« Hugo Adam Grant… un nom de champion pour un futur champion ! » s’exclama Maggie, au comble de l’émotion, non sans esquisser un petit rire face au fait qu’ils trinquaient avec du Champomy. On ne la lui avait jamais faite celle-là ! Mais la pétillante avocate connaissait suffisamment son procureur préféré pour savoir qu’il allait veiller au grain même de ce côté-là. Maggie n’avait jamais été une grande buveuse d’alcool, se contentant facilement d’un verre de vin de temps à autre pendant le repas mais c’est tout. Sauf que là, même un peu de vin ne serait aucunement bon pour leur fils et étant une grande fan inconditionnelle du Champomy… « Mais à toi aussi, au plus merveilleux des futurs maris qui a su redonner à ma vie tout son arc en ciel de couleurs ! » Maggie but une gorgée avant de ne sentir ses yeux la piquer affreusement. Merde, foutues hormones ! Bien loin de la laisser en repos ce soir, elles la poussèrent à devoir essuyer à plusieurs reprises de longues larmes d’émotion. Elle ne pouvait pas s’en empêcher à vrai dire. « Je suis désolée ce n’est absolument pas de tristesse ou même de mécontentement bien au contraire mon amour ! C’est juste trop parfait pour que mes hormones ne se moquent pas de moi en me faisant pleurer comme une midinette… » Au milieu de ses larmes, l’américaine se mit à rire de sa propre bêtise, continuant à essuyer ses sanglots tout en reprenant peu à peu le contrôle de ses émotions. Et dire qu’en début de soirée ils s’envoyaient des horreurs à la figure et que maintenant, elle pleurait de joie… « Tu es trop parfait c’est ta faute ! » plaisanta-t-elle de bon cœur avant de ne prendre une nouvelle gorgée de son champagne pour femme enceinte.

« Ne te moque pas tu ne sais pas à quel point c’est inconfortable ! » se défendit aussitôt Maggie, désespérée de sentir sans arrêt ses hormones jouer au yoyo avec ses émotions. Dieu sait à quel point elle aurait aimé qu’il en soit autrement… pleurnicher à longueur de journée n’était pas son genre le moins du monde et avoir la détestable impression de ne plus rien contrôler avait oublié d’être agréable. « Et quand tu n’es pas là, tu ne sais pas quel genre d’envie je peux bien avoir » avoua-t-elle sans pour autant lui donner la plus petite information qui soit à ce sujet. Elle se contenta de sourire face à ses excuses, allant jusqu’à ce lever de sa chaise pour mieux se placer à califourchon sur lui, ayant subitement un regard plein d’envies et de mystères. « C’est déjà oublié… » lui assura-t-elle avant de ne s’emparer de ses lèvres avec passion, subissant une nouvelle fois ses hormones mais d’une toute autre manière. Oh elle faisait grimper la température d’un simple baiser, qu’elle prolongea, prolongea et prolongea encore jusqu’à ne plus avoir de souffle et devoir se séparer du visage de son fiancé de son propre chef. « Excuse-moi… hormones à nouveau. » Maggie reprit un brin le contrôle de ses faits et gestes, se relevant non sans regret pour reprendre sa place initiale sur sa chaise, s’éventant avec sa serviette en tissu. « Quant à ton projet… rien ne me ferait plus plaisir ! Quant Hugo sera né effectivement la maison risque d’être petite mais que préfères-tu : achat ou construction ? » Ne pas se souvenir du baiser sulfureux qu’elle venait de lui offrir, surtout ne pas y repenser ou même regarder ses lèvres.

Autant dire que Maggie éclata complètement de rire à la réaction de Daryl, qu’elle trouvait aussi compréhensible que diablement séduisante. Mais elle n’y répondit pas dans un premier temps, créant ainsi une envie d’autant plus vive chez son fiancé pour ne pas qu’il cesse de la désirer. Pour cela, rien de mieux que de se concentrer sur leur future maison à venir et l’idée que s’en faisait justement le procureur… « Un ami architecte ? Oh je ne peux en penser que du bien, et tant que je peux exiger un bureau à moi je ne vois aucune raison de refuser, bien au contraire… d’autant que ce n’est pas comme si nous n’avons aucun apport, toi comme moi ! » Le sourire de la pétillante avocate s’agrandit d’autant de seconde en seconde, trahissant cette malice prenant place dans son esprit, surtout alors que Daryl remettait le sujet précédent de conversation sur le tapis. « Peut-être est-ce un brin pervers, Monsieur le procureur » lança-t-elle non sans se moquer gentiment de lui pour mieux se relever et s’approcher sensuellement de lui une nouvelle fois. Sauf qu’elle ne s’installa pas à califourchon sur lui, elle se plaça plutôt dans le dos de son fiancé pour mieux l’inciter à la regarder afin de lui offrir un nouveau baiser des plus sulfureux et provocateurs. « Je savais que tu finirais par craquer, tu es incapable de résister à mes charmes comme moi aux tiens… et puis, à nouveau tu ne sais pas à quel point les hormones donnent chaud, vraiment très, très chaud » lui murmura-t-elle à l’oreille avant de ne s’asseoir finalement sur lui, déboutonnant simplement deux boutons histoire que ses doigts puissent caresser légèrement sa peau en l’effleurant. Certes, cela coupait un brin leur dîner romantique mais ce n’était pas pour leur déplaire pour autant…

