener le manuel, plutôt ? » Ouai, elle était pas super futée, la sista... Mais puisque c’était ma soeur, justement, je me devais de l’aimer quand même.      
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyJeu 6 Nov - 20:20


Pour notre version du dîner de con : qui invite Noam ?
Kaya, Noam & Ava
« Parce que vous aviez de la poitrine, vous, à 9 ans ? À 24 ans t’as toujours rien, Crevette, j’serais toi, je la ramènerais pas trop. » Il méritait franchement que je le frappe. Sérieusement, il fallait qu'il arrête avec sa fixation sur mes seins. J'ai l'impression qu'il a passé sa vie à regarder mes seins grossir, ou dans mon cas grossir peu, comme si j'étais une sorte d'expérience pour lui. Peut-être qu'il voulait voir s'il avait une chance de voir la chose se produire chez lui, à défaut de voir sa ... sa ... enfin vous voyez quoi, grandir à son tour ! Sérieux, je faisais quoi, un bon 85 B maintenant ? Petit poitrine mais totalement adaptée à ma taille, je ne voulais pas des obus comme la Emily Richardson, d'ailleurs maman était certaine qu'ils avaient été refaits... Me demander même pas comment elle pouvait avoir obtenu ces informations. « Qui plus est, sachant que j’ai été le premier à approcher la culotte d’Emily Richardson, c’est qu’elle devait pas être si traumatisée qu’ça. » Ok ça s'était clairement le genre d'informations qu'une sœur, comprendre moi, ne voulait pas avoir à entendre. J'ai une imagination fertile, très fertile, ça y'est je visualisais, Emily et ses gros seins et Noam et sa petite ... Bref ! "Putain Marquis c'est dégeulasse de me dire ça ! J'ai été témoin à son mariage, comment tu veux que j'arrive à regarder son mari sans te visualiser à neuf ans à poils ?!" Logique Aviesque bonsoir. Beurk, il fallait que je me lave le cerveau, comment je pouvais enlever cette vision de ma tête. Est-ce que je lui parlais de mes amants moi ? Bon ok, depuis que j'avais débarqué ma vie sexuelle était aussi riche que celle d'un escargot. Ouais vous avez bien comprit, hermaphrodite, se satisfaisant seule. Tout à fait ! Quoi ? J'allais pas coucher avec le premier flic venu, parce qu'il fallait l'avouer je n’allais pas sauter sur Diego le portier de mon immeuble einh. Alors soit s'était un flic, soit c'était Ramon, mon vibromasseur. Ramon au moins ne parlait pas en espagnol en me chuchotant des trucs salaces dans l'oreille. « Tu m’expliques d’où tu sors ta théorie concernant mes fréquentations ? Petit un, m’man me croit probablement encore pur et chaste. Et petit deux, pense ce que tu veux, mais on ne sera jamais sur un pied d’égalité toi et moi. T’es une poule pondeuse, tu dois faire un beau mariage, tu dois lui engendrer quatorze petits-enfants. Moi, il me suffit d’être beau pour qu’elle soit fière. » Putain ce que je détestais quand il avait raison comme ça ! Quoi qu'il fasse, ma mère commençait presque toutes ses phrases par un "t'es beau mon fils" avec roulement de r inexistants à l'appui. Ouais sauf que si je glissais un petit mot à ma mère, au sujet d'une femme dans la vie de mon frère, on allait se marrer cinq minutes. Quel rapport avec tes collègues, là ? C’est pas moi qui débarque sur ton lieu de travail en braillant que je suis agent du FBI et que t’as cru jusqu’à tes treize ans qu’un pénis était la monnaie du Royaume Uni. Je te dis juste que là, t’as de la chance parce qu’elle savait, avant ton intervention, que j’étais agent, mais que la prochaine fois, lorsque je serais en immersion dans un groupe d’éco-terroristes, si tu déboules en gueulant que le FBI a bien fait de m’engager, c’est ma peau que je vais y laisser. Et là, j’suis très sérieux, Ava. C’est pas un jeu, c’est mon boulot, et je n’devrais pas avoir besoin de te rappeler que c’est dangereux. » Ohohohohohoho ! Il se mélangeait un peu les pinceaux là non ? "Attends mais quand je suis arrivée j'ai pas clamée que tu étais du FBI je te signale. Juste que t’étais mon frère. Ah et j’ai aussi parlé de notre mère, ce qui déjà en soit un dossier j'en conviens, et de coup d'un soir, désolée Kaya, et de bière. C'est toi qui m’as entrainée à l'intérieur et parler de mission. Monsieur l'agent je veux garder le secret sur ma vie ! Et puis le jour où t'infiltre un groupe d'éco terroriste, n’envoie pas ton adresse par mail et encore moins à Maman. Crétin !" Non mais. J'avais conscience que j'excluais Kaya de la conversation mais avec Noam j'étais incapable de gérer deux informations à la fois, trop de conneries à la minute. "Je serais toi, j'éviterai de lui confier mon pied pour autre chose qu'une petite coupure. Une fois il a voulu faire un pansement à son Gi Joe, il s'est transformé en momie." Bref, on venait de finir par arriver au sujet de ma visite. Les appareils ménagers de la NASA. « Ooooh, mon pauvre bichon ! Tes collègues ont pas partagé leurs donuts ? » Je jetais un coup d'oeil moqueur à sa taille. "A ce que je vois, tu bouffes trop de Cronuts toi, alors ta gueule !' Je cassais le mythe de la gentille petite soeur là non ? Pas grave. «Y a un reste de poulet au curry dans le frigo si tu veux. » Je l'aimais officiellement la brunette ! "J'ai bien fais de me tromper de portes, merci ! et voilà que Noam se branchait en mode "critique culinaire". "Venant de quelqu'un qui sait même pas cuire un oeuf à la coque, pas dit que tu sois apte à ouvrir ta bouche. Je marmonais penchée sur le frigo pour trouver l'assiette ! Putain même froid ça sentait bon. Je m'approchais du micro-onde et glissait l'assiette dedans. "Ca s'est un micro-onde normal !" Ouais, clairement. " « Et, ensuite, tu m’expliqueras ce que je suis censé faire à partir d’une photo ? J’suis pas magnétiseur, j’peux pas le dompter à distance. T’aurais pas pensé à ramener le manuel, plutôt ? » Je grognais devant le sarcasme. "Il est tactile, ça demande des réglages que je comprends pas. Il est dans mon sac, ton manuel ... En chinois ou en coréen. Je parle italien et russe pour mémoire einh." Alors il allait se débrouiller comment superman ? Je me réinstallais à table avec l'assiette et engloutissait un morceau du plat. "Oh punaise c'est bon ... Je peux venir m'installer ici ?" Demandais-je à la chilienne avec un sourire taquin tandis que Noam fouillait mon sac, en sortant le contenu sur la table. Je lui arrachais le sac des mains avant qu'il déverse mes tampons sur le formica ! "Tiens, amuse toi avec ça Marquis, qu'on se marre." Puis je pivotais vers sa mission. "Alors à part faire super bien à manger, tu fais quoi dans la vie ?" Quoi ? Elle vivait presque avec mon frère non ?

