It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream

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n°9, la fratrie O'Brain

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MessageSujet: n°9, la fratrie O'Brain n°9, la fratrie O'Brain  EmptyJeu 10 Fév - 21:27



Journée de congé. C'était rare mais tellement agréable. Je m'étais donc autorisée à faire la grace matinée dans mon appartement rien qu'à moi. Pas de Red qui grognait lorsque je bougeais, pas de bras trop protecteur qui m'encerclait la taille à m'en étouffer. J'étais libre de faire ce que je voulais. Depuis la demande de divorce, je n'avais pas eu le temps de penser à moi, travaillant dur et ne prenant pas soin de mon bien-être.

C'est vers les environs de midi que je m'en allais retrouver ma meilleure amie Alanna, New-York était vraiment une ville formidable. Nous avions fait du shopping et avions bu des cafés tout au long de la journée. Les discussions fusaient et je ne pouvais m'empêcher de parler de mon frère, histoire de voir où menait leur relation. Nulle part, il fallait absolument que je les aides. L'amour rend aveugle. Ca à du sens. Autant lorsqu'on est en couple, que lorsqu'on ne l'est pas. La preuve vivante. Alanna&Winston. Ils finiront ensemble ces deux-là. Enfin, seulement si on leur donne un petit coup de main. Généralement, c'est à ce moment que j'entre en jeu. Mais je savais que ce ne serait pas de tout repos. Ce fut une journée presque parfaite. Car, pour moi, journée parfaite sous-entend, rendre visite à mon frère adoré.

C'est donc vers 17 heures que je sonnais gaiement chez lui, lunettes sur le nez, sourire aux lèvres et de nombreux sacs dans chaque mains. J'avais bien évidement le temps de les poser chez moi, mais c'était beaucoup plus convivial comme ça. Winston habitait au 9, Brooklyn, j'habitais au 7, c'était le pied. Lorsque mon frère ouvrit la porte, je souris avant de foncer sur lui pour lui faire la bise et rentrer sans permission. Il me connaissait trop bien pour savoir qu'avec lui, je me permettait de le déranger à toutes heures. Je posais mes sacs à côté de son canapé où je m'affalais, posant mes pieds sur la table avec un grand sourire. « Mon cher Winston, j’ai vu la femme de ta vie aujourd’hui » . Je souriais, fière de moi, j'adorais appeler Alanna ainsi. Je regardais ensuite l'heure en fronçant les sourcils. Il était peut-être tôt, mais mon estomac criait déjà famine et un repas avec mon frère serait des plus sympathique. « On commande chinois ce soir? ». Il savait à quel point j'adorais manger chinois, puis c'était plus rapide que de faire à manger, mettre la table et toutes ses habitudes qu'on avait à Londres. Un bon resto chinois rapide dans le canapé et on était bon.

« Il faut que je te dise! Red fait durer la procédure de divorce. Je ne sais pas comment il s'y prend, mais je vais finir par peter un plomb! Il se prend pour qui? Obama? ». Mon frère était au courant de ma situation et nous en parlions souvent. Nous parlions de tout à vrai dire. Je le regardais alors que je posais lourdement mes pieds sur le sol, me levant pour se diriger vers son frigidaire pour en sortir une boisson. Je lui en lançais une, comme si j'étais un de ces potes. Mais j'étais comme ça et il le savait. « T'es muet comme une carpe Winston, tu m'exaspère. Parle, on t'as pas donné une langue pour rien. Enfin, ON, papa aurait certainement dit DIEU. ALORS PARLE! ».
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MessageSujet: Re: n°9, la fratrie O'Brain n°9, la fratrie O'Brain  EmptyJeu 10 Fév - 22:29

Journée atroce. C'était bien sûr un euphémisme. Car j'avais croulé sous les demandes et supplications de collectionneurs quémandeurs et casse-pieds : une vente aux enchères de renom se préparait, et en cela j'avais passé ma journée suspendu à mon téléphone portable, entre des allers et venues au Metropolitan Museum, Christie's, quelques notaires, et éventuellement un déjeuner sur le pouce avec un collègue fort sympathique mais imbattable pour vous mettre la pression, de quoi vous provoquer l'apoplexie du siècle. Comptons comme valeur ajoutée, les taxis new yorkais klaxonnant à outrance dans le but sans doute de faire concurrence aux redoutables taxis parisiens, la foule compacte et pressée se battant sur les trottoirs, ainsi qu'un emploi du temps serré, et le stress aurait pu faire son apparition en un claquement de doigt. Je refusais néanmoins de me faire quelques cheveux blancs à seulement vingt-quatre ans, autant qu'il était non discutable que je ne me tue à la tâche pour un boulot, aussi passionnant fusse-t-il. Ainsi gardais-je mon calme toute la journée, pourtant intérieurement tendu par cette journée oppressante : 'Mais on va gagner un gros pactole !', m'assura alors l'un de mes collègues dans un sourire vénal et une oeillade brillant d'intérêt quant à l'attrait des billets verts. Peu m'importait l'argent, je n'avais pas choisi ce métier par amour du luxe ou de l'attrait des dollars ; aussi m'étais-je contenté d'acquiescer taciturne d'un haussement d'épaules. Cette attitude décontractée en agaçait visiblement plus d'un : tous mes comparses vêtus de leurs imparables costumes, ne cessaient de me demander comment je pouvais rester aussi zen face à un travail aussi exigeant que le nôtre. Le flegme anglais ; c'était ce que je leur répondais souvent dans un sourire narquois. Pas vraiment une réponse, mais au moins j'avais la paix. Ils avaient franchement l'art et la manière de passer aux questions stupides, et si j'avais un conseil à donner à tous ces new yorkais adeptes du fameux dicton Time is money, quitte à s'en bouffer la santé, il aurait été des plus simples : prenez des cours de yoga.

