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A la rencontre de la libraire...

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MessageSujet: A la rencontre de la libraire... A la rencontre de la libraire... EmptyMar 26 Avr - 22:12

A la rencontre de la libraire...


Au plein milieu d'un petit parc de la 5ème avenue, à Midtown, dans un coin à l'écart des autres personnes présentes dans ce parc et à l'ombre d'un saule se trouvait un jeune garçon. Brun aux yeux d'un bleu saisissante de contrastes, ce jeune homme de vingt ans qui portait le nom de Tommy était couché dans l'herbe, sur le dos, jambe droite repliée. Guitare sèche au main, Tom-Tom jouait un air d'une musique au hasard, tout en se demandant ce qu'il pourrait bien faire. C'est qu'il s'ennuyait, là, mine de rien.

Dans un long et grand soupire à en fendre l'âme, Tommy s'arrêta de gratter ses accords sur sa guitare, restant immobile à regarder les branches de l'arbre illuminées par le soleil. Il resta comme ceci une bonne dizaine de secondes avant de finalement se redresser en position assise d'un seul coup. Il posa avec précaution sa guitare à côté de lui, puis attrapa son sac qui était lui aussi à ses côtés.

Tommy fouilla alors dedans à la recherche d'un livre. C'est qu'il adorait la lecture, le Tom-Tom. Il en dévorait au moins cinq par jour, et son érudisme, sa soif de savoir le lui en faisait acheter toujours plus. Ainsi, chez lui, il possédait une bibliothèque remplit de livres de toutes sortes, de toutes tailles, de toutes épaisseurs.

Enfin bref. Avant de partir en balade ce matin, il avait prit quelques livres au hasard, sans même regarder ce qu'il avait sous la main. C'était donc maintenant qu'il pouvait découvrir ce qu'il avait sans le vouloir sélectionné... Mais il se contenta d'en piocher un, encore une fois au hasard...

Et en voyant celui qu'il avait pêché, Tommy poussa un petit soupire. Il l'avait déjà lu, celui-là. « Duma Key », de Stephen King. Roman mêlant mystère, horreur, drame et paranormal. Tommy l'avait acheté il y a déjà une petite semaine, dans une librairie non loin de là. C'était d'ailleurs une jeune vendeuse qui l'avait conseillé sur ce roman, voyant qu'il ne savait pas vraiment sur quel livre porter son choix.

La demoiselle le lui avait conseillé en lui faisant part de ses propres impressions sur ce bouquin. En lui disant qu'elle avait été resté scotchée, comme hypnotisée. A ce moment là, Tom-Tom n'était pas trop surprit, les romans de Stephen King donnant très souvent cet effet-là. Et comme il ne voulait pas sortir de cette boutique sans au moins un achat, Tommy avait suivit les recommandations de la blonde.

Le soir même, Tommy s'était donc mit à la lecture de ce fameux bouquin... Et n'avait pas été déçut ! Malgré les six-cent cinquante-six pages, à peine une ou deux heures plus tard, Tommy l'avait déjà finit. Il fallait dire que le jeune homme pouvait lire à une vitesse ahurissante lorsqu'un livre l'intéressait, si bien qu'on était en droit de se demander en l'observant s'il ne faisait pas qu'observer les pages.

Enfin bref. Tommy observa ce livre quelques secondes, tout en repensant à tout cela. Et il se prit soudainement d'une idée folle. Et s'il allait la remercier ? Cette fameuse vendeuse, bien entendue. C'est que non seulement elle avait pris de son temps pour lui, mais en plus elle lui avait donné un très bon conseil. Et puis, cela faisait près de deux heures qu'il s'ennuyait ferme, ça, au moins, ça pourrait l'occuper. Autant profiter de sa bonne humeur qui était très certainement juste de passage.

Décidé, Tommy reprit de nouveau son sac besace pour y foutre sans trop de délicatesse ce livre, puis rangea sa guitare dans la housse avant de prendre celle-ci pour la porter derrière son dos. Suite à cela, Tom-Tom se leva, puis attrapa son sac qu'il enfila lui aussi. Il jeta après un léger coup d'œil par terre vérifier qu'il n'avait rien oublié, puis partit de ce parc, pour finalement se diriger dans la direction de cette fameuse librairie.

