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No, you're not the good kind. — Colin&Fi

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MessageSujet: No, you're not the good kind. — Colin&Fi No, you're not the good kind. — Colin&Fi EmptyMer 4 Mai - 18:16


No, you're not the good kind. — Colin&Fi Colys2

No, you're not the good kind
starring colin w. costigan & phyllis r. caffrey


Un message. Un simple message et sa journée avait été bouleversée. En cette fin de matinée, elle aurait dû se trouver un étage plus haut, assise face à son bureau en train de remplir un rapport. A la place, elle était dans le département dans lequel elle travaillait il y a encore quelques mois, un dossier à la main. Un dossier concernant une affaire en cours, un dossier qui n’était pas censé être en sa possession. Arrivée devant la photocopieuse, elle commença à en faire une copie. « Fi !! Tu t’es trompée d’étage ou on te manque trop ? » La jeune femme se tourna vers son interlocuteur : Peter. Le regard de ce dernier n’avait rien de méfiant, bien au contraire. La jeune femme avait toujours su qu’il avait un faible pour elle mais n’avait jamais cherché à en jouer. Elle s’approcha avant que lui ne le fasse afin de détourner son attention des feuilles qui sortaient déjà de la machine et lui rendit son sourire. « Je viens juste profiter de votre photocopieuse. La nôtre est capricieuse. » « Je vois, n’hésite pas à venir dès que tu en as besoin. Et descends pour qu’on déjeune ensemble un de ces jours ! » Il reçut comme réponse un léger hochement de tête accompagné d’un sourire timide. Le ferait-elle ? Elle n’en avait pas la moindre idée et son esprit était suffisamment préoccupé : elle n’avait pas besoin d’un nouveau problème à gérer. Alors qu’il s’éloignait, la photocopieuse s’arrêta. Fi récupéra les copies et remit le dossier original à sa place avant de retourner à son bureau. Enfin assise au calme, elle vérifia sur son portable qu’il s’agissait bien du dossier que Colin lui avait demandé. Elle ne chercha même pas à savoir ce qu’il contenait. Elle ne voulait pas savoir.

Elle se trouvait désormais dans le quartier d’Inwood à Manhattan. Son pas était rapide, sa respiration saccadée, ses cheveux sauvages volaient au gré du vent. Sa colère pouvait à présent se lire sur son visage. Elle arriva enfin à destination : un pub peu accueillant n’ayant aucun nom mais un simple trèfle à trois feuilles en guise de reconnaissance. Lorsqu’elle se trouva sur le pas de la porte, un homme aussi laid que baraqué la stoppa d’un geste de la main. Fi laissa échapper un léger soupir puis se tourna vers l’autre homme qui était dehors. Il la reconnut, il l’avait déjà vu quelques fois et bien qu’il ne sache pas exactement qui elle était, il fit un simple signe de tête et le gorille la laissa entrer. La jeune femme se regarda un instant comme si son jean, son débardeur blanc et sa veste basique allaient se transformer en un magnifique ensemble, avant de s’engouffrer dans le bar. A chaque fois qu’elle passait cette porte, elle avait la sensation d’être transportée dans un autre univers ou dans un vieux film. Tout y était si cliché et invraisemblable. De l’atmosphère lugubre à l’air enfumé en passant par les trois irlandais à la table de billard la reluquant et par les ivrognes accoudés au bar devant leur Guinness. Elle jeta un regard furtif à la porte du fond. Elle n’avait jamais pu voir ce qu’il y avait derrière mais elle avait l’étrange impression que, si elle l’ouvrait, ce serait comme ouvrir la boite de Pandore : tous les maux et tous les vices seraient à nouveau libérés. Elle fit un léger non de la tête comme pour s’enlever cette stupide image de l’esprit puis reporta son attention sur les êtres humains présents dans la pièce. Colin était là. Comme à chaque fois qu’elle le voyait, elle sentit son cœur s’arrêter l’espace d’un instant avant de reprendre son régulier travail. Il suffit d’un geste de la main du jeune homme pour que la pièce se vide et qu’ils se retrouvent seuls. Il n’avait a priori qu’un rôle mineur ici, c’est en tout cas ce qu’il avait dit à Fi, mais son nom lui permettait de jouir de quelques avantages. Lorsque leurs regards se croisèrent, elle aurait voulu être impassible, elle aurait voulu lui montrer qu’elle ne se souciait pas le moins du monde de lui, mais elle en était incapable. Et puis, si c’était le cas, que faisait-elle là ? Elle s’approcha de Colin et déposa avec une douceur contestable le dossier qu’elle avait récupéré pour lui plus tôt dans la journée. « C’est la dernière fois, Colin. Tu m’entends ? La dernière fois ! » Elle s’en voulait de ne pas avoir réussi à mettre plus de convictions dans ses paroles. Elle savait que c’était faux. Et surtout, elle savait que lui aussi en était conscient. Elle avait tenu ce discours si souvent depuis leur rupture que ces mots n’avait plus aucune valeur. Elle se détestait. Elle détestait son comportement lorsqu’elle se trouvait face à lui. Elle détestait la femme faible, presque implorante qu’elle devenait à cause de lui. Elle voulait le haïr. Non, elle voulait être totalement indifférente. Elle voulait ne plus se préoccuper de ses problèmes. Elle voulait pouvoir recevoir un message paniqué de sa part sans ressentir la peur à son tour. Elle voulait pouvoir entendre son nom au poste de police sans que l'inquiétude l'envahisse toute entière. Mais elle en était encore loin. Très loin.
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MessageSujet: Re: No, you're not the good kind. — Colin&Fi No, you're not the good kind. — Colin&Fi EmptyMer 4 Mai - 20:49


