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I'm another ex-boyfriend on your list [ Tallulah ]

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MessageSujet: I'm another ex-boyfriend on your list [ Tallulah ] I'm another ex-boyfriend on your list [ Tallulah ] EmptyMar 1 Mai - 20:06

I'm another ex-boyfriend on your list [ Tallulah ] 302720avrilsigna26

Allongé dans mon lit, les couvertures dans tous les sens, j'émerge avec lenteur. La vieille j'ai du encore trop picoler. Résultat des comptes, je me tape un énorme mal de crâne. J'ouvre un oeil et grimace à cause de la luminosité ambiante qui n'arrange rien à mes maux de têtes. Je laisse échapper un grognement de mécontentement et décide de me retourner dans mon lit afin de me caler correctement contre mon oreiller en passant mes bras sous ce dernier. Seulement je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait quelqu'un d'autres dans mes draps. Tout du moins ma mémoire défaillante ne s'en rappelait pas. Je lève un sourcil et fixe quelques secondes la blonde allongée à coté de moi avant de pousser un soupire de lassitude. Je finis par me redresser et cale mon dos contre la tête de lit avant d'attraper le paquet de clopes posé sur la table de chevet. Well, il est temps de réfléchir à une solution. Une solution qui dégagera l'intrus qui partage mon lit. Car si il y a bien quelque chose que je déteste, c'est que mes coups d'une nuit reste à pioncer chez moi. « Eh merde. » Lachais-je en passant une main sur la couette pour essuyer brièvement la cendre qui vient de tomber dessus. D'un mouvement lent, je reporte ma main vers la cigarette que j'ai coincé entre mes lèvres et tire longuement sur cette dernière. J'ai l'air d'un véritable mollusque affalé dans mon lit de cette manière. Lit qui est d'ailleurs fait pour une personne et demie. Oui en tant que célibataire je ne me voyais pas acheter un lit de quatre mètres de largeur voyez-vous. Cependant je crois bien qu'il serait temps que j'investisse. Mais il faudra quand même que l'on m'explique pourquoi il y a des lits pour « une personne et demie ». Vous en voyez beaucoup vous des une personne et demie dans la rue ? Bref, c'était ma réflexion du matin. Enfin non, de l'après-midi vu l'heure qu'affiche l'écran sur la table de chevet. Quelle idée j'avais eu d'aller faire la fête hier soir. Bref, revenons-en à nos moutons. Ou plutot à la blondasse qui pionce dans mon plumard et qui me grimpe limite dessus. Je sens une main s'aventurer sur mon épaule et le contact d'un corps chaud contre moi. Je tourne alors la tête et jète un coup d'oeil à la demoiselle. D'un mouvement d'épaule je vire la blondinette et grimace avant de me lever brutalement du lit. J'enfile un caleçon qui traine sur le sol – au motif de l'Union Jack je vous prie – et écrase d'un geste tout sauf délicat le megot dans le cendrier déjà plein à ras bord. « T'as deux minutes pour prendre tes fringues et te tirer sinon je balance tout par la fenêtre. » Je balance sèchement. Vu la tête qu'elle tire, la gonzesse en question ne devait pas s'y attendre à celle-là. «  C'est une blague ?! » Je roule des yeux affiche un sourire en coin. «  J'vais prendre une douche, et 'vaut mieux pas pour toi que tu sois encore là quand j'en ressortirais. En plus, j'aime pas les blondes. » je lui cingle avant de quitter la chambre à coucher. En fait ce sont surtout ses seins que je n'aimais pas.

