It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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❝ don't you worry ❞ toscane&arizona

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MessageSujet: ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona EmptyJeu 9 Mai - 22:10

don't you worry
toscane & arizona
Elle avait cessé de compter les jours. Depuis que son frère était parti de New York pour partir Dieu sait où sur la planète, elle n'avait eu de cesse de tenter de le contacter pour sans cesse tomber sur sa messagerie. Elle avait compté chaque jour depuis son départ, allant même jusqu'à faire une croix sur le calendrier qui se trouvait dans la cuisine de son appartement et plus le temps passait plus la jeune femme perdait espoir. Elle avait fini par s'habituer à la présence de sa nièce sous son toit et la petite c'était faite à l'idée d'avoir comme seul "parent" sa tante mais l'Australienne ne perdait pas espoir et elle espérait sans cesse que son frère aîné finirait par revenir - de préférence avec Kennie - pour récupérer la petite et laisser la tante de cette dernière à ses occupations. Malgré tout l'amour qu'elle pouvait porter à la petite fille - et aux enfants en général - se voir confier la garde de Cameron tombait à un très mauvais moment et elle ne cessait de craindre que quelque chose arrive à l'enfant sans qu'elle soit capable de faire quoi que ce soit. Avec son passé avec la mafia et le métier qu'elle effectuait actuellement, ce n'était pas du tout la tranquillité qui primait et bien souvent la jeune femme craignait que quelque chose arrive à sa nièce par sa faute.

Pourtant, jusqu'à présent Arizona s'en sortait merveilleusement bien avec la petite et c'était sans nulle doute grâce à l'aide qu'elle avait reçu de la part d'Hazel qui connaissait bien Cameron pour s'occuper d'elle tous les jours à chaque fois que l'Océanienne déposait la petite à la crèche de l'hôpital où son frère aîné était supposé travailler comme médecin légiste. Mais, même si désormais tout allait bien avec Cameron et qu'elle était parvenue à comprendre comment le bambin fonctionnait, elle continuait d'espérer qu'Austin finirait par revenir pour récupérer sa fille. Arizona rêvait d'avoir des enfants, c'était une certitude prouvée par les tentatives d'avoir un enfant par le passé qui avaient échoué, mais ce n'était désormais plus le moment d'y penser. Elle avait encore quelques ennuis avec son passé même si elle se savait couverte par la CIA et son actuel infiltration risquait de faire des mécontents si bien qu'elle refusait de causer le moindre ennui à sa nièce. Arizona avait encore tant à prouver. Elle avait fait de nombreuses erreurs ces derniers mois et elle avait sans cesse l'impression de se trouver en période d'essai auprès de tous ses proches, ce qui n'était peut-être pas qu'une impression. Elle tâchait de se rattraper auprès de sa jumelle en étant auprès d'elle au maximum - comme le lui avait demandé Joshua - mais l'Australienne n'était pas au bout de ses peines, elle en avait bien conscience. Assise sur le canapé de son petit salon, l'ordinateur portable sur elle, elle tapait tranquillement son rapport de la journée concernant ce qu'elle avait découvert à Fort Hamilton. Cheveux bruns noués en un chignon négligé, lunettes sur le bout du nez, elle cessa de taper sur le clavier de son ordinateur et laissa sa tête tomber en arrière dans un soupire.

La nuit était tombée depuis plusieurs heures désormais et la jeune femme pouvait sentir chacun des muscles de son corps se contracter à cause de la fatigue qui la gagnait. Décidant alors d'arrêter son rapport pour ce soir, elle ferma l'ordinateur qu'elle posa sur la table basse puis quitta le canapé pour prendre la direction de la chambre de Cameron pour s'assurer que tout allait bien. Se laissant guider par la lumière de la veilleuse, Arizona s'approcha du lit à barreaux de l'enfant et ne put s'empêcher de froncer les sourcils face au silence qui régnait dans la pièce. En plus d'un mois elle avait fini par s'habituer au fait que sa nièce respirait fortement en dormant mais de là à ne plus s'en rendre compte du tout il y avait une marge. Elle s'approcha alors rapidement de la petite et malgré le faible éclairage présent dans la pièce son cœur manqua de s'arrêter lorsqu'elle vit les lèvres quasiment toutes bleues du bambin. « C'est pas vrai ! » Sentant la panique l'envahir, elle se pencha pour récupérer Cameron dans son lit et l'emmena aussitôt dans le salon où, grâce à ce qu'elle avait appris durant ses années de résidence en pédiatrie, elle s'efforça d'aider sa nièce à respirer tout en luttant avec son portable pour contacter les urgences. Arizona savait reconnaître les crises d'asthme grave lorsqu'en voyait mais n'ayant pas le matériel nécessaire pour venir en aide à l'enfant dont elle ignorait tout de l'asthme - sans doute parce qu'il ne s'était pas déclaré jusque-là - appeler les urgences était sa seule option.

