It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

I think we have an emergency [ wayne]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyMer 26 Déc - 15:27


WAYNE & RILEY


« Aiiiie !! Tu viens de me faire mal !! » Je gueule après Virginie qui vient de me piquer le sein avec une aiguille « Si t'arrêtais de bouger cinq secondes aussi ! Je ne t'aurais pas piqué ! » Réplique t-elle aussitôt avant de me forcer à rester droite. Je roule alors des yeux et lâche un long soupire. Ca doit bien faire trois heures que je suis là, sur cette espèce d'estrade à me faire transpercer de partout par des aiguilles. Parfois je me demande ce qu'il m'a pris de devenir mannequin. J'avais accepté de servir de modèle à Virginie pour sa nouvelle collection. La prochaine fois je prendrai le temps de bien réfléchir à ses propositions avant d'accepter bêtement. « J'ai l'air d'une piñata maintenant. » M'exclamais-je en croisant les bras et en faisant une moue boudeuse. Pour toute réponse cette dernière me pique une énième fois les fesses avec une aiguille avant de me sourire. Moi je me contente de faire un bon en grimaçant et en me frottant le fessier de douleur. Je me demande comment je vais faire pour m'assoir dans le bus tout à l'heure... Heureusement Virginie et moi sommes amies depuis que je suis arrivée à New York. On s'est connues dans le bar dans lequel nous bossions auparavant et depuis nous ne nous sommes jamais quittées. C'est elle qui m'avait poussé à devenir mannequin. Je trouvais l'idée stupide au début. Je ne me voyais absolument pas passer ma journée en talons à me saouler au champagne et à faire la course pour les défilés de mode. Et puis je ne m'étais jamais trouvée à la hauteur – sans jeu de mot – pour faire ce genre de métier. Comme quoi la vie est pleine de surprises, car j'adore ce que je fais. Même si mes pauvres petits pieds sont dans un sale état à cause des nombreuses heures que je passe debout avec mes talons de dix centimètres, à aller d'un bout à l'autre de la ville. A ce qu'il paraît il faut souffrir pour elle belle. Je pense que j'en paie le prix sur ce coup là. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour mettre des chaussons ou bien me trimbaler nu pied !

Trois quart d'heure plus tard, me voilà enfin libérée des aiguilles de Virginie et je m'empresse d'enfiler mon jean, mon sweat à capuche, ma veste en cuire et mes bottes avant de l'embrasser sur la joue et de filer de son studio. Je n'en peux plus d'être debout depuis ce matin. Je n'ai qu'une seule envie : rentrer chez moi, me foutre en petite tenue et glander devant Dirty Dancing avec un paquet de céréales. « Tu pourras dire à Charlotte que je l'attends dehors s'il te plait, je vais me fumer une clope. » Demandais-je à la blonde qui accepta d'un hochement de tête. Je pousse la grosse porte d'entrée recouverte d'une peinture rouge parfaitement immonde, et met ma capuche avant de me diriger sous l'abri bus qui se trouve juste en face. Quel temps de merde. Sans perdre une seconde, je sors une cigarette de mon paquet de laisse la flamme du briquet venir brûler rapidement le tabac. […] Bon, je commence sérieusement à me les geler là ! Ca fait au moins vingt minutes que j'attends comme une conne sous ce fichu abri-bus. Bien décidée à ne pas passer la fin de ma journée à glander sous une pluie battante, je retourne à l'intérieur du bâtiment à la recherche de mon amie. Longeant les couloirs du studio, j'ouvre les portes une à une à la recherche de Charlotte. Sans grand succès. « Dis, tu ne sais pas où est passée Charlotte par hasard ? Ca fait trois plombes que je l'attends là. Et tu me connais, ma patience à ses limites. » Dis-je en croisant les bras. « Il me semblait qu'elle était aux toilettes tout à l'heure. » Je hausse un sourcil et rebrousse chemin, direction les toilettes. La scène qui se déroule sous mes yeux me glace le sang. La jeune femme est là, étendue sur le sol, inconsciente. Je me précipite alors vers elle. « CHARLOTTE ! REVEIL TOI ! » Hurlais-je en la secouant par les épaules. Mes cris alertent les autres personnes présentes dans le studio. « Il faut appeler une ambulance vite ! »

[…] Je ne sais pas vraiment depuis combien de temps je suis assise ici, dans cette salle d'attente complètement bondée de monde. Vive les urgences. Quand l'ambulance est arrivée j'ai demandé à accompagner mon amie à l'hopital. Elle n'avait aucune famille et étant donné que ma propre mère était décédée d'une overdose, une terrible angoisse avait pris possession de mon corps. Et si cela recommençait ? Non. C'était impossible, les médecins allaient la sauver. Quoi que, j'ai un petit doute là. Il y a un monde fou, les infirmiers et les médecins ont l'air totalement débordés. Comme si j'étais prise d'un électrochoc, je me lève d'un bond de ma chaise et me dirige vers l'accueil. « J'aimerai avoir des nouvelles de mademoiselle Dawson s'il vous plait. Ca fait au moins quatre heures que j'attends et on ne me dit rien ! » M'exclamais-je à bout de nerfs. « Veuillez retourner vous assoir, je n'ai pas d'informations pour le moment. » Me grinça la vieille à lunettes. « Vous n'êtes qu'une bande d'incapables ! » Hurlais-je à travers le hall. Bien décidée à savoir comment allait mon amie, je décidais de longer les couloirs de l'hopital à la recherche du premier médecin qui me tomberait sous la main. Au bout de quelques minutes j'aperçois à travers une porte vitrée un homme en blouse blanche. Parfait ! J'entre alors dans la pièce – je n'ai surement pas le droit mais je m'en fiche royalement – et me dirige d'un pas assuré vers l'homme en question. « Excusez-moi, je sais que vous êtes tous débordés mais mon amie a fait une overdose, on l'a foutu dans une chambre sans vraiment rien lui faire, on ne veut rien me dire et je commence sérieusement à stresser ! » M'exclamais-je à bout de nerfs.

