Isis était aux anges ; des fois, elle se disait que tout ça était trop beau pour être vrai. Mais en même temps, elle le méritait... Elle n'avait jamais connu une passion aussi dévorante que celle qu'elle entretenait avec Tyron depuis qu'ils s'étaient officiellement mis en couple. Déjà complices par l'emploi qu'ils partageaient, ils étaient devenus inséparables et Isis ne descendait tout simplement plus de son petit nuage. Et sincèrement... elle ne voulait juste pas que ça s'arrête. Et puis, Tyron était... un homme bien ? Elle avait eu quelques soupçons, certes, mais rien de bien important, rien que n'importe quel espion n'aurait pas envisagé à sa place.

Il fallait aussi avouer qu'il lui faisait passer des moments exceptionnels. Lorsqu'ils étaient tous les deux, Tyron était... plus drôle qu'elle ne l'aurait imaginé, attachant, doux, il était attentif à ce qu'elle ressentait, ce qu'elle voulait, ce qu'elle aimait... Il était un peu différent de lorsqu'ils étaient en mission – mais elle aussi, sûrement –, plus détendu ; de ce qu'en pensait Isis, c'était que lorsqu'ils se retrouvaient chez l'un ou chez l'autre, ils en oubliaient les problèmes qu'ils avaient autour, les missions et tout ce que ça impliquait (en soi, elle n'était d'ailleurs pas si loin de la vérité). Et pour la Saint-Valentin, il l'avait impressionnée ; alors qu'elle-même n'avait pas fêté ça depuis l'adolescence – et encore – il avait mis les petits plats dans les grands, l'avait emmenée dans un grand restaurant et lui avait fait passer une magnifique soirée. « Tu te sens prête à affronter la Sibérie pour rentrer ?  » demanda-t-il d'ailleurs alors que la salle se vidait de ses clients. Leurs desserts avaient été débarrassés, et c'est avec conviction – et un petit sourire entendu – que la jeune femme hocha la tête avant de libérer la main de son petit-ami. « Je pense pouvoir endurer ça... » déclara-t-elle, la voix emplie de sous-entendus. Bon, le champagne avait peut-être un petit effet aphrodisiaque sur la japonaise... Elle se leva de table & alla récupérer son manteau, bien vite rejointe par Tyron ; ils sortirent dans l'air glacial de New York & restèrent agrippés l'un à l'autre pour rejoindre l'appartement du jeune homme, à quelques pas de là. « Merci encore pour ce dîner... » souffla la jeune femme alors qu'ils étaient dans l'ascenseur menant à l'étage de l'américain, posant sa tête contre l'épaule de ce dernier.

Au début, il était vrai qu'Isis ne s'était pas sentie très sûre d'elle, concernant sa relation avec Tyron. Après tout, qu'est-ce qu'elle y connaissait ? Son dernier vrai petit-ami datait du lycée, après ça... elle avait passé son temps à mentir à Sultan, et elle n'avait connu Ryo que pour une nuit alors elle n'était pas vraiment une professionnelle en ce qui concernait les relations. Qu'en était-il de Tyron ? Encore aujourd'hui, elle n'en était pas vraiment sûre ; elle le sentait parfait avec elle, mais ils n'avaient jamais vraiment abordé le sujet de leurs exs ou ce genre de sujets délicats. Enfin, elle ne doutait pas qu'il ai eu une vie avant elle, elle aussi en avait eu une, même si elle ne semblait pas du tout avoir utilisé son temps pour parfaire son rôle de petite amie.