Ce fut de cette manière qu'elle débarqua aux urgences du Lenox Hill tandis que l'angoisse ne cessait de grandir en elle. Elle refusait quelque chose arrive à la petite, elle serait incapable de s'en relever et Arizona ne put s'empêcher de penser aux pires scénarios tandis que l'ambulance arrivait à l'hôpital et même lorsqu'elle suivit les brancardiers à l'intérieur jusqu'à être arrêtée aux portes automatiques menant à ce lieu qu'elle connaissait pourtant bien. Qu'elle ait travaillé ou non comme résidente au Lenox Hill ne lui permettait pas de suivre les médecins et l'Océanienne fut forcée d'attendre en salle d'attente, tapant du pied pour extérioriser son impatience avant d'aller prendre l'air. Elle devait appeler quelqu'un ! Il fallait qu'elle ait auprès d'elle un membre de sa famille pour ne pas devenir folle et la seule personne qu'elle savait qui accepterait sa requête était l'une de ses cadettes et aussitôt Arizona sortit de sa poche son iPhone et tapa de mémoire le numéro de sa sœur. « Toscane, c'est Arizona. Je sais que tu ignorais que j'étais à New York et ... à vrai dire j'aurais besoin de ma petite sœur. C'est Cameron, j'ai dû l'amené à l'hôpital et ... est-ce que tu pourrais me rejoindre dès que tu auras ce message s'il te plait ? Je suis au Lenox Hill ... merci. » L'Océanienne garda son téléphone près de son oreille quelques secondes de plus avant de raccrocher. Une main portée à son front, elle fixa le ciel sombre de cette nuit et après avoir poussé un long soupire elle regagna la salle d'attente en espérant sincèrement que sa petite sœur aurait son message au plus vite.
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MessageSujet: Re: ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona EmptyVen 10 Mai - 23:49



don't you worry
TOSCANE & ARIZONA

Les paupières de ses yeux peinaient à se soutenir tant l’intensité de son écran d’ordinateur lui brulait les yeux. Mais c’était une sorte de contrat, un serment qu’elle avait passé avec elle-même pour son avenir professionnel. Eternelle insatisfaite, Toscane ne faisait que lire, relire, corriger et recorriger. La version de base était pourtant très bonne, à l‘image de son statut de première de la classe à l'école. Seulement voilà, les travaux qu’elle devait jadis rendre étaient bien moins conséquents que ceux que l’on tend à une excellente étudiante en astrophysique. Des calculs, des développements, un mémoire, ... autant de choses qui tenaient la demoiselle en haleine, malgré le temps qui passait à une vitesse folle. Une nuit blanche s'annonçait, mais ce n’était ni la première, ni la dernière, et cela ne dérangeait pas plus l'océanienne que cela, qui était plus que passionnée par les études qu'elle avait entrepris.