Après quelques minutes de marche, Tommy arriva enfin à destination. Avant de rentré à l'intérieur, il regarda un peu la vitrine d'un regard rapide, histoire de voir s'il n'y avait pas quelques nouveautés qui, dès la couverture, lui parlaient. Ne sait-on jamais, après tout. Mais non, il n'y avait rien. Tomouche poussa alors un petit soupire avant de franchir le pas de la porte d'entrée, déclenchant alors un petit carillonnement mélodieux. D'ailleurs, ce dit-carillonnement avait donné une mélodie à garder en tête. Peut-être pourrait-il en faire quelque chose d'intéressant plus tard.

Vraiment, Tommy n'avait que la musique et la composition en tête, comme s'il était prit par la musique. Il se demanda alors si pour les autres compositeurs aussi, c'était comme cela. Si pour eux aussi, chaque bruit, chaque son était semblable à une note. Une note qui, ajouté à une autre note, à un autre son, même banal, pouvait aboutir à quelque chose semblable à mélodie, à une musique, à une future chanson, à de nouveaux accords joués sur sa guitare, de nouveau arrangements travaillés sur ordinateur...

Bah. Ce n'était pas être pas le moment de penser à cela. Tommy pénétra donc dans cette librairie, et regarda celle qui était à la caisse. Zut. Ce n'était pas celle de l'autre fois. Peut-être ne travaillait-elle pas aujourd'hui... Dans ce cas, c'était vraiment c*n pour lui. Enfin, il allait quand même farfouiller dans cette boutique. Peut-être était-elle en pause, ou à un autre poste, où à ne sait-on quoi d'autre.

Tom-Tom se mit donc calmement et tranquillement à la recherche de cette jeune femme dont il ignorait le nom. Il regarda attentivement dans chaque rayon, chaque recoin. Et quand finalement il était en train de commencer à se trouver stupide, et alors qu'il était sur le point de chercher un nouveau livre – autant profiter d'être ici, il vit cette fameuse tête recherchée, en train de prendre la place de l'autre caissière. Elle venait d'arriver et il ne l'avait pas vue ? Mmh.

Bon, ce n'était pas tellement important, après tout. Un nouveau soupire plus tard, Tommy se dirigea alors vers cette caisse, et alla directement en face de la jeune femme, ignorant un vieux type qu'il venait de dépasser. Celui-ci d'ailleurs, peu content de s'être fait piqué sa place, se mit à réprimander Tommy d'une voix outrée, alors que ce dernier s'apprêtait à parler à la vendeuse...

    « Dites-moi, jeune homme, il se trouve que j'étais là avant vous, me semble-t-il, je vous demanderais donc de bien vouloir prendre la file d'attente derrière moi, espèce de petit délinquant sans éducation ! »


Comme coupé dans son élan, Tommy fronça d'abord son regard avant de tourner les yeux vers ce vieil homme, en même temps qu'il haussa un sourcil d'une moue l'air de dire « mais qu'est-ce qu'il me veut ce vieux à la con. ». Il l'observa ensuite silencieusement une petite seconde avant de baisser les yeux sur le livres qu'il comptait acheter... pour finalement se prendre d'un petit reniflement dédaigneux en voyant qu'il comptait acheté ce flop monumental du roman policier.

Tom-Tom leva alors de nouveaux le regard sur cet homme pour le regarder dans le blanc des yeux, avant de rétorquer non sans arrogance :

    « Eh, du-Chnock, pas la peine de prendre tes grands airs avec moi, parce que c'est perdu d'avance. Surtout que vu la merde que tu comptes acheter, tu peux bien attendre quelques instants de plus. »


De suite après cela, l'éphèbe aux cheveux de jais se pris d'un petit ricanement narquois, tout en secouant doucement la tête d'un air faussement las.

    « Sérieusement... On a pas idée d'éditer des navets pareils. Il faut être con pour pas comprendre dès le deuxième chapitre que l'assassin est le frère de la victime, parce qu'il se tapait sa femme... »


C'est alors avec une certaine satisfaction non-dissimulée que Tommy observa ce vieil homme s'indigner, avant de partir sans même acheter son livre tout en pestant contre la jeunesse. Enfin tranquille, Tommy se tourna de nouveau vers la jeune femme.

    « Navré, je t'ai fais perdre un client pour le moins fort sympathique. »


Enfin, ce n'était pas comme si c'était de sa faute, aussi. Si ce vieux ne se serait pas montré si snob, Tommy ne l'aurait pas traité comme tel. Hé. Faut dire qu'à cause de ses parents, il avait à présent fort du mal à supporter ses gens qu'il qualifiait de « Bourges coincés aux balai là ou il pensait ». Enfin bon. Il reprit alors la parole avec un petit sourire.

