It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson

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MessageSujet: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyDim 23 Oct - 7:15

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COLE && CASSY part 1


« Les invités sont pratiquement tous arrivés, je crois qu’il est temps que vous vous pointez le bout du nez, miss Richardson », fait l’une des serveuses de la soirée. Cassy, quant à elle, bien enfouie sous les draps de son lit chaud, ouvre un seuil œil en direction de son interlocutrice et le referme aussitôt. « Je ne serai pas présente aux festivités de ce soir, vous devez faire sans moi.. » murmure Cassy, remontant les couvertures de manière à cacher son visage. Ce soir, la Villa est bondée. Ce soir, les habitants les plus prestigieux de la ville de New York se retrouvent tous chez les Richardson puisque le patriarche à une grande nouvelle à leur annoncer. Bien que les invités meurent tous d’envie de savoir quelle est cette dite « grande nouvelle », la concernée refuse catégoriquement de faire face à ce qui l’attend lorsqu’elle descendra les marches menant de sa chambre au salon. D’ailleurs, elle peut entendre les spéculations jusqu’à son sanctuaire et les simples murmures arrivent à l’irriter.

Fermant les yeux et émettant une faible pression au niveau de ses paupières, cette même attitude lui fait reculer plusieurs années vers l’arrière, faisant revivre de vilaines remontrances qu’elle préfèrerait garder enfouies dans les méandres de ses souvenirs, utilisés uniquement pour des propos provocateurs ou de reproches... Hélas, les souvenirs refont tant bien que mal surface, et elle sait pertinemment que malgré tout, elle descendra ces escaliers et se paradera, un faux sourire pendu à ses lèvres, parmi la foule qui la regarderait avec admiration et, pour quelques unes, une pointe d’envie. Envie qui, avouons-le, n’est pas vraiment méritée si ces mêmes filles prendraient la peine de vivre ce qu’elle vit... « Il est ici... », haussant un fin sourcil, Cassandra retire les draps de sa tête en un geste lent qui se veut non seulement intrigué, mais très, très, intéressé par la suite des propos de son interlocutrice. « Cole O’Maley, le fils de... » « Monsieur O’Maley, oui je sais... », prise d’une soudaine énergie, Cassy s’asseoit sur son lit, fixant son plancher, visiblement tentant de recoller les morceaux d’un événement quelconque... « Ça veut dire qu’il... Qu’il a enfin pris mon opinion en compte ! » « Euh... », son regard se darde sur la serveuse qui, de par ses traits crispés par l’incompréhension, ne pigeait absolument rien du charabia que venait de prononcer la jeune héritière. « Non! Rien! », s’empresse-t-elle de répondre tout en sortant de ses draps, poussant la serveuse à l’extérieur de sa chambre. « Dites-leurs que je serai présente dans quelques minutes! », finit-elle par dire, un sourire étirant ses fines lèvres alors qu’elle ferme rapidement la porte de sa chambre derrière elle, collant ensuite son dos contre celle-ci. Sa lèvre devient prisonnière de ses dents alors que la jeune héritière réprime un cri hystérique en masquant son visage de ses deux mains.

Il ne fallut que de quelques brèves minutes pour Cassy de se trouver un ensemble propice pour la soirée... Une robe noire, simple, élégante, et ne démontre en rien son enthousiasme envers les nouvelles qui l’attendent... Même que ça démontre un côté plutôt morne, terne... Désapprobateur. Descendant les escaliers, son regard balaie l’immensité du salon dans le seul et unique but de tomber sur... « Champagne, miss Richardson? », son regard se plaque sur le serveur en question, un fin sourire animant ses lèvres alors qu’elle hoche légèrement la tête en un signe négatif. La musique parvient à lui chatouiller l’ouïe, mais en trouver la source, croyez-le ou non, s’avère une tâche en soi. Avec les accolades par ci, les débuts de conversation par-là, Cassy n’a pas le temps de respirer, encore moins le temps de trouver ledit Cole. « ... Puis je lui ai dit de retourner à Yale, ce n’était qu’une histoire de temps avant qu’il réalise que la vie de cambroussard ne lui allait pas... » « Cambroussard, tu y vas un peu trop fort... Il est simplement allé à NYU... » « Si on compare Yale à cette lamentable New York University, on peut dire que j’ai fait usage d'un euphémisme ! », l’attention complètement dérivée de la conversation, Cassy se mordille l’intérieur de la joue alors que son regard scrute chaque recoin de son salon, tentant de guider son regard à la mélodie qui emplie la pièce, malgré le brouhaha constant. Soudain... un sourire anime ses lèvres. Un sourire qui, malgré tout, se veut soulagé et sincèrement ravi. « Pardonnez-moi... » fait-elle avant de contourner les deux invités qui poursuivent leur débat futile sur les nombreuses universités que porte leur Nation.

Parfois, nous avons l’impression que la terre entière est contre nous... Contre nos envies... Contre nos intentions. Malgré le fait que l’univers en son entier n’a strictement rien à faire avec nos évènements, pouvoir se contenter de mettre le blâme sur une entité X nous soulage. Ce soir, la seule personne que Cassy puisse blâmer pour cette interruption est nul autre que son père. « Cole?... », débute l’héritière avant de se faire freiner toute action. « Votre attention, s’il-vous-plaît! », débute-t-il, tapant légèrement son couteau contre son verre de champagne à peine entamé. « Cassy, Xxx... », murmure-t-il aux deux concernés qui, interpellés, n’ont pas vraiment le choix de s’avancer malgré les œillades réprobatrices qu’envoie Cassy à son prétendant, ce dernier baisse les yeux vers le plancher. « Nous sommes ravis de vous compter parmi les nôtres ce soir... », une vague d’applaudissement se fait entendre alors que le patriarche se remet à parler... « Surtout en une soirée très importante pour deux des personnes présentes ici. Mesdames et messieurs, les familles Richardson et Xxxx sont fiers de vous annoncer les fiançailles de Cassandra Skye Richardson et Xxx Xxx Xxxx... », une seconde vague d’applaudissement se fait entendre, celle-ci bien plus prononcée et enthousiaste que la première. Malgré elle, Cassy s’approche du prétendant, un faux sourire tracé à ses lèvres. La suite du discours n’intéresse que très peu l’héritière... À vrai dire, à travers la foule, il n’y a qu’un regard dans lequel elle désire se noyer...


Dernière édition par Cassandra S. Richardson le Dim 23 Oct - 18:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyDim 23 Oct - 11:11

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« C'est la chance que tu espérais, tu ne crois pas ? » Cole reposait son verre sur la table tout en laissant son regard se perdre nonchalamment devant lui. Un bref haussement d'épaules accompagna ledit regard en guise de simple réaction pendant que son père réprimait un petit soupir. « Ecoute Cole, je sais que tu tiens à tes petits « piano bar » et tout ce qui s'en suit mais, si tu veux un jour toucher ton rêve, il faudra bien que tu te jettes dans cet univers-là ! » « Oui, je sais, tu as raison... C'est juste que ce n'est pas mon monde, ce n'est pas notre monde et ça ne le sera jamais. » Confia-t-il finalement en venant rechercher une cigarette qu'il coinça une nouvelle fois entre ses lèvres. Sortant son zippo, il laissa la flamme prendre naissance dans un cliquetis mécanique avant qu'un second bruit identique n'accompagne la mort de ladite flamme. Son père arborait un sourire à la fois fier et compatissant, ne pouvant que partager les considérations de son fils au plus profond de lui-même. « Effectivement, ils ont grandi avec une cuillère en argent dans la bouche et ce sont les pires requins du monde entre eux. Mais tu sais ce qui est le plus important ? C'est que toi, aussi simple sois-tu, avec ton piano et ta musique, tu es capable de les toucher et de les divertir. Et rien que pour cela, n'oublies jamais que tu vaudras beaucoup plus qu'eux ! » Cette fois-ci, le jeune homme ne put retenir un petit rictus relativement amusé. L'idée d'être un pauvre possédant plus de valeur qu'un riche avait toujours ce petit côté paradoxal et digne des plus beaux contes et autres magnifiques histoires enfantines. Mais, avec son père, Cole avait le sentiment que cela existait réellement, que cela pouvait concrètement se produire ! Pourquoi ? Par cette confiance qu'il se plaisait à véhiculer en lui et par cette façon qu'il avait de le soutenir et de le convaincre en chaque instant. « Bon, très bien ! Tu as gagné ! J'irai chez les Richardson ce soir... Mais uniquement parce que tu t'es battu pour que je puisse jouer pour eux. » Et, peut-être en même temps, pouvoir croiser une nouvelle fois ce regard si profond, si doux, si tendre et si envoûtant que furent ses deux iris bleutés, ses deux iris diamants qu'il croisa lors de sa première représentation dans l'un des nombreux restaurants de cette richissime famille. Oui, si la musique était son moteur, l'espoir de croiser un regard en était un autre d'autant plus fort en ce jour précis !

