Sujet: Help, need somebody help! | Edwin Ven 8 Juin - 19:43
Voilà maintenant un mois qu’Ivy Blue était née et la vie d’Elisa, la jeune maman, reprenait son cours petit à petit. La blonde s’organisait avec le temps et parvenait à se sortir de cette déprime dans laquelle elle avait été pendant plusieurs semaines après la naissance de la petite. Elle avait paniqué parce qu’elle était seule face à cette situation, parce qu’elle allait vers l’inconnu, parce qu’elle ne voulait pas mettre sa carrière entre parenthèse et un tas d’autres motifs, en clair, jamais elle n’avait voulu d’un enfant maintenant et pourtant le bébé était là et elle ne voulait pas s’en séparer, c’était juste impensable pour elle, même si parfois, dans les moments de panique, il lui arrivait d’y penser, se disant que la petite serait mieux avec quelqu’un d’autre qu’elle, que des adoptants lui donneraient autant d’amour qu’elle voir plus mais surtout qu’ils sauraient mieux s’occuper d’elle, qu’elle ne pouvait le faire. Ces pensées sortaient aussi vite de la tête de la jeune maman qu’elles y entraient et si elles avaient le malheur d’y rester un peu trop long pour être exprimées à haute voix, Emma se chargeait de les faire sortir avec un petit coup sur la tête de sa meilleure amie. Sa colocataire et meilleure amie depuis de nombreuses années étaient passées par là elle aussi, elle savait donc mieux gérer la petite Ivy-Blue qui enchainait crises sur crises et stressait moins ce qui était important. Elle parvenait donc à gérer sa fille et à aider Elisa à s’occuper de la sienne mais surtout à l’accepter et à se détendre. La brunette n’avait heureusement pas été la seule sur qui Elisa avait pu compté car autrement l’anglaise aurait bien vite démissionné tellement Elisa lui en demandait. C’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait s’empêcher de paniquer et d’appeler tous ses proches à la rescousse dès qu’elle ne gérait plus. La seule fois où elle n’avait appelé personne elle avait fini en larme sur le palier de la porte et c’était les pleurs de la petite qui avait ameuté le voisin, comme quoi finalement mère et fille se ressemblaient et donc parviendraient bien à s’entendre un jour où l’autre. Ce jour était peut être arrivé, enfin il arrivait doucement mais surement. Depuis qu’elle avait repris le travail, Elisa se sentait clairement beaucoup mieux et pour ne rien cacher Ivy-Blue aussi allait mieux. La petite ne ressentait plus le stress de sa mère envers elle et la mère se défoulait au travail ce qu’elle aimait faire ce qui lui permettait d’être contente de rentrer à la maison les soirs et donc de retrouver sa fille. Parfois, Emma devait encore intervenir, elle devait encore la secouer mais parfois c’était aussi Emma qui lui mettait des bâtons dans les roues. Sauf exception les deux demoiselles ne ramenaient pas de gars tous les soirs chez elles par respect l’une pour l’autre et la dernière fois où Emma l’avait fait, Elisa avait donné de la voix. La blonde avait réussi à s’occuper de Savannah qui dormait paisiblement, comme tout le temps, et elle avait calmé sa fille qui pleurait à chaude larme avant de s’endormir dans le même lit que sa maman tout contre elle. Elle avait été fière de parvenir à la calmer seule et à l’endormir d’autant plus qu’elle avait même pu l’installer dans son berceau une fois bien endormie mais non… Emma était rentrée, bourrée, elle n’avait pas su mettre un pied devant l’autre, elle avait renversé quelque chose et la petite s’était réveillée… Elisa n’avait