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A weird interview ... || Declan T. Weisz

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MessageSujet: A weird interview ... || Declan T. Weisz A weird interview ... || Declan T. Weisz EmptyDim 15 Avr - 23:57

    A weird interview ... || Declan T. Weisz Tumblr_m1e3r8k37o1qfd8k9o1_500

    C'était un samedi matin. Enfin, il était environ treize heure, et pourtant Calliopé venait seulement de se réveiller. Dans son pyjama à l’effigie des 101 Dalmatiens, la blondinette traînait devant sa télé, zappant les chaines une à une, cherchant en vain de quoi se distraire. Aujourd'hui, elle ne travaillait pas : c'était sa journée de repos, et elle comptait bien en profiter comme il se doit. N'importe qui en aurait profiter pour aller faire un footing à Central Park ou les magasins dans l'Upper East Side, seulement, aujourd'hui Calliopé voulait juste glander jusqu'à pas d'heure, et l'avantage de vivre seule, c'était que personne ne l'en empêcherait. Sa meilleure amie Silvia était en déplacement vers les Hamptons depuis la veille, dans le cadre de son travail, et même si elle avait invité Calliopé, celle-ci avait gentiment décliné son invitation pour "affaires". En vérité, c'était bien un prétexte. Elle était sorti la veille, en boite, avec quelques copines de fac, et aujourd'hui, c'était la journée off. Le dimanche, à l'inverse, serait la journée ménage (son appartement en avait bien besoin). Le monde à l'envers, certes. Mais c'était toujours comme cela avec Calliopé.
    Ainsi, alors qu'elle était profondément concentrée devant une énième rediffusion de The Notebook, et qu'elle retenait ses larmes pendant qu'Allie était en train de lire les lettres de son amoureux; son téléphone se mit à sonner. Croyant que c'était Silvia, elle ne répondit pas. Et oui, elle ne se voyait pas étaler sa vie absolument pas intéréssante. "Oui oui, je suis bien chez moi. Je suis en pyjama et je bade devant la télé. Et toi les Hamptons ?" Après tout, son répondeur pouvait très bien se charger de ça. C'était à cela que ça servait. Ainsi, elle se contenta de se lever, de se diriger vers son frigo et d'en sortir un pot d'Haagentz Daz qu'elle comptait s'enfiler tout en pleurant devant la fabuleuse, mais badante, histoire d'amour du film. Malheureusement, son téléphone ne fut pas de son avis, et sonna à nouveau. Décidement, Silvia insistait bien aujourd'hui. Tout en soupirant, Calliopé se saisit de son iPhone et constata avec surprise que c'était son employeur. Bien évidemment, puisqu'une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule; en plus de se faire déranger un samedi matin par son boss, elle avait raté l'appel. Or, elle n'était absolument pas en état de le rappeler : sa gueule de bois était bien assez fatigante, elle ne se voyait pas écouter les remontrances de sa hiérarchie, insatisfaite du café qu'elle servait.

    C'était comme ça depuis 2 mois; depuis qu'elle avait trouvé ce job de stagiaire dans le NY Times. Elle qui se voyait le calepin en main, à courir derrière Anna Wintour pour qu'elle lui accorde un interview, elle avait bien été déçu. Effectivement, elle courait, mais plutôt comme Andy dans Le diable s'habille en Prada; derrière des cafés lattés et des plateaux sushis. Et oui, elle n'écrivait rien du tout : elle se contentait de servir de larbin aux journalistes pimbêches, et ce pour un salaire de misère. Ainsi, instinctivement, elle repoussa son téléphone, et se reporta sur l'écran de télévision. Malheureusement, son céllulaire fit à nouveau des siennes, cette fois ci en vibrant. Calliopé hurla un juron en espagnol, puis attrapa le smartphone. C'était un texto. Machinalement, elle l'ouvrit, et le regretta dès qu'elle l'eu lut. " Declan Weisz arrive chez toi dans 10 minutes. A toi de l'interviewer. Me deçois pas." Le message était signé par le rédacteur en chef. On lui donnait sa chance; enfin. La première réaction de Calliopé fut de pousser un cri de joie, qu'elle perdit quelques secondes plus tard. Declan Weisz, qui que soit cette homme, arrivait chez elle dans 10 minutes. 10 minutes. Chez elle. Alors qu'elle était en pyjama et que son appartement était encore plus en bazar qu'un souk à Marrakech. Subitement, la blondinette se leva en sursaut, et commença à marcher dans son petit studio, réfléchissant à une excuse pour repousser l'interview. Après quelques minutes de réflexion, elle dut bien admettre qu'elle n'en avait pas. Elle était obligée de faire cette interview. Ainsi, elle détacha ses cheveux, passa vite fait la main dedans, et courut vers sa chambre, dévalisant son dressing à la recherche d'une tenue correcte. Jupe noire, chemisier blanche, veste blazer et collan ... de couleur chaire. Ce ferait l'affaire.