« Monsieur Richardson ? Monsieur O'Maley vient d'arriver. » Prit au dépourvu, le sourcil du vieil homme s'arqua légèrement sous la symbolique de l'interrogation. « Le pianiste ? » « Oui Monsieur » « Bien, si vous voulez bien m'excusez dans ce cas... » Il offrit une solide poignée de main à son vis-à-vis et partagea un simple mouvement de tête avec les autres convives en présence pour prendre congé de leur présence. Sa destination ? L'entrée, dans laquelle se tenait sagement et timidement notre cher Cole. Les pupilles azures de ce dernier observèrent les lieux avec dédain. Tout était si rutilent, tout était si claquant et tellement démesurée. Même s'il ne vivait pas dans une boite en carton, il ne pouvait s'empêcher de se sentir mal à l'aise en remarquant de simples éléments de décoration valant assez d'argent pour le faire vivre un ou deux mois entier. La richesse amène la richesse. On se perd dans l'étalement de ce que l'on possède au point d'en étouffer. Néanmoins, même une fois devenu victime de cela, personne ne résistait à l'appel du luxe et du démesurément utile dans un monde fait d'or, de strass, de paillettes et d'une part d'irréalité. Après tout, ouvrons les yeux ! Pour Cole, il avait clairement le sentiment de se trouver dans le cadre d'une de ses séries télévisées prenant pour cadre les riches privilégiés d'un quartier de New-York, ou d'une toute autre grande ville. Ce genre de décor surfait qu'on n'espère même plus côtoyé un jour... Et, le plus paradoxal, c'est que notre pianiste n'avait jamais eu ce genre d'attente en ce qui le concernait, qu'il aurait même volontiers troqué sa place avec qui le voudrait. « Ah, le jeune O'Maley ! Comment allez-vous ? » fit-il soudainement sorti de sa rêverie sous la main tendue de Richardson sénior se tenant fièrement devant lui. Respectant les règles de bienséance en vigueur, il répondit à son offre en serrant ses phalanges aux siennes et en hochant simplement de la tête. « Ma fille n'arrête pas de me harceler pour que je vous engage depuis votre prestation au Fermont, il y a deux semaines. Etant donné les circonstances, je voudrais lui offrir votre contrat en guise de cadeau ce soir. » « Hrem... Hum... Eh bien, c'est un honneur monsieur Richardson, merci beaucoup ! » « Oh, ne me remerciez pas ! Félicitez plutôt ma fille d'avoir su vendre votre talent. » plaisanta le riche homme d'affaires sous le sourire, certes partagé, de Cole, mais un sourire surtout un peu mal à l'aise et forcé pour la circonstance. Sur l'entre-fait, l'entrepreneur héla l'un de ses 'esclaves' afin d'offrir un guide à ce jeune pianiste. Après tout, être responsable de la soirée ne signifiait aucunement servir de guide touristique. « Je vais vous laisser au soin de Becky. Elle vous montrera où se trouve le piano et vous présentera aux autres musiciens. » Il tourna aussitôt les talons, repartant dans l'autre direction. « Et, O'Maley, merci d'être venu ! »

Cole aimait les « piano bar », plus que cet endroit. Vous savez pourquoi ? Parce que dans ces lieux-là, on s’intéressait un minimum à la musique qui était apportée, offerte. A l’opposé de cette ambiance mondaine ou, finalement, toute note qu’il pouvait produire avec l’orchestre ne servait qu’à apporter un bruit de fond dont personne ne prêtait attention. Ils se perdaient tous dans leur histoire de riche, dans leur conversation surfaite au lieu d’éveiller un tant soit peu leur sens à ce que pouvait représenter la réalité artistique. Riches, mais incapable de savourer un tel trésor, une telle finesse dans le doigté, dans le jeu, dans la sonorité. Malheureux derrière son piano ? Non, jamais ! Cole était réellement chez lui que derrière les touches d’un clavier, quel que soit le lieu. Cependant, il n’appréciait pas l’endroit où on lui avait demandé de jouer. Il n’en dirait rien, il se tairait et demeurerait parfaitement silencieux face à cette vérité. Hors de question de créer un quelconque scandale. Après tout, être pianiste était une passion, certes, mais également un travail dans son cas, avec ses bons comme ses mauvais côtés. Inutile de dire de quel côté penchait la balance en ce moment ! Ses dernières notes prirent fin dans un crescendo sensuel avant que la magie ne se rompe en l’absence de toute mélodie. Instant précis où une voix au timbre fin et léger souffla son prénom. Il n’eut à peine le temps de redresser son visage que son attention fut accaparée par Monsieur Richardson et sa grande annonce. Il ne put que déceler les prémisses d’une chevelure blonde, d’une coiffure qu’il avait déjà croisé, il en était persuadé. Mais aucune conclusion pertinente ne pouvait être à l’ordre du jour. « Cole… » lui souffla l’un des musiciens, conseillant au pianiste de les imiter en se relevant pour assister solennellement à cette scène. Certes, il n’y trouvait aucune utilité mais s’exécuta quand même, se redressant lentement mais surement… Et c’est là qu’il redécouvrit ce visage, ce regard, cette douceur, cette magnificence et ce sentiment d’agréables perditions qui le troubla de part en part sous la forme d’un doux éclair foudroyant. Chaleur, picotement, douleur et sensation de malaise seraient très certainement les adjectifs qui pourraient qualifier au mieux ce qu’il se passait dans les tréfonds de son être. Il y avait quelque chose de dérangeant, d’insoutenable dans cette vision de mademoiselle Richardson avec son fiancé. La proximité qu’ils partageaient peut-être ? Ou bien le fait que tout cela ne valait rien aux yeux de Cole, que ce n’était qu’un couple fabriqué pour de quelconques besoins sociaux ou financiers et qu’un nouveau sacrifice s’établissait sous une pluie d’applaudissement aussi sincère qu’hypocrite ? Allez savoir… Sans dire un seul mot, il laissa les félicitations se poursuivre en retrouvant simplement son piano. Il ne consulta même pas les autres musiciens, il ne cherchait même pas à établir un morceau à l’avance. Ce spectacle lui remémora tout simplement une ancienne chanson qu’il prit soin d’introduire la mélodie avant d’être suivi par le reste de ses compagnons. La musique… C’est par elle que son incompréhension, qu’une forme de frustration et qu’un voile de désolation pour la pauvre ‘victime’ se témoigna.
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyLun 24 Oct - 0:28

Voilà. C’est dit. C’est incroyable comment les gens s’excitent pour un rien. L’annonce des fiançailles de la fille Richardson ne signifie pas uniquement un mariage, mais bel et bien une entente. Une entente. Un contrat. Une collaboration... Le simple fait d’en être au courant lui donne la nausée. Souriant légèrement aux myriades de félicitations, Cassandra jette un bref coup d’œil au pianiste qui, pour sa part, a retrouvé sa place derrière son instrument. Son regard se baisse alors qu’elle contourne légèrement les gens qui, depuis l’annonce, n’ont que crée un tas devant les deux familles rassemblées. La cacophonie qui ne cesse de prendre de l’ampleur lui monte un peu trop à la tête et c’est alors qu’elle décide de sortir... De prendre de l’air... De se distancier de ces gens qui, malgré leurs sourires, cachent une malhonnêteté flagrante.

Les deux mains agrippées sur le bord du balcon, Cassandra laisse pencher sa tête vers l’arrière, humant l’air frais qui emplit ses bronches, lui permettant de se couper un peu de cette dure réalité avec laquelle elle devrait faire face. Car même si elle n’a manqué de rien lors de son enfance, même si elle est persuadé que plusieurs personnes l’envient en ce moment – car il faut avouer que son fiancé n’a rien de déplaisant physiquement – et même si elle est au courant que ses parents ne lui gâchent pas délibérément la vie, cette maudite impression de n’être qu’un objet à leur yeux arrive à l’affecter plus que tout au monde, au point où elle ne peut empêcher les larmes de lui monter aux yeux. Nous ne choisissons pas notre famille... Ciel ! Si on pouvait, Cassandra serait la première à vouloir échanger avec une autre personne. Elle ne néglige pas tout ce qu’ils ont pu faire pour elle, loin de là ! Tout ce dont elle aimerait, tout ce dont elle désire, tout ce dont elle espère, c’est qu’un jour ses parents ouvrent leurs yeux fermés et réalisent qu’elle n’est pas heureuse. Que le bonheur qu’il désire tant pour leur seule et unique Cassy est à des années lumières de l’atteindre... Qu’elle n’a jamais ressenti le moindre bonheur en leur compagnie. Elle ouvre les yeux et baisse le regard sur la rue située en bas de leur demeure... Le regard voilé par les larmes, les voitures aux phares allumées ne sont qu’un point illuminé à présent... Tous homogènes... Tous dénué d’originalité. Ternes. Tiens... Comme son existence.

Soudain, la porte derrière elle s’ouvre, provoquant à Cassy un léger sursaut. Elle tourne brièvement les yeux vers la personne qui l’a suivi et, rapidement, elle essuie les larmes qui se sont tracées le long de ses joues. « Pas besoin de te cacher à moi, tu le sais... », lui murmure monsieur O’Maley, prenant place à ses côtés, dos à la porte. « Je n’ai jamais rien demandé dans cette histoire de fiançailles. Mes parents m’ont casés avec ce mec, disant qu’il donnera une belle image à la famille et... Je n’ai rien dit. Là, hier, ils m’annoncent qu’il y aura une fête à la maison... Une fête ayant pour but d’annoncer nos fiançailles... » fait-elle, légèrement incrédule par les évènements qui se sont apparus à la suite de sa rencontre avec Xxx. « Parfois je me surprend à me demander ce que j’ai pu faire pour mériter tout ça... », laisse-t-elle échapper en une énième confidence, plaquant le revers de sa main contre ses lèvres rosées, réprimant un sanglot. En un geste qui se voulait paternel (allant parfaitement bien avec l’image qu’à Cassy envers lui), monsieur O’Maley entoure la jeune femme de ses bras en une étreinte consolatrice. « Tu n’as rien fait, je t’assure... Écoutes-moi...», il recule de son étreinte, ses deux mains sur les épaules frêles de la blondinette et son regard protecteur plongé dans le sien. « Je ne veux pas que tu penses que tu es la source de tous ces problèmes... Tes parents sont simplement... Tarés », fait-il, un léger rire ponctuant sa phrase... Phrase approuvée par la blondinette qui hoche positivement la tête. Elle recule légèrement, baissant les yeux vers la chemise blanche du serveur de ses parents. « J’ai taché ta chemise... », un rire émane d’entre ses lèvres... Rire qui se fait interrompre par la porte qui s’ouvre derrière elle. Son regard plonge dans le Sien et, étrangement, toute crainte, toute mélancolie, toute peur et toute culpabilité s’envolent en une fraction de seconde.
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyLun 24 Oct - 1:40

C’est comme une protection, tant le piano que sa vie. Rien n’est beau, rien n’est parfait, rien n’est facile. Mais, dans la simplicité d’une existence, c’est comme si Cole y trouvait une simplicité dans les problèmes et les différents ennuis qu’on peut rencontrer. Un homme de sa condition ne devra jamais se comporter d’une manière bien définitive ou distincte pour le bien de la richesse ou de la renommée. Il n’aura qu’à s’inquiéter de sa vie, de son éventuelle survie, et poursuivre chaque jour en fonction de ses valeurs. Ainsi demeure-t-il protégé de cet univers si étrange, si froid, si glacial sous l’étalement de cette chaleur artificielle. Cependant, il demeure également son piano. Son piano car lui seul le connait… Lui seul est le témoin de la moindre chose qu’il puisse vivre, qu’il puisse connaître, qu’il puisse ressentir. Le confident silencieux que ne peut être son père… Non pas par incapacité, mais parce que Cole ne veut jamais inquiéter son aîné. Ce dernier a trop de soucis, ce dernier a tellement à faire… Et ce dernier peut demeurer encore tellement fragile depuis toutes ces années qu’il n’en prenait tout simplement pas le risque. L’important est d’avoir quelqu’un à qui se confier, non ? Eh bien Cole avait cette personne, cette personne avec qui il échangeait non pas par des mots, mais par ses notes…