Pourtant, le stress environnant s'était répercuté sur ma personne, car ce fut encore légèrement énervé par la surcharge de travail que je regagnais mon appartement. La sérénité des lieux n'eut pas pour effet d'apaiser ma tension, car au contraire, aussitôt mon boulot quitté, je m'asseyais à la table de mon salon, ouvrant mon Mac d'un regard sérieux pour mieux me replonger dans mon travail. Les enchères avaient lieu bientôt, et ce Münch me donnait du fil à retordre. « Il ne pouvait pas être français comme tout le monde ? » Claquement de langue agacée contre mon palais, sourcils qui se froncent, voix qui s'élève pour ma propre personne : oui je me parlais à moi-même de temps à autre, et alors ? Soupirant d'agacement face à ce peintre qui n'avait rien de frenchy contrairement aux autres artistes devant être mis en vente pour les jours à venir, je tapotais nerveusement sur mon clavier, non sans dénouer ma cravate et m'allumer une Lucky Strike posée au coin de mes lèvres blêmes, d'un geste automatique. Des coups de sonnette à ma porte vinrent me sortir de mes réflexions, et si dans un premier temps j'avais pour ambition de ne pas aller ouvrir, les sonneries répétées et données avec panache me firent comprendre qu'il ne pouvait s'agir que d'une personne... Rhea chérie se tenait sur le seuil, souriante et guillerette, les bras chargés d'une journée harassante de shopping. Comme à son accoutumée, elle s'invita d'elle-même non sans me déposer un baiser sur ma joue râpeuse au préalable, que j'accueillis en me penchant légèrement, et comme à son habitude, vint ainsi prendre ses aises. Encore trop exaspéré par ma journée fatigante, je regagnais sans un mot mon Mac et ma table improvisée en bureau, tirant de temps à autre sur ma cigarette. « Mon cher Winston, j’ai vu la femme de ta vie aujourd’hui » Léger coup d'oeil envers ma cadette, que je voulus très bref. J'avais horreur qu'elle ne qualifie Alanna comme étant la femme de ma vie. Certes elle occupait une grande partie de mes pensées et mon palpitant semblait manquer d'assez de pulsations lorsque je la voyais, mais de là à remuant le couteau dans la plaie... Feintant l'indifférence, je me rasseyais alors, et repris mon boulot avec plus ou moins d'ardeur. « On commande chinois ce soir? » Pas de réponse. Tiens, un mail de mon collègue... « Il faut que je te dise! Red fait durer la procédure de divorce. Je ne sais pas comment il s'y prend, mais je vais finir par peter un plomb! Il se prend pour qui? Obama? » Mes yeux mordorés toujours fixés sur mon écran, attentif à ma lecture, j'eus tout de même un léger sourire en coin face à la remarque de ma soeur. Cette dernière se dirigea d'ailleurs nonchalamment vers mon frigo, prenant ses aises d'une façon qui ne me surprenait pas, ni même ne me dérangeait, d'ailleurs. Et, sentant sa silhouette en mouvement revenir vers le salon, je me redressai enfin, comme sachant à l'avance le geste qu'elle allait esquisser : grand bien m'en faisait car j'attrapai la bière fraîche qu'elle me balança, avec dextérité. « T'es muet comme une carpe Winston, tu m'exaspère. Parle, on t'as pas donné une langue pour rien. Enfin, ON, papa aurait certainement dit DIEU. ALORS PARLE! » Mes yeux dévièrent alors de l'écran, et d'un regard mutin et taquin, je toisais ma cadette non sans oser dans un faux étonnement : « Pardon, tu disais ? » Chacun son tour d'exaspérer l'autre. Sous le regard inquisiteur de ma frangine, je continuais alors dans ma lancée, d'un sourire à la fois amusé et strict. « Je t'ai déjà dit de pas foutre tes talons sur ma table basse, le bois de palissandre, ça raye et c'est pas donné. Si tu as croisé Natalie Portman aujourd'hui alors c'est tant mieux pour toi, mais la prochaine fois demande au moins un autographe pour le revendre sur ebay. Je préfère manger Thai. Et 'oh my fucking god', pourquoi ton futur ex s'obstine à faire durer la procédure, est-ce qu'il retarde pas seulement votre divorce dans l'espoir que tu changes d'avis ? Tu veux mon avis ma puce, je trouve ça louche. » soufflais-je dans un nuage de fumée grisâtre, mon regard protecteur posé sur sa silhouette frêle. Enfin, j'avais répondu à tous les dires de ma cadette, réplique pour réplique, en une minute chrono. Evitant bien sûr le sujet d'Alanna en feintant ne rien comprendre, et plaçant un magnifique 'fucking' délicieusement posé avant le 'God', par amour (d'accord, par moquerie taquine), pour notre adoré paternel.
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MessageSujet: Re: n°9, la fratrie O'Brain n°9, la fratrie O'Brain  EmptyVen 11 Fév - 18:28