S’efforçant de rester un tant soit peu attentive face à ce déluge de lettres et de mots, Toscane resta éveillée longtemps, alors même que la nuit était tombée depuis plusieurs heures. Ah la bonne heure. La nuit était sans aucun doute le moment de la journée que la jolie brune préférait. Rapidement, elle replia son ordinateur et quitta la théorie pour la pratique. Elle se posa sur le rebord d'une fenêtre, celle de sa chambre, où se trouvaient quelques coussins. Un petit coin confortable, le petit coin de Toscane où elle passait des heures à observer les étoiles et même la circulation. La demoiselle aimait se prélasser ici, pour observer le monde tourner autour d'elle. Pensive et observatrice, Toscane devait avouer que quitter Seattle pour New York n'était pas chose aisée, mais que c'était une chance. Si l'aventure qu'elle commençait à vivre en Amérique avait néanmoins un goût amer, c'était surtout parce que sa venue aurait du se faire avec ses deux frères, Paris et Phoenix. Mais cela avait pris une autre tournure depuis le crash meurtrier qui les avait emporté. Toscane s'en voulait toujours énormément, et elle pleurait souvent en pensant à eux, à leur dernier moment passé ensemble, à savoir une dispute. Regardant intensément les étoiles, Toscane pensait à eux, une fois de plus. Ils en faisaient désormais partie, pour son plus grand malheur. Des larmes commençaient à perler sur son visage quand elle sentit son téléphone portable vibrer. L'étudiante essuya calmement ses joues humides et regarda l'écran. Un nouveau message reçu : « Toscane, c'est Arizona. Je sais que tu ignorais que j'étais à New York et ... à vrai dire j'aurais besoin de ma petite sœur. C'est Cameron, j'ai dû l'amené à l'hôpital et ... est-ce que tu pourrais me rejoindre dès que tu auras ce message s'il te plait ? Je suis au Lenox Hill ... merci. » Le temps s'arrêta quelques secondes, pendant lesquelles Toscane resta le regard figé sur ces mots. Sa grande soeur était dans la même ville qu'elle ? Sans même réfléchir si elle lui en voulait de ne pas l'avoir prévenue plus tôt qu'elle était dans la même ville qu'elle, ou si c'était de sa propre faute de ne pas avoir pris suffisamment de nouvelles, Toscane descendit de son perchoir et attrapa une veste qui trainait sur son lit. Elle partit à vive allure, en criant juste à Cece, sa colocataire, qu'elle sortait.

Après avoir fait le trajet aussi rapidement que possible, Toscane arriva au Lenox Hill. Elle se rendit compte en passant devant une vitre qui lui renvoya son reflet qu'elle n'était pas du tout maquillée et qu'elle avait noué ses cheveux en un chignon négligé. Bien qu'elle le remarqua, elle s'en fichait éperdument ; Toscane n'était pas du genre à se sophistiquer et à se maquiller avec un pot de peinture, elle optait plutôt pour un blush naturel et des traits plus prononcés pour le contour des yeux. Elle poursuivit donc son chemin vers l'accueil du Lenox Hill. Elle n'y était jamais entrée et ce complexe hospitalier lui paraissait immense. « Bonjour Madame, je cherche Mlle Ioannis, elle est venue pour un enfant prénommé Cameron.. » L'infirmière de garde jeta un oeil sur ses registres. « Mlle Arizona Ioannis patiente dans la salle d'attente juste à côté. » dit-elle en lui indiquant la direction. Toscane opina du chef et pressa le pas jusqu'à cette fameuse pièce propice aux doutes et au stress intense. En ouvrant la porte, elle découvrit sa grande soeur qu'elle n'avait pas vu depuis vraiment longtemps. L'espace d'une seconde, elle se souvint que dans sa course folle, elle avait totalement oublié de répondre à son message et de la prévenir de sa venue. La surprise en était d'autant plus grande, qu'elle se jeta dans ses bras. « Je t'avais dit un jour que je serais toujours là pour toi.. » lui avoua-t-elle dans son étreinte, en lui caressant les cheveux.

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MessageSujet: Re: ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona EmptyVen 17 Mai - 14:12

Arizona ne tarda pas à tourner de nouveau en rond dans la salle d’attente. Elle se moquait du regard des autres. Elle se moquait de savoir si à faire les cents pas de la sorte elle ressemblait à un lion – enfin une lionne la concernant – en cage. Elle se moquait de savoir si elle rendait les autres fous à force de stresser comme elle le faisait. On lui avait confié une seule et unique mission depuis son retour : celle de s’occuper de sa nièce. Elle avait travaillé pendant des années auprès des enfants, le plus longtemps dans cet hôpital même et pourtant elle n’avait pas été capable de s’occuper convenablement de sa nièce. Qu’était-elle devenue ? Etait-ce une sorte de punition divine pour les choix qu’elle avait pu faire ces derniers mois ? Si c’était le cas, pourquoi Dieu tenait-il tant à s’acharner sur elle ? Elle avait toujours fait de son mieux pour rester dans les rangs, pour être respectable mais cela ne semblait pas suffisant. Sa famille avait tellement souffert ces dernières années, quand allait-elle enfin pouvoir souffler ? Apparemment pas aujourd’hui ! Entre ses frères morts – ou presque – la grossesse de sa jumelle qui ne se passait pas si bien que ça, la dépression de London quelque peu par sa faute, Austin qui apprenait qu’on lui avait menti concernant la mort de sa femme voilà que s’ajoutait l’accident de sa nièce.