    Un coup de rouge à lèvres bourgeois, et 5 minutes plus tard, elle était là, tentant en vain de ranger son appartement. Enfin ranger, c'était vite dit. Elle se contentait de cacher les chaussettes sous le canapé-lit, de ranger les vieilles assiettes au frigo et de planquer les babioles dans les placards de la cuisine. Dans un laps de temps aussi court, elle ne pouvait se permettre de faire un grand ménage. Fouillant dans son sac, elle trouva une vieille paire de lunettes, qui lui servait dans le cadre de son travail. Elle n'avait aucun problème de vue, seulement elle trouvait que cela lui donnait un air sérieux, et respectable. Ainsi, elle enfila les Ray Ban noire; et s'affala sur le sofa quand elle fut enfin prête. Son horloge annonçait 13h15. Le client avait 5 minutes de retard ... étrange. Calliopé s'interrogea alors sur le nom du client. Elle ne le connaissait même pas. Il fallait tout de même qu'elle se renseigne. Elle bénissait son iPhone, qui offrait un accés illimité à internet et à wikipédia; alors qu'elle rentrait le nom de Weisz dans la barre google. La page chargeait, mais bien évidemment, prenait son temps. Alors que Calliopé s'excitait sur son portable, qui aujourd'hui semblait capricieux, elle entendit soudain la sonnette. Ca y est, il était là. " Ca y est, je suis virée" se dit-t-elle tandis qu'elle ouvrait la porte à ce mystérieux inconnu dont elle ne savait absolument rien.
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MessageSujet: Re: A weird interview ... || Declan T. Weisz A weird interview ... || Declan T. Weisz EmptyLun 16 Avr - 18:06

    Samedi matin. Un œil après l’autre, Declan tenta de reprendre pied avec la réalité mais l’exercice se révéla beaucoup plus ardu que prévu. Dans son demi-sommeil, l’homme chercha le moyen de retenir les brides de souvenirs qui lui étaient apparus en rêve mais rien n’y faisait et tout cela s’envola quand son BlackBerry se mit à sonner. Declan regard d’un œil morne le nom affiché par le Smartphone et s’enfonça la tête dans l’oreiller, insensible aux nombreuses sonneries. Ce matin, il n’avait franchement pas la tête à bosser donc son assistante ira gentiment se faire mettre. Toutefois, au bout de dix minutes il décrocha et soupira. Traitresse pensa-t-elle car n’obtenant pas de réponse de sa part, elle avait sifflé son bras droit qui venait de lui faire la morale durant une bonne vingtaine de minutes sur les bienfaits du travail. Décidément être multimilliardaire, c’était une prison dorée. L’homme pesta encore quelques minutes tout en prenant une longue douche chaude puis se prépara. Au menu du jour : costard Armani –avec pour seule entorse, l’absence de cravate car il détestait cela. Une demi-heure plus tard, il prenait son petit déjeuner sur la terrasse et eu la surprise d’y retrouver Cassandra. « Monsieur Weisz, dois-je vous rappeler que vous donnez une interview ce matin pour le New York Times ? D’ailleurs à ce sujet, la journaliste qui devait vous interviewez est souffrante. Une remplaçante a été désignée et elle vous attend l’adresse que j’ai synchronisé sur votre BlackBerry » énonça la voix cristalline de son assistante avec toujours autant de professionnalisme. Declan fronça les sourcils et avala rapidement ses tartines. Cela le dérangeait au plus haut point, il avait eu l’intention de passer à l’orphelinat voir son fils histoire de faire plus ample connaissance avec cette inconnue à sa vie.

    « Vous ne deviez pas prendre votre samedi Cassandra ? » lui demanda-t-il à la place. L’avantage c’est qu’il pouvait se montrer sous son vrai jour avec la jeune femme puisqu’elle était au courant pour son petit problème de mémoire. Celle-ci se mit à rougir sans raison en détournant le regard. A croire qu’elle ne s’y ferait jamais à son nouveau patron. « Je me contenterai de mon après-midi monsieur. » Declan hoca la tête tout en finissant son petit déjeuner. La jeune femme accepta de boire un verre d’orange mais ne se permit pas plus à son plus grand dam. Sérieusement, il faudrait qu’elle apprenne à se détendre. Bon comme le rendez-vous était programmé que bien plus tard dans la matinée, il avait toujours le temps de passer voir Wyatt.
    Quelques heures plus tard, c’était un Declan à la fois retourné et heureux qui pénétra dans la Bentley où son chauffeur attendait patiemment. Le multimilliardaire ne savait pas quoi penser de ce moment passé avec son fils. Une partie de lui-même aurait aimé le sortir de cet endroit mais l’autre, la plus cartésienne lui souffla que le petit fût beaucoup plus en sécurité ainsi. Il était un peu plus de onze heures quand il arriva à l’adresse indiquée. Declan fronça les sourcils, il devait y avoir une erreur mais son assistante n’était pas connue pour en faire aussi prit-il sur lui et se prépara à jouer son rôle. Une minute plus tard et une jeune femme lui ouvrait. L’homme la toisa de bas en haut et haut en bas avant de pénétrer dans l’appartement. Il semblerait qu’elle n’était pas une adapte du ménage. En parfait salop, il laissa son mépris s’afficher sur son visage tout en couvant le petit appartement du regard. « Declan Weisz. Faisons cette interview le plus rapidement possible. »

    Sans y être invité, il s’installa dans un fauteuil et l’observa plus attentivement. Belle, elle l’était mais la nervosité qu’il sentait émaner d’elle lui confirma ce qu’il pensait déjà : elle était novice dans ce métier. Bien, cela pouvait être un avantage pour lui. Declan afficha un air narquois tout en la couvant d’un regard qui se voulait chaleureux : « Alors..Miss ? Je vous écoute, posez donc vos questions ! » s’exclama-t-il en croisant les bras sur son torse parfaitement mis en valeur par sa chemise blanche. L’homme avait fait tomber la veste un peu plus tôt dans la voiture et avait simplement roulé sa chemise sur ses avant-bras. En son for intérieur, Declan était amusé. La jeune femme ne semblait avoir aucune idée de qui, il était et cela promettait d’être fort distrayant.
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MessageSujet: Re: A weird interview ... || Declan T. Weisz A weird interview ... || Declan T. Weisz EmptyLun 16 Avr - 18:40