Serviette encore autour de la taille, je sors de la salle de bain et me stoppe brusquement devant mon miroir. «  PUTAIN C'EST QUOI CE TRUC ?! » Hurlais-je en m'examinant le torse. Les yeux écarquiller je passe mes doigts sur la trace noire présente en plein milieu de mon torse. Une croix. J'ai une croix encrée dans ma peau. D'accord elle n'est pas bien grande, mais elle l'est assez pour que n'importe qui la remarque. C'est décidé, j'arrête de picoler pour de bon. Car même si ce n'était pas la première fois que je me retrouvais avec des « erreurs de soirée » je dois reconnaître que ca me fais bien chier. Poussant un long soupire, je tire les tiroirs de ma commode et fouille parmi la pile de vêtements. Ce soir est un grand soir. Tout du moins à mes yeux. Je ne sais pas vraiment quelle mouche m'a piqué mais l'envie de me rendre au concert de mon ex petite-amie – accessoirement premier amour – m'a traversé l'esprit. Il faut dire que de voir sa tête sur des affiches placardées partout en ville a fini par me travailler le cerveau. Alors oui, même si elle ne me remarquerait pas parmi la foule, j'avais envie d'être un minimum présentable. Bien que ma chevelure soit un bordel monstre et que je dispose d'une barbe d'au moins trois jours. A vrai dire j'ai l'impression d'être une sorte de collégienne amoureuse qui passe trois heures à chercher quoi se mettre parce qu'elle a rendez-vous avec le mec le plus beau de l'école. Tant pis, j'attrape le premier jean qui me passe sous la main ainsi qu'un t-shirt et une chemise à mettre par dessus. Une fois habillé je jète un coup d'oeil à mon cellulaire et me rend compte que je ne dois pas perdre d'avantage de temps sinon je vais être à la bourre. […] Mes oreilles bourdonnent comme si je les avait collé contre une enceinte qui laissait entendre du Metallica. Certaines personnes hurlent encore bien que les lumières soient éteintes et que Tallulah ait disparu de la scène depuis un petit moment. Si ces gonzesses pouvaient se magner pour sortir ca m'arrangerait. Je suis le genre de gars qui n'aime pas spécialement la foule et pourtant je me suis rendu dans une salle de concert pleine à craquer. Cherchez l'erreur.

Trouvant que la salle ne se vide pas assez rapidement à mon goût, je repère rapidement une porte de sortie un peu plus loin. Je bouscule alors sans la moindre gêne quelques personnes et ouvre la porte qui donne sur une ruelle. Tant mieux, j'ai besoin de calme. Je laisse alors la porte se refermer dans un claquement et sort mon paquet de cigarettes. Après une telle soirée, il faut que je décompresse. Finalement je ne suis pas certain d'avoir fait le meilleur choix en allant voir mon ex petite-amie. De la voir en chair et en os après tout ce temps ravive des souvenirs encore douloureux. Souvenirs que je me contente d'enfouir au plus profond de moi. Rester impassible est la meilleure des solutions. Calant mon dos contre le mur en briques, je me demande si le tintamarre qui raisonne dans mes oreilles va cesser un jour. Je ne suis tellement pas fait pour vivre en groupe. La solitude est ma meilleure amie c'est indéniable. Tout du moins en dehors de mon travail. Un grincement de porte me fait alors sortir de mes songes. Je relève alors la tête et lève un sourcil en voyant la personne qui se trouve en face de moi.
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MessageSujet: Re: I'm another ex-boyfriend on your list [ Tallulah ] I'm another ex-boyfriend on your list [ Tallulah ] EmptyMar 1 Mai - 21:04


La scène, cet endroit si réconfortant que la belle africaine avait connu grâce à son talent. Sa voix, repérée par hasard au fin fond de l'Afrique du Sud lui avait permis de réaliser un rêve enfoui dans un coin de sa tête, celui de partager sa passion avec des milliers de personnes qui la comprendraient au travers de ses mots, de ses chansons. Elle y était arrivée, elle s'était envolée pour les États-Unis, quittant sa Pretoria natale, et s'était lancée dans sa carrière. La sortie de son disque, les séances de dédicaces, les gens se retournant sur son chemin dans la rue, tout s'était suivi à une allure folle, jusqu'à sa tournée. Les quelques semaines qui auraient dû être les plus magique de son existence mais qui avaient tourné au cauchemar le jour où elle s'était faite agressée par un fan complètement malade, dans la rue, après un de ses concerts. Tout autour d'elle s'était écroulé, la confiance qu'elle avait en elle et en ceux qui l'entouraient s'était envolée, si bien qu'elle avait demandé à mettre un terme à sa tournée. Et depuis, elle n'était jamais remontée sur scène. Pas jusqu'à ce soir.