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyMer 26 Déc - 18:39

Wayne & Riley

❝ this is an emergency ❞

    « Je vous suis. » Aucun mot sur le fait que cette parfaite inconnue venait de faire irruption dans son bureau sans frapper ou même qu’elle soit au service de chirurgie alors que le cas qu’elle décrivait relevait davantage de la médecine générale… Wayne était bien trop content de délaisser sa paperasse tant détestée et bien soigneusement mise de côté jusqu’à lors. Celle-ci pouvait bien attendre un jour supplémentaire, aussi se leva-t-il de sa chaise à la vitesse d’un éclair pour laisser cette jeune femme le conduire à cette fameuse amie ayant fait une overdose. Il devait cependant s’avouer surpris : d’ordinaire, les cas d’overdose étaient tous traités en priorité avant que le service de psychiatrie ne prenne le relais. A croire que la totalité des internes et résidents liés à la mine pour la journée soient overbookés, mais la donne le laissait dubitatif : tout le monde sait qu’aux urgences, en général, il n’y a pas les trois quart qui ne soient pas en mesure d’attendre une heure de plus avant de voir un médecin. En l’occurrence, l’amie de cette parfaite inconnue pouvait ne pas poireauter davantage. Et pour cause ! A peine avaient-ils retraversé les longs couloirs de l’hôpital qu’une fois dans la chambre, un interne paniqué cherchait à gérer ce qui semblait être des convulsions. Il insista auprès de Riley pour qu’elle n’attende dehors et, sans même prendre le temps de fermer la porte, s’exprima d’un ton qui ne souffrirait aucune réponse : « Vous comptiez bâiller aux corneilles encore longtemps avant de mettre en place un code bleu ? Dehors. » Wayne n’avait même pas haussé la voix mais plutôt pointé la porte de sortie d’un geste qui, lui non plus, ne pouvait être contredit. Il n’appela des infirmières pour le seconder qu’ensuite, plaçant la patiente sur le côté afin de limiter les dégâts liés à la crise et au manque de réactivité du personnel médical jusque là. Une chance qu’il ait suffisamment d’expérience derrière lui pour savoir exactement ce qu’il lui fallait faire… et pour cause, les convulsions, il en voyait à longueur de journée en tant que neurochirurgien, tant et si bien qu’il en connaissait presque toutes les spécificités. Finalement, après la crise, il replaça la patiente, dont il ignorait jusqu’au nom, sur le côté avant de s’emparer du dossier et de soupirer face au manque cruel de professionnalisme de l’interne l’ayant acceptée au sein des urgences avant de la placer dans cette chambre… les conséquences auraient pu être plus catastrophiques.

    Wayne ne ressortit que de longues minutes plus tard de la chambre, après avoir donné quelques ordres à exécuter aux deux infirmières présentes. Presque par chance, l’interne qu’il avait congédié était encore là, comme tétanisé, juste à côté de l’amie de la patiente dont le réflexe méritait tous les louanges. « Vous vous collez au bilan sanguin illico, je le veux dans la demi-heure entre les mains. Je veux également un bilan sur son état tous les quart d’heures, examen sanguin toutes les heures et être bipé au moindre signe anormal et, évidemment, dès son réveil. » « Et si vous êtes en chirur… » « Vous me biper tout de même et si je suis en pleine opération j’enverrai quelqu’un. » En définitive, il donnait l’opportunité à l’interne de saisir sa seconde chance. Après tout… il faut bien débuter, et malheureusement, il s’agit de l’un des métiers ou la moindre petite erreur de calcul ou hésitation peut conduire au décès du patient. « J’aurais besoin que vous me suiviez » lança-t-il à Riley non sans oser un sourire très léger. « Votre amie est stable pour l’instant. Je ne serais pas en mesure de vous en dire plus qu’une fois les premiers résultats établis. » Au moins, c’était plus encourageant que tout ce qu’elle avait bien pu entendre jusqu’ici de la part du corps médical. Cela dit, il était une affaire différente dont il voulait discuter avec elle, suffisamment capitale pour qu’il ne la raccompagne dans son bureau, ferme la porte et l’invite à s’asseoir sur la première chaise à portée de sa main. « J’ai besoin de savoir quel lien exactement vous entretenez avec la patiente que je viens de traiter. S’il faut contacter de la famille, également… et si vous étiez au courant de son problème de drogue. Pardonnez-moi d’être cru, mais si je ne vous pose pas ces questions, le service psychiatrique s’en chargera à son réveil si ce n’est la police. »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyMer 26 Déc - 21:11


WAYNE & RILEY


Garder son sang froid. Voilà la meilleure des choses à faire dans les cas de crises. Seulement je n'ai jamais eu de sang froid pour quoi que ce soit. Non, moi mon truc c'est plus la panique. J'ai beau avoir un caractère relativement fort, dans les situations qui m'échappent totalement, j'ai tendance à angoisser, voir même à pleurer. Pour l'instant je suis passée de la phase « crise de nerfs » à la phase « angoisse » mais je sens que bientôt les larmes vont me monter aux yeux. Oui, ca commence à légèrement me picoter. Et puis il y a toute cette attente, ce défilé de personnes dans les urgences qui ne fait qu'augmenter mon stresse. Quand je pense qu'un mec était venu me voir pour avoir un autographe. J'aurai vraiment tout vu. C'est vraiment parce qu'il s'agit d'une amie proche et qu'il m'est totalement inconcevable de la laisser ici toute seule – surtout vu la gravité de la chose – mais dans d'autres circonstances je me serai déjà barrée depuis belle lurette. Je n'ai jamais été une grande fan des blouses blanches et de ce genre de structure. L'hopital n'est vraiment pas ma tasse de thé et plus je reste éloignée de ce type d'endroit et mieux je me porte. A vrai dire, passer la porte d'un hopital est quelque chose que je redoute sans cesse. Même pour une petite prise de sang. J'ai toujours peur que l'on me découvre une maladie inconnue au bataillon. Il faut dire que j'ai tellement la poisse que cela ne me surprendrai même pas. La preuve en est d'ailleurs, cela fait plusieurs heures que je poireaute comme une conne dans cette salle d'attente à la con. Les nerfs à vifs je finis par prendre les choses en main. Puisqu'ils ne sont pas foutu de faire eux-même leur boulot, et bien je vais me débrouiller. En réalité je ne m'attendais pas à ce que cet homme en blouse blanche accepte de me suivre. Je déboulais dans la pièce sans même prendre la peine de toquer contre la porte histoire d'être polie. En y réfléchissant bien, je ne suis pas certaine d'avoir le temps d'être polie. Mon amie est à deux doigts de passer l'arme à gauche et personne n'a l'air de vraiment s'en inquiéter. Hormis ce médecin. Vous ne pouvez pas savoir le soulagement que j'ai eu en entendant ses paroles. Je suis quasiment certaine que si j'étais tombée sur quelqu'un d'aussi abruti que la vielle de l'accueil, il m'aurait envoyé sur les roses.