« Hey, c’est normal… c’est quand même la Saint-Valentin » Isis ne répondit pas mais ne put s'empêcher de sourire à cette idée ; elle n'avait jamais vraiment fêté cette fête, n'y avait même jamais apporté une quelconque importance, et en soi, ce n'était pas non plus « parce que c'était la Saint-Valentin » qu'elle était contente, plutôt parce qu'elle passait des moments... simples mais délicieux avec Tyron, elle partageait avec lui des instants à des lieues de tout ce qu'elle avait connu jusqu'à présent, et ce dépaysement lui faisait vraiment du bien. « Vraiment ? Ca t’a plu ? Parce que… je me disais qu’on pourrait se faire ça plus souvent ! Après tout, on n’a pas besoin de Saint-Valentin pour s’offrir une petite soirée tous les deux de temps en temps… » reprit-il après lui avoir volé un doux et profond baiser qui fit frissonner la jeune femme, pas de froid cette fois-ci. Un large sourire sur les lèvres, Isis hocha la tête pour approuver ses propos. « C'est une très bonne idée... » déclara-t-elle simplement avant que l'ascenseur ne s'arrête à l'étage de Tyron.

Dès qu'elle pénétra dans son appartement, sur son invitation, la jeune femme laissa glisser son manteau de ses épaules pour le retirer, le posant sur le dossier d'une chaise avec son sac – non sans vérifier que personne ne l'avait appelée. Lorsqu'elle se retourna, son sourire ne laissait aucune place au doute, et elle franchit les quelques pas qui la séparaient de Tyron pour lui voler un nouveau baiser. « Mais t'as pas peur d'en avoir marre de moi, à me voir toute la journée et... toute la nuit ? » souffla-t-elle en glissant ses bras autour du cou du jeune homme, doutant qu'il lui réponde que si ; elle y avait brièvement pensé quand ils s'étaient mis ensemble et... elle ne sentait juste pas les choses de cette façon, leurs caractères s'entendaient à merveille et elle doutait d'avoir marre de ce conte de fée qu'il lui faisait vivre depuis qu'ils étaient ensemble.

Putain pardon je m'arrange pas ><

Sincèrement, Isis n'était pas une professionnelle des relations, ou même de quoique ce soit qui y soit lié, et pourtant... elle avait l'impression de ne pas avoir besoin de jouer la comédie avec Tyron pour être bien avec lui, il connaissait en quelques sortes son histoire, il en était de même pour elle, et... leur chemin lui semblait juste sans nuage à l'horizon. Trop beau pour être vrai ? Isis préférait ne pas y penser, se dire que finalement, elle l'avait mérité, elle avait passé des années à se sacrifier pour son pays, le faisait encore aujourd'hui... mais avec Tyron ; et sincèrement, ça changeait juste tout.

Elle aimait être juste... avec lui, comme ça, leurs corps serrés l'un contre l'autre, sans personne pour les juger, pour observer leur façon d'être ensemble et déterminer si leur relation pouvait nuire à leur partenariat professionnel... Juste tous les deux, loin des conflits qu les occupaient dès qu'ils mettaient leur insigne dans leur poche. « Je ne pourrai jamais avoir marre de ça… » Les bras de Tyron glissèrent sur sa taille après qu'il lui ai volé un nouveau baiser, et la jeune femme esquissa un sourire contre les lèvres de son petit-ami. Elle ne s'était jamais sentie aussi mutine et « libérée » qu'avec lui, il lui montrait de l'intérêt sur tous les points, elle se sentait... mise sur un piédestal, ça la mettait un peu mal à l'aise mais en même temps, ça la flattait plus que jamais. « Qu’est-ce que je pourrai espérer de mieux que de te voir jour et nuit, hm ? C’est juste ce qu’il pouvait m’arriver de mieux… » continua-t-il avant de s'emparer une nouvelle fois de ses lèvres, avec plus de fougue. Entre ses doigts, Isis se sentait parfois comme un pantin – depuis la première fois qu'ils s'étaient embrassés, elle avait su qu'elle ne lui résisterait bien longtemps. Et puis, le sexe avec lui... était meilleur qu'il ne l'avait jamais été pour la jeune femme, qui n'avait connu que quelques hommes et certainement pas dans le cadre d'une relation aussi solide que semblait l'être celle entre Tyron & Isis. « Bonne réponse... » souffla la japonaise contre la mâchoire de Tyron, alors que les baisers de la jeune femme glissaient jusqu'au creux de son cou. L'une de ses mains accrochée à la chemise de son petit-ami, l'autre glissée dans sa nuque, elle chercha son regard un instant avant de lui adresser un sourire entendu ; est-ce qu'il avait été déstabilisé, lorsqu'il avait vu pour la première fois « cette » partie d'elle-même ? Parce qu'à ses yeux, il était impossible de pouvoir dire que la jeune femme savait être... « coquine » ? C'était juste dans son éducation, dans son passé, elle paraissait innocente et douce, comme si elle n'avait jamais rien vécu, et c'était d'ailleurs ce qui faisait d'elle une si bonne agent sous couverture. Mais oui, et surtout depuis qu'elle était avec Tyron, Isis se découvrait plus libre, plus femme que jamais. Sans se départir de son sourire, la jeune femme déboutonna un à un les boutons de la chemise du blond, caressant de ses mains encore glacées par le froid new-yorkais sur sa peau découverte. A mi-chemin, cependant, elle ne résista pas à l'envie de s'emparer de nouveau des lèvres de Tyron, et elle avança doucement – mais sûrement – vers la chambre de l'américain en continuant son ouvrage, laissant finalement courir ses mains sur les épaules carrées de l'agent pour faire glisser le bout de tissu devant la porte de la chambre.