    C'était un cauchemar, voilà tout. Un simple, et bon cauchemar. Calliopé avait prié pendant des jours et des jours pour que ce jour arrive : le jour où on lui donnait enfin sa chance. Et voilà qu'aujourd'hui,alors que ses prières étaient ex-causées, elle accueillait le client, dans un appartement piteusement rangé à la va vite, avec son visage qui n'inspirait rien d'autre qu'un zombie du clip Thriller de Jackson. Qui plus est, le client ne semblait pas commode. Avec son air snob, il n'inspirait rien à Calliopé, si ce n'est du mépris. "Finissons cet interview au plus vite." Là dessus, ils étaient d'accord. Calli ne rêvait que d'une chose; c'était de se replonger devant la rediffusion de The Notebook, avec son pot de glace. Pot de glace qu'elle avait d'ailleurs oublié de ranger, et qui était piteusement disposé sur la table basse; cette même table basse qui faisait face à Declan. Tout en rougisseant, la blonde s'en saisit, et tenta de prendre un air nonchalant, alors qu'elle marchait vers la cuisine pour le ranger. Je vous offre à boire ? dit-t-elle en disposant le pot d'Haagen Dazs dans le réfrigérateur. Tout en regardant le contenu du frigo, elle ne put s'empêcher de rougir à nouveau : elle n'avait tout bonnement rien à lui offrir, si ce n'est une bière ... et elle doutait qu'un homme de cet envergure, habillé avec un costume à 2500 $ n'accepte une bière bon marché qu'elle avait acheté à la supérette du coin. C'en était fini pour elle. Plus jamais son patron ne lui confierait de papier. Et même si sa hiérarchie lui donnait une autre chance, elle se voyait déjà faire le tour des festivals minables de tout New-York, où elle n'aurait pas rien à raconter, si ce n'est à quel point ils étaient soporifiques. Lentement, mais surement, la jeune femme s'assit sur le fauteuil face à Declan. En s'asseyant, Calliopé eut le bonheur de sentir une forme massive s'enfonçant dans son dos. Certainement une jaquette de DVD qu'elle avait aussi oublié de ranger. Elle fit face à l'homme, qui parfaitement à l'aise, lui demanda de lui poser ses questions. Instinctivement, Calliopé fouilla dans sa poche, à la recherche de son téléphone. Oh non ... elle avait laissé son iPhone sur la commode, commode qui était justement à côté de Declan. Si elle se levait, pour s'en saisir; cela serait trop flagrant. Il allait voir à quel point elle était inexpérimentée. Et elle ne connaissait que trop bien les petits bourgeois de New York pour savoir ce qui allait se passer : ce Declan allait téléphoner au rédac chef, pour se plaindre du manque flagrant de compétence de leurs journalistes. Cependant, Calliopé savait qu'elle ne pouvait se passer de son iPhone : et pour cause, c'était le noyau de son article; son plan de travail. Ainsi, après s'être élégamment raclé la gorge; elle regarda son client droit dans les yeux, afin de ne pas lui montrer ses angoisses, et esquissa un sourire.

    Attendez, je me saisis de mon magnétophone.

    C'était l'excuse la plus minable que Calliopé n'ait jamais vu. Tout le monde savait que les journalistes avaient généralement leur magnétophone toujours sur eux, surtout quand ils savaient qu'ils allaient interviewer une personnalité. Mais bon, Declan ne fit aucune réflexion; et Calli se contenta de se lever pour se saisir de son smartphone. Bien évidemment, Declan eu parfaitement le temps d'apercevoir la jaquette du DVD "The Hangoover" que Calli avait regardé il y a deux jours, disposée sur le fauteuil. C'était donc ça qui lui faisait horriblement mal. En rougissant de plus belle, la blondinette, après avoir récupéré son téléphone; repoussa le DVD et s'assit. Ca y est, elle allait s'en sortir, elle allait cartonner. Du moins, c'est ce qu'elle pensait avant qu'elle ne puisse consulter son téléphone. Panne de réseau. Oh non, c'était bien son jour. Impossible d'accéder à Internet, et bien évidemment, elle ne pouvait se permettre d'allumer son ordinateur devant le client. Ainsi, elle allait devoir faire sans. Les mains tremblantes, elle activa l'option magnétophone, et posa l'appareil sur la table basse, là où quelques minutes avant, était disposé le pot de glace.

    Hum ... parlez-moi de vous. Comment en êtes vous arrivés ... là où vous êtes ?

    Intérieurement, Calliopé priait tous les saints qu'elle connaissait. Elle ne savait pas du tout comment elle allait faire, mais une chose était sure : elle allait le faire cet article, avec ou sans Wikipédia.
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MessageSujet: Re: A weird interview ... || Declan T. Weisz A weird interview ... || Declan T. Weisz EmptyLun 16 Avr - 20:18