D'un pas relativement rapide j'arrive accompagné du Docteur Mamour dans la chambre de mon amie, qui actuellement convulse. L'infirmière présente est totalement dépassée par les évènements et cette scène me choque complètement. J'écarquille les yeux et reste sans voix. Le médecin me demanda alors de patienter à l'extérieur. C'était pas plus mal, j'avais peur de tourner de l'oeil si je restais une minute de plus ici. Quelle vision atroce. Le pire c'est que je dois me coltiner cette incapable dans le couloir ! Non mais quelle bourrique celle-la ! C'est à se demander si elle a réellement son diplôme d'infirmière. […] Le temps m'a paru être une éternité avant que le médecin ne ressorte enfin. Morte d'inquiétude je m'étais rongée les ongles jusqu'au sang. Moi qui avait une belle manucure, voilà qu'elle ne ressemblait plus à rien. Bien que le médecin en question ait l'air un peu plus « détendu » je restais très crispée. Et si Charlotte ne se remettait pas de ce qu'il lui était arrivée ? Mon Dieu, il fallait vraiment que je me sorte cette idée du crâne. Le jeune homme donna des tas d'indications à l'infirmière dont je ne comprenais même pas le sens. Non pas que je suis complètement conne, mais j'étais tellement sous le choc de ce qu'il se passait, que j'étais complètement ailleurs. « J’aurais besoin que vous me suiviez. Votre amie est stable pour l’instant. Je ne serais pas en mesure de vous en dire plus qu’une fois les premiers résultats établis.  » J'hoche la tête en signe d'affirmation. Une fois dans le bureau, je prends place sur une chaise, toujours tendue. « J’ai besoin de savoir quel lien exactement vous entretenez avec la patiente que je viens de traiter. S’il faut contacter de la famille, également… et si vous étiez au courant de son problème de drogue. Pardonnez-moi d’être cru, mais si je ne vous pose pas ces questions, le service psychiatrique s’en chargera à son réveil si ce n’est la police.  » Il me faut quelques secondes avant de mettre un sens à tout ce qu'il me dit. « Euh..C'est une amie proche. Elle n'a pas de famille, c'est pour ca que je tenais à rester auprès d'elle.  » Affirmais-je. « En ce qui concerne son problème de drogue je n'étais pas au courant.  » Soufflais-je en passant une main sur mon front. Je connaissais parfaitement bien les dégâts que la drogue pouvait engendrer puisque j'y avais déjà touché quelques années plus tôt. « Vous pensez qu'elle va s'en sortir ?  » Demandais-je afin de me rassurer. « Ah oui, et je voulais vous remercier...Pour ce que vous avez fait.  »

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyMer 26 Déc - 21:34

Wayne & Riley

❝ this is an emergency ❞

    On dit que les chirurgiens sont puants de prétention, qu’ils ne regardent jamais leurs patients ou les familles de ceux-ci dans les yeux et comptent les secondes les séparant de la liberté lors d’une annonce grave à faire… cette vérité n’est pas totalement à éloigner, mais elle ne pouvait s’appliquer au jeune homme écoutant attentivement les paroles de la jeune femme paniquée lui faisant face. Il devait admettre qu’elle faisait très bien « comme si » mais il ne fallait pas oublier qu’il avait quelques années d’étude derrière lui et qu’il savait très bien faire la différence entre une émotion feinte et véritable. Il semblait d’ailleurs analyser chaque mot énoncé par l’intéressée, afin de s’assurer qu’elle n’allait pas lui raconter des caisses et qu’il pouvait par conséquent se fier à ses confidences éventuelles. A sa décharge, celles-ci furent relativement peu nombreuses… il ne connaissait pas le nom de la patiente, ni même celui de « l’amie proche » qui ne semblait pas être au courant du problème de drogue de son acolyte. Bah, il ne pouvait pas la blâmer, il savait à quel point les toxicos sont doués pour dissimuler habilement leur addiction. Il ne fit bien évidemment aucune allusion à ce sujet et se contenta de l’écouter jusqu’à ce qu’elle ne laisse un bref silence les entourer tous deux et, de fait, la possibilité de lui répondre. « Votre amie n’avait manifestement aucun papier sur elle, il me faudra donc son nom, son prénom et sa date de naissance afin que je mette à jour son dossier. Mais rien ne presse si vous souhaitez quelques minutes afin de vous remettre. En revanche… puisqu’elle n’a pas aucune famille selon vos dires, il me faudra également votre identité si vous acceptez de me la confier. Celle-ci sera soumise au secret médical, bien évidemment. » Wayne se redressa après son speech tout à fait professionnel mais cela ne l’empêcha pas de se lever de son siège pour accéder à la machine de la salle suivante afin de leur préparer deux cafés bien serrés. Il en avait besoin, et pour cause, il s’agissait de sa deuxième garde consécutive et la fatigue se lisait évidemment sur son visage aux traits mystérieux et fermés. Mais concernant la jeune femme, il s’agissait davantage d’un usage thérapeutique… « Tenez, buvez ça avec ce morceau de sucre, vous êtes pâle à faire peur, il serait inutile que vous ne fassiez un malaise à votre tour. » Il ne pouvait pas la blâmer pour se préoccuper de son amie… combien de fois avait-il été au bord de la syncope à force de veiller sur sa jumelle ? Inutile de compter, le résultat serait effrayant.

    « Comme je vous l’ai dis » commença-t-il tout en se rasseyant sur son grand fauteuil de neurochirurgien « je ne serai en mesure de me prononcer qu’une fois les premiers résultats de votre amie en main. Pour l’instant, elle est stable, ce qui est déjà encourageant. Mais je ne vous cache pas qu’une overdose n’est pas une crise anodine et que son cas est en soi préoccupant. Elle devra passer par la case psy de notre hôpital avant même que de pouvoir sortir… et bien que je sois chirurgien et non psy, qu’en soit son cas n’aurait pas dû être géré par moi, je vais insister là-dessus et refuserai de signer son autorisation de sortie sans l’aval d’un psychiatre de cet hôpital. » Wayne tâchait d’être rassurant non pas uniquement sur l’état de santé de cette jeune demoiselle étant devenu sa patiente, mais aussi sur le suivi qu’il comptait mettre en place. Après tout, il était médecin avant même que d’être neurochirurgien, et chaque patient était susceptible de tomber entre ses mains d’une façon ou d’une autre, même de la manière la plus incongrue qui soit, comme c’était le cas aujourd’hui… « Vous n’avez pas à me remercier. Je n’ai fais que mon travail » précisa-t-il finalement, avant de s’embrumer son esprit marchant à deux cent à l’heure avec une gorgée de café. Quelque chose lui disait qu’il risquait d’avoir doublement besoin d’une dose de caféine concentrée…
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyJeu 27 Déc - 11:02


