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C'était juste une silhouette qui ressemble à toi ♥

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MessageSujet: C'était juste une silhouette qui ressemble à toi ♥ C'était juste une silhouette qui ressemble à toi ♥ EmptyDim 6 Mar - 20:51


C'était juste une silhouette qui ressemble à toi ♥ Kibav2


Enzo & Kiba



Sans même qu’il n’ait le temps de dire quoique ce soit, Kiba était déjà à ses côtés. Il le vit se rapprocher dangereusement de lui et se demanda un instant ce qu’il pouvait bien avoir en tête, alors qu’entre eux les centimètres se rapetissaient jusqu’à ce qu’ils n’en restent qu’une toute petite dizaine... Juste assez pour qu’il puisse frissonner en sentant la chaleur de son corps. Une telle proximité lui faisait légèrement tourner la tête sans qu’il ne sache pourquoi. Il avait envie de le repousser violement mais ne parvenait pas à dire quoique ce soit, trop hypnotisé par sa présence et par ses traits, et ses yeux dans lesquels il pouvait lire une pointe d’inquiétude le concernant. Kiba s’était-il inquiété pour lui ? A cette pensée ses joues rosirent. « Ça va ? Tu n’as pas… mal ? » Il sentit le bras du jeune guitariste se glisser dans son dos pour enlacer sa taille. Un malaise s’empara aussitôt de lui et il eut un léger mouvement de recul, mais pas assez malheureusement pour que Kiba ne s’en rende compte. La main de ce dernier caressa sa hanche et Enzo se tendit, se cambrant un peu en sentant ensuite ladite main arriver au creux de ses reins. Il essayait de faire quoi là ? Shit. C’était agréable. Ce simple geste faisait courir de violents frissons sur sa peau. Le français était totalement immobile, incapable du moindre geste, il ne quittait pas des yeux le visage de Kiba qui le fixait également, comme dans un état second. Se rendait-il compte de ce qu’il faisait ? On aurait dit un couple… Enzo fronça imperceptiblement les sourcils, de plus en plus mal à l’aise. Il voulait qu’il arrête. Il voulait qu’il arrête immédiatement ! Comme s’il avait entendu ses pensées, Enzo vit le guitariste se figea à son tour et retira sa main, reculant de quelques pas. Le français se sentit aussitôt comme soulagé d’un poids. Il sentait encore la brûlure de ses caresses dans le bas de son dos… « Je suis désolé… Excuse-moi, je… » Enzo arqua un sourcil, gêné lui aussi et n’osant rien dire. Il n’avait même pas répondu à sa question, la gorge trop nouée pour dire quoique ce soit. Pourquoi s’était-il montré si…tactile et familier avec lui ? ça cachait quelque chose, évidemment. D’abord il lui ébouriffait les cheveux, ensuite ce dernier l’enlaçait comme s’ils avaient été en couple depuis plusieurs mois. C’était trop gênant pour Enzo qui se hâta de se détourner du jeune homme, préférant regarder les livres qui s’étalaient au sol par sa faute… Pourquoi avait-il fait ça ? Evidement, une seule réponse s’imposait à l’esprit du français, en jolies majuscules rouges et clignotantes, mais il cherchait tant bien que mal à la repousser, essayant de trouver une explication plus rationnelle à cet écart que « IL EST AMOUREUX DE TOI ». Amoureux ? Kiba amoureux de lui ?... Etrangement cette idée lui plaisait pourtant assez… Il lui jeta un coup d’œil en coin lorsque ce dernier s’agenouilla pour entasser les livres en piles. « Tu veux que l’on commence à les trier par ordre alphabétique ? Ça sera plus facile pour les mettre en rayon, non ? » Enzo ne répondit pas… trop perdu dans ses pensées, en réalité il avait à peine écouté ce que Kiba venait de lui demandé. Il avait terriblement envie de tenter quelque chose mais avait aussi terriblement peur que tout ça tourne mal… Si ça se trouve, il se trompait sur les intentions du jeune asiatique. Si ça se trouve il était juste très tactile et comme il appréciait Enzo… Mais pourquoi l’appréciait-il alors qu’ils passaient leur temps à se disputer ? Leurs rencontrent finissaient toujours par des prises de becs… Entre celui qui ne savait pas se tenir et celui qui se tenait trop…
Une fille aurait sans doute réussi à deviner ce qui se passait entre eux deux. Après tout on ne disait pas pour rien que l’intuition féminine était infaillible. C’était dommage qu’Enzo n’ait pas une fille à portée de main, là. Sarah par exemple. Elle aurait bien rit, tient. Alors qu’ils étaient censés être fiancés, Enzo voulait tenter d’embrasser un de ses clients. Mais il savait parfaitement qu’elle aussi ne se gênait pas pour se faire plaisir, malgré la bague passée autour de son doigt et qu’à vrai dire, tout comme Enzo, elle ne portait que rarement… disons… seulement pour les réunions de famille. Il n’y avait jamais eut aucun amour entre eux, juste une amitié profonde et inébranlable… alors s’il voulait se faire plaisir avec un petit chanteur asiatique tout à fait à son goût, il en avait parfaitement le droit et personne ne viendrait le lui reprocher. A part lui même…
Il se pencha et ramassa un exemplaire qui était tombé à ses pieds. « D’accord. On a qu’à les trier… » Essayant de cacher son anxiété, il laissa retomber le livre au sol et un léger sourire vint se peindre sur ses lèvres alors qu’il s’approchait de Kiba, qui lui tournait le dos. Il s’accroupit juste derrière lui, faisant mine de ramasser des livres, mais ses bras, au lieu de se tendre vers le sol, se tendirent vers le jeune homme et l’enlacèrent doucement alors que ses lèvres venaient se poser dans sa nuque pour embrasser sa peau. « Kiba…(a) » Chuchota t’il à son oreille pour l’inviter à se retourner. Il caressa ses hanches au moment ou se dernier faisait volte face et captura aussitôt ses lèvres pour lui voler un baiser brûlant. Ses lèvres dévorèrent insidieusement les siennes, emplies d’une frénésie et d’une folie qu’il ne savait pas contrôler. Puis aussi doucement qu’elles les avaient emprisonné, ses lèvres se détachèrent des siennes et il posa son front contre celui de Kiba, plongeant son regard dans le sien alors que la malice pétillait dans ses iris. « Tu croyais t’en sortir comme ça ? »