Elle savait qu’elle n’y était pour rien, elle ne pouvait rien faire contre l’asthme, d’autant plus si ce dernier se déclenchait pour la toute première fois mais ce n’était pas ce qui diminuait la culpabilité de l’Océanienne. Elle aurait dû deviner les signes ! Elle avait travaillé en pédiatrie. Elle avait été l’une des meilleures résidentes de cette enceinte hospitalière et pourtant elle avait la sensation d’être une incapable. Avait-elle pu oublier tout ce qu’elle avait appris si vite ? Elle en doutait et au fond elle savait que sa réaction était avant tout due au fait qu’il s’agissait d’un membre de sa famille et que, comme à chaque fois, elle se mettait à paniquer aussitôt. Il n’y avait qu’à penser à la fois où Cheyenne lui avait appris que Paris et Phœnix avaient rejoint leurs parents, elle avait tant paniqué qu’elle en avait perdu ses bébés et la tête par la même occasion. Ainsi, elle se devait de se calmer si elle ne voulait pas devenir folle une nouvelle fois. Seulement l’Australienne n’arrivait pas à se calmer et la patience n’était pas l’une de ses qualités. Elle en avait assez de rester dans cette salle d’attente. Elle en avait assez du regard des autres sur elle, assez de la peur qui lui rongeait actuellement l’estomac. Elle voulait qu’un médecin, que l’un de ses anciens collègues débarquent pour lui assurer que Cameron allait bien mais ce ne fut pas le cas, malheureusement. Elle eut envie de pleurer pendant quelques minutes, se forçant ainsi à mordre l’intérieur de sa joue pour ravaler ses larmes.

Finalement, elle cessa de faire les cents pour la plus grande joie des autres personnes qui patientaient avec elle. Arizona alla prendre place sur une chaise et commença à taper du pied sur le sol en soupirant de temps en temps, ce qui n’aida pas les autres occupants de la salle à se détendre. Elle avait bien conscience qu’ils étaient à bout et que, comme elle, ils attendaient des nouvelles d’un proche, cependant c’était plus fort qu’elle et toute seule l’Océanienne n’arrivait pas à se contenir. En réalité, elle sentit une bouffée de soulagement que lorsqu’elle reconnut une silhouette familière s’approcher des portes automatiques de la salle d’attente. Malgré tout ce temps qu’elle avait passé loin de sa famille, malgré le fait qu’avant son départ elles ne s’étaient que très peu vues, Arizona aurait été capable de la reconnaitre au milieu d’un bain de foule. Elle était sa petite sœur – l’une d’entre elles du moins – et ce regard ne pouvait pas être oublié. Devant les portes qui restèrent ouvertes se trouvait sa cadette. Toscane avait reçu son message vocal et Arizona s’en sentit plus soulagée que ce qu’elle aurait pu imaginer. Sans crier gare elle bondit de sa chaise et brisa la distance qui la séparait de sa petite sœur et alla serrer cette dernière dans ses bras, la pression diminuant aussitôt. « Je t'avais dit un jour que je serais toujours là pour toi.. » Sa petite sœur eu alors ce même geste que leur mère avait eu de son vivant lorsqu’elle tenait à calmer l’un de ses enfants et, malgré elle, l’Australienne sentit les larmes lui monter aux yeux.