WAYNE & RILEY


Ce n'était pas la première fois que j'avais affaire à ce genre de situation. Une fois je m'étais déboitée l'épaule – je ne sais même pas comment je me suis débrouillée pour en arriver là d'ailleurs – et j'avais du attendre des heures sur une chaise avant que quelqu'un ne daigne à venir me voir. Je comprends bien que les hopitaux manquent cruellement de personnel mais, il pourrait tout de même y avoir une sorte de « trie » sur les gens prioritaires. Parce que je ne compte même pas le nombre de personnes passées avant moi et qui n'avait qu'un petit bobo au doigt. C'est pourquoi cette fois-là, je ne voulais pas que cela se reproduise. La vie de mon amie était en jeu et je ne me le pardonnerai jamais si il devait lui arriver quelque chose. Bien que je sois encore sous le choc, j'avais accepté d'aller dans le bureau du médecin afin qu'il me pose quelques questions. La drogue je connaissais ca. Et depuis bien longtemps. Comme tout le monde j'avais commencé en premier lieu par un simple joint. Je m'en rappel encore. Avec une bande de potes, nous avions séché l'heure de mathématiques pour aller fumer derrière le gymnase. Je devais avoir quinze ou seize ans. Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps avant de planer. Je m'étais senti totalement libre et c'était comme si tous les problèmes que j'avais s'étaient évaporés en quelques secondes. En revanche les drogues dures j'y ai goûté quelques années plus tard. Quand j'y repense, tout ca c'était une sorte de suicide. Lent, mais très douloureux. Se rendait-elle compte de la merde que c'était pour se sortir de la drogue ? Moi je savais ce que c'était que de souffrir du manque. Mon frère m'avait fait interner dans un centre spécialisé pour que je me fasse désintoxiquer et que mon mental soit suivit. A cette époque là j'étais complètement différente de la fille que je peux être aujourd'hui. J'étais quelqu'un d'instable et je ne supportais pas la vie que j'avais. Chaque personne a des raisons différentes pour tomber dans la drogue. J'avais les miennes et Charlotte avait les siennes. J'étais surement la seule à pouvoir comprendre ce qu'elle traversait en ce moment même. Les semaines à venir seront très difficiles pour Charlotte. Ca je le savais par expérience et je me devais d'être présente pour elle.

Mais pour l'heure, elle n'est pas totalement sortie d'affaire et je me dois de répondre à toutes sortes de questions concernant son identité. « Elle s'appelle Charlotte Dawson et elle a vingt-deux ans. Je ne connais pas exactement sa date de naissance, mais si c'est vraiment nécessaire notre agence devrait pouvoir vous la donner.  » Affirmais-je en le regardant noter toutes les informations sur son ordinateur. « Quant à moi je m'appelle Riley Handerson et j'ai vingt deux ans.  » Concluais-je avant de l'observer du coin de l'oeil se diriger dans la pièce d'à coté. Le jeune homme revint vers moi au bout de quelques minutes en me tendant un café. « Merci. » C'est vrai que j'en avais vraiment besoin. J'attrapais donc le gobelet et le portait aussitôt à mes lèvres afin d'en avaler une gorgée. En ce qui concerne le morceaux de sucre, j'hésite quelques instants avant de l'avaler. Je ne me considère pas comme étant anorexique. Je mange à ma faim mais je fais très attention à ce que j'avale. En tant que mannequin haute couture, j'ai un régime très strict à respecter. Cependant mes pensées se tournent une nouvelle fois vers l'état de santé de mon amie. Le fait qu'elle soit dans un état stable pour le moment me soulage d'un énorme poids. En revanche l'idée qu'elle doive consulter un psychiatre par la suite m'enchantais beaucoup moins. Charlotte avait un peu le même caractère que moi et elle n'allait surement pas vouloir avoir affaire à ce genre de type. « En fait quand j'y refléchis, cela ne me surprends pas vraiment qu'elle touche à ce genre de conneries. Le milieux de la mode est réputé pour être très difficile et c'est vrai que l'on a une pression permanente.  » Généralement on commence un défilé à neuf heures du matin avec une coupe de champagne à la main en guise de petit déjeuner alors, prendre de la coke n'a rien d'étonnant au final. « Je pense que notre agence ne voudra pas que cette affaire s'ébruite.  » Avouais-je en faisant une moue avec ma bouche. Comme si la maison Chanel allait laisser passer une histoire comme celle-la. Je poussais un long soupire et décroisais les jambes. Soudain la porte du bureau s'ouvrit, laissant apparaître l'infirmière tétanisée de tout à l'heure. « J'ai les résultats.  » Je donnais alors un bref coup d'oeil au médecin. « Je vais fumer une cigarette. » Affirmais-je en me levant de ma chaise. Je pense qu'ils ont besoin de discuter seuls à seuls. Après tout si ce médecin à besoin de me parler, il pourra me trouver à l'extérieur de l'hopital.

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyJeu 27 Déc - 19:18

Wayne & Riley

❝ this is an emergency ❞

    Si Wayne s’était permis de prendre des notes sur les quelques informations que Riley eut la bonté de lui donner, il n’en fit rien lorsqu’elle se présenta : après tout, elle n’était en aucun cas sa patiente et il n’y avait aucune raison pour qu’ils se recroisent une fois que celle-ci aurait quitté l’hôpital. Charlotte, en revanche, risquait de ne pas sortir tout de suite. Il y avait évidemment un risque pour que l’affaire s’ébruite, mais si tel était le cas, cela ne pourrait venir de l’hôpital. Puisqu’il s’agissait d’un mannequin, il ne put s’empêcher de prévoir un service restreint et de confiance afin d’éviter tout paparazzi éventuel et intempestif. Mais leur intermède, si professionnel soit-il, fut bientôt stoppé par l’arrivée impromptue de la même nénette ayant commis une bourde précédemment. Le neurochirurgien regarda subrepticement sa montre et esquissa un bref sourire : quatorze minutes cinquante neuf… excellent point pour elle, il se devait de l’admettre. Il hocha donc la tête face à l’annonce de Riley, mais ne prit pas la peine d’utiliser le plus petit son afin de l’autoriser à faire ce qu’elle estimait devoir faire… après tout, la jeune femme était majeure et vaccinée, il n’avait aucun droit de lui demander de rester : sans compter qu’il s’agissait d’un échange médical auquel elle ne comprendrait pas forcément un traître mot. Wayne s’entretint donc avec l’infirmière, lui demandant de poursuivre son travail et de le tenir informé du moindre changement, tandis qu’il se rendait à l’extérieur de l’hôpital de son côté, en quête de l’amie de sa patiente. Il aurait pu pousser un grognement tout à fait compréhensible puisqu’elle le poussait à quitter son bureau et à repousser sa maudite paperasse… mais il était plutôt tenté de la remercier pour cela au contraire ! Après tout, le chirurgien n’avait pas d’opération prévue avant au moins deux bonnes heures, et à moins qu’une urgence le concernant ne survienne dans ce laps de temps là, il n’était pas question de faire autre chose que de rattraper un retard disons… monstrueux pris au niveau de ses dossiers. Partie peu reluisante du métier, en définitive.