heureusement pas mis très longtemps à calmer sa fille mais cet épisode l’avait énervé… Enfin énervée jusqu’à ce qu’elle se calme, rendorme la petite et elle par la même occasion. Elle avait donc réussi à reprendre un peu le contrôle sur sa vie et ce n’était pas plus mal. Sauf que parfois, il lui arrivait tout de même de paniquer fortement et d’alerter tout le monde. Cette fois là, elle gardait Ivy toute seule toute une nuit, Emma l’avait prévenu fortement à l’avance de cela et Elisa s’y était préparée. Sauf que lorsque la petite s’était réveillée à près de minuit toute transpirante elle n’avait pas su quoi faire s’étant préparée à tout sauf à cela. Elle avait donc rapidement fait le tour de ses contacts les éliminants un par un, Emma non elle ne pouvait pas lui faire cela, elle l’aidait déjà bien assez, Conrad, non il avait Ivy il ne pouvait donc pas l’accompagner à l’hôpital en laissant sa petite dormir, Timothy, non il venait d’être papa il avait du fêter cela et n’était donc pas en état de l’aider et c’est à ce moment là qu’elle pensa à Edwin un des jumeaux, son frère. Même si ils n’avaient jamais été très proches, depuis peu cela allait mieux et le jeune homme lui avait dit qu’il pourrait toujours compter sur elle. Le bébé dans sons siège auto sur le siège passager et son téléphone dans l’autre main, Elisa se dirigeait donc vers l’hôpital le plus proche. Lorsque son frère décrocha, un flot de mots sorti de la bouche de la jeune maman. « Edwin il faut que tu me rejoignes à l’hôpital vite, la petite à plus de quarante de fièvre elle ne fait qu’hurler je ne sais pas ce qu’elle a ! » Elle avait déjà eu le bon réflexe de conduire sa fille à l’hôpital s’était déjà pas mal alors maintenant elle voulait un peu de soutien pour passer cette épreuve qui la faisait vraiment paniquer, elle espérait bien que son frère viendrait la rejoindre mais elle ne pouvait pas non plus être certaine qu’il le ferait. Arrivant vers l’hôpital elle se gara, pris sa fille dans les bras et se dirigea vers les urgences où elle expliqua tout et les médecins se mirent en action lui disant de patienter dans la salle d’attente pour le moment. Elle était folle, elle tournait en rond comme un lion en cage lorsqu’à travers les portes vitrées elle vit arriver une tête qu’elle connaissait bien, celle de son petit frère qui avait répondu présent.
Sujet: Re: Help, need somebody help! | Edwin Dim 10 Juin - 15:35
ELISABETH & EDWIN
❝ help, need somebody help ! ❞
Enfin ! Après un mois de révisions, enfermé chez lui ou dans la bibliothèque de Columbia avec, pour seule compagnie, ses livres et notes de cours ainsi que des doses incalculables de boissons bourrées de caféine, Edwin en avait enfin terminé avec ses examens. La lutte avait été rude, il n'avait aucune idée de sa réussite ou non à ses partiels, mais l'essentiel était qu'il en avait terminé et qu'il pouvait enfin profiter de ses vacances. Et il n'avait pas attendu une seule seconde pour le faire, appelant sa jumelle, Zoé, pour sortir faire la fête le soir même. Qu'importe la fatigue accumulée, le jeune anglais avait besoin de se défouler et pour se faire, rien de mieux que de sortir avec sa soeur pour aller boire des coups à l'Awesome. Complètement déchainé, il était bien décidé à s'amuser et c'est un premier verre de vodka-redbull en main qu'il attrapa la main de Zoé pour l'entraîner sur la piste. Les heures s'enchaînèrent tout comme les verres et Edwin se sentait enfin revivre, sortant de la torpeur de ses révisions interminables.