    Declan allait s’amuser comme un fou tandis qu’il suivait les allers et retour de la pseudo journaliste qui semblait aussi à l’aise qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Or, elle tenait plus du cygne pour sa beauté que de l’éléphant mais question maladresse, elle était servie. L’homme tentait donc de garder un air impassible mais au fond de lui, il aurait été presque attendrit devant tant de bourde. Depuis sa sortie du coma, il en avait subie des interviews et en règle générale, il avait à faire à des femmes sûres d’elles, pas impressionnable pour un sou, indépendante etc. Elle, elle avait plutôt l’air d’une biche prise dans les phares de sa voiture et il se détendit. « Je vous offre à boire ? » lui proposa-t-elle gentiment. Avec un sourire ironique, il éleva la voix pour se faire entendre d’elle et d’une voix presque moqueuse rétorqua « Je crains fort que vous ayez le genre de boisson à laquelle je m’adonne mais je vous remercie de cette proposition Miss ?.. D’ailleurs, peut-être pourriez-vous commencer par vous présentez que je sache qui va signer l’interview. » . Sur la fin, Declan avait ponctué d’un petit soupire l’air de dire qu’il s’ennuyait. Pourtant, c’était loin d’être le cas, il s’amusait comme un fou et pour une fois, il songea que jouer le grand méchant loup pourrait être plaisant. Enfin, elle prit place à sur le canapé, semble-t-il prête à commencer l’interview. Néanmoins le multimilliardaire arqua un sourcil devant ce regard ennuyé puis se fit désapprobateur quand elle vint récupérer son Iphone qui se trouvait à sa droite. Elle était mignonne mais il commençait à désespérer un peu.
    Au passage, il nota avec amusement le titre du film The Hangoover. Si sa mémoire n’était pas trop mauvaise, il s’agissait d’une comédie désopilante sur un groupe d’hommes venant profiter des derniers instants de liberté d’un des leurs avant son mariage. Declan se demanda avec précaution quel genre de surprise elle lui réservait encore. Se laissant aller contre le dossier du fauteuil, il tapota de sa main droite l’accoudoir de ce dernier tout en la toisant du regard. La première question tomba et là, sincèrement, il la regarda comme si elle sortait tout droit de la quatrième dimension. Il était de nature publique qu’il avait hérité de ses parents. Légèrement agacé cette fois-ci, il se passe une main lasse sur le visage. L’interview risquait d’être très longue si elle ignorait réellement qui, il était. Aussi, se montra-t-il magnanime et tapota sur son BlackBerry un mot à son assistante qui en gros disait cela :
    Code:
    Dans quoi vous m’avez encore embarqué ?! Cette gamine ne me connait même pas !

    Quelques secondes après, la réponse fusa :

    Code:
     Et bien pour une fois, ne vous montrez pas désagréable, cela vous changera !

    Declan afficha un sourire quelque peu décontenancé. Son assistante devait être de forte méchante humeur cette fois-ci. L’homme retourna son attention vers la jeune femme et soupira. « Bien écoutez ! Dans un premier temps, je veux avoir le droit de regard sur votre papier afin de vérifier que vous ne raconterez pas d’inepties sur ma personne, inutile de prendre cet air outré, vous ne savez même pas qui je suis ! » Lança-t-il sans ambages tout en se frottant le menton. Puis, il se mit à la détailler et soupira comme si la pensée qu’il venait d’avoir le contrarié au plus haut point. « Passons un marché, je vous laisse dix minutes pour vous renseigner sur ma personne et ensuite et vous ferez semblant de jouer à la journaliste en me posant des questions. En échange de quoi, vous acceptez de déjeuner avec moi. » Ajouta-t-il donc à son encontre et cela sans même lui adresser un regard, bien trop occupé à répondre à des mails sur son Smartphone. Declan savait qu’il se conduisait mal vis-à-vis d’elle mais il n’avait pas de temps à perdre surtout si elle ne connaissait même pas son boulot. Même le plus patient des patients avait des limites et il venait d’atteindre les siennes. « Alors ? Quelle est votre décision ? En cas de refus, sachez que je quitterai cet..endroit que vous qualifiez d’appartement et vous n’aurez pas votre interview. Il va de soi que je crains que votre employeur se montre mécontent de votre travail et sera déçu de votre manque de professionnalisme. »

    Declan se pencha vers elle, l’air d’un vieux matou devant un bol de lait et commença à se lever pour mettre un peu plus de pression sur la jeune femme. Visiblement, il attendait une réponse rapide et elle ferait mieux de se dépêcher de lui en fournir une.

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MessageSujet: Re: A weird interview ... || Declan T. Weisz A weird interview ... || Declan T. Weisz EmptyLun 16 Avr - 21:06

    Calliopé regarda Declan, qui l'air désinvolte, envoyait des messages, son portable à la main. Lui aussi, il aurait voulu être ailleurs, en ce moment. Au moins, ils avaient cela en commun. Calliopé prenait sa désinvolture non pour du désintérêt ou de l'irrespect, mais pour de l'indifférence. Ainsi, elle lui murmura son nom, d'une voix presque inaudible, puisqu'elle s'avait qu'il n'en avait que faire; puis décida d'ignorer la moquerie à propos de la boisson. Elle n'était pas d'humeur à entendre quelqu'un se moquer d'elle, pas aujourd'hui, alors qu'elle trainait une gueule de bois pas possible; et de plus, parce qu'elle était dans l'exercice de ses fonctions. Elle savait que peu importe ce que Declan pouvait dire à son sujet, il aurait raison. L'image qu'elle devait lui donner était certainement celle d'une fille qui avait fait une fac de journaliste par défaut, et qui n'était absolument pas compétente. Ce n'était donc pas une insulte contre elle, mais contre son boulot en tant que journaliste. Et aujourd'hui, elle savait qu'elle ne reflétait absolument pas son tempérament habituel. Ainsi, elle l'écouta déblatérer sur son incompétence, en baissant les yeux. Il l'avait démasqué, ca y est, elle allait se faire virer. La seule chose qu'elle avait à faire maintenant, c'était supporter les remontrances du jeune homme et se taire. Elle écouta ainsi avec attention le deal qu'il lui proposait.
    Non. Elle ne pouvait pas se résoudre à ça : sortir avec un mec, pour vendre un misérable papier ? Elle préférait encore se faire virer. Pour elle, cela revenait à la même chose que de vendre son corps. Et ça, il en était hors de question. "Etre libre" c'était sa devise. Mais il y avait une marge entre faire ce qu'elle voulait pour être heureuse et se prostituer. Ainsi, elle baissa les yeux. Elle ne voulait pas le rembarrer méchamment. Mais, elle ne voulait pas non plus lui montrer qu'elle était faible. Elle se leva précipitamment, et fit elle aussi les cents pas dans son petit appartement, comme pour montrer à Declan qu'elle réfléchissait à sa proposition. Une proposition qu'elle savait déjà qu'elle refuserait. Tant pis, elle se ferait virer. « Alors ? Quelle est votre décision ? En cas de refus, sachez que je quitterai cet..endroit que vous qualifiez d’appartement et vous n’aurez pas votre interview. Il va de soi que je crains que votre employeur se montre mécontent de votre travail et sera déçu de votre manque de professionnalisme. »