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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyLun 10 Nov - 20:47

« Parce que vous aviez de la poitrine, vous, à 9 ans ? À 24 ans t’as toujours rien, Crevette, j’serais toi, je la ramènerais pas trop. » Kaya aurait pu la ramener. Sauf qu'elle s'abstint d'ajouter quoique ce soit. « Qui plus est, sachant que j’ai été le premier à approcher la culotte d’Emily Richardson, c’est qu’elle devait pas être si traumatisée qu’ça. » Elle leva les yeux au plafond – son plafond avait la chance de recevoir de nombreux coup d'oeil en présence de Noam, sauf que c'était qu'un plafond et qu'on en parlait déjà beaucoup trop pour ce que c'était. "Putain Marquis c'est dégeulasse de me dire ça ! J'ai été témoin à son mariage, comment tu veux que j'arrive à regarder son mari sans te visualiser à neuf ans à poils ?!" Kaya échappa un petit rire. Elle pouvait facilement s'identifier à la situation. Avec ses quatre grands frères, qui l'avaient pour ainsi dire élevés, elle avait eu son taux d'image déplaisante... Elle avait laissé Noam s'occuper de son pied et lui demanda le verdict après son inspection très minutieuse, pour une si petite coupure. « Dans d’atroces souffrances. » Kaya fit semblant de tirer la moue et répliqua : « Alors ta sœur pourra témoigner pour dire que tu auras lamentablement raté ta mission. » C'était son but, de la protéger, après tout. Ava approuva par la suite Kaya – elle l'aimait bien, cette petite sœur elle aussi – sauf qu'elle n'était pas sûre de vouloir le garder, le Noam. Peut-être bien qu'elle faisait exprès de se liguer contre lui avec sa sœur. Mais c'est surtout parce que ça l'amusait, plus que dans le but de l'énerver. « T’as pas le choix. » Elle lui tira la langue parce qu'elle avait le droit de faire sa gamine elle aussi. « On verra. » Elle faisait ce qu'elle voulait, d'abord. Kaya trouvait certes la conversation entre Noam et sa sœur fort intéressante, ùais elle se rendit compte aussi qu'elle était en présence de deux pipelettes... Kaya se contentait de suivre l'échange, amusée, intervenant seulement pour faire des petites remarques. Elle leur rappela cependant qu'ils étaient dans son appartement et qu'elle pouvait très bien les mettre dehors s'ils l'embêtaient trop. Sauf que Noam ne la prit pas du tout au sérieux. Elle pourrait toujours l'attaquer, même si elle savait ses chances proches de moins quarante mille. A peu près. « Tout dépend du contexte... Si tu es réellement aussi souple que ça, ça m’intéresse. » Elle leva son majeur en direction de Noam en réponse à son air si malin. « Et mon doigt il est assez souple ? » Elle souriait aussi, parce que c'était cadeau. Il s'était cependant levé pour faire le ménage et elle ne l'accompagna pour l'aider. Parce qu'il n'y avait qu'un seul balais. Puis parce qu'elle n'avait pas envie aussi. Elle était bien sur sa chaise. Elle était supposée être dans son lit là alors... "Je serais toi, j'éviterai de lui confier mon pied pour autre chose qu'une petite coupure. Une fois il a voulu faire un pansement à son Gi Joe, il s'est transformé en momie." Elle haussa les épaules. « C'est pas trop mal là. Dit-elle en relevant son pied pour regarder. Il avait trop peur que je me venge s'il l'avait mal fait. » Elle n'aurait pas su comment exactement. Mais Kaya n'avait aucune difficulté à se rendre insupportable. Ava confia finalement l'objet de sa venue, un micro-onde – bon c'était une Wigderson, rien ne devait l'étonner. Et comme elle était apparemment morte de faim, Kaya lui proposa de se servir dans le frigo. « Vas-y, elle cuisine pas trop mal. » Pas trop mal ? Elle lui jeta un bref regard mais ne releva pas. « Par contre, si elle te propose du café... Fuis ! » « C'était du maté ! S'exclama-t-elle cependant avant de se tourner vers Ava : Ne l'écoute pas, il ne s'y connaît pas du tout. » Son café était très bon. Elle n'en discuterait pas avec un américain qui n'y connaissait rien de toute manière. "Venant de quelqu'un qui sait même pas cuire un oeuf à la coque, pas dit que tu sois apte à ouvrir ta bouche. » En plus. Elle croisa les bras d'un air satisfait. « Oh, et puisque t’as du mal avec le concept de micro-onde, c’est le gros bouton pour ouvrir la porte, que tu n’oublieras pas de refermer, hein, c’est mieux, puis tu tournes le bouton rond jusqu’à deux, et... Magiiiiie de sorcellerie, ça va se mettre à tourner tout seul... Pense à mettre la cloche, sinon ça pète dans tout le four, et Kaya te pète les dents. » Là Kaya hocha de la tête pour approuver, comme un gentil petit chien, pas si gentil. Elle regarda la jeune femme revenir avec l'assiette, et même si elle ne voulait pas le montrer, elle attendait son verdict. "Oh punaise c'est bon ... Je peux venir m'installer ici ?" Kaya grimaça sans pouvoir se retenir. « Ne le prends pas mal. Mais j'ai déjà assez avec un Wigderson. » Il habitait juste à côté, mais c'était tout comme. Et c'était déjà assez éprouvant d'en avoir un à côté, alors deux. "Alors à part faire super bien à manger, tu fais quoi dans la vie ?" Elle adressa un petit sourire à Ava avant de répondre : « Je suis mécanicienne dans un garage. »
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyLun 10 Nov - 22:31


Devine qui vient dîner ce soir ?