Il s'amusait à user de ses charmes sur une jeune femme quand il sentit son téléphone vibrer dans sa poche. S'excusant envers la demoiselle, il alla trouver sa soeur pour l'avertir qu'il s'absentait quelques minutes, le temps de prendre son appel, puis il se faufila parmi la foule pour sortir de l'Awesome et sortir son iPhone de sa poche, un verre dans son autre main. L'appel qu'il avait manqué provenait, à sa grande surprise, du cellulaire d'Elisabeth, sa grande soeur. Tous les deux n'avaient jamais eu de grande affinité, enfants, ils ne s'entendaient même pas du tout. Mais aujourd'hui, un événement avait frappé son aînée, un événement qui les avait irrémédiablement rapprochés : la naissance d'Ivy-Blue, sa fille. Edwin, qui avait eu le malheur de perdre sa petite amie de l'époque enceinte, avait eu beaucoup de mal à se relever de cette douloureuse épreuve et en souffrait aujourd'hui encore. Mais prêter mains forte à sa soeur pour s'occuper de la nouveau-née l'aidait à remonter la pente un peu plus, en plus de le rapprocher d'Elisabeth. C'est donc sans attendre qu'il l'appela à nouveau et la voix paniquée de la jeune maman lui fit froncer les sourcils. « Edwin il faut que tu me rejoignes à l’hôpital vite, la petite à plus de quarante de fièvre elle ne fait qu’hurler je ne sais pas ce qu’elle a ! » L'étudiant, légèrement perdu, ne sut pas trouver les mots pour la réconforter mais s'empressa de lui assurer qu'il la rejoindrait au plus vite. « J'arrive Eli. Calme-toi d'accord ? » Puis il raccrocha avant de terminer son verre d'une traite et de retourner à l'intérieur en quatrième vitesse. Cherchant sa jumelle du regard, il s'avança parmi la foule et finit par l'apercevoir. Il s'en approcha et lui annonça son départ, s'excusant et lui promettant de se rattraper au plus vite. Puis il fila en prenant le soin de laisser sa voiture sur le parking. Ayant bu, il ne voulait pas prendre le risque de revivre un accident de voiture. Il se mit donc à courir dans les rues en direction de l'hôpital.
Quand il arriva aux urgences, Edwin était à bout de souffle. Mais il avait tenu parole et était arrivé sur les lieux à peine vingt minutes après avoir couper son appel avec sa soeur. Se ruant à l'accueil, il demanda à une infirmière où est-ce qu'il pouvait trouver Elisabeth et on lui annonça qu'elle se trouvait du côté des urgences pédiatriques. Il la remercia et traversa le couloir pour finir par arriver dans la section concernée et ne manqua pas de voir son aînée, assise sur une chaise, visiblement en panique. « Elisabeth ! » l'appela-t-il en s'en approchant. La jeune femme le regarda et, constatant qu'il s'agissait de son frère, se leva pour aller à sa rencontre. Edwin nota la panique qui tremblait dans ses yeux et il ne se fit pas prier pour la prendre dans ses bras et la serre contre lui. « Je suis là, ça va aller. » tenta-t-il de la rassurer en lui caressant le dos. Au fond de lui, il espérait que sa nièce n'avait rien de grave. Après tout, elle pouvait simplement avoir attrapé un vilain virus qui avait fait monter sa fièvre. S'écartant légèrement de sa soeur et la fixa, le regard légèrement inquiet. « Tu as vu les médecins ? Ils t'ont dit ce qu'elle avait ? » Peut-être avait-elle eu des nouvelles entre temps, sait-on jamais.