C'était pas très sexy, pardon hein -> mais après avoir écrit 10 pages sur un paratonnerre, I don't even know how to be sexy ~

La vie était pleine de surprises, et Isis avait de plus en plus d'occasions de le découvrir. Finalement, toute sa vie, la japonaise s'était laissée porter par les évènements, elle avait embrassé ce qui lui était arrivé pour en retirer le maximum de choses positives. C'était pour ça qu'elle relativisait autant son temps en Arabie Saoudite ; là-bas, elle avait rencontré des personnes exceptionnelles, du Roi qu'elle avait été chargée de protéger à Houssa, la petite dernière de la famille royale dont la bonté n'avait jamais été récompensée. Le vent l'avait amenée dans les bras des Clapper, qui avaient été des parents aimants, lui avaient fait parcourir le monde, rencontrer le Président de ce pays d'adoption qu'elle chérissait tant... et le vent avait mis Tyron sur sa route. Ça aurait pu être n'importe qui, peut-être même quelqu'un avec qui elle ne se serait pas entendue, mais il avait fallu que le partenaire que lui choisisse James soit Tyron... Dans un sens, elle ne pourrait jamais assez le remercier pour ça – qu'elle pensait.

Son corps pressé contre celui de son amant, Isis ne pouvait tout simplement pas être plus heureuse. De toute façon, avec elle, ça avait toujours été les petites choses ; ce dîner, même s'il ne correspondait pas vraiment à ce qu'elle aimait faire au quotidien, lui avait vraiment fait plaisir, et que dire de la relation qu'elle entretenait avec le jeune homme depuis quelques mois ! Ils partageaient le même engagement, n'avaient pas besoin de sacrifier, alors que c'était la base même du poste qu'ils occupaient. Et puis, ils se complétaient à merveille, et lorsque la robe de la brune tomba à terre & que ses pieds quittèrent le sol, elle en eut une nouvelle preuve. Ses lèvres vinrent immédiatement trouver celles de l'agent, avides de passion, alors qu'il s'empressait de pénétrer dans la chambre pour les faire échouer sur le lit.

Lorsque leurs regards se croisèrent à nouveau, il n'était plus question de la tempête qui rageait dehors & qu'ils venaient de traverser, encore moins des missions qui s'enchaînaient, de la pression que ça représentait... il n'y avait qu'eux, deux âmes complémentaires qui n'avaient pas besoin de mots pour comprendre l'attachement qui les liaient. Un sourire s'installa sur les lèvres de la jeune femme qui mit fin à la contemplation de son amant en se redressant juste assez pour sceller de nouveau leurs corps dans un doux baiser, avant qu'elle ne vienne mordiller la lèvre que lui-même n'avait pu s'empêcher de mordre. Sa main retrouva sa nuque et elle le fit basculer pour prendre le contrôle, les débarrassant des derniers obstacles qui couvraient leurs corps.