    « Vous serez sûrement ravie d’apprendre que votre amie est stable pour l’instant, Mademoiselle Handerson. Elle ne s’est pas encore réveillée mais je pense que cela ne devrait plus être long. Pour l’instant, elle est mise en observation, je vais suivre son cas et faire en sorte que les meilleurs soins lui soient prodigués. Hélas, je ne pense pas qu’il y ait grand-chose que vous puissiez faire de votre côté : vous pouvez vous rendre à son chevet si vous le souhaitez, je n’ai pas l’intention de vous en empêcher, mais ne vous privez pas de la liberté de quitter temporairement l’hôpital si vous le souhaitez. Je peux très bien demander à ce que l’on vous joigne au moindre changement. » Il n’allait pas le faire lui-même, allons ! Il n’aurait probablement pas le temps, sans compter qu’il allait rentrer en chirurgie dans peu de temps et que lesdites opérations allaient s’enchaîner sur une bonne partie de la journée et de la nuit, Wayne étant d’astreinte toute la nuit durant jusqu’au lendemain onze heures. « Quant au fait que l’affaire s’ébruite… il exige de nombreux bobards possibles afin de couvrir la chose. S’il n’y a pas eu de témoins, Miss Dawson peut avoir fait un malaise et se remettre de celui-ci pendant quelques temps, point final. Vos employeurs n’ont pas à en savoir plus et je suis plutôt spécialiste lorsqu’il s’agit d’indiquer à des curieux d’aller se faire foutre… quand ils veulent des infos qu’ils ne sont pas censés obtenir. » Wayne osa un franc sourire à cette dernière réplique. Ceci dit, il avait amplement raison : personne n’avait à être au courant, inutile de se ronger les sangs. Ce fut sans doute la raison pour laquelle il hocha brièvement la tête dans le but de la saluer et, sans autre forme de procès, tourna les talons. Il n’avait aucune raison objective de lui tenir la jambe et encore moins de s’éterniser plus que nécessaire alors que Riley n’était pas sa patiente et n’avait aucune question chirurgicale ou neurologique à lui soumettre.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyJeu 27 Déc - 22:06


WAYNE & RILEY


Jusqu'à présent le médecin avait été plutot bref concernant l'état de santé de mon amie. Ce que je comprends tout à fait vu la situation. Mais il n'y a rien à faire, je n'arrive pas à ne pas angoisser. Je trouve ca tellement terrible de devoir attendre sans être certain de l'avenir. Je n'imagine même pas ce que cela doit faire lorsqu'il s'agit de quelqu'un de sa propre famille. Hormis mon frère ainé je n'ai personne d'autre. Alors si il devait lui arriver quelque chose je pense que je deviendrai complètement folle. C'était un miracle qu'elle soit encore en vie après ce qu'il lui était arrivée. Si je ne l'avais pas trouvée à temps dans les toilettes, le pire aurait pu arriver. Bordel Riley arrête de tout voir aussi négativement ! Je m'inflige donc une gifle mentale afin de chasser toutes les pensées les plus sordides de ma tête. Maintenant ce que j'espère, c'est que personne ne va balancer ce qu'il s'est passé. Car à l'agence les nouvelles circulent vite. Il y a pas mal de langues de vipères dans ce milieux mais je pense que si ces personnes ne sont pas trop connes et qu'elles tiennent à leur job, elles n'iront pas ébruiter cet incident sur tous les toits. C'était même surprenant qu'il n'y ait pas encore une horde de paparazzis devant l'hopital étant donné qu'ils campent les trois quart du temps devant l'agence. A la limite je pense que je préférai voir les paparazzis plutot que cette incompétente d'infirmière qui vient de franchir le seuil de la porte. C'est plus fort que moi, je la toise d'un air presque mauvais. Si on choisit le domaine de la santé c'est que l'on a un certain sens des responsabilités je pense. Visiblement cette nana ferait bien de changer de métier vu qu'elle n'a pas l'air très vive. Même moi en tant que mannequin – même si on peut penser que je suis idiote parce que je suis belle et grande, ce qui est totalement faux – j'étais plus réactive que cette cruche. J'sais pas, de voir que mon amie convulsait et qu'elle était totalement dépassée par les évènements, l'idée d'appeler son supérieur en renfort ne lui était pas venue en tête ? Je pense que si j'avais été à la place de Charlotte, à mon réveil j'aurai porté plainte contre cette nana. Je m'énerve tellement que j'en serre les accoudoirs de la chaise. C'est pourquoi afin de décompresser je décide d'aller fumer une cigarette.

La cigarette, quelle connerie. Une putain d'addiction qui ne me lâche plus depuis mes quatorze ans. Ouais, comme la plus part des gens j'avais fumé ma première clope pour « essayer ». Après tout je ne voulais pas mourir conne. J'étais persuadée que j'allais trouver ca dégueulasse et que je n'allais jamais y retoucher. Je me souviens encore de ce grand jour dans ma carrière de fumeuse professionnelle. C'était dans les toilettes du collège avec ma meilleure amie de l'époque. J'ai cru que j'allais mourir asphyxiée par cette merde. Et puis finalement j'y ai pris goût. Faut dire que ca fait bien devant les copains de se trimbaler avec sa clope. L'avantage que j'avais était que je ne payais jamais mes cigarettes. Ma mère était bien trop saoule pour s'apercevoir que je lui piquait la moitié de son paquet. Après la cigarette on passe à l'étape supérieure : le joint. Celui qui me dit qu'il n'a jamais touché à ça je ne le crois pas. En fait je me rends compte que je me suis bousillée la santé avant même d'avoir réellement commencé à vivre. Et ce n'est pas avec le train de vie que je mène actuellement que les choses vont s'arranger. Manger seulement une fois par jour – et encore – parce qu'il est préférable de se gaver de champagne plutot que de calories. C'est pas étonnant que les mannequins de nos jours finissent à l'hosto tous les quatre matins ou bien qu'elle claquent avant l'age de vingt-cinq ans. Mais bon moi je suis bien lotie, je peux manger ce que je veux, je ne prends pas un gramme. Pas besoin de tenir à la coke pour garder la ligne. Tiens, voilà que mon super docteur fait son apparition. Je recrache la fumée un peu plus loin et l'écoute attentivement. De savoir que Charlotte devrait se réveiller dans les prochaines heures me fait le plus grand bien. « Je pense que je vais aller la voir oui. Je n'aimerai pas qu'elle soit seule lorsqu'elle se réveillera. » Affirmais-je avec un léger sourire. Je laisse échapper un rire lorsqu'il affirme qu'il est parfaitement en mesure d'envoyer quelqu'un se faire voir. Là-dessus je n'en doute pas, vu la façon dont il avait parlé à l'infirmière. Je le remercie alors et termine ma cigarette alors que ce charmant docteur me tourne le dos. Alors que j'écrase mon mégot, ma vision se brouille soudainement et de violents vertiges se font ressentir. Je prends alors appuie contre un muret et passe une main sur mon front tout en fermant les yeux. Inspirant un grand coup, je décide d'avancer de quelques pas et là, c'est le trou noir. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyVen 28 Déc - 17:46