Dernière édition par Edwin S. Hanwell le Dim 15 Juil - 18:55, édité 1 fois
Sujet: Re: Help, need somebody help! | Edwin Lun 11 Juin - 22:40
Complètement paniquée, Elisa ne s’était pas dit que les gens pouvaient avoir quelque chose de prévus, être en soirée ou même dormir paisiblement dans leur lit. Non elle ne s’était pas du tout dit qu’elle allait peut être réveillé un ami ou un membre de la famille et le paniquer directement au réveil ou qu’elle allait gâcher la soirée de quelqu’un. Non ça elle était loin d’y penser pour ne pas dire très très loin, tout ce qu’elle voyait c’est que sa fille avait de la température, qu’elle hurlait et que rien n’y faisait passer. Elle avait peur et elle se fichait bien du programme des autres tant qu’elle trouvait quelqu’un pour l’accompagner dans ce passage. Emma l’engueulerait surement de ne pas l’avoir contacté car elles s’étaient promis d’être toujours là l’une pour l’autre dans tous les cas mais bon, Elisa assumait son choix, elle voulait laisser tranquille sa meilleure amie. Bref, son frère était le prochain sur sa liste des personnes à appeler en cas de panique et par bonheur il répondait à l’appel. Elle n’avait pas pris le temps de lui demander si elle le dérangeait ni rien elle l’avait imploré de venir le plus rapidement possible la rejoindre à l’hôpital. Elle n’avait pas non plus vraiment attendu qu’il lui réponde et elle avait raccroché. Elle ne savait pas dans combien de temps il arriverait ni dans quel état cependant, elle savait qu’il arriverait. Maintenant, en plus d’attendre des nouvelles de son petit bébé, elle attendait en plus l’arrivée de son frère, elle attendait deux choses ce qui faisait que l’attente était encore plus longue. Les secondes passaient aussi vite que des minutes et les minutes aussi vite que des heures. La blonde tournait en rond et regardait tout le temps la pendule qui semblait arrêter, mais malheureusement non. Heureusement pour elle, les urgences étaient presque vides, personne ne la voyait donc dans cet état, un état qui n’était pas habituel chez elle mais depuis un mois, rien n’était habituel dans ses réactions et dans sa vie alors autant continuer. Après un gros quart d’heure, Edwin passa les portes des urgences et avant même que la blonde ne puisse dire la moindre chose il l’a pris dans ses bras pour la rassurer. Les deux jeunes frère et sœur n’étaient pas très proches auparavant mais depuis la naissance de la petite blonde ils avaient entrepris de se rapprocher petit à petit et ils se rendaient peut être petit à petit compte qu’ils avaient louper de nombreuses choses en ne partageant pas plus avant. Mais on ne peut pas refaire le monde donc bon il fallait en profiter le plus maintenant. Plusieurs larmes coulèrent des yeux de l’ainée et lorsqu’il lui demanda si elle avait eu des nouvelles des médecins elle hocha la tête de droite à gauche, rien ils ne lui avaient rien dit ce qui n’était pas normal et qui la rendait encore plus folle, plus inquiète mais ça ils n’en avaient pas grand-chose à faire. « Rien ! Ils ne m’ont rien dit depuis près d’une demi heure que je suis là ! C’est fou ça ils n’ont pas le droit de faire ça non ? » Elisabeth se dégagea de l’étreinte de son frère pour se diriger vers la personne qui accueillait les gens venant pour une urgence. Cette femme la voyait paniquer depuis tout à l’heure et elle ne s’était pas lever une seule fois pour aller voir ce qu’il se passait dans la salle où était sa fille et lui donner des nouvelles. « Excusez moi ? Plutôt que de faire je ne sais quoi sur votre ordinateur, de cliquer depuis des heures vous ne pourriez pas aller voir ce qu’il se passé avec ma fille, je n’ai pas de nouvelle depuis que je suis là ça n’est pas vraiment normal je pense! » La brunette derrière le comptoir n’avait pas l’air de comprendre l’impatience d’Elisa, elle ne la connaissait pas mais très vite elle allait savoir qu’elle devait bouger si elle ne voulait pas que la blonde se transforme en tornade parce que Katerina n’était rien à comparer d’elle. « Bon c’était la version calme et gentille mais vous n’avez pas l’air de comprendre alors je vais la refaire : bougez vous les fesses à aller chercher des nouvelles pour me tenir au courant où s’est moi qui y avait sans vous demandez votre avis! » Edwin tentait de calmer sa sœur à côté mais il n’y parviendrait pas, même si il ne la connaissait que très peu, il savait bien que s’était une Hanwell et savait donc que cela impliquait un caractère de cochon ! Elisa souffla lorsqu’elle vit la bonne femme se lever de sa chaise, ce n’était pas trop tôt et au moins elle allait peut être avoir un petit brin d’information sur son bébé. Elle se tourna alors vers Edwin : « Que des incapables là dedans, il faut leur dire ce qu’il faut faire pour qu’il le fasse tu y crois toi ?»