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No, you're not the good kind
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Quelques semaines plus tôt, un des amis et collègues de Colin, si on peut nommer collègues des gens qui travaillent entre eux dans un milieu comme la pègre, avait trouvé la mort dans d’étranges circonstances. La personne qui était chargé de l’enquête était un des inspecteurs avec qui travaillé Fi auparavant. Il devait absolument avoir accès aux dossiers de l’enquête, mais il ne savait pas comme faire sans l’aide de son ex amour. Il essaya pourtant de faire marcher ses relations de journaliste, mais rien à faire, l’inspecteur était trop méfiant pour divulguer des informations importantes dans ce type d’affaire. Il y avait longtemps que Colin n’avait plus revu Fi, depuis plusieurs mois en réalité.
Ils continuaient à s’écrire des mails ou textos, mais ils ne s’étaient pas revus. Il était vraiment difficile pour eux de s’oublier du jour au lendemain, même de s’oublier tout court. Fi avait clairement fait comprendre à Colin qu’elle ne voulait plus avoir de liens avec lui, mais leur amour était beaucoup trop important. Même lui, qui avait beaucoup souffert de leur rupture, comme Phyllis, n’arrivait pas à l’oublier ou à lui en vouloir de quoi que se soit.
Il avait donc prit la décision de lui envoyer un texto pour lui demander son aide, savoir si elle pouvait l’aider à avoir accès aux dossiers de l’enquête. Il était important pour eux de savoir qui était responsable du meurtre de son ami. Qui était le connard qui avait fait couler le sang d’un Irlandais sur son territoire. Une nouvelle guerre s’était déclarée il y a peu de temps entre les différentes mafias locales, de ce fait, les tensions étaient fortes et les nerfs à vifs.

Comme d’habitude, elle refusa sur le moment, puis elle accepta par la suite. Il lui avait donné rendez-vous dans son bar, enfin, l’ancien bar de son père que venait de récupérer le nouveau parrain. C’était un lointain cousin à lui, ils avaient le même sang dans leurs veines. Grâce à cela, Colin avait beaucoup d’avantages. Il pouvait donner rendez-vous librement à qui il voulait et il était le chef des lieux durant l’absence de son « supérieur ».
Il y avait peu de monde qui était présent aujourd’hui, bonne nouvelle pour Colin qui était stressé dans l’attente de Fi. Il ne voulait pas qu’on le voit dans cet état, de part son statut et son rang, il devait toujours rester fier et confiant. Il ne lui était pas permis de montrer le moindre signe de faiblesse. Il ne savait jamais à quoi s’attendre dans ce genre de situation. Elle allait surement lui dire comme d’habitude qu’elle ne voulait plus entendre parler de lui, mais ils savaient bien tout les deux que cela leurs étaient impossible. Il attendait tranquillement son arrivé au comptoir avec un verre de whisky et une cigarette à la bouche.
Un homme assit à coté de lui commanda alors un verre de whisky. Il n’avait jamais vu cet homme et il ne lui inspirait nullement confiance. Lorsque le barman lui demanda neuf dollars pour le verre, l’homme paya en râlant dans sa barbe. Colin comprit seulement deux mots, mais deux mots de trop « Putain d’Irlandais ».
Ni une ni deux, il saisissait son verre de whisky et l’écrasa sur la tête de son voisin.