Elle garda sa petite sœur contre elle quelques instants de plus tout en sentant que la tension dans la salle d’attente avait également diminué, puis elle se dégagea de leur étreinte et attira Toscane ailleurs que dans la pièce où elle avait été sur le point de devenir littéralement folle. Dans le couloir, elle ancra son regard dans les iris magnifiques de sa cadette et lui adressa un sourire timide. « Ça devrait être à moi de faire cette promesse. » Souffla-t-elle sans se départir de son tout petit sourire. Après tout elle était l’aînée des deux, mais dernièrement elle était loin d’avoir le droit au trophée de la sœur modèle. « Merci d’être venue, ça compte beaucoup pour moi. » Sans déconner ? Ce n’était pas comme si les trois quarts des membres de la famille Ioannis lui en voulaient pour ses choix. Savoir qu’au moins une personne restait là pour elle fut d’un grand soulagement pour Arizona quand bien même pensait-elle toujours à sa nièce. « Je ne sais pas ce qui s’est passé. » Commença-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure. « Elle allait bien quand je l’ai couché et quand je suis venue voir si c’était toujours le cas elle respirait à peine ! Austin ne m’a pas dit qu’elle était asthmatique, personne me l’a dit, personne ne savait et je n’ai rien pu faire … » Enchaîna-t-elle à une telle vitesse qu’elle due reprendre son souffle une fois arrivée à la fin de sa phrase. Elle paniquait encore malgré la présence de sa petite sœur. Elle avait peur pour sa nièce, peur d’avoir appelé les urgences trop tard même si on lui avait assuré du contraire, mais elle n’arrivait pas à avoir confiance, pas avec tout ce qui était tombé sur sa famille ces dernières années.
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MessageSujet: Re: ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona EmptyLun 20 Mai - 17:09



don't you worry
TOSCANE & ARIZONA

Depuis toujours, la cadette des Ioannis considérait la famille comme sacrée. Et pourtant, elle en avait vécu des choses.. entre le divorce des parents alors qu'elle était encore toute jeune, le naufrage du bateau familial, qui fut fatal à leur père, le décès de leur mère des suites d'un cancer, le décès de ses petits frères qu'elle chérissait tant et dont les derniers mots prononcés à leur égard n'étaient que colère.. Toscane en avait vraiment bavé, tout comme sa grande soeur Arizona. Elle avait toujours été très proche d'elle, malgré la distance qui avait jadis pu les séparer et les réactions polémiques des autres membres de la famille quant aux choix qu'elle avait pris dans sa vie. Evidemment, sa cadette était loin d'approuver la totalité de ses choix, mais elle les respectait. Elle savait qu'elle avait toujours été forte et que si elle faisait quelque chose, c'était qu'il y avait une raison particulière. Aussi, au lieu de lui faire la morale ou de lui tourner le dos, elle aurait toujours répondu présente, à l'image de cette soirée de panique.

A peine avait-elle franchi le seuil de la porte que sa grande soeur sembla se décharger d'un certain poids. Si elle paniquait toujours énormément, elle n'était plus seule. Dans son étreinte, et en lui caressant sa chevelure d'un brun intense, Toscane eut un pincement au coeur. Elle détestait la voir dans cet état et.. Dieu qu'elle lui avait manqué ! C'était une joie immense de la retrouver, mais parfaitement contenue dans une bienveillance suffisamment puissante pour détendre un tant soit peu sa grande soeur. Arizona se dégagea de leur enlacement pour les conduire toutes les deux dans le couloir, à l'abri des regards insistants des visiteurs tout aussi angoissés qu'elle. Et la connaissant, Toscane imaginait que son aînée avait dû contribuer à la haute tension qui régnait dans la salle. Une fois à l'écart de la foule, elle écouta les premiers mots sortir de la bouche de sa soeur. « Ça devrait être à moi de faire cette promesse. » Toscane lui adressa un petit sourire en coin, tout en caressant gentiment une partie de son bras. « Ne t'en fais pas pour moi. » Si cela était en partie vrai étant donné qu'elle essayait de reprendre sa vie en mains depuis son arrivée dans la grosse pomme, ces mots ne devaient pas sonnés aussi vrais qu'elle l'aurait souhaité. « Merci d’être venue, ça compte beaucoup pour moi. » L'océanienne se contenta de hausser lentement les épaules, s'accompagnant d'un petit sourire. C'était logique qu'elle soit là pour elle, c'était sa grande soeur et elle avait besoin d'elle. S'il avait fallu, elle aurait tout plaqué, abandonné n'importe quelle compagnie pour venir lui tenir la main. Malheureusement, elle semblait être la seule de la famille à toujours être aimante et bienveillante avec Arizona, malgré les chemins qu'elle avait emprunté. Les Ioannis, pour la plupart, lui en voulaient et c'était quelque chose que la cadette ne comprenait toujours pas à l'heure actuelle.