Sujet: Re: Help, need somebody help! | Edwin Mar 19 Juin - 18:52
S'il y avait bien une personne de la fratrie Hanwell avec qui Edwin avait toujours eu des rapports difficiles, c'était bien Elisabeth. Son aînée avait toujours voué une jalousie et une haine incontrôlable à l'égard de lui et de sa jumelle, trop envieuse de l'attention qu'ils avaient pu susciter durant leurs toutes premières années de vie. Quand Elisabeth avait quitté le domicile familial à sa majorité, Edwin n'avait que treize ans mais était déjà en plein dans la période où il en faisait voir des vertes et des pas mûres à sa famille, particulièrement à ses parents. Et avec sa soeur aînée, c'était un feu d'artifice rougeâtre : ils ne pouvaient pas être dans la même pièce sans se crier dessus, cela en devenait lassant pour tout le monde. Edwin l'avouait, quand sa grande soeur était partie pour New York, il s'en était montré ravi et espérait ne pas avoir à la recroiser pour un bout de temps. Sauf que le jeune homme avait grandi, avait fait ses erreurs, avait traversé une série d'épreuves douloureuses qui l'avait changé et aujourd'hui, il n'était plus cet ado détestable qui rendait la vie de ses proches presque insupportable. Il était devenu un jeune homme en quête de reconstruction, bien décidé à tirer un trait sur son passé et à repartir sur de bonnes bases. Et c'était pour cette raison que, quand Elisabeth avait accouché de sa petite fille, il avait été le premier à lui proposer son aide. Étonnant non ? Mais il voulait se racheter, rattraper leur relation d'enfance chaotique. Il était donc présent pour elle et débarquait dés qu'elle l'appelait. Preuve à l'appui.
À peine eut-il passé la porte automatique donnant sur les urgences pédiatriques que l'étudiant aperçut sa soeur, complètement dépassée par les événements. Sans attendre, il se rua vers elle et la prit dans ses bras, sentant déjà son corps se soulever face aux larmes qui s'échappaient de ses yeux. Il tenta de la rassurer un minimum, puis il la questionna sur l'état de la petite. Comment allait-elle ? Est-ce que c'était grave ? Avait-elle autre chose qu'une simple fièvre ? Mais Elisabeth s'emporta immédiatement dans une colère déclenchée par la pression et la panique qu'elle ressentait. « Rien ! Ils ne m’ont rien dit depuis près d’une demi heure que je suis là ! C’est fou ça ils n’ont pas le droit de faire ça non ? » Le jeune britannique ouvrit la bouche afin de lui répondre, mais il n'eut le temps de rien prononcer. Son aînée s'était déjà dégagée de son étreinte pour marcher d'un pas vif vers l'infirmière de l'accueil. Edwin tenta de la rattraper par le bras, sans résultat. « Eli ! » l'appela-t-il, priant pour que sa soeur ne fasse pas un numéro mélodramatique à la femme de l'accueil. Il marcha dans sa direction et, à peine arriva-t-il derrière elle qu'Elisabeth était en train de pester contre la jeune femme. Elle se montrait plus ou moins polie, mais était agressive. Edwin la regarda en fronçant les sourcils et s'apprêtait à l'interrompre, mais elle repartir de plus belle, s'énervant réellement contre l'infirmière. Le brun posa donc sa main dans son dos et tenta de la calmer du mieux qu'il pouvait. « Elisabeth ! Arrête, elle n'y est pour rien ! » Mais rien à faire, le regard de la blonde continuait à lancer des éclairs. Il se tourna donc vers la jeune femme et s'empressa de la rassurer. « Excusez ma soeur mademoiselle, mais sa fille a été emmenée ici en urgence et elle s'inquiète beaucoup pour elle, personne ne lui donne de nouvelles. Ce serait possible que vous alliez trouver les médecins ? » demanda-t-il calmement en lui adressant un regard rassurant. L'infirmière lui sourit faiblement et acquiesça d'un signe de tête avant de se lever et de s'éclipser.