Ce nouveau morceau touche à sa fin. Quelques applaudissements semblent s’offrir à l’ensemble des musiciens alors que le pianiste se relève sans trop de cérémonies. D’une certaine façon, il était presque pathétique de constater qu’une dizaine de personnes, tout au plus, vous applaudissait alors qu’une centaine devait être présente… Cela dit, ne dit-on pas que l’essentiel dans la musique est d’avoir une seule et unique oreille attentive ? « Ha, O’Maley ! » A peine venait-il de faire quelque pas que notre jeune ami se fit de nouveau interpeller par le père Richardson, ce dernier arrivant dans sa direction, deux coupes de champagne en main. « Je doute que ce genre de réception soit votre tasse de thé. Néanmoins, avant de vous laisser partir, je tenais à vous féliciter et à vous souhaiter la bienvenue parmi mes employés artistiques ! Si l’offre vous intéresse toujours évidemment. » Prenant poliment la coupe tendue, Cole observa le patriarche s’exercer dans son discours en lui trouvant un air quelque peu semblable à Vito Corléone. Vous savez ? Le personnage incarné par Marlon Brandon dans le Parrain, premier du nom ? Pour une raison qui lui échappait, le musicien avait ce pressentiment que tout se déroulait comme dans une famille mafieuse des fins fonds de la Sicile. Seul le chef de la ‘famille’ à voix au chapitre et tous les moyens sont bons pour garder sa grandeur et son monopole. « Eh bien… » Il baissa son regard, prenant une inspiration discrète tout en essayant d’imaginer quel pouvait être la meilleure formulation possible. « …je pense qu’il serait idiot de refuser une telle proposition… » « Au moins un jeune qui a la tête sur les épaules… Oh, Franck ! » Sans même qu’il n’ait temps d’ajouter quoique ce soit, Cole se retrouva de nouveau seul, avec pour seule compagne une coupe de champagne dont le verre, tant que ledit champagne, devait très certainement être hors de prix… Et voir imbuvable paradoxalement !

Il l’avait cherché du regard… Il avait scruté la salle, même le fiancé, pour essayer d’apercevoir la silhouette de cette charmante et mystérieuse héritière. Non pas pour aller lui parler, tout du moins, pas dans l’absolu… Uniquement pour le plaisir de pouvoir croiser son visage ou son regard le temps d’une seconde ou deux. De capteur cet instant éphémère pour le marquer et l’imprimer une fois de plus dans son esprit ! Mais en vain… Tout aussi vain que la tentative de retrouver son père en plein service au cœur de ce brouhaha ambiant. Des rires d’un côté, des critiques de l’autre et d’autres murmures inconvenants un peu plus loin… Ce n’était pas pour lui. Sa seule et unique option ? Cette porte en verre menant vers l’extérieur et qu’il prit sans plus de formalité. « Tiens, fiston, tu tombes à pic ! » Souligna son père, son attention tournée vers la porte au moment où cette dernière s’ouvrit. Cole posa à peine un pas à l’extérieur que son corps eut pour réflexe de se figer en voyant qu’ELLE était là… « Papa… Mademoiselle Richardson… » les salua-t-il poliment avant de se remettre en marche, tout en fuyant volontairement ce regard azuré si déstabilisant. Pour mieux s’aider dans cette fuite, il vint caler une nouvelle cigarette entre ses lèvres qu’il alluma aussitôt d’un doigté habitué et expert désormais. « Bien, je pense que je vais en profiter pour laisser la jeunesse ensemble ! Je préfère éviter que ton père me voie en train de me prélasser dehors pendant que ses invités meurent de soif. » Plaisanta le plus âgé des trois pour ensuite tourner les talons et glisser une simple tape amicale sur l’épaule de son fils. « Je te la confie Cole, prends-en bien soin ! » Un petit rictus gagna ainsi les lèvres de notre ami qui hocha de la tête. « Ne t’en fait pas… » La porte claque de nouveau, laissant les deux jeunes gens l’un en compagnie de l’autre. Dans un premier temps, le jeune O’Maley se contenta d’avancer vers le rebord sur lequel il prit appui pour lever son regard vers le ciel. « L’usage voudrais que je vous félicite mais, je pense que ce n’est pas ce que vous voudriez entendre… » entâma-t-il doucement pour retourner ensuite lentement son visage dans sa direction. « Mais… Merci d’avoir parlé à votre père… »
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyLun 24 Oct - 2:47

Les probabilités qu’elle croise Cole étaient en sa faveur. Non seulement était-il l’un des musiciens pour la soirée, mais il est également le fils de l’un des serveurs avec qui elle s’entend très bien. Toutefois, me croyez-vous si je vous dis qu’en ce moment, le regard plongé dans le sien, Cassy ne s’attendait pas du tout à le voir? En réalité, elle s’attendait plus à voir son fiancé traverser le seuil de la porte limitant l’extérieur et l’intérieur de la demeure des Richardson plutôt que de voir Cole... Celui qu’elle souhaite voir depuis le tout début de cette foutue soirée. « Tiens, fiston, tu tombes à pic ! », fait le père O’Maley, l’enthousiaste animant le ton de sa voix à merveille, allant même jusqu’à provoquer aux fines lèvres de l’héritière Richardson à s’étirer en un fin sourire. « Papa... Mademoiselle Richardson »... Seul et unique contact brisé, désormais, laissant place à un regard aucunement partagé, à sens unique plutôt. Cassy se mordille l’intérieur de la joue alors qu’elle baisse le regard vers ses souliers noirs, la nervosité s’emparant de son corps frêle... Et comme si monsieur O’Maley pouvait sentir le tout, le ton de sa voix se fit entendre de nouveau « Bien, je pense que je vais en profiter pour laisser la jeunesse ensemble ! Je préfère éviter que ton père me voie en train de me prélasser dehors pendant que ses invités meurent de soif. », un rire émane des lèvres de Cassandra alors qu’elle hoche positivement la tête en un geste qui se veut entendu. Seuls... Tous les deux... Cassy en perd presque ses moyens. Sentant son cœur battre à toute allure, elle s’appuie contre le bord du balcon et baisse les yeux vers les voitures qu’elle peut, désormais, déceler. Cette nervosité, cette crainte d’avoir l’air tout simplement idiote ou... Comme toutes les autres filles de son « niveau », cette crainte qu’à ses beaux yeux clairs, elle n’est que la représentation de ce que les gens veulent dire par « elle est comme toutes les autres »... Fade. Inintéressante. Et complètement obnubilée par son rôle social, ce qu’elle n’est pas.

« L’usage voudrais que je vous félicite mais, je pense que ce n’est pas ce que vous voudriez entendre... », ses oreilles se font ravir par l’accent que porte son interlocuteur au point d’accélérer la cadence de son cœur, lui freinant ainsi toute motion au niveau de sa poitrine, causant ainsi à son souffle un simple arrêt. Elle lève le regard vers lui, le silence possédant toujours son corps mais son attention, quant à elle, pas la moins rivée sur une seule et unique personne.. Comme si le reste n’existe plus. Comme si le reste n’avait jamais existé. « Mais... Merci d’avoir parlé à votre père... », il le sait? ... Comment le savait-il? Perplexe, Cassy baisse de nouveau le regard vers les voitures tout en hochant négativement la tête alors que les pièces du puzzle se collent parfaitement entre elles... Elle sait très bien comment Cole a su... Son père n’a jamais été l’homme le plus cachotier, même qu’il fait exprès de dire ce genre de choses pour qu’à la fin, le blâme retombe sur Cassy si cette situation ne va pas telle qu’il l’a lui-même envisagé. « Il vous l’a dit, n’est-ce pas?... », elle libère un léger rire incrédule tout en hochant négativement la tête... « Incroyable... », laisse-t-elle échapper en un souffle, levant les yeux vers lui tout en glissant quelques mèches rebelles derrière son oreille. « Je n’ai pas de mérite à prendre... Votre talent m’a complètement... touché. Je voulais avoir l’honneur de vous entendre à nouveau... »

Elle tourne lentement la tête vers les occupants du salon et serre les mâchoires. S’il savaient seulement ce qui se cache derrière le sourire de Richardson Senior... S’ils savaient ce qui se cache derrière les rires de madame Richardson... Et s’ils pouvaient ne serais-ce que lire dans les pensées de la jeune héritière, ils sauraient que cette soirée est loin d’être l’une des plus joyeuses que la famille a vécu. « Et non... » laisse-t-elle échapper, dardant son regard sur Cole une nouvelle fois. « Les félicitations ne font pas partie de l’ordre de la soirée... Même que j’accepterai et j'apprécierai volontiers des « mes sympathies », puisque c’est ainsi que je me sens avec tout ce non-sens... » elle pousse un profond soupire, passant rapidement une main sur son visage, tentant de masquer l’irritation qui s’empare d’elle alors qu’elle repense de nouveau à cet engagement... Ridicule. « Désolée... Je ne souhaite pas vous ennuyer avec mes petites histoires... Vous devez penser que j’exagère... », elle marque une pause, poussant un profond soupire tout en roulant les yeux d’exaspération.. « Comme la majorité des gens ici, d’ailleurs... »
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyLun 24 Oct - 4:14

Autant pouvons-nous subir l’attente incessante et le désir de revoir une personne que nous ne sommes jamais réellement préparés à y être réellement confronté et, ce, d’autant plus lorsque cette confrontation laisse présager un premier véritable contact social et privé, un tant soit peu intime. Ce n’est pas comme ses rencontres ou ses conversations que nous pouvons réaliser via une plateforme virtuelle ou une correspondance manuscrite. Sous la forme de ces dernières, l’avantage est de jouir du temps qu’il nous manque en condition réelle. Du temps pour rebondir sur une conversation. Du temps pour rebondir sur une déclaration, de réfléchir à ce que l’on va dire et, qui plus est, de ne pas être sous le coup d’un rougissement de nos joues, d’une accélération de notre rythme cardiaque ou même des frissons agréables, envahissant, hérissant chaque parcelle de notre être sous l’intensité des émotions ressenties… Comme il en était le cas pour Cole en cette seconde, en cet instant banal, mais particulier et aussi unique à la fois. Ce n’était plus un simple regard qui se présentait devant lui. Il s’agissait d’un corps tout entier, d’une personnalité encore silencieuse mais arborant une véritable identité sur laquelle il pouvait désormais poser un nom. Une source de trouble grandissante, encore plus plaisante dans cette simplicité naturelle arborée sous cette élégante robe noire mettant en avant les onctueux avantages de la sublimissime Cassandra. Une rencontre qu’il avait pu fantasmer, qu’il avait pu imaginer et rêver… Une rencontre dont il ne maîtrisait surtout aucun élément malgré sa bonne volonté. Rien ne pouvait être envisagé ou déterminé à l’avance lorsque le hasard guidait notre route en nous indiquant des chemins sombres, sinueux et inconnus.