« Pardon, tu disais ? » Chacun son tour d'exaspérer l'autre. Sous le regard inquisiteur de ma frangine, je continuais alors dans ma lancée, d'un sourire à la fois amusé et strict. « Je t'ai déjà dit de pas foutre tes talons sur ma table basse, le bois de palissandre, ça raye et c'est pas donné. Si tu as croisé Natalie Portman aujourd'hui alors c'est tant mieux pour toi, mais la prochaine fois demande au moins un autographe pour le revendre sur ebay. Je préfère manger Thai. Et 'oh my fucking god', pourquoi ton futur ex s'obstine à faire durer la procédure, est-ce qu'il retarde pas seulement votre divorce dans l'espoir que tu changes d'avis ? Tu veux mon avis ma puce, je trouve ça louche. » Enfin, il me répondait. Mon frère avait toujours jouer à ce jeu avec moi. Si l'un agaçait l'autre, il lui rendait la pareil. Cette fois, je levais les yeux au ciel puis souris. Winston savait que mes agissements n'étaient que simples plaisanteries. Je ne bougeais pourtant pas mes pieds de sa table basse, je lui tirais la langue à sa remarque sur Natalie Portman, la "femme de sa vie", haussais les épaules au sujet de notre diner en attrapant le téléphone, ris de bon coeur pour son "Oh my fucking god" et haussait les sourcils lorsqu'il me déduit ce que Red avait derrière la tête.« Entre nous, on se demande qui, entre toi et moi, a fait des études de psychologie. » . Je lui souris franchement.

Je commandais donc notre repas avant de boire une gorgée de ma boisson. Je ne comptais pas en rester là avec tout nos sujets de conversations, surtout qu'il avait soigneusement éviter de parler d'Alanna. Mais je préférais d'abord parler de Red, mon futur ex-mari, pour aborder en douceur le sujet qui faisait mal. « Il sait que je ne changerais pas d'avis. Je devrais peut-être lui dire que je couche avec Simeo pour que le divorce avance plus vite. Non? ». Vu la manière dont me regardais Winston, ça n'avait pas l'air d'être une si bonne idée. J'eus donc la soudaine envie de me justifier après mes paroles. « Je ne l'aimes plus Winston. C'était un simple amour de fin d'adolescence, j'ai grandis... Je..Avec Simeo, c'est différent. Tu vois, il est plus mature, plus réfléchis. Je...je l'aime. ». Je regardais mon frère dans les yeux, enfin, j'essayais. J'avais tellement peur qu'il me juge, même s'il avait toujours été là pour moi.

Je décidais alors que c'était le moment de changer de sujet. C'était comme, vital. « Alanna a parlé de toi aujourd'hui. ». Je m'empressais de boire une gorgée et de regarder ailleurs, évitant soigneusement le prochain regard de mon frère qui serait surement d'une nature meurtrière. J'attendais alors avant de continuer. « Elle avait l'air attristé que vous ne vous voyez plus aussi souvent. Je lui ai expliquer que tu travaillais trop. En bref, je t'ai encore trouvé une excuse pour ne pas lui dire : "Ecoute Lana, mon frère est un handicapé sentimentale, en même temps, il est sortis avec ta cousine avec qui il a cassé, il a peur de te dire qu'il t'aime, parce qu'il a peur de se prendre un râteau".Mais bon, j'ai trouvé que c'était quand même trop brutal, donc, j'ai préféré te sauver la mise. Et puis, c'est mon rôle de petite soeur, on se soutient chez les O'Brain, tu le sais bien ». Je lui souris de manière innocente, il savait que cette fois, ma dernière phrase était surtout une excuse, une ironie pour détendre l'atmosphère. C'était ma nature, il me connaissait, ce n'était pas mon frère pour rien
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MessageSujet: Re: n°9, la fratrie O'Brain n°9, la fratrie O'Brain  EmptyVen 11 Fév - 22:16