    Alors, là, c'en était trop. Elle se retourna précipitamment vers lui. Qu'il critique son travail, c'était une chose. Mais son appartement, non. Elle se démenait chaque jour au boulot pour pouvoir en payer le loyer. Il était hors de question qu'il se permette de remettre en cause tout ça. Calliopé savait que si elle disait au revoir à ce papier, elle disait au revoir à son petit studio. Ca, non plus, elle ne pouvait se le permettre. Ainsi, elle marcha encore quelques secondes dans son appartement, et s'arrêta devant la corbeille en papier. La veille, elle y avait jeté un vieil exemplaire du New York Post alors qu'elle faisait le tri de ses vieux cartons. Tout en faisant semblant de s'appuyer contre le bar, Calliopé regarda attentivement le journal. Declan y était en couverture, accompagné d'une belle femme. Voilà, elle savait qu'elle l'avait déjà vu quelque part. " L'héritier de la filière W fait encore des siennes : comment a-t-il brisé le coeur de Marie?" Le groupe W ... Calliopé le connaissait. Son patron avait reçu leur représentant la semaine dernière ... ainsi, Declan en était l'héritier ? En fait, peut-être que c'était son jour de chance. Elle se retourna vers lui, et s'en rapprocha, pour s'arrêter finalement devant lui. Hormis le nom, elle ne savait rien de l'entreprise. Si ce n'est que c'était une multinationale. Mais, c'était déjà un début. Finalement, elle regarda le jeune homme et lui sortit un sourire sarcastique. Elle préférait encore tâter un peu que de déjeuner avec ce personnage abjecte. " Vous me sous-estimez. Vous croyez vraiment que je connais rien de vous ? Vous gérez le groupe W ... groupe que vous avez hérité de votre père."

    Là, elle bluffait. Il aurait tout aussi bien pu en hérité de son oncle, elle n'en savait rien du tout. Mais heureusement, elle était très forte au poker. Ainsi, elle regarda le client, et l'incita à se rasseoir. Elle mima un faux sourire, dans le but de cacher les rougeurs de son visage; puis croisa les jambes, dévoilant alors leur longueur, et prit un air sérieux. " Et si au lieu d'aller manger, on parlait de votre ascension, plutôt ? Qu'est ce que ça fait, d'hériter d'un groupe valant plusieurs milliards de dollar ? Vous êtes jeune ... vous avez la vie devant vous. N'est ce pas effrayant d'avoir autant de responsabilités ? Comment gérez-vous tout ça ?

    Calliopé sourit ironiquement à son interlocuteur. Tous deux savaient qu'elle ne le connaissait pas il y a quelques minutes; et qu'elle improvisait. Mais Calliopé se l'était promis, elle finirait cet article. Et quitte à se ridiculiser, elle s'en fichait. Elle ferait tout pour ne pas déjeuner avec cet homme.
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MessageSujet: Re: A weird interview ... || Declan T. Weisz A weird interview ... || Declan T. Weisz EmptyMer 18 Avr - 17:22

    La colère la rendait belle même très belle et Declan jubilait au plus haut point. Cette petite blonde était facile à ébranler et la taquiner devenait presqu’une occupation à temps plein. La jeune journaliste commença à marcher ici et là dans son appartement et lui, il l’observait avec attention, les mains dans les poches de son pantalon, l’air nonchalant. Seul un petit sourire aux lèvres montrait clairement qu’il s’amusait comme un petit fou mais dès qu’elle se retourna à nouveau vers lui, il reprit son air impassible. « Vous me sous-estimez. Vous croyez vraiment que je ne connais rien de vous ? Vous gérez le groupe W ... groupe que vous avez hérité de votre père. lui lança-t-elle fière d’elle tout en le forçant à se rasseoir. Declan en aurait presque éclaté de rire si elle ne le regardait pas avec autant de sérieux. Elle voulait jouer avec lui ? Bien, bien ! Mais elle n’était pas au bout de ses peines car elle allait devoir jouer cette partie de poker avec un professionnel et quand une personne ne veut pas être interviewé, elle faisait ce qu’il fallait pour saboter celle-ci à savoir : répondre au minimum. Declan était donc bien disposé à ne pas lui faciliter le travail. Néanmoins, dans un premier temps, il voulait clarifier un point : « Mademoiselle, ne prenez pas ombrage, mais je vous invitais à déjeuner car j’ai faim et non pour vous mettre dans mon lit. Vous êtes certes attrayante mais je me dois de décliner votre proposition ! Je m’étais dit que nous aurions pu faire cette interview dans un endroit neutre et non au beau milieu de votre appartement entre les chaussettes sous le canapé et les jaquettes de dvd. Mais bon, si vous préférez la faire ici, à votre guise. C’est vous la.. Professionnelle »