On ne peut jamais deviner à l’avance ce que peut cacher une relation familiale. Lorsque son envoutante interlocutrice laisse échapper ce petit rire, Cole se prend au jeu d’essayer de déterminer quelle dite relation elle peut avoir avec son père, avec ses parents. Où se plaçait-elle dans l’échelle de cette famille de nouveaux ‘mafieux’ new-yorkais. Quel était son rôle dans tout cela ? Un pantin ? Il ne voulait pas y croire… Peut-être était-il aveuglé par une image que son esprit faussait volontairement mais, elle n’avait rien d’une marionnette que l’on dirige de droite à gauche selon son bon vouloir et, ce, malgré la situation des fiançailles actuelles. Une membre à part entière et assumée de ce milieu ? Plausible, mais un soucis se manifestait pour en être sûr à cent pour cent : l’instinct du pianiste en ce domaine. Une victime alors ? Bien que ce genre d’image ne soit que trop peu glorifiante, il la prendrait volontiers comme véritable réponse à son interrogation première. La belle et innocente victime de cette immensité de complots se perdant autour d’elle et la noyant peu à peu. De quoi s’en référer aux paroles précédentes : sa simple vie de pianiste lui convenait plus qu’il ne le fallait et lui permettait de tomber dans bien des problèmes, dans bien des entraves et autres frustrations existentielles. « En l’occurrence, ce sont vos paroles qui me vont droit au cœur… » souffla-t-il en exprimant un petit sourire qui disparut lentement en même temps que son visage se rabaissa par-dessus la rambarde. Plus qu’un simple sourire, ce compliment le touchait profondément, ne fut-ce que par la pensée omniprésente de ce regard azuré dans son esprit durant chaque note jouée lors de cette soirée implicitement mentionnée. « Et vous avez une part de mérite : celle d’avoir permis à une personne que vous ne connaissez ni d’Eve, ni d’Adam, de saisir une opportunité pouvant l’aider à améliorer son quotidien. » continua-t-il en venant chercher une bouffée de cigarette. Il recracha sa fumée en l’air avant de tourner son regard en coin vers elle. « Alors, sincèrement, merci… » Car, oui… Il y tenait…

L’important pour qu’une conversation puisse marcher, c’est de pouvoir être attentif, de rester en état d’alerte et de tourner l’ensemble de notre écoute vers la personne se tenant à côté de nous ! Et, en l’occurrence, Cole n’avait d’yeux que pour Cassy. Il y aurait pu avoir dix personnes supplémentaires sur ce balcon qu’il n’en demeurerait qu’accrocher au son de sa voix à ELLE. Pourtant, même si cela semblait être exprimé avec nonchalance, lesdits propos n’avaient rien de profondément heureux, de profondément joyeux. Ils n’étaient guère annonciateur de bonheur mais ne résonnaient pas pour autant comme une plainte de petite prétentieuse réalisant un caprice pour un simple soucis de contrariété du niveau de la couleur de sa robe, ou encore que les petits fours n’aient pas la cuisson qu’elle désirait. Non, même s’il devait faire erreur, dans l’immédiat, la plainte de sa vis-à-vis lui semblait tout aussi forte, importante et sincère en même temps. Cela ne l’empêcha pas de rester silencieux durant plusieurs secondes. En apparence, il pouvait paraître totalement désintéressé avec son regard une nouvelle fois porté vers les cieux, mais cela restait encore d’être le cas. Lorsque son attention se porta une fois de plus sur la belle héritière, une main tendue présentait son paquet de cigarette à l’attention de la jeune femme. « Vous ne me dérangez pas, même si j’ignore pouvoir être de bon conseil… » Haussa-t-il légèrement les sourcils de façon un peu blasé avec un sourire un peu navré en guise d’accompagnement. « Pour être franc, je ne suis pas habitué à ce genre de réception… Mais, ce que je peux vous assurez, c’est que vous ne m’embêtez pas… » conclut-il dans un murmure. Comment pourrait-elle l’embêter alors qu’il n’avait pratiquement pensé qu’à son regard et son visage durant les deux dernières semaines et, ce, à un rythme de vingt-quatre heures sur vingt-quatre ?! « Mon avis vaut ce qu’il vaut mais, les gens peuvent penser ce qu’ils veulent, ils ne seront jamais à votre place. Vous avez le droit de ne pas vouloir sourire, de ne pas être bien ou de vouloir mener une révolte. Si les personnes qui vous entourent ne le comprennent pas, c’est qu’elles sont encore plus superficielles que je ne l’aurais imaginé… »
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyMer 2 Nov - 4:37

Lorsqu’on parle de relations, on s’entend pour dire qu’elles peuvent être bonnes comme mauvaises. L’une comme l’autre auront un effet quelconque sur l’être humain, que ces effets soient néfastes ou favorable à sa santé mentale. Si on prend Cassandra, par exemple, la relation qu’elle entretient avec ses parents peut, chez certaines personnes, donner un résultat qu’on juge plutôt néfaste au développement… Toutefois, chez elle, elle ne peut voir le tout que comme une désillusion… Ce qu’elle ne désire pas être lorsqu’elle atteindra leur âge… Ses parents sont le parfait reflet de ce que la blondinette abhorre chez les êtres humains, et ce qu’elle se tue pour ne pas ressembler. En même temps, elle ne peut s’empêcher de sourire à l’idée qu’elle peut aisément les enrouler autour de son petit doigt avec l’usage de la parole… Parole sans laquelle elle n’aurait eu l’occasion de communiquer avec son interlocuteur en ce moment même. Un fin sourire se trace à ses lèvres alors qu’elle baisse le regard vers le plancher du balcon, fuyant légèrement celui de son interlocuteur alors que son accent vient lui ravir l’ouïe. « En l’occurrence, ce sont vos paroles qui me vont droit au cœur… »

« Et vous avez une part de mérite : celle d’avoir permis à une personne que vous ne connaissez ni d’Eve, bi d’Adam, de saisir une opportunité pouvant l’aider à améliorer son quotidien. » Sa lèvre inférieure prisonnière de ses dents, Cassy lève les yeux furtivement vers son interlocuteur avant de poser son regard sur la rue parsemée de voitures… Plonger son regard dans le Sien, s’y noyer… Le tout semble si anodin… Et si difficile à la fois, craignant ne plus jamais vouloir retrouver le gout de la surface. Mais les paroles prononcées par son énigmatique interlocuteur provoquent à ses prunelles de se plaquer sur lui, son regard de plonger dans le sien et de créer cet effet de flottement dont parlent tous avec envie et ardeur… De flotter à la surface de l’eau alors qu’elle ne sent plus ses membres, ceux-ci devenus source d’une histoire du passée. « Alors, sincèrement, merci… » « Sachez que je le ferai de nouveau, encore et encore.. Si c’est ce qu’il a fallu pour que vous puissiez me ravir de votre musique, alors je n’hésiterai pas une seconde… Je suis heureuse que vous ayez accepté. », souffla-t-elle doucement, son regard toujours plongé dans celui de son interlocuteur, ses joues prenant légèrement une teinte rosées alors qu’elle détourne finalement son regard de Cole, les papillons tourbillonnant comme jamais à présent.

Le paquet de cigarette niché dans la main de son bel interlocuteur se tend vers elle alors qu’elle le regarde, perplexe. Elle croise les bras sous sa poitrine alors que ses traits se peignent d’un amusement flagrant. « Fumer n’est pas bon pour la santé, vous savez… », affirme-t-elle avant de décroiser les bras et glisser ses fins doigts sur l’un des bâtonnets cancérigènes qui hurle son prénom. « C’est pourquoi on en est soumis.. », glissant la cigarette entre ses lèvres, elle approche le haut de son corps au briquet qui lui est tendu. Elle lève les yeux vers Cole et, tout en tirant une longue bouffée, ainsi allumant sa cigarette, elle recule légèrement, rejetant la fumée grisâtre par dessus leur têtes. « Merci.. » murmure-t-elle avant de le contourner et de coller son dos contre le mur non loin, histoire de cacher cette vilaine habitude de ses parents qui ne se gênent pas de leur jeter des œillades réprobatrices depuis la sortie de Cole. « Vous ne me dérangez pas, même si j’ignore pouvoir être bon conseil… Pour être franc, je ne suis pas habitué à ce genre de réception… Mais, ce que je peux vous assurez, c’est que vous ne m’embêtez pas… », adossée mollement contre le mur, Cassy se redresse à ces paroles, ses traits peints d’une incrédulité qu’elle ne peut dissimuler, mais également d’une surprise qui la possède agréablement. Vraiment? A-t-elle envie de murmurer mais Cole poursuit avec « Mon avis vaut ce qu’il vaut mais, les gens peuvent penser ce qu’ils veulent, ils ne seront jamais à votre place. Vous avez le droit de ne pas vouloir sourire, de ne pas être bien ou de vouloir mener une révolte. Si les personnes qui vous entourent ne le comprennent pas, c’est qu’elles sont encore plus superficielles que je ne l’aurais imaginé… »