    « J'sais pas si t'as gardé ma tête en mémoire, mais il se trouve que tu m'as conseillé sur un livre de Stefen King, y'a quelques jours. Et je l'ai vraiment aimé, je l'ai même dévoré. Alors comme je m'ennuyait fortement depuis près de deux heures, que j'étais dans le coin, et surtout que je suis aujourd'hui de bonne humeur... Ben j'me suis dis que ça serait pas une si mauvaise idée que de venir te remercier. Alors merci. »
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MessageSujet: Re: A la rencontre de la libraire... A la rencontre de la libraire... EmptyLun 2 Mai - 19:35

Semaine de révisions acharnées, nuit difficile, sommeil en retard et intenses maux de tête en prime, on ne pouvait pas dire que j'étais gâtée en cette belle matinée. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient et il faisait anormalement doux pour cette fin de semaine, pourtant ce qui d'ordinaire m'aurait fait sourire, ne parvint pas à dissiper ma mauvaise humeur actuelle. J'étais fatiguée, grippée, démoralisée et par-dessus tout, je n'avais aucune envie d'aller travailler. D'ailleurs je ne devais pas travailler, techniquement j'étais en congé. Seulement et bien trop gentille - trop c*nne ouai ! - je n'avais pas su dire non. Je n'avais pas pu refuser. Pour la simple et bonne raison que mon patron était avant tout mon meilleur ami et que lorsqu'il me demandait un service, je ne pouvais faire autrement que d'accepter. Il était toujours là pour moi après tout, il m'avait offert ce job, je me devais de lui rendre la pareille, quoi qu'il m'en coûte. N'empêche et si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais passé la matinée à roupiller; c'était de loin la meilleure chose à faire. Malade comme j'étais, mon humeur massacrante allait probablement me suivre toute la journée et qui sait alors ce que j'étais capable de dire ou faire. Vous savez bien énervée... Mais soit ! On me voulait à la librairie ? J'allais m'y rendre. A leurs risques et périls certes, mais j'allais m'y rendre. [...] A peine une heure plus tard, j'étais enfin prête à quitter l'appartement. Attrapant mon sac à main et mon téléphone portable, je me rendis pourtant compte qu'il me restait encore une bonne demie heure devant moi; aussi et dans le but de me détendre un tant soit peu, décidais-je de faire une halte par le Starbucks Coffee. Cela faisait des lustres que je n'avais pas dégusté un bon "Caramel Macchiato" et puis j'étais en manque de caféine de toute façon. Quoi qu'il en soit, je quittais donc l'appartement avec hâte ( - prenant soin de faire le moins de bruit possible, histoire de ne pas réveiller mon colocataire cependant - ) avant de passer prendre mon café et de finalement rejoindre la librairie; où personne ne m'attendait encore malheureusement. « Bof, c'était à prévoir ! » soupirais-je alors, agacée. Bien évidemment, j'étais la première arrivée. Ce qui ne manqua pas de m'exaspérer. Vraiment, ce n'était pas ma journée. Non seulement j'étais malade, mais il fallait en plus que je me paye tout le sale boulot. L'ouverture. Les arrivages. La mise en rayon. Tout était encore pour ma pomme. J'étais décidément trop gentille.