    C’était petit, mesquin mais il avait tellement adoré la voir en colère, de voir son regard bleu pétiller de fureur qu’il n’avait pas pu s’empêcher de la taquiner une nouvelle fois. Maintenant, il allait lui donner sa réponse. « Vous m’avez démasqué. Je suis un héritier ! Pour répondre à vos autres questions, je fais mon travail de président. Toutefois, pourriez-vous préciser votre question ? A vous entendre, le groupe W me serait tombé sur les bras du jour au lendemain. Peut-être que si vous précisiez votre question, je serais plus à même de vous répondre. Vous voulez savoir comment je vis l’héritage aujourd’hui ou quand j’ai hérité il y a de cela… » Lui tendit-il la perche. Allait-elle savoir depuis combien de temps il avait hérité ? Quoi qu’il en soit, reprit-il son BlackBerry et commença à tapoter sur les touches sans lui accorder une once d’attention. Quelques minutes plus tard, il le lui tendait pour qu’elle puisse se renseigner sur lui. « Partons sur de nouvelles bases ! Renseignez-vous sur moi et posez-moi vos questions. Vous m’amusez beaucoup et je dois dire que les gens de mon espèce serait plus enclin à répondre à des interviews par des femmes comme vous et non par les coincées de journaliste que l’on nous sert. Si vous saviez comme c’est d’un ennui toutes ses interviews à toujours dire et redire la même chose. Surprenez-moi miss Evans. »

    Declan s’adossa contre le fauteuil, les coudes sur les accoudoirs, les mains l’une contre l’autre. Son regard se fit sérieux. Elle avait du potentiel mais elle devait apprendre à gérer une interview sinon elle se ferait boufer en un rien de temps par les personnes de son espèce. « Toutefois dépêchez-vous, j’ai vraiment faim et comme vous ne désirez pas partager un bon repas en ma compagnie.. » laissa-t-il sa phrase en suspens pour l’inciter à s’activer.


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MessageSujet: Re: A weird interview ... || Declan T. Weisz A weird interview ... || Declan T. Weisz EmptyMer 18 Avr - 18:01

    Calli ne savait pas si elle devait rire ou pleurer. Plus les minutes passaient, plus cet homme était abjecte. Et plus il était abjecte, plus sa colère augmentait. Elle n'avait qu'une seule envie, là, maintenant, c'était de mettre à la porte ce salaud et de se replonger devant la rediffusion de son film. Mais, elle ne pouvait pas se le permettre, elle le savait. Ainsi, elle l'écouta lui expliquer en long et large que la dernière chose qu'il voulait, c'était coucher avec elle. Bien évidemment, elle savait qu'il mentait. Il lui avait proposé le déjeuner en échange de l'interview, pas pour faire l'interview. Elle savait aussi qu'il disait cela, juste pour l'énerver. D'où la réplique sanglante sur la propreté de son appartement. Ah, il n'avait jamais connu les lendemains de soirées difficiles, ou quoi ? A en croire son air hautain, visiblement les riches étaient dispensés de faire le ménage. Et bien oui, ils avaient des employés payés pour ça. Et bien, Calliopé, elle, ne pouvait pas se permettre de se payer les collègues de Nafissatou Diallo. Stagiaire au New York Times, cela ne payait rien. C'est donc d'une démarche qui se voulait assurée, que la blondinette se releva, manquant de trébucher sur ses talons; pour faire les cents pas. Ce geste n'échappa à Declan qui étouffa un rire. Cet homme avait le don de l'énerver au plus haut point. Mais, elle n'allait pas le laisser faire : elle avait trop de fierté pour ça. Ainsi, brusquement, elle se retourna vers lui, se rassit, et lui relança un nouveau sourire sarcastique. "Vous ne voulez pas me mettre dans votre lit ? Ah oui je comprends tout ... je ne l'ai pas cru, hier, quand j'ai lu qu'un homme sur quatre avait des problèmes d'érection. Mais, maintenant, tout s'explique. "

    Et voilà, les hostilités étaient lancées. Il voulait jouer à ce jeu là, et bien Calli allait s'en donner à cœur joie. Pour casser les petits riches prétentieux, elle était la meilleure. Enfin, c'est ce qu'elle croyait. Visiblement, ce Declan avait plus d'une corde à son arc. Et voilà que maintenant, il lui faisait un test sur ces connaissances. Piteusement, la blonde resta silencieuse : elle ne savait absolument pas depuis quand il avait hérité de l'entreprise familiale. A vrai dire, elle s'en fichait. A présent, il n'était plus question de l'interview. La guerre était déclarée : elle allait prouver à cet homme arrogant ce qu'elle valait. A la fois en tant que journaliste; mais aussi en tant que personne. Bien évidemment, cela n'allait pas être facile. Elle était toute rouge, et ses mains tremblaient; tellement ses émotions étaient fortes. Mais, elle savait qu'elle pouvait y arriver. Elle allait se le prouver. Mais, plus que tout, le prouver à ce Declan de malheur. Lentement, elle se saisit du Blackberry, et regarda vite fait sur wikipédia la biographie de ce charmant personnage. Elle ne lit que les deux premières lignes, et s'arrêta. Elle n'en avait pas besoin. Declan voulait qu'elle le surprenne, elle n'allait pas se gêner. " Bien, première question !" Calliopé rajusta ses lunettes, qui tombaient de ses beaux yeux verts, et se saisit de son calepin. Elle fit semblant de réfléchir, puis regarda Declan, qui la pressait. Monsieur avait faim. Oh, elle allait faire ça court. Elle aussi voulait qu'il parte.