kaya, ava & noam
"Putain Marquis c'est dégueulasse de me dire ça ! J'ai été témoin à son mariage, comment tu veux que j'arrive à regarder son mari sans te visualiser à neuf ans à poils ?!" Wait... What ? C’est ce que ma tête disait. C’est ce que mes lèvres formulaient muettement, tandis que mes sourcils se fronçaient. « Mais j’avais pas neuf ans, bon sang ! » je m’exaspérais devant l’esprit complètement tordu de la frangine. Ils lui avaient fait passer un examen psychologique avant de la recruter, ou bien leurs critères étaient de moins en moins sévères ? Ok, il était difficile de finir parfaitement équilibré après avoir été élevé par notre mère, mais... Je m’en étais pas trop mal sortit comparé à ma jeune soeur. Et si je prédisais la mort du pied de Kaya, ce n’était pas de l’ordre du déséquilibre mental, c’était juste pour la faire chier. Clairement. « Alors ta sœur pourra témoigner pour dire que tu auras lamentablement raté ta mission. » « Et ton chien finira en prison. » je répondais d’un ton neutre en rangeant les pansements intacts dans la boîte. « C’est ce que tu veux ? » Non, c’est pas ce qu’elle voulait, évidemment. « Alors on se calme, Lilo et Stitch ! » Stitch étant ma soeur, forcément. Ce qu’elle voulait c’était se débarrasser de moi comme elle l’indiqua à Ava. Ça n’arriverait pas. « On verra. » « Tu verras. » En réalité, on verrait tout les deux, d’ici quelques jours. Quatre, pour être exact. Et on aurait tort l’un comme l’autre. "Attends mais quand je suis arrivée j'ai pas clamée que tu étais du FBI je te signale. Juste que t’étais mon frère. Ah et j’ai aussi parlé de notre mère, ce qui déjà en soit un dossier j'en conviens, et de coup d'un soir, désolée Kaya, et de bière. C'est toi qui m’as entrainée à l'intérieur et parler de mission. Monsieur l'agent je veux garder le secret sur ma vie ! Et puis le jour où t'infiltre un groupe d'éco terroriste, n’envoie pas ton adresse par mail et encore moins à Maman. Crétin !" Oh, j’l’avais presque oublié, elle, tiens. « Papa. » je rectifiais en soupirant discrètement. Comme si j’allais filer les détails de ma mission à ma mère. À mon père non plus, d’ailleurs. Il avait su, pas par moi, mais il avait su, et maman lui avait tiré les vers du nez... Probablement sur l’oreiller. Ou dans la cuisine. Ou en lui foutant du GHB dans son pur Malt, qu’importe. C’était ma mission, j’étais Noam Wigs et non le fils d’Hisham Wigderson. Je voulais pas que mon père interfère là-dedans, tout comme je ne voulais pas que Kaya sache quoique ce soit de moi. C’était plus facile ainsi, sans les casseroles et toutes les conneries que ma soeur lui tendait sur un plateau d’argent. Elle savait déjà pour Marquis, c’était amplement suffisant. Pas besoin de lui apprendre la position hiérarchique de notre père pour qu’elle s’en serve contre moi. J’avais rien obtenu par lui. Je m’étais fait tout seul. Kaya me ramena à la réalité en me proposant son pied dans la figure. Cool, elle était souple à ce point ? « Et mon doigt il est assez souple ? » Je l’observais un instant, son doigt, avant de lever mon majeur à mon tour. « Tu préfèreras, sans aucun doute, le mien. » Plus long, plus pratique. Et le sourire vorace ? Un prêté pour un rendu, ma poule. "Je serais toi, j'éviterai de lui confier mon pied pour autre chose qu'une petite coupure. Une fois il a voulu faire un pansement à son Gi Joe, il s'est transformé en momie." Heu...? Aucun souvenir. J’allais mettre ça sur le compte de son déséquilibre mental, hein. D’autant que tout le monde sait que GI Joe n’a pas besoin de pansement, il est imbattable. « C'est pas trop mal là. Il avait trop peur que je me venge s'il l'avait mal fait. » « C’est exactement ça. » je répondais, blasé, sarcastique, en jetant les restes de débris de verres dans la poubelle, avant de rejoindre la soeurette que mouuuuuuuuuurait de faim. "A ce que je vois, tu bouffes trop de Cronuts toi, alors ta gueule !' Voilà un truc que je n’aimais pas chez elle, qui m’horripilait à dire vrai. Et comme à chaque fois qu’elle l’oubliait, je l’attrapais par les joues et serrais mes doigts jusqu’à ce que sa bouche se transforme en rectum dodu. « Parle pas mal, face de cul ! » Oui, mais non, ‘face de cul’ c’était pas vraiment mal parler. ‘ta gueule’ et autres dérivés du style, si. C’était vulgaire et sans prestige. Face de cul nécessitait un peu plus de recherche. « Parler mal c’est la facilité. Essaye d’faire preuve