Elle baisse les yeux, glissant la cigarette une nouvelle fois entre ses lèvres avant d’en tirer une longue bouffée qu’elle rejette dans les airs… Combien de gens dans ce monde vous diront qu’ils vous comprennent sans nécessairement « comprendre » un seul mot qui traverse vos lèvres? Plusieurs. Combien de gens dans ce monde vous diront qu’ils vous comprennent, qu’ils vivent les mêmes émotions que vous, et qui, sincèrement, peuvent vous donner leur avis parce qu’ils « comprennent » véritablement ce que vous vivez? Très peu. La relativité fait que nous vivons chacun des moments propres à nous, et fait que nous voyons les choses d’une manière que les autres ne la voient peut-être pas. Voir la vie derrière l’œil d’un autre n’est pas aussi facile qu’on le croit.. Se mettre dans la peau de quelqu’un n’est pas ce que la majorité de la population que porte cette terre puisse être capable de faire. Mais pour le peu de gens qui le peuvent, ils deviennent des êtres spéciaux… Comme Cole a su le devenir pour Cassy… Bien avant cette conversation… Le tout a commencé avec un regard. « Parlez-vous par expérience? »
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyMer 2 Nov - 20:15

Qu’est-ce qui subsiste le plus ? La notion de relation ou d’inspiration ? Beaucoup vous dirons que l’aspect relationnel est celui qui demeure le plus important et le plus influent dans notre existence. Il faut dire que ce dernier modifie perpétuellement notre quotidien de façon inévitable. Tel qu’on peut le constater en tout un chacun, ce sont ces mêmes relations qui nous aide à faire évoluer notre esprit, notre caractère et à déterminer nos réactions futures, au même titre que notre taux de possibilité de confiance envers les autres. Des relations qui, par ailleurs, alimenteront par extension notre créativité et notre part de rêves. Néanmoins, même en ayant pleinement conscience de cette réalité, Cole ne construit pas son existence en fonction de ses relations mais bien suivant ses propres inspirations. S’il n’est pas forcément l’être le plus reconnu ou la personne possédant le plus de contacts à travers New-York, il peut au moins se féliciter que son faible entourage n’est composé que de personnes suffisamment influentes pour amener en lui différentes sources d’inspiration. Que cela soit son père, les membres du groupe de Jazz avec lesquels il joue régulièrement ou, en l’occurrence, Cassandra Richardson ici présente, quand bien même qu’ils ne se parlent ce soir pour la première fois. Il n’en faut pas d’avantage, il n’en faut pas plus. Après tout, pourquoi faudrait-il systématiquement attendre des jours, des semaines, des mois et une montagne de rencontre pour pouvoir partager ce genre de ressenti et d’émotion ? Pourquoi n’aurait-il pu composer l’un ou l’autre morceau durant ces deux dernières semaines en pensant à son visage et, surtout, à son regard ? Pourquoi n’aurait-il pu improviser ce morceau après l’annonce de ses fiançailles ? Eh bien, même s’il ne le pouvait pas, il se l’était permis, au nom de l’inspiration. Et, pour déterminer l’intensité ressentie selon ce principe, Cole ne se souvient d’aucune personne l’ayant marqué aussi rapidement et aussi fortement, au point d’en éveiller sa création sans demi-mesure !

« Dans ce cas, cela me touche d’autant plus. » Souffla-t-il sincèrement en baissant le regard. Beaucoup trop de monde juge qu’un regard fuyant est un regard désintéressé ou je m’en foutiste. Détrompez-vous car, en cet instant précis, ce n’était pas le désintérêt de Cole pour la douce héritière qui le poussait à fuir son regard… Tout est une question de tension, pour parler sans détour. La situation est tendue dans son aspect le plus émotif, le plus romantique peut-être et le plus charnel sans la moindre hésitation. Il n’y a qu’à observer cette rougeur gagnant à leur tour les joues de Cole lorsque sa ravissante vis-à-vis se penche vers lui pour allumer sa cigarette. Attiré tel un aimant, le regard du pianiste ne peut s’empêcher de détailler les formes de la belle de bas en haut et de s’en détacher. Un regard pourtant furtif, qui ne dure qu’une seconde s’il ne veut pas se faire honteusement remarqué. Mais cette seconde est celle d’une romance cinématographique ! Tout s’arrête, tout s’immobilise, même la principale intéressée. Le tourbillon qui nous emporte dans sa chaleur, dans son désir et ses frissons se multiplient dans une vitesse supérieure à celle de la lumière tant que ledit tourbillon nous bouscule. Non, ils ne s’agissaient pas de simples papillons en cette ambiance… Mais bien d’une nuée d’entre eux convolant vers la frénésie de l’envie et de la passion. « Il nous faut bien quelques petits défauts si on ne veut pas trop s’ennuyer… » sourit-il en suivant sa confidente vers ce pilier de secours. Les regards observateurs et critiques de l’intérieur n’avaient pas échappé à son attention, le poussant ainsi à jouer entre le besoin de se dissimuler tout en restant un minimum visible, histoire de ne pas trop éveiller les attentions…

La question demeure ! Cole est-il capable de comprendre réellement Cassandra ? Le pianiste se veut-il en mesure de considérer pleinement les évènements pouvant s’abattre sur le quotidien de la belle ou bien n’en parler que par tentatives hasardeuses ? « Je ne voudrais pas avoir l’air présomptueux… » murmure-t-il doucement, un peu gêné. En réalité, s’il se permet une tentative de compréhension, c’est bel et bien par expérience. Une expérience qui n’a pas toujours été évidente, une expérience qui a eu énormément de moments difficiles mais certains bons malgré tout. Puis, il y avait surtout le fait que cette expérience restait tout de même différente que celle pouvant être vécue par Cassy… « Disons simplement que les gens ont trop à tendance à s’attarder sur la simple apparence sociale que l’on peut dégager en nous positionnant sans notre consentement dans le rôle du pauvre garçon de rue ou de l’heure héritière, sans même faire l’effort de savoir ce qu’il se cache derrière cette image. » Que cela fasse avancer le débat ou non, Cole avait en tout cas répondu plus directement à la question de sa partenaire du jour. Il fallait fatalement une expérience, une connaissance de cette réalité pour pouvoir en parler de la sorte. Une propre perception qu’il partagea en laissant son regard retrouvé celui de l’héritière. Venant s’adosser à la rembarde du balcon, il dévia ses iris quelques secondes pour accorder un simple regard désintéressé vers les diverses attentions se montrant curieuses de ce qui pouvait se dérouler ou se dire sur ce balcon. Cela lui semblait tellement ridicule qu’il ne put en empêcher un certain rictus finement amusé pour regagner délicatement ce visage qu’il aimait tant observer. « Et, pour être honnête avec vous, je ne crois pas en l’image de l’héritière heureuse dans tout son domaine d’or… Quelque chose vous rend malheureuse, vous ronge… Et votre entourage n’en n’ouvre même pas les yeux. » Son regard se baissa alors définitivement, en même temps qu’il tira une nouvelle bouffée solide sur son bâton de nicotine. Il recracha sa fumée dans un doux murmure désolé, ressentant presque la propre douleur de la magnifique blonde « Vous ne devriez pas vivre ça… »
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyVen 18 Nov - 0:19

« Je ne voudrais pas avoir l’air présomptueux... Disons simplement que les gens ont trop tendance à s’attarder sur la simple apparence sociale que l’on peut dégager en nous positionnant sans notre consentement dans le rôle du pauvre garçon de rue ou de l’heure héritière, sans même faire l’effort de savoir ce qu’il se cache derrière cette image. », captivée par les paroles de son interlocuteur, une lueur d’espoir brille à même le regard de l’héritière. Il ne suffit d’une seule personne qui pense comme nous afin de nous redonner l’espoir qui nous manquait tant et pour Cassy, Cole emplit ce rôle de l’être tant désiré, tant recherché, qui prononce ce dont elle pensait secrètement, n’ayant le courage de le prononcer librement à l’ouïe de tous et chacun. Ses joues se peignent d’un rose flamboyant alors qu’elle baisse nerveusement le regard vers ses pieds.. Portant la cigarette à ses fines lèvres, elle en tire une longue bouffée avant de garder la fumée bien prisonnière, emplissant ses poumons de sa toxicité comme sa propre existence l’a longtemps été.

Elle ne sait pas pourquoi, elle ne sait pas comment, sans oublier que l’usage des mots afin de caractériser ce qu’elle ressent ne ferait de ce sentiment qu’une catégorisation obsolète à laquelle elle refuse de se tourner... Mais mettre le doigt sur ses sentiments, présentement, lui est tout simplement impossible. Tout ce que la jeune héritière sait vraiment est qu’elle souhaite éviter Son regard car plonger de nouveau dans l’océan que porte les prunelles de son interlocuteur lui fait perdre curieusement la raison. Jamais de ses vingt-trois ans d’existence a-t-elle été éprise de tels sentiments et cette constatation l’effraie un peu. Ne pas être le maître de ses propres émotions, de sa propre vie et se faire imposer les idées des autres lui implante une vision d’elle qui se rapproche beaucoup à la lâcheté.... En parler avec Cole, paradoxalement, fait naître en elle l’espoir d’un avenir qui se veut meilleur... Peut-être est-ce la fillette en elle qui ressort un peu trop, peut-être est-ce la rêveuse en elle qui prend possession de son corps en ce moment, mais Cassy ne peut s’empêcher de se sentir plus forte... Qu’elle peut, effectivement, changer ce que le destin lui a tracé et choisir pour elle-même la route à emprunter... Hélas, elle sait également que la seconde qu’elle entrera de nouveau dans la pièce, cette force qui l’a possédé le temps d’une cigarette s’évaporera en un nuage de rêveries loufoques... Loufoques, bien entendu, pour elle. Quand on vous dit de suivre une certaine voie depuis votre tendre enfance, vous perdez notion de ce qui est vrai et de ce qui est faux, de ce qui est bien et de ce qui est mal. Votre jugement n’est guère le même que celui des autres or relativiser avec vos pairs s’avère quelque peu difficile si vous n’avez pas la même vision des choses. Même si certaines parties de votre jugement se voient altérées, vous êtes toujours en mesure de prendre le dessus de ce qui vous entoure, de sortir de votre environnement que vous avez longtemps juger toxique et pénible et ouvrir les yeux aux opportunités meilleures que celles que vous avez présentement sous le nez... Opportunités, certes, bien différentes de celles que vous vivez, notamment au niveau monétaire et c’est ce qui effraie le plus Cassy... Être heureuse n’est qu’un obstacle selon sa mère. Le bonheur qu’elle peut retrouver à l’extérieur n’est d’égale à la fierté de la famille... Ce bonheur extérieur n’est que désuet, futile, complètement sans importance. Comme quoi son bonheur, à elle, est obsolète.