Bien sûr que non, il n'y avait pas besoin d'être psychologue pour comprendre que ce divorce la travaillait, il suffisait d'être son grand frère attentif et prévoyant. Je pouvais sentir jusqu'aux tréfonds de ses beaux yeux satinés, le trouble qui l'animait dès lors qu'elle évoquait le prénom de Red. Le tourment semblait vouloir assaillir ma cadette à tout moment, tel un monstre tapi dans l'ombre : car malgré sa joie guillerette, Rhéa demeurait en proie à ses démons intérieurs qu'étaient le trouble et l'incertitude face à ces procédures de divorce. Je n'ignorais pas qu'elle traversait une étape difficile ; j'étais simplement impuissant face à cette situation, demeurant seulement apte à lui offrir réconfort et chaleur fraternelle, à lui changer les idées de temps à autres. Par moments, je m'en voulais sincèrement de n'avoir pas daigné me spécialiser dans le droit civil : aussi aurais-je pu mieux la conseiller dans les étapes de son divorce, peut-être même aurais-je pu être son avocat aguerri. Ardent défenseur des droits et de la liberté de ma soeur, je l'aurais extirpée de cette situation tout en l'en sortant parfaitement indemne... J'avais choisi la voie des arts, ce qui n'était pas finalement tant différent, lorsque l'on savait que je comparais souvent la beauté de ma Rhéa aux peintures des grands maîtres italiens. Lâchant enfin mon clavier qui m'avait surtout servi d'échappatoire pour éviter le récurrent sujet 'Alanna', je toisais ma jeune soeur d'un oeil inquiet et protecteur. « Il sait que je ne changerais pas d'avis. Je devrais peut-être lui dire que je couche avec Simeo pour que le divorce avance plus vite. Non? » J'arborais alors une moue qui vint trahir mes pensées négatives : ce n'était pas une bonne idée, loin de là. J'étais peut-être un cultureux plus tourné vers la peinture à l'huile, je connaissais tout de même les rouages de la justice en général, et la façon de procéder des juges et avocats. J'allais pour développer mon opinion que Rhéa put lire en un seul coup d'oeil, mais celle-ci portée par ses incertitudes, continua sur cette voie. « Je ne l'aimes plus Winston. C'était un simple amour de fin d'adolescence, j'ai grandis... Je..Avec Simeo, c'est différent. Tu vois, il est plus mature, plus réfléchis. Je...je l'aime. » Détournant le regard, solennel, j'acquiesçais brièvement d'un signe de tête tout en restant muet. J'ignorais que répondre en vérité : j'étais heureux pour ma cadette, heureux qu'elle ne trouve son chemin et ne le jonche de sentiments forts. J'avais seulement peur. Terriblement peur qu'elle ne fasse la même erreur que moi, ne suive l'être qu'elle aimait profondément, pour finalement essuyer la déconvenue. Que deviendrait-elle si cette même fatalité venait à tomber sur ses frêles épaules, serait-elle par la suite comme moi, incapable d'avouer ses sentiments à une tierce personne tant aimée ? Il en était hors de question... Pour autant troublé, je partageais sa peine et demeurais muet, comme respectueux de sa tristesse pesante.

« Alanna a parlé de toi aujourd'hui. » Finalement, j'esquissais un soupir las ainsi qu'une moue agacée. Combien de fois avais-je dit à Rhéa que je ne voulais plus qu'elle m'en parle, combien de fois mes demandes avaient été vaines puisque le sujet revenait continuellement sur le tapis ? Il y avait toujours quelque chose de profondément douloureux pour moi dans ces discussions récurrentes traitant de la jolie brune : pourquoi m'en parler, encore et encore, alors que la jeune fille n'avait aucun sentiment pour moi ? Pourquoi insister lorsqu'elle n'y voyait qu'une simple amitié ? Par respect pour la santé de mon palpitant, je ne voulais résolument pas en parler. « Rhéa... » commençais-je alors, exaspéré et refroidi, alors que ma princesse continua sur sa lancée, insistante. « Elle avait l'air attristé que vous ne vous voyez plus aussi souvent. Je lui ai expliquer que tu travaillais trop. En bref, je t'ai encore trouvé une excuse pour ne pas lui dire : "Ecoute Lana, mon frère est un handicapé sentimentale, en même temps, il est sortis avec ta cousine avec qui il a cassé, il a peur de te dire qu'il t'aime, parce qu'il a peur de se prendre un râteau".Mais bon, j'ai trouvé que c'était quand même trop brutal, donc, j'ai préféré te sauver la mise. Et puis, c'est mon rôle de petite soeur, on se soutient chez les O'Brain, tu le sais bien » Ma langue claqua contre mon palais ; agacé, je vins attraper ma bière fraîche à ma portée afin de la décapsuler. « Arrête avec ça, je ne veux pas en parler. Je ne vois pas pourquoi tu t'obstines, tu es censée adorer ton grand frère et vouloir le garder pour toi pour toujours. Et pas le donner à tes copines. » J'eus alors un sourire taquin et complice, mes yeux fauves glissant sur la silhouette de ma soeur alors que j'avalais une gorgée de ma boisson. « Je vois d'ailleurs pas de quoi tu parles, je suis tout à fait valide en ce qui concerne les sentiments... » Oui bien sûr... Enfin, on peut toujours essayer de rattraper un peu de sa crédibilité dans le domaine. « Et il n'y a ni question de râteau, ni de grand amour. Si tu veux de la mièvrerie, garde ça pour la Saint-Valentin. » Je mentais bien sûr, et ma jeune soeur n'était pas dupe, mais j'avais le désir de me préserver en me renfermant sur moi-même. Reposant ma bière, je finis par toiser Rhéa avec défi, blessé dans ma fierté de grand frère traité d'handicapé des sentiments. « Si c'est une livreuse qui nous apporte le repas, je l'invite à dîner. » Léger flottement, froncement de sourcils pensif face au rire taquin de ma cadette, et je repris alors : « Si c'est une livreuse mignonne qui nous apporte le repas, je l'invite à dîner. Tu verras que tu as eu tort de me traité d'handicapé ! » rétorquais-je à la fois faussement sérieux, feintant la menace en la pointant du doigt, mais véritablement amusé. Et, finalement, je me levai de ma chaise et vint m'asseoir dans le canapé, afin de prendre ma demoiselle dans les bras. L'embrassant sur le front, je posais mon mon menton sur sa tête brune, avant de rétorquer d'une voix suave. « Ton divorce.... tout se passera bien. Tu n'as plus qu'à être patiente. Evite juste de dire à ton futur ex que tu couches avec un autre. Même s'il s'en doute, il rapportera tous tes dires à son avocat, et ça se retournera contre toi, tu pourras dire adieu au partage des biens. » fis-je avec attention, endossant à la fois mon rôle de grand frère, et de conseiller judiciaire. « Les avocats ont le don d'utiliser les moindres petits détails contre ceux qu'ils attaquent. Reste tranquille jusque là, Red ne pourra pas faire traîner la procédure éternellement. » assurais-je alors, espérant avoir été rassurant.
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MessageSujet: Re: n°9, la fratrie O'Brain n°9, la fratrie O'Brain  EmptySam 12 Fév - 14:26