d’un peu d’esprit et de répartie. » Ouais, parce que le coup du gras du bide... Fallait rester crédible, tout de même. Je faisais trop d’exercices pour ça. C’est ce qui me maintenait en forme, et pas que pour le corps, pour la tête aussi. J’avais relâché la frangine, d’ailleurs, histoire de la laisser aller jouer les pilleurs de frigo, pendant que je récupérais sa place et son portable. J’étais généreux comme ça, moi. Tellement généreux que je l’informais que Kaya cuisinait bien, mais qu’il valait mieux éviter son café. « C'était du maté ! » gémit-elle tandis que je relevais le nez pour lui offrir mon sourire le plus amusé. Touché ! Héhé. « Ne l'écoute pas, il ne s'y connaît pas du tout. » En maté ? Désormais, je m’y connaissais mieux que 99,99% des américains : j’y avais goûté. "Venant de quelqu'un qui sait même pas cuire un oeuf à la coque, pas dit que tu sois apte à ouvrir ta bouche. » Et nouveau roulement d’yeux. « Oui, c’est clair que depuis que j’ai quitté la maison, j’ai pas mangé une seule fois. Pas un seul repas en quatre ans. Record du monde. » Elle avait d’autres conneries à sortir à mon propos, ou bien elle allait arrêter de se réinventer un frère ? Ma mère me fantasmait, ma soeur me fabulait. Great ! Et puisqu’elle avait l’air d’avoir des problème avec les micro-onde, je tentais de lui apprendre le fonctionnement de celui-ci, cloche incluse. Ha, Kaya approuvait ! « Putain, j’suis super ému, là ! » je balançais en surjouant l’émotion, comme dans les manga, les deux mains croisées contre mon coeur. « On est d’accord sur un truc ! » menton qui tremble, sourcils qui se froncent... Deux secondes, pas plus. J’avais autre chose à foutre que ces conneries. Comme... J’devais faire quoi avec son selfie de micro-onde ? Elle voulait lui ouvrir un blog ? "Il est tactile, ça demande des réglages que je comprends pas. Il est dans mon sac, ton manuel ... En chinois ou en coréen. Je parle italien et russe pour mémoire einh." moi, anglais, arabe et hébreux, et Kaya... Ça parlait quoi au Chili ? « Qu’est-ce qu’il y a comme merdes dans ton sac ! » je pestais en entamant mes fouilles archéologiques, tandis qu’elle s’extasiait des talents culinaires de PocaPoca, et prévoyait de s’installer ici. « Ne le prends pas mal. Mais j'ai déjà assez avec un Wigderson. » « Et quel Wigderson ! » je m’exclamais en sortant la tête du sac, histoire de donner un autre sens à sa répartie... Non ? Non, bah non. Tant pis. "Tiens, amuse toi avec ça Marquis, qu'on se marre." « Mais bien entendu, Duchess... Tout ce qui vous siéra, Duchess... » je surjouais en tirant un chapeau imaginaire, avant de m’attaquer au manuel pendant qu’elle faisait causette. Il était question de manger, de vie et de mécanique. Trois de mes mots préférés, le quatrième étant : sexe. Les flingues venaient après. Et les manuels d’utilisation ne figuraient pas sur la liste. « Tiens. » je les interrompais, après quelques minutes, en rendant le manuel à ma soeur. « J’vais te rendre un putain de service qui va prouver, une fois pour toute, la supériorité du Noam sur le reste de l’humanité. » j’introduisais, sans prétention aucune, avant de faire craquer mes doigts, puis mon cou... Mise en scène au top, je tenais ça de ma mère. Puis, après quelques échauffements d’usage, je me relevais, me plaçait derrière ma soeur, le manuel d’utilisation entre ses mains, plaquais de deux doigts contre mes tempes en lâchant des « Ôooooom... Ôooooom... » qui allaient bien, et finalement passais ma main au-dessus du guide, le survolant. « Chuuuuuuuut ! » j’ordonnais. « Je me concentre sur la traduction... L’japonais demande beaucoup, beaucoup d’énergie mentale. » Au moins oui... C’était ma théâtralité qui me demandait beaucoup d’énergie. Et, soudain, je m’immobilisais, la main à plat à quelques centimètres au-dessus du gros bouquin. Inspiration. Expiration. Je me saisissais du manuel et le faisait pivoter sur lui-même, avant de le reposer côté face B entre les mains de ma soeur. « Tadaaaaaam ! » Un côté en japonais, l’autre en anglais. Il aurait suffit qu’elle retourne le manuel pour s’en apercevoir, mais... N’est pas vif d’esprit qui veut. « Fiouuuuu, j'suis épuisé... Bon, j’ai le droit à une gâterie, maintenant ? » je demandais en m’affalant sur mon siège à nouveau, faussement éreinté. Oh, et, bien sûr, cette requête ne s’adressait pas à ma soeur. Pouah ! C’était sa nouvelle BFF qui m’intéressais. Lilo.      