Deux heures passèrent pourtant. Deux heures où je dus me débrouiller seule pour autant. Je ne savais pas laquelle de ces idiotes incompétentes Matthew avait prévu de faire venir ce matin, mais elle allait m'entendre. Si elle se décidait à arriver un jour. Tiens ! La voilà qui passait la porte de la boutique justement. Ainsi donc avait-il choisi Naomi ou la pire de toutes ! Bon sang ! Elle allait se prendre un de ces savons, qu'elle s'en souviendrait, croyez-moi. « Bonjour Anaïs ! » s'écria-t-elle alors, la bouche en cœur. Non, mais elle était complètement stupide où elle le faisait exprès là ?! Elle ne voyait pas, la colère ? Sur mon visage ? « Bonjour ? BONJOUR ?! Non, mais tu te fous de moi là ?! T'as plus de deux heures de retard, bordel ! Et c'est tout ce que tu trouves à dire ? Merci, mais non merci, tes salutations tu peux te les coller où je pense ! Je me suis payé tout l'étiquetage, le rayonnage et les arrivages à cause de toi; y'avait une clientèle pas possible et en plus je suis malade comme un chien ! Alors, je ne veux même pas savoir pourquoi tu étais en retard, épargnes moi tes salades, probablement loin d'être valables si tu veux mon avis ! ET FOUS TOI AU BOULOT ! IMMÉDIATEMENT ! Tu prends la caisse ! Et tu appelles les fournisseurs. Il nous manque un carton ! (...) Plus vite que ça, qu'est-ce que tu attends ? !! ». Elle s'exécuta, sans un mot, pestant pourtant que je n'étais pas la patronne ici ou quelque chose du genre. Je ne m'en formalisais pas pour autant, mieux valait faire la sourde oreille sur ce coup-là; auquel cas les choses auraient fini par dégénérer. Ce n'était pas le moment, nous avions beaucoup à faire; les clients ne cessaient d'affluer depuis le début de la matinée; ce qui me laissait quelque peu perplexe, je devais bien l'avouer. Il n'y avait pourtant pas de spectaculaires arrivées. Nous avions reçu de nouveaux exemplaires de bandes dessinées et un ravitaillement en romans policiers, mais à part ça, rien de bien palpitant. Enfin, cette cohue générale avait au moins le mérite de remplir les caisses, c'était déjà ça.

« Euh Anaïs ? » venait-elle pourtant m'interrompre. « QUOI ? Encore ?! » pestais-je hors de moi. Oui et bien quoi ?! J'avais autre chose à faire que de la materner, moi ! C'était une librairie ici, pas une garderie, qu'elle se débrouille toute seule bon sang. Déjà qu'elle s'était pointée avec un retard monstre, elle n'allait pas en plus monopoliser toute mon attention. Foutu Pimbêche Incapable ! soupirais-je intérieurement tandis qu'elle m'avouait timidement avoir quelques problèmes à la caisse. « Tu sais quoi ?! J'ai pas envie de me prendre la tête avec toi. Alors on va tout simplement échanger nos places d'accord ? Ranger les livres dans les bonnes étagères, je pense que c'est faisable, même pour toi ?! [...] Parfait ! ».

Ni une, ni deux, je reprenais donc ma place initiale (oui parce que normalement c'est moi qui conseillais les gens et encaissais) et m'apprêtais à m'occuper d'un client (pas mon favoris d'ailleurs) quand un jeune homme m'en empêcha, le dépassant. Bien évidemment, le vieux ( - loin d'être commode - ) s'en indigna et vint bientôt à se rebeller contre ce cruel manque d'impolitesse. Ces mots furent cependant un peu forts et, c'est sans surprise qu'il se fit remettre en place. Vexé, le vieil homme déposa le livre sur le comptoir et quitta la boutique sans même demander son reste. Je venais de perdre un client, manquait plus que ça...

« Navré, je t'ai fait perdre un client pour le moins fort sympathique. » Je ne te le fais pas dire, mon coco pensais-je alors. Lui, comme Naomi, avait indéniablement mal choisi leur jour, pour me contrarier. « J'sais pas si t'as gardé ma tête en mémoire, mais il se trouve que tu m'as conseillé sur un livre de Stefen King, y'a quelques jours. Et je l'ai vraiment aimé, je l'ai même dévoré. Alors comme je m'ennuyait fortement depuis près de deux heures, que j'étais dans le coin, et surtout que je suis aujourd'hui de bonne humeur... Ben j'me suis dis que ça serait pas une si mauvaise idée que de venir te remercier. Alors merci. ». Vraiment ? Je me disais bien que son visage m'était familier aussi et, maintenant qu'il m'en parlait, ça me revenait à l'esprit. Stephen King, j'adorais littéralement cet auteur, c'était même grâce à lui que j'étais désormais passionnée par la lecture. Alors forcément que je me souvenais le lui avoir conseillé. J'étais d'ailleurs ravie qu'il l'est apprécié.

« Ce client est un habitué, il reviendra de toute façon. Alors ne t'en fais pas trop pour ça. En ce qui concerne le livre et ta visite, des plus inattendues, je dois bien l'avouer, je ne sais pas trop quoi dire, si ce n'est que c'est une charmante attention de ta part. Je suis ravie qu'il t'ait autant plus; étant moi-même une grande fan, j'apprécie qu'on dise du bien de ce livre. Alors de rien; et merci à toi d'avoir suivi mon conseil surtout. Ça fait toujours plaisir de se rendre utile ! ».
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