« Rhéa... » C(était le signe que je devais me taire, pourtant, j'avais continuer ma tirade. Je ne voyais pas pourquoi Winston s'obstinait à nier ses sentiments. C'était tout de même flagrant. Je veux dire, même un aveugle aurait senti que ces deux là s'aimaient. Et je sais de quoi je parle. J'ai vécu la même chose lorsque j'étais avec Red. Mais, sous un angle différent.
Comment pourrais-je vous expliquer cela? Et bien, pour commencer, avant que je ne demande le divorce, Red et moi sortions de temps en temps et, nous avions fais la connaissance d'une femme, non-voyante , alors que notre voiture était tombée en panne. Par politesse, car elle nous avais si bien aider, nous avions acceptés de rester un moment. Lorsque Red s'était absenté un moment, je me souviens encore parfaitement de ses dires. « Sans vouloir vous importunez madame. Pour un couple marié... Vous n'allez pas du tout ensemble, vous êtes beaucoup trop différents. ». J'avais été surprise et nous avions parler, je ne m'étais pas mise en colère, non, j'étais plutôt intriguée de ses paroles. Et elle m'avait si gentiment parler et expliquer qu'elle ressentait la gêne et une espèce de présence tenace. Pourtant, elle ne pouvait voir nos agissements. Rien. C'était assez impressionnant. « Arrête avec ça, je ne veux pas en parler. Je ne vois pas pourquoi tu t'obstines, tu es censée adorer ton grand frère et vouloir le garder pour toi pour toujours. Et pas le donner à tes copines. » « Je te le dis Winston... Tu finiras par te perdre et finir avec tellement d'oeuvres d'art dans ta maison pour compenser la présence d'une femme. Elle t'aime mais t'es trop buté pour le voir. Et je veux garder mon frère pour moi, mais j'ai envie qu'il soit heureux aussi. Tu vas finir vieux millionnaire et triste! Ouais tu m'as bien entendu!» . Je lui adressais un sourire provocateur. « Je vois d'ailleurs pas de quoi tu parles, je suis tout à fait valide en ce qui concerne les sentiments... Et il n'y a ni question de râteau, ni de grand amour. Si tu veux de la mièvrerie, garde ça pour la Saint-Valentin.»

Je saisis un de ses nombreux magazines d'art sur sa si présieuse table en bois de palissandre, où mes talons étaient toujours posés, et jetais l'objet à la figure de mon frère, bien qu'il l'évita soigneusement. Je lui tirais la langue. Il savait que je détestait la St-Valentin, pour la simple raison que, je n'avais jamais eu de chance en amour. De plus, Alexio, était décédé quelques jours après la St-Valentin lors de mes 14 ans, tragique accident de la pièce de l'école. Il faut se rendre à l'évidence, Roméo et Juliette n'est pas une histoire qui se fini bien. Je détestais donc cette fête et personne jusqu'à présent, n'avait réussi à m'y faire prendre gout.