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyDim 16 Nov - 10:53


Pour notre version du dîner de con : qui invite Noam ?
Kaya, Noam & Ava
Vous imaginez bien mieux l'enfer que cela avait été de grandir dans une famille pareille ? Qui pouvait me reprocher d'être telle que j'étais une fois que l'on avait fait connaissance avec ma famille ? Entre ma mère qui aurait pu remplacer Sarah Bernard sur scène, mon père qui veillait sur le clan avec bienveillance mais qui détectait le moindre mensonge avec la régularité d'un polygraphe et un frère qui s'était vu répéter que son charme et son esprit - oui parce qu'il se croyait drôle à cause de notre mère cela va s'en dire vous devez avoir cerné le personnage de la mère juive caricaturale qui était bien réel malheureusement - lui permettait de tout faire ... J'étais pas vernis en sortant de l'utérus de ma mère en portant tous ses espoirs des petits enfants à couver et à élever dans le judaïsme ! Y'avait bien fallu que je m'adapte pour survire alors ... J'étais devenue cette petite sœur qui parlait trop, était sûre de son charme de poule pondeuse (logique quand on était élevé à coup de "n'a-t-elle pas des hanches superbes elle portera de beaux bébés ! Sa poitrine ? Un solide bébé la développera") et j'avais fini par me comporter comme un petit tyran. Je n’étais pas passée loin de devenir la parfaite poupée Barbie dont rêvait ma mère (belle et restant à la maison pour élever ses enfants et faire décoration dans les dîners) sauf que j'avais trouvé ma voie entre temps par un onze septembre. J'en avais pas perdu mon caractère agaçant, ma logique toute personnelle et les manies de petite fille préservée de tout cependant. Livrée à moi-même pour la première fois il fallait l'avouer ... J'accumulais les clichés sur les filles de nantis parce qu'ont étaient pas des petits pauvres fallait le reconnaître. A 24 ans j'avais besoin de mon frère pour régler les appareils ménagers et prouvait aussi que si j'étais bonne dans mon boulot, j'avais des progrès à faire sur le chemin de l'indépendance car même s'il m'agaçait en me faisant passé pour une gamine ou en critiquant mon choix de vie ... J'aurai trouvé un prétexte quelconque pour venir le voir et j'en avais rapidement trouvé un avec le micro-onde. Je ne lui avouerai jamais mais ... Je n'avais jamais vraiment pu me passer de sa présence et la période qu'il avait passé en Irak avait été dure pour moi. Horrible. Sauf qu'en débarquant de nuit dans son appartement, supposé appartement je n'imaginais pas le trouver avec une fille j'avais même pas songé que sa mission pouvait être d'assurer la protection d'une nana. Même si je me foutais de lui régulièrement quand il prenait ses poses a la Superman ... Mon frère c'était quand même un peu Captain America dans l'univers bizarre de mon esprit. Je m'attendais pas à ça en tapant à sa supposée porte et encore moins à éprouver de la jalousie un tout petit pincement en voyant mon frère taquiner quelqu'un d'autre et veiller sur une autre. Même si c'était son job ... En petite sœur envahissante j'avais du mal à le partager et même s'il était un grand professionnel quelque chose n'allait pas dans son attitude avec elle ... Ils étaient trop proches et cela me chiffonnait. Jalous Girl alert ! "oh pire je prendrais soin de ton chien ... Vu que maman et sa voiture son loin y'a aucun risque qu'il finisse comme Snooki ... Elle a reculé sur lui ... Avec le 4x4" je précisais pour Kaya. On etait pas du tout dérangé dans la famille. "T'as des parts chez Disney ? je demandais a mon frère face à une de ses nombreuses allusions à l'univers coloré des dessins animés. "Papa ou Maman qu'est-ce que ça change ? Elle détecte un secret a dix centimètres elle a sûrement du lui promettre de le laisser boire son pur malt tranquille et il s'est empressé de tout lui dire pour avoir la paix. C'est ce que j'aurai fait à sa place ! Tu t'es barré en nous laissant une mère éplorée comme si t'avais décidé de t'exiler en Alaska a l'attendre tu donnes plus de nouvelles depuis vingt ans" Bien sûr a bout de nerfs face à sa tendance naturelle à me prendre pour une demeurée devant un public j'avais fini par être vulgaire ... Et il avait été rapide ! C'était ça d'avoir un frère plus grand et musclé en deux coups de cuillère à pot il prenait le dessus sur vous et faisait des trucs bizarres à votre visage ou vos cheveux. « Parler mal c’est la facilité. Essaye d’faire preuve d’un peu d’esprit et de répartie. » Je haussais les yeux au ciel, plus par habitude qu’autre chose. "Le jour où tu seras un peu plus mâture n’est pas arrivé." Ouais, c’était moi qui disais ça, je sais. HOPITAL QUI SE FOUT DE LA CHARITE ALERT ! « Ne le prends pas mal. Mais j'ai déjà assez avec un Wigderson. » « Et quel Wigderson ! » Nouveau haussement de sourcils. Je pouvais sortir s’ils voulaient être seuls. C’était