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MessageSujet: Re: C'était juste une silhouette qui ressemble à toi ♥ C'était juste une silhouette qui ressemble à toi ♥ EmptyVen 22 Avr - 16:13


Nerveux, Kiba sentit Enzo se baisser à son tour pour ramasser un livre. Mais il ne se retourna pas. Il ne pouvait plus lui faire face après le moment d’égarement qu’il venait d’avoir. En temps normal, il n’aurait jamais eu honte d’avoir agi ainsi. Après tout, il était toujours tactile et la pudeur ne faisait pas vraiment partie de son caractère, mais là, il s’était dévoilé, mis à nu… Ce geste n’avait rien à voir avec son attitude habituelle. Tout d’abord parce qu’il n’agissait jamais ainsi avec Enzo, du moins, pas sans provocation, or là, il n’en avait manifesté aucune. Au contraire, il avait étalé son inquiétude et le libraire avait du la percevoir… Mais qu’avait-il perçu d’autre ? A cette idée, le jeune asiatique eut la nausée. Pourvu qu’il n’ait pas découvert à quel point son cœur s’était emballé, parce que si c’était le cas alors il saurait qu’il lui plaisait vraiment et qu’il ne jouait pas. Non, il ne jouait jamais quand il venait dans cette librairie. Il n’avait pas le choix, il devait venir parce qu’il aimait le voir. Et à chaque dispute, il retournait à l’hôtel avec un goût amer dans la bouche et un poids sur le cœur. C’était immonde, et il détestait cette sensation, cette dépendance et le fait de ne pas pouvoir s’en défaire. Pas même en se jetant à corps perdu dans une débauche qui l’épuisait. Au fond, il savait très bien ce qu’il désirait. Mais il ne pouvait pas l’avoir, n’est-ce pas ? « D’accord. On a qu’à les trier… » La voix d’Enzo le ramena à la réalité, et il entreprit de s’appliquer davantage dans son rangement, afin de ne penser à rien d’autre. À quoi bon se torturer l’esprit ? Cela ne le mènerait à rien. Il en était arrivé à cette conclusion lorsque les bras du jeune homme vinrent l’enlacer, l’attirant contre la chaleur de son corps avant d’embrasser sa nuque avec douceur. C’était si bon qu’il crut un instant que son cœur allait se figer à jamais sous le coup de cette émotion si subite. Alors que tout semblait pourtant perdu d’avance… « Kiba…(a) » Cette voix… Comme un murmure suave à son oreille, une invitation si belle et si tentante qu’il ne put y résister. C’était impossible, il devait se retourner et voir de ses propres yeux la réalité de cet instant. Il avait besoin de la lire dans son regard et de s’assurer qu’il n’essayant pas seulement de le consoler… Lentement, comme dans une illusion, le jeune coréen se retourna, sentant les doigts d’Enzo caresser ses hancher avec volupté. C’était doux et brûlant, attisant en lui une envie d’aller plus loin. Et comme une réponse à sa demande silencieuse, les lèvres du libraire s’emparèrent des siennes à l’instant même où il se retrouva face à lui.