Ses dires me fit quand même rire. Inviter la livreuse à dîner si elle était mignonne. Elle mangera quoi? Les restes? Non parce que sérieusement, il faisait fort. Il s'approcha alors enfin de moi pour venir me prendre dans ses bras. Je souris faiblement lorsqu'il m'embrassa le front et posa son menton sur le haut de ma tête. « Ton divorce.... tout se passera bien. Tu n'as plus qu'à être patiente. Evite juste de dire à ton futur ex que tu couches avec un autre. Même s'il s'en doute, il rapportera tous tes dires à son avocat, et ça se retournera contre toi, tu pourras dire adieu au partage des biens. Les avocats ont le don d'utiliser les moindres petits détails contre ceux qu'ils attaquent. Reste tranquille jusque là, Red ne pourra pas faire traîner la procédure éternellement.». Je relâchais enfin toute la pression et laissais couler les larmes d'un seul coup. J'avais beau en parler avec mon frère, je n'étais pas pour le moins insensible, j'étais constamment sous pression lorsqu'il s'agissait de mon divorce, même si je ne laissais rien paraître. « Je veux juste que ça s'arrête...». J'étais consciente de ce que j'avais fais. Tromper mon mari avec son frère, c'était mal, vraiment très mal, mais je m'étais juste trompé de personne. J'étais proche du bonheur, mais j'avais pioché la porte d'à côté. J'essayais de me calmer et réussissait surtout avec l'aide de Winston. Je me détachais de mon frère avant de passez mes mains sous mes yeux pour retirer le résidu de maquillage qui avait couler. Je souriais à mon frère tant aimé. « Je suis trop sensible, ma vie ressemble vraiment aux feuilletons à l'eau de rose.». C'était de l'humour, ma meilleure arme. « Papa est toujours en colère contre moi. ». Mon père avait très mal réagis lorsque j'avais demandé le divorce avec Red, par principe de sa religion. De plus, il appréciait beaucoup Red...


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MessageSujet: Re: n°9, la fratrie O'Brain n°9, la fratrie O'Brain  EmptyDim 13 Fév - 15:41

Je ne la croyais pas ; oui effectivement j'étais incroyablement buté. Ma soeur aurait pu me délivrer, preuves à l'appui, tous les dires et gestes de la jolie brune qui hantait mes pensées, je m'enfermais dans une obstination aveugle. Dans le fond, peut-être avais-je peur d'une nouvelle relation, crainte plus ou moins injustifiée qui pourrait éventuellement expliquer mon attitude puérile et gamine. Car alors que ma Rhéa rétorquait sur mon possible avenir lamentable de futur millionnaire esseulé, je levai les yeux vers le plafond tout en la mimant avec exagération, mouvant mes lèvres sans en sortir un son. Ce comportement, en plus de paroles mal placées sur la Saint Valentin, me valut un magazine jeté en pleine figure, que je pus esquiver adroitement d'un mouvement détaché. Ma Rhéa, je la connaissais comme si je l'avais faite, et je pouvais anticiper – ou presque – les marques de pseudo agressivité de sa part à mon encontre. La taquinerie était le pot commun à la fratrie O'Brain, bien que je préservais un peu plus Nana de mes gamineries gentiment moqueuse : je la percevais comme plus fragile, peut-être parce qu'elle était la dernière. Arborant un sourire amusé, j'aspirais une bouffée de nicotine si chère à mes poumons désabusés, avant de m'asseoir auprès de ma cadette. Car malgré ses faux sourires, le trouble avait pris possession de son âme, infect et douloureux. Posant ma cigarette dans un cendrier sur la table basse, je la pris dans mes bras, tentant de la rassurer, et attendis en retour qu'elle ne se livre enfin. Et mon devoir de grand frère protecteur s'accomplit, car ma princesse relâcha enfin la pression et se mit à pleurer à chaudes larmes : tant pis pour ma chemise qui s'en retrouverait trempée, je serrai Rhéa d'avantage contre moi, mes bras puissants se faisant possessifs et la protégeant égoïstement des malheurs du monde. « Je veux juste que ça s'arrête...» « Je sais. » soufflais-je d'un murmure suave, rassurant et respectueux de son chagrin que je laissais couler. Frictionnant son bras frêle, je me redressais lorsque Rhéa vint en faire de même, essuyant de ses mains tremblantes son maquillage à présent délavé. L'aidant dans la tâche, mon pouce vint caresser l'une de ses cernes habillée d'un peu trop de noir. Mascara waterproof, mon oeil. « Je suis trop sensible, ma vie ressemble vraiment aux feuilletons à l'eau de rose.» Un rire partagé entre nous, bref et humide pour elle, un peu plus rassuré pour ma part, et ma cadette continua sur sa lancée. « Papa est toujours en colère contre moi. » Bien sûr qu'il l'était, et c'était absurde. Pour trois raisons principales par ailleurs : d'abord, il excluait le divorce, c'était selon lui une ignominie de premier ordre. Ensuite, quitter son mari pour son frère ; cela aussi, c'était contre les préceptes religieux... Et pour finir, il aurait tellement aimé avoir Red pour gendre, qu'aucun autre prétendant ne comptait à ses yeux. Et dans toutes ses bondieuseries stupides, il en venait à oublier que Rhéa était aussi sa fille, et qu'il se devait de veiller à son confort et son bonheur. « Je peux l'appeler pour lui faire croire que je suis gay et que j'ai trouvé l'amour de ma vie, pour te faire concurrence. Je te parie un Starbucks qu'il m'en voudra plus qu'à toi. » Une légère pointe d'humour pour décoincer la tension de cette situation délicate, et je haussais les épaules avant de poursuivre, détaché. « Non il frôlerait la crise cardiaque, on va éviter l'homicide. » J'attendais d'un sourire qu'un rire cristallin ne franchisse la barrière de ses lèvres cerises, si cher à mon coeur. Et, lorsque je sentis son moral se hisser un peu plus, je vins enfin achever mon réconfort : « Nana et moi on sera toujours là pour toi, quoiqu'il arrive. Ne pense pas aux parents pour le moment, pense à toi, je règlerais les problèmes avec eux pour apaiser le jeu. » Passant une main dans ses longs cheveux bruns, je pouvais sentir son petit coeur de moineau reprendre une cadence normale. « Et puis ça pourrait être pire. Je ne sais pas, être enceinte de Red par exemple. » Ah, mauvaise manipulation... Je savais que je n'étais pas toujours adroit, que mon humour noir était souvent déplacé. En l'occurrence, vu le regard de ma princesse, là il l'était. « Relax Sweetie, si t'étais enceinte, ça se saurait. » Non pas forcément. Deuxième bourde, arrêtons les frais ici.
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MessageSujet: Re: n°9, la fratrie O'Brain n°9, la fratrie O'Brain  EmptyLun 14 Fév - 20:18