Edwin se tourna donc vers Elisabeth et lui lança un regard légèrement agacé. Il comprenait qu'elle soit inquiète, mais de là à traiter les gens de la sorte, il peinait à le supporter. Mais elle était une Hanwell, et cette famille n'était pas réputée pour son tempérament calme et posé. « Que des incapables là dedans, il faut leur dire ce qu’il faut faire pour qu’il le fasse tu y crois toi ? » Le jeune homme leva les yeux au ciel en faisant mine de soupirer, puis il déposa un rapide baiser sur la tempe de sa soeur aînée. Elle devait impérativement se calmer, sinon ça allait mal se terminer. « Ce n'est pas son rôle de te donner le bilan sur la santé de ta fille. Si tu dois t'en prendre à quelqu'un, c'est au médecin qui s'occupe d'elle. » Ayant parlé trop vite, il grimaça et tenta de se rattraper rapidement, attrapant la main de sa soeur avec douceur. « Allez, assied-toi et essaye de te calmer, tu vas finir par péter les plombs autrement. » Il lui sourit et l'accompagna jusqu'aux sièges. Attendant qu'elle y prenne place, il finit par s'installer à côté d'elle et, le buste penché en avant, ses bras appuyé contre ses cuisses, ses mains reliées une à l'autre, observa Elisabeth. Pas besoin d'être un frère Hanwell pour voir qu'elle allait mal. Il passa donc sa main dans son dos pour la caresser avec douceur, désolé de la voir dans cet état. « Ça va aller, ne t'en fais pas. C'est une Hanwell, les Hanwell son invisibles ! » tenta-t-il de plaisanter gentiment pour la dérider. Que pouvait-il faire d'autre de toute manière mis à part la calmer, plaisanter et rester à ses côtés ?
Dernière édition par Edwin S. Hanwell le Dim 15 Juil - 18:56, édité 1 fois
Sujet: Re: Help, need somebody help! | Edwin Ven 22 Juin - 12:11
Les relations qui démarrent le moins bien sont souvent celles qui sont le plus facile à rattraper car il ne peut y avoir que de l'évolution. Dans la famille, si il y avait bien deux personnes qu'Elisa détestait c'était les jumeaux. Avant leur arrivée, elle n'avait pas une grande attention de ses parents tout simplement car elle prenait un malin plaisir à pourrir les moments à l'église qu'ils aimaient tant et qu'elle haïssait tant de son côté, lorsqu'ils étaient nés cela avait été encore pire, personne ne l'avait plus calculé et toute l'attention avait été sur ses deux bébés. En réfléchissant cette épreuve n'avait rien été à comparer de celle qu'elle avait vécu à l'arrivée d'Olivia. En effet, si les jumeaux avaient pris toute l'attention, Olivia c'était encore pire et la petite blonde avait attiré l'attention de sa grande sœur aussi mais on lui avait toujours dit de rester loin d'elle, cela l'avait frustré alors que de rester loin des jumeaux n'avait pas été un problème. En histoire de famille, la famille Hanwell était bien placée, d'autant plus qu'au final l'éducation qu'ils avaient reçu ne les avait pas empêché de faire ce qu'ils voulaient, et tous, après Elisa s'étaient rebellés de diverses manières. Bien sur la jolie blonde n'avait pas été là pour voir ça à l'époque mais maintenant elle le savait car elle se rapprochait notamment d'Edwin qui lui en disait un peu plus sur ce qu'elle avait loupé après son départ de la maison alors qu'elle venait tout juste d'avoir dix huit ans. C'était l'un des jumeaux oui, un des enfants qui étaient arrivés après elle qu'elle appréciait le moins mais en ne s'appréciant pas ils ne pouvaient pas faire pire, alors en changeant petit à petit leur relation avait évolué et la relation était un peu inversée. Si Elisa n'avait jamais été là pour les jumeaux, aujourd'hui Edwin était toujours là pour elle et la preuve en était ce soir. Dans la panique, elle l'avait appelé alors qu'elle ne l'avait jamais fait avant car elle n'osait pas et car elle avait presque toujours Emma avec elle et il avait répondu présent, quittant dans l'instant ses occupations pour venir la rejoindre et la soutenir dans l'attente interminable qu'elle subissait