Les émotions se bousculèrent subitement en lui, s’entrechoquant dans son corps et dans son esprit, suintant jusqu’à ses lèvres scellées aux siennes. Fougueux, il répondait au baiser avec une passion non contenue, capturant les lèvres d’Enzo avec une impulsivité grandissante, comme si le temps lui était compté... Et il voulait en profiter au maximum, consumer la douceur empoisonnée de sa bouche, jusqu’à la posséder tout entière. Perdant complètement le contrôle de son désir dévorant, il sentit son souffle devenir court mais il ne voulait plus s’arrêter… Parce que c’était tellement bon, que s’en était douloureux… Puis, soudain le lien se rompit, tout en douceur, les lèvres d’Enzo s’éloignèrent des siennes, mais il pouvait toujours les sentir, si proches des siennes, puisque le jeune homme ne s’écarta pas, posant simplement son front contre le sien. Rassuré, Kiba l’enlaça et resta contre lui, essayant de reprendre son souffle peu à peu. Ce baiser avait été tellement beau, tellement intense, que la tête lui tournait, comme s’il venait de faire la dernière attraction d’un parc à sensations. Sauf que c’était vraiment meilleur. Incapable de détourner son regard du sien, il se noya dans ses prunelles, ne cherchant plus à s’échapper. « Tu croyais t’en sortir comme ça ? » Un frisson d’excitation parcourut le corps du jeune asiatique alors que les paroles d’Enzo se frayaient un chemin dans son esprit. Pour être honnête, oui, il avait cru que tout s’était évanoui et il n’avait nourri aucun espoir de ce genre. Mais pour une fois, il était terriblement heureux d’avoir eu tort. Pourtant, en même temps, il avait peur. C’était tellement plus facile de ne rien vivre d’aussi intense. Tout ce que cela pourrait impliquer à ses yeux lui donnait le vertige. À présent, il le savait, le libraire avait la capacité de le détruire et ça l’effrayait… Lui qui était si frivole d’ordinaire, sans attache… Rien n’était jamais sérieux, surtout pas les flirts, ni même le fait de coucher avec quelqu’un. Mais il ne pouvait pas se mentir, ce baiser-là n’était pas un jeu pour lui.

« M’en sortir ? » Son cœur battait contre ses tempes et il se sentait encore retourner par ses propres sensations. Pourtant un sourire malicieux se dessina sur les lèvres. Il avait l’impression d’avoir pris de la drogue et une sacrée bonne dose, qui plus est. Mais c’était tellement plus agréable, plus intense, qu’il n’aurait pas été surpris de voir ses pupilles complètement dilatées et le blanc de ses yeux virer au rouge sang. Cependant, il n’y avait rien de nocif dans tout ça. Pas cette fois. Ses doigts caressèrent tendrement la nuque d’Enzo et il souffla. « Si c’était une punition, alors recommence… » Taquin, il frotta légèrement son nez contre le sien, dans un bisou esquimau, plein de tendresse et qui paraissait tellement naturel quand c’était le petit coréen qui le prodiguait de la sorte. À première vue, il paraissait presque désinvolte, mais en réalité, il était encore nerveux, parce que pour une fois, il ne maîtrisait pas ses propres réactions. Il savait qu’il n’était plus maître de rien et partir en roues libres étaient aussi exaltant qu’effrayant. Cette fois, il avait tellement plus à perdre, lui qui avait déjà beaucoup trop perdu.
Lorsqu’il caressa sensuellement le dos d’Enzo, ses doigts tremblèrent légèrement sur le tissu soyeux de sa chemise. Mais cette torpeur ne transparaissait aucunement dans ses mots, doux et clairs, comme s’il savait parfaitement dans quoi il s’engageait en étant ainsi caler dans les bras d’un homme, qui le bouleversait complètement. « Je m’en sors toujours, tu sais. Alors, arrête-moi, si tu peux… » Un sourire magnifique sur les lèvres, il ferma les yeux, alors que son cœur tambourinait contre sa poitrine… Une course folle, un rythme endiablé qui lui criait qu’il était plus vivant que jamais.
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MessageSujet: Re: C'était juste une silhouette qui ressemble à toi ♥ C'était juste une silhouette qui ressemble à toi ♥ EmptyVen 22 Avr - 22:15


C'était juste une silhouette qui ressemble à toi ♥ Bann_010