Mon frère était parfait, même si parfois un eu maladroit. Je savais que je pouvais compter sur lui autant que sur ma petite sœur. Winston avait toujours eu les mots pour rire. Alors je ne pouvais m’empêcher de sourire lorsqu’il me dit qu’il pouvait toujours appelé notre paternel pour lui annoncé que celui-ci était passé de " l’autre bord ". Je ris franchement avant de le regarder d’un regard tendre et rempli de remerciements. Winston était vraiment le premier homme de ma vie, le seul que personne ne m’enlèverait. Je sais parfaitement que si un jour, un homme me demanderait de faire un choix entre Winston et lui, c’est Winston que je choisirais sans hésiter.

J’embrassais la joue de mon frère avant de sourire à nouveau. Un bruit retenti à la porte et je me levais précipitamment, me prenant les pieds dans les jambes de Winston. C’était avec la plus grande grâce, ironiquement parlant, que je m’étalais sur le tapis du salon. Je me relevais sans rien dire, mais si je m’étais fais un mal de chien, pour aller ouvrir la porte. Je ne pu exprimer qu’un fou rire en voyant le livreur. « Je suis désolée » arrivais-je à souffler. Ce n’était en rien son physique qui me faisait rire, bien que, mais c’était le tout enfaite. La promesse de Winston, le livreur très efféminé. Mais que les choses soit clair, je n’avais rien contre les hommes efféminé, au contraire, je trouvais ça courageux de montrer ainsi la part de féminité que les hommes cachait bien souvent.

Je payais avant même que Winston n’eut le temps de dire quoi que ce soit. J’allais encore m’en prendre plein la figure sur le fait que j’étais CHEZ LUI, qu’il était MON AINEE, et qu’en plus, c’était un HOMME. Je n’avais donc pas à payer. Je souris en refermant la porte avant de regarder mon très cher frère. « Elle était mignonne, mais c’était un homme ». Je posais les paquets sur la table avant de feindre l’étonnement. « OH MINCE ! Tu viens de me faire ton coming out en me disant que tu pouvais téléphoner à papa pour lui dire. Mais qu’est-ce que tu attends Winsty ! Cours ! Il était mignon ! Rattrape-le ! ». Et je m’écroulais à terre de rire. Ce que je pouvais être stupide. Mais j’aimais tant charrier mon frère comme il aimait tant le faire avec moi. Je souriais d'avantage. Je savais déjà qu'il allait me rendre l'appareil, qu'il allait se venger rien que pour le fait de l'avoir appeler Winsty. Ce qu'il détestait par dessus tout

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MessageSujet: Re: n°9, la fratrie O'Brain n°9, la fratrie O'Brain  EmptyMer 16 Fév - 15:13

Enfin, la nourriture tant attendue fit son entrée, en espérant qu'elle comblerait le ventre affamé de ma jeune soeur qui n'avait pas attendu dix-huit heure pour son dîner. Rhéa se leva dans toute sa splendeur avant de s'étaler avec grâce, sous mon regard d'abord surpris qui se mua en une oeillade moqueuse alors que j'étouffais un rire amusé. D'accord, elle avait pu se faire mal, à entortiller ainsi ses jambes entre les miennes, mais sa maladresse m'arrachait souvent des rires qui par la suite faisaient place à l'inquiétude. Ne la voyant pas claudiquer comme une boîteuse vers la porte d'entrée, j'en déduis donc qu'il était inutile de se rendre à l'hôpital pour une éventuelle luxation et posais mon regard intéressé sur la silhouette... du livreur. Ou d'une livreuse. Ou bien était-ce une sorte d'hermaphrodite qui en tout cas me laissa à moitié dubitatif et agacé : celui qui nous apportait notre repas du soir était bien loin de rentrer dans mes critères de beauté. Trop de testostérones pour moi sans doute, quoiqu'il aurait pu être une preuve de ma pseudo 'gay-attitude' envers mon paternel intolérant.