Wayne & Riley

❝ this is an emergency ❞

    Comme si Wayne avait développé un sixième sens en matière de malaise en tout genre, il se retourna justement alors que Riley prenait appuis sur un muret, yeux clos. Il ne mit pas deux secondes avant de tourner à nouveau les talons pour la rejoindre, la soutenant juste avant qu’elle ne s’écroule purement et simplement. Il appela son nom à plusieurs reprises alors qu’elle était toujours dans ses bras, à demi consciente, mais finit par la conduire à nouveau à l’intérieur de l’hôpital en toute hâte face à l’absence cruelle de réponse qu’il obtint. Autant dire que lorsque c’était lui qui demandait une salle d’observation, il ne mettait pas cinq minutes avant d’obtenir gain de cause : après tout, sa nouvelle patiente était dans ses bras, yeux presque clos, inerte et muette… il y avait tout de même urgence. Wayne l’allongea contre l’un de ces fameux lits sentant l’eau de javel à plein nez, tout comme la plupart des pièces de cet hôpital, ne manquant pas de réitérer chaque question précédemment posée alors qu’ils étaient encore tous deux à l’extérieur. « Mademoiselle Handerson, vous m’entendez ? Vous savez où nous sommes ? Essayez de serrer mes doigts. » A priori, il n’y avait pas de souci neurologique puisque ses pupilles étaient réactives lorsqu’il passa sa petite lampe proche de celles-ci, et que la demoiselle était en mesure de serrer, bien que faiblement, ses doigts. Il eut le réflexe de lui passer un gant d’eau fraîche sur le visage, tout conscient qu’il était du petit accès de fièvre qu’elle était en train de faire, et prit à de nombreuses reprises sa tension ainsi que ses pulsations cardiaques en appliquant un petit émetteur contre les deux côtés de sa poitrine. A partir de là… il demeura à son chevet. Riley ne semblait pas encore en mesure de répondre à voix perceptible aux diverses questions d’usage qu’il lui continuait de lui poser, mais il n’était pas inquiet outre mesure : sans quoi il aurait déjà sorti la grosse artillerie, à savoir de quoi lui faire prise de sang et autres examens du style si peu agréables.

    Finalement, ce n’est qu’à la dixième prise de tension contre l’un de ses bras si fins qu’il la vit rouvrir plus franchement les yeux. Autant dire qu’il ne se priva pas d’esquisser un léger sourire soulagé. « Bon retour parmi nous » se permit-il d’ajouter sans pour autant stopper ce qu’il était en train de faire. « Vous avez fait un malaise il y a une heure. Vous vous en souvenez ? Vous souvenez de votre nom ? Et du mien, si vous l’avez retenu, mais disons que c’est une question bonus pour être certain que ce n’était qu’un malaise passager. » Cela dit, il comptait bien approfondir ses recherches et découvrir la cause dudit malaise… par une série d’interrogations d’une part, et par un examen plus poussé par la suite, une fois qu’elle serait réellement capable de mettre un mot après l’autre de façon distincte dans une phrase.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyVen 28 Déc - 18:28


WAYNE & RILEY


Une légère pression se fait soudainement sentir sur mon bras. Pression suffisamment forte pour me faire ouvrir les yeux. Je cligne d'ailleurs plusieurs fois des paupières tout en grimaçant. La luminosité ambiante me brûle littéralement la rétine. Aussitôt je referme mes paupières et attend encore quelques secondes avant de les rouvrir. Dans les premiers temps ma vison est un peu trouble, j'ai du mal à voir clairement où je me trouve et ce qu'il se passe autour de moi. Il y a du bruit, ca je l'entends parfaitement bien. Quelqu'un est à mes côtés mais je ne distingue pas encore la personne. Encore un peu dans les vapes je tente de reprendre correctement mes esprits. Bordel j'ai l'impression de m'être prise une cuite phénoménale. « Bon retour parmi nous  » Une voix masculine se fait entendre. Il me faut un peu de temps avant de mettre un visage sur cette dernière. Oui, le docteur rencontré un peu plus tôt dans la journée. « Qu'est-ce que... » J'avais beau essayer de dire une phrase coordonnée et complète, je n'en avais absolument pas la force pour le moment. Il y a un truc qui m'agace dans cette pièce – hormis cette lumière bien trop forte à mon goût – et qui fait bip bip depuis que j'ai repris conscience. Ma vue étant redevenue correcte, je cherche du regard l'objet qui commence à sérieusement me taper sur les nerfs. Mes yeux tombent soudain sur un écran qui sert à je ne sais trop quoi et qui affiche des tas de chiffres auxquels je ne pige strictement rien.

« Vous avez fait un malaise il y a une heure. Vous vous en souvenez ? Vous souvenez de votre nom ? Et du mien, si vous l’avez retenu, mais disons que c’est une question bonus pour être certain que ce n’était qu’un malaise passager.  » Face à tout ce débit de paroles, je haussais un sourcil, plutôt surprise par ce qu'il venait de me dire. « Un malaise ? Non je ne me souviens de rien. » Avouais-je en fronçant les sourcils. C'était bien la première fois que ce genre de truc m'arrivait. Certes, j'avais quelques malaises auparavant mais c'était à cause du surmenage au boulot. Mon médecin m'avait simplement conseillé de me reposer et de manger correctement afin de reprendre des forces. Mais de là à avoir un putain de trou de mémoire ! Même lorsque je sortais en boite de nuit et que je me mettais la race du siècle, j'arrivais tout de même à me souvenir de ce qu'il s'était passé. Mais pour le coup, je suis dans le flou le plus total. Concernant le prénom du charmant docteur qui se trouve en face de moi, j'ai tout simplement envie de dire : Joker. Dans les premiers temps je hausse les sourcils, puis fronce le nez. J'ai beau creuser jusqu'au fin fond de mon cerveau, je ne m'en souviens pas. « Non. Je ne m'en souviens pas... » Soufflais-je tout en me pinçant la lèvre inférieure. Dans la foulée je détournais le regard puis poussais un long soupire. Vu le regard qu'il m'avait lancé, je me doutais bien que ce n'était pas la réponse à laquelle il s'attendait. A vrai dire moi non plus.

Il fallait vraiment que ce genre de merde me tombe dessus. Et puis il faut dire que je porte tellement les établissements hospitaliers dans mon coeur... Vous n'imaginez même pas la joie que ça me fait de savoir que je vais devoir rester ici encore un petit moment à subir toutes sortes d'examen. « Vous pensez que c'est grave ? » Demandais-je les yeux écarquillés, presque affolée par ce qu'il risquait de m'attendre. J'espère que je n'avais pas hérité d'un gêne moisi de mon paternel inconnu. Peut-être qu'il était cardiaque, qu'il avait une maladie grave ? Ma mère ne m'avait jamais rien dit à son sujet. Je ne savais même pas l'âge qu'il avait ou bien sa couleur de cheveux. Tout était possible. Remarquez, avec la poisse que je me trimbale depuis ma naissance, cela ne m'étonnerai même pas. Autant avoir une vie de merde jusqu'au bout hein.

