J’étais en bas de mon entreprise où je travaillais. C’était un prestigieux magazine de mode très connu aux usa. Il se trouvait dans le quartier d’affaire de l'Upper East Side. C’était le quartier où j’habitais également. Le stylisme a toujours été ma passion. Depuis toute jeune, j'ai toujours été obnubilée par les vêtements, la mode. Alors lorsque j'ai eu l'occasion de l'étudier à la faculté, je n'ai pas hésité une seule seconde. Mon projet professionnel était de travailler dans un magazine de mode. Peu importe lequel, je n'avais pas de préférence. Ce que j'aime dans le fait de pouvoir travailler dans un magazine de mode connu c'est de pouvoir lancer des tendances. Le stylisme est pour moi un métier de rêve. Celui qui consiste à imaginer et dessiner des modèles destinés à la haute couture ou au prêt-à-porter. C'est un métier créatif et j'ai une très bonne dose d'imagination. Il peut se faire avec des outils de dessin traditionnels, mais se fait de plus en plus avec l'aide d'outils informatiques. Moi je préfère mes beaux crayons de papier coloré. Le manuel, il n'y a que ça de vrai. J'aime le dessin traditionnel, les traits du crayon sur la feuille. Un bon styliste est un réel créateur, il doit être capable de s'imprégner des courants de pensée et d'esthétique pour en deviner la mode à venir. C'est d'ailleurs ce point là en particulier qui me plaît. Créer. Pour être un bon styliste, il faut être observateur, intuitif, imaginatif, habile, et bien entendu dessiner parfaitement, ça tombe bien, c'est mon cas.

J'ai eu la chance que mon père connaisse le DRH d'un célèbre magazine de mode. Il l'appelé, j'ai eu un entretien et l'ai obtenu. Cela fait un an que je travaille en tant qu'assistante de la rédactrice en chef. Oui, je peux dire merci à papa. C’est grâce à lui que j’ai obtenu le job, mais après, il faut assurer. Ce que j’ai apparemment fait puisqu’ils m’ont gardé. Si je ne faisais pas l’affaire, il m’aurait tout simplement viré aux moindre faux pas.

Je sorti du magnifique hall du building. Lorsque je mis un pied dehors, il faisait froid. Ca y est, le grand froid revenait. Nous étions presque en novembre et cela se faisait ressentir. Je m’assis à mon café préféré qui se trouvait à quelques mètres de mon travail. Pratique, dirons-nous. Ici, la clientèle était essentiellement composée d’hommes d’affaire, d’avocat… Je m’installai à ma table préférée. Et oui, j’avais déjà mes petites habitudes à 22 ans… Le serveur passa me voir et je commandais un cappuccino.