« Et, pour être honnête avec vous, je ne crois pas en l’image de l’héritière heureuse dans tout son domaine d’or... Quelque chose vous rend malheureuse, vous ronge... Et votre entourage n’en n’ouvre même pas les yeux. », Cassandra pousse un profond soupire, masquant son visage de ses mains, les yeux clos. Ce n’est quand les autres remarque notre mélancolie que celle-ci a l’air beaucoup plus... Réelle. Elle contre contre le seuil de notre conscience, se faisant plus flagrante qu’elle ne l’a jamais été. Aux yeux de ses parents, son malheur n’est que bénin. Son malheur ne sera que temporaire et cette envie féroce de rébellion n’est qu’un passage... Passage duquel ils riront tous ensemble dans un futur lointain alors qu’en réalité, elle ne trouve pas de touche humoristique à sa situation, loin de là. « Vous ne devriez pas vivre ça... », murmure-t-il enfin, venant alimenter une myriades de questions chez la blondinette. Pourquoi?... Pourquoi il lui dit tout cela? Pourquoi reste-t-il avec elle en ce moment, la réconfortant grâce à ses paroles...? Ses mains démasquent son visage alors que son regard est voilé par les larmes qu’elle ne peut empêcher. « J’étais heureuse... », débute-t-elle, levant ses prunelles azures vers son interlocuteur. « Gamine, je croyais encore que tout irait mieux... Et je vivais sur le seul et unique espoir qu’un jour, mes parents ouvriront les yeux et réaliseront que ce qu’ils faisaient était complètement ridicule... Que contrôler ma vie ne fait que prouver une insécurité flagrante de leur part », elle marque une pause, baissant les yeux vers sa cigarette qui n’est qu’un mégot à présent, prenant la liberté de la rejeter du haut de son balcon, ne se souciant guère si elle blesse quelqu’un. « Mais maintenant que toute cette histoire est officialisée... Maintenant que je vais me marier avec un inconnu et qu’ils obtiennent ce qu’ils désirent, je me rends compte que j’étais terriblement naïve.. », une larme trace rapidement son chemin le long de sa joue rosée, mourant sur sa robe noire. Légèrement prise par la honte de pleurer devant Lui, Cassy essuie furtivement ses joues tout en libérant un rire alimenté par la situation ridicule dans laquelle elle a les pieds.

Un silence s’installe entre les deux protagonistes alors que le regard de Cassy bifurque vers une fenêtre donnant accès au Salon principal où quelques personnes écoutent attentivement un invité discuter, visiblement il raconte une anecdote captivante... Un soupire se libère d’entre les lèvres de la blondinette alors qu’elle plaque son regard sur Cole... « Je sais que si je dois retourner à l’intérieur ce sera pire... », elle marque une brève pause, se mordillant l’intérieur de la joue nerveusement... « Restez avec moi?... Le temps qu’ils quittent tous... Je ne pense pas être capable de rester seule... », son regard était peint d'un désespoir qu'elle était incapable de dissimuler..
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyDim 20 Nov - 4:40

L’espoir est la base. L’espoir est le commencement. L’espoir est la naissance de toute chose ! Si l’on prend bien soin d’observer la notion même de l’espérance, on peut aisément remarquer qu’elle guide notre existence et notre quotidien depuis notre plus jeune âge. Accomplir quelque chose, c’est débuté par l’espoir de pouvoir le réaliser ou de le mettre en œuvre. Un enfant à l’espoir de pouvoir tenir debout, sur ses jambes, avant de réussir à marcher. Un adolescent à l’espoir de devenir un jour un médecin, un avocat ou un musicien avant de tout mettre en œuvre pour y parvenir. Un adulte à l’espoir de connaître une vie de joie et de bonheur pour seulement effleurer, toucher ce rêve du bout des doigts et y parvenir dans une finalité heureuse. Oui, l’espoir est l’origine. Qu’importe le courage, qu’importe la lâcheté ou encore la folie dans laquelle on tourne, dans laquelle on s’enferme sans rien changer d’un quotidien des plus aliénant. La seule chose qui compte si l’on veut s’en sortir, c’est de garder l’espoir. Car, cette simple notion, une fois en notre possession, peut nous donner l’impulsion nécessaire, peut nous guider vers l’incroyable et l’impossible sans même que nous nous en rendions compte au final. La moralité ? La situation de Cassy n’importait pas autant que la présence de l’espérance au plus profond d’elle-même. C’est l’espoir qui pouvait l’aider à tenir le coup. Aux yeux de Cole ? Simplement l’espoir d’un sourire, d’une compréhension, d’une importance quelconque à ce qu’elle pouvait réellement vivre et ressentir. L’espoir de trouver quelqu’un puissant être réellement à son écoute pour une fois… Par la même occasion, un espoir presque secret et inavoué pour lui de pouvoir répondre à cette demande implicite dont elle faisait preuve.

Mais si le monde, l’univers de Cassy a le don de repousser Cole et de lui faire voir une certaine futilité, c’est que même l’espoir n’y demeure plus réellement présent. Le nouveau jeu de tous les grands riches de ce monde est d’acheter tout ce qui est possible et imaginable. On achète une terre, on vend sa fille en échange, on achète le succès tout en en damnant notre âme car c’est ce qui rapporte le plus, tout le reste n’est que futilité. Inutile de vous dire que, dans cette réalité, l’espoir n’est donc qu’un mot naïf et inintéressant pour des personnes de cet univers précis. Les riches ont l’argent, les pauvres ont l’espoir… Mais, au final, seuls les riches peuvent se permettre de se pavaner aux yeux de tous, aux yeux du monde, à éveiller les convoitises et les jalousies les plus profondes dans le seul but d’étendre leur renommée et leur splendeur. Comment une femme à l’image de la jeune héritière Richardson pouvait elle vivre, même réussir à survivre dans un climat familial d’une telle bêtise ? Tel qu’il le considérait, Cole savait pertinnement qu’il ne pourrait jamais offrir un collier de bijoux scintillant de mille feux à une femme. Il savait plus que parfaitement que son travail de musicien actuel ne lui permettrait jamais d’habiter dans un somptueux loft d’une centaine de mètres carré en plein centre de l’Upper East Side. Oui, il n’était qu’un ‘pauvre’ qui demeurait seul avec sa musique et ses rêves, ses espoirs. Sans doute ne serait-il jamais qu’un rêveur, qu’un rêveur ne pouvant qu’illusionner les belles fictions romantiques où le ‘pauvre’ arrive à faire chavirer le cœur de la ‘riche’, de la ‘princesse’ en quelque sorte. Mais être de la sorte lui permettait d’avoir cette profonde richesse qui lui fait aimer la vie, qui lui fait connaître et ressentir l’existence telle qu’elle, et non sous l’apparence de tous les artifices dont elle peut se parer. Gérer la dépression d’un de nos parents alors que nous ne sommes qu’un adolescent peut sembler tellement difficile, éreintant et injuste. Toutefois, cette épreuve nous amène à réellement ouvrir les yeux sur ce qui est important et ce qui a réellement de l’importance. La réponse ? Ce n’était ni l’argent, ni même ce manque de moralité de la part d’un père collant sa fille dans les pattes et le lit d’un inconnu juste pour assurer la pérénité et le profit de sa rente annuelle.

Même s’il le voulait, même si son corps serait moins en proie à une série de douces violences envoutantes et d’attirances résonnant de plus en plus au plus profond de lui, Cole était incapable de détacher son regard du visage de Cassandra. Terminant sa cigarette, il écoutait avec une nouvelle attention particulière la confession de la belle héritière. Si elle était en droit de se demander pourquoi il agissait de la sorte avec elle, alors, pourquoi elle, se laissait-elle aller à de telles déclarations vis-à-vis de lui ? Certes, cela apportait une certaine complicité, une certaine particularité et unicité à leur conversation que Cole était loin de trouver déplaisante. Mais, pourquoi ? Pourquoi aussi rapidement ? Pourquoi aussi simplement ? Était-ce par sa simple condition de musicien introverti ou bien par véritable détresse incapable d’être retenue et maîtrisée ? Il n’en n’avait ni la réponse, ni la solution quelconque et ne voulait pas la trouver. Cela faisait partie de l’instant présent, cela faisait partie de cette forme de trésor de compréhension s’évaporant tendrement entre eux. Aucune parole, aucun regard prompt à juger les réactions de la magnifique Cassandra… Juste une main, tendant un mouchoir en tissus, sur le coin duquel était gravé les initiales de Cole… « Tenez… » lui tendit-il alors même qu’elle tentait de dissimuler les parcelles de larmes ayant pu fuir de ses yeux. Un spectacle merveilleux, émouvant, touchant et gracieux… Rien n’était plus beau qu’une femme pouvant pleurer, surtout avec des yeux magnifiques ! Le seul regret demeurait de ne pas y trouver des larmes de joie…