Elle ne reprit conscience du monde extérieur que lorsque la sonnerie du téléphone de Tyron se fit insistante. Blottie contre lui, la jeune femme se laissait bercer par le rythme des battements du cœur de son amant, qui commençaient tout juste à reprendre un rythme normal. « Uh, it better not be a mistress. Or my dad. » Elle imaginait tout à fait James capable d'appeler le petit-ami de son fils le soir de la Saint-Valentin, juste pour se dire que, pendant qu'il était au téléphone avec lui, il ne mettait pas ses pattes – aussi respectables soient-elles – sur sa bien-aimée fille.

Apparemment, ce n'était ni son père, ni une éventuelle maîtresse ; mais sincèrement, elle passait tellement de temps avec Tyron qu'elle doutait vraiment qu'il ai une quelconque autre relation – et sa réflexion s'arrêtait à d'éventuelles femmes, sans penser un seul instant que ce n'était pas seulement elle mais tout son pays qu'il trompait. La japonaise, sans s'inquiéter une seule seconde, et encouragée par le sourire de son petit-ami, laissa ce dernier quitter sa chambre pour se rendre dans la cuisine, dont il ouvrit le réfrigérateur. La brune, elle, resta un instant étendue dans le lit, avant que la lumière de l'écran de l'ordinateur n'attire son attention.

C'était pour ça que personne n'avait rien revu au fait qu'Isis soit sous les ordres d'un membre de sa famille : elle était tellement une travailleuse acharnée qu'on ne pouvait tout simplement pas se permettre de contredire son implication. Et évidemment, dès qu'elle se dit qu'elle pouvait avoir un accès à internet, la jeune femme avait pensé à consulter ses e-mails ; même lorsqu'elle n'était pas sur le terrain, elle devait appréhender d'éventuelles sources, statuer de leur crédibilité, de leur importance, et elle travaillait sur un cas en ce moment qui lui trottait bien trop souvent dans l'esprit. Enroulée dans le drap, elle s'extirpa donc du lit pour se remettre sur le ventre & atteindre l'ordinateur, qu'elle plaça devant elle, glissant son doigt sur le trackpad pour le sortir de son état de veille.

Bon, pas d'internet. Isis soupira avant de penser au fait que, étant son coéquipier, Tyron avait forcément des exemplaires des fichiers déjà existants sur le sujet. Naviguant donc tranquillement parmi les fichiers du jeune homme, elle chercha la correspondance. Et lorsque son regard fut attiré par un fichier un peu plus bas, elle fronça les sourcils. I1304 ? Elle n'avait aucun souvenir d'un dossier contenant cette référence, et elle était bien placée pour le savoir, elle qui avait tenu à passer au crible fin les enquêtes sur lesquelles avait travaillé son coéquipier et celles sur lesquelles elle allait s'intégrer en cours de route.

Elle n'aurait vraiment pas pensé se heurter à un message, dont l'annonce sonore la fit sursauter. Elle s'empressa d'ailleurs d'activer la fonction « muet » de l'appareil, avant de jeter un regard presque inquiet vers la porte entrouverte de la chambre ; Tyron semblait toujours absorbé dans son appel téléphonique, bien que sa petite amie soit incapable de saisir le sens de ses paroles. La brune se tourna de nouveau vers l'écran & le contempla quelques instants, dubitative. Un autre mot de passe, vraiment ? Elle avait déjà passé plusieurs sécurités dont elle connaissait le mot de passe, mais celui-là... Elle réfléchit un instant. Son père, John ? Non. Kate, sa mère ? Non plus. Blinky ? Nop, pas son poisson rouge non plus ! L'équipe dans laquelle il avait joué au lycée ? Washington ? Elle essaya à peu près tous les mots-clés qui concernaient Tyron, mais rien ne prit. Finalement, il ne lui avait pas dit tant de choses que ça sur lui, sur son passé... rien comparé à ce que lui savait sur elle.