    " Ca fait quoi d'être un salaud doublé d'un nymphomane ? On survit ? "

    Il voulait de la surprise, il en avait eu. Calli avait lâché cela instinctivement, sans vraiment réfléchir. Elle allait se faire virer, elle en était sure. Mais, d'un côté, c'était le client qui lui avait dit de la surprendre. Elle n'allait pas se contenter quand même de lui poser des questions dont elle savait déjà les réponses grace à Wikipédia. Ainsi, elle esquissa un sourire, pour cacher sa nervosité grandissante. Elle guettait sa réaction, avec attention. Allait-t-il rire ? la casser encore plus ? ou quitter l'appartement, comme ça, exaspéré ? " Oh, au passage; la barbe, c'est totalement démodé." Ce qu'elle croyait enfoui dans sa tête était en vérité sortit de sa bouche. Oh, non, elle l'avait vraiment dit. A voix haute. Devant lui. Là, elle était fichue. En plus, elle mentait. Son ex petit ami avait souvent la barbe des 3 jours, et Calli trouvait ça extraordinairement sexy. D'ailleurs, Declan la portait bien. Mais, elle était bien trop fière pour le lui avouer. Si il n'était pas aussi arrogant et prétentieux, il aurait certainement pu lui plaire ...
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MessageSujet: Re: A weird interview ... || Declan T. Weisz A weird interview ... || Declan T. Weisz EmptyJeu 10 Mai - 1:13

    Vous ne voulez pas me mettre dans votre lit ? Ah oui je comprends tout ... je ne l'ai pas cru, hier, quand j'ai lu qu'un homme sur quatre avait des problèmes d'érection. Mais, maintenant, tout s'explique. " A ces mots Declan éclata de rire. Elle ne manquait pas d’audace ni de toupet mais à ce jeu là, il pouvait faire preuve du même aplomb voire pire puisque des deux, il était en position de supériorité. Quoiqu’elle dise, quoiqu’elle publie, elle ne ferait pas pire qu’une certaine presse à scandale. La semaine dernière, on l’avait proclamé gay après avoir été photographié donnant une brève étreinte à un ami. Impuissant ou ayant des problèmes d’érection ? Disons qu’elle aurait beaucoup de mal à le prouver étant donné ses nombreuses maitresses. « Je suis flatté que vous vous inquiétez à ce point de mes problèmes sexuels mais rassurez-vous, il n’en est rien. Je pensais que vous alliez trouver une manière plus subtile pour me faire comprendre que vous désirez atteindre mon lit. Allez, je suis sûr que vous pouvez faire mieux Miss Evans. » lui répondit-il calmement tout en la regardant dans les yeux. Si elle croyait l’impressionner, elle se trompait mais pour l’heure, elle lui permettait de passer agréablement le temps. Une femme belle, semble-t-il intelligente, quoi de mieux ? Il songea à augmenter son assistante pour lui avoir permis de découvrir cette perle.

    Le moment fatidique de l’interview débuta et les deux joueurs de poker se toisèrent. Declan conservait calme et froideur mais on pouvait voir à son rictus, qu’il prenait un malin plaisir à se retrouver dans cet appartement bien aménagé quoique légèrement surchargé à son avis. Son penthouse était à cent lieux de cet endroit mais au fond de lui, il savait pertinemment que l’impression de chaleur qui se dégageait de ce petit appartement valait tous les objets de luxe du sien. Ce n’était d’ailleurs pas pour rien qu’il lui arrivait de prendre une chambre à l’hôtel histoire de se sortir de ce cadre austère. Tiens, et s’il faisait des travaux de rénovation. Sans se cacher, il attrapa son BB et tapota un rapide mail à Cassandra pour qu’elle fasse faire des devis. Oui, il devait donner le change en public, mais en privée, il avait décidé de se donner un peu de confort. C’est Miss Evans qui le ramena bien vite sur terre avec une question qui lui arracha un haussement de sourcil. Directe qui plus est ? Elle cachait des pans entiers de sa personnalité. Très intéressant tout cela. En quelques minutes, la jeune femme avait réussi à attiser sa curiosité et il se promit rapidement de mener une petite enquête sur elle. Par mesure de sécurité ? Oui, exactement tenta-t-il de se convaincre. Néanmoins, il leva son index et le secoua lentement dans un signe négatif à savoir de gauche à droit tout en faisant « tssss » .

    « Je vois que ma vie sexuelle continue d’aiguiser votre curiosité. Ne niez pas, cela fait deux fois que vous abordez le sujet. Malheureusement, je suis au regret de vous informer que le terme de nymphomane est exclusivement réservé à la femme. Il faudra que vous demandiez à une âme charitable de vous acheter un dictionnaire. Ma foi, je vous pardonne, vous aurez au moins réussi à prononcer un mot de trois syllabes. Toutes mes félicitations ! » Fit-il en l’applaudissant mollement. Declan se releva sur ces mots et rangea son Smartphone dans la poche de son pantalon. « Toutefois, je m’attendais à une interview sur des sujets concrets et sérieux bref à la hauteur de votre journal. Peut-être devriez-vous vous reconvertir dans le domaine de la presse à scandale. Aux vues de votre première question, vous en avez les qualifications. Alors sois vous m’accompagnez déjeuner, soit nous stoppons net cet entretien. Vous apprendrez qu’il n’est pas rare que les journalistes partagent des repas avec les personnes qu’elles interviewent.. Cela s’appelle des déjeuners d’affaires mais les stagiaires ne connaissent pas cela. Je ne me trompe pas, vous êtes bien stagiaire et non journaliste titulaire ? » assena-t-il plus froidement. Il y avait bien une chose qu’il n’appréciait pas, c’est qu’on lui rappelle le salop qu’il était supposé être. « Vous avez actuellement une minute pour vous décider. Ah.. Et pour information, je ne désire pas vous mettre dans mon lit. J’ai des gouts pour le moins plus sophistiqué en matière de femmes. »
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MessageSujet: Re: A weird interview ... || Declan T. Weisz A weird interview ... || Declan T. Weisz EmptyLun 28 Mai - 20:12