Les voix s’élèvent de l’intérieur, laissant Cole se retrouver témoin d’une chose qu’il ‘adore’ : les anecdotes de riches… Sur l’instant même, il ne put s’empêcher de se retourner et de revenir se percher sur les abords du balcon. La tête baissée, ses yeux fixaient le sol, plusieurs plus bas alors que ses poings se serrèrent légèrement. A chaque propos et chaque anecdote de ce type, il ne pouvait s’empêcher de repenser à son parcours, à leur parcours, lui et son père. Non seulement d’avoir connu la véritable misère, ce genre d’instant précis comme celui-ci lui rappelait tant cette triste période… Au même titre que durant cette époque, son père et lui-même auraient pu mourir comme des anonymes, comme des êtres sans attaches et sans importance pour qui que ce soit. Sans se vouloir défaitiste mais bien réaliste : subir de telles anecdotes lui rappelait qu’il n’avait été, durant une longue période, un moins que rien… Si pas pour lui, pour le regard des autres en tout cas. C’est dans de telles situations qu’il avait envie de partir, qu’il a ce besoin de prendre son manteau et de s’en aller, de marcher encore et encore jusqu’à trouver un bar où il peut se poser derrière un piano et jouer jusqu’au bout de la nuit. Cette même envie pourrait d’ailleurs le prendre dans l’immédiat… Si seulement la voix de Cassandra ne résonna pas une nouvelle fois sous une demande qui le troubla tout autant qu’elle lui arracha un sourire nerveux, gêné et incontrôlé surtout. « Sans vouloir vous manquer de respect, je pense que rester en ma compagnie, ici-même, ne fera qu’alimenter les rumeurs et les ‘on dit’… » exprima-t-il sous un petit air un peu embêté. « Néanmoins, je vous avoue que j’apprécie votre compagnie… Et puis, je suis quand même ici jusqu’à la fin de la réception pour mon père donc… » sourit-il en venant passer une main derrière sa nuque, laissant son regard balayé celui de sa vis-à-vis, hésitant, se retenant de faire un pas vers elle… Ou, tout du moins, n’y résista qu’une poignée de secondes ! « Mais, je n’accepte qu’à une seule condition ! » reprit-il avec un doux et charmant sourire. « Je ne reste que si j’ai droit à un beau et véritable sourire on ne peut plus sincère, d’accord ? »
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyDim 20 Nov - 5:45

Pourquoi se livrer à de telles révélations? Pourquoi avec lui? Parce que c’est Lui, tout simplement. Parce qu’elle a ressenti quelque chose d’incroyable la seconde où son regard s’est uni au sien. Parce qu’en fermant les yeux, c’est son visage qui se trace dans l’obscurité de ses pensées. Parce qu’il l’écoute. Parce qu’il arrive à lui offrir cette attention qu’elle n’a jamais reçu. Parce que lorsqu’il la regarde, elle a l’impression que la terre entière s’est arrêtée et que le temps, la lumière, l’espace, l’univers en sa totalité devient obsolète, futile et secondaire. Parce que même s’ils ne se sont pas parlés avant ce moment, Cassy se sent incroyablement... Bien. N’est-ce pas ce qui importe, malgré tout? N’est-ce pas ce qui compte réellement? Se sentir bien, à l’aise avec son vis-à-vis? L’importance d’une relation interpersonnelle se trouve là, justement. De pouvoir passer au travers la nervosité, le malaise, le silence inconfortable et voir qu’au dessus des premières rencontres hasardeuses se trouve un lien bien plus puissant... Le lien qu’elle partage avec Cole, jamais est-ce qu’elle ne l’a partagé avec un autre. Ce sentiment de proximité alors que leurs corps se trouvent si éloignés. Cette chaleur qu’elle ressent malgré que son corps n’a frôlé le sien... Ce réconfort malgré le fait que ses bras n’ont pas entourés son corps... Plonger dans l’immensité du regard que porte le musicien et se laisser emporter par l’accalmie que puisse lui provoquer ce dernier, le temps d’une soirée. S’y perdre au point de ne plus jamais vouloir retrouver le goût de ce que nous appelons tous communément « la vie »... S’y noyer et, paradoxalement, de se perdre dans le goût exquis que puisse porter la quiétude de son regard, de son silence, de son sourire. Quiétude qui se propage à travers ses poumons, ses veines, son esprit en son entier.

« Tenez », la voix de Cole retentit de nouveau, la captivant de nouveau, provoquant à ses prunelles de se baisser doucement vers l’objet tendu vers elle. Trois lettres gravées parfaitement sur le morceau de tissus qu’elle glisse entre ses mains. Un faible sourire reconnaissant alors que ses joues se peignent d’un rouge vif, visiblement gênée par son émotion qui prend, encore une fois, le dessus d’elle. « Merci », souffle-t-elle, glissant le mouchoir en tissus contre sa joue, essuyant les larmes qui ont tracés leur chemin le long de la joue de l’héritière... Fermant les yeux au contact du tissus contre sa joue. Elle ouvre lentement les yeux pour constater que les poings du musicien se sont serrés avec force, blanchissant ses jointures illustrant ainsi aux yeux interrogateurs de l’héritière qu’il n’était plus de bonne humeur. Suite à sa demande de lui tenir compagnie, du moins jusqu’à ce que les invités disparaissent tranquillement, Cassandra est surprise par la réaction de son interlocuteur, allant jusqu’à se sentir franchement mal à l’aise... Peut-être n’étais-ce pas la meilleure idée, n’est-ce pas? « Sans vouloir vous manquer de respect, je pense que rester en ma compagnie, ici-même, ne fera qu’alimenter les rumeurs et les ‘on dit’... Néanmoins, je vous avoue que j’apprécie votre compagnie... Et puis, je suis quand même ici jusqu’à la fin de la réception pour mon père donc... », brièvement, Cassandra jette un coup d’œil vers la salle de réception, arrivant à discriminer le père de Cole parmi les serveurs présents. L’homme jette un coup d’œil vers la fenêtre et sourit largement à la fille Richardson, qui lui renvoie le sourire par la même occasion. En ce moment, voyant le père O’Maley, Cassandra ne peut s’empêcher d’envier son interlocuteur. Bien qu’elle connaisse le chemin qu’ont traversés les hommes O’Maley (le patriarche O'Maley lui en a fait part lors de leurs longues séries de discutions), la force de cette famille ne cessera de la surprendre et de l’émerveiller... Au point où elle parangonne entre sa propre famille et celle de Cole pour en venir à la conclusion que malgré l’argent, malgré l’or, malgré les diamants, le réel sentiment d’accomplissement se trouve bel et bien à l’intérieur de chacun. C’est lorsqu’on peut sincèrement s’arrêter en chemin, se retourner, et se dire qu’on a réellement fait quelque chose afin de changer notre situation... La famille Richardson ne s’est jamais battue pour survivre... C’est à peine si les parents croient que l’argent pousse sur les arbres... Le sentiment d’accomplissement chez les Richardson est, et de loin, différent et beaucoup plus synthétique que celui des O’Maley.

« Vous savez... Les rumeurs ne sont qu’un paquet de paroles non fondées... Je ne crois pas que c’est une bonne raison de refuser la compagnie d’une jeune femme en détresse... Après tout, Superman le fait tout le temps.. », fait-elle enfin après quelques secondes de silence, levant les yeux d’une manière tout à fait enfantine et innocente vers le ciel étoilé. Un léger rire vient vibrer sa poitrine alors qu’elle baisse de nouveau les yeux vers le morceau de tissus avec lequel elle s’est essuyé la joue quelques minutes plus tôt. Du bout des doigts, elle frôle l’engravure, ressentant les bosses du fil entre ses fins doigts. « Mais, je n’accepte qu’à une seule condition ! », paroles qui viennent tirer la jeune héritière de ses pensées, son attention entièrement dévouée à Cole... Du moins, jusqu’à ce qu’elle soit victime du sourire tracé si parfaitement à ses lèvres... Et rapidement, elle n’avait besoin que d’une fraction de seconde, ce sourire devient son favori... Celui pour lequel elle fera littéralement tout. « Je ne reste que si j’ai droit à un beau et véritable sourire on ne peut plus sincère, d’accord ? », un sourire?, pense-t-elle automatiquement après avoir bien compris ce qu’il lui a demandé... Tâche, ma foi, facile avec celui qu’il venait tout juste de lui faire. Ses joues prennent une teinte rosée, derechef. Inutile de préciser que face à Cole, Cassandra n’arrive pas à contenir la chaleur qui monte en flèche allant peindre ses joues et trahir sa nonchalance du moment. À ses fines lèvres, un sourire se trace... Un doux sourire, esquissé par le plus minutieux des peintres... Un sourire allant même jusqu’à joindre le rire. Un sourire qui n’a jamais goûté à ses lèvres depuis bien trop longtemps, déjà... Un sourire qu’elle est uniquement capable de donner lorsqu’elle est, justement, sincère. Un silence s’installe alors entre Cassandra et Cole, un silence qui, malgré tout, procure un sentiment partagé chez la jeune héritière. Intérieurement, elle voudrait que ce moment soit soumis aux caprices de la perpétuité... Son regard uni au sien, un sourire tracé à ses lèvres, les papillons tourbillonnant à l’intérieur d’elle, elle a l’impression d’avoir seize ans et tomber amoureuse pour la première fois. Il y a également une partie d’elle qui souhaite briser le silence. Entendre sa voix venir lui ravir l’ouïe une fois de plus... Alors, elle opte pour mêler les deux. Le sourire toujours tracé à ses lèvres, Cassandra murmure « Monsieur O'Maley, deviendriez-vous mon Superman? »

Elle baisse de nouveau les yeux vers le mouchoir en tissus qu’elle tient fermement dans sa main. Relâchant légèrement son emprise, Cassandra se souvient que Cole ressentait une certaine colère envers une quelconque situation qui l’a laissé perplexe. La jeune héritière lève les yeux vers son interlocuteur avant de lui sourire de nouveau... « Cole? », elle marque une pause, fronçant les sourcils avec interrogation « Je peux vous appeler Cole, n’est-ce pas? », elle glisse l’une de ses mèches rebelles derrière son oreille alors qu’elle se mordille nerveusement la lèvre inférieure, débattant intérieurement l’envie d’être directe avec lui et savoir la raison pour laquelle il était épris de colère tout à l’heure... Au lieu d’emprunter le chemin direct, elle préfère passer par les milles chemins qui la narguent... « J’aime... Beaucoup votre mouchoir... », elle lève les yeux vers lui, un sourire animant ses fines lèvres... « Est-ce qu’il a une histoire particulière? », bien qu’elle désire tout savoir de lui, c’est peut-être plus sage d’emprunter plusieurs chemins plutôt que d’être directe et risquer un malentendu... Après tout, la dernière chose que désire Cassy est qu’Il lui en veule ou, pire, qu’Il refuse toute forme de communication avec elle... Rien qu’à y penser, elle angoisse légèrement. Impressionnant à quel point certaines personnes peuvent se tisser rapidement une place dans notre cœur.
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MessageSujet: Re: unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson EmptyDim 20 Nov - 17:14