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Virez-moi ce mec de mon bar !!! Et qu’il ne remette plus jamais les pieds ici !!!

Il fallait être complètement suicidaire ou avoir une case en moins pour parler comme ça dans un pub Irlandais. Il y a vraiment des personnes folles de nos jours dans ce pays. L’homme fut transporté et jeté hors du bar de manière peu amicale. Le calme revint dans le bar au bout de quelques minutes et Phyllis fit son apparition, heureusement pour Colin qu’elle n’eu rien vu de la scène.

Sur le coup, le cœur du jeune homme se mit à battre à toute vitesse. Revoir son amour perdu devant lui avait le don de le perturber et de le paralyser. Il pouvait casser la gueule de plusieurs mecs en même temps sans se défiler, ne pas avoir peur avec un flingue braquer sur sa tempe, mais face à elle…il est comme un enfant devant un de ses jouets de Noël, bloqué…
Il leva la main pour faire signe à ses hommes de le laissait seul avec elle, et ces derniers s’exécutèrent sur le champ sans poser la moindre question. Normal en même temps, ils n’avaient pas intérêt et ils le savaient bien. Elle s’approcha alors de lui et posa le dossier qu’elle avait dans les mains avec une douceur contestable. Comme l’avait bien pressenti Colin, elle lui dit une nouvelle fois que c’était la dernière fois qu’elle lui viendrait en aide. Mais encore une fois, il sentit bien dans ses paroles qu’elle n’était pas sincère avec lui, ni avec elle-même d’ailleurs.
Il regarda le dossier avec un doux sourire, puis il leva les yeux vers elle. Cela lui faisait extrêmement plaisir de la voire, même s’il ne voulait pas lui avouer. Il prit quelques secondes pour la regarder, elle était toujours aussi magnifique. La même Fi que dans ses plus beaux souvenirs. Il lui fit signe de s’assoir et prit la parole.

Merci beaucoup Fi…Je ne sais pas comment te remercier. Excuse-moi de faire appel à toi, mais j’avais vraiment besoin d’aide. Et… -Il baissa un peut les yeux, il ne voulait pas lui avouer qu’elle lui manqué beaucoup et qu’il était heureux qu’elle soit là, à ses cotés- Non rien, tu veux boire quelque chose peut-être ?

Colin passa derrière le comptoir, le dossier dans la main et attendit la réponse de Phyllis. Il ne lâché pas des yeux la belle brune, il voulait profiter au maximum de chaque instant avec elle. Il n’arrivait pas à faire le deuil de cette relation, et il n’y arriverait surement jamais.
Il avait besoin d’elle pour son "boulot", mais s’il l’appelé elle et pas ses autres contacts, en plus du fait qu'elle était la mieux placée pour l'aider, c’est aussi parce qu’il voulait absolument la revoir. Il ne se sentait bien qu’avec elle, c’était la seule personne capable de le calmer et de faire sortir en lui que son coté bon. Sans elle, il n’était pas rien…

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MessageSujet: Re: No, you're not the good kind. — Colin&Fi No, you're not the good kind. — Colin&Fi EmptyJeu 5 Mai - 18:18