La talentueuse Tallulah, après avoir mis sa carrière entre parenthèse pendant très longtemps pour donner toute son énergie à son association caritative, s'était relancée et était retournée en studio au début de l'année deux-mille douze, avec des compositions et une envie monstrueuse de montrer à ses fans qu'elle était toujours là. Face à sa motivation, son label lui avait proposé de lancer la promotion de l'album avec un concert, proposition qui l'avait premièrement affolée et qu'elle avait refusé. Mais les mois étaient passés, mai était là et il était tant qu'elle surmonte sa peur. Ce qui expliquait le fait qu'elle se retrouvait en cet instant même dans les coulisses d'une grande salle de concert de Broadway. Le concert était sold out, de quoi lui prouver que non, on ne l'avait pas oubliée. Assise dans sa loge face à son miroir, la blondinette s'imprégnait du bruit qui lui parvenait de la salle remplie et se concentrait une ultime fois avant sa montée sur scène. Puis on vint la chercher, l'heure avait sonné. Elle se leva donc et suivit la personne en question pour traverser les couloirs et monter des escaliers jusqu'à atterrir au bord de la scène. Encore dans l'ombre, elle vit les lumières s'éteindre et sentit l'adrénaline la prendre quand elle entendit la foule hurler. À présent excitée comme jamais, elle attendit que ses musiciens se mettent en place, inspira un bon coup et se lança finalement, un immense sourire aux lèvres.


* * *

Près de deux heures de show plus tard, Tallulah quitta enfin la scène après avoir remercié encore et encore les spectateurs. À bout de souffle et sur un nuage, elle fut accueillie par son équipe qui était tout aussi heureuse qu'elle. Son grand retour s'était déroulé sans soucis techniques, sans rien qui aurait pu gâcher cet instant, et elle se sentait enfin renaître. Ça y est, la chanteuse Tallulah Wellington était enfin de retour. Sautillant de joie, elle passa quelques instants avec son manager et le reste des personnes qui la suivaient nuits et jours dans son parcours musical, puis elle finit par s'enfermer dans sa loge pour prendre une douche relaxante et salvatrice, savourant encore les dernières sensations du concert qui lui collaient à la peau. Une fois propre, elle s'habilla simplement, enfilant un jean foncé, un tee-shirt et un sweat-shirt noir qu'elle accompagna de ses Docks Marins assorties, elle se coiffa rapidement en tirant les mèches avant de ses cheveux à l'arrière de son crâne pour les attacher avec une pince, elle récupéra ses affaires qu'elle rassembla dans son sac et s'extirpa de la loge pour rejoindre son équipe. Tous étaient prêts à aller fêter le concert autour d'une bonne pizza, ils se dirigèrent donc vers la sortie des coulisses, parlant, riant, bruyants.

Arrivés vers la porte de sortie, ils s'échappèrent des lieux les uns après les autres. Tallulah les suivit et finit par se retrouver à l'extérieur, savourant la fraîcheur de la soirée en fermant les yeux. Mais à peine les eut-elle rouvert que son regard croisa un visage qui lui était familier. Ces cheveux en bataille, cette barbe de trois jours, ces yeux clairs et mystérieux... Son sang ne fit qu'un tour et elle s'arrêta net, son sourire, quant à lui, s'effaça pour laisser place à la surprise. « Lenny ? » lui demanda-t-elle, comme s'il se pouvait que le jeune homme adossé à la paroi de brique soit quelqu'un d'autre que son petit ami. Au moment même où leurs regards se croisèrent, son coeur se serra. Ils avaient partagé tellement de chose en si peu de temps, un amour passionnel comme Tallulah n'en avait jamais vécu. Mais il avait fallu que la distance les éloigne, il avait fallu qu'elle en souffre et qu'elle décide de mettre fin à cette douleur en mettant un terme à leur histoire. Mais à quel prix ? La souffrance n'avait jamais réellement disparu et elle le comprit à la seconde même où ses prunelles se plongèrent dans celles de l'anglais. Directement déstabilisée, la jeune chanteuse regarda son équipe qui l'appelait et elle leurs demanda de continuer leur route, promettant de les rejoindre rapidement. À peine furent-ils éloignés, elle reposa ses yeux océans sur son ex petit ami. Il n'avait presque pas changé. Il avait toujours cette gueule d'ange qui l'avait faite complètement fondre à l'époque. « Je... tu... qu'est-ce que tu fais là ? » bredouilla-t-elle, peu sûre d'elle en croisant ses bras contre son ventre, signe de protection qu'elle avait habituellement quand elle se sentait en situation de faiblesse.

Pas fameux, tu m'excusera ~
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