En réalité, avec un tel ‘dégoût’ mu par la rancœur, la frustration et la jalousie face à l’univers de tous ses riches et de tous ses nobles, le comportement de Cole à l’égard de Cassandra pourrait se retrouver diablement tronquer. Entendons par là qu’il pourrait tout simplement la mettre dans le même sac, de la considérer comme une gosse de riche sans aucun intérêt et faisant partie de ce monde qu’il n’a jamais côtoyé et qui ne s’est jamais intéressé à lui en retour. Pourtant, cela n’était pas le cas. Il n’y avait pas de véritables raisons, ni même un tant soit peu d’explication logique… Toutefois, lorsque son regard croisa la première fois celui de la resplendissante héritière, Cole ne put se défaire de cette image de beauté, de douceur, de tendresse, de passion, d’inconnu et de mélancolie qu’elle pouvait éveiller en lui. Un regard qui balaya tout souvenir sur son passage. Plus de traces de bonté passée ou de souffrance, plus de trace d’ancienneté qui nous poursuivait inlassablement ou d’un avenir incertain dont nous ne sachions quelle route empruntée. Lorsque son regard était posé sur le sien, lorsque son corps était en sa présence… Tout s’arrêtait et plus rien ne comptait autour de lui. Sa situation n’avait plus de véritable importance, celle de l’héritière non plus. Il se moquait littéralement de se trouver alors dans un restaurant chic, dans un hôtel digne des grands palaces ou au cœur d’une demeure d’un chic sans égal. Pour le même prix, ils auraient pu se tenir face à face dans un simple bar de jazz, dans une ruelle abandonnée ou sur le quai d’une station de métro, cela n’aurait absolument rien changé à ses yeux. Rien n’avait plus de valeur que la présence de Cassandra là, juste en face de lui, si proche, si près et pourtant si loin. La sensation de son âme dansant contre la sienne alors que seuls leurs regards s’offraient sans retenue. Une étreinte tellement désirée, tellement attendue, qui se mourrait dans un rêve s’entrechoquant à la réalité de leur distance présente. Depuis toujours, Cole avait entretenu ses rêves de réussite, ses rêves de libertés et de musique mais jamais celui de l’Amour, du seul, de l’unique… De celui que l’on estime digne des plus beaux contes de fées. Mais, la réalité des circonstances, c’est que depuis cette soirée où il avait croisé ce regard Cole voulait croire à un conte de fée, Cole voulait croire en l’impossible et en l’inconsidéré… A la magie, à l’absence de rationalité. Si nous n’avons qu’une unique chance de connaître le véritable Coup de Foudre dont parle tous les romantiques, ce seul et unique conte de fées qui nous est destiné, alors cette chance rimerait délicieusement au doux prénom de Cassandra…

De pour toutes ses raisons évoquées, son envoutante interlocutrice aux allures d’une sirène bienveillante ne pourrait jamais recevoir de foudres ou de critiques de sa part. Il n’avait suffit que d’une seule et minuscule seconde pour savoir qu’à jamais, il ne pourrait jamais faire preuve de violence ou de mal envers elle. Non, il se sentait bien incapable, ne fut-ce, que d’imaginer un jour pouvoir faire quelque chose allant à l’encontre de la jeune femme. Cela serait impensable, inacceptable, impossible… Alors, non, même s’il pouvait l’inquiéter dans sa réaction, Cole ne voulait aucunement se débarrasser de sa présence ou la repousser d’une quelconque façon. Il tentait de dissimuler tout simplement un trouble et, ce, sans spécialement se vouloir le plus adroit possible dans cette entreprise. A vrai dire, il était de notoriété que le pianiste savait souvent faire preuve de maladresse sans le vouloir, de ne pas tout agir comme il conviendrait mieux de le faire ou de choisir les bons mots à chaque reprise. Une petite imperfection de sa personnalité qui ne lui causa pas toujours du bien d’ailleurs et, pour l’occasion, il espérait secrètement ne pas avoir effrayé sa partenaire de par le choix de ses mots ou la justification précieusement choisie. Le sens de ses mots n’était qu’une mise en garde et une prudence… Une prudence car il était loin de vouloir lui attirer de quelconques problèmes ou de quelconques ennuis supplémentaires dans une existence et un quotidien si difficile, si douloureux et tellement ardu. Sans doute cela faisait-il des petites richesses et des petits travaux interpersonnels à réaliser petit à petit. Ou, autrement dit, réussir à cerner le bon ton et le bon message que l’on désirait véhiculer derrière une quelconque déclaration. Telle était aussi l’importance et la richesse dont pouvait se parer la véritable compréhension. Une véritable compréhension qu’il aurait tant voulu déjà partager avec elle… Mais la découverte et la construction de cette dernière faisait également partie de la beauté et de l’innocence d’une destinée certainement bien plus forte et importante qu’une simple conversation d’un soir.

A sa réponse, Cole ne peut s’empêcher de froncer l’un de ses sourcils de manière un peu surprise face aux propos de sa vis-à-vis avant que, tout aussi rapidement, ce ne soit qu’un regard amusé et un sourire de même nature qui parcoure ses lèvres dans un léger rire, doux, simple mais pourtant réel et bel et bien présent. En lui-même, Cole ne se trouvait rien d’un Superman ou d’un super-héros pouvant voler au secours d’une demoiselle en détresse. Il n’avait jamais voulu rêvé de ce genre de rôle, de ce genre de présence et d’espérance que l’on y apportait inconsciemment une fois positionné dans un tel rôle. A la fois, il y avait cette volonté qui l’animait, cette volonté de pouvoir demeurer réel, conscient et de ne pas se perdre dans un songe irréel et sans intérêt. Et cette volonté de demeurer l’homme qu’il était malgré tout, sans devenir un super-héros. Ce n’était pas pour lui, il n’en n’avait pas la puissance, ni la carrure, tout du moins, tel qu’il le pensait ! C’est sous l’égide de la splendeur la plus étincelante du monde qu’il devint témoin de ce véritable sourire sincère et magnifique qui le transcenda de toute part. La nuée de papillons se transformait littéralement en un torrent orageux secouant son être de toute part. Garder ses yeux sur le visage aussi épanoui et honnête de Cassandra lui donnait le sentiment de s’envoler, de quitter terre, de ne plus être un homme parmi tant d’autres, de ne plus être une simple enveloppe charnelle sans but, sans fondement et sans consistance. Face à ce sourire, il avait cette audace de vouloir être différent, d’être plus unique que jamais, d’être l’homme le plus chanceux du monde après ses longues années de misère… Sa raison ? Le simple fait d’être témoin de ce spectacle sans nul autre pareil. Sourire contre sourire, lèvres contre lèvres d’une certaine façon, sans que ces dernières ne soient pourtant unies, les joues de Cole s’empourprèrent alors tout autant sous cette délicieuse demande murmurée. Il n’avait rien d’un super-héros, il n’avait jamais désiré en devenir un… Toutefois, il viendrait sans retenue au secours de Cassandra Richardson, en chaque instant, tel que son cœur et son âme lui intimèrent… sans oser présenter une réponse d’un tel acabi et d’une telle audace. « Je pense être en mesure d’accepter… Si je ne suis pas obligé d’enfiler ces horribles collants et que je puisse garder mon caleçon en dessous de mon pantalon, bien évidemment ! »`Offrit-il alors sous un rire un peu plus prononcé cette fois-ci, ses yeux partageant ce plaisir en se maintenant posé dans ceux de Cassy avant de dévier légèrement sur le côté, en toute innocence.

« Bien sûr. » Sourit-il de manière franche tout en venant happer un nouvel instant qu’il garderait précieusement dans le tiroir de ses plus beaux souvenirs. Contrairement à d’autres, Cole n’avait jamais eu de problème avec son prénom, ne le trouvant ni beau, ni laid et vivant parfaitement bien avec. Cependant, il découvrait que ce prénom longuement choisi par ses parents possédait une saveur et une richesse particulière : celle apportée par la voix de l’héritière Richardson lorsqu’elle s’adressait à lui. Ce plaisir voulant lui permettre d’oser, d’oser franchir les limites de la bienséance en allant quérir son propre prénom à elle et, pour la première fois, ne plus murmurer Cassandra seul, dans un recoin de sa chambre ou d’un de ses nombreux bars. Pouvoir se tenir devant elle et faire résonner son propre prénom tout en demeurant plongé éternellement dans ce regard. Si seulement il osait… Mais son audace ne voulait pas risquer de se montrer inconvenant ou de l’importuner d’une quelconque manière avec cette prise de liberté et de risque. « Ah, ce mouchoir… » Il laissa un petit sourire clairement empreint d’un sentiment de nostalgie se dessiner sur ses lèvres alors qu’il vint l’effleurer du bout des doigts en l’observant, tout en effleurant indirectement la chaleur des doigts de Cassy’. « Il appartenait à mon grand-père… Ce dernier me l’a légué avant que nous partions d’Irlande pour venir vivre aux Etats-Unis et, en même temps, peu de temps avant de nous quitter… » jouant habilement avec ses doigts, il vint reprendre ce mouchoir entièrement dans ses mains, l’extirpant de celle de son interlocutrice dans une extrême douceur. Il le déplia pour venir le retendre alors convenablement, gardant son regard posé sur le morceau de tissu. « C’était sa façon, pour lui, de rester près de moi et de me rappeler que je devais toujours avoir confiance en mes rêves, de toujours avoir foi en la vie et en la richesse que cette dernière pouvait nous faire vivre et nous apporter, qu’importe les épreuves. » La nostalgie se voulait plus que présente dans le ton employé mais quelque chose dans son regard et dans son sourire indiquait qu’il n’en souffrait pas, qu’il n’en souffrait plus et qu’il avait réellement appris à considérer ce mouchoir comme un trésor des plus importants. « Donnez-moi votre main s’il vous plait… » Son attention alors reportée sur le visage de Cassandra, il vint saisir cette main tendue vers lui et y déposa ledit morceau de tissu avant de refermer la main de la belle héritière sur ce dernier. « Considérez-le comme un présent. Si je n’ai pas la carrure pour devenir un Superman, je ne peux qu’espérer que ce simple cadeau vous permettra de toujours garder cet espoir qui, j’en suis certain, vous permettra de vous libérer de tout ceci lorsque le moment sera venu… »
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unexpected ❤ Cole O'Maley && Cassy Richardson

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