vraiment bizarre la façon dont il se comportait avec elle. J’étais déstabilisée, peut-être parce que je l’avais jamais vraiment vu en « relation » avec une femme, même si celle-ci devait être uniquement professionnelle... Pas vrai ? Occupant Marquis, qui faisait preuve de son ironie habituelle, je m’intéressais à la jeune femme. « Je suis mécanicienne dans un garage. » Sympa, on aurait pas dit avec son mètre zéro deux ! "Et j’ai le droit de demander comment tu t’es retrouvée avec la protection du FBI ? Non parce que, ma mère a exigée de mon père qu’on me place sous protection depuis que je suis ici, mais c’est réservée à des trucs graves, protéger l’utérus de sa fille c’est pas une raison valable il parait !" Il fallait toujours que je sois en train d’adoucir ce que je disais par une blague ou une réflexion sur ma mère. La pauvre femme devait avoir les oreilles qui sifflent à force. "Tu répares quoi ? Des motos ? Des voitures ? " N’étant pas manuelle pour un sous, ça m’intriguais, elle avait pas le physique de l’emploi, comment ça lui était venue cette passion pour la mécanique ? Mais Noam ne me laissa pas l’interroger plus en amont. Posant ses mains sur mes épaules, avec la théâtralité de maman, il se la joua une seconde. « Fiouuuuu, j'suis épuisé... Bon, j’ai le droit à une gâterie, maintenant ? » Je me penchais sur la table et lui décochais une tape derrière la tête. "Comme je l’ai dit précédemment, les putes c’est au bas du bloc, MARQUIS !" Sérieux c’était quoi ses manières. En finissant mon assiette je jetais un œil sur le manuel d’utilisation. "Mouais, je suis pas persuadée que cette merveille de la technologie soit fait pour des gens comme moi... Il m’en faudrait un normal. Comme ça. " Je désignais le micro-onde du pouce derrière mon épaule. "Faudra bien que je finisse par trouver mon propre appart’, le prix du loyer est exorbitant ... même pour P’pa et m’man." et puis bon grand, froid, silencieux, c’était pas vraiment moi ce truc digne d’un hôtel. Même si la proximité avec le boulot était parfaite pour m’investir à fond dans un premier temps. "Et puis quand tu repartiras à Washington, quand la demoiselle sera en sécurité, faudra bien que je prenne plus petit, c’est pas comme si j’hébergeais une famille de roms ou que mon frère finirait par squatter chez moi." En pensant à ça j’attirais mon sac vers moi et fouillait dedans pour en extirper une enveloppe que je glissais vers mon frère. "C’est le double de mes clés, si t’as besoin un jour." Ouais parce que bon il avait beau être imbuvable, c’était mon frère. Je jetais un œil à ma montre. Il se faisait tard, j’avais envahis l’intimité d’une jeune femme, été perturbée par mon frère et son comportement et demain mon service commençait tôt. "Je crois que je vais y aller. Je t’ai assez envahit comme ça Kaya, un Wigderson à la foi c’est plus conseillé pour la santé mentale je crois bien. " Je me levais et me tournait vers l’évier, pour rincer ma vaisselle et la mettre à sécher. Puis je pivotais, récupérant sac et veste. Je regardais mon frère, Kaya. L’appartement. C’était étrange. Cette fille devait me prendre pour une dinguo, ce que j’étais indiscutablement, on échappait pas à ça en grandissant avec ma mère mais elle m’avait offert le couvert et semblait trouver amusant l’attitude des Wigderson lors de leurs retrouvailles. Elle était sympa. Peut-être bien que Noam avait mérité cette mission, il semblait ... Bien, non ?  Depuis l’Irak c’était la première fois que j’avais été séparée de lui aussi longtemps, sauf qu’en le voyant là ... épanouie. Ma petite personne comptait moins à mes yeux que le bonheur de mon frère et son job c’était son épanouissement alors ... Je pouvais accepter de le voir partir en mission et vivre sa vie. C’était normal non, de couper le cordon ? Je souris à Kaya pour prendre congé. " J’suis désolée d’avoir débarquée comme ça chez toi, merci de ne pas m’avoir foutu dehors le ventre vide. Si ton pied s’infecte, je connais un super médecin à l’hôpital universitaire." Voyant Noam froncé les sourcils je déclarais précipitamment pour éviter l’examen corporel de ma personne. « On se détend, pas moi, une fille que j’ai repêchée dans la rue, une indic’ de Warren... Mon partenaire. Sexy mais invivable alors no manic, ok ? Et pas d'appels à papa pour l'amour de ma tranquillité d'esprit. Sinon maman va voir sa photo et je vais entendre parler de ses plans de séduction pour perpétuer la dynastie familiale remontant à Napoléon." Pas moins que ça d'après ma mère, j'joutais en le voyant hausser encore les sourcils à la mention d’un nom masculin dans ma bouche. Ah les frères. Je sortais mon téléphone pour commander un ubercab pour dans cinq minutes, la technologie ... C’est fantastique. Je me tournais vers Noam. Incertaine. J’avais le droit à un câlin ou devant sa mission ça le faisait pas ?
electric bird.