La brune n'eut pas le temps de s'attarder qu'elle entendait les pas de son petit-ami revenir vers elle. Elle s'empressa de fermer la fenêtre qu'elle avait malencontreusement ouverte & cliqua sur celui qu'elle était venue consulter en premier lieu, pile au moment où l'américain ouvrit la porte de la chambre. Sans qu'elle n'ai vraiment eu besoin de cogiter sur le sujet, Isis avait pris la décision de passer sous silence ce qui venait d'arriver, et elle adressa un sourire au blond. « Alors, qu'est-ce que c'était ? » demanda-t-elle, bien que son esprit soit à moitié focalisé sur autre chose. Elle ne pouvait pas lui en parler maintenant ; elle était espionne, et elle avait conscience de la potentielle importance d'I1304, elle devait... se retrouver seule pour y réfléchir, ne serais-ce que de porter l'accusation même théorique envers Tyron représentait beaucoup, ce n'était pas non plus n'importe qui, c'était son coéquipier, plus que ça... l'homme qu'elle aimait.

Isis n'avait clairement pas les idées claires, et elle aurait aimé pouvoir se retrouver seule pour réfléchir à ce qu'elle venait de découvrir – ou plutôt, face au mur auquel elle venait de se heurter et qui faisait monter en elle des tonnes de questions et de suspicions. En soi, ce n'était pas grand chose, mais... il n'y avait pas de hasard, de petit fichier oublié, de mauvais orthographe, pas dans leur boulot.

Pour le moment, elle n'avait pas le temps d'y penser ; ce fut presque avec automatisme qu'elle éloigna toutes ces pensées de son esprit pour se focaliser sur l'état d'esprit dans lequel elle était avant que Tyron ne quitte la pièce. Des années fiancée à un prince qu'elle n'aimait pas avait eu cet effet sur elle, elle avait appris à se concocter une carapace en un seul instant, c'était d'ailleurs ce qui lui avait plusieurs fois sauvé la vie, avant qu'elle ne soit plus capable de soutenir sa couverture. « Un ami célibataire qui voulait que je l’accompagne pour écumer tous les bars de son quartier…  » lui répondit-il alors. « Mais je lui ai dit que j’avais beaucoup mieux à faire… » Il provoqua un petit sourire chez Isis, qui se laissa bien volontiers faire alors qu'il revenait auprès d'elle pour embrasser son épaule & promener sa main le long de son dos. « Qu’est-ce que tu fais ? Ne me dis pas que tu travailles…  » Isis roula brièvement des yeux, cherchant à contrôler les rythmes de son cœur qui s'étaient subitement mis à battre à vive allure. « Désolée, j'avais pensé à quelque chose sur le dernier dossier pendant que t'étais au téléphone... » mentit-elle à moitié – après tout, c'était ce qu'elle comptait faire à la base, la raison pour laquelle elle s'était emparée de l'ordinateur – avant d'opter pour une tactique fourbe mais efficace. Elle se remit sur le dos, son corps tout proche de celui de son coéquipier, et laissa ses doigts courir le long de son bras, avant de se redresser brièvement pour fermer l'ordinateur et l'éloigner d'eux. « Ça peut attendre... beaucoup plus que ça. » souffla-t-elle en s'emparant des lèvres du jeune homme, appréciant le baiser beaucoup plus qu'elle ne le devrait ; elle ne pouvait juste tout simplement pas croire que l'homme en qui elle avait tant confiance, celui qui lui avait sauvé la vie, qu'elle avait présenté à ses parents ! pouvait être un menteur... et le fait de n'avoir aucune information sur les mensonges en question faisait envisager le pire à la japonaise.