à l'hôpital alors que la petite Ivy-Blue était avec les médecins depuis son arrivée. Les bras du jeune homme à son arrivée aux urgences l'avaient rassuré, l'avait légèrement calmé mais très vite la panique avait repris le dessus notamment lorsqu'elle lui avait dit qu'elle n'avait pas de nouvelles car elle s'était rendue compte que ce n'était pas vraiment normal de ne rien savoir, de ne pas être tenue informée alors que c'était tout de même son bébé. Ni une ni deux elle avait été passé un doux savon à la secrétaire qui accueillait tous les malades et elle n'avait pas réussit à en tirer la moindre chose mais heureusement pour elle, Edwin qui avait beaucoup plus de tact et qui savait mieux y faire avec les femmes, en même temps c'était un garçon alors normal, parvint à faire bouger la jeune femme qui se dirigea vers la porte par laquelle la petite blonde était partie. Bien sur le jeune homme ne put s'empêcher de remonter légèrement les bretelles à sa sœur et il avait raison, en effet ce n'est pas en hurlant sur les gens qu'on a des réponses mais pour Elisa dans cette situation, c'était assez difficile à comprendre. « Je sais bien qu'elle n'y est pour rien, qu'elle ne peut rien me dire mais elle pourrait quand même aller voir les médecins pour leur signaler que je tourne en rond comme une folle là et donc qu'il faudrait me donner des nouvelles, elle ne doit pas être mère celle là pour ne pas penser à faire ça ! » Une autre qui ne devait pas avoir l'instinct maternel avant d'être mère, au moins elle se sentait moins seule dans ce cas mais cela ne la rassurait pas. Sans trop lui laisser le choix, Edwin l'accompagna jusqu'aux sièges qui se trouvaient dans le hall d'entrée pour la faire assoire afin qu'elle se calme, pas dit que la jeune maman tienne assise mais on pouvait toujours essayer. La demoiselle fit par s'assoire et pris rapidement sa tête entre ses mains, elle avait honte de son comportement mais elle était surtout à bout de nerfs et quelques larmes se mirent à rouler le long de ses joues alors que son frère l'avait compris et tentait de la rassurer en vint. « Je sais que les Hanwell sont des durs mais elle est si petite... » C'est à ce moment là que la personne contre qui elle avait crié quelques minutes auparavant revint et se dirigea vers eux, en ayant rien de très bon à leur annoncer. La petite avait toujours autant de fièvre et rien ne la faisait baisser mais les médecins ne savaient pas de quoi cette forte fièvre venait d'autant plus qu'elle était trop petite pour commencer à faire des dents, surement un virus qui trainait comme ça, un virus qu'Elisa ne savait pas où elle avait bien pu le prendre puisqu'elle était restée essentiellement à la maison avec la petite depuis sa naissance. La jeune femme informa aussi Elisabeth qu'elle pourrait voir sa fille dès que les médecins auraient trouvé quelque chose pour faire baisser la fièvre mais ajouta qu'elle passerait dans tous les cas la nuit ici pour voir comment cette fièvre évoluait. La secrétaire retournée à son bureau, la blonde ne se retint plus du tout et ce n'est pas quelques larmes qui coulèrent sur ses joues mais un torrent, une vraie fontaine. Son frère tenta à nouveau de la rassurer même si il savait bien que c'était peine perdue. « Je vais passer la pire nuit de ma vie je crois, même si les dernières nuits n'ont pas été faciles puisqu'elle se réveillait pour le biberon, ce n'est rien à côté de celle là ! Je suis désolée de t'embêter, rentre chez toi si tu veux hein je ne veux pas te retenir ici toute la nuit, ce n'est pas le plus bel endroit pour papoter et se connaître un peu plus... » Les deux jeunes gens se connaissaient très peu même s'ils s'étaient rapprochés, ils rattrapaient petit à petit le temps perdu mais c'est sur l'hôpital n'était pas un endroit pour cela et Elisa ne voulait pas lui imposer de rester avec elle toute la nuit.
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