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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyMar 25 Nov - 11:47

« Et ton chien finira en prison. C’est ce que tu veux ? » Ce n'était pas possible, d'abord, puis personne n'oserait mettre Rambo en prison dans le cas où c'était possible, il était trop mignon. « Alors on se calme, Lilo et Stitch ! » Lilo et Stitch ? C'était qui Stitch ? "oh pire je prendrais soin de ton chien ... Vu que maman et sa voiture son loin y'a aucun risque qu'il finisse comme Snooki ... Elle a reculé sur lui ... Avec le 4x4" C'était rassurant tiens... Kaya ne cacha pas sa grimace avant de répliquer : « Personne touche à mon chien. » Certes il faisait des bêtises et provoquait des petites catastrophes de temps en temps – oui c'était sa faute – mais c'était son bébé et personne ne le touchait. Kaya présenta son majeur quand Noam se dit intéresser de sa souplesse. Il était assez souple celui-là ? « Tu préfèreras, sans aucun doute, le mien. » Ugh. Elle aurait du s'attendre à une réponse comme celle-là. Elle fronça le nez avec dédain, s'abstenant de répondre pour ne pas l'encourager. Ava lui conseilla ensuite de ne pas trop faire confiance à Noam pour son pieds mais elle n'avait rien à dire sur son travail, pour une fois. En même temps il fallait être vraiment nul pour ne pas réussir à mettre un simple pansement. N'importe qui pouvait y arriver. Sûrement même Rambo avec un peu d'entraînement. Après tout le blabla entre frère et sœur, la sœur avoua la raison de sa venue. Et comme Kaya était trop gentille, elle proposa à Ava de se servir dans le frigo. On ne laissait personne mourir de faim chez les Maddox. Noam expliqua le fonctionnement du micro-onde, plus pour se moquer qu'autre chose, et précisa cependant quelque chose d'essentiel : le couvercle, ce que Kaya approuva. Nettoyer un micro-onde n'était pas le genre de chose qu'elle aimait faire à cette heure-ci, ou à n'importe quelle heure à vrai dire. « Putain, j’suis super ému, là ! On est d’accord sur un truc ! » Elle secoua la tête d'un air exaspéré mais son sourire montrait qu'elle ne l'était pas réellement. Et même si elle appréciait la petite sœur, ça ne voulait pas dire qu'elle était prête à accueillir un autre membre de la famille Wigderson. Elle avait déjà assez avec le grand bêta. « Et quel Wigderson ! » Ses yeux se levèrent au plafond. « Ne te vante pas trop, je me demanda encore si c'est pas possible de faire un échange. » C'était un peu tard. Et la couverture était difficilement interchangeable. Mais elle n'était pas vraiment sérieuse, elle se contentait de dire ça pour l'embêter. Ava lui demanda ce qu'elle faisait dans la vie et comme ce n'était pas un secret d'état, elle répondit. "Et j’ai le droit de demander comment tu t’es retrouvée avec la protection du FBI ? Non parce que, ma mère a exigée de mon père qu’on me place sous protection depuis que je suis ici, mais c’est réservée à des trucs graves, protéger l’utérus de sa fille c’est pas une raison valable il parait !" Elle échappa un rire avant de répondre avec un haussement d'épaules. « Mauvais endroit, mauvais moment. » Ça se résumait à ça, à peu de choses près. « Ne te promène pas dans certains quartiers du Bronx la nuit, c'est tout ce que je peux te conseiller pour éviter d'avoir un baby-sitter H24. » Mais ça n'empêchait pas Kaya d'aimer son quartier. "Tu répares quoi ? Des motos ? Des voitures ? " « Je préfère les voitures. » Elle touchait parfois aux motos mais elle préférait les engins à quatre roues. Noam était occupé à lire le manuel d'utilisation du micro-onde de sa sœur quand il rappela sa présence aux deux jeunes femmes. « Tiens. J’vais te rendre un putain de service qui va prouver, une fois pour toute, la supériorité du Noam sur le reste de l’humanité. » Oula, ça présageait une connerie... Kaya l'observa faire son 'tour de magie' d'un air un peu blasé mais ne put réprimer un rire à la fin. « Fiouuuuu, j'suis épuisé... Bon, j’ai le droit à une gâterie, maintenant ? » Bien sûr. "Comme je l’ai dit précédemment, les putes c’est au bas du bloc, MARQUIS !" Elle avait de la répartie la petite. Kaya n'avait plus rien à dire. "Je crois que je vais y aller. Je t’ai assez envahit comme ça Kaya, un Wigderson à la foi c’est plus conseillé pour la santé mentale je crois bien. " Elle ne la contredirait pas là dessus. Même s'il était clair que le membre de la famille qui lui faisait perdre la tête, ce n'était pas la jeune femme...  " J’suis désolée d’avoir débarquée comme ça chez toi, merci de ne pas m’avoir foutu dehors le ventre vide. Si ton pied s’infecte, je connais un super médecin à l’hôpital universitaire." Kaya se leva de sa chaise, offrant un sourire à la jeune femme. « Y a pas de problème, si jamais tu as encore des problèmes de micro-onde, mon frigo est toujours plein. » Avec quatre frères toujours affamés qui passaient souvent à l'improviste et un Noam juste à côté, elle préférait avoir des réserves. « Et si mon pied s'infecte, juste pour prévenir, ton frère sera encore plus amoché. » Bon elle n'arriverait sûrement rien à faire mais Kaya avait toujours eu de la gueule. Ça suffisait, la plupart du temps.

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MessageSujet: Re: NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ? NOAM & KAYA - devine qui vient dîner ce soir ?  EmptyMer 26 Nov - 2:48


Devine qui vient dîner ce soir ?