Toujours est-il que, l'oreille tendue et les sourcils froncés, Toscane se concentra pour écouter et comprendre au mieux ce qui les avait amené ici, au sein du Lenox Hill Hospital. « Je ne sais pas ce qui s’est passé. » Elle semblait désemparée. « Elle allait bien quand je l’ai couché et quand je suis venue voir si c’était toujours le cas elle respirait à peine ! Austin ne m’a pas dit qu’elle était asthmatique, personne me l’a dit, personne ne savait et je n’ai rien pu faire … » Toscane prit une profonde respiration et s'approcha un peu plus de sa soeur, avant de relever sa tête et d'avoir son regard en face du sien. « Déjà, tu n'y es pour rien. Tu ne pouvais pas deviner qu'elle était asthmatique, surtout si c'est sa première crise. » Aux fins de parvenir à convaincre sa soeur, Toscane s'exprimait avec assurance. « Tu as fait ce qu'il fallait, je t'assure. Elle est entre de bonnes mains, tu es bien placée pour le savoir Ari.. » Toscane opina du chef en relevant les sourcils, en attendant que son ainée suive son geste et parvienne à s'assurer que la petite allait bien. « Tu veux aller boire un café ? Ce ne sera pas les meilleurs du monde, mais ça te fera du bien. » A vrai dire, en lui proposant, Toscane avait déjà entrepris de s'approcher de la machine à café au coin du couloir. Elle savait pertinemment que c'était le seul moyen de la faire s'assoir sur une chaise. Attendre patiemment dans la cafétéria de l'hôpital ? Hors de question, elle n'accepterait jamais. Mieux valait donc s'octroyer une petite pause détente (autant que possible) en prenant une boisson chaude dans un gobelet en plastique, qu'elles boiraient dans le couloir, à côté des portes automatiques qui constituait la seule barrière entre Arizona et sa nièce. Ainsi, elle serait la première avertie si une nouvelle venait à se faire connaitre.
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MessageSujet: Re: ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona EmptyLun 27 Mai - 22:57

Arizona avait pourtant appris avec les années à se maîtriser, à canaliser sa panique lorsqu’elle sentait cette dernière l’envahir. Elle avait été étudiante en médecine. Elle avait été l’une de ces petites internes parfois maltraitée par le résident qui s’occupait d’elle alors qu’elle n’avait – à l’époque – pas la moindre idée de sa future spécialité. Durant cette période, l’Australienne avait su apprendre à calmer ses nerfs pour ne pas s’emporter à chaque fois que quelque chose ne lui plaisait pas puisqu’il était clair que ce serait bien souvent le cas. Une fois devenue résidente en pédiatrie, ce n’était pas que pour son bien-être que l’Océanienne avait continué d’être aussi calme, mais aussi pour celui des enfants dont elle s’occupait. Il était impressionnant de voir à quel point ces petits êtres fragiles pouvaient sentir les ondes négatives à des kilomètres et la jeune femme n’avait pas eu d’autre choix que de rester toujours calme, un large sourire dessiné sur ses lèvres afin d’être rassurante auprès de ses petits patients. Ainsi, même lorsqu’elle avait eu la sensation qu’elle perdait le contrôle sur une situation quelconque, elle avait toujours été calme … du moins jusqu’à ce que le sort décide de s’acharner sur elle. Elle avait été à bout, c’était aussi simple que ça.

Fatiguée d’avoir sans cesse à se battre pour garder la tête hors de l’eau, Arizona avait baissé les bras même si agir de la sorte ne lui ressemblait absolument pas. La porte vers le chemin de la facilité lui avait été grande ouverte et si pendant un temps elle avait lutté pour ne pas l’emprunter, elle avait fini par le faire devenant celle qu’elle était désormais. Son caractère posé avait changé avec les mois. La crainte pour sa vie perpétuellement présente lorsqu’elle travaillait avec son cousin avait compromis son calme presque légendaire. Elle était bien moins posée que par le passé – bien qu’elle ait toujours été un peu impulsive et folle – et la panique l’envahissait sans trop de problème, tout du moins lorsqu’elle n’avait pas une arme à la main. Peut-être était-ce pour cette raison qu’elle se plaisait réellement dans son nouveau métier. Être un agent fédéral lui assurait d’avoir toujours une arme sur elle ou presque puisque cette dernière était dans la boite à gants de sa voiture pour le moment. Arizona n’était pas prête à se sentir en sécurité et son arme de service l’aidait à contrer cette réalité. Toutefois, elle ne pouvait rien pour des cas comme celui-là. Rien ne pouvait l’aider à se calmer désormais. Elle craignait le pire pour sa nièce alors qu’elle avait été médecin par le passé et qu’au fond d’elle l’Océanienne savait pertinemment qu’elle avait tout fait correctement pour Cameron. Néanmoins, elle restait sur les nerfs et consciente que la moindre petite chose de travers la ferait littéralement exploser.