    Atterrir dans son lit ? Rien que la pensée de cet acte immonde la répugnait. Comment pouvait-t-il imaginer que ça lui plairait de coucher avec lui ? C'était un homme humainement parlant absolument répugnant. Bon, il est vrai qu'il était absolument séduisant et que s'il n'était pas aussi détestable, Calliopé n'aurait pas hésité une seconde. Malheureusement, après avoir découvert sa personnalité, cela n'était même pas envisageable. Elle ne pouvait même supporter l'idée de rester dans la même pièce que lui; et de savoir qu'il était assis sur le canapé qu'elle aimait tellement, cela la rendait malade. Et qu'il l'appelle Miss Evans, c'était le comble du comble. La blondinette se sentait très mal : son teint était écarlate et elle se sentait très mal, à deux doigts de la crise d'angoisse. C'était la fin de ses rêves; la fin de sa carrière, la fin de tout. Elle n'aurait plus jamais la chance de revêtir ses lunettes et de se saisir de son calepin; elle n'interviewrait plus personne, elle le savait. Ceci expliquait surement son malaise, qui ne fit qu'empirer lorsque Declan souligna son énorme faute de français. Elle avait pourtant fait des études de lettres, elle savait pourtant bel et bien que satyriasis chez l'homme était ce qu'est la nymphomanie chez la femme. Mais, envahie par des émotions qu'elle ne pouvait contrôler, elle n'avait pas réfléchit. Bien évidemment, c'était un prétexte de plus pour l'homme pour rire d'elle et de son inexpérience. Si gros que soit son embarras, elle tenta de ne rien laisser paraître. Elle s'installa plus confortablement sur son canapé; écoutant le monologue de cet abjecte personnage qui remettait en cause ses compétences. C'en était trop.

    - Oh, pardonnez mon erreur. J'ai entendu dire par mon amie Molly, du service communication, que vous étiez transsexuel ... j'ai donc voulu vous mettre à l'aise. Cependant, je comprends que vous ne désiriez pas vous étendre sur votre identité sexuelle ... ni sur vos performances. Oh, et ne vous inquiétez pas, pour le dictionnaire ... j'ai ce qu'il me faut. Cependant, je pense qu'il vous en faudrait un sur la courtoisie.

    Calliopé adressa son plus beau sourire hypocrite à son interlocuteur. C'était certes culotté et totalement audacieux d'inventer une stupide histoire pour se justifier, mais actuellement, elle avait épuisé toutes les ressources possibles. Elle ne voyait pas comment elle pouvait se sortir de cette impasse : elle était bien obligée d'aller déjeuner avec cette homme, pour le "travail", que ça lui plaise ou non. Elle n'avait pas vraiment le choix, si elle désirait garder son emploi. Elle l'écouta d'une seule oreille, critiquer une fois de plus ses compétences, réfléchissant à une stratégie pour se débarrasser de lui. Elle pourrait l'emmener dans un restaurant; et prétendre un coup de téléphone important pour le laisser en plan. Non ... il devinerait de suite la supercherie et n'hésiterait pas à appeler son employeur. Ou alors, elle pourrait très bien lui proposer de se rendre en métro jusqu'à Manhattan. Snob comme il était, Declan refuserait et reporterait le rendez-vous. Ainsi, rien ne serait la faute de Calli ... Non, en y réfléchissant; ce serait sa faute. Elle entendait déjà râler son employer : "on ne propose pas à un homme qui dirige un groupe valant plusieurs milliards de dollar de prendre le métro !". En gros, elle était fichue. Elle devait choisir entre sa dignité (ne pas manger avec lui et comater à nouveau devant la télé) et son travail (aller manger avec cet homme et supporter les sarcasmes pendant tout un repas). Et il fallait avouer que le choix n'était pas simple. Sortant de ses pensées, Cali entendit juste le dernier reproche de Declan : elle n'était pas sophistiquée. Ou du moins pas assez. Non mais pour qui se prenait-t-il ?

    - Sophistiquée, vous dites ? Hum ... je préfère être moi, peu importe ce que mon image vous inspire; et conserver ma dignité, plutôt que de m'abaisser, comme toutes ces femmes dites "sophistiquées" à sortir avec vous dans un seul but pécunier. L'argent ne fait pas le bonheur, comme on dit.

    Calli devenait de plus en plus rouge, mais tentait de se rassurer en se disant que si elle était complètement fauchée, célibataire et bientôt sans emploi; elle ne finirait pas comme cet homme qui malgré tout son argent, resterait surement seul et malheureux. Il n'avait pas d'alliance, et rien de chez lui n'inspirait un côté paternel ou amical. Il n'avait pas des amis, mais des connaissances. Tout le contraire de Calliopé. Cette pensée rassura la jeune blonde; qui se redressa et se saisit de sa vieille veste en cuir.

    Bien, si vous ne savez pas tenir une heure sans manger; allons donc continuer cette discussion autour d'un repas. Cependant, ne vous étonnez pas si vous me voyez manger. Je ne suis pas anorexique, au contraire de toutes ces femmes sophistiquées.


[HJ : Désolée de mon retard, mon grand ami le bac m'a plus ou moins obligé à m'absenter Sad ]
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