kaya, ava & noam
Et pendant que ça papotait voitures et motos, je m’évertuais à comprendre le micro-onde. Et après, on va me dire que la théorie des genres n’existe pas ? J’avais presque envie de choper une bière et me gratter les couilles, histoire de rétablir un semblant de normalité dans cet appartement.  Au lieu de quoi, je me levais pour jouer les David Copperfield en retournant le guide entre les mains de ma soeur. Oui, parfois elle planait autant que ça, la crevette. Au point de se taper tout le trajet de Tribeca jusqu’au Bronx au lieu de simplement retourner le mode d’emploi. Elle avait du hériter ça de ma mère, j’voyais pas d’autre explication. Et tandis que je me reposais bruyamment, réclamant une gâterie, j’eus droit à son deuxième "Comme je l’ai dit précédemment, les putes c’est au bas du bloc, MARQUIS !" de la soirée. « D’où te vient cette obsession des putes et des micro-ondes, Crevette ? » Sans déconner. C’était pour le Guiness Book des records ? Elle devait prononcer ‘pute’ et ‘micro-onde’ un nombre incalculable de fois dans une même conversation ? On gagnait quoi, à la fin ? Une pute, ou un micro-onde ? "Mouais, je suis pas persuadée que cette merveille de la technologie soit faite pour des gens comme moi... Il m’en faudrait un normal. Comme ça. " J’suivais son regard et tombait sur la machine de guerre de Kaya. Machine de guerre de la première guerre. Il avait du servir à un poilu, ce truc. « Pas de problème, j’pense que Kaya sera ravie de faire un échange. » Bah oui, 20$ contre 450$, ça devrait le faire pépère. "Faudra bien que je finisse par trouver mon propre appart’, le prix du loyer est exorbitant ... même pour P’pa et m’man." « LOL. » Oui, j’venais de prononcer ça à voit haute, sans même l’ébauche d’un sourire. Ma soeur ? Payer un loyer ? Vivre dans un appart dont le loyer correspondrait à son salaire ? Ouais, BIG LOL, quoi. "Et puis quand tu repartiras à Washington, quand la demoiselle sera en sécurité, faudra bien que je prenne plus petit, c’est pas comme si j’hébergeais une famille de roms ou que mon frère finirait par squatter chez moi." Heu... Pourrait-on parler d’autre chose ? L’Après, j’avais pas vraiment envie d’y songer, encore moins de m’y projeter. Pour l’instant, le présent me suffisait. Du coup, j’en gigotais sur mon siège jusqu’à ce qu’elle me tende les clefs de son appart, des fois que j’ai besoin de m’y rendre. Pourquoi faire ? La réponse ne viendrait que quelques jours plus tard. En attendant, j’voyais pas trop l’utilité, mais empochais tout de même la clef. "Je crois que je vais y aller. Je t’ai assez envahit comme ça Kaya, un Wigderson à la foi c’est plus conseillé pour la santé mentale je crois bien." Et Kaya qui ne la contredisait pas... Du coin de l’oeil j’observais l’horloge murale, pendant que ma soeur faisait dieu sait quoi sur son portable. Il était tard, très tard. Trop tard. "J’suis désolée d’avoir débarquée comme ça chez toi, merci de ne pas m’avoir foutu dehors le ventre vide. Si ton pied s’infecte, je connais un super médecin à l’hôpital universitaire." « Y a pas de problème, si jamais tu as encore des problèmes de micro-onde, mon frigo est toujours plein. » Heu... Oui mais non, hein. « Et si mon pied s'infecte, juste pour prévenir, ton frère sera encore plus amoché. » « On se détend, pas moi, une fille que j’ai repêchée dans la rue, une indic’ de Warren... Mon partenaire. Sexy mais invivable alors no manic, ok ? Et pas d'appels à papa pour l'amour de ma tranquillité d'esprit. Sinon maman va voir sa photo et je vais entendre parler de ses plans de séduction pour perpétuer la dynastie familiale remontant à Napoléon." Quoi ? C’était même pas elle que je regardais, mais Kaya suite à sa menace sur mon intégrité physique. « J’ai l’air de m’inquiéter ? » Pas vraiment, non. « Et tu peux oublier ton Warren et tous ses potes. Il te faudra un médecin ou un avocat pour que m’man s’emballe. Minimum. Tu l’as appelé récemment ? Ça s’trouve, elle a vidé ta chambre et brûlé toutes les photos de toi, tant ton orientation professionnelle manque cruellement de prestige. Et quand on lui pose la question, elle répond ‘Ava ? Pauvre enfant... Une maladie incurable et foudroyante. Heureusement, il nous reste Noam. Vous saviez qu’il avait infiltré un réseau mafieux qu’il avait démantelé à lui tout seul en quelques jours à peine ? Et il n’a que 25 ans.’ avant de sortir une photo de moi de son portefeuille, et d’ouvrir les enchères auprès de ses copines du botox-club. » La perfection faite mère. Elle s’était relevée, et après avoir trituré une nouvelle fois son portable, se tourna vers moi pour... Pourquoi au juste. « Heu... Oui ? » J’étais pas encore télépathe, hein, donc si elle avait un truc à dire... À moins que... Oh, j’venais de voir ce qu’elle fabriquait sur son portable, et laissais échapper un éclat de rire. « T’es sérieuse avec ton taxi, là ? » Elle était presque autant naïve qu’une Kaya espérant me foutre une branlée. « On est dans le Bronx, il fait nuit, et t’espères vraiment qu’un taxi va venir jusqu’ici ? Ça n’arrivera pas. Bienvenue dans la réalité, Crevette ! » je moquais en lui pinçant une joue. « Option un, j’te raccompagne chez toi, mais j’en ai pas du tout envie puisque ça signifierait trainer Pocahontas hors de chez elle pour une virée en bagnole, alors qu’elle bosse tôt demain. D’où l’option deux... Allez, viens, j’ai un grand pieu. Et puis ça t'habitueras à ton futur super appart correspondant à ton salaire...  » je soupirais, résigné et las, en l’attrapant par les épaules pour l’entrainer avec moi en direction de la sortie. « ...mais, pour l’amour du ciel, tu gardes tes jambes et tes bras dans ton périmètre de matelas. » L’étoile de mer, j’connaissais, j’avais assez donné. « Et toi... » j’annonçais depuis le couloir, en tournant un oeil vers la brune restée à l’intérieur. « Arrête de tout casser, va te coucher, et n’accuse plus le chien ! » Ouais, c’était ma façon de lui souhaiter bonne nuit. L’amabilité en moins.

The End.
      
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