Elle avait besoin de quelqu’un auprès d’elle, quelqu’un de confiance, quelqu’un elle aimait plus que tout au monde et qui la connaissait assez bien pour l’apaiser ne serait-ce que par sa présence. Les Ioannis étant nombreux, Arizona avait l’embarras du choix concernant le frère ou la sœur qu’elle voulait joindre, mais Toscane s’imposa à elle sans même qu’elle ait à réfléchir. Toutes les deux avaient toujours été proches et malgré ce qui s’était déroulé dans la vie de la jeune femme, sa cadette n’en restait pas moins à ses côtés. Il n’y avait qu’à voir à quel point Arizona fut soulagée lorsqu’elle aperçut le visage si familier de sa sœur bien que sa panique ait toujours été présente quand elle tenta de lui expliquer calmement – ce qui était raté – la situation. Cette dernière l’écouta avec attention et attendit que son aînée se soit un tant soit peu calmée pour prendre à son tour la parole, avec une assurance telle qu’Arizona bu presque ses mots. « Déjà, tu n'y es pour rien. Tu ne pouvais pas deviner qu'elle était asthmatique, surtout si c'est sa première crise. » Arizona opina du bonnet. Toscane avait raison, elle n’y était pour rien, jamais elle n’aurait pu deviner l’asthme de leur nièce par avance. Silencieuse, l’Océanienne planta son regard dans celui plus que captivant de sa cadette.

« Tu as fait ce qu'il fallait, je t'assure. Elle est entre de bonnes mains, tu es bien placée pour le savoir Ari.. » Nouveau hochement de la tête. Elle connaissait les employés du Lenox Hill Hospital pour avoir travaillé avec certains. Certes, quelques médecins partaient et étaient remplacés par d’autres, mais lorsque Cameron était partie avec l’un d’eux elle n’avait eu aucun mal à reconnaître Blake avec qui elle avait parfois travaillé. « Tu veux aller boire un café ? Ce ne sera pas les meilleurs du monde, mais ça te fera du bien. » Un petit sourire parvint à naître au coin de ses lèvres alors que sa sœur critiquait le café de l’hôpital, critique tout à fait valable d’ailleurs. « Oui, je veux bien. » Souffla-t-elle d’une petite voix alors que déjà Toscane l’entraînait vers la machine à café. Leur boisson chaude entre les mains, la jeune femme se laissa tomber sur l’un des sièges à côté de la machine et posa son regard sur sa sœur. « Je promets d’étriper Austin lorsqu’il reviendra, il savait qu’il y avait plus recommandé que moi pour garder Cameron. » Grogna-t-elle bien qu’elle n’en pensait pas un mot. Elle adorait les enfants, toute sa famille le savait et son frère aussi par conséquent, mais elle avait accumulé tant d’erreurs qu’elle était parvenue à se persuadée qu’elle ne méritait même plus le fait d’avoir un enfant un jour. « Pardon … Et j’espère que je ne t’ai pas dérangé alors que tu faisais quelque chose d’important. » Une petite grimace déforma les traits de l’Océanienne qui manqua de serrer un peu trop fort le gobelet en plastique qui contenait son café. Aussi en détresse qu’elle puisse être, déranger Toscane alors qu’elle avait sans doute mieux à faire ne lui plaisait pas quand bien même se sentait-elle mieux en sa présence.
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MessageSujet: Re: ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona ❝ don't you worry ❞ toscane&arizona EmptyDim 2 Juin - 21:05