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptyVen 28 Déc - 21:20

Wayne & Riley

❝ this is an emergency ❞

    Sitôt que Wayne eut fini de prendre la tension de la demoiselle, il esquissa un bref sourire qui se voulait rassurant et qui, sans grande surprise, l’était. Le chirurgien avait toujours réussi à rassurer n’importe qui sans avoir à ouvrir la bouche. Voilà pourquoi toutes les petites mamies ne juraient plus que par lui ! Le chef du service de chirurgie s’étonnait chaque jour un peu plus de la capacité de Wayne à être partout en même temps. A croire qu’il n’avait pas qu’un seul poste à proprement parler. Mais pour l’heure, le cas qu’il avait sous les yeux ne le préoccupait pas outre mesure : comment être surpris d’un tel malaise en sachant le métier exigeant et drastique mené par sa patiente ? Il en avait vu bien d’autres au cours de sa carrière, aussi se contenta-t-il de noter les informations récoltées sur le dossier de Riley avant de lui accorder un regard se voulant, lui aussi, aussi rassurant que possible. Comme toujours, il ne prenait pas quatre chemins pour dire les choses et évitait soigneusement de regarder en l’air : il s’adressait directement à elle afin qu’un climat de confiance appréciable ne se mette en place de lui-même entre eux. « Pour l’instant, je ne suis pas inquiet. Votre tension est bonne, et l’amnésie passagère est très fréquente en cas de manque de sommeil ou de malnutrition. Je ne pense rien vous apprendre et ne pas vous surprendre en disant cela… sans donner dans le cliché, je suppose que votre métier vous oblige à être drastique quant à votre rythme de vie ? » Qu’en termes galants ces choses là sont dites ! Mais il n’empêche qu’il ne pensait pas avoir tort, bien au contraire. Quant à son nom, il n’y avait aucune raison d’être inquiet outre mesure, il était habitué à ce qu’on ne lui dise qu’il avait un nom à coucher dehors impossible à se rappeler. Il se défendait en disant qu’il portait un nom de bijou, mais ce n’était pas toujours un argument qui parlait à autrui… quant à son prénom, il était extrêmement rare qu’il le donne, à moins que ses patients n’insistent lourdement. Il préférait garder une certaine distance que les prénoms n’étaient pas en mesure de lui fournir.

    « Je vais tout de même vous faire passer un scanner ainsi qu’un EEG. N’ayez crainte, je vais les faire moi-même, et vous aurez les résultats rapidement. En attendant… je vais être obligé de vous demander de rester. Par précaution, je ne préfère pas vous laisser sortir avant d’être certain que tout va bien. » Wayne n’avait pas quitté la pièce, pas encore, puisqu’il prenait chaque information sur le moniteur pour les coucher sur le papier qu’il tenait en main. De cette façon, si question il y avait de la part de Riley, elle avait toujours la possibilité de les lui poser. « Vous vous souvenez de votre prénom ? » osa-t-il demander alors que l’infirmière de tout à l’heure lui donnait les nouveaux résultats concernant Charlotte. Il en profita pour lui demander d’aller bloquer un créneau sur le scanner pour tout de suite maintenant, afin que la jeune femme ne voit pas toute sa journée gâchée à rester à l’hôpital plus que de raison…
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptySam 29 Déc - 11:45


WAYNE & RILEY



J'avais beau être mannequin, je n'étais pas conne pour autant. Eh oui cela risque d'en surprendre plus d'un mais non, je n'ai pas un quotient intellectuel digne d'une courgette. Alors les médecins et leurs petits sourires qui se veulent soit disant rassurant en toute circonstance, eh bien cela n'a aucun effet sur moi. Tout du moins lorsque cela me concerne. J'ai l'impression que ce sourire cache quelque chose. Technique basique pour que l'on ne cède pas à la panique. SAUF QUE moi la panique c'est mon domaine. Il me suffit d'un rien pour commencer à me faire des tas de films digne d'un grand réalisateur hollywoodien. « Pour l’instant, je ne suis pas inquiet. Votre tension est bonne, et l’amnésie passagère est très fréquente en cas de manque de sommeil ou de malnutrition.  » A vrai dire ce que je retiens de cette phrase est avant tout le « pour l'instant ». Donc il n'est sûr de rien. Il se peut qu'il m'arrive quelque chose de grave. Ca y est, j'ai le coeur qui s'emballe et des sueurs froides.  « Je ne pense rien vous apprendre et ne pas vous surprendre en disant cela… sans donner dans le cliché, je suppose que votre métier vous oblige à être drastique quant à votre rythme de vie ?  » Me mordant l'intérieur de la joue, je détourne brièvement le regard. C'est une facette du métier que l'on préfère cacher en général. « C'est vrai que je ne dors que très peu et qu'il m'arrive de sauter des repas mais je ne pense pas être au stade de la malnutrition. » Affirmais-je. Peut-être que j'avais des œillères, peut-être que je ne voulais pas reconnaître que j'avais un sérieux problème. Je ne sais pas. De mon point de vue, je mène une vie tout à fait normal et le fait de manquer des repas ne m'inquiète pas plus que ca. Je prévois toujours des barres de céréales dans mon sac à main au cas ou. En plus je n'ai jamais été une grande mangeuse. Non, moi j'ai plutot un appétit d'oiseau. « Je vais tout de même vous faire passer un scanner ainsi qu’un EEG.  » Je le fixais avec des yeux ronds comme des soucoupes. « Un scanner ?!! » M'exclamais-je, pour ne pas dire que j'hurlais. « Je croyais que je n'avais rien de grave ! » Enchainais-je sur le même ton, au bord de la panique. « N’ayez crainte, je vais les faire moi-même, et vous aurez les résultats rapidement. En attendant… je vais être obligé de vous demander de rester. Par précaution, je ne préfère pas vous laisser sortir avant d’être certain que tout va bien. » Je n'arrivai plus à suivre tout ce qu'il me disait. Tout s'enchainait si rapidement dans ma tête. Que ce soit lui ou quelqu'un d'autre qui me fasse ce putain d'examen je n'en avais strictement rien à cirer ! Une chose était sûre, il était parfaitement hors de question que je reste une minute de plus dans cet endroit qui sentait la mort. Un sentiment de malêtre et d'angoisse commençait à naitre en moi. « Vous vous souvenez de votre prénom ?  » Encore heureux. « Oui, Riley. » Répondis-je, tendue. Du coin de l'oeil j'observais le médecin se lever de sa chaise afin d'aller raconter je ne sais trop quoi à l'infirmière. J'en profitais donc pour observer la pièce. Il y avait cette porte ouverte. Porte que je qualifierais d'avantage comme sortie de secours dans mon cas. Alors qu'ils avaient le dos tourné, j'en profitais pour me lever rapidement du lit et quitter la pièce en courant. Je ne savais même pas à quel étage j'étais mais tant pis, je n'avais à présent qu'un seul but; atteindre l'ascenseur qui se trouvait à quelques mètres de moi.