« Je vais tâcher de ne surtout pas m’attarder sur cette digression et réfléchir murement à la question pour quand j’aurais un peu moins chaud » promis Maggie non sans envoyer un regard plein de malice à l’attention de Daryl, qui ne faisait que la provoquer même en parlant de leur future maison. Celle-ci avait d’ors et déjà un goût de paradis très prononcé, au même titre que ce début d’étreinte qu’ils s’offraient actuellement et ce au beau milieu de leur repas. Puisqu’il plaidait non coupable en plus, la pétillante avocate n’aurait aucun scrupule à se venger pour l’attaque déguisée qu’il avait osé lui faire endurer quelques minutes plus tôt. « Non coupable, vraiment ? » le provoqua-t-elle une nouvelle fois avant de n’effleurer simplement ses lèvres des siennes, tout en continuant de déboutonner doucement mais sûrement sa chemise afin de partir à la conquête du torse de Daryl de ses lèvres. « Et bien… il arrive que je me réveille en pleine nuit tremblotante, le cœur battant, l’esprit empli d’idées très, très peu catholiques et l’envie folle d’aller sous la douche pour me masser… » continua-t-elle en parsemant de multiples baisers la peau nue et offerte de son futur mari, tout en lui confiant quelque chose que jusqu’ici elle avait gardé caché. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle se plaisait à le lui révéler, alors qu’elle s’emparait des lèvres de Daryl avec fureur, réaugmentant de fait la température alors que ses mains se faisaient d’autant plus baladeuses, demandeuses, exigeantes tout en pénétrant à l’intérieur de son pantalon… jusqu’à ce qu’elle ne se relève à nouveau pour mieux aller boire une gorgée de Champomy. « Mais je ne dis pas que c’est ce qui se passe ! »

« Tu voudrais que je te réveille ? Mais tu ne risques pas d’être affreusement grognon si en prime je m’attaque à ton si précieux sommeil mon ange ? » Peu de temps après, Daryl eut la présence d’esprit d’avorter pour l’heure leur dîner romantique et autant dire que cela fit éclater de rire Maggie, qui n’avait de cesse de le provoquer depuis de longues minutes. Autant dire qu’il avait de la résistance, car il n’était pas évident que d’autres hommes n’ayant pas sa trempe aurait tenu aussi longtemps dans de telles conditions. « Oh diantre, et dire que je pensais passer inaperçue… mais chéri, si je satisfais et que je frustre en même temps le grand procureur en fasse de moi, tu sais que c’est illégal de chercher à acheter l’avocat de la partie adverse ? Tu es aussi démoniaque que moi j’en ai peur… » fit-elle dans un sourire malicieux tout en lui mordillant légèrement la lèvre. « J’adore ça… » Maggie n’eut plus aucune raison de ne pas s’emparer délicieusement de ses lèvres en un baiser exigeant, fougueux et même furieux sur la fin tant ses hormones la rendaient littéralement folle de désir… folle tout court, au bout du monde. Daryl faisait lentement glisser cette fameuse robe rouge qu’il lui avait demandé de porter et elle se surprit à frissonner avec une extraordinaire violence tandis qu’il ne faisait jamais que la frôler, cherchant probablement à la frustrer en faisant doucement durer le supplice. Maggie ne fut pas en reste de son côté, puisqu’elle venait de faire choir la chemise de son futur mari à même le sol, que sa ceinture ne mit guère de temps à rejoindre alors que ses mains semblaient désormais désireuses de refaire le contour de son fessier musclé et hautement désirable. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la pétillante avocate était en train de se consumer littéralement, au point de le pousser contre le mur pour mieux s’emparer une nouvelle fois de ses lèvres.

« Si jamais un jour j’ose te réveiller et que tu es tout de même grognon le lendemain, je te préviens, je ne le referai plus jamais alors numérote tes abatis ! » Maggie, impatiente ? C’était peu dire ! Une fois que le désir montait et montait à l’intérieur de ses veines, se transformant en une véritable déferlante la secouant de gémissements parfaitement significatifs, la pétillante avocate oubliait tous ses trésors de patience et s’adonnait à des gestes nettement plus vifs et exigeants. « Tu n’aimerais pas me savoir passive et totalement inerte tout de même ? Et puis comme tu l’as si bien dit : tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins ! Je ne fais qu’appliquer les préceptes que tu m’enseignes mon ange… » répliqua-t-elle avant de ne plaquer à nouveau ses lèvres contre les siennes, réclamant un baiser des plus furieux alors qu’elle se consommait totalement sous le plaisir qu’il lui faisait ressentir. Sa robe avait chu à même le sol depuis des lustres et de son côté, elle n’était pas en reste au niveau effeuillage. Maggie aurait voulu d’ailleurs poursuivre dans ce but mais Daryl avait une autre idée en tête, n’ayant de cesse de la préparer à le recevoir en provoquant ouvertement ses sens, augmentant d’un même temps son rythme cardiaque et la présence des gémissements qu’elle ne pouvait s’empêcher de laisser s’échapper de ses lèvres. « Daryl… » eut-elle finalement la forme de murmurer tout en plaquant sa main contre sa bouche, retenant ses moindres cris alors que le plaisir atteignait un paroxysme qu’elle ne put décemment retenir plus longtemps. Autant dire qu’elle ne manqua pas de s’agenouiller histoire de le pousser à se relever, le faisant s’asseoir contre une chaise afin de lui faire subir le même sort, ôtant les dernières barrières de vêtements qui la séparait de sa virilité qu’elle ne manqua pas de goûter à son tour, de titiller, de provoquer, la sentant progressivement se tendre telle la corde d’un arc sous ses divines attentions.