don't you worry
TOSCANE & ARIZONA


Etudier la médecine ? Jamais cela ne serait venu à l'idée de Toscane. Bien qu'elle éprouve une admiration sans failles pour ceux qui, chaque jour, s'efforce à sauver des vies, travailler dans cette branche de métiers lui ferait terriblement peur. Comment gérer l'arrivée de personnes fortement amochées, avec leurs proches dévastés ? Comment rester de marbre face à la maladie ou aux accidents, qu'ils soient volontaires ou non, lorsqu'on sait que la victime ne s'en sortira pas ? Non, vraiment, Toscane savait pertinemment qu'elle n'aurait jamais eu les épaules assez larges pour supporter ça. Néanmoins, il en était une au sein de la famille Ioannis qui avait cette carrure, et il s'agissait d'Arizona. Elle avait toujours été très forte, beaucoup plus qu'elle ne le pensait elle-même. Souvent, lorsque la cadette de la famille se sentait en mauvaise posture, elle se demandait intimement ce qu'aurait bien pu faire son aînée à sa place. Malgré ses erreurs - du moins, ce que certains avaient pu qualifier de ce terme - Toscane s'était toujours efforcée de rester à ses côtés. Evidemment, parce qu'il s'agissait de sa soeur et qu'elle le méritait, mais aussi pour elle-même. Elle avait besoin d'une sorte de modèle, d'une femme aussi forte qu'Arizona pour ne pas craquer dans les moments de doute. Après tout, elle avait perdu son père, puis sa mère. Son pilier désormais chez les Ioannis, c'était sa grande soeur. Et bien qu'elles ne s'étaient pas vues depuis belle lurette, dès la réception de son message, la jolie brune avait accouru.

Les hôpitaux et autres services médicaux ne plaisaient pas vraiment à Toscane, qui les trouvait froids et remplis de tristesse, tant au sens propre que figuré. Pour autant, elle savait que ce n'était pas un lieu de drame perpétuel, de bonnes nouvelles s'y trouvaient également, comme des soins efficaces ou des nouveaux-nés.. mais c'était plus fort qu'elle. Sans doute ramenait-elle ce genre de bâtiment à la disparition de nombreux de ses proches. Aujourd'hui devait faire exception. Cameron ne devait pas avoir de problème respiratoire plus important que de l'asthme et qui engendrait d'autres soucis, sinon ce serait véritablement l'ultime visite volontaire de Toscane. Evidemment, elle ne parlerait pas de son angoisse personnelle à Arizona, qui stressait assez pour devoir en rajouter une couche.

Devant la machine à café de l'hôpital, la demoiselle mettait tout en oeuvre pour rassurer tant bien que mal sa grande soeur qui tenait fermement son gobelet. En temps normal, Toscane lui aurait dérobé et lui aurait fait des chatouilles. Une manière comme une autre de lui redonner le sourire par la force. Mais cette fois, Toscane ne s'y risquerait pas, la tension était trop grande et elle le prendrait sûrement plus mal qu'autre chose. « Je promets d’étriper Austin lorsqu’il reviendra, il savait qu’il y avait plus recommandé que moi pour garder Cameron. » Toscane laissa tomber ses épaules, lâches, en soupirant simultanément. « Ari.. je t'ai connu plus combatante. Tu sais que tu es parfaitement qualifiée pour ça et si tu l'as oublié, permets moi de te le rappeler : tu es une maman formidable. » tenta-t-elle de la raisonner. « Pardon … Et j’espère que je ne t’ai pas dérangé alors que tu faisais quelque chose d’important. » Toscane roula des yeux. « Ari ! » dit-elle, cette fois, les yeux écarquillés et les paumes retournées vers le ciel. « Ne sois pas ridicule, tu passeras toujours avant. » Vraiment, combien de fois l'océanienne allait-elle lui dire que rien n'était plus important à ses yeux que la famille ? Elle quitterait même ses études s'il le fallait, pour une personne de sa fratrie. « Mais si vraiment, ça peut te rassurer, non je ne faisais rien de plus important que de lire un bouquin. » dit-elle avec un petit sourire en coin, lorsqu'une agitation se fit entendre derrière les portes coulissantes. Sentant l'angoisse de nouveau envahir sa soeur, elle s'approcha d'elle et la tint par l'épaule en guise de soutien. Pourvu que ce soit les médecins qui apportent la bonne nouvelle tant attendue.

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