(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptySam 29 Déc - 18:19

Wayne & Riley

❝ this is an emergency ❞

    Un froncement de sourcils. C’est la seule réaction que Wayne se permit d’avoir avant de se lancer sans réfléchir à la poursuite de Riley. Oh bien sûr, les phrases volaient dans son esprit, toutes plus mal grâcieuses les unes que les autres, mais il s’empêcha de faire toute réflexion à haute voix une fois qu’il la vit à l’intérieur de l’ascenseur. Autant dire que son espèce de saut à l’intérieur alors que les portes se fermaient juste eut quelque chose de… surprenant et majestueux à la fois. Aucune sueur ne perlait sur son front, et malgré cette petite course qu’elle l’avait contrainte à faire, il n’était aucunement essoufflé. Une chance, vu qu’il courait toute la journée… bien que ce soit parfaitement explicable par les très nombreuses heures de sport auxquelles il s’adonnait pour décompresser. Pendant de longues secondes, alors que l’ascenseur descendait lentement à travers les étages sans interrompre son passage, Wayne ne brisa pas le silence pesant les entourant. Il voulait que Riley le ressente pleinement et prenne ainsi conscience de la stupidité de son geste… était-elle à ce point dans le déni total pour fuir telle une gamine perdue ? Elle n’avait pas grand-chose à craindre, aux yeux du chirurgien. Mais peut-être finissait-il par être trop sûr de lui au fil des années… « Bien tenté mais je suis plus rapide » se contenta-t-il de dire avant de bloquer purement et simplement l’ascenseur afin de se tourner vers elle. Ainsi, difficile de ne pas obtenir son attention puisque rien ni personne ne pourrait la sortir de ce mauvais pas… à moins qu’elle n’écoute docilement tout ce qu’il pouvait bien avoir à lui dire. « Que vous choisissiez ou pas de vous soigner, c’est votre problème. Je n’ai aucun droit de vous y contraindre et bien que je trouve stupide de nier pleinement les évidences, cela reste votre choix. Cela dit… personne n’a prétendu que l’on allait vous trouver une maladie incurable. Un scanner est pour m’assurer de mon diagnostic, rien de plus, rien de moins. J’ai et je le déplore un manque cruel de pouvoirs magiques… et de talent en tant que devin. Je ne peux que supposer les choses. Mais une fois encore… libre à vous de fuir comme vous venez de le faire. A ceci près qu’il aurait été plus courtois de votre part de me le faire savoir au préalable. J’aurais signé une autorisation de sortie et non pas soupçonné que vous ayez quelque chose à cacher. »

    Wayne se moquait bien qu’elle soit droguée jusqu’à la moelle, partisane de grandes soirées plus qu’arrosée et qu’elle ne manque rien du tout d’équilibré… il avait affaire à une demoiselle majeure et vaccinée. Ce qui l’embêtait davantage, c’est de ne rien pouvoir faire pour lui porter assistance. Il avait prêté serment, après tout. Foutu tempérament loyal d’homme de parole… « Je vais remettre l’ascenseur en marche et vous laissez agir comme la grande fille que vous êtes. De toute manière, je n’ai qu’une heure à vous accorder : passé ce délai, je dois opérer une petite fille. » Et dieu sait que cette opération lui flanquait des sueurs froides rien que d’y penser. Mais quelque part, c’était une façon comme une autre de prouver à Riley qu’il y avait toujours pire que soi. Il appuya à nouveau sur le bouton de l’ascenseur, fidèle à ses précédents dires, ne s’étonnant pas que la porte finisse par s’ouvrir sur le hall d’entrée particulièrement bondé. Lui ne fit pas un seul pas en avant… il lui laissait la primeur de le faire de son côté.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] EmptySam 29 Déc - 19:48


WAYNE & RILEY



Etant donné que je suis quelqu'un de nature impulsive, il est vrai que j'agis très souvent par instinct. Parfois c'est la meilleure méthode et parfois non. Foncer dans le tas sans réfléchir est l'une de mes spécialités. Certes, cela m'attire quelques fois des problèmes mais bon, c'est mon caractère et je ne vais pas changer après vingt-deux ans de vie. Pour le coup, j'avoue que ma tentative de fuite est ridicule. Digne d'une enfant de six ans qui essaie d'échapper à la fessée que lui a promis son paternel. L'ascenseur n'est qu'à quelques mètres de moi, et bien que je n'ai pas énormément de force – oui je suis quand même tombée dans les pommes – mes grandes jambes me portent à vive allure vers la boite métallique. Rapidement je grimpe dans l'engin et appuie sur un des boutons lumineux. Si ce machin pouvait aller un peu plus vite cela m'arrangerai. D'autant plus que je vois Docteur Mamour s'approcher à toute vitesse de moi. Les portes commencent à peine à se refermer que le blondinet est entré dans l'ascenseur. Fuck. Je ne réponds rien face à sa remarque sur sa soit disant rapidité. J'ai envie de répliquer que c'est surtout l'ascenseur qui est trop lent mais je me retiens de tout commentaire, préférant croiser les bras et regarder ailleurs. « J'peux savoir ce que vous fabriquez là ?! » M'exclamais-je après qu'il ait volontairement bloqué l'ascenseur. Ce type est complètement taré en fait. A ce qu'il paraît il y a plein de dingues qui sont médecins parce qu'aussi étrange qu'il puisse paraître, ils sont plus doués pour ce genre d'études. Il veut me suivre ? Très bien, je m'en contre fiche. Mais moi il est hors de question que je reste une minute de plus ici. M'enfin, à l'allure où descend l'ascenseur, dans un quart d'heure j'y suis encore. L'inconvénient dans cette situation, était que l'on ne soit que tout les deux. Il allait pouvoir me faire son sermon de curé. Ce qu'il ne tarda pas à faire d'ailleurs. On aurait dit une lycéenne en face de son professeur. « Puisque tout va très bien, je ne vois pas pourquoi vous m'avez suivit. » Dis-je sur un ton ferme en soutenant son regard. « Et puis je déteste les hopitaux, j'ai pas envie de rester ici plus longtemps. » Je ne fuyais pas parce que j'avais des choses à cacher. Bien au contraire, j'étais parfaitement clean en tout point. Seulement cet endroit me fichait la chaire de poule et j'allais finir par péter un câble si je restais ici. Il croyait vraiment qu'il allait m'attendrir avec son histoire de gamine à opérer ? Je ne suis pas d'un naturel particulièrement sensible alors si il pensait toucher un point sensible chez moi...C'était loupé. Le docteur remit l'appareil en marche qui, au bout de quelques secondes s'arrêta de nouveau pour s'ouvrir au niveau du hall. Je ne le regardais pas et ne disais rien, me contentant d'avancer à travers la foule afin de quitter l'hopital.

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I think we have an emergency [ wayne] I think we have an emergency [ wayne] Empty

Revenir en haut Aller en bas

I think we have an emergency [ wayne]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» wayne & adrian ❝ why me ? ❞
» wayne & marley ⊹ would you come with me ?
» maisy & wayne ❝ missed you ❞

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-