No, you're not the good kind
starring colin w. costigan & phyllis r. caffrey



Lorsqu’il l’invita à s’asseoir, Fi eut un léger mouvement de recul. Non il ne fallait pas. Le plan était simple : déposer le dossier et partir. Ne pas s’attarder. Surtout ne pas s’attarder. Elle se l’était répétée plusieurs fois jusqu’à en être convaincue avant d'arriver. Elle ne savait que trop bien comment tout ceci allait se terminer. Plus elle resterait auprès de lui, moins elle renierait ce qu’il était. Et cette idée lui était insupportable. Cependant sa détermination s’était évanouie, en même temps que sa confiance en elle, lorsqu’elle avait franchi le seuil du bar. Elle finit donc par s’asseoir. Idiote. Elle sentait le regard du jeune homme posé sur sa personne, c’est pourquoi elle se contentait de contempler ses mains. Elle voulait à tout prix éviter tout contact visuel afin de ne pas retomber une nouvelle fois dans le piège tendu consciemment ou non par Colin. Pourtant, elle sentait qu’elle y était déjà. « Merci beaucoup Fi…Je ne sais pas comment te remercier. Excuse-moi de faire appel à toi, mais j’avais vraiment besoin d’aide. Et… » Elle leva alors les yeux, ces derniers étaient emplis d’un espoir dont elle ne voulait pas. « Non rien, tu veux boire quelque chose peut-être ? » A l’entente de cette phrase finalement anodine, la déception de Fi se mélangea à un certain soulagement. Elle le regarda passer de l’autre côté du comptoir puis passa machinalement une main dans ses longs cheveux bruns. Non, elle ne voulait rien et elle devait partir. C’est ce qu’elle aurait du dire. C’est ce qu’elle voulait dire . Mais les mots qui sortirent de sa bouche furent totalement différents. « Un whisky… sec. S’il te plaît. » Il était tôt, trop tôt pour ce genre de boissons mais elle avait le sentiment qu’elle allait avoir besoin de courage pour supporter le reste de l’après-midi. Il fallait qu’elle se détende afin d’avoir les idées claires et cela pouvait sembler paradoxal mais un verre l’y aiderait. Lorsqu’il déposa ledit verre devant elle, elle adressa un faible sourire à Colin. Le premier depuis qu’elle était entrée dans le bar. Il n’était rien comparé aux incroyables sourires qu’elle lui avait adressé lorsqu’ils étaient encore ensemble, lorsqu’ils étaient heureux, lorsqu’elle ignorait tout de ses activités ou feignait d’ignorer. Mais désormais c’était tout ce qu’il pouvait espérer d’elle : un sourire nostalgique, presque douloureux.

Ses yeux avaient quitté ceux de Colin pour se plonger dans son whisky. Elle regardait le liquide avec beaucoup d’application comme si toutes les réponses qu’elle cherchait se trouvait dans ce verre. Un silence cérémonieux occupait les lieux. Fi, d’ordinaire si loquace, ne savait quoi dire. Elle restait là, inutile, ne sachant que faire. Pire encore, elle ne savait même pas ce qu’elle attendait. Une déclaration de la part de Colin ? A quoi bon ? Le milieu dans lequel il évoluait la répugnait et elle ne pouvait l’accepter. Une promesse affirmant qu’il allait quitter cette sphère malsaine ? Impossible, pas avant qu’il ait retrouvé les meurtriers de son père et son frère. Elle poussa un léger soupir plus pour elle-même que pour quiconque puis but son verre d’une traite. Après avoir reposé le verre, elle tapa doucement le comptoir comme pour réveiller l’atmosphère. « De la musique. Il faut de la musique. » Elle n’était pas certaine que ce soit la solution à quoi que ce soit mais elle savait que cela permettrait de dédramatiser la scène au moins quelques instants. Fi se leva donc de son tabouret et se dirigea vers le jukebox endormi à l’autre bout de la pièce. Elle sortit de la petite monnaie de la poche arrière de son jean puis la mit dans la machine. Elle appuya ensuite sur un chiffre au hasard. Elle ne prit pas la peine de choisir : de toute façon, elle ne connaissait pas la moitié des morceaux qui s’y trouvaient. Elle attendait donc avec curiosité les premières notes, contente de pouvoir focaliser son attention sur autre chose que Colin. Mais rien ne sortit de l’appareil… Elle appuya alors à nouveau sur le numéro puis en essaya un autre sans résultat. Elle arqua un sourcil, perplexe. Si le jukebox ne fonctionnait pas Colin le lui aurait dit lorsqu’elle s’était levée. Fallait-il qu’elle se montre plus violente ? Après tout, les habitués des lieux étaient loin de connaître la douceur. Ou peut-être que la machine ne répondait qu’à des doigts irlandais ? Cette pensée lui décrocha un léger sourire.
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