Le livreur fila enfin, blessé et énervé par le ricanement gentillet de ma jeune soeur fort peu discrète. Me redressant alors sur le canapé, je lui lançais un regard foudroyant, lui faisant comprendre que premièrement ; j'étais l'aîné et elle n'avait pas à payer notre repas improvisé, et que deuxièmement, je pesterais en conséquence si elle osait faire une remarque.« Elle était mignonne, mais c’était un homme » Je fronçais alors le nez avec agacement face à la remarque amusée de ma jeune soeur. Je me demandais même si elle n'était pas satisfaite que la livreuse en question était en vérité un livreur, m'empêchant ainsi de me prêter au jeu du flirt. Parfois, j'avais véritablement cette impression qu'elle me poussait avec fougue dans les bras d'Alanna, prête à écrire nos faire-part de mariage et nous organiser notre voyage de noces. En d'autres termes, la question d'autres femmes avec qui je flirtais était quelque peu tabou. Du moins, je ne m'étendais jamais sur la question en sa présence. « OH MINCE ! Tu viens de me faire ton coming out en me disant que tu pouvais téléphoner à papa pour lui dire. Mais qu’est-ce que tu attends Winsty ! Cours ! Il était mignon ! Rattrape-le ! » « T'es privée de dessert. » fis-je en attrapant d'un geste sec les sacs posés sur la table. Puis, susceptible, je pris place dans tout le canapé, m'allongeant avec aise et ne laissant plus aucune place à ma cadette chérie. « Il était certainement bien plus séduisant que ta copine Alice, ou Alizée... » Damned, je ne me souvenais jamais de son prénom. Je savais simplement que cette fille était dans la même promotion universitaire que ma cadette, qu'elle était dotée d''une pilosité importante au niveau de ses lèvres charnues, et qu'elle me regardait d'un air de niaise à m'en faire froid dans le dos, chaque fois que je la croisais. « T'as pas des examens à travailler ? » demandais-je avec naturel, sortant une des boîtes en carton sentant délicieusement bon. Moi virer ma cadette ? Jamais... Juste quelque peu susceptible.
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MessageSujet: Re: n°9, la fratrie O'Brain n°9, la fratrie O'Brain  EmptySam 19 Fév - 12:12



L'avantage d'être une famille soudée, c'est l'ambiance qui règne au sain des membres de cette même famille. J'étais comblée d'avoir un frère aussi parfait. Il était certes, un peu sur-protecteur par moment, allant même jusqu'à me donner sa désapprobation sur certains de mes compagnons de vie. Mais je l'aimais plus que tout, car il était toujours égale à lui même, il était omniprésent dans ma vie.

« T'es privée de dessert. », je riais de bon coeur avant de mimer une moue plutôt triste et déçue. Je récupérais mon sourire avant de laisser Winston s'installer à mon côté. Je ne pu réprimer un autre rire lorsque Winston évoqua son admiratrice lors de ma promotion universitaire. « Il était certainement bien plus séduisant que ta copine Alice, ou Alizée... ». Je le regardais d'un air faussement désapprobateur et souris ensuite. « C'était Alicia. » . Je le regardais ensuite avec un air en colère. J'adorais jouer de mes expressions faciales, après tout, je n'avais pas fais du théâtre pour rien, même si, après la mort d'Alexio, je refusais catégoriquement de jouer une pièce de Shakespeare. « Je suis plus à l'université Winsty. Puis c'est ma journée de congée. Laisse-moi profité avec de retomber dans les dossier des plus détraqués de New-York. » Je lui fis une nouvelle moue d'enfant en colère avant de saisir un carton contenant la nourriture. Presque comme un fauve, j'engloutis les premières bouchée, me tournant ensuite vers mon frère ainée, ma faim me faisant oublier toutes mes bonnes manières. « Et ch'toi, t'as pas du travail?» . Je lui souris avant d'avaler ce que j'avais dans la bouche. J'étais certaines qu'il allait me faire une remontrance sur ma politesse exécrable. Winston n'était pas mon frère pour rien. J'ouvris soudain les yeux avant de le regarder. Il fallait que je lui dise, même si c'était une bêtise. « Tu sais! J'ai refais ce rêve. Celui où je suis poursuivie par Drago Malfoy alors que je suis en sous-vêtements. Tu crois que je dois en déduire quelques choses?» . Je le regardais attendant sa réponse, même sa réaction. Je n'avais plus fais ce rêve depuis l'âge de mes dix-sept ans. J'en avais 22 à présent et voilà que je me remettais à rêver de chose farfelue.

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n°9, la fratrie O'Brain

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